Quand on cherche, on trouve toujours quelque chose [PV Iyana et Enola]

Nous avions quitté le temple à bord d'une navette piloté par le jeune Tal. Je lui avais volontiers laissé les commandes, ne sachant pas piloter moi-même. J'avais toujours une petite appréhension concernant le ravitaillement et avait tendance à en emporter un peu trop mais au moins cela me permettait de ne pas partir en crise d'anxiété. J'avais laissé le jeune homme faire et avait médité plus loin pour me reposer. J'étais maintenant parfaitement guérie de mes mésaventures sur Mandalore et c'était pas plus mal. Nous partions sur Corellia. J'avais potassé un peu le sujet avec Elaiza qui m'avait même donné une holo carte.. Je savais donc que Coronet City était une ville hautement industrialisée dont beaucoup de quartiers étaient dorénavant gangrenés par une pègre endémique. Pourtant cela restait au-delà de cette ville un grenier agricole avec de jolis secteurs balnéaires. Notre objectif se trouvait dans le quartier bleu, un secteur aux mains de gangs locaux. La planète était sous domination impérial et les jedis y-étaient plutôt mal-vu suite aux évènements que Palpatine nous avaient injustement attribués. Nous devions donc faire profil bas, atteindre l'objectif, remplir la mission et rentrer ni plus ni moins. C'est pourquoi je méditais, pour avoir l'esprit le plus clair possible. C'était Tal qui nous avait parlé de cette cache et comme je n'avais pas grand chose de prévu à part s'entrainer, je m'étais portée volontaire pour l'accompagner.

Je l'avais rejoint peu avant l’atterrissage. Il était très concentré et consciencieux. Cela ne l’empêcha pas d'érafler des caisses qui tombèrent au passage. Je lui fis un signe de tête avec un petit sourire tandis qu'il remettait tout ça en place. De mon côté je surveillais qu'on ne vienne pas voir ce qu'il se passait.

Nous avions quitté l'astroport et nous étions engagés dans Coronet City. Les abords étaient très patrouillés par les soldats mais plus nous nous éloignions plus leurs présence se faisaient faibles. Je supposais qu'ils devaient laisser la ville à la Corsec, police de la ville qui devait être débordée au vu de sa réputation, et ne s'intéressait qu'a des secteurs clé. Je suivais Tal qui semblait bien connaître son chemin. Plus nous progressions plus les rues suintaient la pauvreté.

Nous fîmes une pause et Tal s'adossa à un panneau qui me mit très rapidement mal à l'aise. Le visage ses Maîtres Kenobi, Surik, Skywalker et même celui du jeune garçon barrés de leurs mises à prix tournaient dessus. Je me penchais pour l'aider à ramasser sa gourde et lui glisser :

- Ne restons pas ici, arrêtons plus loin.

Il bu et nous nous remîmes en marche. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir l'impression d'être suivi mais n'arrivait pas à déterminer si c'était réellement le cas. Juste ce frisson dans le dos, cette sensation d'un regard sur votre dos. J'en fis part à mon jeune collègue tandis qu'il me signalait que nous n'étions plus très loin, plus que 400 mètres. J’acquiesçais et nous continuâmes notre progression vers le parking public. Par chance il semblerait qu'entre son époque et la notre, ce soit toujours un parking public. De vieux panneaux qui ne fonctionnaient plus marquait l'entrée. L'entrée des speeders n'avaient même plus de barrière et les machines semblaient mortes.

Je montrais à Tal l'entrée des piétons et nous primes l'escalier. A priori il fallait descendre au sous-sol donc probablement au dernier sous-sol. De ce que les panneaux signalaient il y-en avaient 3. Je passais en premier pour le protéger au cas où. Ce quartier était plus que mal famé et je ne savais pas ce que nous trouverions quand nous entrerions à notre étage. Je poussais la porte et regardais. Des lumières grésillaient et certaines clignotaient. La plupart étaient cassées. De vieux speeders à l'abandon étaient là. J'étendis mes sens à travers la Force pour vérifier. Elle répondit, amical et mon esprit la chevaucha. Je découvris que ce sous-sol était habité. Je comptais une petite dizaine d'enfants dont un qui brillait plus fort que les autres.

- Il y-a des enfants ici. Si nous devons utiliser la Force pour accéder à la planque, cela risque de poser problèmes. Nous sommes des prises de choix à remettre à l'Empire. De plus, nous devrions peut-être vérifier s'ils ils ont besoin d'aide, Je ne pense pas que cet endroit soit le meilleur pour des petits. Et aussi, j'en ai repéré un différent.

Je réfléchis un instant.

- Nous savons qu'ils sont là et où ils sont, restons sur nos gardes et ne montrons pas de signe d'agressivité. Je te propose d'aller déjà en repérage sur notre objectif et voir si c'est toujours atteignable en analysant leur comportement.

Les sens aux aguets dirigés vers les jeunes, nous progressâmes vers la planque des jedis verts.

~~~~~~~ Jet de dé ~~~~~~~

J’acquiesçai aux dires de Tal. Si la planque était juste à côté alors nous n'aurions de toute manière pas le choix que de leur parler. J'avançais vers l'enfant qui nous apparaissait le plus grand. C'était celui avec l'aura différente, plus brillante. En m'approchant je distinguait une petite fille blonde mignonne. Je levais les mains en souriant en signe de paix et m’arrêtais à une distance raisonnable pour qu'elle puisse nous examiner et juger de nos intentions.

- Bonjour.

Je cherchais comment formuler mes phrases.

- Je m'appelle Iyana. Je crois avoir compris que c'était votre territoire et mon ami et moi souhaitions vous assurer que nous ne sommes pas là pour vous le prendre. Nous avons Juste quelque chose à faire ici pour la journée, ça ne devrait pas vous déranger.

J'observais les réactions de la petite.

- Est-ce que vous nous autorisez à avancer par là ?

De mon bras gauche j'indiquais la section que mon jeune collègue m'avait indiqué puis le remis en l'air paume bien visible. Mon instinct me disait que ces enfants devaient être protégés. Il était clair que je ne pourrais pas partir en les laissant dans les rues.

La petite fille est méfiante. C'est normal et même plutôt sain. Nous n'avons pas le temps de réagir qu'elle pointe Tal, le dévisage et le reconnait. Aïe. La suite est plutôt surprenante. Elle veut nous emmener dans leur coin pour nous protéger. C'est mignon. Je souris à sa proposition. Elle met en effet le doigt sur quelque chose qui me gène depuis toute à l'heure. Serions-nous suivi ? Je baisse les bras et ne peux m'empêcher de regarder vers l'issue du sous-sol. Rien pour le moment.

Le padawan enchaine rapidement sur la raison pour laquelle ce serait une mauvaise idée d'entrer dans le repaire des enfants et sur la véritable raison de notre présence. Je comprends son désir d’honnêteté mais c'est dangereux. Si la petite blonde semble immédiatement amicale après avoir compris qui il est, rien ne nous dit qu'ils le sont tous. Les primes pour deux jedis pourraient nourrir ces enfants pendants plusieurs mois. De plus j'avais volontairement omis mon nom de famille par précaution. Il semblerait que je n'ai toujours pas de prime sur ma tête et je fais partie des jedis de l'ordre qui peuvent encore se déplacer sans trop de problèmes. Enfin, ce qui est fait et fait, il s'agira de redoubler de prudence.

Je suis leur échange toujours en surveillant l'entrée. La petite fille se présente à son tour et accepte de nous accompagner. Je laisse Tal prendre les devants. Après tout c'est lui qui sait où nous devons aller. Nous parcourons un petit bout de chemin qui contourne l'emplacement de la "maison" des orphelins à travers des carcasses de speeders et des éboulis. A l'aide de la Force nous dégageons certains passages bloqués. Pendant que nous progressons, je demande à Enola :

- Tu ne sembles pas avoir peur de nous. C'est même plutôt l'inverse. Tu as déjà connu des jedis ?

Il est possible qu'elle ait quelque chose de spécial vu son chatoiement dans la Force. Non quand même pas ? Et si ?

Après une petite vingtaine de minutes Tal indique un endroit. Il m'explique comment nous devons utiliser notre télékinésie de concert pour déverrouiller la vieille serrure et la cache des jedis verts. Nous nous concentrons, faisons dans un premier temps quelques essais de synchronisation avant de réellement tenter l'ouverture. A côté de nous, nous voyons Enola écouter et répéter les mouvements avec nous. Quand nous sentons que nous sommes bien synchronisés dans notre approche de la Force et nos mouvements, nous utilisons la télékinésie pour déverrouiller l'entrée. Quelle n'est pas notre surprise lorsque nous entendons les mécanismes s'enclencher et que nous voyons le pan de mur s'enfoncer lentement avant de s'ouvrir sur le côté. Je sens Tal faiblir assez rapidement mais je suis très surprise de constater que la petite fille synchronise parfaitement ses efforts aux miens. Avec son aide nous repoussons la porte complètement laissant le passage pour deux adultes. Un nuage de poussière s’exhale de l'ouverture et nous frappe de plein fouet sans que nous ayons eu la présence d'esprit ni le temps de nous protéger les narines. J'éternue plusieurs fois puis sors la gourde d'eau pour imbiber un chiffon et me tamponner les yeux. Je mouille un autre mouchoir que je tends à Enola et je donne la gourde à Tal. A moitié toussant, je fais un grand sourire à Enola :

- Merci pour ton aide. Tu ferais un très bon jedi.

C'était donc bien ce que j'avais ressenti. L'enfant est une sensitive. L'Empire ne l'a probablement pas remarqué car ne s'intéressant que peut aux enfants des rues des mondes conquis.

- Est-ce que ça t'intéresserais d'en apprendre plus ?

Je me doutais que l'enfant se sentait une responsabilité envers les autres enfants de son gang. Peut-être que la rébellion aurait quelque chose à proposer ? Je réfléchissais aux amis que je pouvais avoir parmi les rebelles. Il y-avait d'abord ceux qui avait fuit Ilum avec moi et ceux que je m'étais fait sur Mandalore parmi les soldats de l'armée de libération.

- J'ai des amis à qui je pourrais peut-être demander de voir pour protéger les autres petits.

Je lui souris puis tourne mon regard vers la cachette.

- Prends le temps d'y réfléchir s'il te plaît.

Pendant que je discute à l'extérieur avec Enola, Tal pénètre dans la cache. jeune fille est visiblement très contente de savoir qu'elle pourrait être une jedi mais comme je l'avais présumé, elle se sent responsable des autres enfants. Tal revient et nous signale que notre mission se solde par un échec. Je lui souris.

- Parfois ce n'est pas le trésor qu'on pense chercher que la Force nous permet de trouver.

Je regarde Enola.

- Retournons auprès des tiens. Ensuite je devrais m'entretenir avec Tal.

J'ai déjà une idée. Mais il faut que j'en discute avec le padawan, après tout c'est lui est recherché et a une cible peinte sur sa tête.

Nous rebroussons chemin et arrivons au campement des enfants. Ils ont bien arrangé leur petit chez eux avec de la récup. Des lampions, des toiles. C'est pauvre mais chaleureux. Ces enfants sont vraiment très débrouillards. Je fais un signe à Tal, laissant Enola prendre de l'avance.

- Lors de mon passage sur Mandalore, je m'y suis faite quelques amis. je pense que ce serait pas mal de les faire passer par là-bas. J'avais pensé à d'autres amis parmi les rebelles mais la situation y est quand même moins stable. Mon problème principal c'est ta prime. Si Enola a pu te reconnaître aussi facilement, qui nous dit que nous sommes passés aussi inaperçus qu'on le pense ?

Mon regard est posé sur une lumière vacillante de ce qui fut une petite lampe à bulles.

- De toute manière, il va falloir qu'on retourne à la navette pour prendre contact avec nos alliés. Prévenir le temple que nous avons trouvé une sensitive qui est plus que motivée pour suivre notre enseignement et il va falloir que je contacte les mandaloriens pour voir ce que nous pouvons faire.

Les allers-retours à l'astroport vont augmenter la possibilité que nous nous fassions repérer. Mais à l'instant T je ne vois que ça. je jette un regard vers le groupe d'enfant un peu plus loin. Je marmonne :

- Peut-être que les enfants connaissent des chemins pour rester à couvert le plus longtemps possible ?

Puis je regarde le padawan :

- Si tu as des idées, je suis ouverte ?

~~~~~~~ Jets de dé ~~~~~~~

J'écoutais les sages paroles du padawan. On allait devoir entasser les enfants dans la navette et établir des communications avec Mandalore une fois dans l'espace. Ce ne serait pas simple mais gérable. Quand au temple, en effet, nous pouvions éviter de le contacter, cela ne ferais qu'un énième  arrivant sans prévenir. Et il s'agissait d'une fillette, cela ne représentait pas le plus grand des dangers. Elle était si mignonne avec ses cheveux couleurs de blé et son sourire rieur.

- Les égouts. Ca peut être une idée.

J'avais lu quelques trucs dessus mais je m'étais pas étendue puisque ça disait surtout que c'était habité par divers gangs et malfrats. Mais les enfants en sauront peut-être plus.

C'est alors que le guetteur revint, chuchotant à  tous que 2 grand trandoshans qui avait l'air de chasseurs de prime arrivaient. C'est surtout l'exclamation de Enola qui nous arriva. Je partis à la suite de Tal qui s'élança sur l'un des 2 déviant les tirs et arrivant rapidement au contact.

L'autre était toujours tourné vers la petite. IL avait levé son pistolaser et s’apprêtait à lui tirer dessus. Le truc qu'elle tenait à la main ne la sauverait pas. Mon sang ne fit qu'un tour. Je sautais à mon tour entre les 2 en dégainant mon sabre. Mes coups furent précis. D'un enchainement rapide, je coupais son bras tenant l'arme, mon sabre cautérisant la plaie, et lui enfonçait la lame grésillante dans son point vital. La vie quitta rapidement son corps. Je regardais Enola :

- Ça va aller, mets toi à l'abri.

Je lui fis un sourire rassurant et confiant. Je perdais de précieuses secondes mais c'était important. Elle devait être protégée, elle était l'avenir. Je me tournais alors vers Tal, faisant toujours barrage de mon corps entre la petite et le combat. Tal résistait bien. Il sera un fin bretteur. J'inspire et tente d'attirer la Force pour créer des boucliers protecteurs de Force. Mais la Force m'échappe. Mon alliance avec elle est toujours aussi erratique. Je m'approche alors plus lentement pour essayer de prendre en tenaille les deux combattants mais impossible de trouver une ouverture.

~~~~~~~ Jets de dé ~~~~~~~

La petite n'obéit pas. Il va falloir qu'elle apprenne à le faire si elle veut être un padawan. Elle n'est pas de taille pour vaincre ce genre d'adversaire. Néanmoins sa bille donna à Tal l'occasion de rappeler son second sabre à lui. D'un mouvement plus dextre que ne pouvait le supposer l'imposant tas de muscles, il esquiva laissant une simple erraflure cicatrisé sur une écaille de son talon. Le trandoshan exultait de plaisir à combattre Tal. Il le complimenta même. Ils continuèrent d'échanger quelques coups jusqu’à ce qu'il envoie Tal au tapis et commença à le maintenir au sol de son pied avant de se tourner vers moi.

- tal est un des miens, je ne te le laisserai jamais.

La détermination est forte dans mon intonation. d'un mouvement rapide, en éteignant mes sabre et portant mes mains vers l'arrière, j'appelle la Force à l'aide. Elle mpe répond facilement, cours le long de mes bras, se tend et s'engrange. je projette mes mains et toute la Force que je peux sur le haut du corps du chasseur de prime. Il ne s'attend pas à ce genre d'attaque et la prend de plein fouet. Son corps est propulsé contre un des murs de fortune de l'abri et un éboulement le met KO. J'accours vers Tal et lui tend la main pour l'aider à se relever :

- Tu vas bien ?

Je jette un coup d'oeil rapide sur lui. Il ne me semble pas blessé. Je lui souris :

- Tu t'es bien débrouillé. Je vois que toi aussi tu te bas à 2 sabres, on pourra s'entrainer ensemble de temps à autres si tu veux.

Je lui désigne le trandoshan qui est KO :

- Tu le ligotes et le fouille s'il te plaît ? On ne sait jamais ce qu'il pourrait avoir.

Je regarde vers le perchoir où s'est mise Enola :

- Ca va ? Désolée pour...

Je montre son abri avec une partie démolie avec une grimace contrite. Après m'être assurée qu'elle va bien je fais les poches de l'autre chasseur mais je ne trouve qu'une liste de primes et quelques crédits. Rien d'identifiable.

- Enola, je suis navrée mais ca va devenir dangereux pour vous. Je suis un jedi, je n'achèverais pas le chasseur, il parlera. Est-ce que toi et les enfants connaitriez un chemin, peut-être par les égoûts qui nous permettrait à tous de rejoindre le spatioport ?

~~~~~~~ Jets de dé ~~~~~~~

Je regarde les enfants préparer leurs maigres possessions puis nous les suivons jusqu'à leur échappatoire. Comme demandé par Enola, je mets ma capuche. J'attache aussi le bas de ma cape autour de ma taille pour qu'elle ne traine pas dans les détritus. Par précaution je garde un sabre à la main. Je couvre les arrière en attendant que tout le monde soit passé. Je commence à descendre dans l'égout puis me tourne. J'inspire, tends les mains et provoque un éboulis. Au moins si le trandoshan se réveille, il ne pourra pas nous suivre.

- Je passe devant avec Enola. Garde un œil sur les petits et couvre les arrières.

Je rejoins la petite devant. Son assurance et la façon dont elle gère sa petite troupe montre combien elle a du grandir plus vite que prévu. Même si elle nous a confirmé que le trajet serait sans problème, je reste attentive. Cependant, contre toute attente, aucune embuscade, pas de créature bizarre, rien. Rien à part une odeur infecte et des déchets dont je ne veux pas connaître la nature charriés à contre courant de nous. Nous marchons sur un petit rebord les uns derrière les autres, risquant à chaque pas de glisser et tomber dans ce marasme. Plus nous approchons de notre point d'arrivée, plus mes nerfs se tendent. Nous finissons par arriver sans encombre jusqu'à une bouche. Un garçonnet explique qu'elle donne dans une petite ruelle sombre. J'acquiesce et grimpe à l'échelle. Avec un peu d'aide de la Force, je soulève la plaque d'égout et jette un coup d’œil. Il y-a un SDF dormant derrière une large poubelle sur des cartons. Je sors du tunnel et fait le signe de mettre un doigt devant la bouche pour signifier aux enfants de faire le moins de bruits possibles. Nous nous organisons pour faire grimper tout le monde.

Une fois tout le monde dehors je m'approche de la rue pour regarder où nous sommes et constater la présence impériale. A peine ai-je passé la tête dans la rue que je constate une présence inhabituelle. Il y-a un cordon de sécurité plus élevé que lorsque nous sommes arrivés et nous ne sommes même pas à l'entrée du spatioport. Les soldats sont tous tournés vers la rue comme s'ils protégeaient le bâtiment. Je reviens vers Tal et Enola et leur fait part de ce que je viens de constater.

- Je ne comprends pas ce qui a pu provoquer une telle augmentation de la sécurité.

~~~~~~~ Jet de dé ~~~~~~~

Nous discutons et mettons au point une stratégie globale. Pendant que je m'occupe de faire diversion, Tal doit mener les enfants aux vaisseaux. Je mets ma cape et ma capuche retombe sur mon visage. Je prends soin de ne pas laisser dépasser de cheveux blonds. JE regarde ce petit groupe et ma volonté et mon esprit se raffermisse.

- Tout ira bien, leur dis-je avec un clin d'oeil.

Puis je fais volte face pour rejoindre l'autre extrémité de la ruelle. Une rue passante avec des hôtels, des magasins, des véhicules... Je traverse la rue et recherche de quoi créer une diversion. Me jeter sabre au clair en serait une mais j'ai l'intention de repartir aussi et seule avec la population corellienne ayant un fort ressentiment envers les jedis, je me retrouverais vite submergée. Je travers la rue et rentre dans une autre ruelle entre un restaurant et un immeuble. Après avoir vérifié que je suis seule, j'en appelle à la Force, prend de l'élan et bondit sur les échelles pour monter et surplomber. Faire diversion oui mais en faisant 0 victimes. Du haut de mon perchoir, j'aperçois des speeders en panne devant un atelier de réparation et pas loin des speeders et des stormtroopers un espace de stockage. A part les soldats impériaux, je ne vois pas de civils. Parfait.
Je retourne en bas et m'approche des véhicules. Je ferme les yeux, me recentre, ne fait plus qu'une avec la Force. Je mets mes bras derrière moi, ouvre les yeux et projette la Force violemment sur les véhicules qui vont percuter le stockage. Une énorme explosion retentit. j'en sursaute. Je ne m'attendais pas à ça. Je vois des civils sortir dans la rue et les soldats se mettre à crier. C'est le moment pour moi de revenir sur mes pas. Je commence à rebrousser chemin sans presser le pas puis à accélérer malgré moi vers le spatioport. L'entrée n'est plus gardée, je continue ma progression. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. a un moment je tourne dans un couloir et me retrouve face à deux employés du spatioport. Ils sont ente moi et la dernière ligne droite.


- Hé ! Vous êtes qui ?! Vous avez rien à faire là ! Le spatioport est fermé !

Mince. Qu'est-ce qu'il font là eux ? Je ne peux pas les assommer comme ça ? Si ? non ? Ca se fait pas ! Je relève mon capuchon et leur fait un sourire et imite l'accent du cru.

- Oh euh moi j'm'appelle Marian. Je suis là pour remplacer quelqu'un à ce qu'on m'a dit et on m'a demandé d'aller aider à charger le cargo dans la baie XII.

Les deux employés se regardent et haussent les épaules. Ma justification semble leur convenir. Ils m'invitent à les rejoindre en salle e pause plus tard, pour faire connaissance. e papote un peu avec eux, perdant un peu de temps encore mais au moins j'en appelle pas à la force et c'est le mieux. Une fois hors de vue je cours sur les derniers couloirs qui me sépare du dock etre grimpe à toute vitesse tandis que Enola ferme derrière moi et que le vaisseau s'élève.

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[fin du rp pour Tal]