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L'avenir est un long passé

 :: Chaos :: Zone Est :: Ascendance Chiss :: Csilla :: Csaplar, souterraine
Mer 13 Mar 2019 - 12:59
C’était un peu bizarre comme sentiment. Un mélange d’émotions, de peine, de joie et de… Il ne savait pas trop… Comme s’il levait le voile sur un mystère qu’il n’avait pourtant pas le droit de voir. Seul dans la pièce depuis toute à l’heure, les deux mains appuyées contre le rebord de la fenêtre grande ouverte, le jeune homme ne cessa de détaille et observer la ville, le cœur battant à si vive allure qu’il en était presque douloureux. Les maisons, les tours, les rapides navettes, l’architecture, le passage des habitants ici et là, le tout sous cette grotte si immense découverte il y a de milliers d’années. Ils avaient eu raison d’insister autant… C’était vrai, aujourd’hui, c’était la réalité, cette grotte était vraiment devenu un refuge. Pas temporaire, non, mais… Ils avaient vraiment réussi. Tous. Ensemble. Leurs descendants vivaient en paix, ici. La ville était bien plus grande que tout ce qu’il avait pu imaginer.

Sogua estimait qu’après avoir vu ça, il pouvait mourir en paix. Même si ce bond dans le même temps avait été si violent et imprévu, il avait au moins pu découvrir la ville revivre. La voir si… si sûre, loin des attaques et de leurs ennemis. Il leva le regard vers les hauteurs, plissant un peu les yeux pour détailler le hauteurs de la grotte, puis le rebaisser sur la ville, se repérant par rapport à certains points précis dont il avait souvenir, lors de l’exploration de la grotte. Les « jeunes crétins idéalistes » qu’ils étaient, aux yeux de beaucoup de leurs pairs blasés ou désespérés, avaient si bien fait d’insister. Ils avaient peut-être forcé leurs descendants à se terrer sous terre, mais grâce à ça, leurs descendants avaient survécu. C’était bien tout ce qui comptait. De toute manière, d’autres avaient repeuplé les colonies et été vivre à l’air libre. L’Ascendance avait de nouveau grandi.

Tout n’était pas si rose cependant. Sogua laissa retomber ses bras contre lui et s’assit dans le recoin du balcon, un long soupir lui échappant. Non, ce n’était pas exactement comme ils l’avaient tous cru et espéré… Car l’Ascendance s’était bien reformée, agrandie, renforcée, mais elle s’était aussi repliée sur elle-même à un tel point que le reste de la galaxie en avait carrément oublié l’existence même de leur peuple. Pire encore, la Force était considérée comme une sorte de tare ou de maladie, qu’il fallait faire disparaître ou cacher pour vivre en paix. Dans un sens, il comprenait pourquoi… C’était, en quelque sorte, les conséquences logiques à ce que Csilla et les Chiss avaient traversé par le passé. Malgré tout, il ne pouvait pas s’empêcher d’en avoir le cœur très lourd. Ils avaient voulu que les leurs soient à l’abri, pas qu’ils se fassent autant oublier, jusqu’à être effacés des mémoires !

Le rejet de la Force, logique ou pas, était encore plus ridicule. Comment les siens allaient-ils faire si d’autres Siths les localisaient et commettaient un nouveau massacre, pouvait-on savoir ? Comme si les armes classiques, même plus modernes, étaient utiles lorsque vos ennemis pouvaient vous étrangler à distance ou vous arracher vos blasters des mains d’un simple geste. Sogua prit son sabre entre ses mains, dans un léger automatisme, le faisant tourner entre ses doigts, pensif. Se réfugier sous terre avait été forcé… Pour protéger leur peuple… Le protéger contre ses propres choix. Cet avenir leur donnait raison, pour autant, il restait encore une grosse faille à combler. S’il ne pouvait rien faire ici, il devra partir. S’installant un peu mieux, en tailleur, il ferma les yeux et se mit à méditer, longuement… L’exercice lui était très familier et lui rendait l’esprit très clair.

Deux heures plus tard, il quitta le petit appartement qu’on lui avait prêté à son arrivée, accompagné d’un guide. Terminé, les descentes en rappel quand la grotte plongeait en un dénivelé, les lampes puissantes, les travaux, les kilomètres de câbles et le travail de fourmi. Le tout avec la peur que leurs ennemis ne reviennent avant qu’ils n’aient pu reprendre un semblant de forces. La ville était très différente de celle dont il se souvenait, à l’air libre… et très différente de celle qu’ils avaient commencé à concevoir en plan. Depuis le temps, elle avait dû beaucoup bougé, être modifiée, c’était normal. Plus grande, aussi. Au passage, il remarqua qu’on lui lançait des regards bizarres, en coin. L’apparence devait les surprendre, sans doute. A moins que ce ne soit le sabre laser qu’il ne se cachait pas de porter à la ceinture.

"C’est plutôt ça, oui," confirma son guide lorsque Sogua lui posa la question. "Vous pourriez le dissimuler ?"

"Certainement pas. C’est précisément parce que les nôtres ne portaient pas assez ce genre d’armes que l’air de Csilla est encore irrespirable en surface aujourd’hui."

Sur ce point-là, il était hors de question de fléchir, diplomatie ou non. Il y a des principes qu’il était impossible de délaisser. Ils finirent par arriver à la Bibliothèque d’Expansion, un bâtiment immense et d’un style qui lui semblait plus ancien que les constructions autour. Une fois dans le hall d’accueil, son guide le laissa, alors qu’il retrouvait l’Aristocra des Mitth.

"Vous avez déjà parlé de tout ça à vos collègues ?" marmonna-t-il.
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Mer 20 Mar 2019 - 13:32
L'avenir est un long passé 6p5e
PNJ Mitth’sans’suazee, Aristocra, 115 ans

Le souffle d’agitation couvrant leur société d’ordinaire si cadrée et organisée ne provenait que des failles, ces derniers temps. La Force s’invitait ainsi en des lieux où elle n’était plus invités ni désirable depuis bien des générations, dérangeant l’ordre établi par sa seule présence. Cette situation n’était pas pour déplaire à Thsans, pour autant, il trouvait même cela plutôt amusant. Depuis quelques années, le fil de sa vie s’était adouci, la vitalité de la jeunesse lui était lointaine et son entourage y prenait garde, le respect des aînés étant lui aussi très ancré dans leur société. Cette douce agitation lui rappelait des années plus vives et bruissantes, il aimait beaucoup cela. Le Conseil, au contraire, commençait à être très lassé ou agacé de ce sens sensitifs apparaissant tour à tour comme ça. Kungurama, Feesa, Thrass et Sogua, maintenant, c’était beaucoup. Tous Jedis ou sur le point de l’être.

Le vieux Chiss se demandait, tout en observant une des grandes toiles peintes accrochées dans le hall d’entrée de la bibliothèque, s’il était possible qu’un des leurs appartienne non pas à l’Ordre Jedi mais à l’Ordre Sith. Étant donné la façon dont ils éduquaient leurs enfants et la mentalité de leur peuple, plus encore, cette hypothèses lui apparaissait peu probable. Ceci étant, qu’en serait-il pour un enfant éloigné d’eux et élevé dans une toute autre culture dès la petite enfance, comme le jeune Kungurama ? Là, ce serait effectivement possible. Il était bien heureux que ce petit garçon, arraché ainsi à son peuple, est été élevé par les Jedis plutôt que par d’autres individus moins recommandables.

Avant de revenir sur Csilla, l’Aristocra s’était rendu aux ruines dissimulées et protégées sur Copero, afin de les étudier de plus près et se replonger dans leur Histoire. Si effectivement, elles avaient un fort lien avec la Force et l’Histoire passée des Jedis, elles étaient néanmoins plus récentes, de deux bons  millénaires, que l’époque dont venait leur jeune invité. Aucun lien possible, donc, Sogua avait rejoint ses ancêtres depuis très longtemps lorsque ces ruines avaient été bâties. Il patientait dans le hall lorsque leur invité des failles arriva à son tour, le premier. Veeren était en retard, pour sa part… Sans doute travaillait-elle encore sur un de ses projets et oubliait l’heure. Deux choses la caractérisait, surtout. Accro au travail et incapable de réaliser le danger dans lequel elle se fourrait parfois.

"Vous avez déjà parlé de tout ça à vos collègues ?"

"Oui, Sev’eere’nuruodo doit nous rejoindre."

Inutile de parler, pour le moment en tout cas, des quelques crispations politiques et sociétales qui allaient très vite se manifester après cet entretien. Ils savaient déjà qui refusera d’emblée à croire à cette histoire et qui acceptera de se préparer, dans le doute, face aux Siths. Ce n’était, de toute manière, pas tant les actes passées qui allaient peser dans la balance mais bien la menace réelle du présent. D’ici là, leur jeune ami pouvait se détendre quelque peu, il semblait assis sur une bombe sur le point d’exploser. Il ne s’écoula guère beaucoup de temps avant que Veeren ne vienne les rejoindre. Sa grossesse était bien visible, maintenant, il lui trouvait un air plus fatiguée que de coutume… Une fois les présentations passées, ils s’avancèrent dans la bibliothèque, d’un pas tranquille.

"Alors, jeune homme, comment trouvez-vous Csaplar ?"
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La Force
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La Force
Sam 23 Mar 2019 - 10:31
"Oui, Sev’eere’nuruodo doit nous rejoindre."

La mention du clan provoqua un lourd pincement de coeur chez Sogua, tandis qu’il repensait aux années ayant suivies l’attaque… Le Clan Nuruodo était celui ayant pris le plus cher, à cette période, la quasi-totalité de ses membres avait été exterminée, dans leur ultime tentative de défendre Csilla, où vivait encore la très grande majorité de la population Chiss. Non seulement leurs efforts n’avaient pas été couronnés de succès mais ils avaient subi un véritable massacre en règle, aussi lourd que celui causé ensuite à la surface de la planète, une fois toute défense balayée. Même des années après, avant qu’il ne fasse ce « saut » dans le temps, le Clan était encore considérablement affaibli et la Flotte de défense réduite à quelques vaisseaux à peine. On comptait qu’il fallait des années encore avant que leurs défenses ne soient remises sur pieds.

La responsable des Nuruodo arriva effectivement peu de temps après. Sogua fut un peu surpris, en la saluant, de voir qu’elle était enceinte, car d’où il venait, les femmes enceintes se mettaient en repos lorsque la grossesse commençait à se voir. Pas parce qu’on les estimait incapable de travailler mais parce qu’on jugeait que la santé du bébé passait avant tout par le repos et le bien-être de la mère. Le mari et le Clan autour d’elle avaient le devoir de s’assurer que tout se passe bien durant la grossesse. La future mère devait donc avoir le droit de rester au calme et ne pas se soucier de quoi que ce soit. Les mœurs avaient évolué, sans doute… Il ne dit rien, cependant, se contentant de les suivre tous les deux dans la bibliothèque. D’ailleurs, combien d’enfants les femmes avaient-elles, en moyenne, dans ce temps ?

"Alors, jeune homme, comment trouvez-vous Csaplar ?"

Hum… Sogua prit un petit instant pour trier ses ressentis avant de lui répondre, c’était un mélange d’émotions assez bizarres et parfois contradictoires, lorsqu’on y pensait. Il était encore très perdu, inutile de le cacher, et assez perplexe sur de nombreux points qu’il ne s’expliquait toujours pas. La ville était… différente de celle qu’ils avaient voulu bâtir, ça, c’était normal, mais dans le même temps, elle correspondait à l’esprit qu’ils avaient voulu lui donner. Et puis, le contexte était très dissemblable… C’était une majorité de la population qui vivait sur Csilla, avant l’attaque, alors qu’aujourd’hui, bien plus de planètes étaient colonisées et habitées. Il cherchait encore ses mots, parfois, la langue avait décidément beaucoup évoluée.

"J’ai encore du mal à me faire à tout ça, mais soit, c’est normal. Donc si j’ai bien compris, l’Ascendance a en quelque sorte disparu de la mémoire collective depuis très longtemps. C’est assez dur à avaler, même si je comprend pourquoi…"

Au fond, il voyait ça comme un aveu d’échec, quand bien même il ne comptait pas le dire aussi platement. Entre avoir voulu mettre leur peuple à l’abri et découvrir par-dessus qu’il avait carrément disparu de la galaxie… C’était poussé très loin.

"Aujourd’hui, donc, qu’est-ce que le Conseil des Familles fait, vis à vis des sensitifs ? Vous leur interdisez de se former ?"
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Sam 23 Mar 2019 - 20:56
Autant tout s’était parfaitement bien passé, pour ses trois précédentes grossesses, autant pour celle-ci, Veeren avait le sentiment d’être de plus en plus malade. Chaque jour qui défilait accentuait les soucis et l’épuisait, elle avait l’impression d’être devenue bonne à rien, plus particulièrement depuis leur retour de la mission avec le Vol vers l’Infini. Même marcher la fatiguait, c’était quand même dingue ! Ce matin-là, assise à la table de la cuisine en lisant les informations, son humeur n’était pas spécialement allégée. Adieu l’uniforme habituel et le reste, retour des vêtements plus simples et amples qu’elle avait porté lorsqu’elle avait attendu ses autres enfants. Le petit dernier, qui ne le sera d’ailleurs plus bientôt, était aussi assise en face et pianotait rapidement sur son datapad. Du haut de ses dix-sept ans, il avait encore la taille d’un enfant de quatorze ou quinze ans et sa santé n’était pas très forte.

Pour une fois, Veeren avait envie de rester chez elle à ne rien faire… Juste rester là, à se reposer, ne rendre de comptes à personne et s’occuper de ses propres affaires. Son fils dû voir que quelque chose n’allait pas car il demanda tout à coup si elle sentait bien et si elle voulait qu’il appelle papa. Non, pas la peine de déranger son père, c’était un simple coup de mou. Elle secoua vaguement la tête et lui répondit de ne pas s’en faire, ça passera, coude sur la table et tête contre le creux de la main. D’ailleurs, il ne devait pas aller en cours, à cette heure, son garçon ? Elle haussa un peu les sourcils en le lui faisant remarquer, ce à quoi il répondit avec un large sourire ne pas en avoir ce matin et que de toute façon, il était encore tôt. Et bien qu’il continue sur ses projets plus personnels, alors. Veeren voulait bien le lancer sur n’importe quoi, du moment qu’il ne pense ensuite plus à la fatigue de sa mère.

Il se leva finalement en même temps qu’elle pour partir retrouver ses amis de l’académie, Veeren l’embrassa sur le front juste avant qu’il ne courre récupérer ses affaires, une veste et quitter la maison. Pour sa part, courir était hors de question. Elle ne prit pas non plus son propre véhicule mais un taxi pour se rendre à la bibliothèque. En retard… Les idées assez embrumées, elle n’avait pas fait attention à l’heure. Le trajet lui donna l’occasion de se secouer un peu, avant de rejoindre Thsans et le nouvel arrivé des failles. Physiquement, il restait différent d’eau, le teint de la peau, la posture… Le sabre qu’il affichait sans aucune honte. Tout en marchant dans la bibliothèque, elle mit les deux mains sous son ventre, comme pour le porter, et surtout soulager son dos. Vivement le terme…

L’envie de tout laisser tomber, repartir aussi sec chez elle et laisser Thsans gérer seul était grandissante. Elle fut terriblement tentée, tandis qu’il engageait la conversation, et se ravisa en pensant qu’elle pouvait très bien continuer à travailler, qu’elle était encore loin du terme, que son confrère prenait lui aussi le temps d’être là malgré le fait qu’il était maintenant proche de le retraite, et surtout, que cette entrevue était importante pour l’Ascendance et pour la suite de leurs affaires. On arrête de se plaindre, allez. Et si sa fille pouvait aussi arrêter de lui filer des coups de pied, au creux de son ventre, ce serait bien aussi. Ne serait-ce que pour la concentration.

– J’ai encore du mal à me faire à tout ça, mais soit, c’est normal. Donc si j’ai bien compris, l’Ascendance a en quelque sorte disparu de la mémoire collective depuis très longtemps. C’est assez dur à avaler, même si je comprend pourquoi…

Disparu, on pouvait dire ça, oui. Même si de timides pas étaient faits vers l’Ordre Jedi, ça restait très anecdotique et surtout, très restreint pour certaines Familles. Veeren échangea un regard avec son confrère, lui faisant comprendre que ça serait bien aussi qu’ils s’assoient à une des tables de travail, assez tôt si possible. Il eut le tact de ne rien répondre à haute voix et les faire se diriger vers une petite salle privée, réservée aux groupes de travail. Merci.

– Aujourd’hui, donc, qu’est-ce que le Conseil des Familles fait, vis à vis des sensitifs ? Vous leur interdisez de se former ?

– La Force est mal vue, très mal vue. Ceux qui en sont atteints le cachent, d’ordinaire. Ou l’oublient, ne se forment pas. Il n’y a eu que deux cas de personnes se retrouvant dans l’Ordre Jedi. La jeune Larin, qui est entrée déjà adulte et qui est revenue dans l’Ascendance quelques temps plus tard. Elle est malheureusement décédée durant une pandémie ayant ravagé la galaxie. Et Kunguraman, un tout jeune garçon qui nous a été arrachés alors qu’il avait à peine quatre ans et qui a été élevé par l’Ordre Jedi, alors qu’il avait été perdu après la mort de ses parents. En plus, nous avons deux des nôtres qui sont partis récemment avec l’Ordre.

Elle poussa la porte de la salle de travail, puis s’assit au bord de l’un des banc, avec un léger dossier. Enfin. Soulagée, elle prit une minute pour souffler, priant pour que sa fille daigne bouger un peu moins. D’habitude, lorsqu’elle marchait, le bercement calmait son bébé. Mais aujourd’hui, c’était infernal. Une main contre le banc, l’autre contre son ventre dans le vague espoir que sa fille sente le contact et se calme, elle prit une longue inspiration.

– Les choses commencent à évoluer, à ce niveau, mais ça reste très lent. Les sensitifs ne sont plus exilés depuis très peu de temps. Dans votre cas, je suppose que vous faites parti de l’Ordre de votre époque ?
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Dim 24 Mar 2019 - 10:18
Ça ne pouvait tout de même pas être aussi mal vu, aussi mal compris… Non ? La Force n’était ni une arme, ni une maladie ! C’était une entité puissante, présente en chacun et chacune, présente en tous les êtres vivants, dont le pouvoir dépassait leur compréhension et qui les guidait le long de leur vie lorsqu’on prenait la peine de s’ouvrir à elle. Alors que leurs lointains descendants la rejettent, ça lui était inconcevable, ou du moins, pas à un tel point… Pas comme ça. Pas alors que ce manque de compréhension, et d’ouverture, avait déjà causé autant de mal à leur peuple. Il voulut l’interrompre pour clamer ça puis se rétracta. Étant sur les nerfs, peut-être noircissait-il aussi le tableau en interprétant ce qu’on lui disant, alors que ça pouvait ne pas être aussi grave. Il pinça donc les lèvres pour ne rien laisser échapper, tout en les suivant à l’abri dans une petite salle.

Aussi peu de personnes ayant fait parti de l’Ordre, dans cette époque, c’était déprimant. Dont une qui était revenue plus tard en délaissant les Jedis et l’autre qui n’y était même pas entré par choix, au tout départ. Sans en connaître plus sur l’un comme l’autre, difficile de se faire une vraie opinion, cela dit. Au moins, depuis, il y avait eu des départs volontaires, les choses évoluaient dans le bon sens. Réconforté par cette pensée, il s’assit à son tour, sur le coin opposé de la petite table, pendant que l’Aristocra s’installait sur un banc, comme son confrère. Elle serait tellement mieux chez elle, tout de même… Il était déjà très difficile d’avoir des enfants, alors laisser une femme enceinte travailler alors que la grossesse était déjà avancée, il ne trouvait pas ça prudent. Elle semblait épuisée, surtout. Sa famille, ou son Clan, ne lui disaient rien ?

"Les choses commencent à évoluer, à ce niveau, mais ça reste très lent. Les sensitifs ne sont plus exilés depuis très peu de temps. Dans votre cas, je suppose que vous faites parti de l’Ordre de votre époque ?"

"Considérez que je fais aussi parti de l’Ordre de cette époque. Être Jedi revient à suivre et défendre certaines valeurs, ça ne s’arrête pas à une époque ou une autre. Ce ne sont pas des valeurs qui se perdent avec le temps, même si les façons de faire et les mentalité, elles, évoluent beaucoup."

Ah là là, Dean serait si fier, c’était l’une des premières choses qu’il lui avait apprise, que c’était leurs valeurs qui les unissaient, et pas leurs méthodes de travail ou façons de combattre, encore moins les différentes manières de vivre ou de se comporter. Sans ces valeurs, aucun Ordre possible. Il se releva à nouveau, marchant un peu dans la salle en tâchant de trier ses pensées. Une fois qu’il comprendra mieux ce temps, il lui faudra repartir. Après tout, rien ici ne le retenait. La ville était construite, son peuple en sécurité… Le danger venait à présent d’ailleurs.

"Qu’attendez-vous de ceux ou celles qui viennent d’un autre temps, comme moi ? Qu’ils s’intègrent ici, avec les règles de ce temps et le reste, ou qu’ils partent ?"
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Ven 29 Mar 2019 - 18:35
– Considérez que je fais aussi parti de l’Ordre de cette époque. Être Jedi revient à suivre et défendre certaines valeurs, ça ne s’arrête pas à une époque ou une autre. Ce ne sont pas des valeurs qui se perdent avec le temps, même si les façons de faire et les mentalité, elles, évoluent beaucoup.

– Je m’en doute.

Elle avait déjà entendu ça, bien plus tôt, de la bouche de Larin et celle du maître Jedi grognon. Ce type-là les avait autant amusés que marqués, il fallait du culot pour se rendre ici exprès jusqu’à eux pour retrouver Formbi, surtout si c’était pour lui râler dessus. D’autres auraient laissés tomber, à cause de la distance, la mentalité de leur peuple, plus particulièrement sur un sujet aussi sensible que celui-ci, et surtout à cause de la personne en face, comme interlocuteur. Autant de détails qui avaient produits l’effet inverse chez Nat et qui n’avaient que renforcé sa conviction à venir tenir tête à leur ami Aristocra assez bougon. Enfin bref, tout le monde avait son petit caractère et cet humain-là ne lui manquait pas. Au niveau de pénibilité, il avait su remporter une superbe palme.

Quant à Sogua, s’il n’était pas aussi grognon, il était en tout cas bien nerveux, ne restant pas même assis et tranquille plus de quelques minutes, ou plutôt quelques secondes. Elle échangea un bref regard avec Thsans, qui secoua légèrement la tête avec un petit soupir. Que pouvaient-ils y faire ? Ils seraient tout autant perturbé, à sa place… Il n’était sur Csilla que depuis une petite journée, dans ce temps depuis une semaine, ou à peine plus, il lui en faudra encore une ou deux de plus avant de se sentir un tantinet à l’aise. Plus l’écart temporel était grand, plus l’accepter était difficile, ils pouvaient tous comprendre ça facilement.

– Qu’attendez-vous de ceux ou celles qui viennent d’un autre temps, comme moi ? Qu’ils s’intègrent ici, avec les règles de ce temps et le reste, ou qu’ils partent ?

– On ne compte pas vous obliger à rester ou partir, chacun est libre de tracer sa propre route. Si vous restez, il faudra garder en tête certaines règles de cette époque, pour vivre tranquille. Si vous partez, on peut vous aider à entrer en contact avec les autres membres de l’Ordre Jedi. La seule chose qu’on vous demande, c’est de nous parler de votre époque, de ce que vous vous avez connu vécu. Vous vous en êtes aperçu, notre Histoire n’est pas complète et nous voudrions avoir votre témoignage.

Ce n’était pas juste une question d’Histoire mais aussi de préparation. Cet homme avait des connaissances qu’eux ne possédaient pas et des connaissances ayant le potentiel de les soutenir, pour la protection de l’Ascendance et celle des frontières. Thsans ajouta, de son côté, que beaucoup étaient intéressés par cette perspective, s’il acceptait de livrer son témoignage. Après tout, ce jeune homme avait lui aussi à coeur la défense des siens, n’est-ce pas ? Cette défense se faisait contre de très nombreux ennemis et l’un de ces nouveaux ennemis se révélait être l’Ordre Sith. Veeren profita du temps que son collègue prit pour parler pour masser un peu son ventre et prier pour que sa fille se calme un peu, elle gigotait vraiment beaucoup. Trop. Le genre de moment où l’Aristocra souhaitait ardemment être rendue au jour de l’accouchement.

– Il y a, notamment, des Familles encore très sceptiques, mal informées, ou les deux, concernant la menace Sith, en particulier. C’est un de nos principaux sujets de préoccupation, ces derniers temps, et tout appui sera le bienvenu.
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Mer 3 Avr 2019 - 12:35
"On ne compte pas vous obliger à rester ou partir, chacun est libre de tracer sa propre route. Si vous restez, il faudra garder en tête certaines règles de cette époque, pour vivre tranquille. Si vous partez, on peut vous aider à entrer en contact avec les autres membres de l’Ordre Jedi. La seule chose qu’on vous demande, c’est de nous parler de votre époque, de ce que vous vous avez connu vécu. Vous vous en êtes aperçu, notre Histoire n’est pas complète et nous voudrions avoir votre témoignage."

Parce qu’ils avaient des contacts avec des Jedis ? Alors qu’ils n’aimaient pas la Force et étaient renfermés sur eux-mêmes ? Comment les deux étaient possibles ? Sogua se rassit enfin, les yeux un peu plissés, puis retourna la tête vers le vieil Aristocra lorsqu’il en rajouta une couche sur l’importance de ce témoignage. Tout le monde ne croira sans doute pas à un tel récit, après tout, si les preuves avaient disparu, s’ils n’avaient plus d’archives, de documents ou autres pour étayer le tout… Ce que le jeune homme trouvait extrêmement bizarre, au passage, des documents de cette importance ne se perdaient pas comme ça ! De nombreuses générations avaient vécu la reconstruction des villes sous les glaces de Csilla, jamais elles n’auraient sciemment détruit à mesure les traces de leur travail ou les témoignages, pas plus que leurs descendants directs.

Tout ce qu’il pouvait supposer, c’était qu’à un moment de son Histoire, durant ces cinq millénaires, l’Ascendance avait jugé qu’il était inutile ou dangereux de conserver ces archives et les avaient faites détruire. Sogua ne croyait pas à a thèse d’un accident car lesdites archives étaient toujours conservées dans la capitale et il avait dû en être de même à la fin de la reconstruction. De toute manière, à l’époque, l’entièreté de leur peuple vivait alors sur Csilla ou dans des colonies proches le temps de rebâtir leurs villes, ils n’étaient pas très nombreux et le massacre n’avait rien arrangé. Encore une affaire qu’il ne pourra jamais comprendre, c’était frustrant. Et si on ajoutait ça au reste… Si les siens étaient toujours attaché aux faits bien cadrés et sûrs, ils pourraient ne pas croire une simple parole. Ça s’annonçait compliqué.

"Il y a, notamment, des Familles encore très sceptiques, mal informées, ou les deux, concernant la menace Sith, en particulier. C’est un de nos principaux sujets de préoccupation, ces derniers temps, et tout appui sera le bienvenu."

"Je peux toujours essayer. Maintenant, qu’ils croient à ça sans autre preuve que ma parole, j’en doute. Je ne sais pas qui a détruit les archives ou autres preuves, à mesure du temps… Je ne vous accuse pas vous, spécifiquement, mais ça a dû arriver. Il y a longtemps."

Un long soupir lui échappa. Mieux valait ne pas trop y songer. Il était bien trop tard pour obtenir ces éléments de réponse… Que dire des Siths ou expliquer qu’ils ne doivent pas déjà connaître ? On connaissait très peu de choses sur cet Ordre et Sogua n’avait pas encore eu l’occasion de partir de l’Ascendance pour aller les affronter face à face. Il avait voulu…. Alors qu’il avait à peine quinze ans au compteur… Jusqu’au moment où Dean lui avait barré la route pour lui remettre les idées en place et lui faire comprendre qu’il n’était clairement pas encore prêt pour ça et qu’il était encore moins question qu’il parte seul, que ce soit maintenant ou dans quelques années. Il avait différé ce départ, continuant plutôt à participer à la reconstruction de la ville. Après les… « légers » débats sur le sujet…

"C’est la Flotte de Défense qui doit être sensibilisée, avant toute chose. Avant même la population civile, puisque c’est elle la dernière défense de l’Ascendance. Csilla a été détruire car la Flotte avait chuté. Même sans être sensitif, il existe des moyens, par des armes classiques, de combattre. Avec de la préparation mentale, aussi. Puis, en ce qui concerne les civils… Changer les mentalités, c’est toujours très long."

Quoi que, ça dépendait des cas, il ne fallait pas hésiter à y aller au culot. L’autre vieillard l’avait fait jeter en cellule quelques jours et ça n’avait pas suffi à le calmer. Il fallait bien avouer, aussi, que Sogua pouvait avoir un parfait caractère d’emmerdeur, lorsqu’il s’y mettait. Tant que ça pouvait protéger les siens, s’asseoir sur les règles et les traditions ne lui posait aucun problème de conscience.

"C’est toujours le Clan Nuruodo qui se charge des défenses et de la Marine ?"
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Dim 7 Avr 2019 - 10:10
– Je peux toujours essayer. Maintenant, qu’ils croient à ça sans autre preuve que ma parole, j’en doute. Je ne sais pas qui a détruit les archives ou autres preuves, à mesure du temps… Je ne vous accuse pas vous, spécifiquement, mais ça a dû arriver. Il y a longtemps.

– Peut-être…

Personnellement, elle ne voyait pas qui aurait fait ça ou pourquoi, ce serait une attitude parfaitement contraire à la volonté de l’Ascendance, une volonté ancienne, de toujours rassembler le maximum d’informations possibles, pour demeurer prêts à se défendre contre tout type d’attaque et se préparer pour l’avenir. Cela dit, ils ne pouvaient pas nier non plus le fait qu’il existait bel et bien trop peu d’archives du passé pour que ce soit naturel, accuser le temps passant était un peu trop facile, ils avaient les faculté de conserver ce genre de documents longtemps, preuve en était, entre autres, le maigre document du procès retrouvé en ce qui concernait ce jeune homme. Ils n’avaient aucun moyen, dorénavant, de comprendre pourquoi de telles traces auraient été détruites… Si cela avait bien été fait volontairement, du moins. Il restait la possibilité que ces archives aient disparu dans un incendie ou par accident.

Pour sa part, l’hypothèse de la destruction intentionnelle de documents lui avait l’air peu probable. Le jeune homme s’était lancé sur une autre approche, sensibiliser d’abord la Flotte de Défense. Comme il le disait très bien, changer les mentalités était long et ce sera pareil au sein de la Marine Impériale. Dommage que ceux ayant d’autres opinions aient choisi de partir sur Nirauan, ils auraient pu être de bons relais. Quoi qu’il en restait beaucoup, cela dit. Veeren comptait aussi sur le soutien de l’amirale Ar’alani, pour qui la protection de l’Ascendance et tous les nouveaux moyens possibles pour ça comptait bien plus que les traditions ou les susceptibilités de chacun. S’il fallait en passer par là, elle le fera sans aucune hésitation, ayant un esprit très ouvert.

– C’est toujours le Clan Nuruodo qui se charge des défenses et de la Marine ?

– Oui, bien sûr, il y a des choses qui ne changent pas. Il y a une personne que je pourrai vous faire rencontrer, à ce propos. L’amirale Ar’alani. Par ailleurs, il y a quelques uns des nôtres qui ne sont pas aussi coincés sur leurs principes, mais plus vraiment dans l’Ascendance non plus, c’est bien dommage.

Thsans tiqua très nettement, de son côté, puis précisa d’une voix lente que c’était encore très différent, comme affaire. Allons, en quoi était-ce si différent ? Il n’était pas question de la Force, d’accord, mais bien question d’avoir des difficultés à suivre sagement les règles établies. Veeren ne se sentait pour le moment pas l’envie ni la force de repartir dans un débat sur ce sujet avec les autres Aristocras, le précédent avait déjà assez pénible à son goût. Sans compter que, ces derniers temps, elle avait les nerfs à vif. A la maison, la moindre petite chose pouvait ou bien l’énerver, ou bien la faire rire, ou bien la faire fondre en larmes, le tout sans jamais aucune raison valable. Au-dehors, elle se contrôlait pour ne pas passer pour une dingue, même si elle sentait venir les moments où ça n’allait pas bien se passer. Son mari devait sûrement la trouver insupportable, ces derniers temps.

– En attendant que ça puisse se faire, tâchez de restez discret, entendu ? Vous n’étiez pas du genre à vous attirer beaucoup d’ennuis, d’où vous venez, n’est-ce pas ?
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Jeu 11 Avr 2019 - 15:11
Comment ça, plus vraiment dans l’Ascendance, il y avait eut tant de départs que ça ? Sogua rouvrait la bouche pour poser la question lorsque le vieil Aristocra lui souffla la place, déclarant d’une voix grave et lente que cette affaire-là était encore très différente. D’accord… Il ne comprenait pas tout, là, mais ce n’était pas très grave. Après tout, un truc de plus ou de moins difficile à comprendre ou à avaler… On allait dire qu’il n’était plus à ça près. C’était bizarre, on arrivait même à s’habituer doucement à ça, au choc et à tout le reste, on arrivait même à s’habituer aux parfaites histoires de fous. Et dire qu’il avait osé croire que devoir se battre pour rebâtir toute une société, après destruction, était le truc le plus dingue qui puisse arriver, dans une vie, il avait été si loin du compte !

"En attendant que ça puisse se faire, tâchez de restez discret, entendu ? Vous n’étiez pas du genre à vous attirer beaucoup d’ennuis, d’où vous venez, n’est-ce pas ?"

Pas du tout, voyons ! Le jeune homme laissa échapper par mégarde un bref début de rire nerveux avant se reprendre, secouant un peu la tête. Tout dépendait de ce qu’on appelait "attirer des ennuis", madame, il y avait toutes sortes d’ennuis, certains plus graves que d’autres. Et Sogua n’était pas du tout le style à créer du bordel, enfin, pas beaucoup. Moins qu’il ne pourrait. Hum… Son silence après cette question était une forme d’aveu, en soi, durant un instant, il fut légèrement gêné, sans savoir vraiment quoi répondre pour paraître crédible. Il admettait que certaines personnes pourraient, peut-être, le trouver un tantinet agaçant. Et que ces mêmes personnes étaient précisément celles qui lui donnaient la volonté d’agir encore plus, mais bref, inutile de trop insister sur ce genre de détails.

"Il se peut que j’ai pu en agacer un ou deux au cours de ma vie, mais soit, je tâcherai de faire plus attention ici. Le contexte est très différent, de toute façon. Nous n’étions pas tous forcément d’accord sur la façon de procéder et il a fallu combattre le côté blasé ou vexé de certains."

Son caractère de cochon, lorsqu’il s’y mettait, devait aussi y jouer un bon rôle… Enfin bref, c’était le contexte de l’époque, c’était comme ça, c’était du passé ! Il dédia alors son plus beau sourire, parfaitement innocent, au regard de plus en plus soupçonneux de Mitth’sans’suazee, l’air de clamer "Allons, comment oseriez-vous penser qu’un jeune de mon âge puisse agacer ses aînés ou bafouer les règles de l’Ascendance, ce serait inimaginable !". Avant que le vieil homme ne puisse appuyer sur ce sujet, Sogua dévia très vite la conversation en reparlant de la fameuse amirale mentionnée toute à l’heure et qui pourrait être intéressée, par ces préparatifs. Et puis, il allait faire attention, dans cette époque ! Enfin, au moins un peu plus que dans la sienne… Suivant aussi certaines circonstances…

"Lorsque j’étais encore coincé sur Nirauan, j’ai pu regarder rapidement les informations de ce temps, pour me faire une idée. Beaucoup d’articles parlaient d’une pandémie, à grande échelle, que s’est-il passé exactement ? Je veux dire, les épidémies, ce n’est pas rare, mais je n’ai jamais entendu parler de la moindre maladie qui puisse toucher autant de monde à la fois. La technologie médicale doit quand même être beaucoup plus évoluée."

En tout cas, étant donné l’écart effroyable, il imaginait que les personnes de ce temps aient, à leur disposition, assez de données, d’outils et de méthodes médicales capables d’arrêter, ou au moins contenir, n’importe quel type de maladie. Même s’il n’y pas de risque zéro, il trouvait ça bizarre.
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Dim 14 Avr 2019 - 12:08
Très bien, une question de plus à poser aux représentants Jedis qu’ils allaient recevoir, si la capacité à se fourrer dans les ennuis ou attirer des problèmes comme des aimants n’était pas un véritable critère de sélection. Thsans échangea avec elle un regard incroyablement blasé, suite à la réaction du jeune homme, le petit rire nerveux qui lui échappa et cet air signifiant que oui, il était bel et bien du genre à concentrer tous les problèmes. Le silence qui suivit, avant sa réponse, était lui aussi très équivoque. Il prouvait, une fois de plus, que ce n’était pas l’âge qui vous poussait à devenir ainsi, que vous aviez cette part d’agitation dans le sang dès la petite enfance. Encore un qui pourrait très bien s’entendre avec les quelques Chiss partis sur Nirauan… D’ici un jour ou deux, peut-être même moins, ils allaient sûrement entendre une affaire de troubles remonter, concernant ce garçon.

Veeren ne comptait pas le mettre aux arrêts ou sous surveillance complète malgré tout. Ils ne l’avaient pas fait pour Thrass, pour Feesa et ne le feraient pas non plus pour lui, quoi qu’il causera certainement plus de troubles que les deux autres réunis. Pour la simple raison qu’ils avaient déjà une preuve formelle qu’il ne voulait aucun mal à l’Ascendance et aussi parce qu’on n’arrêtait pas une personne sous prétexte qu’elle était profondément troublée après avoir sauté d’une époque à une autre. Même selon ce qu’il finit par avouer, qui était sûrement un bel euphémisme. Il était presque affolant d’imaginer dans quel état avaient dû se retrouver leur peuple après l’ère glaciaire, dans des circonstances aussi extrêmes et graves. Son confrère n’était, lui non plus, pas très convaincu que tout puisse très bien se passer, son regard était parlant.

Avant, cependant, qu’il puisse aller plus loin, le jeune homme remit assez vite le sujet de la pandémie sur le tapis, faisant légèrement hausser un sourcil à Veeren. Il avait déjà entendu parler de ça également ? Il avait bien raison… Leurs technologies médicales étaient normalement assez évoluées pour parer au plus vite à ce type de problèmes et jamais aucune maladie n’avait pu se répandre à si large échelle depuis des millénaires. Cette affaire était très directement liée à la volonté de certains Clans de changer leurs habitudes et se renseigner au maximum sur les Siths, voir de coopérer avec l’Ordre Jedi. Dans une certaine mesure, du moins… Tout cela restait encore à définir.

– Les Siths aussi reviennent des failles, comme vous devez vous en douter, et l’un d’entre eux a décidé de créer une maladie particulière, pour s’amuser. Tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est autant un génie scientifique qu’un pur et profond psychopathe. Il a créé une maladie qu’il a fait partir de Lysatra, une petite planète de l’Espace Sauvage. Une maladie qu’il avait cultivée et soignée pour qu’elle se répande au plus vite, en tuant autant de personnes que possible.

Elle laissait le soin à ce jeune homme d’imaginer la terreur qui avait saisi peuples et mondes, face à un ennemi aussi insidieux et invisible, frappant les races et planètes sans distinction, voyageant vite et tuant un nombre inimaginable d’êtres. Lysatra ne s’en était toujours pas relevé, la planète ayant servi de foyer à l’infection restera encore inhabitable pour des années entières, voire bien plus longtemps. N’importe quel médecin interdira de s’y rendre, sachant que les souches-mères de l’infection se trouvaient toujours dans l’eau, la terre, l’air…

– Les peuples, gouvernements et factions se sont unis, le temps de trouver un vaccin, mettant en place une trêve provisoire et de la coopération entre tous. Notre peuple a également participé. Il a fallu quelques mois avant que le vaccin ne soit trouvé et la pandémie résorbée. L’Espace Sauvage en est toujours à genoux. Toute les Familles n’ont toujours pas compris l’importance d’en apprendre plus sur les Siths, et se préparer à en combattre de nouveaux, malheureusement. D’où l’importance de tous les témoignages possibles et de mettre en place les coopérations qu’il faudra. Nous devons rencontrer des membres de l’Ordre Jedi afin de définir dans quelle mesure nous pourrions coopérer.

Bien sûr, ils ne se mêleront pas à leur guerre civile contre l’Empire, il existait néanmoins bien d’autres manières de travailler ensemble. Veeren se souciait bien peu qu’un tel entretien ne plaira pas à tout le monde, tout ce qui lui importait était de préparer l’Ascendance à ce type de menaces.

– Tout cela va prendre un peu de temps… D’ici là, vous aurez déjà de quoi vous occuper, vous avez un nombre élevé d’années à rattraper. A quelle Famille êtes-vous rattaché ?
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Dim 14 Avr 2019 - 16:03
On continuait à s’enfoncer dans l’horreur. Sérieusement… Sogua avait de la peine à y croire, qui pouvait avoir un esprit assez tordu et cruel pour lâcher sur la galaxie un virus tuant tout le monde sans distinction, alliés comme ennemis ? Et pourquoi ? Dans un parfait silence, il écouta l’Aristocra donner le déroulé des événements, glacé en imaginant ce qu’avaient dû ressentir les populations face à cette crise. Il ignorait où se trouvait Lysatra exactement, n’ayant jamais entendu parler de cette planète avant… Il n’avait pas non plus beaucoup voyagé, encore, et au-delà des Régions Inconnues, il ne pourrait pas se repérer seul et encore moins savoir où se rendre. Les technologies des voyages et vaisseaux devaient être meilleures, pour ce qui était de la rapidité de déplacement. Pas vrai ? Une fois plus habitué à ce temps, il voudrait en savoir un peu plus sur cette galaxie, qui y habitait et comment. Ne pas se limiter à son propre peuple.

On avait donc leur peuple qui s’était renfermé sur lui-même à un point incroyablement élevé, les régions Inconnues toujours aussi isolées, un Empire à côté et il ne savait pas vraiment quoi, une maladie qui avait décimé des milliards de personnes, toute une région spatiale dévastée et suffocante, une trêve provisoire qui n’avait aidé en rien, par la suite, à apaiser les tensions, un Sith cinglé qui avait pourri les mondes de virus, etc. Cette époque était très agréable. Sogua grignota doucement le bout d’un ongle en écoutant le déroulé, troublé. Ça faisait beaucoup à avaler… Entre le changement temporel, l’évolution des technologies, de la langue, la société, les mœurs, les coutumes, les guerres et tout le reste… Mieux valait ne pas trop réfléchir à la masse de données qu’il avait à rattraper ou bien il allait en devenir cinglé.

"Toute les Familles n’ont toujours pas compris l’importance d’en apprendre plus sur les Siths, et se préparer à en combattre de nouveaux, malheureusement. D’où l’importance de tous les témoignages possibles et de mettre en place les coopérations qu’il faudra. Nous devons rencontrer des membres de l’Ordre Jedi afin de définir dans quelle mesure nous pourrions coopérer."

"Je vois…"

Devait-il faire un commentaire sur le fait qu’il y ait encore des Familles qui ne comprennent pas l’importance de ce combat ? Non ? Ça n’y changera rien ? Soit ! Ça pourrait être pire… Au moins, certains avaient compris l’intérêt, c’était mieux que rien. De nouveau, il dû retenir un très long soupir, mélange entre agacement et lassitude. Au moins, s’il pouvait rencontrer les Jedis de ce temps, voir où ils en étaient… Les rejoindre était une des options les plus valables, dans son cas. Il ne parviendra pas à se fondre dans la masse sur Csilla et encore moins renier qui il était pour vivre tranquille, c’était clair et net.

"Tout cela va prendre un peu de temps… D’ici là, vous aurez déjà de quoi vous occuper, vous avez un nombre élevé d’années à rattraper. A quelle Famille êtes-vous rattaché ?"

"Aucune. Il y avait quatre Familles Régnantes. La mienne a été entièrement décimée… Les Csapla tenaient à peine debout, les Nuruodo étaient au bord de la disparition complète, et la Famille Inrokini était aussi très affaiblie. Ça faisait parti de ce qui était à reconstruire, qui devait s’occuper de quoi, l’organisation politique. L’Ascendance était petite, beaucoup plus qu’aujourd’hui, et les nôtres très peu nombreux. Avoir des enfants est très difficile, alors nous… Ne le prenez pas mal mais ça me surprend beaucoup que votre Clan vous laisse travailler alors que vous êtes enceinte."

C’était même dangereux, pour lui, car à ce stade de la grossesse, l’agitation, la fatigue et le stress étaient tout sauf recommandés, pour sa santé et celle du bébé. A vu de nez, elle devait en être à cinq ou six mois, ce n’était pas rien.

"Vous demandiez ça pour savoir qui devrait me surveiller, le temps de mon passage ?"
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Ven 3 Mai 2019 - 9:58
– Aucune. Il y avait quatre Familles Régnantes. La mienne a été entièrement décimée… Les Csapla tenaient à peine debout, les Nuruodo étaient au bord de la disparition complète, et la Famille Inrokini était aussi très affaiblie. Ça faisait partie de ce qui était à reconstruire, qui devait s’occuper de quoi, l’organisation politique. L’Ascendance était petite, beaucoup plus qu’aujourd’hui, et les nôtres très peu nombreux. Avoir des enfants est très difficile, alors nous… Ne le prenez pas mal mais ça me surprend beaucoup que votre Clan vous laisse travailler alors que vous êtes enceinte.

Mmh… Veeren se retint de faire le moindre commentaire, sur ce coup-là, jetant un rapide regard en biais à Thsans qui lui n’avait pu s’empêcher de sourire. Ce jeune homme avait en partie raison, son Clan n’était pas très chaud pour la laisser faire, « dans son état », comme si attendre un enfant était une maladie. La plupart craignait simplement que ça ne mette en péril la santé de l’enfant et la sienne avec, une charmante attention… Tout aussi charmante que leur refus de la laisser partir seule on ne sait où, à peine protégée. Ils n’avaient déjà l’habitude, pourtant ? Par ailleurs, le fait qu’elle travaille ou non en étant enceinte ne concernait qu’elle-même et son mari. Et son médecin, oui. Personne d’autre n’avait à y fourrer le nez. Autre époque, autre mœurs, d’où il venait, les femmes enceintes étaient peut-être traitées comme si elles s’étaient soudainement changées en cristal, qui sait ?

Pour en revenir à ce qu’il avait expliqué, cela rejoignait ce qu’il avait déjà pu raconter. Leur peuple savait déjà, en revanche, la façon dont l’Ascendance s’était agrandie et développée, au fil des siècles, celle des premiers temps n’occupait que deux ou trois planètes, guère plus. Csilla avait bien entendue était colonisée la première. Le nombre de Familles avait lui aussi beaucoup varié au fil des temps, de trois à neuf, comme aujourd’hui. Elle secoua un peu la tête pour dire non, à la question de Sogua. Elle s’était déjà doutée de cette réponse. Ils ne comptaient de toute façon pas affecter précisément un Clan à sa « surveillance ». Il restera sans doute pas longtemps parmi eux, le changement était très brutal et on ne pouvait pas avaler comme ça, aussi simplement, un tel écart entre les habitudes, les lois, les comportements et les méthodes de pensée.

– Même si les arrivées par ces failles sont devenues plus fréquentes, dans le cas des nôtres, ce n’est pas encore bien accepté par tous. On ne vous chassera pas comme ça de l’Ascendance, en revanche, il est à voir si vous, vous allez vouloir y rester.

Même sans Lorana, elle doutait que Thrass soit resté, pas plus que la jeune nièce de Formbi. Sogua allait très vite réaliser l’ambiance charmante visant les arrivants par ces failles, les sensitifs en particulier, et tout ce qui pouvait aller autour.

– Qu’est-il arrivé exactement, après l’attaque ? J’ai pu observer certaines méthodes des Siths, ils ne semblent pas laisser des survivants derrière eux. J’avoue être surprise qu’ils soient ainsi repartis en laissant des membres de notre peuple survivre.
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Sam 4 Mai 2019 - 18:10
Il faudra qu’il fasse beaucoup plus d’efforts que ça pour comprendre ce changement d’époque, l’accepter, l’intégrer et enfin s’y intégrer… Ou bien il pourra partir, effectivement. Et les deux Aristocras en étaient aussi très conscients, selon ce que Sev’eere’nuruodo répondit. Il hocha doucement la tête pour approuver, pas encore vraiment décidé encore, mais ça viendra vite. Disons qu’il se donnait… Une semaine ? Pour voir s’il arrivait mieux, avec un peu de temps, à s’en tirer et comprendre, ou s’il devait vraiment se décider à filer. Pour aller où, ensuite, ça restait la grande question… Si des Jedis devaient venir rencontrer l’Ascendance, il ferait sans doute bien mieux de les attendre puis repartir avec eux ensuite. Il trouverait moins douloureux d’être avec l’Ordre, puisque avec eux, personne ne pouvait considérer la Force comme une maladie. Et puis, il voulait continuer à s’entraîner, être capable de s’en sortir au mieux face à ses adversaires.

"Qu’est-il arrivé exactement, après l’attaque ? J’ai pu observer certaines méthodes des Siths, ils ne semblent pas laisser des survivants derrière eux. J’avoue être surprise qu’ils soient ainsi repartis en laissant des membres de notre peuple survivre."

"J’ignore pourquoi ils ont attaqué, j’étais trop petit, à ce moment-là. De ce que j’ai ressenti, leur but était vraiment de raser les villes et ceux y vivant, les troupes ne sont pas descendues au sol. Ils ont peut-être pensé qu’il n’y avait pas de survivants, tout était rasé."

Rien, de toute façon, n’aurait pu leur laisser penser qu’il y en avait. Les moins touchés avaient tenté de garder en vie les blessés graves sur place, au milieu des décombres, la panique était alors totale. Même alors qu’il n’était qu’un tout jeune garçon, Sogua pouvait s’en souvenir. Les souvenirs étaient flous, mais il se rappelait la douleur, l’odeur, il entendait encore les cris et les appels. Décrire plus précisément que ça, c’était impossible, et il abandonna d’ailleurs au bout de quelques phrases, laissant aussi tomber les gestes censés aider à mieux cerner la situation. Outre le choc, il était de toute façon trop jeune pour se souvenir de tout. Beaucoup avaient dû mourir de leurs blessures avant qu’il ne puisse être organisés des opérations de secours et l’envoie des blessés sur Copero, principale planète habitée derrière Csilla. Et surtout, seule planète de cette petite Ascendance à n’avoir pas été touchée par la guerre.

"Les blessés ont été évacués sur Copero. A ce moment-là, notre peuple tout entier était réduit à… Un peu moins que le nombre d’habitants actuels de Csaplar. La priorité a été mise sur les soins, on n’aurait sans doute rien pu faire si les Siths étaient revenus terminer le travail. Toutes les villes de Csilla étaient détruites, et peu de temps après, notre peuple a réalisé que les températures chutaient drastiquement, mois après mois. Il y avait de la neige à une époque où il était censé faire assez chaud. Ça s’est aggravé, et dans le même temps, l’atmosphère changeait. Les habitants restés sur place ont dû partir eux aussi, ce n’était plus respirable."

La simple explosion d’un gros volcan pouvait bouleverser l’atmosphère d’une planète entière et son climat durant deux ou trois ans. Alors une attaque de cette ampleur, aussi violente et sur la surface toute entière, les conséquences ne pouvaient être que bien plus dramatiques. Les scientifiques avaient noté que l’attaque orbitale avait, en frappant les sols, libérée des nappes de méthane et d’autres gaz nocifs. L’air avait été empoisonné et les gaz, pour certains, avaient aussi été piégés par le froid. Même si leur peuple supportait bien le froid, il y avait une limite, on ne pouvait vivre sur des glaciers perpétuellement frappés par d’immenses tempêtes de neige.

"Plus tard, disons qu’il y a beaucoup de remous, on n’était pas tous d’accord sur ce que devait advenir Csilla et comment se protéger, dans le futur, de ce type d’attaque. Les jeunes étaient plus idéalistes et plus… revendicatifs, on peut dire. Vous comptez que je raconte tout ça au peuple d’aujourd’hui ? Si ce n’est que simple parole, la plupart ne vont pas y croire."
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Jeu 9 Mai 2019 - 8:37
Il leur manquera des éléments, même avec un témoignage directe, c’est ce qui était dommage. Entre autres, pourquoi leurs ennemis avaient attaqué, pourquoi et comment, surtout, la Flotte de Défense avait été balayée si facilement, quel était alors le territoire à défendre, par où leurs ennemis étaient arrivés, d’où venaient-ils, quelles étaient leurs forces et faiblesses, le contexte économique et militaire de cette époque, dans les Régions Inconnues, les échanges menés, qui savait quoi sur qui, etc. Un nombre très élevé de questions, dont aucune ne pouvait avoir de réponse, malheureusement. Et si le jeune était alors « trop petit » pour savoir tout cela, c’est qu’il n’était pas encore au-dessus de la barre des dix ans. Voire des cinq ans. C’était dommage, toutes ces informations étaient pourtant essentielles pour comprendre véritablement l’époque d’où il venait.

Il tenta également d’expliquer ce qu’il avait vu, juste après les frappes orbitales, d’un ton déjà moins confiant et hésitant, avant de laisser tomber. C’est bon, ils savaient déjà très bien à quoi ressemblait un champ de bataille, une fois le combat terminé, inutile de rentrer absolument dans les détails, d’autant plus s’il était alors trop jeune pour se souvenir de tout. Elle lui fit un léger signe de main pour indiquer que ce n’était pas très grave, l’autre main posée contre son ventre car elle sentait toujours sa fille bouger assez vivement. Pour une fois, elle avait vraiment envie de rentrer chez elle pour le reste de la journée, après cet entretien, ne pas aller ensuite à son travail. L’idée était si tentante… Enfin bref, pas réellement possible non plus, donc on se reprend. Ce n’était pas non plus le premier enfant qu’elle portait.

– Les blessés ont été évacués sur Copero. A ce moment-là, notre peuple tout entier était réduit à… Un peu moins que le nombre d’habitants actuels de Csaplar. La priorité a été mise sur les soins, on n’aurait sans doute rien pu faire si les Siths étaient revenus terminer le travail. Toutes les villes de Csilla étaient détruites, et peu de temps après, notre peuple a réalisé que les températures chutaient drastiquement, mois après mois. Il y avait de la neige à une époque où il était censé faire assez chaud. Ça s’est aggravé, et dans le même temps, l’atmosphère changeait. Les habitants restés sur place ont dû partir eux aussi, ce n’était plus respirable.

L’Aristocra resta impassible, même si intérieurement, elle avait tiqué sur le nombre de survivants, après cette attaque, quand bien même les leurs devaient être beaucoup moins nombreux, de base, par rapport à aujourd’hui. Cela signifiait aussi que bien moins de planètes étaient alors habitées, à moins que ces autres planètes aient elles aussi été dévastées avant Csilla. Si ça avait été le cas, leur peuple avait dû se réfugier sur une seule et même planète, donc la capitale, dans l’espoir d’y être en sécurité. C’est ce qu’eux-mêmes auraient fait, cela dit, leurs villes étaient sous terre, pas dessus… Même avec des frappes orbitales, il faut y mettre du cœur, avant de détruire des montagnes. Et comment savoir lesquelles détruire, où frapper au juste ? Celui qui avait voulu reconstruire entièrement sous terre était un brillant tacticien. Surtout sur une planète en apparence inhabitable.

– Plus tard, disons qu’il y a beaucoup de remous, on n’était pas tous d’accord sur ce que devait advenir Csilla et comment se protéger, dans le futur, de ce type d’attaque. Les jeunes étaient plus idéalistes et plus… revendicatifs, on peut dire. Vous comptez que je raconte tout ça au peuple d’aujourd’hui ? Si ce n’est que simple parole, la plupart ne vont pas y croire.

– Nous avons aussi, comme preuve, le document de votre procès, vous semblez l’oublier. Ainsi que quelques autres documents sur vous, peu nombreux, certes, mais très explicites. L’Histoire vous a retenu comme un Maître Jedi, assez idéaliste, en effet, et qui a participé à plusieurs bouleversements majeurs de la société.

Veeren savait déjà très bien qu’il était toujours assez choqué que des documents aient été conservés sur lui durant tant de millénaires et s’amusait intérieurement de lui rappeler ce petit « détail ». Même si le grand public n’était pas forcément au fait de ce genre de sujets, les historiens, eux, ne le verront pas de cette manière. Ce type d’éléments constituait des preuves irréfutables, leur authenticité avait été prouvée dès leur découverte. Donc non, mon jeune ami, ce ne sera pas simple parole.

– Nous allons définir comment nous organiser, pour ce dont nous devons parler et mettre en place… D’ici là, tâchez quand même de rester assez discret. Entendu ?
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