Ainsi je me retrouve assise, menottes aux poignets, dans une salle d'interrogatoire glaciale. Tout ça pour un malheureux contrat. Même s'il est bien payé, ça n'en vaut pas vraiment la peine, plus maintenant en tout cas. J'avais à peine eu le temps de souffler, que les Impériaux m'étaient tombés dessus, une escouade de dix. Je veux bien être douée, mais j'ai mes limites. J'ai tout de même réussi à en mettre deux hors d'état de nuire avant de me faire neutraliser. Je trouve ça plutôt pas mal . Mais au final je suis coincée ici, bonne prestation ou pas. Je grelote légèrement, ces fumiers ont pris le soin de me retirer ma veste avant de me placer ici.
Je sais ce qu'ils veulent, en revanche ils ne savent pas ce que moi je veux. Je ne sais pas combien je pourrais tirer pour quelques informations apparemment nécessaires à l'Empire, mais je pense avoir une marge assez large pour négocier, ne serait-ce que ma liberté et quelques crédits. Je verrai bien.
Je me tourne alors vers le miroir sans teint, un air de défi dans le regard. Quelqu'un se trouve forcément derrière, à m'observer depuis déjà cinq minutes peut-être plus, analysant mon comportement. Eh bien il n'a qu'à venir, je l'attends.
La porte s'ouvre alors sur l'impérial, qui à en juger par sa tenue c'est un haut gradé et son entrée dans la salle confirme les soupçons que j'ai pu avoir concernant son rôle dans mon arrestation si on peut dire ainsi. Il s'assoit en face de moi sans un mot et pose un dispositif d'enregistrement sur la table. Lui ne grelote pas, ces vêtements sont chauds,, ça se voit à vue d'oeil.
Je sais que j'ai tué quelqu'un d'important à vos yeux, ou du moins les informations qu'il détenait. Mais ces informations ne sont pas perdues, loin de là. Seulement, dans ce monde rien n'est gratuit.
J'ai préféré parler la première, ne pas lui laisser imposer le ton de la conversation. Je n'ai rien à faire de ces informations, pour moi ce n'est que de la politique, rien de plus. Je compte juste en tirer le maximum.
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Mar 3 Juil - 23:49
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「 Poings liés 」
Plusieurs années avant sa rencontre avec l’empereur, le lieutenant Lancot exerçait à un niveau moindre, ses affaires n’avaient alors pas pour but de retrouver des jedis ou de rencontrer des sith, mais plutôt de plonger les mains dans la crasse des niveaux inférieurs de Nar’Shaddaa et fréquenter les informateurs et truands de bas-étage, ceux qui formaient la base solide de la rébellion et des mouvements anti-impériaux, loin des sénateurs et princesses.
Un hacker à la petite semaine avait réussi à mettre la main sur la localisation de ce qui semblait être un avant-poste rebelle en piratant le logiciel de navigation de ce qu’il pensait seulement être à la base un cargo minier.
De petite envergure, mais néanmoins malin, le hacker avait aussitôt contacté l’empire pour vendre l’information, mais avait refusé de l’envoyer directement, conscient qu’il risquait alors de ne pas recevoir de paiement. Aussi l’avait-il supprimé de son système après l’avoir transféré sur un support facilement transportable et devait l’échanger aux services impériaux en échange d’une jolie récompense.
Hélas pour lui… Il ne toucha jamais la récompense. Cet idiot n’avait visiblement pas été aussi discret qu’il le supposait et quelqu’un avait remarqué sa manœuvre, envoyant la demoiselle ici présente pour l’éliminer. Heureusement pour le lieutenant, ses hommes avaient été assez rapide pour mettre la main sur elle, sacrifiant tout de même deux des leurs dans l’opération… Cette jeune femme n’était donc pas une vulgaire porte-flingue, mais plutôt une tueuse entrainée, doublée d’un charmant minois. Il serait dommage de la laisser finir dans un caniveau, un trou fumant à la place du cœur, d’autant qu’elle pouvait encore leur apprendre des choses.
Quittant la pièce discrète attenante à la salle d’interrogatoire et dissimulée derrière une vitre sans teint, il pénétra dans la salle par une porte sécurisée, remerciant aussitôt la qualité de ses vêtement alors que le froid mordait sa chair avec avidité. Les conditions n’aideraient pas à rendre l’entrevue moins formelle, mais si cela pouvait encourager la jeune femme à parler…
Je sais que j'ai tué quelqu'un d'important à vos yeux, ou du moins les informations qu'il détenait. Mais ces informations ne sont pas perdues, loin de là. Seulement, dans ce monde rien n'est gratuit.
Aidan esquissa un sourire amusé tout en continuant de disposer son matériel. Une tablette de donnée qui enregistrerait leur conversation et permettrait de vérifier certains des dires de la prisonnière, une carte d’accès factice destinée à détourner l’attention de la jeune femme et enfin un stylet d’interaction appareillé à la tablette de données.
Nous allons débuter par vos noms et prénoms, si vous le voulez bien mademoiselle.
La gratifiant d’un sourire amical tout en détaillant avec plaisir l’harmonie du visage de son interlocutrice, il n’offrit pas à sa vis-à-vis le contrôle de la conversation, disposant d’un temps qui n’était pas infini avant que le commanditaire n’apprenne que son envoyée avait été saisie, il devrait obtenir le plus possible dans ce court intervalle.
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Jeu 5 Juil - 17:13
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Je prends une profonde inspiration et tâche de faire bonne figure, l'air me brûle presque les poumons tellement il est froid. Je voulais que ça aille vite, mais surtout je voulais que ça aille dans mon sens. Pour le moment c'est raté.
Myrscella Naogar. Toutes vos formes de politesse sont inutiles, venez en aux faits.
Je n'aspire qu'à sortir d'ici le plus rapidement et si possible sans laisser de trace, d'où le faux nom. J'ai réussi à éviter l'Empire pendant tout ce temps, je tiens encore à rester invisible à leurs yeux encore un petit moment. Le nom ne sort pas de nulle part, j'ai pris le soin de lui donner le nom d'une de mes anciennes acolytes de la secte. Je ne pense pas qu'il la trouvera dans ses fichiers, nous sommes de vrais fantômes.
Alors qu'il s'affère quelques secondes sur sa tablette, je jette un oeil à la carte d'accès. L'idée me traverse l'esprit bien sûr, mais même si j'envisage de la prendre, ça ne m'avancerait à rien, j'ai toujours ces satanés menottes autour des poignets. La fuite est donc inenvisageable. Je n'ai pas le choix, je vais devoir aller dans son sens pour en terminer au plus vite. Le problème, c'est que je ne sais absolument pas ce que contient la petite clé que j'ai pu, tant bien que mal, dissimuler sur moi. Si l'Empire cherche à savoir ce que c'est, ça a sûrement de la valeur, c'est tout ce qui importe.
Je grelotte toujours. Je ne pensais pas que le froid pouvait mettre mes nerfs à rude épreuve à ce point. Si ça continue je risque de rapidement devenir très irritable, surtout quand je le vois, lui, avec ses vêtements chauds.
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Jeu 5 Juil - 22:09
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「 Poings liés 」
Myrscella Naogar. Toutes vos formes de politesse sont inutiles, venez en aux faits.
Aidan esquissa un nouveau sourire à l’encontre de son interlocutrice tout en baissant le regard vers sa tablette de donnée, sa main jouant déjà sur l’écran afin d’entamer une recherche d’identité.
La politesse n’est jamais inutile mademoiselle Naogar, elle est toujours la base de transactions constructives pour les deux partis.
Haussant un sourcil, le lieutenant observa la liste des résultats sur l’écran, aucun qui ne corresponde aux données physiologiques de la jeune femme. Il existait bien entendu plusieurs Myrcscella Naogar dans la galaxie, mais aucune qui ne soit humaine ET de son âge à la fois. Les explications pour ceci pouvaient être multiples, à commencer par une fausse identité, mais cela ne rendait pas la démarche inutile pour autant. Grâce à cela Aidan avait appris qu’elle ne venait pas d’un monde impérial et avait limité ses interactions avec l’administration, sinon elle disposerait d’une identité valide ou alors c’est qu’elle était habituée à ce type d’évènement et cela posait les bases d’une potentielle découverte de l’historique de la jeune femme.
Relevant les yeux vers elle, il teinta son sourire d’un léger soupçon d’ironie.
Nous allons jouer à un jeu tous les deux, vous allez voir, vous allez adorer. Je vais vous poser des questions. Simples pour la plupart. En cas de bonne réponse, nous monterons la température dans la pièce de 5°, en cas de mauvaise réponse, nous la baisserons de dix degrés… Et pour vous remercier de votre coopération, un petit bonus de début de partie.
Laissant la tablette de donnée et la fausse carte d’accès bien en évidence sur la table, le lieutenant quitta sa chaise avant de déboutonner son manteau d’uniforme, faisant le tour de la table pour venir le poser sur les épaules frigorifiées de la détenue.
Première question. Pourquoi cherchiez-vous monsieur T’kan, votre victime ?
La questionnera-t-il au creux de l’oreille.
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Sam 7 Juil - 17:06
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Le sourire qu'il affiche ne me plait pas vraiment, ce qu'il me dit par la suite encore moins. J'ai affaire à un homme qui aime jouer on dirait. Il vient me poser sa veste chaude sur les épaules. Je ne vois pas vraiment où mon interrogateur veut en venir, il laisse tout sur la table sans surveillance, à dessein j'imagine, et procède à une sorte d'échange de position. À ce train là c'est moi qui risque de prendre la tête de l'interrogatoire.
Il me pose alors sa première question, au creux de l'oreille. Sa proximité me gêne un peu, j'ai du mal à cerner ses manœuvres. Qu'est-ce qui m'empêche de lui mentir ? J'ai une veste maintenant, pas lui, si la température diminue à chaque mauvaises réponses, il risque de vite arrêter son numéro. En tout cas sa méthode est un peu déstabilisante, si bien que je mets quelques secondes avant de lui donner une réponse.
Quelqu'un avait mis un contrat sur sa tête, il possédait des informations qui vous seraient utiles il me semble. Quoi qu'il en soit, l'offre était telle que je n'ai pas pu passer à côté. Au delà de la guerre et de la politique, l'argent m'attire beaucoup plus.
Je lui livre la vérité, si il peut faire peu plus chaud, je ne suis pas contre. Lui non plus apparemment, il ne peut réprimer quelques légers frissons. J'aurais pu tester sa résistance au froid... J'aurais pu, seulement mes membres sont engourdis à cause du froid, j'ai du mal à bouger les doigts et je ne sens presque plus mes pieds. Je doute qu'il tienne plus d'un quart d'heure.
Le froid se fait moins mordant, c'est léger, mais perceptible. Si je me réfère à ses paroles, la pièce vient de prendre cinq degrés. Cinq degrés de plus ne feraient pas de mal.
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Dim 8 Juil - 20:53
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「 Poings liés 」
Ses mains sur les épaules de la jeune femme, le lieutenant peut sentir la tension des les muscles de celles-ci à travers le matériel synthétique, des épaules fermes et musclées, clairement pas celles d’une truande à la petite semaine.
Cependant ce rapide examen et surtout sa cause, le don de sa veste, ne sont pas sans contreparties. Le froid glacial de la pièce remonte le long de son dos avec un frisson désagréable semblable à un millier d’aiguilles de glace se figeant dans sa chair, si cela n’avait pour sa combinaison, il se serait rapidement retrouvé en mauvaise posture, obligé d’espérer des bonnes réponses en vitesse.
Loin d’être insensible à la température, il conserva sa position derrière la captive, en s’ôtant de son champ de vision, il accroissait légèrement la menace bien maigre que son allure représentait en général. Les individus avaient bien plus peur de l’inconnu que du connu et un souffle sur une nuque pouvait rapidement devenir aussi désagréable qu’un canon de blaster devant soi. On peut calculer et tenter de se prémunir contre ce que l’on voit, de ce que l’on ne voit pas en revanche… Si l’obscurité était une peur si commune dans la galaxie, ce n’était pas pour rien, mais bien pour ce dont notre imagination pouvait la peupler.
Quelqu'un avait mis un contrat sur sa tête, il possédait des informations qui vous seraient utiles il me semble. Quoi qu'il en soit, l'offre était telle que je n'ai pas pu passer à côté. Au delà de la guerre et de la politique, l'argent m'attire beaucoup plus.
Une information que ses services avaient déjà pu vérifier, en effet, un contrat avait été émis à l’encontre du hacker, il n’avait cependant filtré qu’après son assassinat, empêchant les services du Bureau d’anticiper la tentative…
Fidèle à sa parole, il actionna cependant le terminal de poche accroché à la manche de sa chemise et la pièce gagna graduellement quelques degrés alors que le système de régulation modifier sa configuration.
Une information que nous avons déjà pu vérifier, mais qui prouve votre envie de coopérer. Je vous remercie. Qui sait, peut-être pourrons-nous établir une relation de confiance et vous sortir d’ici finalement…
Acceptant la démarche de la jeune femme, le lieutenant quittant son dos pour se déplacer légèrement et venir s’asseoir à côté d’elle, sur le coin de la table, bras croisés et regard plongeant sur elle. Tant qu’elle montrerait des signes de bonne volonté et des informations valides il n’aurait pas besoin de jouer à d’autres jeux psychologiques avec elle.
Concernant l’argent qui sait ? Peut-être arriverais-je à débloquer des fonds pour votre « service » si vous êtes utile.
Adressant un sourire malicieux de connivence à la jeune femme destiné à créer un lien empathique entre interrogateur et interrogée, il reprit rapidement.
Ce qui nous amène à la deuxième question. Qui vous a embauché ? Et qu’avez-vous fait de l’holodisque ?
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Lun 9 Juil - 20:09
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Établir une relation de confiance, avec lui, un pion de l'Empire ? Son sens de l'humour est assez particulier, en revanche je ne suis pas contre le fait qu'il me sorte d'ici. Il vient se placer à ma gauche, sur le coin de la table et me parle d'argent. Il semble apprécier que je lui donne des bonnes réponses, la chaleur augmente. Quoiqu'il ne semble pas si affecté que ça par le froid extrême, pas comme moi en tout cas. Son uniforme est probablement isotherme. Voulait-il me forcer à mentir ? Je ne sais pas, je suis un peu perdu et le fait de retrouver le contact visuel avec lui ne m'aide pas plus.
Il sait pourquoi j'ai tué cet informateur, mais il semble ignorer qui est le commanditaire. S'il peut "débloquer des fonds" pourquoi lui mentirai-je ? De plus si température augmente de nouveau, je suis gagnante. C'est bien ça qui me fait peur, comment peut-on sortir gagnant d'un interrogatoire de l'Empire ?
Je... ne sais pas si je dois dire la vérité, la personne que j'ai vu ne m'a pas décliné son identité, comme dans beaucoup de cas. Mais selon lui, il était capital que je tue la cible avant qu'elle ne vous contact. C'est chose faite.
Je connais bien sûr l'identité du commanditaire, il fait partie de la Rébellion et semblait relativement inquiet quant à ma faculté à accomplir ma mission. En général les gens ne sont inquiets qu'une fois. Lui risque d'être encore inquiet à l'heure actuelle, je devais le retrouver au Bunker de Luu, avec l'holodisque. Je ne remarque aucun geste de sa part, ni de changement de température, aurait-il un doute quant à la véracité de ma réponse ?
Quant à l'holodisque, je vous ai dit qu'il n'était pas perdu, je pourrais vous le donnez mais hélas... je lui tends mes poignets, ces menottes ne me facilite pas la tâche.
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Mar 10 Juil - 14:46
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「 Poings liés 」
La conversation entamait son tournant décisif. Jusqu’à présent elle n’avait tourné qu’autour d’informations déjà détenues par les services de renseignement et n’avaient pour but que de vérifier la bonne volonté ou l’astuce de la captive, or il était dorénavant question d’obtenir de véritables renseignements de sa part et si possible sans avoir à demander que l’on abime son charmant minois.
Je... Une hésitation ? Intéressant. La jeune fille ne tarda pas à continuer, mais cela pouvait signifier qu’elle pourrait être prête à offrir ce qu’elle sait, avec la bonne motivation et non pas s’entêter comme un fanatique rebelle.
La personne que j'ai vu ne m'a pas décliné son identité, comme dans beaucoup de cas. Mais selon lui, il était capital que je tue la cible avant qu'elle ne vous contacte. C'est chose faite.
Possible, en effet. Les rebelles sont connus pour leur paranoïa et leur goût du secret, cependant l’information n’était pas vérifiable. Le lieutenant pourrait consulter les données physiologiques de la jeune femme grâce aux capteurs de la pièce, mais la température gênerait les réactions chimiques du corps en cas de mensonge de plus… il souhaitait lui laisser le bénéfice du doute.
Quant à l'holodisque, je vous ai dit qu'il n'était pas perdu, je pourrais vous le donnez mais hélas... ces menottes ne me facilite pas la tâche.
Retenant un rire amusé, Aidan quitta le bord de la table pour en faire le tour et revenir à sa place initiale. Il aurait pu être un instant tenté de suivre la demande de la jeune femme, mais elle avait adroitement rappelé ses capacités. Non pas seulement de pouvoir éliminer un hacker, certes paranoïaque, mais sans grande envergure, mais également deux stormtrooper, des soldats entrainés de l’empire alors qu’elle-même se trouvait dans une confrontation à dix contre un… La libérer et rester avec elle dans un espace clos ne semblait pas une magnifique idée pour qui souhaiter prolonger son existence.
Bien tenté mademoiselle Naogar. Cependant j’ai pu observer ce que ces délicates mains peuvent accomplir lorsqu’elles se trouvent libérées de leurs entraves. Or ce n’est pas tout à fait le type de contact auquel j’aspire.
Croisant les mains, Aidant posa les avant-bras sur le coin de la table, portant son regard dans le sien, tentant de capter grâce à ses mouvements oculaires de potentielles traces de manipulation ou de mensonge.
Dîtes-nous où trouver l’holodisque et où vous deviez le ramener. Je puis accepter le fait que vous ne connaissiez pas votre commanditaire, mais pas qu’il ne vous ait pas donné de directives une fois votre… mission… accomplie. Si cela doit conforter un quelconque code moral de votre part, votre commanditaire avait certainement décidé de vous faire disparaître une fois en possession de l’holodisque. Vous êtes un témoin gênant pour eux. Pour l’empire, vous êtes encore une femme utile.
Baissant le ton, le lieutenant avança très légèrement sur sa chaise, donnant à ses prochains mots un air de confidence.
Votre intérêt à présent est de continuer à prouver que vous savez ce qui est bon pour vous. L’empire n’est pas la machine sans cœur que dépeint la rébellion, nous savons récompensé les citoyens volontaires et talentueux…
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Sam 21 Juil - 0:11
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Au moins il n'est pas dupe. Dommage, j'aurais aimé avoir mes bras autour de son cou, sentir son pouls s'emballer et peut-être le relâcher vivant, peut-être. Quoi qu'il en soit, je n'aurais pas ce plaisir pour le moment. Je bouge mes doigts de pieds, enfin. Je ne grelotte plus, je peux remercier sa veste et le petit jeu qu'il a mis en place, mais j'ai toujours froid.
Il revient se poser à sa place initiale, plongeant son regard dans le mien. Les yeux ne mentent pas, non, ils ne mentent jamais. Il veut savoir où est l'holodisque, très bien. Il veut mon client, pourquoi pas, il compte probablement me tuer comme vient de le dire l'Impérial. Cependant je ne veux pas être "utile" à l'Empire, je ne sais même pas ce que leur être "utile" veut dire. J'ai pu me sortir de ce combat parce qu'ils me voulaient vivante, cela dit une fois que leur aurais donné ce qu'ils veulent, rien ne me garantit que je puisse sortir d'ici. Je m'avance à mon tour sur ma chaise, ne laissant que quelques centimètres entre nos deux visages. Mon ton est aussi bas que le sien.
Je peux vous dire où est l'holodisque, sans problème. Je peux aussi vous dire où je retrouve mon contact. En attendant il va falloir me montrer votre bonne volonté à votre tour. Réchauffer la pièce de cinq degrés par bonne réponse, c'est bien gentil de votre part, mais à ce que je sache, j'ai toujours froid et mes mains sont toujours entravés. Vous savez de quoi je suis capable, alors veuillez ne pas m'énerver. Aucun mal ne vous sera fait et vous aurez vos informations.
Mes mots sont posés lentement, une légère teinte de menace dans la voix. Je me rassois confortablement, si on peut dire, et j'ajoute.
Il ne vous reste pas beaucoup de temps, il m'a donné une heure précise. Je lui ai dit que ça ne prendrais pas longtemps. Si votre réputation est infondée, c'est le moment de le prouver.
J'échauffe mes doigts lentement pour ne pas les laisser s'engourdir à nouveau. Plus vite je serai détachée, plus vite je pourrai sortir d'ici.
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Sam 21 Juil - 16:56
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「 Poings liés 」
Son interlocutrice ne tarda pas à réagir, brisant la distance les séparant pour approcher son visage de lui. Deux idées vinrent de manières simultanées à l’esprit du lieutenant, l’une motivée par le charme non négligeable de la jeune femme, la seconde par l’état dans lequel il avait retrouvé deux des hommes envoyés l’appréhendée. Etrangement le danger ne se faisait pas un véritable frein à l’attraction de la jeune femme, au contraire.
Je peux vous dire où est l'holodisque, sans problème. Je peux aussi vous dire où je retrouve mon contact. En attendant il va falloir me montrer votre bonne volonté à votre tour. Réchauffer la pièce de cinq degrés par bonne réponse, c'est bien gentil de votre part, mais à ce que je sache, j'ai toujours froid et mes mains sont toujours entravés. Vous savez de quoi je suis capable, alors veuillez ne pas m'énerver. Aucun mal ne vous sera fait et vous aurez vos informations.
Esquissant un sourire ironique, Aidan ne put s’empêcher d’apprécier l’aplomb de la jeune femme. Mise aux fers, retenue en secret dans un bâtiment impérial après avoir éliminer non seulement deux soldats impériaux, mais également une source d’information de premier ordre, elle n’en démordait pas moins sur le fait de vouloir imposer ses conditions et reprendre le contrôle de l’interrogatoire. Elle disposait de véritables nerfs d’acier qui malheureusement pour elle en disaient également long sur elle. Soit elle avait connu pire, soit elle avait été entrainée pour ce type d’occasion. Dans un cas comme dans l’autre, cela attisait la curiosité du jeune lieutenant de fouiller dans le passé de cette belle inconnue.
Il ne vous reste pas beaucoup de temps, il m'a donné une heure précise. Je lui ai dit que ça ne prendrait pas longtemps. Si votre réputation est infondée, c'est le moment de le prouver.
La technique était admirable. Tout d’abord énoncer ses demandes puis avant même que l’autre n’ait pu lui rire au nez ou refuser catégoriquement, abattre ses cartes en invoquant la raison pour laquelle elle avait l’avantage dans cette négociation. Un coup en deux étapes, particulièrement redoutable. Elle avait en effet raison, le temps jouait contre son équipe pour mettre la main sur le commanditaire de la mission, chaque passant allant accroitre les chances qu’il ne s’évapore dans la nature.
Il était impossible de fouiller chaque vaisseau en partance de Nar’shadaa, or le rebelle n’en aurait même pas forcément besoin pour disparaître, la lune ayant suffisamment de recoins pour dissimuler quelqu’un avec efficacité pendant plusieurs années. L’empire devait agir vite et avec efficacité pour le capturer et une chasseuse de prime ne pesait que peu dans la balance.
Vous marquez un point mademoiselle Naogar, le temps joue contre nous et cela ne vous a pas échappé visiblement… Aussi voilà ce que je vous propose.
Marquant un temps d’arrêt, il éclaira son visage d’un mince sourire amusé tout en faisant signe à la caméra.
Nous allons vous sortir de cette pièce et vous nous conduirez jusqu’au lieu de rendez-vous. Vous conserverez néanmoins vos attaches dans le transport, je n’ai pas envie de découvrir vos techniques en tant que spectateur privilégié.
Tout en parlant, il remarqua du coin de l’œil la porte s’ouvrir pour laisser entrer deux de ses hommes, des stormtroopers en uniforme et armés. Encadrant rapidement la jeune femme par l’arrière, l’un posa une main sur son épaule tandis que l’autre se baissait pour retirer les entraves qu’elle portait aux pieds.
Si d’aventure l’arrestation se passe bien et que le rebelle est dûment appréhendé, vous serez libérée une fois son identité confirmée. Et qui sait ? Peut-être ferons-nous même l’effort d’une récompense pécuniaire si vous vous comportez bien. Acheva t-il tout en lui adressant un clin d’œil narquois.
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Dim 22 Juil - 6:41
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Je me réjouis à l'idée de quitter cette salle et de retrouver un air un peu plus chaud, qui ne me brûlera pas les poumons. La porte s'ouvre et laisse entrer deux Stormtroopers qui ne perdent pas une seconde pour se mettre derrière moi. Une main lourde vient se poser sur mon épaule, tandis qu'on détache mes pieds.
On a bien retenue la leçon à ce que je vois.
Je continue d'échauffer mes doigts. Ils ont bien raison de laisser ses entraves à mes poignets, je prendrai un malin plaisir à en supprimer deux de plus. Je vais devoir me passer de ça aussi apparemment. Je commence à me trouver un peu trop privée de possibilités plaisantes.
Je vous mène au commanditaire, si vous ne l'attrapez pas ce n'est pas de mon ressort, vous n'avez qu'à mieux formez vos soldats. Je vous y conduit et une fois sur place vous me libérez, ensuite l'holodisque vous coûtera quelques crédits.
J'écarte légèrement mes pieds. Bon sang que ça fait du bien! Je fléchis un peu les genoux et j'ai l'impression que mes jambes se dérobent. Je me ressaisis dans un mouvement légèrement brusque qui fait immédiatement réagir les Stormtroopers. Deux blasters sont pointés sur moi.
Vraiment les gars ? J'ai à peine bouger. Faut pas avoir peur comme ça.
Mon ton est maternel, la moquerie y est à peine déguisée. Je suis relativement confiante, je ne vois pas comment ça pourrait mal tourner pour moi. À moins qu'il n'accepte pas mon petit excès d'insolence, mon geôlier n'a aucune raison de me retenir ici. Je lui lance un petit regard innocent.
Pourrais-je éventuellement aller aux toilettes, je garderai volontiers les menottes.
J'ai le droit à un refus de sa part. Tout ce négocie avec l'Empire, vraiment tout.
Je pourrais vraiment faire ralentir la recherche, ça serait bête de rater votre cible non ?
On se croirait sur Tatooine à marchander pour quelques pièces de ferrailles.
Je me fiche d'être suivie par vos deux gardes, je veux juste me soulager Monsieur!
Je tiens à gagner un peu de temps, histoire de me réchauffer les jambes et de profiter de la chaleur des toilettes pour ça. Je ne pense pas qu'ils aient le même système dans les toilettes. Ça serait un peu tordu, même pour moi.
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Lun 23 Juil - 3:39
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「 Poings liés 」
La captive semblait prendre sa libération plutôt bien jusqu’au premier écart, jouant visiblement avec les gardes, elle fit un geste brusque pour se relever après une soudaine faiblesse. Comédie de sa part ou véritable trouble musculaire ? Avec elle les deux possibilités étaient tout aussi probables en raison de son long séjour dans un environnement trop froid ou son visible entrainement. Cherchant une nouvelle fois à inverser les rôles, sa bouche se tordit en un sourire narquois alors qu’elle rassurait les gardes d’un ton maternel. Elle semblait visiblement tenir à rappeler à tout le monde qu’ELLE était le prédateur dans la pièce et que seules ses entraves les protégaient eux de ses talents meurtriers. Or pour avoir visionner les enregistrements de l’arrestation, la jeune femme avait un style aussi sensuel que meurtrier…
Pourrais-je éventuellement aller aux toilettes, je garderai volontiers les menottes.
Le lieutenant répondit à la jeune femme d’un sourire narquois. Depuis la fin de l’interrogatoire et l’avait du temps restant, elle se trouvait en position de force dans ces négociations, elle avait l’information et lui un impératif. Or il s’était visiblement montré bien trop respectueux à son égard, elle n’avait clairement pas peur de ce qu’il pourrait mettre en œuvre pour obtenir ces informations, la faute à son jeune âge peut-être ? On était toujours moins tenté de craindre ce qui nous apparaissait comme expérimenté…
Mademoiselle Naogar, vous avez été jusqu’à présent traitée comme une citoyenne impériale plus ou moins volontaire et vos réponses, certes approximatives, sont allez dans ce sens. Ne m’obligez pas à changer d’opinion sur vous sur la dernière ligne droite avant votre libération…
Je pourrais vraiment faire ralentir la recherche, ça serait bête de rater votre cible non ?
En bonne négociatrice, elle faisait valoir ses arguments avec logique et encore une fois, elle renforçait ce constat. Par idiotie, bravoure ou habitude, elle ne craignait pas les extrémités auxquelles il pourrait être amené pour obtenir cette information. Pourquoi ? Tout simplement car cela lui prendrait du temps, non seulement de préparer l’ensemble, mais également de la briser psychologiquement. Or devant son hésitation visiblement trop voyante, elle marqua le dernier point.
Je me fiche d'être suivie par vos deux gardes, je veux juste me soulager Monsieur!
Il sentit qu’il céderait avant même de le faire, son esprit logique analysait la situation alors que ses codes sociaux cédaient lentement. Une charmante jeune femme, le suppliant d’accéder à une simple requête… Le froid avait dû contracter sa vessie comme le reste de ses muscles et réduire ainsi sa contenance. Un dernier regard sur la jeune femme, son manteau toujours sur ses épaules et s’en fut fait.
Bien… Mais j’espère pour vous que vous ne tenterez rien de stupide, je n’apprécierais pas de devoir passer par des méthodes plus… drastiques…
Faisant signe à son escorte, ils quittèrent la salle d’interrogatoire pour commencer leur progression dans les couloirs froids et aseptisés du complexe impérial, ils ne croisèrent personne en raison de l’heure déjà avancée et ne mirent finalement que quelques minutes sans qu’un incident ne survienne pour parvenir aux toilettes des employés. Ordonnant à l’un de ses hommes de fouiller la pièce, il patiente quelques instants avec sa captive et le second garde.
Une fois la fouille achevée, il actionna finalement la porte pneumatique pour laisser entrer la captive. Avant de confier ses instructions à l’escorte.
Gardez la porte et ne laissez personne entrer tant que nous ne sommes pas sortis.
Enfin, il pénétra à la suite de la jeune femme, dégainant son blaster tout en le paramétrant sur tir incapacitant avant de lui faire signe du canon.
Vous avez cinq minutes et ne fermez pas la porte.
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Ven 3 Aoû - 16:41
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C'est vraiment trop aimable de votre part.
Il est en face de moi, la porte est ouverte et je le regarde avec insistance. Apparemment je n'aurai pas le droit à plus d'intimité, il suffit de voir comment il me regarde pour le comprendre. Son expression a changé, plus dure, moins encline à la discussion, à la négociation, maintenant ne comptent que le temps perdu, les secondes gaspillées. Voyons voir si je peux faire fondre ce masque glacial qui recouvre maintenant son visage. Si son blaster vacille, on peut dire que j'ai gagné.
Toujours en face de lui, je délace doucement ma ceinture, dans un geste sensuel. Je fais lentement descendre mon pantalon par petits à-coups laissant entrevoir une partie de mes sous-vêtements. Le tissu caresse la peau lisse de mes cuisses les livrant ainsi à une température bien plus agréable qui réchauffe tout le reste de mon corps à mesure que les secondes s'égrainent, provoquant un frisson non dissimulé. Gardant les jambes tendues, je continue de le faire descendre jusqu'à ce que la ceinture atteigne mes chevilles. Je me redresse tout aussi lentement en frôlant du bout des doigts les quelques cicatrices que je rencontre sur peau, irrégularité visuelle qui ne viennent en rien altérer la douceur de ma peau, tout le regardant dans les yeux. Je prolonge encore quelques secondes ce contact oculaire. Je suis légèrement au dessous de lui, dominée par son regard, en face de son blaster, qui n'a pas encore vacillé.
Il fait chaud d'un coup, vous ne trouvez pas ?
Je sens qu'il a chaud, des gouttes de sueur sont apparues sur son front, mais ça c'est sûrement dû au brusque changement de température, je pense. À moins que cette simple entrevue ne lui donne vraiment chaud, ce qui me ferait vraiment rire. Un sourire naît sur mes lèvres, un sourire luxurieux invitant à la débauche, un sourire tentant qui avait déjà fait ses preuves plus d'une fois.
Fermez les yeux maintenant, ça me prendra deux secondes. Le tissu est plus fin que le pantalon.
Je conclus ma phrase par un petit clin d’œil, avant qu'il ne ferme les yeux. Je m'exécute et m'assois sur les toilettes. Ses yeux s'ouvre alors sur moi, assise, les jambes fléchis, la tête baissée.
Le spectacle vous a plu Monsieur... ? Je ne connais toujours pas votre nom, alors que vous connaissez... tant de choses sur moi... dis-je sur un léger ton volontairement plaintif.
Il y a un petit blanc avant sa réponse, moment fort opportun pour que je commence à uriner. Le bruit est gênant je trouve, mais qu'en est-il de lui, lui dont je ne connais toujours pas le nom, je suis sûre qu'il s'imagine tout un tas de trucs, comme tous les hommes le font. À mon avis il ne déroge pas à la règle, j'ai beau être jeune, je sais ce que mon corps est une arme, au même titre que ma lame, peut-être même encore plus effilée que ce bout de métal qui manque cruellement à ma ceinture.
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Ven 3 Aoû - 18:37
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C'est vraiment trop aimable de votre part.
Toujours cette effronterie et après tout pourquoi pas ? Elle obtenait ce quelle souhaitait, se détendre la vessie, s’isoler des gardes, écarter pour un temps le stress de la sentence. Un temps quelle semblait fort bien mettre à profit, toujours face à lui, enfermée entre trois murs, le lieutenant bloquant sa seule sortie, elle ne démontrait toujours aucune frayeur, aucune appréhension et le plus naturellement du monde, elle commença à se déshabiller.
Naturellement n’était peut-être pas le mot pour définir le spectacle qu’elle lui offrait, s’inspirant beaucoup des publicités circulant sur l’holonet que de véritables gestes fonctionnels, elle faisait descendre avec une lenteur insupportable cet obstacle à sa peau. Un instant, le lieutenant se surprit à s’imaginer le lui ôter lui-même pour en finir, chaque petit à-coup semblait destiner à lui et lui-seul. Il avait bien fait de ne pas la laisser avec les gardes après tout. Ils n’auraient pas eu le contrôle nécessaire, leur entrainement ne comporter pas ce qu’il fallait de volonté pour résister à la tentation, ils étaient entrainés pour obéir aux ordres, beaucoup moins pour réfléchir.
Et cependant, imperceptiblement, la pointe du canon de son blaster s’écartait très légèrement de sa cible, loin encore de la perdre de vue, mais cependant suffisant pour rater un organe vital si l’arme n’avait pas été réglée sur « tir paralysant ».
La température rattrape bientôt le pauvre lieutenant, enfermé pendant plusieurs dizaines de minutes dans un environnement réfrigéré, le climat tempéré du complexe apparait encore comme chauffé, aidant ses muscles raides à se détendre tandis que sa volonté se bande pour lui signifier un problème. Son interlocutrice n’affiche aucune peur face au canon d’une arme, au contraire elle semble tout à fait confiante. L’inconscient du lieutenant a déjà saisi l’enjeux, mais sa conscience peine encore à apercevoir le danger.
Fermez les yeux maintenant, ça me prendra deux secondes. Le tissu est plus fin que le pantalon.
La remarque est logique, elle appelle à son respect. Il obtempère. C’est une erreur monumentale, mais il obtempère sans mot dire, alors même qu’il ne s’agissait pas d’une demande. Il ne s’agissait de lui demander s’il pouvait fermer les yeux, elle le lui avait ordonné et il obtempérait. Où était le mal après tout ? Il ne s’agissait que de quelques secondes pendant lesquelles il fermait les yeux face à une tueuse visiblement plus qu’entrainée.
Il ne rouvrit cependant pas les yeux sur le spectacle de sa captive fonçant sur lui, ni sur le contact si « lisse » de sa peau contre celle de son cou, non, étrangement elle n’avait rien tenté et se contentait de faire ce qu’elle avait annoncé. Son esprit reptilien s’enclencha aussitôt, faisant remarquer que deux gardes se tenaient à la porte, que les toilettes elles-mêmes se situaient dans un complexe sécurisé impérial, mais imperceptiblement, sa méfiance déclinait légèrement, comme si le fait de ne pas tenter d’action suicides prouvait la « bonne foi » de son interlocutrice.
Le spectacle vous a plu Monsieur... ? Je ne connais toujours pas votre nom, alors que vous connaissez... tant de choses sur moi...
Etrange… La jeune femme changeait à présent de ton, quittant la morgue de la chasseuse de prime qu’elle arborait encore un instant plus tôt pour révéler quelque chose d’autre. Il est vrai que la situation n’était guère appropriée à l’orgueil mal placé, alors qu’elle accomplissait l’une des actions les plus intime qu’un humain puisse accomplir, face à un parfait inconnu qui la tient sur le joug d’une arme…
Alors qu’elle se rappelle à son esprit, Aidant réaligne le canon de son arme avec la jeune femme, tentant de se composer un masque de froideur sans vraiment y parvenir. Il ne répondrait pas à sa première question, la réponse en été évidente. Des images lui avaient assaillit l’esprit alors qu’elle jouait ce petit « spectacle » en privé pour lui, mais le temps continuait de s’écouler.
Je suis le lieutenant Lancot, du Bureau des Renseignements Impériaux… Et vous mademoiselle, n’avez plus que trois minutes pour achever votre affaire avant que nous ne reprenions notre mission.
Bien maigre était sa tentative pour reprendre le contrôle de la conversation, mais sa mission et surtout son urgence, représentait le mur contre lequel il pouvait s’appuyer pour repousser la tentation de « retard » et de profiter un peu plus de la vue qu’elle semblait vouloir instiller en lui, certainement à dessein. La question était alors de comprendre pourquoi ? Cherchait-elle à retarder le lieutenant pour permettre à son commanditaire de s’échapper ? Cela pouvait dans ce cas signifier une accointance si ce n’est une appartenance à la faction rebelle. Se serait-il laisser embobiner par son charmant minois pour ne jamais avoir pu la considérer comme autre chose qu’une chasseuse simplement engagée pour un emploi ?
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Jeu 9 Aoû - 15:42
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Un lieutenant hein ? Et pressé en plus, quoique je puisse comprendre pourquoi. Quoi qu'il en soit, je décide de mettre un terme à notre petite scène intime. Sans la moindre pudeur, je me relève et enfile mes vêtements en quelques secondes, le clou du spectacle.
Je retrouve alors les couloirs du complexe ainsi que les deux Stormtroopers qui attendent sagement devant la porte. J'affiche un sourire rayonnant, satisfait. J'aimerai voir leurs visages sous ces casques blancs, se ressemblent-ils tous ? Et surtout, éprouvent ils du désir, de la jalousie ? J'ai beau les avoir affronté à quelques reprises, je n'en ai jamais vu un sans son casque. Je finis de m'imaginer leurs visages alors que nous franchissons un sas de sécurité. Le premier soldat y entre, suivit par le Lieutenant, puis moi. Deux blasters pointés devant mon visage et un dans le dos, on me somme d'avancer, ce que je fais. De nombreux regards sont tournés vers nous.
Vous pensez que c'est vous, ou moi qu'ils regardent ?
Je pose la question sans vraiment désirer de réponse. Je me fous de ces regards, j'en ai essuyé plus d'un, je veux juste m'amuser avec le Lieutenant Lancot. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lui faire un petit numéro en présence de ses hommes. Cependant le fait de le faire maintenant n'est pas une bonne idée, si je veux obtenir tout ce que je veux, ce n'est pas la manière de faire. J'attendrai le moment propice et je passerai mes mains autour de son cou, dans une douce et mortelle étreinte.
Les couloirs s'enchaînent, tous se ressemblent, rien ne les différencie, à l'image des soldats qui m'escortent. Le dédale à travers ce labyrinthe me semble durer une éternité, ponctuée de-ci de-là par des contrôles ou autre sas de sécurité. L'Empire est vraiment draconien en ce qui concerne la sécurité, je doute qu'on puisse y entrer sans vite se faire repérer. Aucun renfoncement dans les murs, aucun endroit où se cacher, finalement heureusement que je suis accompagnée, je n'aurai jamais réussi à sortir d'ici seule.
On arrive finalement au hangar du complexe. Un nombre incroyable de vaisseaux remplissent l'immense garage. Une trentaine de clones nous attendent au pied d'un petit vaisseau de transport de troupes. Le cortège est tout de même relativement impressionnant, si on oublie les fait que se sont des Stormtroopers qui, sans un ordre, ne savent rien faire mis à part ressembler aux autres.
Je dois avouer Lieutenant, que c'est assez intimidant, pour ma part tout du moins. Néanmoins, je doute que ça impressionne le... responsable si l'on puis dire. Ça risque également de mettre un sacré bordel au Bunker. Je doute que vous me laissiez émettre une suggestion quant à la suite des événements ?
C'est peut-être un peu osé de ma part, mais après tout ,si je peux orchestrer ma propre évasion, pourquoi ne pas saisir la chance qui se présente à moi ?
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Jeu 9 Aoû - 21:35
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Le départ des toilettes et la poursuite du trajet dans les dédales du complexe impérial se sont faits rapidement, plus d'atermoiements, plus de fausses excuses pour ralentir la marche de la mission, enfin une progression. Heureux de cet état de fait et poursuivant déjà dans sa tête l'avancement que pourrait lui valoir l'arrestation et l'interrogatoire d'un cadre de la rébellion, le lieutenant ne fit que peu de cas des regards mentionnés par la jeune femme, il s'en moquait, son objectif en tête, le corps chaud de sa captive à quelques centimètres à peine, l'air climatisé qui refroidissait ses idées, voilà toutes les sensations qui lui parvenaient actuellement sans qu'il prête véritablement attention à autre chose.
L'équilibre se modifia très légèrement lorsqu'ils parvinrent au hangar, devant eux se tenait un transport de troupe, un véhicule utile, pratique, mais clairement pas discret, surtout accompagné de sa trentaine de petits soldats en armures blanches. Ce n'est clairement pas ce qu'il avait demandé et quelqu'un du bureau local avait dû vouloir jouer l'élève zêlé par peur ou par calcul pour tirer son épingle du jeu, c'était raté. Ce type de missions, surtout à Nar'Shadaa, devaient être accomplie dans une certaine discrétion pour ne pas attirer l'attention des gangs locaux. Face à l'empire dans toute sa puissance, peu étaient assez suicidaires pour tenter quelque chose, mais un transport et quelques dizaines d'hommes avaient vite fait de subir des "avaries". Aussi lorsqu'il sentit la captive se rapprocher de lui pour venir lui confier à l'oreille, ce n'est pas seulement le souffle chaud qu'il sentit sur la peau de son cou qui l'encouragea à écouter son idée, mais bien le fait qu'il partageait son sentiment, aveugle au regard que partageaint les hommes de l'escorte dans son dos devant un spectacle aussi peu conventionnel.
Je dois avouer Lieutenant, que c'est assez intimidant, pour ma part tout du moins. Néanmoins, je doute que ça impressionne le... responsable si l'on puis dire. Ça risque également de mettre un sacré bordel au Bunker. Je doute que vous me laissiez émettre une suggestion quant à la suite des événements ?
N'ayez crainte mademoiselle, ce déploiement de force ne vous est pas destiné, mais si d'aventure votre suggestion pouvait se révéler utile pour le bon déroulement de cette mission, je serais bien sot de m'abstenir de ne serait-ce que l'écouter. Lui confia t-il avec un sourire avenant.
A présent que la mission progressait de nouveau, le sentiment d'urgence s'éloignait quelque peu de son esprit, l'encourageant à ré-adopter des manières plus agréables avec sa captive. L'empire ne manquait pas d'histoires de chasseurs de primes talentueux offrants leurs services pour des missions dangereuses ou discrètes, celle-ci pourrait faire un parfait agent indépendant, à condition qu'elle ne se révèle pas une espionne rebelle, bien entendu...
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Mer 22 Aoû - 15:32
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Je m'écarte légèrement du lieutenant, installant une distance raisonnable entre nous deux. J'émet un petit gémissement satisfait avant de lui soumettre mon idée.
J'imagine que vous devez avoir quelques transports plus... discrets. Une approche furtive serait à privilégier, mais je me doute que vous y avez pensez. Cependant, je pense que leurs... uniformes, armures ? On a vu mieux pour passer inaperçu. Disposez-vous d'hommes en civil Lieutenant ?
Une fois sur place je devrai me rendre à l'endroit indiquer. Vu le temps que j'ai passé ici, je ne pense pas tomber sur l'homme lui-même, mais sur quelqu'un qui me guidera vers lui. Ça ne serait pas la première fois que ça m'arrive. Si c'est effectivement le cas, alors semer la petite patrouille de l'Empire sera un jeu d'enfant, aidé du Rebelle je ne serai pas perdue comme dans un labyrinthe. Mais je ne partirai pas sans un dernier au revoir au Lieutenant Lancot.
Il y a aussi la question de l'holodisque, il est bien au chaud, sur moi. À qui je vais le donner ? Quelque part, j'ai déjà choisie, entre l'Empire ou l'Alliance Rebelle, je préfère ne pas trop énerver les impériaux. Il me reste à choisir quand je la lui remettrai. Me vient alors une idée. Sur le coup elle me parait un brin prétentieuse, mais en y réfléchissant et en imaginant le rendu possible je me laisse tenter.
Je ne sais pas si il réfléchit à ma proposition ou à l'élaboration d'une stratégie propre à lui, je profite donc de son silence pour lui demander d'une voix emprunte de tendresse.
Pourrais-je avoir un mot avec vous, à... l'écart de tous ses clones, lui dis-je en pointant mes mains menottées en direction des rangs de soldats.
On recule de quelques pas et je viens presque me coller à lui pour, d'un souffle, lui faire une offre.
Si on y va que tout les deux, je vous donne l'holodisque une fois sortis, et je vous livre le Rebelle. Je n'échouerai pas là où une escouade vous ferait courir le risque de perdre votre cible. Il vous suffira juste de me... détacher.
Il y a peu de chance qu'il accepte, il connait les risques. Mais au moins il a la garantis que je lui donnerai ce qu'il veut, deux sources d'informations pour le prix d'une. L'offre est alléchante, enfin c'est mon avis.
Il va de soi qu'aucun mal ne vous sera fait.
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Mer 22 Aoû - 21:28
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「 Poings liés 」
Alors que la jeune femme crée de nouveau une distance raisonnable entre eux deux, le lieutenant pousse un léger soupir, cette brève proximité n'avait pas été pour lui déplaire, d'autant plus que la demoiselle ne manquait pas de jugeote.
J'imagine que vous devez avoir quelques transports plus... discrets. Une approche furtive serait à privilégier, mais je me doute que vous y avez pensez. Cependant, je pense que leurs... uniformes, armures ? On a vu mieux pour passer inaperçu. Disposez-vous d'hommes en civil Lieutenant ?
Question épineuse que celle-ci. L'empire savait oeuvrer avec discrétion quand il le souhaitait, mais ce n'était clairement pas le point fort de tous ces corps d'armée, or il n'était ici qu'en officier détaché, il ne bénéficiait pas d'une troupe troupe du BRI entraînée à évoluer discrètement dans un environnement urbain, les forces stationnées sur Nar'shaddaa se trouvaient plus habituées aux opérations coup de poing qu'aux souricières et il serait compliqué de monter quelque chose de ce type dans le temps qu'il lui restait, compliqué voir même impossible. Ils se trouvaient sur le départ, des soldats avaient déjà été réquisitionnés... A moins que...
L'interrompant en plein débat intérieur, la voix chaude de sa captive retentit de nouveau pour l'inviter à s'écarter de ses troupes l'espace d'un instant. Une invitation des plus tentantes à laquelle il ne résista pas longtemps. La jeune femme était menottée, dans une salle pleine de soldats armés et toujours pas sortie du complexe, il serait idiot de sa part de tenter quelque chose.
Si on y va que tout les deux, je vous donne l'holodisque une fois sortis, et je vous livre le Rebelle. Je n'échouerai pas là où une escouade vous ferait courir le risque de perdre votre cible. Il vous suffira juste de me... détacher.
La proximité de son interlocutrice, son souffle chaud contre sa peau et l'obligation de baisser les yeux vers elle, lui offrant un panorama des plus agréables sur les charmes de sa captive participèrent à ne pas faire retentir les alertes qu'un individu normal aurait déclenché dès qu'elle avait évoqué le fait de la détacher. Cependant, le mot avait été bien choisi et très bien prononcé, d'un ton chaud, suave presque comme un aveu après une légère pause. Il tournait lentement dans son esprit alors qu'un sourire narquois naissait sur ses lèvres.
Il va de soi qu'aucun mal ne vous sera fait.[/quote]
La perspective de libérer la jeune femme de ses entraves avait quelque chose d'attrayant, ce jeu avec l'interdit, ce pari... D'un côté, elle avait bien joué son coup et n'avait pas fait preuve de mauvaise volonté jusqu'à preuve du contraire. D'un autre côté, cela signifiait qu'elle disposait de l'holodisque à portée de main et donc qu'elle lui avait menti durant l'entretien, cependant si proche d'elle, la perspective du mensonge ne lui apparaissait que comme une petite cachoterie.
Il était évident qu'elle cherchait à le manipuler, même pour lui qui assistait à ce spectacle privé aux premières loges, mais le spectateur n'était pas obligé de le rester pendant l'ensemble du show.
Portant une main à son visage, il souleva doucement le menton gracieusement dessiné de la jeune femme.
Votre idée est séduisante sur bien des points et si nous avions plus de temps... J'aurais pu l'envisager sur d'autres domaines. Cependant, l'idée qu'il vous arrive quelque chose me chagrinerait, or la nouvelle de votre arrestation a déjà parvenir aux oreilles de votre contact à l'heure qu'il est...
Prenant une pause, il quitta le menton de la jeune femme pour venir replacer une mêche son oreille, baissant d'un ton.
Raison pour laquelle il serait dangereux de vous faire juste quitter nos locaux sans entraves... Cependant, il serait aisé de comprendre qu'une aussi belle femme ait pu embobiner un officier impérial pour subtiliser la carte d'accès de ses menottes et s'enfuir une fois dans un transport impérial... Nota t-il dans un sourire tout en écartant très légèrement le pan de sa veste pour lui laisser apercevoir la clef en question.
Tout l'enjeux de l'action était de réussir à attirer l'attention de la jeune femme sur ce faux objectif, certes, la clef était véridique et l'offre également, il y tenait d'ailleurs, sinon elle se rendrait compte qu'il avait cherché à dissimuler un émetteur dans ses cheveux durant son geste affectueux.
Eliminez quelques gardes, assommez-moi... Ca n'en paraîtra que plus véridique et une fois dehors, je vous encourage à remonter le plus loin possible la piste rebelle, il se pourrait que vos renseignements fassent notre fortune commune...
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Lun 27 Aoû - 18:06
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Sa supposition est intéressante pour ne pas dire attirante. C'est là que le hic réside. Quelque chose me dérange dans son petit manège, sa soudaine proximité, le plan de mon évasion mais surtout la confiance dont il peut faire preuve. J'affiche un sourire satisfait, masquant ma perplexité quant à l'attitude du Lieutenant. Je suis sûre qu'il me cache quelque chose. Les rôles viennent de s'inverser sans que je m'en aperçoive.
Ce serait compréhensible je vous l'accorde. Plausible ? Sûrement, au vu de la difficulté avec laquelle vous m'avez appréhendé. Ceci dit... Je laisse ma phrase en suspens tandis qu'un soldat s'approche, mais le Lieutenant m'invite à poursuivre, laissant patienter l'autre d'un geste de la main. Ceci dit, il va m'être difficile de manœuvrer les mains liées dans le vaisseau... Si la clé est dans votre veste, ça risque de compliqué notre... plan.
Lancot reporte son attention sur l'homme, toujours aussi droit, le regard fixe dans l'attente du Lieutenant. Il porte presque le même habit que le Lieutenant Lancot à une différence près, son grade qui, au vu du regard que lui porte le Lieutenant, semble inférieur. Le sous officier glisse quelques mots à l'oreille de son supérieur, suffisamment bas pour qu'aucun son ne parvienne à mes oreilles. L'entrevue ne dure pas longtemps et une fois le sous officier retourné d'où il vient, le Lieutenant fait signe à ses hommes qui m"embarquent à l'intérieur du vaisseau.
Au Bunker de Luu messieurs.
Je me retrouve encerclée de toutes parts. Le Lieutenant Lancot à ma droite, deux hommes devant, deux autres derrière et un autre à gauche. Manœuvrer dans cette situation ne sera pas vraiment facile, mais rien n'est impossible. En comptant les deux pilotes je totalise huit soldats. Sept que je peux tuer, un que je dois épargner. Ou huit que je peux tuer. Le vaisseau fend les cieux à une vitesse soutenue, nous rapprochant rapidement de notre destination, ce qui me laisse peu de temps pour réfléchir à ce que je fais du Lieutenant. Son petit manège me trotte encore en tête et j'ai cette petite voix qui me souffle de me méfier. Pourtant je suis sûre d'avoir la situation en main. Un regard sur son visage et toujours cette même confiance dans le regard.
La voix d'un des pilotes me sort de ma réflexion quand il annonce une minute avant d'arriver. Trop tard pour agir. On me fait descendre du véhicule sans ménagement, la crosse d'un fusil blaster vient me cueillir le creux des reins. Mes poings se serrent et mes genoux ploient sous la douleur, si bien que je me retrouve un genou au sol les dents serrées. Enfoiré, toi tu vas mourir lentement. Je sais exactement comment je vais m'y prendre avec toi.
Le hangar, bien que bondé de vaisseaux est drôlement vide. Seuls quelques pilotes et techniciens sont éparpillés, je pourrais agir maintenant. Un dernier coup d'oeil aux alentours m'indique qu'aucun renfort n'est prévu sur place, ni que personne ne viendra déranger une troupe de l'Empire.
J'aurais une dernière requête Lieutenant.
Toujours à genoux après ce coup reçu, je roule sur la droite, donne un coup derrière le genou du Lieutenant. Je passe mes menottes autour de son cou tout en le redressant avec moi. Cinq blasters sont braqués sur moi.
Dites au pilote de ne pas appeler de renfort, au moindre geste de leur part, vous êtes mort. Je place mon genou dans son dos, me tenant sur une seule jambe et tirant un peu plus sur mes menottes, resserrant ma prise sur son cou.Que vos hommes pose leurs fusils sur le sol.
Mon rythme cardiaque est toujours calme, un peu plus élevé que tout à l'heure ceci dit. L'exaltation du combat, même dans ces conditions, je ne m'en lasserai jamais.
Votre carte Lieutenant, lui ai-je alors glissé tout bas, dans un souffle mortel.
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Ven 31 Aoû - 16:46
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Etonnament, la jeune femme ne profita pas de leur proximité pour subtiliser la carte comme il s'y attendait, elle préféra répondre, faire part de ses doutes alors même qu'un sergent s'approchez d'eux. Lui faisant signe d'attendre, le lieutenant se retourna vers sa séduisante, mais non moins hésitante captive sans pour autant pouvoir en ajouter plus. Le sergent était trop proche pour qu'il puisse lui conseiller quoi que ce soit et c'est finalement déçu qu'il s'écarta d'elle pour le suivre légérement à l'écart.
"Nous venons de recevoir un rapport étrange concernant une hausse d'activité de certains gangs, nous ignorons encore de quoi il en retourne, mais on pourrait croire que quelqu'un cherche à dissimuler quelque chose..."
Fronçant les soucils, Aidan prit note du rapport de son subalterne sans ajouter un mot, revenant à la jeune femme pour se saisir de son bras et la ramener à son escorte.
Au Bunker de Luu messieurs.
Ils avaient mis le temps, la chasseuse de prime avait sa forte tête, mais il détenait enfin une direction vers laquelle se dirigeait. Une direction encore vague, le bunker de Luu se trouvant une zone résidentielle assez vaste, mais il pouvait comprendre ce qui motivait ce choix. Elle ne leur faisait pas confiance et avair peur que l'on ne se débarasse d'elle une fois l'information en mains impériales. Une démarche sensée et compréhensible, mais pouvant possiblement rendre les plans du lieutenant plus compliqués.
Aussitôt cernés par les armures blanches, ils pénétrèrent dans la navette pour un décollage rapide. La demoiselle fut sécurisée, entourée à droite et à gauche par deux hommes en armes, située face au lieutenant qui profita du voyage pour la détailler un peu plus. Voilà quelques heures qu'il partageait sa proximité directe et le défi qu'elle représentait pour lui faisait croître un attrait amusé qui l'encourageait à lui faire confiance, un comportement absurde, mais néanmoins dicté par la faiblesse masculine.
Le voyage se déroula sans heurts, à la surprise et au malaise croissant du lieutenant, il s'agissait du meilleur moment pour elle d'agir, dans l'exiguïté de la cabine les soldats auraient du mal à se coordonner tandis qu'elle pourrait profiter de leurs corps pour se soustraires aux lignes de visées, mais non, pas une tentative, rien... Se serait-il trompé sur son compte ?
Ce n'est finalement que lorsqu'ils quittèrent le vaisseau que tout s'accéléra. Un homme visiblement prit d'un soudain accès de folie frappa leur première source d'information. Geste stupide, sans aucune motivation ni utilité... Indigné et passablement ennuyé de la tournure des évènements, le lieutenant se concentra sur la remontrance qu'il adressait au garde, comme les autres, oubliant un instant la femme à terre et enchaînée. C'est de ce moment de flottement dans l'attention dont profita la jeune femme pour agir, roulant sur elle-même avec vitesse, elle se retrouva dans le dos du lieutenant et avant que ses hommes puissent réagir, le maîtrisait sans mal. Le relevant à la seule force de ses bras après l'avoir mis à terre, l'attache de ses menottes contre la gorge, elle lui coupa aussitôt la respiration et le tint dans une position de déséquilibre à la limite de l'asphyxie. Il sentait dans son dos la pression de son genou, l'empêchant de bouger et le maintenant dans cette positon précaire dans laquelle il ne pouvait parler, ni à peine respirer.
La chose allait un peu trop loin de son point de vue, son cerveau embrumé par le manque d'oxygène peinait à comprendre les exigences de celle qui était sa captive et qui à présent le détenait en son pouvoir.
Que vos hommes pose leurs fusils sur le sol.
Les mots mirent du temps à se frayer un chemin dans son esprit, alors que les gueules sombres des canons impériaux se trouvaient braqués sur eux. Finalement, sans pouvoir émettre le moindre son, le lieutenant fit un signe du bras, mobilisant ses ressources pour accomplir ce geste normalement si anodin, mais rendu ardu par la situation. Hélas pour lui, ce n'était pas fini.
Votre carte Lieutenant, Il sentit ce mumure contre sa peau avant de le comprendre, le souffle chaud jouant avec sa nuque avant que l'air ne pénètre son oreille, ne fasse vibrer son tympan et enfin ne parvienne jusqu'à son cerveau.
Ils auraient gagné bien du temps si elle s'était simplement emparé de la carte au bunker impérial, les possibilités d'actions auraient été plus grande et lui-même n'aurait pas connu cet évènement perturbant.
Levant de nouveau le bras, il écarta sans gestes brusques les pans de sa veste pour venir quérir la clef de donnée dans sa poche intérieure, remontenant enfin l'ensemble par dessus son épaule pour la tendre à la jeune femme.
La position devenait de plus en plus inconfortable, arqué en arrière, retenu par cette pression sur sa gorge, sa vision commençait à s'obscurcir en raison de l'asphyxie qui le gagnait peu à peu. Il ne restait plus alors qu'à espérer qu'elle tiendrait sa part du marché, car sinon, il pourrait bien avoir fait la dernière erreur de sa vie.
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Mer 5 Sep - 16:30
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J'ai la carte. Très bien. Je retire mon genou du dos du Lieutenant lui offrant la possibilité de respirer à nouveau, je retrouve alors une position plus stable. Je me rapproche de ma proie et lui souffle alors délicatement dans le cou.
Détendez-vous Lieutenant, je ne fais que rajouter un peu de crédibilité à notre plan, rajoutai-je dans un murmure.
Je joue avec la clé entre mes doigts quelques instants le temps d'évaluer la situation dans laquelle je me trouve. Ça s'annonce délicat, cinq blasters me sont braqués dessus. Ils sont suffisamment regroupés pour que j'utilise le Lieutenant comme une boule de bowling. Un instant plus tard mes mains sont libres et bon sang ce que ça fait du bien. Je ne peux pas me permettre de perdre plus de temps où la situation risque de m'échapper. Je ne sais pas ce que je donnerais pour récupérer ma lame.
Je suppose que vous ne portez pas mon arme sur vous Lieutenant, auquel cas vous me surprendriez. Mais à défaut de me surprendre, ne me décevez pas. Je compte sur vous.
Alors qu'il s'apprête à formuler une réponse je le pousse sur le groupe Stormtroopers. Deux blasters s'abaissent et j'en profite pour exécuter une autre roulade. J'assène un coup de pied au premier que je croise, la faisait tomber au sol. Un tir de blaster me frôle. Une rotation et j'en fauche un autre d'une balayette avant de me charger du troisième. Alors que les deux autres s'occupent de relever le Lieutenant, je m'approche de ma prochaine cible. Je roule sous son blaster, lui envoi mon poing dans le vente puis je prend appui sur son genou et, mes mains sur ses épaules, j'enchaîne d'une roue au dessus de lui et me retrouve dans son dos. Je maîtrise son bras droit et à l'aide de son blaster, je descend les deux soldats qui se relevaient. Plus que trois. Le copilote sort du vaisseau et est vite cueilli d'une salve de tir laser. Le pilote lui, reste à son poste. Un autre tir rate de peu un des Stormtroopers qui se chargeait, avec l'autre soldat, de ramener le Lieutenant vers le vaisseau, lentement, pas après pas. Ils formaient une muraille entre lui et moi. Le soldat que je tenais fermement insistait pour qu'ils lui tirent dessus, mais ces derniers semblaient développer de l'attachement envers leurs semblables. Je retire en en tue un sur le coup. Après une profonde inspiration, je me met à avancer. Ils ne sont plus qu'à quelques pas de l'embarcation quand d'un mouvement sec, je brise la nuque de mon bouclier humain.
Je fonce sur le dernier. Quelques mètres me séparent de lui. Je prend un risque en agissant de la sorte, mais le frisson que ça me procure en vaut la peine.
Entrez dans le vaisseau, crie t-il à l'attention de son supérieur.
Le moment est parfait pour qu'il comprenne que je ne suis pas la seule menace, qu'en fonçant sur lui je ne joue que le rôle de l'appât.
Lieutenant, criai-je tout en roulant au sol pour éviter de justesse un tir.
Pourvu qu'il n'ai pas trop mal pris le fait qu'il m'ai servi de bouclier humain.
Invité
Jeu 20 Sep - 12:47
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「 Poings liés 」
Malgré l'atmosphère contrôlée et le caractère très artificiel d'un air moult fois recyclé, la première inspiration que pu reprendre le lieutenant lorsque se desserra légèrement cette étreinte autour de sa gorge lui parut la plus fraîche qu'il ait jamais inspirée. Lors de l'air pollué de Coruscant, il s'agissait littéralement d'une bouffée de vie qui dévalait sa gorge pour venir emplir ses poumons alors que sa vision s'éclaircissait de nouveau.
La tête bourdonnante, les tempes assaillie par le rythme accéléré de son sang, il ne parvient pas à comprendre la phrase qu'on lui glissa au creux de l'oreille, ni à prendre plaisir à nouveau à ce souffle sur sa nuque. Dans l'instant une seule chose comptait pour lui, lui. Il retrouvait son souffle, son corps reprenait vie et aussitôt le voilà déjà loin de sa captive. Propulsé, le pas un instant hésitant en raison du manque d'oxygène de ses muscles, il s'écroula à moitié sur ses hommes alors qu'un vacarme commençait à résonner tout autour de lui.
Il pouvait entendre résonner le bruit des tirs de blaster, le son de leur impact sur le sol, ratant leur cible à chaque fois. Aidan dut prendre plusieurs secondes pour véritablement reprendre le contrôle de son corps et découvrir le spectacle qui se jouait. Deux hommes se trouvait déjà à terre et sa captive pirouettait par dessus la tête d'un troisième dans une acrobatie qui ne manquait pas de grâce. Ses gestes étaient précis, assurés, mais néanmoins fluides, rappelant un instant une danse, puis l'instant d'après le mouvement d'un prédateur.
A cet instant, le lieutenant comprit qu'il n'avait pas affaire à une simple chasseuse de prime, les gestes de la jeune femme n'étaient pas rélféchis, elle ne faisait pas preuve d'astuce, tout ceci avait été inscrit dans son corps au fil de longues séances d'entrainement. La tueuse, puisqu'il ne possédait plus guère de doute qu'à la profession originelle de cette Naogar, oeuvra vite et bien, se débarassant rapidement des deux hommes à terre après avoir maîtrisé le troisième.
Les deux derniers soldats valides le poussaient quant à eux vers la navette, maudissant certainement en leur for intérieur la stupidité de leur supérieur de s'être fait manipulé par cette femme et d'avoir accepté une escouade plus restreinte.
Lieutenant !
Le cri traversa le hangar l'espace d'un instant, le troisième homme était tombé, sa nuque ayant visiblement connu comme dernière étreinte la prise mortelle de la jeune femme, le 4e gisait mort un peu plus loin et seul un soldat siégait encore entre lui et cet avatar de la mort.
Le calcul fut rapide et aisé, malgré ses malheureuses improvisations, la jeune femme s'en tenait plus ou moins encore au plan, de ce fait toute obstruction à la poursuite de celui-ci pourrait être perçu comme une forme de trahison de sa part. Or, bien qu'il fasse peu de cas des sentiments de son ancienne captive, tout ce qui pouvait atténuer son ressentiment envers lui dans l'instant présent serait une possibilité de plus de survivre à leur rencontre et de tirer les lauriers de cette mission.
Dégainant son arme, Aidan noircit l'arrière du casque du dernier garde. Pris par surprise par cet acte de traîtrise, celui-ci ne put que s'effondrer, le cerveau grillé avant d'avoir saisi l'erreur qu'il avait commise. Chûtant dans un bruit sourd, le cadavre glissa de la rampe d'embarquement pour finir aux pieds de la jeune femme qui approchait tandis que le lieutenant suivait le même chemin, sur ses deux jambes cependant.
J'ose espérer que tout ceci en vaudra la peine... Maugréa t-il tout en se massant le cou, la trâchée encore douloureuse de la "caresse" de son interlocutrice.
Cependant si jamais la vie d'indépendante vous ennuie un jour... Prévenez-moi, un talent comme le vôtre ne serait pas gâché dans le Bureau. Lui déclara t-il tout en désignant d'un geste vague l'ensemble du carnage qu'elle avait perpétré en l'espace de quelques minutes. Votre jeu de jambe est particulièrement... Intéressant.
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Jeu 4 Oct - 15:20
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Aidan Lancot a écrit:
「 Poings liés 」
Malgré l'atmosphère contrôlée et le caractère très artificiel d'un air moult fois recyclé, la première inspiration que pu reprendre le lieutenant lorsque se desserra légèrement cette étreinte autour de sa gorge lui parut la plus fraîche qu'il ait jamais inspirée. Lors de l'air pollué de Coruscant, il s'agissait littéralement d'une bouffée de vie qui dévalait sa gorge pour venir emplir ses poumons alors que sa vision s'éclaircissait de nouveau.
La tête bourdonnante, les tempes assaillie par le rythme accéléré de son sang, il ne parvient pas à comprendre la phrase qu'on lui glissa au creux de l'oreille, ni à prendre plaisir à nouveau à ce souffle sur sa nuque. Dans l'instant une seule chose comptait pour lui, lui. Il retrouvait son souffle, son corps reprenait vie et aussitôt le voilà déjà loin de sa captive. Propulsé, le pas un instant hésitant en raison du manque d'oxygène de ses muscles, il s'écroula à moitié sur ses hommes alors qu'un vacarme commençait à résonner tout autour de lui.
Il pouvait entendre résonner le bruit des tirs de blaster, le son de leur impact sur le sol, ratant leur cible à chaque fois. Aidan dut prendre plusieurs secondes pour véritablement reprendre le contrôle de son corps et découvrir le spectacle qui se jouait. Deux hommes se trouvaient déjà à terre et sa captive pirouettait par-dessus la tête d'un troisième dans une acrobatie qui ne manquait pas de grâce. Ses gestes étaient précis, assurés, mais néanmoins fluides, rappelant un instant une danse, puis l'instant d'après le mouvement d'un prédateur.
A cet instant, le lieutenant comprit qu'il n'avait pas affaire à une simple chasseuse de prime, les gestes de la jeune femme n'étaient pas réfléchis, elle ne faisait pas preuve d'astuce, tout ceci avait été inscrit dans son corps au fil de longues séances d'entrainement. La tueuse, puisqu'il n'entretenait plus guère de doute concernant la profession originelle de cette Naogar, oeuvra vite et bien, se débarrassant rapidement des deux hommes à terre après avoir maîtrisé le troisième.
Les deux derniers soldats valides le poussaient quant à eux vers la navette, maudissant certainement en leur fort intérieur la stupidité de leur supérieur de s'être fait manipulé par cette femme et d'avoir accepté une escouade plus restreinte.
Lieutenant !
Le cri traversa le hangar l'espace d'un instant, le troisième homme était tombé, sa nuque ayant visiblement connu comme dernière étreinte la prise mortelle de la jeune femme, le 4e gisait mort un peu plus loin et seul un soldat siégeait encore entre lui et cet avatar de la mort.
Le calcul fut rapide et aisé, malgré ses malheureuses improvisations, la jeune femme s'en tenait plus ou moins encore au plan, de ce fait toute obstruction à la poursuite de celui-ci pourrait être perçu comme une forme de trahison de sa part. Or, bien qu'il fasse peu de cas des sentiments de son ancienne captive, tout ce qui pouvait atténuer son ressentiment envers lui dans l'instant présent serait une possibilité de plus de survivre à leur rencontre et de tirer les lauriers de cette mission.
Dégainant son arme, Aidan noircit l'arrière du casque du dernier garde. Pris par surprise par cet acte de traîtrise, celui-ci ne put que s'effondrer, le cerveau grillé avant d'avoir saisi l'erreur qu'il avait commise. Chutant dans un bruit sourd, le cadavre glissa de la rampe d'embarquement pour finir aux pieds de la jeune femme qui approchait tandis que le lieutenant suivait le même chemin, sur ses deux jambes cependant.
J'ose espérer que tout ceci en vaudra la peine... Maugréa t-il tout en se massant le cou, la trâchée encore douloureuse de la "caresse" de son interlocutrice.
Cependant, si jamais la vie d'indépendante vous ennuie un jour... Prévenez-moi, un talent comme le vôtre ne serait pas gâché dans le Bureau. Lui déclara t-il tout en désignant d'un geste vague l'ensemble du carnage qu'elle avait perpétré en l'espace de quelques minutes. Votre jeu de jambe est particulièrement... Intéressant.
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Jeu 4 Oct - 15:30
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Je reprends lentement mon souffle en m'approchant de lui.
Ne vous en faites pas, je remonterai sa trace et j'obtiendrai de lui ce dont vous avez besoin.
Je m'assois sur la rampe d'embarquement, ma main droite légèrement tremblante. J'ai eu de la chance qu'elle ne me fasse pas défaut. Je la masse de ma main gauche, la pressant entre mon pouce et mon index.
C'est flatteur, merci. Croyez-le ou non, mais ce petit exercice m'a exténué.
Je m'allonge carrément sur la rampe et prend une profonde inspiration. Je ne prends pas la peine de lui donner une réponse à sa proposition
Il nous reste un point de détail à régler il me semble... Ah non, deux, autant pour moi, j'ai failli oublier pourquoi on avait fait tout ça.
Je tourne ma tête vers lui et le regarde passer ses mains sur son coup.
Avez-vous eu peur que je vous tue Lieutenant, que je ne respecte pas ma part du contrat ? Pour ne rien vous cacher, j'ai eu comme une hésitation, mais je vous rassure, ça n'a pas duré bien longtemps. Je vous vois plus comme un allié que comme un ennemi.
Je glisse une main dans mon pantalon et cherche l'holodisque. Je me relève et passe me une main dans les cheveux.
C'est donc en tant qu'alliée que je vous donne ceci. Je lui tends l'holodisque. Tachez d'en faire bon usage, que vos hommes ne soient pas morts en vain. Je plaisante bien sûr.
Le moment fatidique approche. Je vais devoir me séparer du tendre Lieutenant Lancot. Je souris quand une image germe dans ma tête. Je ne sais pas pourquoi j'imagine ça, mais l'idée d'un rencard foireux est vraiment très... séduisante ? Drôlement séduisante.
Je comptais vous mettre K.O, mais je vais vous laisser tranquille. Il ne faudrait pas abîmé ce joli visage. Je suis sûre que vous trouverez une bonne explication à raconter vos supérieur.
Ma main froide effleure sa joue le temps d'un battement de coeur. Je le dépasse lentement sur la rampe d'embarquement.
Vous pouvez garder ma lame en guise de souvenir. Ah et Myrscella Naogar n'est pas mon vrai nom, mais bon, je suis certaine que vous vous en doutiez. Ce fut un plaisir Lieutenant.
Encore quelques instants et je file vers le cockpit, m'installant sur le siège conducteur. Les propulseurs en branle, le vaisseau s'élève peu à peu du sol. Je laisse le Lieutenant ici, seul au milieu des cadavres de ses hommes.