[mini-évent] Briefing - chasse à la prime

Rosas et Sarkiss, quelque chose ne va pas, effectivement. Vous entrez dans la salle de réception de Wanka le hutt et voyez un spectacle surprenant : s'il n'y a pas d'invité présent, vous pouvez voir une douzaine de serviteurs, tous allongés, et probablement morts, sur le sol. Les gardes présents au niveau de la porte sont dans le même état.

C'est alors que vous voyez un vieil hutt, probablement Wanka, surgir sur son traineau à répulsion, accompagné de deux gardes Niktos. Il a l'air paniqué et ordonne à ses hommes de vous tirer dessus dès qu'il vous voit. Lui-même déplace son traineau, qui ressemble à une grosse planche flottant dans le ciel, derrière un pilier pour se mettre à l'abri. Les deux niktos bousculent une table en vous tirant dessus,, vos obligeants à tenter de les parer d'abord (en faisant mieux qu'eux) avant toute action, sous peine d'être sérieusement blessées.


Skroll, de votre côté, vous avancez et tombez dans le quartier où loge les invités. Vous apercevez vite un garde, humain, qui secoue un de ses confrères, allongé mort au sol avec deux autres, devant la porte de ce qui doit être une suite. Le garde réagit aussitôt en vous voyant, dégainant son arme et vous tirant dessus, sans vous toucher mais vous obligeant à vous mette à couvert. Lui-même s'abrite pour éviter un contre-tir, qui vous donne un malus de 2 pour tenter de le toucher.

Jet de dé
Réaction du hutt )> Obscurité - agressif
Tir de ses gardes )> 3
Tir du garde de Pranka )> 12

L'attaque ne se passe pas aussi bien que prévu. Heureusement, les gardes et autres larbins du palais ne sont plus très frétillants. L'odeur de cramé qui se dégage des corps ne me satisfait pas et ma colère enfle. Mon apprentie n'y met pas du sien à me rabâcher que j'ai un problème. Il faut que je tape sur quelque chose...

- Ils ont été empoisonnés. C'est évident, dis-je en poussant de la botte le visage d'un des morts vers elle. Probablement quelque chose à effet rapide. Pour que ça soit aussi efficace ça ne peut que s'être propagé par l'eau ou l'air. Hors je ne ressens rien et t'as l'air en pleine forme aussi. Je dirais donc l'eau.

D'ailleurs l'un des cadavres avait laissé échappé un gobelet dont une partie du liquide est répandu au sol.

- Ca veut dire qu'y-a un connard de chasseur qui n'a pas réfléchi qu'il peut tuer les enfants et les esclaves.

A ces mots nous entrons dans une salle de réception. Ronde avec des petites tables lumineuses, une estrade où des esclaves twileks devraient être en train de se produire. Cependant les corps morts ou agonisants de serviteurs sont éparpillés dans la pièce. Alors que nous avançons encore, un hutt fripé, puant et lâche apparait précédé par ses gardes. Deux niktos qui sont bien réactifs et nous tirent dessus. A peine avons nous le temps de nous planquer derrière des tables. Leurs tirs percent mon côté et les lasers m'atteignent au flanc gauche. Je vois rouge. Littéralement. Un voile de haine et de colère me submerge. Toute réflexion raisonnée quitte mon esprit. Je me relève et j'accroche la Force pour me propulser jusqu'à eu mais elle se rebiffe. Elle ne me conduit que mi-chemin et je dois terminer ma course sous leurs tirs fournis. Un autre laser m'atteint au mollet mais l'adrénaline me permet de rester debout. Un éclair de lucidité passe dans mon cerveau : Je n'arriverais pas jusqu'à eux entière. Sarkiss sith sur mon épaule gauche m'indique en sautillant un lourd lustre au plafond qui se situe pile poil au dessus des deux lézards. Je tends les mains et projette un magnifique éclair violet qui détruit le plafond et les attaches du lustre. Le tout s'écroule sur les Niktos qui se retrouvent ensevelis. Morts, vivants, agonisants, en tout cas plus un problème. Le hutt est derrière. Je fais signe à Rosas d'engager l'interrogatoire pour savoir où se trouve Prugal. Pendant ce temps, je reste en surveillance tout en sortant les bandages de mon sac. J'ai néanmoins du mal à faire mon flanc. Avec la redescente d'adrénaline, la douleur revient en force.


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jets de dés :
- Comprendre ce qu'il se passe : 7 (9-1-1)
- Contrer les tirs : 14 (17-2-1)
- Contre-attaque : 15 (1-1+2)
- Attaque à la Force : 2 (2-1-1+2)
- Bander ses plaies : 13

Invar Skroll, 42 ans

Un peu de poison était toujours efficace pour déstabiliser un endroit, me^me s’il regrettait toujours un peu de ne pas pu avoir réglé ça avec un bon vieux bombardement orbital des familles. Tout aurait été terminé en cinq minutes ! Alors que Qhons ouvrait vivement des doubles-portes avec un poil plus de force que nécessaire, sans dû à la nervosité, ils tombèrent nez à nez, dans une nouvelle antichambre, sur un garde humain légèrement affolé. Occupé à secouer un compère au sol, près de deux autres cadavres. Invar eut juste le temps de féliciter une nouvelle fois – mentalement bien sûr – le responsable des condiments spéciaux employés par le BRI et le BSI, lors de ces petites opérations, c’était redoutablement efficace. A peine eut-il le temps de le songer que le soldat survivant ouvrit le feu dans leur direction. Ils se ruèrent derrière deux meubles pour se protéger des tirs, alors que le garde faisait de même.

Sacré réaction, dans tous les cas, ce garçon, c’était presque dommage de le combattre. Il aurait sans doute pu faire un bon agent. Invar soupira légèrement, déçu, avant de répliquer, tout comme son confrère forcé. Un échange de tirs somme toute bref, avant que l’un d’eux n’atteigne le soldat en pleine tête, alors qu’il ressortait tout juste de son abri pour mieux viser. Ils filèrent aussitôt vers les portes de ce qui semblait être une suite. Pour y trouver la cible, terrorisée, dans un coin. Enfin ! Ce n’était vraiment pas trop tôt ! Invar en avait déjà eu assez de cette foutue mission avant même qu’elle ne débute et était donc on ne peut plus pressé d’en finir. Il l’acheva d’un coup de blaster sans une once d’état d’âmes, puis laissa son confrère lui récupérer les yeux et les conserver dans un tube de produit. Très bien. A présent, se tirer de là puis de cette planète. Que les gens ici s’estiment heureux, puisqu’il n’avait pas réussi à empoisonner la ville toute entière, faute d’accès.

"Allons-y, il est temps de quitter cette planète."

Il leur restera ensuite une dernière « escale » à effectuer, histoire de récupérer une ou deux preuves utiles contre son client du jour, pour la suite. Puis il pourra enfin le ramener avec lui bien au chaud et le confier aux mains expertes de ses collègues. En attendant ce doux moment, il poussa vertement Qhons à s’activer, il était complètement inutile de traîner ici ! On se bouge, allez hop, mission terminée, une cible morte, un palais empoisonné, on pouvait dire qu’ils avaient été productifs.

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 : 5, en comptant le malus

Invar Skroll, en récupérant un des yeux de Menfest Prugal, vous notez les signes qu'il était aussi une victime de votre poison. En fait, il n'était pas caché dans un coin mais cherchait à atteindre l'interphone pour demander de l'aide. L'achever fut donc un acte de générosité de votre part. Toutefois, entendant du bruit au loin, vous ne pouvez rester et filez donc, accompagné de votre camarade Qhons.

Sarkiss, Rosas, vous arrivez dans le logement de la cible. D'abord, vous craignez d'avoir été complètement doublées, en voyant les signes de combat dans le couloir, mais soupirez de soulagement en voyant que vous n'avez pas fait tout cela pour rien : il reste un des yeux du duros.

Vous avez donc tous réussi la mission, et il ne vous reste plus qu'à fuir Nal Hutta et aller empocher votre prime.

La vision est dans ma tête. Rien ne se passe comme la Force me l'a montré. M'envoie-t'elle un signal que je me fourvoie ? Rosas interroge la limace et cette dernière n'a pas trop le choix que de répondre. Je surveille les issues pendant qu'elle récupère les informations. Avant de partir je me tourne vers le hutt :

- Pour votre info, c'était une simple prime. Quelqu'un voulait votre gars et vos usines.

Je hausse les épaules, l'obscurité tourbillonnant comme un manteau autour de moi, réchauffant l'air.

- Le carnage était pas dans le contrat. Si vous mettez la main sur le chasseur qui a fait ça, dépecez le bande de chair par bande chair, très lentement. J'aime pas les vôtres mais vos esclaves et les enfants ne méritaient pas ça. Cette enflure mérite un long châtiment. C'est du travail bâclé.

Si je lui mettais la main moi-même dessus, je le dépècerais vivant et éveillé. Je lui sectionnerais les cordes vocales pour qu'il hurle en silence. Puis je l'émasculerais, je lui ôterais son manteau de chair et par la suite j'effilocherais muscles par muscles, je jouerais une musique infernale avec ses nerfs. L'air se réchauffe encore autour de moi à ces pensées et Sarkiss Sith mime les mouvement du scalpel et de quelqu'un qui joue d'un instrument imaginaire.

Je me détourne du hutt et suis Rosas. Sortant de la salle de réception, je pose la main contre le mur. Je suffoque et transpire.

- Rosas attends.

Il me faut quelques minutes avant de réellement reprendre pieds dans la réalité. Une réalité faite de sang et de haine.

- Allons-y. C'est bon.

Je me redresse, mon visage affiche une expression impassible tandis que nous traversons les couloirs vers l'aile indiquée par la limace. Alors que nous pénétrons la chambre, nous pouvons constater que notre cible a pris un tir entre les deux yeux et la façon dont la Force s'est distordue laisse présager qu'il e aurait plus eu pour très longtemps. Je mets mes doigts en bec et les plonge dans son orbite pour en retirer l’œil d'un coup sec.

- Retournons à ton vaisseau, quittons cette planète putride, Allons toucher notre argent et rentrons chez nous.

Au fond de mon esprit, les tombes de mes parents se rappellent à moi. Je repousse cette envie d'aller leur rendre un hommage. Le hutt aura tôt fait de se reprendre et de lancer la chasse. Rentrer sur Ashash est ce qui est le plus sûr et j'ai une tache importante lorsqu'on sera arrivée à la maison. Faire de Rosas un chevalier à part entière. Elle n'est plus apprntie. Elle a géré cette mission d'une main de maître. Elle m'a soignée, s'est battue, a mené un interrogatoire. Elle mérite son élévation.


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jets de dés :
- Se reprendre : obscurité