Jet de dés pour savoir si des civils ondériens sont à l'entrée de la porte principale, mécontent et en voulant à Laura : 19 Jet de dés lumineux/obscurs, si les soldats impériaux arrivent à contenir la foule sans dommages : Lumière
J'étais assise sur mon siège, dans ma navette qui venait à l'instant quitter le vaisseau de mon père, le Grand Moff Tarkin. Je fis de longues expirations. J'étais toujours vivante et Ondéron n'avait pas été détruite. Mais avoir eut cet entretien avec mon père avait été l'expérience la plus éprouvante de mon existence. Je vins à fermer quelques instants mes yeux, pour me calmer intérieurement. Mes mains en tremblaient encore légèrement. Si je devais revenir en vie, l'idée était de quitter Ondéron, s'exiler pour tout reconstruire afin de continuer la lutte. Mais cette entrevue, m'avait apprit bien des choses. Et à vrai dire, je ne savais plus du tout quoi faire. Une fois au Palais je devrais les contacter et parler très attentivement et sérieusement de tout çà avec eux. Je leur vouais une confiance absolue, je savais déjà qu'ils sauraient quoi me conseiller. J'ouvris de nouveau mes yeux, réfléchissant à la suite. Ondéron était maintenant une contrée impériale. En tant que reine, j'avais totalement échoué.
Ma navette finit par atterrir sur une plate forme basée dans la cour impériale. J'en sorti donc avec un de mes gardes qui m'avait accompagné. Je vis au loin les soldats impériaux qui commençaient à débarquer en ville. Cela me frustrait de voir une telle scène, mais au moins Ondéron était encore entière. Je pris donc sur moi. Mais je vis à l'entrée de la cour toute une horde de civils qui étaient mécontents, qui m'en voulait. J'entendis malgré la distance des injures à mon égard, que j'étais une traitresse. Ces mots me blessèrent, mais pourrais-je leur en vouloir ? J'avais échoué à maintenir l'indépendance sur Ondéron. Des soldats impériaux étaient déjà présents, les empêchant d'entrer dans le domaine impérial. Mon cœur s'emballa à l'idée de les voir tirer sur la foule. Mais par chance, rien de tel ne se passa. La foule fut vite calmer par leur présence. Je repris donc mes pas vers mon palais.
Une fois au palais, je me dirigeais vers mes appartements. Me tournant vers mon garde, je lui demandai à ce que nul ne me dérange, que j'avais besoin de rester seule. Entrant dans mes appartements, je pris soin de fermer la porte derrière moi. Cette tension en moi m'était insupportable. Je voulais craquer, pleurer de toutes mes larmes. Mais je me devais de rester forte. Je me mis devant ma fenêtre, regardant Iziz. Je voyais des vaisseaux impériaux continuer à débarquer. Cette fois-ci c'était officielle, Ondéron était maintenant impériale. Je me remémorais les paroles de mon père, me disant qu'un gouverneur sera nommé pour gouverner Ondéron, qu'importe que je reste reine ou non. Et aussi que mes lieutenants seront exécutés par précautions. Fermant les volets de mes appartements, je me dirigeais vers une machine permettant de communiquer. Je fis en sorte que le canal soit entièrement sécurisé afin de contacter mes lieutenants qui avaient trouvé refuge à ma Forteresse. Une forteresse qui dieu merci était encore inexistante pour l'Empire.
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