Visas Marr [Terminée]

Jeu 25 Oct 2018 - 16:02

Salutation à vous, je suis Visas Marr.

Il y a 25 ans j'ai vue le jour sur Katarr, le 8 Nelona, 3972 ans avant l'Avènement de l'Empire.

Je possède un sabre-laser à lame rouge, simple et droit, mais à la garde allongée... Je suis une ancienne assassin sith, désormais indépendante et je suis éventuellement à la recherche de quelqu'un pour me guider, mais surtout d'un but dans ma vie...

Raconte nous ton histoire

Avant l'apocalypse...

Je n'ai que peu de souvenirs de ma plus tendre enfance sur Katarr, ou je naquis en l'an 3972 avant l'Avènement de l'Empire. Mes parents étaient membre du Luka Sene et avaient connu la Grande Guerre des Sith et les Croisades Mandaloriennes. Fort heureusement pour moi, le peuple miraluka a toujours vécu à l'écart du reste des mondes de la galaxie, à l'abri des guerres, de la destruction et de la corruption. Aussi ais-je pu avoir une enfance tranquille loin des maux qui mettaient à mal la stabilité et la paix dans la galaxie. Aveugle de naissance comme tout les membres de mon peuple, j'ai appris rapidement à me servir du don qui touchaient l'ensemble des miraluka, et qui leur permettait de ressentir leur environnement d'une façon bien différente des autres espèces douée de la vue. Jeune, je me révélai être particulièrement habile et touchée par un lien fort avec la Force, ce qui attira les Jedi pour la première fois sur notre monde autarcique mais heureux de Katarr. Mes parents refusèrent de laisser à l'Ordre le droit de la former dans les arcanes de la Force, arguant que les miralukas n'avaient pas la même vision que les gardiens de la paix, et préférèrent orienter leur fille dans le Luka Sene, dont ils étaient eux-même membre depuis des dizaines d'années. Je grandis au sein de cette organisation académique et culturelle et développai grandement mes pouvoirs de sens, et particulièrement la faculté à discerner l'orientation et les auras de mon entourage dans la Force. En grandissant, je me découvrit également la faculté de sentir plus intensément les événements autour de moi au point d'être capable de détecter ces derniers à travers l'espace sur des distances infiniment grandes. En revanche, cela me demandais une grande concentration.

L'Ordre Jedi finit néanmoins par revenir sur Katarr quelques années plus tard, alors que j'arrivais sur ses vingt-quatre ans, pour demander l'aide du Luka Sene pour enquêter sur les disparitions mystérieuses de nombreux jedi puis, après plusieurs semaines, demander l'autorisation des miraluka pour organiser un important conclave sur la planète avec l'espoir que l'importante présence de la Force en ce lieu de l'espace pourrait les aider à découvrir l'origine de ces disparitions. Le Luka Sene accepta, désireux d'apporter son aide dans la lutte contre le côté obscur qui consumait lentement la galaxie. Les Jedi commencèrent à affluer vers la planète, désireux de connaître le fin de l'histoire et, de concert avec les miraluka, s'ouvrir à la Force pour obtenir son aide au travers de la clarté de Katarr. Malheureusement pour eux, leur communion dans le côté lumineux de la Force sonna leur perte lorsque, peu après le début de la réunion secrète, un croiseur de combat se présenta en orbite de la planète. Grâce à mes dons, je perçus alors à travers la Force qu'à son bord se tenait un être d'une très grand puissance mais extrèmement malfaisant. J'ai aussitôt tenté de prévenir les jedi et les membres du Luka Sene, mais j'arrivai trop tard. Sans qu'aucun tir ne fusa du croiseur, sans que personne d'autre ne sentit le danger approcher, une vague de destruction sans précédent s'abattit sur la population de Katarr. Tout vie sur la planète fut éradiquée en quelques secondes, de la plus petite plante aux êtres les plus sensitifs, et ce dans un immense et puissant cri de souffrance, et l'ensemble des structures détruites par l'onde de choc déployée par Darth Nihilus, la mort recouvrant la planète d'un immense cercueil.

Dans ce déchaînement de mort et de destruction, seule une personne survécut, épargné par le seigneur des siths : étant, comme les autres membres de mon peuple, très sensible et gênée par tout ce qui était vidée de toute empreinte de la Force, lorsque je ressentis et expérimenta l'oblitération de toute vie à travers la Force, je ne pus résister mentalement et physiquement au déchaînement de douleur, de peur et de désespoir qui me transcenda et je m'évanouis presque instantanément, au bord de la mort.

Au service de la mort...

Sans que je ne sache jamais vraiment pourquoi, ce Seignur Sith dont j'avais perçu la force, Darth Nihilus, m'avais en effet laissé la vie sauve, et m'avais ramené lui-même à bord de son vaisseau pour faire de moi son apprentie, mais surtout son esclave. Pour cela il me fit d'abord soigner, mais seulement après avoir percé les mes orbites pour me faire expérimenter la douleur. Lorsque je fus réveillée, je découvris avec horreur ce que le Sith m'avais fait. Ce dernier me laissa ensuite venir à lui, sachant que je voudrais connaître pourquoi j'avais été épargnée. Ce que je fis, offrant ainsi au Sith l'opportunité qu'il attendait. L'esprit fracturé et au des plus vulnérable, submergée par le pouvoir obscur qui m’entourait, Je laissai malgré-moi Nihilus me prendre pour sienne. Pour tenter de me faire croire à sa cause, le Seigneur de la Faim me montra une vision, me forçant à voir la galaxie d'une manière que mon peuple ne pourrait jamais, comme les êtres sensibles sur d'autres planètes, déconnectés de la vie qui les entoure, incapables de ressentir la Force. La vision endommagea grandement ma vision de Force qui, en tant que miraluka, était la seule alternative pour voir le monde puisque je ne possédais pas de vue physique et je devins convaincue que toute vie devait disparaître. J'en vîns à croire que Nihilus se nourrissait de la laideur de la galaxie pour ne laisser que le silence, et que la suppression de cette misère ramènerait le calme et l'ordre là où il y avait eu autrefois le chaos. Il brisa ainsi ma volonté et corrompit mon esprit par l'intermédiaire d'un puissant lien de Force.

Ce n'est qu'alors que Nihilus commença à m'enseigner les voies du côté obscur de la Force, et pour cela m'offrit une grande salle de méditation juxtaposant mes quartiers d'habitations, où il me fit enfermer pour mieux me corrompre. Peu à peu, bien que ne cessant de ruminer dans ma chambre de méditation ma culpabilité d'avoir survécu là où tous ceux que j'aimais avaient péri, j'en vins alors à considérer le Sith comme mon sauveur, celui qui m'avais permis de vivre. Et ce malgré mes séances quotidiennes de torture, dont les seuls buts étaient de me rappeler ô combien mon maitre était puissant et que je lui devais respect et dévotion tout en instillant en moi toujours plus de haine et de colère. Au fil des semaines puis des mois passées à le suivre dans sa quête destructrice, je finis par m'habituer également au fait que mon Maître n'avait pas besoin de parler, et qu'il ne me faisais connaître ses intentions, ses plans et ses ordres que par l'intermédiaire de la Force, ceci avec pour seul objectif de traquer les Jedi à travers la Galaxie pour les massacrer et s'abreuver de leur énergie. Car c'était bien de leur faute si Katarr avait été détruite, que toute vie avait été supprimée à la surface, que je me retrouvais à subir, chaque jour, les méfaits de mon maitre au point de le supplier de m'ôter la vie. C'étaient les jedis qui, en méditant, l'avait attiré à eux. Ils seraient à mes yeux à jamais responsables de ce massacre, et ils devaient en payer le prix, tout comme les vies impures et chaotiques qui peuplaient la galaxie.

Pour les repérer, je développais mes dons de détection, lesquels se révélèrent aisément accentué par l'aura obscure qui émanait de l'ensemble du Ravager, et qui se catalysait dans ma chambre de méditation. Le fait que ma vision de Force ait été brisée lors de la destruction de Katarr n'eut pas de véritable influence sur mes capacités en tant que telles, mais plutôt sur ma manière de les utiliser, et d'en interpréter les résultats. Une fois repérés, nous nous mettions mon maitre et moi en tête de les traquer sans répit, le seigneur de la faim utilisant dans un premier temps sa Main de l'Ombre, moi, pour les attirer jusqu'à lui, avant de me laisser le soin de m'occuper de la base besogne pendant qu'il se délectait de l'essence des morts que je laissais sur mon passage. Je m'entrainais dans ce but aux méthodes d'infiltration et de dissimulation, Nihilus se montrant impitoyable en cas d'échec. J'en finis par souhaiter ma mort plus que tout, et je tentai bien d'échouer volontairement pour en finir sur le champ, mais le Seigneur de la Faim avait d'autres idées de punition en tête. Je fus donc contrainte d'obéir pour moins souffrir et je m'enfonçais ainsi plus profondément dans le côté obscur, emporté par la folie de mon maitre.

Bien après mon enlèvement, Je me mis toutefois à ressentir une très grande perturbation dans la Force, causée par l'entrée dans mon 'champ de vision' d'une Jedi d'une puissance que j'estimais suffisante à faire trembler mon Maître. A vrai dire, je n'avais jamais sentit quelque chose d'aussi puissant, mais également d'aussi diffus. C'était un écho des plus distants, mais des plus détonants, apte à se répandre dans toute la galaxie telle une vague effrénée mais pourtant éphémère. Surprise, j'étais allé aussitôt en référer à Nihilus, mais je compris bien vite que du fait de sa puissance et de sa connexion privilégiée à la Force, celui-ci l'avait également senti, et, quand je voulu le mettre au courant des dangers que cette humaine représentait, il manqua d'ailleurs de m'étrangler pour avoir douté de ses capacités. Comme d’habitude, je lui offrit ma vie pour me faire pardonner, mais encore une fois il la refusa. Néanmoins curieux ou peut-être mit mal à l'aise par cette découverte, le Seigneur de la Faim me demanda si j'étais capable de suivre cette écho jusqu'à son origine. Désireuse de le satisfaire, j'affirmai que cela m'était possible et Nihilus me confia alors pour mission de retrouver l'être à l'origine de cette vergence et de l'amener à ses pieds.

Au cours du trajet qui devait me mener jusqu'à celle qu'on appelait l'Exilée, j'eu tout le temps de reflechir à ma tâche. D'abord heureuse que mon Maître me l'ait confié, m' offrant ainsi une forme de reconnaissance et une once nouvelle de liberté, je compris pourtant rapidement que je n'étais en réalité, une fois de plus, que l'appât, et je commençais dès lors à redouter ma rencontre avec cette Jedi dont je mesurais petit à petit la puissance au cours de mes méditations. Je me permis ensuite de jeter un œil différent sur ce que je venais de vivre au service du Seigneur de la Faim : les brimades corporelles, mon corps mutilé, tout ce qui me rappelais en fait que le Sith n'avait cessé d'être brutal avec moi, et ce qui me poussa à douter de lui pendant un temps, malgré la crainte que j'en avais. Je chassais rapidement ces pensées rebelles, me rappelant que mon maitre possédait un pouvoir immensément grand, et que la vision qu'il m'avais transmis il y a un an était des plus limpide : la vie était vouée à disparaître dans la mort, et Nihilus et moi-même étions son instrument... Au final, je finis par me résigner sur mon sort car plus le temps passait, et plus je me rapprochais de ma cible. Mais plus je m'en rapprochais, et plus je prenais conscience que j'allais inutilement me sacrifier. Enfin, alors, je pourrais trouver le repos...

Pourtant, la Force, ou quoi que ce fut, en avait visiblement décidé autrement. Alors que j'étais en route pour accomplir une fois pour toute ma mission, méditant à bord du vaisseau que j'avais emprunté pour l'occasion, une nouvelle sensation plus puissante encore que ce que j'avais pu ressentir en traquant l'Exilée, s'offrit à moi, bien différente de tout ce que j'avais pu ressentir auparavant. Ce n'était pas une personne, mais plutôt un phénomène. Phénomène qui m'intrigua d'autant plus qu'il émanait d'un endroit des plus inattendus : Katarr. J'hésitai longuement et pesai le pour et le contre de se dévier de mon but initial. Nul doute que le Seigneur de la Faim me ferait très sévèrement châtier s'il venait à apprendre que j'avais désobéi à ses instructions pour satisfaire ma curiosité personnelle. Mais qu'est-ce que ça changerait ? C'est cette pensée qui me fis prendre la décision de me rendre, le ventre noué, sur mon monde natal. Ce que j'y découvrit à l'arrivée ne fut que désolation et abandon. Ma vision de Force, déjà endommagée, ne savait comment interprêter ce trou béant et absent de vie, si bien que je devîns parfaitement aveugle lorsque j'eu poser le pied sur la terre sèche et froide de l'ancienne colonie de mon peuple. Ce qui se produisit l'instant suivant fut, pour moi, indescriptible : mon esprit oppressé par le grouffre ne résista pas à ce qui venait soudainement de l'assaillir, et, avec un aire de déjà-vu, je perdis connaissance sans le moindre signe avant-coureur...

Une nouvelle vie ?

Lorsque je repris conscience, allongée à même le sol, je me rendis immédiatement compte que quelque chose avait changé. Mon environnement n'était plus plongé dans les ténèbres des abysses, mais dans un dégradé de gris et de blanc, le tout partiellement translucide. Ma vision de Force s'était régénérée, du moins partiellement, m'offrant une perception de mon environnement que j'avais perdu en même temps que la dévastation de Katarr. En me redressant, je pris également conscience que je ne me trouvais plus sur mon monde natal, mais dans un lieu radicalement différent. Je pouvais ressentir et "voir" les arbres de la forêt où je me trouvais et entendre les oiseaux qui voletait au-dessus de ma tête. Mon profond ressenti était également altéré: je ne distinguais plus l'assomante pression exercée par mon maitre, et c'était à peine si je parvenais à distinguer le lien forgé par mon maître et qui me retenais enchaînée à ses pieds. Ma curiosité reprit l'ascendant : je devais savoir ce qui venait de se produire, car ça ne pouvait pas être un changement mineur, ou même rationnel. Etais-je en train de rêver ?

Je me mis en quête de trouver le fin mot de l'histoire et je trouvais rapidement un sentier qui menait vers une vaste plaine sur laquelle se tenait plusieurs bâtiments en pierre. Ma vision de Force me permit d'identifier facilement trois personnes à l'intérieur, au travers des murs qui étaient, pour moi translucides; Ils possédaient ce qui devait s'apparenter à un fonceur, ou un quelconque speeder, mais d'une technologie familière mais pourtant plus évoluée. Je fis le tour d'un bâtiment qui devait certainement servir de grange et je me drapais dans la Force pour me camoufler. Inutile à mon entreprise et présentant un potentiel risque, je m'en étais débarrassé avant de fouiller de fon en comble leur installation. Ce que j'y découvrit me troubla plus encore : les documents parlaient d'un gouvernement que je ne connaissais pas et les dates n'avaient pas de sens. La technologie elle-même était bien trop différente; évoluée.

J'avais l'impression d'être dans un autre univers, bien loin de chez moi. Je pris le speeder dont il n'aurait plus l'utilité et j'avais filé vers la ville la plus proche. C'est là-bas que je compris ce qui venait de se passer, sans réellement pour autant y croire : je n'étais pas dans un rêve ou dans une vision. J'étais dans le futur. J'ignorais pourquoi ou même comment, mais j'y étais. Je pris immédiatement la décision de me faire discrète, et d'éviter le plus possible d'attirer l'attention. Si je ne me trompais pas et que j'étais bien près de quatre millénaires de mon époque, alors les choses devaient avoir radicalement évoluées. Je n'étais peut-être pas la bienvenue, et je ne voulais prendre aucun risques. Ce bouleversement souleva également une réflexion soudaine : qu'allais-je bien pouvoir devenir ? Je n'avais eu qu'un seul but ces derniers mois : servir mon maître et traquer les derniers Jedi de mon siècle. D'ailleurs, une nouvelle peur s'instilla profondément en moi, alors que je n'étais plus en mesure de sentir la présence du seigneur de la Faim : si j'avais parcouru la frise du temps, mon maître avait-il été lui aussi transporté à cette époque ? Et si oui, que pourrais-je lui dire pour éviter des semaines de torture ?

Comme d'ordinaire, je finis par m'adapter à ce nouveau bouleversement brutal. J'avais survécu, bien malgré moi, à la destruction de Katarr, je saurais être en mesure d'affronter le futur. Mais pour cela, je devais d'abord apprendre à le connaître, et c'est pourquoi je me cachais en permanence. Ou pouvais-je me rendre, de toute manière ? Chez ces Jedi qui se regroupaient, alors que d'autres personnes étaient, comme moi, transportés à cette époque par ces failles spatio-temporelles que la Force avait ouvert ? Je ne mettrais pas les pieds chez ceux qui avaient réduit mon monde, mais surtout ma vie, à néant. Il y avait bien cet Empire, établit depuis des années en lieu et place de la République, mais il instillait uniquement le chaos et la rébellion là où il affirmait vouloir apporter l'ordre et la paix. Il restait les Sith, que je ne connaissais trop peu, mais dont le seul être que j'avais jamais croisé m'avait réduit en esclavage. Ils offriraient peut-être ce que je recherchais, mais je n'étais pas prête à tenter l'expérience. Je préférais donc éviter de m'impliquer dans ce qui se tramait alors que la galaxie plongeait dans le chaos provoqué par l'Empire. Je me glissais clandestinement dans les vaisseaux pour voyager entre les planètes lorsque je ne pouvais pas m'accaparer temporairement un appareil. J'avais hésité à étudier les failles, lesquelles me fascinaient et perturbaient grandement mes facultés. Le don qui m'avait été donné, sur ce coup là, ne m'aidait pas beaucoup.

J'avais de toute manière compris qu'il était inutile de chercher un moyen de rentrer et je m'en étais donc désintéressée dès que cela me fut possible. J'avais préféré passé mon temps à me soigner maintenant que je ne ressentais plus la présence de Nihilus ni les soubresauts dans la Force laissé par cette personne que je traquais avant de me retrouver ici. Pourtant, j'ai l'impression qu'ils sont toujours là, quelque part, attendant de me mettre la main dessus. Bien que je n'ai jamais été autant en sécurité, j'ai pourtant la désagréable impression de faire face à un danger constant, permanent.

Avec la régénération de ma vision de Force j'ai réussi à reprendre contact avec la vie. J'ai, assez ironiquement, ouvert les yeux sur les manipulations exercées contre moi par le Seigneur de la Faim. Pour autant, j'ai plongé bien trop profondément dans l'obscurité, et ce pendant trop longtemps, pour espérer me débarrasser seule de ces pulsions, de cette nécessité d'accomplir une tâche que je ne comprenais plus. Traquer et tuer était devenue une habitude, presque un besoin. J'avais été brisé et corrompue, et à présent, j'étais perdue. J'errais sans réel but depuis l'apparition des premières failles. J'avais appris et j'étais convaincu d'avoir maitrisé certaines de mes faiblesses. Mais mes pulsions étaient toujours là. Je restais, au fond, cette main de l'ombre abandonnée, avançant à la recherche d'un but, et peut-être éventuellement, d'une personne à suivre...

Ton lien avec la Force, ton usage / Tes capacités

Comme tout les membres de mon espèce, je suis née physiquement aveugle et je me suis toujours appuyée sur ma Vision de Force pour voir le monde physique, ce qui inclue la capacité de voir à travers les murs. Ma vision de Force est très développée, comme en témoigne ma détection de l'Exilée, de l'autre côté de la galaxie connue, alors que j'étais encore l'apprentie de Nihilus.

Je suis également praticienne du Sens de Force, qui m'a déjà permit de ressentir des choses se produisant loin de moi, à travers la galaxie, en ressentant les perturbations qu'elles génèrent dans la Force. Ce fut le cas sur Katarr, bien que je fus présente, mais également avant, lorsque les Jedi avaient demandé l'aide de mon peuple pour détecter le mal qui s'en prenait à eux.

Ma grande sensibilité à la Force m'a évidemment permit de manipuler la Force pour déplacer ou contrôler la direction des objets dans l’espace. L'utilisation de la télékinésie me permet de tirer et de pousser des objets avec un effort minimal, ou encore de développer un fort don de persuasion sur les esprits faibles.

J'ai aussi développé la faculté de me masquer à la vue des autres grâce au voile de Force, ce qui me permet d'approcher la plupart des gens sans être repérée, à condition de ne pas être confrontée à un droïde ou des équipements bien spécifiques. C'est une faculté que j'utilise au quotidien depuis des années, d'abord pour approcher mes cibles, et ensuite pour éviter d'être vue lorsque je ne souhaite pas l'être.

En outre, je suis également très habile à utiliser ce qui est considéré comme des pouvoirs du côté obscur, tels que saisir et étouffer des ennemis, ainsi que libérer de l'énergie brute du côté obscur. La perversion et la corruption de mon esprit et de mon être par Nihilus a grandement accentué ma connexion avec le côté obscur, m'offrant ainsi la capacité d'accentuer les processus de régénération de mon corps en drainant l'essence vitale d’un autre.

Pour autant, l’entraînement de Visas à la maitrise de la Force s'est fait dans un contexte particulier, en dehors du cadre de l'Ordre Jedi ou Sith. La plupart de ses facultés ont été développées dans le but précis de servir le Luka Sene, puis Nihilus lui-même. Elle ne maitrise donc pas la capacité de dresser un bouclier de Force, de parler avec les animaux ou bien même de se soigner elle-même sans puiser chez un autre. De plus, la maitrise qu'elle a de ses pouvoirs reste dans la moyenne, à l'exception de son don de détection et de vision dans la Force.

De l'autre côté du miroir

Pseudo: Visas
Age : 24 ans
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