[mini-évent] Briefing - chasse à la prime

Le Dragon du Soleil Noir regardait ses "invités" à travers l'écran qui lui faisait face. Il n'était pas dans la même pièce qu'eux, par précaution : il a de nombreux ennemis, comme l'Aube Ecarlate, l'Echange, l'empire et même ses confrères Vigos. Les chasseurs de primes présent ne voyait donc qu'un holo d'un pistolet blaster qui tournait lentement au-dessus d'un fauteuil. Un pistolet blaster avec un dragon gravé sur sa crosse.

"Bienvenue, chasseurs. Je ne vais pas tourner autour du pot, voici votre cible."

Dragon appuya sur un bouton et l'image d'un duros apparu au-dessus de la table basse située devant les chasseurs de prime. L'image tourne doucement sur elle-même, laissant voir l'individu en question, ainsi que son goût vestimentaire. Sa voix, déformée, retentie à nouveau dans la pièce, une arrière salle du casino "le Caisson de Bespin, situé dans la cité des nuages.

"Il se nomme Menfest Prugal. Qui il est et pourquoi je veux sa mort n'a aucune importance : il doit mourir, point. Il se trouve actuellement dans la petite ville de Jigonat, sur Nal Hutta."

Un autre petit hologramme apparu à coté du duros, montrant le célèbre monde dominé par les hutts, avec un point marqué dessus, dont les coordonnées planétaires sont visibles. Un monde dont l'accès est, théoriquement, contrôlé mais il est facile de s'y rendre, quand on est habile. Cela peut se faire en payant un hutt, en se faisant passer pour un "officiel" hutt ou impérial voir en utilisant l'angle mort d'un vaisseau piloté par un droid qui vient déposer ou récupérer des marchandises.

"Ce contrat comprend quelques demandent supplémentaires. Le hutt hébergeant la cible sait que Prugal est menacé, par le Soleil Noir mais pas que. Il faut donc faire un petit exemple donc j'ai des conditions à rajouter, en plus de la mort de la cible :
D'abord, vous devrez saboter les deux usines se trouvant sous le contrôle de ce hutt, nommé Wanka. Je dis bien, saboter pas détruire."

L'hologramme de Nal Hutta fit un zoom, montrant le village en lui-même, assez grand pour accueillir un bon millier d'individu, avec le palais huttesque au nord de la ville. Celle-ci est bordée au nord par une chaîne de montagne et par un marais sur tout le reste. Les usines sont signalés, l'une à l'ouest et l'autre au sud, à cinq et quatre kilomètres, respectivement de la cité.

"La seconde condition est qu'il n'arrive rien à Wanka le hutt. Vous pouvez tuer qui vous voulez mais lui, au minimum, doit en ressortir indemne." Il n'y eut aucune précision quand à la raison de cette demande. "La troisième condition est qu'aucune mention du Soleil Noir ne devra être donnée. Si j'avais voulu faire savoir que nous sommes responsables, j'aurais envoyé nos tueurs."

Le pistolet blaster s'arrêta un bref instant, braqué sur les chasseurs de prime, avant de reprendre sa légère rotation, signe évident que Dragon prenait au sérieux ce dernier point, et que le rompre pouvait avoir des conséquences mortelles.

"Vous êtes libres de travailler ensemble ou seuls. Cela m'importe peu. La ou les personnes rapportant les yeux de Menfest Pregal au barman de ce casino se verra remettre un million de crédits."

La somme est élevée, plus que ce duros ne le mérite, car cela prend en compte le fait d'aller mener une opération sur le monde principal des hutts. Ceux-ci pourraient ne pas apprécier une telle action, surtout s'ils identifient ceux ayant agis.

"Pour ceux acceptant ce contrat, vous trouverez, dans la malle située sous la table basse, des poches de seringues. Ces seringues vous donneront une légère protection temporaires contre les émanations putrides du marais, et peuvent servir pour conserver en l'état les yeux de la cible. Vous savez tout, bonne chasse."

Dragon coupa l'holo de son blaster, en souriant, mais sans couper les caméras qui lui permettaient de voir la pièce. Il voulait savoir qui allaient accepter ce travail parmi les individus présents, et comment ils allaient s'y prendre.

Je retournais le carton entre mes doigts. Un carton que mon employeur faisait exprès pour moi. Un écriture codée en relief me permettant de prendre connaissance de message que normalement je ne pourrais pas lire. Un rendez-vous pour une chasse. Le carton n'en disait pas beaucoup. Un lieu de rendez-vous et guère plus. Après les derniers évènements, l'accueil des nouveaux revanites ainsi que la poursuite de la construction de la base, j'avais l'impression de fatiguer de plus en plus. Il me fallait m'aérer. J'avais donc accepté cette chasse. Bien sûr je n'avais pas quitter notre QG sans préparer mon absence. Normalement tous les dossiers sous ma responsabilité - autant dire beaucoup de chose - avait été répartie entre les personnes qui m'assistaient. Je comprenais enfin ce que Theron subissait comme pression dans l'Alliance. Si je me souvenais de cela en revenant, je serais bien plus prévenante.

Le trajet jusqu'à Bespin n'avait pas été de tout repos. Certes je n'étais pas une grande amatrice des ballades spatiales mais cette fois-ci j'avais eu des hauts le cœur quasiment tout le voyage. Je transpirais bien plus que de raison. Je m'étais trainée jusqu’à un taxi pour aller au casino où j'avais pris une chambre pour la nuit. Comme tout bon paranoïaque de la profession, je voulais inspecter les lieux avant le rendez-vous mais c'était peine perdu. La seule chose que j'avais pu faire avait été de passer d'un bain pour faire descendre la fièvre à mon lit et des allers-retours pour vider mon estomac à chaque gorgée d'eau. J'avais fini par opter pour la serviette humide. Je n'arrivais même pas à forcer une transe de repos.



Traverser le casino avec ses bruits assourdissants est une torture. C'est avec la gorge sèche et la peau pale que j'entre dans la pièce du rendez-vous. Je suis vêtue de ma tenue d'assassin-mercenaire, ma bure noire à liserais dorés. Cette bure est soigneusement renforcée de plaque de cuir invisible. Ma garde de double-sabre est soigneusement camouflée par les pans du haut de bure. Je porte ma sacoche à poison et contre poison ainsi que les kits de premiers secours que j'avais renforcé suite à ma mésaventure sur Korriban. Malheureusement, rien de ce que j'ai fourré là-dedans ne semble avoir de prise sur ce qui rend malade. La nuit n'a pas apporté le repos que cela aurait du. Je m'adosse dans le coin le plus sombre de la pièce, dans l'angle à droite de la porte. Les murs me soutiendront sans que j'ai besoin de trop exposer mon état de faiblesse. Tout le monde semble être arrivé quand une voix modifiée s'élève. Je dois faire des efforts pour me concentrer. Je récupère la substance les plus importantes :

- Cible : Menfest Prugal
- Localisation : Jigonat
- Etat : Mort
- Preuve : les yeux
- Annexe : saboter 2 usines et ne pas toucher au hutt.

Il y-a bien longtemps que je ne suis pas allée sur Hutta. Est-ce que les tombes de ma famille sont toujours là ou le temps n'en a laissé que poussière. Dans mes pensées, fuyant mon estomac retourné et ma condition physique innommable, je sursaute quand une voix s'élève dans mes oreilles. instinctivement je porte la main à mon sabre mais avant de le sortir, reprend mes esprits. C'est Rosas. Mon apprentie Rosas. Celle que je considère comme une petite sœur. Je soupire, à la fois pour reprendre contenance et pour forcer ma voix à ne pas dérailler.

- Rosas.

Je savais qu'elle faisait de la chasse à la prime mais c'est la première fois que nous nous trouvons sur la même. Quel coup de bol. Vu mon état, son assistance n'est pas de refus. Je n'ai pas l'habitude de travailler en binôme. Enfin c'est arrivé une fois, avec Mando. Cependant, je peux à peine me mouvoir d'une pièce à une autre actuellement. Enfin j'ai encore le trajet jusqu'à Nal Hutta pour reprendre le contrôle de ce satané corps. J'esquisse un léger sourire alors qu'une autre idée germe dans mon esprit de maître.

- C'est une très bonne idée.

Je lui prend la main et la serre doucement, certains diraient faiblement, les mauvaises langues. Je suis tellement à l'ouest que je n'ai même pas pu examiner la concurrence. Tant pis, on fera sans. Forçant mon corps courbaturé à bouger, j'avance vers la malle et récupère les seringues. J'ai beau avoir été esclave une bonne partie de mon enfance sur cette planète putride, les émanations toxiques n'avaient pas du s'arranger depuis.

- Prenons ça et quittons la zone. Tu as toujours ton vaisseau ?

Je suis physiquement affaiblie, mais pas idiote pour discuter d'un plan devant nos concurrents..

- Allons-y, terminais-je en quittant la pièce.

La chasse commence.


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jet de dés :
- forme physique due à Plaguéis au briefing : 20

Invar Skroll, 42 ans

Que ne fallait-il pas faire, des fois, je vous jure… Surveiller une telle cible n’était pas forcément des plus simples mais ça le devenait encore moins lorsqu’elle décidait de participer à une sorte de grande chasse à cours pour chasseurs de primes, organisée par rien de moins que le Soleil Noir. Les petites affaires de cette organisation intéressaient peu l’Empire, en ce moment, autant se l’avouer, ils avaient autre chose à gérer. Tant que ces organisations criminelles ne venaient se fourrer dans leurs jambes ou ne dérangeaient pas leurs activités, leur présence ne dérangeait guère plus que ça les agents impériaux. Parfois, même, ces criminels étaient utiles. L’agent du BSI s’était servi d’eux plusieurs fois, pour parvenir à ses fins, depuis que sa mission avait débutée. Debout à côté de lui, sa cible écoutait avec une grande attention les paroles du petit hologramme, déjà avide à l’idée de la mission qu’on leur proposait. Mon cher Qhons, il avait à peu près autant de chance de gagner à cette chasse que les Rebelles de renverser l’Empire en deux jours seulement.

Invar, de son nom d’emprunt, surveillait autant sa cible-coéquipier-du-moment-partenaire-de-chasse que les autres chasseurs venus participer à la réunion. Sans en donner l’air, bien sûr, il était entraîné pour cela et avait la même dégaine que ces hommes et femmes venus traîner dans le coin. On était bien loin de la propreté impeccable des agents impériaux, soit dit en passant, ces gens n’avaient décidément aucun soin d’eux-mêmes. Savaient-ils seulement ce qu’était une douche ? Sans compter ceux à moitié vautrés sur eux-mêmes, comme s’ils étaient déjà morts ou mourant. Quant à la cible désignée, elle avait eu le bon goût d’aller se planquer sur un monde Hutt. Bien pensé, petit Duros, ça allait lui permettre d’échapper à une petite partie des incapables, voire même provoquer un peu de spectacle. Qhons avait déjà noté les coordonnées exact, avec son enthousiasme habituel. De son côté, l’agent pensait plutôt aux moyens d’entrer sur cette planète. Bien que la chasse en elle-même ne l’intéresse pas, il devait bien jouer son rôle et participer avec sa chère cible.

"Ce contrat comprend quelques demandes supplémentaires. Le hutt hébergeant la cible sait que Prugal est menacé, par le Soleil Noir mais pas que. Il faut donc faire un petit exemple donc j'ai des conditions à rajouter, en plus de la mort de la cible : D'abord, vous devrez saboter les deux usines se trouvant sous le contrôle de ce hutt, nommé Wanka. Je dis bien, saboter pas détruire. La seconde condition est qu'il n'arrive rien à Wanka le hutt. Vous pouvez tuer qui vous voulez mais lui, au minimum, doit en ressortir indemne. La troisième condition est qu'aucune mention du Soleil Noir ne devra être donnée. Si j'avais voulu faire savoir que nous sommes responsables, j'aurais envoyé nos tueurs."

Et dire qu’il suffirait pourtant d’une petite frappe orbitale pour régler le problème… Les Hutts, comme d’autres, pouvaient eux aussi être écrasés, l’Empire était bien trop bon de se contenter de parfois commercer avec eux sans s’en préoccuper plus que cela. Enfin, au moins, cela avait le mérite d’amuser une partie de la plèbe de la galaxie. Tant qu’ils étaient occupés à se tuer entre eux, ils ne s’occupaient pas d’autres affaires et n’allaient pas non plus se mêler à divers groupes rebelles. Rien que pour cela, les Hutts méritaient d’être laissés ainsi.

"Pour ceux acceptant ce contrat, vous trouverez, dans la malle située sous la table basse, des poches de seringues. Ces seringues vous donneront une légère protection temporaire contre les émanations putrides du marais, et peuvent servir pour conserver en l'état les yeux de la cible. Vous savez tout, bonne chasse."

Qhons alla bien sûr prendre l’une des poches, sur un léger soupir de l’agent. Il avait confiance en ça, plutôt que d’utiliser leurs propres moyens, se protéger par eux-mêmes et seuls de tout ce qui pourra leur tomber dessus ? Franchement… Faire confiance au Soleil Noir, c’était un comportement aberrant, surtout lorsqu’on évoluait soi-même dans ce genre de milieu. Heureusement que ce type avait d’autres intérêts et, disons, caractéristiques intéressantes… Pour que l’Empire s’intéresse à lui. Ils quittèrent tous les deux l’arrière-salle du casino, puis en traversèrent les salles, d’un pas tranquille. Qhons parlait de leur vaisseau, qu’ils devaient vérifier leur armement et équipement. Un vaisseau qu’ils retrouvèrent en à peine quelques minutes, ainsi que leur droïde. Aussitôt, en route pour Nal Hutta. Invar prit les commandes, comme à son habitude depuis maintenant quelques mois. Assis à côté, Qhons parcourait toutes les informations disponibles sur Nal Hutta, ainsi que Jigonat. L’agent du BSI ne s’était rendu qu’une fois sur cette planète et pas pour y porter des fleurs.

"Pour une demande comme celle-ci," marmonna tout à coup Qhons, "tu ne trouves pas bizarre qu’il n’y ait pas plus de chasseurs répondant à l’invitation ?"

"Certains trafics en ce moment rapportent plus gros et sont moins risqués."

"L’Empire surveille bien plus les trafics et le piratage, depuis quelques mois."

"Pas autant qu’il ne le faudrait."

Il était bien placé pour le savoir, même si Qhons ne pouvait le savoir. Il se tut de nouveau, plongé dans l’étude ses éléments. Invar lui lança un bref coup d’œil sur le côté, au moment de passer en hyperespace. Qu’il en profite bien, de cette chasse, qu’il en profite extrêmement bien. Avec un peu de chance, ce sera la dernière, il fera ensuite la connaissance de certaines personnes n’attendant que lui, dans les locaux du BSI.

Le voyage jusqu'au monde des hutts se déroula sas encombre. Vous avez pu traverser l'atmosphère légèrement toxique de cette planète d'un vert maladif, vous posant sans que nul ne s'en soucis dans la marécage près de Jigonat et de ses usines.


Qi'ra vous êtes celle qui vous êtes posée le plus près de la cité de Wanka le hutt. Vous n'en êtes qu'à trois kilomètres, votre vaisseau se trouvant sur un ilot de terre solide.

Sarkiss et Rosas vous n'êtes pas loin d'une des usines de Wanka, celle du sud. Vous pouvez la voir d'où vous êtes, ainsi que la silhouette des gardes qui la surveillent. Sarkiss avez eu quelques réponses de vos informateurs et avez appris que Jigonat possède un petit spatioport et plus d'une cinquantaine de mercenaires au service du vieil hutt protège ce palais, avec l'aide notable de trois canons lasers. La cité abrite aussi un millier d'evocci qui servent Wanka.
Quand à votre cible, vous venez tout juste d'apprendre qu'il est membre d'une organisation criminelle : l'Echange.

Invar, vous et votre coéquipier, êtes non loin de l'usine de l'ouest. Vos contacts vous ont informé, en plus de savoir qu'une cinquantaine de Niktos et gamoréens protègent la cité et surtout le palais et son spatioport, que Wanka, l'un des hutts parmi les plus âgés, protège ses usines par des niktos et gamorréens qui tournent par groupe d'une dizaine d'individu, sans compter une groupe de rodiens qui chassent dans les marais.

Azelle, vous avez pu poser votre appareil à mi-distance des usines et de la ville. De tous, vous êtes celle qui avez le plus de trajet à faire pour rejoindre une usine ou la ville.

Tous, vous devez faire un petit jet pour savoir si vous ne souffrez pas des émanations toxiques du marais.
1-14 : rien
15-18 : vous êtes légèrement atteint et souffrirez d'un malus de -1 à tous vos jets.
19-20 : vous êtes nu peu malade et subissez un malus de -2 à tous vos jets.

Sarkiss, jetez un dé supplémentaire pour voir si votre état s'est amélioré.
1-12 : vous ne souffrez plus et estimez que ce n'était qu'un malaise passager
13-18 : vous allez mieux mais ressentez encore un léger malaise par moment
19-20 :  vous êtes encore malade même si cela va mieux et que vous pouvez participer à la chasse, avec juste un malus de -1 à tous vos jets

Chasseurs de prime, il est l'heure de débuter la chasse !

Je monte à bord du vaisseau de Rosas. Je pars vomir de la bile tandis qu'elle décolle. Je la rejoins et me sangle derrière elle. La fatigue me prend et je m'endors à pic sur le fauteuil. Après un petit somme réparateur je me réveille. Je me sens déjà mieux, la bouche pâteuse et l'estomac vide mais je n'ai plus de crampes d'estomac, ma fièvre semble avoir chuté. Nous sommes en vol. Je n'y connais rien en pilotage alors je laisse Rosas à ses compétences. Je me dessangle et vais prendre à boire. Puis je ramasse mon paquetage et commence à contacter diverses personnes dans le milieu. Se renseigner, étape importante. Je médite un peu. J'appelle la Force à moi je me connecte à elle, je me perds dans ses fils de couleurs. Mon esprit se laisse bercer par le vide sidéral. une série di'mage sans queue ni tête défilent et soudain un arrêt sur image. Une salle ronde, couleur sabre avec une lueur rougeâtre. Rosas tient en joue un duros, manifestement notre cible. Ses lèvres bougent et Prugal semble lui répondre avec un air moqueur, pas le moins du monde apeuré. Je suis à côté d'elle. Mon baton sabre n'est pas allumer mais j'ai la main sur la garde. Je me vois comme avertie par un sixième sens. Je me retourne. Mes lèvres peintes de rouge sang crient quelque chose tandis que je me jette entre mon apprentie et le hutt, la limace puante Wanka. Il utilise un blaster et tire. Le jet de lumière bleue me touche en pleine poitrine traversant les couches de cuir et autres matériaux renforçant ma bure. Mon corps et projeté en arrière et je suis éjectée de la vision. J'ai le souffle court. De grosses gouttes de sueur coulent de mon front et des frissons glacés me parcourent la colonne vertébrale. Je me lève, encore flageollante et vais dans les sanitaires. je me passe de l'eau sur visage. Mes mains tremblent quand j’attrape la serviette. Je retourne m'asseoir sur la couchette. Il faut que je me calme. Je repense aux exercices que me faisait faire Maître Zho. Je prends le temps et commence à reprendre le contrôle de mon corps.

Quelques temps plus tard, encore ébranlée par ma vision, je prends mon pad et consulte les retour de mes contacts. C'est léger. Ca reste quand même plutôt bien dans le laps de temps assez court. Il faudra que je me refasse des contacts sur cette planète putride. Je la déteste presque plus que Korriban. Les siths m'ont redonné la fierté que l'esclavage hutt m'avait volé. Je range mon pad dans mon sac et rejoins mon apprentie, pour qui je suis prête à donner ma vie, dans le cockpit. Je lui communique les éléments que j'ai récupéré mais je ne lui parle pas de la vision et elle m'annonce que nous arrivons sur Hutta.

Rosas nous pose à proximité d'une des usines de Wanka. Avant de descendre, je prend un respirateur acquis récemment après ma mésaventure sur Korriban. Tandis qu'elle part vadrouiller pour trouver une idée, je me concentre à nouveau pour sonder l'usine à travers la Force. Sur mon épaule gauche Sarkiss Sith se marre. Impossible de me concentrer et la Force semble se refuser à moi. Je soupire. C'est frustrant. J'ai l'impression d'y voir mais trouble. Je finis par laisser tomber et rejoins Rosas. Elle m'explique son plan, un brin de cruauté dans la voix. Je ne dis rien.

- Pourquoi pas. Comment vas-tu t'y prendre ? Et que veux tu faire après ?

Saboter sans faire exploser. A mon avis nous devrions entrer et aller sur les posts d'alimentation et détruire des éléments matériels permettant de mettre à l'arrêt les chaînes de production. Cela permettrait d'éviter les pertes humaines tout en créant suffisamment de problèmes techniques en chaîne pour valider cette partie du contrat. Cependant, nous n'avons pas les plans de l'usine et nous ne savons pas non plus ce qu'elle produit. Aussi, Rosas m'a toujours dit avoir été entrainée pour faire des assassinats mais je ne connais pas ses capacités en terme de discrétion ni les moyens qu'elle utilise dans ce type de situation.


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jets de dés :
- méditation à bord du vaisseau : 18 light (20-2)
- émanations toxiques du marais : 06
- état de santé : 2
- sonder l'usine : 18 (19-1)

Invar Skroll, 42 ans

Un « ami » sur place avait pu arranger en amont un passage sans la moindre encombre, une poignée de crédits avait suffit. Qhons ne s’était même pas posé de questions, faisant quelque peu halluciner l’agent, qui aurait pourtant cru qu’il se montrerait plus curieux. C’est fou comme ce type n’était pas assez méfiant, surtout pour un chasseur de primes ! Enfin bref… Tant mieux, quelque part… La planète avait toujours ce même air maladif et visqueux, comme on en voyait rarement… Invar scruta les alentours, en cherchant où poser leur appareil, tout en réfléchissant à ce que ses contacts lui avaient envoyé comme informations, en cours de voyage. Il y avait pas mal de gardes, dans la cité et le palais lui-même, évidemment, mais aussi beaucoup postés en garde des usines et même dans les marais. Une planète bien gardée et surveillée, comme on pouvait s’y attendre. Ça s’annonçait fort sympathique. Une fois posés et descendus du vaisseau, Invar se renfrogna de plus en plus, nauséeux à cause de l’atmosphère de cette planète répugnante.

Vomir sur Qhons serait une bonne idée, tiens… L’idée l’effleura et fut terriblement tentante… hélas, ce n’était pas le moment de jouer. Il la laissa tomber avec un faible sourire et se contenta, à la place, de rapidement avaler une pilule anti-nausées. Ils s’étaient posé à proximité de l’usine, celle à l’ouest, au coeur des marécages. Si son cher coéquipier marmonnait en boucle la commande et les instructions, Invar ne prenait pas la peine de l’écouter. Réussir cette chasse ou simplement respecter les instructions du Soleil Noir ne l’intéressait pas vraiment. Premièrement car il ne craignait pas cette bande de criminels, si faibles par rapport à la puissance impériale, deuxièmement car ces petits gars n’avaient pas le bras assez long pour atteindre les agents du BSI, troisièmement car il n’avait rien à faire ni de leurs petites affaires ni des missions qu’ils offraient en prime aux chasseurs méprisables de toute la galaxie. Qu’il arrive un accident malheureux à Wanka le Hutt ou encore que ses usines soient détruites au lieu d’être sabotées ne lui posera aucun problème de conscience.

Qhons, au contraire, s’inquiétait de cela. Ils se mirent en route, d’abord en silence, dans les marais. Il y avait des rodiens en chasse là-dedans… Durant un long moment, ils avancèrent avec lenteur, évitant les bestioles locales et attentifs à la présence d’ennemis éventuels. Des ennemis qui ne se manifestèrent pas… Invar ne s’arrêta qu’une fois, pour enfin vomir, rendu malade par la puanteur locale. Puis ils reprirent. Le trajet s’était déroulé dans un calme plat, presque affolant, ils n’avaient croisé absolument personne et ne semblaient pas avoir été repérés. Arrivés très proches de l’usine, accroupis et dissimulés derrière d’épais fourrés, Invar sortit une paire de jumelles laser, pour observer les lieux plus en détails. Comme ses contacts l’avaient dit, des groupes de Niktos et  Gamorréens tournaient en garde autour de l’usine, une dizaine chacun. Il resta un long moment à les étudier, tout d’abord, mais ne repéra aucun point faible particulier. Belle garde. Et dire qu’avec un simple tir de destroyer depuis l’espace, cette affaire aurait été réglée en une petite minute, quel dommage.

"Comment va-t-on entrer ?"

"Pas forcément besoin d’entrer nous-même. J’aurai préféré, pour ne pas perdre de temps avec cette partie du contrat, mais soit."

Cette mission commençait déjà le gonfler profondément… Il fit signe à Qhons de le suivre et tous les deux s’éloignèrent de l’usine pour le moment. Ils traversèrent de nouveau une partie des marécages, jusqu’à rejoindre d’autres routes, plus exploitées, menant vers l’usine. Ils attendirent, alors, tout simplement, le passage d’une navette de transport. Invar laissa passer sans s’en préoccuper les gros transports, sur chenilles ou antigravitationnels, il attendait un type de livraisons plus spécifique. C’est au bout d’une heure entière qu’il repéra enfin celle qu’il préférait. Le responsable fut arrêté net dans sa course par un arbre qui chuta « malencontreusement » juste devant lui. Dès qu’il descendit, Invar l’abattit d’un tir bien ajusté, sans le moindre état d’âme. Voyons voir… Il avait emmené juste ce qu’il fallait, en mines et explosifs divers, sur lui. Plus qu’à en bourrer joyeusement la navette et l’envoyer en pilotage automatique vers l’usine, avec un compte à rebours.

"Ce n’est pas ça qui va suffire à saboter l’usine entière."

"C’est vrai."

"Ça va surtout mettre toute la cité en état d’alerte !"

"Très juste."

"Mais…"

"Suis et tais-toi."

Il fit partir la navette chargée avec un petit sourire, avant de tirer Qhons avec lui, de retour à marcher dans les marais. Carte blanche, lui avait-on dit au bureau. Il allait pouvoir mener deux missions au lieu d’une.

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Progression dans les marais : 4
Repérer un point faible : 20
Piéger la navette : 10

Devant l'indécision de Rosas je décide de prendre les choses en main.

- Nous allons tenter d'entrée discrètement puis partir à la recherche des machineries. L'idée c'est de les saboter pour mettre les chaînes à l'arrêt. De cette manière on ne fera pas de dégâts humains. En détruisant suffisant les systèmes d'alimentation, cela devrait bloquer l'usine un certain temps.

Si Rosas me signale ne pas connaître les bases de l'invisibilité je lui montre comment faire et la guide en me connectant légèrement à elle. J'ai encore une aura peu stable, il ne faudrait pas que je la corrompe. A mon tour je me drape de mon manteau d'invisibilité. Je fais un effort pour ne pas disparaître totalement dans la Force comme cela me serait naturel. Nous nous approchons de l'usine. L'entrée est gardé par 3 bestiaux : 2 gamoréens et 1 nikto. Ma dernière rencontre avec des niktos ne s'était pas super bien passé. sans faire de bruit nous nous faufilons entre eux dans un couloir couleur sable et rouille.

Tandis que nous progressons, je cherche un plan d'évacuation sur un mur, une porte qui mènerait vers un bureau dans lequel nous pourrions pirater le système et trouver notre chemin le plus vite possible en évitant un maximum les caméras.

C'est alors que nous entendons des pas lourds qui cours derrière nous. Je me retourne et vois ce que nous j'avais complètement oublié : des traces de boues luminescentes mènent jusqu'à nous. En face deux gamorréens puants et puissants des vibrohaches bien en main précèdent un nikto qui les dépasse de trois bonnes tête. Ce dernier s’arrête et arme son bouclier. Il vise. Le laser part, droit sur moi. Un tir propre. Je réagis en une nano seconde mais le laser me frôle et égratigne mon épaule droite avant d'aller finir sa course dans la porte derrière nous. Les gamorréens arrivent au contact. J'ai tout juste le temps de dégainer mon bâton sabre pour parer le 1er qui frappe avec une extrême violence. Le second en profite pour fendre ma cuisse gauche. Un éclair de douleur se propage du point d'impact dans tout mon être. La colère et la haine qui me sont redevenues si facilement accessibles montent en moi dans une aura sombre contre ces porcs inférieurs. J’agrippe violemment la Force et la projette devant moi. Sarkiss Sith sautille sur mon épaule gauche. Ils ne sont pas repoussés bien loin. Les lumières blanches de mon sabre grésille et d'un pas fantôme je reviens au contact d'un des gamoréens. Je ne peux malheureusement pas passer dans son dos sinon je  serais une cible ouverte pour le nikto alors je me contente de frapper de face. Je l'égratigne mais ce n'est  pas suffisant. je risque un regard vers Rosas pour voir comment elle s'en sort.


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jets de dés :
- Invisibilité : 16 (17-1)
- Esquive du tir : 8 (10-2)
- Esquive des vibrohaches : 16 (18-2)
- Vague de force obscur : 13 (16-1-2)
- attaque au sabre laser : 12 (14-2)

jets de dés MJ
- Vs la furtivité : 4 sur le dé des gardes, avec un malus de 5 ça fait 9
- tir des nikto : 3 / gamorréens au corps à corps, 5

infos MJ
- tu as 6 niktos et 4 gamorréens qui protègent l'usine (en 3 groupes de 3 - 4 - 3)
- dire à rosas, après ce combat, de faire un jet de soin pour te soigner

Sarkiss préfère se faufiler directement dans l'usine à la place d'utiliser l'idée que je lui ai donnée et la laisse alors me guider pour nous rendre " invisible " à l'aide de la force. J'ai l'impression que mon maître est légèrement différente que ce dont j'ai l'habitude, mais je ne laisse mes questions de cotés pour l'instant.

A la place, je préfère suivre mon maître à l'intérieur du bâtiment. Rapidement hélas, nous sommes repérée à cause de nos chaussures dégoutante. Le combat s'engage rapidement entre nous et j'ai de plus en plus l'impression que Sarkiss à changé, mais je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe.

J'occulte ce qui me trouble pour me concentrer à la place sur le combat. Sarkiss se retrouve rapidement blessée et cela complique grandement la mission. Moi même, je me prend des coups et finis avec quelques bleus et bosses.

Un tir esquivé m'érafle cependant la joue, me laissant une belle trace sanguinolente, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper. A la place, je tire sur le nikto et réussis à le blessé de façon à laisser à Sarkiss le champ libre pour l'autre gamorréen.

De voir mon maître en si mauvaise posture, je laisse la colère prendre le dessus et envoie l'autre gamorréen contre un mur dans le but de l'éloigner de nous le plus possible. Je grimace lorsque je le vois se stabiliser, même s'il finis contre le mur et que je repousse Sarkiss par la même occasion.

Voulant aveuglé l'ennemis, je tente de les aveugler avec une grenade flash, mais cette dernier c'est abimé durant le combat et finis par ne donner qu'un faible éclat lumineux qui ne sert à rien

Est ce que tu tiens le coup Sarkiss ?

Inspirant longuement, je laisse la colère refluer doucement et tend à mon maître de quoi soigner les blessures les moins graves, avant de passer la main sur mon visage pour essuyer le sang qui coule. voyant qu'elle a besoin de soin un peu plus poussé, je décide de m'aider de la force pour soigner les blessures.

Je ne suis pas assez habituer à cette technique hélas et les soins de mon maître son assez précaires. Cependant à défaut de la soigner, je peux stabiliser son état et éviter que cela ne s'aggrave. J'espérais vraiment que la suite de notre avancée se ferait sous de meilleures conditions, mais les bruits de notre combat semblait avoir attiré de la compagnie.


repousser un gamorréen à l'aide de la force : 20
Blesser le nikto à l'aide de mon blaster : 9
aveugler les ennemis à l'aide d'une grenade flash : échec
soigner sarkiss à l'aide de la force : 11

Tandis que le gamoréen plante sa hache dans ma cuisse. Le garde grogne et son haleine pestilentielle attaque mes narines. Je ressens  La colère soudaine de mon apprentie et vois la Force qui reflux vers elle. Elle se prépare. Je pousse mon adversaire et me campe sur mes appuis. Elle  relâche la pression qu'elle exerçait dans une poussée de Force. J'essaie au  mieux de ne pas la  prendre de plein fouet me  décalant et me ramassant pour lui offrir le moins de prise. J'ai plus de chance que mon adversaire qui est repoussé plus loin. Quand à moins je suis tout de même poussée mais j'arrive à ne pas percuter un mur. C'est alors que je ressens une sensation chaude qui coule en moi. Je vois les fils de Force de mon apprentie se lier au mien et se loger au niveau de ma blessure. Ce n'est pas parfait mais quels progrès. Elle qui il n'y-a pas si longtemps n'y-arrivait pas sans être guidée.

* Ca va merci.* lui répondis-je télépathiquement.

Tout en  me reculant au niveau de Rosas, lame rentrée, j'attire la Force dans ma main gauche. Sarkiss Sith sautille sur mon épaule les yeux brillant.  La Force se soumet à ma volonté facilement. Je la tords rapidement et puissamment.  L'énergie violette crépite dans ma paume. D'un geste répété moult fois à l'entraînement à l'académie de Korriban je l'envoie sur mon opposant. Le geste est quasi parfait. Porcinet n'a pas le temps de faire quoique ce soit qu'elle est sur lui le touchant de plein fouet et explosant sur son corps massif, répandant l'électricité mortelle dans tout son corps. Je suis profondément enfoncée dans mon côté obscur. Hutta et touts les souvenir maudits de cette planète t mon  instabilité actuelle. je me délecte de cette rôtisserie rappelant combien j'avais aimé détruire le palais de mon ancien maître et rôtir tous ses habitants libres. Alors, je n'attends pas  qu'il s'effondre et passe à l'adversaire suivant, le nikto blessé  pour le finir. Je m'accroche à la Force et utilise mes pas fantôme donnant l'illusion d'une téléportation alors qu'il  s'agit simplement d'une course extrêmement rapide. Accrochée à la Force je bondis alors sur le tireur en rallumant mes lames. Grace à une série d'attaques inélégantes boostées à la Force et quelques coups manqués, il s'effondre.  Mort ou agonisant, que sais-je. Je me retourne pour voir où Rosas en est avec le dernier.


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jets de dés :
- Esquiver la vague  de force de Rosas : 12 (11+1)
- Boule d'éclair : 2 (4-1-1)
- Attaques rapides : 10 (11-1-1)

Invar Skroll, 42 ans

Depuis son abri, Invar ajusta sa petite jumelle pour observer les mouvements au point d’impact. La plupart des gardes encore debout s’étaient précipité vers la zone d’impact et seulement deux Niktos venaient dans leur direction, sans même prendre un transporteur. Là, il était un peu déçu, soyons honnête, il aurait souhaité les énerver un peu plus que ça… Même si les mouvements perçus montraient que les employés de l’usine devaient sans doute évacuer, ce n’était tout de même pas bien terrible, cette affaire. Qhons marmonna une fois de plus que leur but était seulement de saboter l’usine, pas de la détruire… Rah, ça va, elle n’était même pas beaucoup détruire, seulement amochée. Quant au contrat, il était rempli tout de même, l’usine mettra un moment avant de boucher le trou et reprendre son activité. Quelle importance, de toute manière. Il rangea les jumelles à sa ceinture puis fit signe à son imbécile de coéquipier de le suivre. Puisqu’une petite explosion était visiblement trop subtile pour faire comprendre un message, sur cette planète, il allait falloir faire mieux.

En allant vite, ils pouvaient couvrir à pieds la distance les séparant de la cité en un peu moins d’une heure. Le tout en veillant à ne pas se faire repérer immédiatement. Sans doute plus d’une heure, donc. Qhons suivait en marmonnant un peu dans sa barbe qu’ils allaient échouer dans la mission s‘ils poursuivaient de cette manière. Possible, en effet. Pauvre Soleil Noir, parviendra-t-il à se remettre d’une telle déception, ce serait bien dommage pour lui. Bref. Il ne dit plus grand-chose durant tout le reste du trajet, malgré les quelques grognements de son partenaire forcé de temps à autre. Les autres personnes de la casse devaient elles aussi être occupées à jouer soit contre les gardes, soit avec une autre usine ou il ne savait où encore. Pour le moment, il ne s’en préoccupait. Certaines d’entre elles, de ce qu’il avait vu, étaient recherchées par l4Empire ou fichées comme étant à problèmes, dans le tas. Néanmoins, il ne s’agissait pas de ses cibles du moment et il ne comptait pas leur courir après aujourd’hui.

Au bout d’un peu plus d’une heure de marche, ils arrivèrent à la cité. Ils avaient marché environ cinq kilomètres, depuis l’usine. Les échos des légers troubles ayant connu cette dernière n’avaient même pas l’air d’être parvenues jusqu’ici. Ils se postèrent de nouveau dans un endroit en léger surplomb pour observer la cité, ses défenses et ses habitants. Les locaux étaient évidemment les plus nombreux et Invar se doutait que tous étaient sous la coupe du Hutt. Ils avaient également d’autres alliés, des gardes… Le Palais surplombait la ville et semblait lui aussi très bien défendu. Des Niktos et des Gamoréens, comme pour les usines, sans nul doute. Après cette phase d’observation, ils définirent un plan pour pénétrer dans la cité. Commençant par la contourner, ils recherchèrent des cibles aptes… Qu’ils finirent par dénicher avec un vieux cargo branlant. Véritables marchands ou simples contrebandiers, il s’agissait d’étrangers à la planète et cela fera l’affaire. Cette fois, Qhons eut moins d’état d’âme à l’aider à se débarrasser de ces quelques ères, puis s’emparer de leurs marchandises et documents.

"J’ai planqué les corps dans leur poubelle volante," souffla Qhons en revenant.

"Parfait, allons-y."

Ils avancèrent en tirant avec eux un vieux speeder cabossé, contenant les marchandises et la livraison de leurs victimes. Invar pensait surtout au spatioport principal de la ville, tout en avançant, qui devait être fortement gardé… Une fois les contrôles – sommaires, finalement – passés, ils empruntèrent une avenue assez large au sud de la cité, comme d’autres marchands, très tranquillement. Tout en avançant, Invar commença par repérer les points d’eau et les puits…

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Dés – Rentrer dans la cité : 5

Sarkiss, Rosas, vous avez vaincu la première patrouille mais non sans mal. La blessure à votre jambe, Sarkiss, vous gêne légèrement mais la Force et l'entraînement vous permettent de tenir. Malheureusement pour vous, les trois membres de la patrouille suivantes sont désireux de venger leurs camarades et vous les entendez rapidement dans les couloirs.
Sitôt qu'ils vous voient, les deux niktos ouvrent le feu sur Sarkiss pendant que le gamorréen charge Rosas

Pendant ce temps, Invar, vous entrez dans la petite ville où tout est calme. Vous avez  pu croiser un speeder emportant   un assistant de Wanka parti étudier les dégâts de l'explosion dont vous et votre partenaire êtes responsable. La sécurité du palais ne semble pas particulièrement sur ses gardes, semblant ne craindre aucune attaque.

Jet de dé

Spoiler:

La première escarmouche se termine. Cela n'a pas été glorieux pour moi et malgré les soins de Rosas, une petite douleur lancinante reste présente dans ma cuisse ce qui me rend plutôt grognonne. Je souris néanmoins à mon apprentie qui a bien évolué pour la rassurer. Je plonge ma  main dans ma sacoche et en retire une boite dans laquelle se trouve mes seringues de stims et autres produits chimiques dopants. J'en prend une don la forme est cubique. Un médipac que je m'injecte directement dans la plaie. Cela viendra en complément des  soins de Rosas. C'est pas parfait mais ça va mieux. Je profite du moment pour essuyer mes semelles sur les vêtements des cadavres. Il faut toujours apprendre de ses erreurs.

Nous progressons un peu dans le couloir. Une pièce se trouve pas loin. Peut-être un bureau, un PC sécurité... Je fais signe à Rosas qu'on va aller voir. Il faut que nous trouvions des informations sur l'endroit où se situe la salle des machines our détruire les alimentations électrique. Il y-aura peut-être quelqu'un à faire parler. C'est alors que des bruits de courses se font entendre. Je fais volte face. Encore des cafards. mon  esprits lance des éclairs que  je tente de canaliser pour réitérer le barbecue précédent. Mais je suis plus  agacée que  réellement énervé et la décharge violette leur grille à peine les poils des trous de nez,  si tant est que des Niktos aient des poils. devant l'inconstance de mes pouvoirs je me dis que peut-être. Je passe derrière Rosas et tire d'une torsion puissante et violente qui fait soupirer d'aise Sarkiss Sith sur mon épaule et pâlir Jedi Sarkiss qui se couvre la bouche de ses deux mains. je me sens bien, à  l'aise dans ce manteau d'obscurité pure qui me recouvre, m'entoure, m'obéis. A l'expression de surprise des 2 écailleux je me rend compte que c'est un mouvement parfait. J'ai disparu. Complètement. J'en profite et je tire encore plus sur la Force me déplaçant à une vitesse surnaturelle jusque derrière les tireurs. Un rictus de plaisir se peint sur mes lèvres rouges sang lorsque je jaillis du néant et que je transperce leurs corps en de multiples endroits. je suis la Mort, leur Mort. le côté obscur m'enveloppe de sa ténébreuse aura de chaleur. Je me nourris de leur peur, de la Mort qui s'insinue dans leur veines. C'est si bon. J'inspire fort. Leurs corps tombent et je vois rosas, mon apprentie se battre avec le cochon.

- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN.

Le cri mêlé de rage et de désespoir s'échappe en une longue plainte de ma bouche. Je ne peux pas succomber. Je ne dois pas. Je tombe à genoux au milieu des deux corps des niktos,  ma garde de sabre roule au sol tandis que je me prend la tête dans les mains. Plaguéis que m'as tu fais !!!!!!!!!! Se raccrocher à quelque chose. Je me force à fixer Rosas. Mon apprentie, ma petite soeur trop curieuse. J'inspire...


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jets de dés :
- Décharge d'éclairs : 17 (19-1-1)
- Invisibilité : 1 (1-2-1)
- Attaques rapides : 8 (13-2-1-2)

Invar Skroll, 42 ans

Quel calme… Trop de calme… Même si ça arrangeait bien les affaires d’Invar, il n’arrivait toujours pas à en croire ses yeux. Voilà bien la preuve que ces espèces aliens sous-évaluées n’étaient définitivement pas capables de se protéger par elle-même et encore moins de représenter une menace efficace… De toute manière, face à la puissance impériale, même les Hutts ne pourraient résister longtemps, ces limaces grasses et lentes avaient de la chance d’être parfois utiles au commerce impérial. Passant dans la ville, Invar cherchait avant tout des accès non surveillés au réseau d’eau potable de la ville… San rien trouver… Les accès les plus importants étaient tous situés sur de haut lieu de passage, les autres étaient scellés ou sous surveillance, ils perdraient pas mal de temps en forçant leur ouverture. Après une trentaine de minutes à parcourir la ville et chercher les failles, il finit par abandonner cette idée-là, même si elle était pourtant bien plaisante. Avec plus de temps devant eux, il aurait suivi ce chemin, mais pour l’instant, il n'en avait pas à perdre.

"Dommage,"  soupira-t-il en s’asseyant sur le rebord du speeder. "Les petites solutions rapides sont souvent les meilleures."

"Nous ne sommes pas venus là," chuchota Qhons en se penchant, "pour empoisonner toute la ville. On ne veut que la mort du Duros et…"

"Calme-moi, mon vieux, le résultat aurait été le même. Mais bon, changement de stratégie."

Ils commencèrent par garer le speeder usagé dans un recoin discret, il pourra toujours servir un peu plus tard, puis passèrent par la vielle ville, en s’enfonçant dans des rues moins animées. Cette fois, Invar prit complètement les choses en main, pas question de laisser son abruti de coéquipier forcé prendre la moindre initiative et il savait comment se faire respecter sur ce point-là. C’est là que l’entraînement impérial allait servir. Il commença par repérer les lieux, avec le plus de soin possible et cette fois, dénicha bel et bien quelques petites failles de sécurité, ici et là, dans la surveillance du palais du Hutt. Si son système de sécurité semblait efficace, il n’était pourtant pas parfaitement étanche. Après cette première phase, ils profitèrent tout d’abord du passage d’une patrouille, la laissant s’éloigner un peu, avant de foncer, dès qu’ils se retrouvèrent dans l’angle mort d’une caméra. Aussitôt cachés de nouveau dans un recoin, Invar passa les alentours à la jumelle, normale, puis infrarouge et thermique, nota les déplacements internes des gardes, avant de donner l’autorisation d’avancer.

Le Palais n’était toujours pas en état d’alerte… Alors qu’ils avaient pourtant vu un des sous-fifres de Wanka partir, sans doute vers l’usine attaquée. Bien trop confiant, ce petit Hutt, bien trop confiant… En progressant, ils entendirent néanmoins des rumeurs sur de violents combats, contre des « étrangers ». Bah tiens, on dirait bien que d’autres participants à cette charmante chasse n’avaient aucun sens du mot discrétion. Il leva un peu les yeux au ciel, après que les deux gardes soient passés dans le couloir, en continuant de discuter ça. Je vous jure… Cela dit, il les enviait un peu, au moins, il y avait de l’action. Bref. Maintenant qu’ils s’étaient introduits dans le Palais, autant tâcher d’en finir au plus vite.

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: Trouver des accès pour empoisonner l’eau potable : 18
S’introduire dans le Palais : 7

Rosas et Sarkiss, votre situation n'est pas facile mais vous n'entendez aucun bruit. Visiblement, tout le personnel a évacué et les derniers gardes n'osent pas se lancer à votre recherche et doit se planquer quelque part. Le seul bruit que vous entendez est celui d'un speeder qui s'est posé sur une plateforme, visiblement proche de vous. Sur une double porte, non loin de vous, vous voyez une inscription, "Entrepôt". Par l'ouverture, vous pouvez voir beaucoup de caisses, dont une qui est tombée et ouverte, avec un peu de son contenu au sol : des piles énergétiques pour speeder.

Sarkiss, faites un jet obscurité/lumière pour voir si vous arrivez à vous ressaisir. Si vous sortez Obscurité, vous ne pourrez faire appel au côté Lumineux sur tout le reste de la mission. Si vous sortez Lumière, vous arrivez à vous reprendre, pour le moment.

Invar, de votre côté, vous avez pu entrer dans le palais du hutt mais vous ignorez tout de son agencement intérieur. Alors que vous marchez en cherchant à savoir où se trouve votre cible, et où se trouve les turbolifts pour monter aux étages, quand une voix vous interpelle : un twi'leck assez bien habillé, accompagné d'un gamoréen, vous demande qui vous êtes et ce que vous venez faire ici.

Rosas m'aide à me relever. Je pose mon  absence de regard sur elle et les morts. L'obscurité m'entoure de son manteau familier et chaleureux. J'inspire. Je me sens bien. Sarkiss Sith sautille de joie sur mon épaule gauche et babille sur "On va tous les tuer". Je prends la garde de mon double sabre d'un mouvement assuré.

- Je vais bien Apprentie.
* Je vais même très bien.*

Je garde mon sabre en main et me dirige vers la salle de surveillance sur notre droite. L'humain présent est terrifié. Je le transperce de part en part, savourant sa terreur et son dernier souffle. J'invite Rosas à regarder  les divers écrans car je  ne peux pas le  faire moi-même. Nous découvrons que l'usine a été évacuée. Parfait. Nous percevons le bruit d'un speeder. Qu'ils sont mignons. Nous n'avions pas de moyen de transport et ils nous en donnent un sur un plateau. J'ouvre l'entrepôt dans lequel sont stockés des boites de batteries énergétiques pour speeder.

- Récupérons des piles pour le speeder qui s'est posé et faisons un petit feu d'artifice avec celles ici. En détruisant l'entrepôt, ils seront bloqués le temps de réparer.

Sans attendre, je m’attelle à fabriquer une bombe. Telle une Mac'Gy'Ver des temps galactiques je récupère des outils, des fils électriques et des bombes. Guidée par la Force et d'anciennes connaissances peu exploitée, je relis les piles et fabrique un détonateur à retardement rudimentaire suffisant pour nous laisser le temps d'aller jusqu'à la plateforme. Je termine l'engin explosif puis souris à Rosas :

- Ca fera l'affaire. Grimpons à la plateforme pour prendre le speeder.

Je m'enveloppe dans mon manteau d’invisibilité et d'obscurité masquant présence et aura et je grimpe par l'escalier attenant au monte charge. Lorsque nous débouchons à l'air libre, le speeder est là. Il nous attend sans surveillance ni personne. C'est parfait. Je quitte les ombres et regarde mon apprentie.

- Il est tout à toi.

Puis je monte et me mets à  la place du mort.


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jets de dés :
- Se reprendre: obscurité
- Fabriquer la bombe : 7
- Explosion : 11

Invar Skroll, 42 ans

"Et maintenant ?" souffla Qhons, une fois entrés dans le palais.

"Maintenant, on marche tranquillement, comme si on était chez nous."

Il ne connaissait pas grand-chose aux palais des Hutts et n’était jamais entré dans un endroit ressemblant à ça non plus. Il s’avança pourtant avec une belle assurance dans les couloirs, suivi par le pas bien moins assuré de son collègue nuisible. Cet imbécile risquait de les faire repérer, que c’était affligeant. Occupé à repérer les lieux et tenter de trouver un accès rapide et discret vers les étages supérieurs, il ralentit l’allure lorsqu’on les interpella. Invar se retourna avec une certaine élégance, pour faire face à une de ces races inférieures de bas étage, un simple Twi’leck. Bien vêtu, cela dit, voilà qui le changeait ses semblables. Accompagné par un énième Gamoréen. Si Qhons, abruti qu’il était, se recroquevilla instantanément lorsque le sous-être leur demanda ce qu’ils faisaient ici et qui ils étaient, l’agent ne se laissa pas démonter. Si le bluff ne fonctionnait pas et que cela tournait à la fusillade, il avait de bonne chance, aussi près, à les neutraliser tous les deux avant qu’ils ne puissent donner l’alerte.

"Je me nomme Herald Sommaire," lança-t-il en prenant le même ton hautain que son interlocuteur. "Et je suis étonné que vous n’ayez pas entendu l’annonce de mon arrivée ! La réception devant avoir lieu en l’honneur du maitre des lieux est pourtant un sujet de discussion récurrent. Sans doute avez-vous été trop pris par votre propre travail pour réaliser que le jour approchait. Nous préparons les lieux, avec mon assistant, tout se doit d’être parfait."

Il se préparait à dégainer et les abattre sur place, pensant où cacher les corps ensuite, mais ce ne fut pas la peine. Le coup de bluff marcha et le duo se contenta de marmonner vite fait qu’effectivement, ils avaient dû être absorbés par d’autres tâches, puis les laissèrent poursuivre. Une fois de nouveau tranquille, Invar reprit sa route, traînant l’idiot comme un boulet derrière lui. Après un long temps de recherche et de repérage, la chance leur sourit enfin… Ils n’avaient pas trouvé un accès non surveillé vers les étages mais ils avaient trouvé un accès vers les sous-sols et plus importants encore, vers la nappe phréatique souterraine et les canalisations puisant dans cette nappe pour alimenter tout le palais en eau. Et peut-être une partie de la ville, un petit détail. Il serra un foulard autour de sa bouche et son nez avant de se glisser dans ce petit dédale, sourire aux lèvres. Qhons suivait de près, de moins en moins assuré. Comment était-il devenu chasseur de prime, celui-là… ?

"Tu sais…. Ça risque de tuer aussi le Hutt et la mission…"

"Pour la énième fois, fais-moi confiance. J’ai aussi un antidote, je pourrai la donner au Hutt, si jamais il boit aussi de l’eau dans les prochaines heures."

S’il en avait bien un, il ne comptait évidemment pas le donner à la limace, à quoi bon gâcher ce produit pour des sous-espèces. Il se moquait bien également de ce qu’allait peser le Soleil Noir de ces méthodes, cette organisation criminelle ne faisait pas le poids face à la toute-puissance impériale. Il commença par repérer les canalisations puis prépara rapidement un matériel, léger mais efficace, pour infiltrer le poison dans l’eau du palais. Qu’elle sot bue directement ou utilisée pour faire la cuisine n’avait pas d’importance, la mort était déjà en marche dans ces tuyaux.

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Coup de bluff : 8
Re-tenter l’accès aux sources du palais : 3

Sarkiss, Rosas, vous entendez l'explosion derrière vous et voyez un panache de fumée sortir par le trou causé par la déflagration. Une grosse fumée noire, signe que l'installation a du être suffisamment endommagée pour ne plus pouvoir fonctionner quelque temps.

Vous arrivez toutes deux en ville et vous posez à l'intérieur, non loin du palais. Vous pouvez observer les deux gardes en poste à l'entrée, qui viennent de prendre leur quart. L'un d'eux semble, tout à coup, ne pas aller bien et s'effondre contre le mur. L'autre s'approche et tente de le réveiller, vainement, et commence à sortir un comlink...

Invar, cela fait une vingtaine de minutes que vous êtes là, dans la salle de la réserve d'eau du palais (sans lien aucun avec celle du village), à attendre que le poison commence à faire effet. Quand vous passez la tête dans le couloir, vous vous rendez compte qu'il y a déjà des morts mais aussi que du monde se dirige vers vous deux.


Après une demi-heure :
La moitié du personnel est mort, Un tiers des gardes aussi.
Le personnel est en état d'alerte car il est bien évident que l'endroit est attaqué.

Le trajet se passe dans un silence de mort. Derrière, l'entrepôt explose sans que je ne tressaille. Je regarde droit devant, concentrée sur l'objectif et cherchant comment contrer la vision qui m'a assaillie tout à l'heure. Mon apprentie arrête le speeder à l'entrée du palais de la limace. Avant même que j'en descende, elle me fait la leçon. Une vague de fureur m'échappe mais je sers les dents. Sarkiss sith sur mon épaule lui fait une grimace en lui tirant la langue. Je sort du speeder et monte la pente qui mène à l'entrée. La garde est en cours de changement et l'un des deux gardes est malade. Je suis tellement en rage sur je sens la Force me résister. Tant pis. Je fais m'élance dans un saut pour atterrir à côté du garde qui lançait l'alerte.

- Bouh.

Et j'active mes lames, transperçant les deux d'un coup. La mort est rapide. J'ai déjà fait ça, je peux le refaire.

- On avance. Pas de quartier, sauf les enfants, pas touche aux enfants.

Même en pleine folie obscure, c'est une limite que je dépasserais pas. Mon double-sabre est allumé, les lames projettent une lueur blanche autour de moi. La panique s'ajoute visiblement à une étrange maladie qui fait tomber les gens. j'avance, difficilement. Des gardes nous barres la route régulièrement, ralentissent notre progression. Je finis par crier à Rosas :

- Avance, je vais faire diversion.

Je laisse éclater mon aura et des éclairs violets pour attirer l'attention. Je vais me faire un plaisir de me les faire et sans mon apprentie dans les pattes, je vais pouvoirs laisser éclater toute ma haines de ces saloperies de niktos, gamoréens et adorateurs de limace !

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jets de dés :
- Se reprendre: 12
- invisibilité : 17 (20-2-1)
- Attaque du palais : 14 (16-1-1)

Je pose notre véhicule le plus proche possible de notre point de destination finale. Cependant, j'ai du mal à reconnaître mon maître et amie. Elle semble totalement avoir changé sur cette mission, elle est devenue tellement sombre, cela me brise le cœur, mais je ne laisse rien paraitre sur mon visage

Je peux savoir ce qui te prend ? Pourquoi tu fais un tel massacre sans raison ?

Sarkiss à décider de tuer tout ceux sur notre chemin, je pousse un soupir à fendre l'âme. Elle épargnera seulement les enfants, mais sincèrement, je doute que dans un tel endroit nous puissions en trouver.

Je laisse Sarkiss faire diversion, mais je vois du coin de l'oeil que ce n'est plus mon maître, elle semble être entièrement perdue dans le coté obscure de la force, comme si c'était une autre personne. Profitant de sa diversion, j'avance sans le moindre problème, mais quelque chose semble clocher.

Sarkiss, nous avons un problème, j'ai l'impression

J'appelle assez fort mon amie et observe les gardes devant moi qui ne semble pas être au mieux de leur forme. Il y un truc qui cloche, mais quoi ? Je l'ignore et mes connaissances de la force ne sont pas assez importante pour demander de l'aide à cette dernière et je compte sur l'expérience de mon maître pour m'aider.

Tu es meilleure que moi dans l'usage de la force, il faut essayer de comprendre ce qui se passe ici.

dé: ressentie sur ce qui se passe 10

Invar Skroll, 42 ans

Qhons était nerveux. Il s’alluma une cigarette avec des mains légèrement tremblantes, sous le regard méprisant d’Invar. Appuyé contre les tuyaux, les bras croisés, il attendait patiemment que le poison se répande dans les eaux du palais et que chacun et chacune puisse en profiter un maximum. Pour patienter, il se remémorait un concert assez drôle, auquel il avait assisté par hasard il y a déjà quelques temps, lorsqu’il était de repos et s’était baladé sur Coruscant sans réel but. Cette ville n’était pas la plus agréable à vivre, par contre, elle pouvait offrir quelques perles dissimulées, pour qui prenait la peine de s’y aventurer. Les dix premières minutes, ce fut très calme, puis ils entendirent les premiers échos d’une agitation lointaine. De plus en plus fort, jusqu’à entendre une réelle panique. Intéressant… Il patienta encore un peu, avant de faire signe à son collègue de se bouger. Une fois de retour dans le couloir, il remarqua deux serviteurs effondrés au sol, sans vie, un troisième plus loin qui se tortillait en se tenant le ventre, avant de s’effondrer à son tour.

*Efficacité impériale,* songea-t-il avec une grande satisfaction, tout en avançant.

D’autres personnes approchait, sans doute des gardes. Invar se para de son plus bel air de comédien, après s’être rapidement préparé, puis se précipita tout à coup en courant avec un air affolé vers les gardes en approche. Pour leur crier, en totale panique, qu’il venait juste de voir un homme s’enfuir, qu’il était sorti de la réserver d’eau et qu’il avait même abattu un serviteur sur son chemin. Dans la confusion créé, il pointa deux directions différentes tout en tremblant comme s’il était en pur état de choc. Il alla jusqu’à se cacher à moitié derrière un des soldats, se forçant à pleurer, en lui bafouillant qu’il l’avait vu. Emporté par l’adrénaline, la patrouille de gardes se scinda en deux et fonça à la recherche du présumé coupable. Ce n’est qu’après que Qhons le rejoignit, tandis qu’Invar, après avoir attendu que tout ce beau monde s’éloigne, retrouva son souffle.

"Les gens en pleine action réfléchissent moins bien," lança-t-il en rajustant sa veste. "Bien, allons vérifier le reste."

Il embarqua son allié indésirable, pour poursuivre dans les coursives du Palais. Tout en croisant pas mal de morts, personnel comme gardes, étalés morts sur le chemin. Très intéressant ! Dans un tel chaos, il espérait pouvoir en finir au plus tôt avec toute cette mission.

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Jet de mission : 1