Trafics en hausse

• Lieu de mission : Taris
• Difficulté : Difficile
• Participants : Obi-Wan Kenobi, Tal Raven, Rebelles
• Méthode : Classique
• Type : Mission d’event débloquée

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D’après les informations rapportées par les espions Rebelles, Taris est un monde où le nombre de trafics en tous genres a considérablement augmenté, ces trois dernières années, tout comme la présence de la mafia. Néanmoins, si on excepte l’affaire retentissante d’enlèvement d’un des ministres de la planète et du démantèlement d’un trafic d’esclaves, ce monde fait peu parler de lui. Bien qu’il soit de notoriété publique la corruption y est élevée.

Le gouverneur Avantyl est aux commandes de ce monde, s’impliquant avant tout dans la ville haute et délaissant la ville basse. Vous savez que lui-même est corrompu, cette information-là n’est guère compliquée à trouver, dans la Bordure Extérieure. Cependant, les effectifs impériaux décimés par la pandémie et les autres problèmes plus urgents de ces régions détournent encore le regard de Taris. Un état de grâce en suspens, dont bien des gangs et mafias profitent tant qu’il dure.

Le vaisseau traqué s’est dirigé tout droit vers cette planète, sans détour, sans même faire mine de se dissimuler, jusqu’à se poser dans un des petits spatioports mal famés de la ville basse.

Taris. C'était un nom connu dans la géographie galactique. Un monde important dans la Bordure Extérieure, qui fut la cible de nombreuses batailles et fut même rasé une fois. Aujourd'hui encore, ce monde avait une forte importance régionale, raison pour laquelle l'Empire n'était pas encore parti de cette planète, même s'il n'avait pas fait d'effort pour renforcer sa présence durant cette crise d'après les informations de l'Alliance Rebelle. Un de leurs représentants nous a même dit, à maître Kenobi et moi, qu'il était possible que l'empire finisse par partir.. ou pas. Personne n'était sur de rien mais les gangs semblaient y croire et se mettaient à pulluler sur place, ce malgré la façon dont l'Empire a réagit en découvrant sur place un traffic d'esclaves soutenu par un officier local de haut rang !

En tout cas, grâce aux rebelles et à l'important traffic spatial local, arriver sur la planète ne fut pas trop difficile, atterrissant sur un petit spatioport d'un niveau inférieur, comme réfugiés, avec de faux papiers et avec maître Kenobi qui convainquit aisément le personnel qu'ils étaient tout à fait vrai, que nous étions bien père et fils, venus pour chercher un nouveau travail dans une usine quelconque après la destruction de notre ferme. Et sans que je fasse la moindre maladresse, vu que je n'ai rien fait du voyage. Bon, sauf si on compte la fois où j'ai renversé le plateau-repas sur les pieds du droid cuisinier mais ça ne compte pas, hein ?

Trouver notre contact ne fut pas très difficile, et j'en profitais pour commencer à faire ma carte mentale des niveaux inférieurs de la ville. Il s'agissait d'un barman, responsable d'une buverie minable, qui accepta -devant sa clientèle- "d'héberger les pauvres réfugiés que nous sommes, pour une modeste somme". Bref, on avait notre petite couverture, quoi, et il nous conduisit à l'arrière-boutique, officiellement pour nous présenter les lieux, pendant que le reste de son personnel -d'autres rebelles je pense- géraient la boutique. Afin d'éviter de faire une gaffe, je laissais maître Kenobi mener la discussion.

Trouver notre contact rebelle )> 6

Ce monde était lourdement gangrené par les gangs divers, la mafia, les trafics en tous genre et tout ce qui s’ensuit. Une aubaine pour eux, un désastre pour les habitants de Taris, comme toujours. Ils n’eurent pas de peine à se faufiler, toujours à la suite de leur cible, puis d’arriver sans trop d’encombre parmi les multiples passagers, commerçants et autres réfugiés passant par ces points de rassemblement miteux, dans la ville basse. Un endroit grouillant où il restait simple de ne pas se faire remarquer, avec une simple capuche relevée sur la tête, des habita semblables à ceux de n’importe qui et ses armes dissimulées. Manipulation, corruption, tous les moyens se valaient, pour passer ces faibles barrages et partir dans les rues enflammées de la ville basse. Marchés et avenues commerçantes officielles côtoyaient sans trop de heurts les marchés noirs et clandestins, alors que le brassage des races et langues fournissait un ton très hétéroclite.

Ils ne croisèrent qu’une seule patrouille impériale, dans la foule, passant près d’eux sans faire attention, en discutant. L’Empire était très peu présent dans la ville basse et tout le monde savait en profiter. Obi-Wan n’apercevait aucun représentant des Affars, parmi la foule dense. Ceux dont ils avaient suivi la trace avaient tracé leur route jusqu’à Taris sans se cacher, sans détour, à bord d’un cargo très fréquemment utilisé par divers guildes commerçantes. Ils ne craignaient pas du tout l’Empire, c’était une évidence. Il lança un coup d’œil vers Tal, s’assurant qu’il suivait bien, ne s’éloignait pas et ne se prenait les pieds dans aucune bouche d’égout, avant de bifurquer vers l’est de la ville basse. Parfois, sur les larges panneaux publicitaires, ils entendaient de brefs extraits d’une allocution récente du gouverneur Avantyl. Un corrompu notoire, selon les locaux et les rebelles. Un fait tellement connu qu’il était très surprenant que le BSI n’ait jamais été envoyé faire un gros ménage dans le secteur. Laisser passer ça n’était pas dans leurs habitudes.

Après dix bonnes minutes de marche supplémentaires, ils arrivèrent dans un petit bar, tenu par leur contact, Avenys, un Humain d’une soixantaine d’années, avec qui il avait déjà eu l’occasion de mener une affaire, il y a très longtemps. Un échange rapide, très officiel, avant de le suivre dans l’arrière-boutique. Obi-Wan baissa son capuchon, souriant à leur hôte. Ils ne s’étaient pas revus depuis des années et tous deux étaient alors bien plus jeunes. Le retrouver plus jeune que lui devait sans doute le perturber un peu, même s’il était au courant pour les failles, grâce à la rébellion. L’endroit, malgré son apparence miteuse, était parfaitement cloisonné et des dispositifs de brouillage placé un peu partout. L’équipe ne prenait aucun risque.

"Vos trucs de forceux, ça conserve la jeunesse, dirait-on," sourit-il avec tout de même une expression bizarre, mélange d’étonnement et d’un peu d’effroi. "Bonjour à toi aussi, jeune homme, bienvenue dans ce temps, je suppose ? Dites-moi… Est-ce que Plo serait…"

"Nous ne l’avons encore jamais vu. Je pense qu’il serait manifesté, si c’était le cas, il ne serait pas resté dissimulé dans un coin."

"Ah. Bon. J’espérais un peu, honnêtement, je l’aimais bien, ce gars-là. Nos affaires, maintenant, asseyez-vous, je vous en prie. C’est sécurisé, ne vous en faites pas."

Il débarrassa à la hâte une petite table, dans un coin et les chaises allant avec. Durant ce temps, Obi-Wan glissa un bref mot à Tal, pour lui dire que Plo Koon était un maître Jedi de son temps, également membre du conseil, assassiné durant l’Ordre 66 il y a un peu plus de vingt ans. Il s’assit ensuite, laissant tout d’abord Avenys parler de la situation et de ce qui avait pu être découvert.

Avenys Balern, 63 ans

Nouvelle vérification de leur dispositif de sécurité, avant de saluer plus convenablement ses hôtes et leur proposer de s’asseoir. Si revoir Kenobi était sympathique, le voir aussi jeune était… Perturbant. Il ne put s’empêcher de lui en faire la remarque, en tentant de dissimuler le malaise derrière une pointe d’humour, sans énormément de succès. Le jeune homme avec lui, en revanche, lui était complètement inconnu, jamais il ne l’avait aperçu, lorsqu’il avait croisé les Jedi, autrefois. Sans doute venu des failles… Il ne coûtait rien d’essayer de le faire se sentir bien dans ce temps, malgré les circonstances. Malgré ce qui s’était passé pour l’Ordre… Dans une « autre vie », comme il aimait à le die… Tout cela était si loin et il n’y avait plus de raison de beaucoup en discuter, de leurs jours. Il marqua une très brève pause, hésitant, puis se lança. Attendant depuis bien longtemps de pouvoir poser cette question.

"Dites-moi… Est-ce que Plo serait…"

"Nous ne l’avons encore jamais vu. Je pense qu’il serait manifesté, si c’était le cas, il ne serait pas resté dissimulé dans un coin."

"Ah. Bon. J’espérais un peu, honnêtement, je l’aimais bien, ce gars-là. Nos affaires, maintenant, asseyez-vous, je vous en prie. C’est sécurisé, ne vous en faites pas."

Bien que ce n’était pas bon, pour personne, il n’avait pu qu’espérer. Revoir ceux qu’on avait sincèrement apprécié, même dans un contexte pareil… On ne pouvait s’empêcher de le désirer, au fond de soi. C’était égoïste. Si Humain. Il termina en vitesse de débarrasser la petite table, fit aussi plus de place pour leurs invités et s’assit à son tour. Obi-Wan était en train de murmurer rapidement, quelques mots à peine, à son nouvel apprenti en lui expliquant qui était Plo. Ah là là, ce petit aurait sans doute apprécié le connaître, lui aussi, s’il en avait eu l’occasion. Il lui avait fait une forte impression et sa gentillesse en avait réconforté beaucoup, lors de certaines opérations. Plus ou moins particulières. Enfin… Les choses étaient ainsi. Avenys regardait toujours Kenobi un peu bizarrement, c’était si étrange de voir une personne sur laquelle le temps s’était « arrêté ».

"Nous avons commencé à enquêter sur les types que vous traquez et leur cargaison," commença-t-il en tout en déployant sur la table une carte, en papier, annotée. "Ils se sont posés ici, dans le domaine Mekor. C’est un secteur industriel de la ville basse, contrôlé par la famille du même nom. Des industries légales, avant que vous ne posiez la question. On y trouve un peu de tout, la famille est riche et a diversifié ses activités. Selon ce que nous avons observé, vos gars sont allés livrer cette usine-là."

Il pointait du doigt sur la carte à mesure. Utiliser du papier était un peu « à l’ancienne », comme se moquaient certains, cependant, cela avait plusieurs avantages. Ils pouvaient détruire plus rapidement ces preuves en cas de besoin, n’avaient besoin d’aucun appareil supplémentaire pour les exploiter et personne ne pouvait trafiquer leur réseau clandestin pour prendre leurs données.

"Elle fabrique habituellement des composants chimiques, qu’on utilise pour la fabrication de médicaments. Selon ce qu’on sait, principalement pour la création de produits anesthésiants, différents selon les espèces et races. Il est possible que ce fabriquent vos lézards servent à un de ces produits ou pour autre chose de plus louche."

Hum, donc cet homme avait été l'ami d'un jedi, un membre du dernier conseil, du temps de maître Kenobi ? Et bien, c'était quelqu'un qui sortait de l'ordinaire, en ce cas. Mon estime pour Balern grandit, car ce n'était pas si simple de gagner un tel privilège, à mes yeux en tout cas. Peut-être faudrait-il que maître Kenobi et maître Elaiza prennent du temps pour mettre quelques mots sur les jedi de leur époque, pour que leur nom ne tombe pas dans l'oubli ?

Je m'installais et écoutais notre hôte parler, nous donnant les maigres informations dont il dispose.

"Nous avons commencé à enquêter sur les types que vous traquez et leur cargaison. Ils se sont posés ici, dans le domaine Mekor. C’est un secteur industriel de la ville basse, contrôlé par la famille du même nom. Des industries légales, avant que vous ne posiez la question. On y trouve un peu de tout, la famille est riche et a diversifié ses activités. Selon ce que nous avons observé, vos gars sont allés livrer cette usine-là."

Tout en hochant la tête, je regardais le plan, sur du papier comprenant la logique qui se cache derrière. Dans une société utilisant la technologie à outrance, comme le fait l'empire, il est plus simple de cacher les choses en usant de moyen non technologique, et donc non repérable par des appareils ! Sans compter, que cela prend moins de place qu'un datapad, vu qu'on peut réduire l'information en une boule de papiers plus petite qu'un doigt.

"Elle fabrique habituellement des composants chimiques, qu’on utilise pour la fabrication de médicaments. Selon ce qu’on sait, principalement pour la création de produits anesthésiants, différents selon les espèces et races. Il est possible que ce fabriquent vos lézards servent à un de ces produits ou pour autre chose de plus louche."

"Sauriez-vous quels composants ils fabriquent, ou les médicaments les nécessitants ? Cela pourrait permettre de savoir pour quel besoin ils ont besoin de ce que fabriquent les reptilienss ?"

Hélas, notre hôte ne le savait pas, mis à part quelques noms d'un usage trop courant pour que ma mémoire puisse en tirer quoi que ce soit. Bref, mon idée n'apportait pas grand chose. Il allait falloir qu'on se rende sur place pour en apprendre plus, à moins de chercher ces informations sur l'holonet. Les deux méthodes me semblent aussi risquées, la première étant plus rapide, bien plus, que la seconde mais les deux pouvant alerter les employeurs de nos colocataires planétaires.

Est-ce que Balern dispose de la liste des produits fabriqués dans l'usine ?
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Est-ce que Tal, avec ses connaissances en médecine, peut les reconnaître, voir identifier celui/ceux pouvant utiliser ce que fabriquent les lézards ?
)> 17

Un secteur industriel, appartenant à une riche famille locale, en façade parfaitement légale et connue, très bien, très bien. Beaucoup d’histoires commençaient de cette façon. La bonne nouvelle était que ce soit dans la ville basse, il sera plus facile d’aller y mener leurs petites affaires sans causer trop de remous au passage. Obi-Wan ne comptait pas déclencher de conflit avec les impériaux ou les autorités locales, dans la mesure du possible. Il en grouillait un grand nombre, dans la ville haute, inutile de les attirer. Sans compter que cela pourrait inciter l’Empire à commettre des exactions contre cette partie de la ville… Rafle en masse, répression, exécutions sans procès, ils étaient capables des pies horreurs, s’ils pensaient qu’un secteur était « infesté » de rebelles ou de jedi. Avenys et ses pairs seraient en danger, s’ils attiraient l’attention, ça les obligerait à fuir alors que leurs talents étaient précieux, ici, pour la rébellion. Il mémorisa aussi bien que possible le secteur pointé par leur indic, sur la carte de papier, ainsi que celui de l’usine concernée. Un laboratoire pharmaceutique, donc.

"Elle fabrique habituellement des composants chimiques, qu’on utilise pour la fabrication de médicaments. Selon ce qu’on sait, principalement pour la création de produits anesthésiants, différents selon les espèces et races. Il est possible que ce que fabriquent vos lézards servent à un de ces produits ou pour autre chose de plus louche."

"Sauriez-vous quels composants ils fabriquent, ou les médicaments les nécessitants ? Cela pourrait permettre de savoir pour quel besoin ils ont besoin de ce que fabriquent les reptiliens ?"

"Non, malheureusement. Les listes commerciales trouvées ne concernent que des composants très génériques et répandus."

Bien… Pour le moment, rien n’infirmait ou affirmait que la famille Mekor soit liée à l’Empire. Il arrivait que certaines corporations ou grandes familles le fassent, dans la Bordure Extérieure, mais le plus souvent, elles se contentaient de suivre le mouvement majoritaire, pour mener leurs affaires commerciales, sans vraiment s’en préoccuper. La mentalité Hutt, somme toute, peu importe qui était au pouvoir, tant qu’on pouvait continuer à se faire de l’argent. Les grandes familles vivant dans le Noyau, elles, possédaient un tout autre point de vue et avaient, finalement, moins de marge de manœuvre, dans cette relation autant intéressante que dépendante. Les Mekor pourraient parfaitement travailler aussi bien avec l’Empire officiel, qu’avec un Moff ou un Conseiller en pleine sédition, ou encore avec les Hutts, une Mafia quelconque ou un seigneur de guerre local. Ils devaient dénicher qui était le commanditaire, avant tout. S’ils ne pouvaient trouver à quoi servaient ces insectes en poudre.

"Merci pour tout, Avenys. Nous allons nous y rendre. Je t’assure que tout sera fait pour que ça ne dérange pas vos couvertures, ici, ni vos activités."

Moins de temps ils devront passer sur cette planète et mieux ce sera, pour les rebelles locaux. Ils devaient y aller, à présent. Passer par une autre sortie, plus discrète, se couvrir de nouveau à la façon des habitants puis se replonger dans le bain de foule. Direction ce secteur industriel, par des chemins détournés.

Le domaine industriel 14-C de la ville basse est le second plus immense de son secteur et comprend trois laboratoires pharmaceutiques, destinés à la fabrication de médicaments et de matériel pour les hôpitaux, d’un centre de logistique, quatre hangars, deux usines de métallurgie et une usine de ferronnerie. Hormis le centre logistique, géré par les autorités de la ville eux-mêmes, tout appartient à la Famille Mekor. Un secteur parfaitement organisé, aux traverses en ligne droite, parallèles les unes aux autres, dont chaque croisement est régulé par des droïdes en charge de la circulation. Le trafic aérien, lui, y est infiniment faible, mis à part autour du centre logistique et de sa plateforme.

Si la présence impériale y est inexistante, le secteur est pourtant parfaitement gardé. Outre les nombreux droïdes, vous pouvez repérer des dizaines de gardes, portant tous uniforme gris-blanc, aux marques des Mekor. Ils fouillent chacun des véhicules et procèdent, visiblement aléatoirement, à des contrôles d’identité de tout être passant sur le site, y compris des employés, visiblement habitués à cette routine. Bien que ce contrôle Humain n’ait pas de quoi effrayer des personnes capables de tours mentaux, la surveillance opérée par les caméras et les droïdes pourra, elle, apporter vite des ennuis en cas d’erreur.

L’usine pharmaceutique que vous visez se trouve à un bloc de là. De votre point d’observation, il vous est même possible d’apercevoir le vaisseau de vos amis de Millim, posé tout proche, vous confirmant leur présence. Pas de traces d’eux, néanmoins, où que vous puissiez porter le regard. En revanche, et c’est là, un coup de chance pour vous, la sécurité pour ce bloc est bien moins organisée que pour le complexe en lui-même. Cet endroit ne doit pas disposer d’une si grande valeur, aux yeux de la famille, à moins qu’elle ne songe que personne ne verrait l’intérêt d’y entrer. Si vous parvenez à l’atteindre sans vous faire repérer, vous y glisser sera d’une facilité absurde.

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Dés :
Sécurité mise en place par les Mekor, 5. Vaisseau toujours là, oui, 10. Garde de l’usine, 20.

Bon, on avait trouvé l'usine où nos "voisins" envoient leur production. Le secteur semble contrôlé par une milice, qui porte le symbole de leur employeur les Mekor, mais on ne voit nulle part la présence de soldat de l'Empire. Surement à cause d'une corruption, même s'il est aussi possible que la Sécurité ait arrêté pas mal de personnes en lien au trafic d'esclave découvert part la flotte impériale, il y a quelques mois, et que le gouverneur ait accepté de laisser des milices gérer certains secteurs ? Hum, cela semble complexe tout cela.

Toujours est-il que celui qui dirige semble en savoir pas mal sur les jedi car les patrouilles se font par groupe mixte humain-droid, ce qui élimine plusieurs ruses jedi, que je ne connais pas ou maîtrise bien trop mal pour les utiliser de toute façon, même si maître Kenobi sait user de certaines. J'en étais à observer un côté de l'usine, qui est bizarrement sans la moindre protection, comme si les responsables estimaient que personne ne pourra remonter jusqu'à eux, pendant que maître Kenobi allait regarder sur un autre côté de notre cible, quand cela arriva.

J'étais assis à couvert derrière une pile de grosses caisses et, sans le vouloir, j'en fis tomber une, de piles. La caisse la plus haute rebondit sur le sol, et je la regardais -figé par ce que je venais de faire et craignant de nous avoir fait repérer- se diriger vers un véhicule qui roulait vite. Le droid-pilote vit l'obstacle arriver et je devinais son "oh oh !" avant de voir le droid s'éjecter et éjecter son passager juste avant la collision. Le speeder eut un gros bruit, dévia de sa trajectoire et fonça, toujours à pleine vitesse, vers un camion qui était sorti de l'usine il y a à peine cinq minutes et qui attendait à un feu rouge à cinq cent mètres de là. Le chauffeur du voir arriver le taxi dans son rétroviseur et sorti en catastrophe du gros véhicule, courant comme un fou, et sauvant sa vie comme la citerne explosa quand le petit véhicule entra en collision avec. Une grosse fumée s'éleva, ainsi que des flammes, et je vis les milices aller dans cette direction, certains pointant le droid-chauffeur et son passager, qui descendaient lentement sur leur siège à répulseur.

Maître Kenobi réapparu alors avec un air blasé et me fit signe de remettre mes excuses à plus tard, pour que l'on profite de cette diversion temporaire pour approcher de l'usine. Je mis ma capuche sur ma tête et je le suis, veillant à bien progresser dans les ombres, autant que possible, jusqu'à ce que nous arrivions sur l'arrière du gros bâtiment. Estimant que les portes doivent avoir des alarmes, j'allumais mo sabrelaser pour, lentement, faire un trou dans le mur, mais de façon à pouvoir le "reboucher" et que cela tienne tout seul. Ainsi, de loin, on aura l'impression que personne n'est passé par là.


Jet pour une maladresse
)> 15, oui
Effet de la maladresse
)> 4
jet pour la discrétion durant l'intrusion
)> 3

Votre manière très personnelle de détourner l’attention a porté ses fruits, Tal, bien que cela va sans nul doute renforcer une réputation (si peu justifiée) de maladresse. Vous voilà entrés dans l’usine, le plus discrètement qui soi, pour vous retrouver tout d’abord dans un coin reculé dans des quais de départ. Ici, moins d’agitation qu’au dehors, bien qu’une grande partie des personnes présentes ne soit de toute façon déjà en train de se précipiter vers la cours et l’entrée de l’usine, afin de comprendre d’où provient tout ce raffut.

Cependant, vous parvenez d’extrême justesse à voir, à l’autre bout du quai, des Affars disparaître par deux grands portes coulissantes. Alors que vous vous apprêtiez à les suivre, vous êtes alors tous les deux frappés d’une sensation dantesque. La déchirure de la Force, toujours aussi violente, une blessure intense, toute proche, très proche, puis vous percevez clairement un souffle fort, une présence n’ayant rien à faire là, surgir on ne sait où encore, dans cette usine. La déchirure se referme péniblement, vous faisant ressentir comme une plainte, comme si la Force elle-même saignait après s’être brisée sur cette faille.

Toutefois, vous n’êtes pas les seul à avoir assisté, même de loin, à l’irruption soudaine d’un intrus. Vous pouvez ressentir, juste sous vos pieds et là où sont partis vos amis Affars de Millim, une brusque agitation.

Ce fut comme un immense choc, une douleur, un très lourd sentiment d’incompréhension… Puis la scène s’estompa avec une certaine brutalité. Plo posa les mains contre son visage, peinant toujours à comprendre ce qui lui était arrivé. Il se trouvait plus dans son chasseur mais dans une grande pièce sentait légèrement le renfermé, debout près de caisses empilées, quelques affaires sur des palettes, recouvertes de bâches, ainsi que des droïdes. Quelle terrible vision ! Sa future mort, réellement ? Mais comment serait-ce possible, jamais son propre ailier lui tirerait dessus ! Et jamais il n’avait ressenti une telle douleur et brûlure, durant une vision, c’était tout à fait perturbant ! Enfin… Où se trouvait-il, déjà, avant de s’être enfoncé dans un tel songe ? Il ne reconnaissait pas cet endroit. Et s’étonna tout autant que les droïdes s’agitèrent aussi soudainement.

– Allons, allons, fit-il brièvement signe au plus agité, qui partait courir vers un ascenseur. Tout va bien. Commandant ? Me recevez-vous ?

Seul un léger grésillement lui répondit, de son holo-communicateur, intégré au brassard dur sur son bras. Allons donc, voilà que ça partait en vrille, toujours au bon moment, bien entendu. Il soupira légèrement, puis entendit des voix agressives dans son dos. Mmh ? Des hommes, inconnus, venaient de surgir, portant des uniformes étranges frappés d’étranges sigles, l’encerclant et lui ordonnant de lever les mains et décliner son identité. Tout de même, quelle impolitesse ! Il ne pouvait se trouver chez des ennemis, il s’en serait rendu compte avant d’avoir cette troublante vision, il était donc grossier de la part de ces personnes de vouloir ainsi l’attaquer. D’autant plus que lui-même ne comprenait pas encore pourquoi ou comment il s’était retrouvé ici !

Il commença par arracher leurs armes, avec l’aide de la Force, en répétant que tout allait bien et qu’il était inutile de se montrer aussi agressifs ! Hélas, ce coup sembla renforcer leur agressivité. Mmh. Ennuyé, il finit par se résoudre à leur malmener quelque peu l’esprit et les sentiments pour qu’ils oublient cette altercation, repartent à leurs propres affaires, devant néanmoins en assommer un ou deux, plus récalcitrants que leurs confrères. Tss, tss… Il ressortit de cette salle bien vite, cherchant à déterminer où il se trouvait, avec qui… Jusqu’à ce qu’il ressente enfin une présence familière, non loin de là. Tout de même ! Moins de deux minutes plus tard, il retrouva Obi-Wan, accompagné d’une jeune garçon inconnu. Une présence familière et pour autant, très surprenante, car son confrère n’était pas censé du tout se retrouver dans les mêmes parages que lui.

– Mon ami ! Comment allez-vous, tous les deux ? Je suis soulagé de te voir, il se passe de drôles de choses, depuis tout à l’heure, j’ai en plus rencontré une poignée de types agressifs, voulant me menacer sans raison. Et je t’avoue être un peu perdu, avec cette vision bouleversante, je ne sais plus où nous sommes. Et toi, jeune homme, bonjour, quel est ton nom ? Que fais-tu ici ? Et si vous êtes là, le jeune Skywalker est présent également ? J’espère qu’il ne s’approchera pas des générateurs de cet endroit, je n’aime pas le voir s’amuser non loin d’engins potentiellement explosifs. Oh, toi, mon petit, tu me sembles un peu maigrelet, il faut plus manger !

Il lui frotta les cheveux avec emphase, le trouvant déjà adorable, même s’il n’avait aucune idée de qui il pouvait bien être. Ce devait l’apprenti d’un autre maître, qu’il ne connaissait pas. Mais comment avait-il pu se retrouver avec Obi-Wan, c’était un mystère.

L’endroit était bien gardé ! Par une milice, dirait-on bien, ils ne portaient pas d’uniformes impériaux ni même ceux de la police de la ville. Intéressant. Il régla plus finalement la précision de ses jumelles, pour observer le passage des patrouilles et déterminer si elles suivaient ou non des chemins précis. Il en était à les détailler, ainsi que les navettes, camions et ainsi de suite, lorsque Tal, par un mouvement malheureux, cogna tout à coup contre une pile de caisse et en fit chuter une lourdement. Comme au ralenti, Obi-Wan l’observa rouler, dévier un véhicule alors que ses occupants avaient tout juste le temps de sauter, puis provoquer une vive collision, suivie d’une explosion, avec un autre camion. Le maître Jedi raccrocha les jumelles à sa ceinture, un léger soupir au coin des lèvres, blasé. D’accord… Non mais, d’accord, pas de problème, ça pouvait servir aussi… Il rejoignit Tal, lui faisait signe de suivre, il restait assez de temps pour courir jusqu’à l’usine et s’y infiltrer.

L’infiltration eut le mérite d’être rapide, grâce à un tel bazar, c’était le gros avantage ! Même à l’intérieur, forcément, une grande partie de l’attention se trouvait déjà détournée. Il se glissa à l’abri avec son apprenti, observant les lieux, voyant par chance les Affars non loin d’eux, s’engouffrant dans un ascenseur. Très bien… Ils allaient les sui… Obi-Wan stoppa net, dans son élan, frappé, sans doute comme Tal, par un sentiment à la fois très familier et affreux. La déchirure intense, une faille… Il porta la main à son cœur, bouleversé comme à chaque fois, tant la sensation d’une baie béante et sanglante frappait toujours avec une violence inattendue, avant de se renfermer avec lenteur. Il souffla un peu, juste avant qu’une autre sensation, moins brutale mais tout aussi présente, ne leur parvienne. On dirait bien que cette nouvelle arrivée en avait alerté d’autre… un événement soudain bouleversant leur plan mais impossible à ignorer. Pourvu que ça ne soit pas un Sith… Pour toutes les fois où il avait assisté au phénomène, rien ne vous permettait de dire de quel bord était le nouveau venu, juste après les failles, ) moins qu’il ne tombe sur ou à côté de vous.

Des escaliers se trouvaient non loin, permettant un accès rapide à l’étage du dessous. C’est en approchant, puis en voyant qui était arrivé parmi eux, qu’Obi-Wan faillit trébucher, en passant la porte et en arrivant dans le couloir. Il lâcha un « Plo ?? » estomaqué, avant d’aller vers lui. Est-ce que la Force se moquait d’eux, pour l’envoyer ici alors même qu’il avait expliqué qui il était, à Tal, il n’y a pas une heure ?

"Mon ami ! Comment allez-vous, tous les deux ? Je suis soulagé de te voir, il se passe de drôles de choses, depuis tout à l’heure, j’ai en plus rencontré une poignée de types agressifs, voulant me menacer sans raison. Et je t’avoue être un peu perdu, avec cette vision bouleversante, je ne sais plus où nous sommes. Et toi, jeune homme, bonjour, quel est ton nom ? Que fais-tu ici ? Et si vous êtes là, le jeune Skywalker est présent également ? J’espère qu’il ne s’approchera pas des générateurs de cet endroit, je n’aime pas le voir s’amuser non loin d’engins potentiellement explosifs. Oh, toi, mon petit, tu me sembles un peu maigrelet, il faut plus manger !"

Il n’avait pas réalisé qu’il… Plo frotta tout à coup les cheveux de Tal avec son air souriant habituel, manquant bien d’arracher un nouveau soupir blasé à Obi-Wan. D’accord, c’était bien lui, aucun doute là-dessus.

"Bonjour… Pas ici, viens, il faut se mettre à l’abri."

Première des choses, trouver un coin plus discret, loin du passage et d’éventuelles caméras. Ils finirent par atterrir dans une sorte de gros cagibi, à l’écart de tout et tous. Pour le moment, ça fera l’affaire… Il n’en revenait toujours pas d’être tombé sur lui, après tout ce temps, surtout, il se demandait à quel moment de sa vie son ami avait été « pris » par les failles.

"Nous sommes sur Taris. Et non, Anakin n’est pas là," commença-t-il, à voix basse, tout en restant à l’affût du moindre mouvement aux alentours. "Voici Tal Raven. Tal, voici Plo Koon, le maître Jedi dont je t’ai parlé tout à l’heure. Bon… Plo, écoute, nous sommes dans une situation tendue et dans cet endroit, tu ne peux considérer personne comme un ami ou un allié, nous devons rester tous les trois discrets, le temps de découvrir ce qu’il se trame, récupérer des informations puis nous en sortir. Nous sommes en pleine traque d’une race de lézards humanoïdes, nommés les Affars. Il n’y a pas vraiment le temps de tout expliquer maintenant. Si tu veux bien venir avec nous et nous aider ? Je t’expliquerai tout ensuite. Toujours prêt également, Tal ?"

J'avais déjà sentis cela deux fois. La première fois, quand je me suis retrouvé seul dans le désert de Tatooine. La seconde fois à bord de la navette, quand maître Briana était tombée dans les bras de maître Kenobi, venant d'une faille de la Force. Cela venait d'en-dessous et je suivis mon maître, qui avait repéré des escaliers proches. J'étais curieux de savoir qui cela pouvait être, bien sur, mais aussi sur mes gardes car nous étions des intrus ici, bien que je n'ai pas repéré de caméra ni le moindre garde dans cette usine. En fait, mis à la part les lézard, j'avais l'impression que nous étions seuls ici.

En bas, je vis un kel dor avec son masque -nécessaire vu que cette race a des besoins respiratoires très spécifiques, et je fus surpris d'entendre maître Kenobi lâcher le nom du jedi dont il m'avait parlé, tout à l'heure. La Force a-t-elle voulu lui faire plaisir ainsi qu'à son contact ? Suffisait-il de parler d'un ami pour le voir invoquer ???

"Mon ami ! Comment allez-vous, tous les deux ? Je suis soulagé de te voir, il se passe de drôles de choses, depuis tout à l’heure, j’ai en plus rencontré une poignée de types agressifs, voulant me menacer sans raison. Et je t’avoue être un peu perdu, avec cette vision bouleversante, je ne sais plus où nous sommes. Et toi, jeune homme, bonjour, quel est ton nom ? Que fais-tu ici ? Et si vous êtes là, le jeune Skywalker est présent également ? J’espère qu’il ne s’approchera pas des générateurs de cet endroit, je n’aime pas le voir s’amuser non loin d’engins potentiellement explosifs. Oh, toi, mon petit, tu me sembles un peu maigrelet, il faut plus manger !

Je clignais des yeux, surpris parce qu'il venait de m'ébouriffer les cheveux, comme si j'avais neuf ans. Qu'il n'ait pas remarqué avoir franchi une faille était possible, vu que je ne l'avais pas remarqué, donc je n'étais pas totalement choqué mais maître Kenobi semblait l'être. Par contre, j'étais un peu vexé : je mangeais à ma faim ! Je n'étais pas maigre ! J'ai seize ans, et demi, et je sais prendre soin de moi, quand même, pensais-je en faisant une petite moue contrariée.

"Bonjour… Pas ici, viens, il faut se mettre à l’abri."

Je les suivis dans un coin, caché derrière des caisses, tout en remettant de l'ordre dans mes cheveux. Cette fois, je veillais à me mettre dos contre le mur.

"Nous sommes sur Taris. Et non, Anakin n’est pas là. Voici Tal Raven. Tal, voici Plo Koon, le maître Jedi dont je t’ai parlé tout à l’heure. Bon… Plo, écoute, nous sommes dans une situation tendue et dans cet endroit, tu ne peux considérer personne comme un ami ou un allié, nous devons rester tous les trois discrets, le temps de découvrir ce qu’il se trame, récupérer des informations puis nous en sortir. Nous sommes en pleine traque d’une race de lézards humanoïdes, nommés les Affars. Il n’y a pas vraiment le temps de tout expliquer maintenant. Si tu veux bien venir avec nous et nous aider ? Je t’expliquerai tout ensuite. Toujours prêt également, Tal ?"

"Oui, maître," lui répondis-je, écartant les pans de ma longue veste, pour avoir un accès plus facile à mes deux sabrelaser.

Ainsi, je pourrais les dégainer facilement, sans avoir besoin de les prendre en main de suite. L'expérience m'a déjà montré que ce n'était pas une bonne idée que je le fasse, je pourrais en allumer un par accident et découper l'escalier en deux.

"Ils allaient dans cette direction," ajoutais-je en montrant un couloir, qui devait se trouver sous celui dans lequel les affars s'étaient engouffrés à l'étage. Peut-être serait-il plus prudent de les suivre par en-dessous, du coup ? Mais je me fiais à l'expérience de mon maître et de son ami, car je n'ai que fort peu de savoir en la matière.

Ils durent se remettre à l’abri, dans une sorte de petite remise, à quelques mètres de là. Taris, donc ? Il fut très surpris, ne se souvenant pas du tout de s’être rendu sur ce monde et dans quelles circonstances. Avait-il reçu un choc lui ayant fait perdre le souvenir des événements récents ? Ou bien était-ce le fait de cette troublante vision ? Une telle situation ne lui était jamais arrivée ! Très curieux. Il rebaissa le regard sur le jeune homme, présenté par Obi-Wan. Curieux, une fois encore. Il avait déjà lu ce même nom, dans les archives, il y a un moment, c’était amusant de trouver un homonyme aujourd’hui. Ce garçon avait dû passer de nombreuses années avec son maître, loin du Temple, car Plo était tout à fait certain de ne jamais l’avoir croisé sur Coruscant. A moins qu’il ne l’ait tout simplement pas reconnu, c’est qu’il y avait tant de personnes et la majorité ne se faisait pas remarquer.

– Plo, écoute, nous sommes dans une situation tendue et dans cet endroit, tu ne peux considérer personne comme un ami ou un allié, nous devons rester tous les trois discrets, le temps de découvrir ce qu’il se trame, récupérer des informations puis nous en sortir. Nous sommes en pleine traque d’une race de lézards humanoïdes, nommés les Affars. Il n’y a pas vraiment le temps de tout expliquer maintenant. Si tu veux bien venir avec nous et nous aider ? Je t’expliquerai tout ensuite. Toujours prêt également, Tal ?

– Oui, maître. Ils allaient dans cette direction.

– Très bien, très bien.

Ce monde était-il de nouveau menacé par la flotte séparatiste ? C’était étrange… A moins qu’ils ne soient déjà dans la ville basse, regorgeant sans cesse de multiples problèmes et lourds dangers. Enfin, s’il n’y avait pas le temps d’expliquer dès à présent, soit. Arme en main, désactivée pour le moment, il suivit le duo, empruntant la direction prise par leurs cibles du jour. Il n’y avait, fort heureusement, que peu de mondes, permettant une bonne discrétion. Les Humains croisés purent être paisiblement écartés, par quelques tours de passe-passe mentaux, sans combats. Après avoir traversé cette zone, ils purent se glisser dans des passages plus sombres et servant à la technique, en hauteur, afin de disposer d’une belle vue sur les vastes salles de cet étage. Une partie semblait dédié au stockage, l’autre à de la préparation de commandes.

Penché vers ce contrebas, accroupi sur les gaines, câbles et protections techniques de ce faux-plafond, Plo finit par poser les yeux sur un détail curieux, dans les nuques de ces êtres lézards. Une entaille caractéristique, qu’il indiqua d’un signe de doigt à ses deux compères. Il avait déjà observé cela sur des esclaves des Hutts, il songeait que ça pouvait être la même chose, une puce de contrôle. Que ces Affars pouvaient travailler sous la contrainte, afin de conditionner et emmener leurs marchandises jusque sur ce monde. Cependant, qui avait bien pu leur injecter cela, depuis combien de temps…

– C’est clairement une technique de mafieux, murmura-t-il. Les Hutts, peut-être, ou bien une autre organisation criminelle de la Bordure Extérieure. Je l’ai observé quelques fois. Un des multiples dispositifs annihilant la conscience et la volonté. On ne peut les désactiver facilement, il faut détruire le centre informatique d’où les données sont envoyées et reçues. Il peut se trouver n’importe où, dans la galaxie, avec l’aide de relais. Ceux dirigeant cet endroit les reçoive seulement pour leur marchandise ou bien font-ils partis de ceux les contrôlant ?

Parfait, allons-y. Ils se relancèrent dans les couloirs, écartant en douceur les personnes rencontrées malgré leurs précautions. Il finit par dénicher ce qu’il cherchait, un local technique, puis un accès, avec une petite échelle, à une coursive en hauteur, où ils pouvaient avancer, même si ce n’était pas debout. Entre les longues gaines et les câbles électriques, il y avait juste assez d’espace pour y travailler soit accroupi, soit allongé, à peine plus pour s’y déplacer. Hormis la poussière, impossible à éviter dans de tels endroits, la coursive technique était bien organisée et visiblement bien entretenue, ça leur facilitait les choses. Il prit les devant, Tal derrière lui, Plo en troisième, verrouillant leurs arrières. Une progression sur une centaine de mètres, avant d’atteindre la salle plus vaste, dessous, où s’étaient engouffrés les Affars. Ils dévièrent avec une grande prudence les dalles du faux-plafond, afin d’y jeter un œil.

Sous leurs pieds, une salle blanche, vaste et haute, divisée en deux sections par de hautes rangées de rangements divers. Les Affars, nombreux, s’activaient. Leurs insectes, conditionnés dans des caisses, entiers ou déjà réduits en poudre, étaient transvasés de leurs boîtes de transport à d’autres caissons, tubes ou boîtes plus petites, sur de longues chaînes électriques. Dans l’autre partie de la salle, la production était mise sur palette et filmée, avant que des droïdes ne viennent les récupérer. Le tout dans un silence impressionnant, hormis le bruit des chaînes de travail, le bruissement des outils et celui des films protecteurs. Après quelques minutes d’observation attentive, Plo leur désigna une entaille, visible dans la nuque de tous les membres de ce peuple. Obi-Wan avait songé qu’il s’agissait d’une simple caractéristique propre à cette espèce, mais à y regarder de plus près, il est vrai que ça semblait peu naturel.

"C’est clairement une technique de mafieux. Les Hutts, peut-être, ou bien une autre organisation criminelle de la Bordure Extérieure. Je l’ai observé quelques fois. Un des multiples dispositifs annihilant la conscience et la volonté. On ne peut les désactiver facilement, il faut détruire le centre informatique d’où les données sont envoyées et reçues. Il peut se trouver n’importe où, dans la galaxie, avec l’aide de relais. Ceux dirigeant cet endroit les reçoive seulement pour leur marchandise ou bien font-ils partis de ceux les contrôlant ?"

"Si ça peut être fait de n’importe où, je doute que le centre de contrôle soit ici," murmura-t-il en se grattant légèrement la barbe. "Ce serait trop risqué. Nous allons devoir le vérifier mais j’en doute. Si les dirigeants de cet endroit ont été employés par la mafia, ils feront tout pour préserver l’accord. Les représailles seraient plus violentes même que celles de l’Empire."

Ils ne pouvaient pas se contenter de détruire l’endroit, pas alors qu’il risquait d’y avoir du personnel ne pouvant évacuer à temps, sans compter qu’il pouvait exister d’autres chaînes de production essentielles, pour la distribution de médicaments sur ce monde, dans cette usine. Ils n’étaient pas là pour apporter des ennuis supplémentaires aux locaux.

"Il y a peut-être une autre solution. Saboter suffisamment les livraisons des Affars et leur production, pour que les types les forçant au travail ne les exploite plus. S’ils deviennent inutiles à leurs yeux, ils ne chercheront plus à les esclavagiser. Nous savons déjà où ils élèvent ces bestioles. En attendant de découvrir d’où ils sont contrôlés, nous pouvons au moins briser la source de cette production."

On descendit pour retrouver ces lézards humanoïdes, qui me prennent pour un espion e tvoulaient me torturer il y  a quelques jours de cela, sur Millim. J'en frissonnais encore mais je n'en faisais pas de cauchemars. Bon, j'en ai eu un, la première nuit, mais je n'en avais plus, après avoir pris l'habitude de méditer avant de me coucher.

– C’est clairement une technique de mafieux. Les Hutts, peut-être, ou bien une autre organisation criminelle de la Bordure Extérieure. Je l’ai observé quelques fois. Un des multiples dispositifs annihilant la conscience et la volonté. On ne peut les désactiver facilement, il faut détruire le centre informatique d’où les données sont envoyées et reçues. Il peut se trouver n’importe où, dans la galaxie, avec l’aide de relais. Ceux dirigeant cet endroit les reçoive seulement pour leur marchandise ou bien font-ils partis de ceux les contrôlant ?

Hum, donc cela voulait dire que ces créatures étaient esclavagisées ? Même si je n'aimais pas les Affars, cela m'indigna qu'on traite ainsi une espèce, surtout intelligente. C'était barbare, arriéré, indigne d'un être pensant d'en traiter un autre ainsi.

"Si ça peut être fait de n’importe où, je doute que le centre de contrôle soit ici.Ce serait trop risqué. Nous allons devoir le vérifier mais j’en doute. Si les dirigeants de cet endroit ont été employés par la mafia, ils feront tout pour préserver l’accord. Les représailles seraient plus violentes même que celles de l’Empire."

Je hochais la tête, approuvant l'idée de maître Kenobi. Et puis, avec le récent coup de balai que les services de sécurité de l'Empire ont effectué sur Taris, il devait être probable que les mafieux aient voulu éviter de mettre un de leur membre important en place iciEnfin, je pense que c'est ce que j'aurais fait à leur place, moi. Ainsi, au cas où l'Empire découvrirait l'usine et ce qui s'y passe, il y aurait peu de risque qu'ils puissent remonter aux commanditaires. Par contre, il faudra aussi songer à brouiller une autre piste, qui risquerait de poser un soucis.

"Il y a peut-être une autre solution. Saboter suffisamment les livraisons des Affars et leur production, pour que les types les forçant au travail ne les exploite plus. S’ils deviennent inutiles à leurs yeux, ils ne chercheront plus à les esclavagiser. Nous savons déjà où ils élèvent ces bestioles. En attendant de découvrir d’où ils sont contrôlés, nous pouvons au moins briser la source de cette production.

"Cela pourraits e faire facilement, si on parasitait leur fréquence, maître." Dis-je en réfléchissant à voix basse, comme lui et maître Koon. "Je ne l'ai jamais fais mais si on découvre la fréquence de communication hyperluminique, on devrait pouvoir modifier les instructions qui parviennent aux Affars, voir les libérer de cete emprise. Ainsi on pourrait non seulement saboter leur production mais aussi donner l'impression que ce genre de contrôle ne marche pas sur une telle échelle ? .. Par contre, trouver la bonne fréquence ici, ce sera difficile, il y en a trop.. Sur Milim, ce serait plus facile, avec un expert et des senseurs militaires ?"

Je me frottais la nuque, avant de rougir en réalisant m'être exprimé verbalement, par habitude. Je regardais les deux maîtres, espérant avoir raison, malgré tout, et que mon idée était possible. D'après mes connaissances, cela me semblait l'être en théorique mais devait nécessiter de bonne connaissances et compétences, d'abord pour trouver le signal puis pour le pirater, le comprendre et le modifier. J'ignore si un des jedi actuellement présent pouvaient le faire, mais nos alliés ont surement du personnel pour ça, en plus du matériel.

"Par ailleurs, maître, ne serait-il pas prudent de s'assurer qu'aucun lien ne puisse relier cet endroit à Millim ?" Je m'inquiétais un peu sur ce sujet aussi interrogeais-je maître Kenobi, avant d'ajouter pour maître Koon, "c'est là que se trouve maintenant notre quartier général."

Bon, cela lui laissera davantage de questions à poser mais ce n'était pas l'endroit pour en dire davantage. L'important étant surtout d'éviter que l'Empire, s'il découvre cette usine, ne découvre la partie du complot se trouvant à quelques kilomètres de la mine abritant le temple actuel. Ce serait bien qu'on évite de déménager une nouvelle fois, alors que nous ne sommes là même pas depuis un an.

Idée de Tal
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– Si ça peut être fait de n’importe où, je doute que le centre de contrôle soit ici. Ce serait trop risqué. Nous allons devoir le vérifier mais j’en doute. Si les dirigeants de cet endroit ont été employés par la mafia, ils feront tout pour préserver l’accord. Les représailles seraient plus violentes même que celles de l’Empire.

De quel Empire ? Il parlait de la Confédération ? Plo jeta un œil vers son confrère, en haussant les sourcils, mais n’eut guère le temps de lui demander de préciser sa pensée car il enchaîna aussitôt sur une idée, pour stopper cette situation. Un sabotage, contraindre les personnes contrôlant ce peuple à les délaisser, en les faisant devenir inutiles à leurs yeux. C’était loin d’être idiot, comme idée et il reconnaissait bien là le côté taquin de son ami. Le jeune apprenti compléta cette idée, en proposant de pirater également les fréquences utilisées pour ce contrôle. Mmh… Un tel dispositif fonctionnait sans doute sur la base de divers satellites, avec des centres de relais dispersés, allant jusqu’au centre de contrôle global. Sans avoir de matériel et un vaisseau bien équipé, sous la main, trouver la bonne fréquence parmi des milliers potentielles relèvera du parcours du combattant.

– Ainsi on pourrait non seulement saboter leur production mais aussi donner l'impression que ce genre de contrôle ne marche pas sur une telle échelle ? .. Par contre, trouver la bonne fréquence ici, ce sera difficile, il y en a trop… Sur Millim, ce serait plus facile, avec un expert et des senseurs militaires ?

Millim était le monde d’où venait ce peuple, c’est ça ? S’il s’agissait d’une planète très peu fréquentée, alors effectivement, ce travail sera bien plus efficace que sur une planète aussi peuplée que Taris. Le jeune homme s’inquiéta ensuite qu’un lien puisse être fait, avec ce monde, car ils avaient installés un quartier général. Oh, ça, ce n’était pas tant un souci, les clones déplaçaient avec une extrême rapidité tous les camps de base, même les plus importants, en cas de besoin. Sans compter qu’il n’était pas si ardu de dissimuler un tel camp lorsque vous disposiez d’une planète entière pour le faire !

– Ne t’inquiète donc pas, jeune homme, il n’est pas compliqué de mettre un camp à l’abri des regards indiscrets. De plus, je doute que la production de ce peuple soit la seule et unique, pour les projets de leurs esclavagistes, il doit y avoir, hélas, bien d’autres communautés et nations concernées. Bien d’autres mondes.

En attendant, mieux valait sortir discrètement d’ici et aller préparer la suite des opérations. Une retraite tout en douceur, en silence, veillant à ne pas se faire repérer. Fort heureusement pour eux, il semblerait qu’il y avait eu du grabuge, dehors, attirant une bonne partie de l’attention. Un accident, peut-être ? Dans tous les cas, ils purent s’extirper sans combats, puis repartir à l’assaut des rues. Où il du, lui aussi, se couvrir le visage. Alors qu’ils filaient, il aperçut de curieuses patrouilles, elles ressemblaient à leurs amis clones mais leurs armures étaient différentes. Il ne put aller les saluer, arrêté par Obi-Wan juste avant. Mais enfin… Pourquoi ? Il remit ses questions à plus tard, sentant la tension habitant ses deux compères. Jusqu’à arriver dans une taverne assez miteuse, où ils entrèrent par l’arrière.

Le responsable de la boutique arriva très peu de temps après et là, Plo eut un profond choc. Il avait… Vieilli d’un seul coup, d’une bonne dizaine d’années ! Non, même d’une vingtaine d’années ! Les cheveux désormais gris, tirant sur le blanc, des rides marquant son visage et… Lui aussi portant un air tout aussi choqué, saisi, comme s’il venait de voir un fantôme, les larmes aux yeux. Plo fila vers lui, le saisissant par les deux bras, en lui demandant vivement ce qui lui était arrivé, pour avoir vieilli autant et en aussi peu de temps. Il avait subi un profond choc émotionnel, c’est cela ? Ou avait-il été victime d’une expérience étrange ? Que lui avait-on fait ?

– Qu’a-t-il bien pu t’arriver ? Tu sembles avoir vieilli de vingt ans en quelques mois ! Assis-toi donc, comment te sens-tu ? Veux-tu que j’aille chercher un médecin ?

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Jet mj pour nous repérer, échec

Avenys Balern, 63 ans

Avenys poursuivait son travail, plus ou moins distraitement, la radio allumée. Anxieux. Surveillant la moindre nouvelle, sur la fréquence locale. Rien à signaler, pour le moment… Des petits faits divers habituels, des accidents, entre autres, des passages publicitaires, des annonces sur le trafic et tous les petits tracas du quotidien. Occupé à laver les verres, il échangeait quelques banalités avec ses employés ou avec les clients, tout en écoutant la radio. Ce n’est que plus tard que son barman l’avertit, discrètement, que leurs « invités » étaient revenus. Sans heurts, donc, c’était un soulagement ! Il termina ce qu’il avait entamé puis s’éclipsa, revenant dans la partie « sécurisée » de l’arrière-boutique. Pour stopper net, une fois la porte refermée derrière lui, envahi par un profond choc. Les larmes lui montèrent même aux yeux, avant que le Jedi ne se précipite sur lui, l’attrapant par les bras, tout aussi choqué et lui demandant ce qui s’était passé, ce qu’il avait subi. Pardon… ? Mais… Il ne savait pas qu’il avait… ?

"Qu’a-t-il bien pu t’arriver ? Tu sembles avoir vieilli de vingt ans en quelques mois ! Assis-toi donc, comment te sens-tu ? Veux-tu que j’aille chercher un médecin ?"

"Non, je vais très bien, ne t’en fais pas. J’ai pris un coup de vieux car la vie a été assez stressante et bien remplie, ces derniers temps."

Surtout… ému. Et avec bien du mal à se retenir de pleurer pour de bon. Car oui, il l’avait pleuré, même beaucoup, après la purge, la naissance de l’Empire, la fuite, le devoir de se réinventer sous une toute nouvelle identité… Outre le choc causé par le bouleversement de la galaxie toute entière, il avait été dévasté d’apprendre comment son ami avait été tué, par sa propre unité, alors qu’il partageait tant avec ses hommes. Tout en parlant, il avait lancé un regard vers les deux autres, hésitant, car s’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de tout lui expliquer, Avenys ne se sentait pas de le faire. Il craignait de craquer, de se mettre à pleurer, de lui dire sans assez de tact ce qui lui était arrivé.

"Tu dois être un peu perdu mais on va pouvoir discuter, maintenant que vous êtes revenus, sain et sauf. Vous désirez quelque chose à boire, avant ça ?"

Une boisson chaude pour aider à digérer ce qui allait suivre ne fera pas de mal, à son sens… Voire un verre d’alcool, mais pas trop fort. Il pourrait faire un mix des deux, cela dit. Il leur demanda d’attendre ici, se mettre à l’aise, ils avaient de quoi s’asseoir confortablement, puis alla leur chercher un plateau. Quatre verres d’un alcool léger, servi chaud, dans des verres ronds et bas, qu’il ramena en ayant également pris soin d’y ajouter de quoi manger. Ce n’est qu’en servant les verres qu’il réalisa que le garçon était peut-être un peu jeune, pour boire de l’alcool, même si ce n’était pas très fort. Il alla donc ajouter une boisson chaude au chocolat, lui laissant le choix entre les deux.

"Mange donc quelque chose," l’encouragea-t-il, tout comme aux deux autres. "Ça vous fera du bien. Tu dois sans doute te demander comment tu as pu arriver ici, Plo. Tu as manqué quelques événements."

Ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas… Il tenta de retrouver contenance en buvant une première gorgée, se préparant à ce qui allait suivre et à ce qu’allait devoir expliquer maître Kenobi. Et donc à devoir replonger dans ces années douloureuses.

"Cela pourrait se faire facilement, si on parasitait leur fréquence, maître. Je ne l'ai jamais fais mais si on découvre la fréquence de communication hyperluminique, on devrait pouvoir modifier les instructions qui parviennent aux Affars, voir les libérer de cette emprise. Ainsi on pourrait non seulement saboter leur production mais aussi donner l'impression que ce genre de contrôle ne marche pas sur une telle échelle ? .. Par contre, trouver la bonne fréquence ici, ce sera difficile, il y en a trop.. Sur Millim, ce serait plus facile, avec un expert et des senseurs militaires ?"

"Bonne idée."

Il lui lança un sourire, avant de reporter le regard sur les Affars, pensif. D’une part, cela leur permettrait de libérer ce peuple sans avoir à s’engager contre eux directement, au risque de les blesser, d’autre part, ils pourraient ainsi mieux préserver leur monde et éviter que d’autres personnes ne viennent y poser le pied. Du moins, pas pour ce genre de projet douteux. Tal s’inquiétait pour ça, d’ailleurs, c’était normal. Malheureusement, la planète devait déjà être bien connue de leurs adversaires, pu qu’ils aient pu mettre en place cet esclavage. Comme elle devait, de toute façon, être connue par les nombreux peuples y ayant habité ou commercé avant la pandémie. Le mieux qu’ils avaient à faire était de rester parfaitement bien cachés et de renforcer plus encore la surveillance active du secteur, comme du monde. Plo lança qu’un camp n’était, de toute façon, pas dur à déplacer. Ah, oui, dans un autre contexte, avec les clones, évidemment. Le maître Jedi redoutait le moment où il devra lui avouer comment tout ça s’était terminé…

Ils battirent doucement en retraite, pour quitter les lieux discrètement. La diversion imprévue de Tal occupait toujours les esprits car les débris étaient en train d’être balayés et une enquête, visiblement, avait été lancée, sur les lieux. De retour dans les rues, capuche rabattue sur la tête, ils repartirent vers l’auberge d’Avenys. En trajet, alors qu’ils passaient par un marché très fréquenté, ils croisèrent une nouvelle patrouille impériale, marchant avec nonchalance. Obi-Wan attrapa de justesse Plo par l’épaule, alors qu’il était prêt à se rendre vers eux, lançant juste que ce n’était pas le moment. Qu’il vienne, allez… Il le pressa à repartir avec eux, soufflant un peu en arrivant à l’auberge. Leur contact arriva peu de temps après, avant que le maître Jedi n’ait eu le temps de le prévenir. Les deux se regardèrent, Avenys en eut les larmes aux yeux, juste avant que Plo ne se précipite sur lui, tout aussi choqué, voulant savoir pourquoi il se retrouvait « dans cet état ».

"Qu’a-t-il bien pu t’arriver ? Tu sembles avoir vieilli de vingt ans en quelques mois ! Assis-toi donc, comment te sens-tu ? Veux-tu que j’aille chercher un médecin ?"

"Non, je vais très bien, ne t’en fais pas. J’ai pris un coup de vieux car la vie a été assez stressante et bien remplie, ces derniers temps. Tu dois être un peu perdu mais on va pouvoir discuter, maintenant que vous êtes revenus, sain et sauf. Vous désirez quelque chose à boire, avant ça ?"

Ouais… Obi-Wan retira sa veste et la posa dans un coin, avant de s’asseoir. Il détestait vraiment ce type de situations… Car il existait une différence monstrueuse entre parler de cette époque à quelqu’un issu d’un passé bien lointain et quelqu’un connaissant parfaitement les personnes impliquées, les enjeux et tout ce qui s’ensuit. Que ça soit Tal, Shoey, Meetra ou n’importe qui de ceux de ces époques, ils ne pouvaient pas être touchés de la même façon. Leur hôte revint rapidement, avec de quoi boire et grignoter, avant d’embrayer doucement sur le sujet, puis se taire à nouveau. Bon, allez… Ils n’avaient pas le choix. Comme toujours, au début, il commença par parler de la Force, la base de tout, son problème… Un très gros problème. Puis il aborda, avec le plus de pincettes possible, la conséquence de ces ennuis, sachant bien que Plo n’allait pas parvenir à y croire immédiatement. Au moins, en ayant Avenys avec eux, ça constituait une preuve immédiate. Il pouvait l’observer, il avait déjà admis qu’il le trouvait plus vieux de vingt ans.

Le Jedi s’attarda d’abord sur cette étape, que Plo parvienne, au moins, à accepter que c’était probable, avant même de passer à la suite. S’aidant de leur ami commun pour cela, qu’il lui confirme que ce n’était pas une blague, qu’il avait bel et bien soixante-trois ans aujourd’hui. Puis il passa à la suite. Lui raconter la fin de la Guerre des Clones. Les causes du massacre, la façon dont les clones avaient été manipulés, depuis le début, pour procéder au massacre, le moment venu. La manipulation complète exercée à la fois sur eux et contre autant de peuples de la galaxie, contre l’Ordre, contre tous. La véritable identité de Palpatine. Il lui parla aussi de la chute d’Anakin, le massacre du Temple. Comment il l’avait découvert, avec maître Yoda, en cherchant le moyen d’éloigner les survivants du Temple à jamais. Puis leurs combats. La fuite et le secret. La naissance de l’Empire. Celle de Luke et Leia. Si sa voix vrillait, parfois, il parvenait à contenir ses émotions.

Il laissa passer le temps qu’il faut, que Plo puisse avaler tout ça, boire un peu, avant de poursuivre sur ce qui était arrivé depuis les failles. Les retours de Sith comme de Jedi. La Rébellion et les autres factions naissantes, sans entrer dans les détails pour ces dernières. Leia qui avait sombré… Les batailles contre l’Empire, sans cesses déployées. La pandémie. L’empoisonnement de la Force. La reconstruction de l’Ordre, dont Luke s’était enfin décidé à prendre la tête. Anakin qui avait fini par trahir Sidious, également, pour protéger son fils, puis qui était parti vers une faction de déserteurs, loin d’ici.

"Et enfin," soupira-t-il, en guise de conclusion, "nous avons su il y quelques mois que Plagueis était bien à l’origine de la naissance d’Anakin. Il a manipulé la vie et la Force, en utilisant sa mère comme cobaye. Pour en faire un jouet dont il pourrait se servir plus tard, contre la République et contre nous. Bien que ça soit Sidious qui ait terminé le travail."

– Ne t’inquiète donc pas, jeune homme, il n’est pas compliqué de mettre un camp à l’abri des regards indiscrets. De plus, je doute que la production de ce peuple soit la seule et unique, pour les projets de leurs esclavagistes, il doit y avoir, hélas, bien d’autres communautés et nations concernées. Bien d’autres mondes.

Je hochais la tête car c'était vrai. Il ne s'agissait pas de déplacer tout ce que nous avions fait dans la mine, juste les archives et les personnes. Ce ne serait pas la première fois que nous le ferions, et au moins ce serait plus simple que la dernière fois : nous n'aurons pas à traverser la moitié de la galaxie pour nous installer sur une autre planète !

Ayant vu ce que nous étions venus chercher, et peu désireux de détruire cette usine car cela pourrait mettre des vies en danger, vu qu'elle participait au soutien des étages supérieurs avec les piliers, nous quittâmes les lieux. Ma maladresse nous aida à nouveau, car les gardes étaient encore tourné vers l'épave du camion. L'incendie avait été éteint, par des droids pompiers qui planaient encore au-dessus, grâce à leurs répulseurs intégrés. Puis, nous pûmes rejoindre rapidement l'antre d'Avenys. Le pauvre homme tomba en larme en voyant mais Koon, de surprise et de joie, espérais-je en entrant, rabaissant ma capuche.

Je m'installais à table, laissant le soin à maître Kenobi d'expliquer la situation géopolitique et les failles. Il savait cela mieux que moi, et pas uniquement car il était présent depuis plus longtemps que moi à cette époque. Déjà, il était presque contemporain et puis, il avait une meilleure vision des choses, ce qui était normal de la part d'un maître comparé à un padawan ayant vécu peu de missions hors du Temple. Tout en écoutant le récit, dur et cruel, de la fin de la guerre des clones, je pris le verre devant moi, machinalement, ayant un peu trop chaud pour le chocolat.

Quand maître Kenobi avait terminé, j'avais fais de même avec mon verre. Pfiou, qu'est ce qu'il fait chaud aujourd'hui.

"Il baut voir les bons côtés, maître Koon," dis-je, surpris de mon défaut d'élocution. Ce n'était aps une chose normale chez moi. "Il y a d'anciens glones euh clones," rectifiais-je en clignant un peu des yeux avec surprise, "qui aident l'Alliance. J'ai vu ça, dans le dernier rapport de maître Kanan. Ils s'occupent de l'endraînement des volontaires sur Lofal, euh Lothal pardon. Ils s'appellent..." Je fis une pause de quelques secondes pour me concentrer. C'était bizarre que leurs noms ne me viennent pas d'un seul coup. "Rex et Wolf. Ce sont des amis d'Ezra."

Je souris un peu, les joues rouges sans que je m'en soucis. Je me sentais un peu fatigué d'un seul coup, et je délassais un peu mon col sous l'effet de cette bouffé de chaleur. Je ne me sentais pas malade donc je préférais ne rien dire. C'était probablement juste un contre-coup de notre mission, parce qu'elle avait été très stressante.

jet pour le verre que prend Tal
)> échec, alcool
jet si c'est l'alcool
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Plo avait un mauvais pressentiment, tout à coup. Il s’installa comme les autres, puis attendit, en leur jetant des regards inquiets à tour de rôle. Une fois tous rassis, un verre en main, ce fut Obi-Wan qui se lança, alors qu’Avenys semblait lutter de toutes ses forces pour ne pas fondre en larmes. Voyons… Silencieux, la tête tournée vers son ami, il crut d’abord qu’il lui racontait là une simple blague, pour détendre l’atmosphère, tellement il semblait absurde qu’une telle affaire ait pu se produire. Il secoua un peu la tête, incrédule, le regard rivé vers l’air sérieux, très sérieux, de son confrère, puis lança de nouveau un très long regard à Avenys. Plus de vingt ans ?! Non… Non, mais… Non ! Non… ? Mais comment… Jamais il n’avait entendu parler d’un tel trouble et il en avait pourtant passé bien du temps, dans leurs archives ! Quel sombre malheur ou entité aurait bien pu provoquer ça … ?

Il avait du mal à croire que ça soit la volonté de la Force elle-même, sans problème extérieur. Ce serait trop… Improbable. La vie ne souffrait aucun arrêt, aucun retour en arrière, aucune fracture de manière naturelle. Le simple fait que les sensitifs perçoivent cette déchirure sanglante au moment des Failles prouvait que ça ne pouvait pas être naturel ! Il but une petite gorgée de son verre, avec encore beaucoup de mal à accepter que ça puisse être vrai mais ne pouvant nier ce qu’il avait sous les yeux pour autant. Son ami avait vieilli… Obi-Wan se lança, ensuite, sur ce qui s’était passé sur la fin de la guerre. Le poids sur son estomac se renforça avec brutalité, tandis qu’il serrait fort les mains autour de son verre, sans plus bouger. Palpatine… Non, Sidious avait fait quoi, aux clones ?! Ce, ce, ce… Il ravala brusquement sa colère, inspirant un grand coup. Du calme. Respirons. Ne pas balancer l’immense flopée d’insultes lui venant en tête, tant il était outré que ce ** ait pu faire ça.

Mais apprendre que Wolffe n’avait pas trahi, qu’il était parvenu à se débarrasser de ces ordres forcés et de la manipulation, le réconforta grandement. Tout comme Rex y était parvenu ! Et Gregor ! Une petite consolation, au milieu du marasme ensuite décrit par son confrère. Le Temple, le massacre des enfants, la chute d’Anakin… Son cœur s’alourdit de nouveau, n’imaginant que trop bien la scène et comprenant ce que son ami avait dû ressentir dans un moment pareil. Donc il y avait désormais un Empire et… De… Quoi ?! Anakin avait eu des enfants ?? Dont une qui avait sombré et l’autre qui était devenu le grand maître de… Plo eut une sorte de hoquet, sans pouvoir s’en empêcher, puis vida son verre d’une seule traite. Ah, non, mais, d’accord, d’accord… Un gamin Jedi et une gamine Sith, d’accord, très bien… Avec le père qui avait trahi à nouveau mais cette fois, l’autre camp. Super. Quelle mignonne petite famille.

La galaxie était donc toujours plongée en pleine guerre, avait connu des épisodes destructeurs, de tueries de masse, des Sith et Jedi étaient crachés par les failles et diverses factions étaient nées. Un tableau… Particulier. Plo n’avait plus aucune idée de ce qu’il en ressentait ou pensait, très perturbé et en même temps, avec un étrange sentiment de vide. Une part de lui espérait encore qu’on lui dise que ce n’était qu’une blague. Il avait si mal au cœur pour l’Ordre, ces jeunes tués, mais aussi pour les Clones. Ils avaient été utilisés par le Sith comme de vulgaires objets, tout du long, jamais ils n’avaient été considérés comme des êtres vivants. Ça l’écœurait profondément.

– Et enfin, nous avons su il y quelques mois que Plagueis était bien à l’origine de la naissance d’Anakin. Il a manipulé la vie et la Force, en utilisant sa mère comme cobaye. Pour en faire un jouet dont il pourrait se servir plus tard, contre la République et contre nous. Bien que ça soit Sidious qui ait terminé le travail.

Donc Anakin… Avait juste été un objet, lui aussi, depuis sa conception même ? C’était horrible ! Mais ça expliquait pourquoi Sidious s’était toujours montré proche de lui.

– Il baut voir les bons côtés, maître Koon. Il y a d'anciens glones euh clones, qui aident l'Alliance. J'ai vu ça, dans le dernier rapport de maître Kanan. Ils s'occupent de l'endraînement des volontaires sur Lofal, euh Lothal pardon. Ils s'appellent... Rex et Wolf. Ce sont des amis d'Ezra.

Plo baissa le regard sur le verre que le garçon tenait puis lança un long regard en biais à Avenys, qui leva aussitôt les mains en signe d’innocence, avec un air contrit et une petite grimace, puis désignant aussi le chocolat chaud. Mouais ! Plo reveint néanmoins sur l’information principale, car s’il avait déjà été heureux d’entendre que ses amis n’avaient pas trahi, il le fut d’autant plus d’apprendre qu’ils étaient toujours en vie ! Ses enf… Ses hommes étaient donc sur Lothal ? Ils allaient bien ? Ils parvenaient à vivre plus ou moins en paix ? Il devait donc absolument aller les voir ! S’assurer par lui-même qu’ils allaient bien, pour commencer, puis les réconforter et… Mmh, une minute, Obi-Wan et Tal devaient poursuivre leur mission, alors il devait pas non plus les retarder. Les accompagner d’abord, gérer cette histoire puis se rendre sur Lothal ? Ou les laisser partir devant, se rendre sur Lothal et les rejoindre ensuite ? Pour mettre le plan en place, il fallait, en sus, un équipement militaire plus avancé, pour dénicher la bonne fréquence, ainsi qu’organiser le sabotage.

– Je vais aller les voir, dit-il tout d’abord.

Il posa son verre, se leva, puis alla serrer un Obi-Wan, toujours assis à côté, dans ses bras. Fortement. Longuement. Il avait dû se sentir tellement mal, après que son apprenti ait sombré ! Mais avait-il osé en parler à qui que ce soit ? Rien n’était moins sûr.

– Tu as fait tout ce qui était possible, mon ami, reprit-il d’un ton plus ferme, sans cesser de le serrer dans ses bras. Ne culpabilise pas.

Il le relâcha doucement ensuite, en lui lançant qu’ils pourront en parler, s’il en avait besoin, tous les deux. Ça devrait être plus facile, ils se connaissaient… Et de toute façon, il ne fallait pas impliquer leurs jeunes Padawans dans les états d’âmes de leurs mentors, ce serait très mauvais pour leur développement et leur protection. Juste avant de revenir à sa place, il mit de l’eau entre les mains de Tal, plutôt. A son âge, forcément…

– Donc Anakin a une fille Sith et un fils Jedi, fort bien, souffla-t-il en se rasseyant. Laissez-moi deviner, son fils est du genre à foncer tête la première dans tous les ennuis qui passent, n’a pas le moindre instinct de survie, ne veut pas en parler dès qu’un problème le travaille ? Et il n’écoute personne lorsqu’on lui dit qu’une situation est trop dangereuse ou qu’il doit rester en arrière, il part quand même ? Il se soucie des autres mais pas de lui-même ? Combien de fois s’est-il fait enlever ?

"Il baut voir les bons côtés, maître Koon. Il y a d'anciens glones euh clones, qui aident l'Alliance. J'ai vu ça, dans le dernier rapport de maître Kanan. Ils s'occupent de l'endraînement des volontaires sur Lofal, euh Lothal pardon. Ils s'appellent... Rex et Wolf. Ce sont des amis d'Ezra."

"Je vais aller les voir."

Une minute, qu’est-ce qu’il avait… Obi-Wan tendit la main pour attraper le verre vide de son apprenti et le porter à son nez pour sentir l’odeur restante. Reconnaissant ce que Avenys leur avait versé plus tôt. Mais bon sa… Il n’eut cependant pas le temps de dire quoi que ce soit ou juste bouger, car Plo se leva et vint tout à coup le prendre dans ses bras et le serrer fort contre lui. Mais… ? Il put juste retirer le nez d’un pan de veste, pour pouvoir respirer, sans pouvoir faire grand-chose d’autre et sans avoir le cœur, de toute façon, de le repousser franchement. Pâlissant un peu à sa remarque et hochant simplement la tête, en lui disant oui, ils en parleront plus tard, seul à seul. Tout va bien, merci… Il se rassit correctement lorsque Plo le relâcha, un peu surpris mais touché aussi. Ils pourront faire un détour par Lothal, donc. De toute manière, ils devaient discuter de tout ça avec l’Alliance pour obtenir du matériel et un bon équipement. Avant de retourner s’enfoncer dans les profondeurs de Millim.

"Donc Anakin a une fille Sith et un fils Jedi, fort bien. Laissez-moi deviner, son fils est du genre à foncer tête la première dans tous les ennuis qui passent, n’a pas le moindre instinct de survie, ne veut pas en parler dès qu’un problème le travaille ? Et il n’écoute personne lorsqu’on lui dit qu’une situation est trop dangereuse ou qu’il doit rester en arrière, il part quand même ? Il se soucie des autres mais pas de lui-même ? Combien de fois s’est-il fait enlever ?"

Il aurait aimé répondre non, à tout cela, mais… Comment dire… Il ne put s’empêcher de grimacer, mélange entre résignation et désespoir. Le pire, dans cette histoire, était bien qu’Anakin n’avait même pas élevé ses enfants et ils avaient tout de même hérité de son type de caractère. Surtout Leia. A croire que c’était véritablement dans les gènes. Au moins dans leur cas.

"Alors, petit, ça allait, il a failli se faire enlever une fois car il a tenté d’arrêter des voleurs d’eau à huit ans mais j’ai pu intervenir. C’est après que… Bon… Disons simplement qu’il a passé beaucoup de temps à côtoyer les impériaux. Maître Yoda et moi l’avons entraîné, tous les deux à la fois, avant que les failles ne débutent. Elles étaient, à l’époque, bien plus violentes que cela, au point de pouvoir les sentir même à l’autre bout de la galaxie. Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas, c’est devenu très, même trop, localisé. L’ironie du sort a voulu que Plagueis soit le premier Sith à en ressortir. On a essayé de garder Luke à peu près loin du danger le temps de bien le former. Mais il a du mal et si quelqu’un qu’il doit protéger est en danger ou qu’il a une mission importante, suicidaire ou non, à accomplir, là, il n’écoute plus personne. Sa sœur est pareil."

Il leva brièvement les mains en geste de résignation. Ils avaient essayé d’apprendre à Luke la prudence, la patience et tout le reste. Cause perdue.

"Il est beaucoup moins renfermé que son père, tout de même, mais pas non plus prêt, pour autant, à dire franchement ce qui le travaille. Et oui, il a du mal à faire attention à lui-même. Bref, tu verras tout ça par toi-même. Nous devons partir, rejoindre Lothal. Tu y verras tes anciens hommes et nous, nous allons en profiter pour discuter de la situation avec l’Alliance. Et toi, Tal, tu vas aller dormir un peu, dès que nous seront de retour dans la navette."

Il y a un problème avec mon verre ? Je cligne un peu des yeux, perplexe avant de voir maître Kenobi me le prendre et le renifler. Ce n'était qu'un jus de fruits, pourtant. C'était juste moi qui doit être plus fatigué que je ne l'aurais cru, ou bien j'avais pu chopper des microbes ? Oui, surement. Je ferais un petit diagnostique une fois qu'on sera dans la navette. Je sais le faire et cela ne dérangera personne. Après tout, j'ai une bonne base, en médecine.

Je regardais les deux maîtres se serrer dans les bras, dans une tentative de maître Koon pour réconforter son ami. C'était émouvant, j'en avais une larme à l'oeil, que je chassais bien vite pour ne pas que cela les dérange. Et c'était bien aussi que maître Koon aille voir ses anciens amis soldats clones ! On devrait voir ses amis plus souvent. Enfin, moi, j'en avais plus beaucoup, maintenant. Kawa et Shoey, seulement. Et Muncha ! Je pris le verre d'eau en remerciant comme il se doit, appréciant l'eau fraîche. Cela fait toujours du bien, quand on est malade.

– Donc Anakin a une fille Sith et un fils Jedi, fort bien, souffla-t-il en se rasseyant. Laissez-moi deviner, son fils est du genre à foncer tête la première dans tous les ennuis qui passent, n’a pas le moindre instinct de survie, ne veut pas en parler dès qu’un problème le travaille ? Et il n’écoute personne lorsqu’on lui dit qu’une situation est trop dangereuse ou qu’il doit rester en arrière, il part quand même ? Il se soucie des autres mais pas de lui-même ? Combien de fois s’est-il fait enlever ?

Oh, il connaît déjà bien maître Luke ?

"Alors, petit, ça allait, il a failli se faire enlever une fois car il a tenté d’arrêter des voleurs d’eau à huit ans mais j’ai pu intervenir. C’est après que… Bon… Disons simplement qu’il a passé beaucoup de temps à côtoyer les impériaux. Maître Yoda et moi l’avons entraîné, tous les deux à la fois, avant que les failles ne débutent. Elles étaient, à l’époque, bien plus violentes que cela, au point de pouvoir les sentir même à l’autre bout de la galaxie. Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas, c’est devenu très, même trop, localisé. L’ironie du sort a voulu que Plagueis soit le premier Sith à en ressortir. On a essayé de garder Luke à peu près loin du danger le temps de bien le former. Mais il a du mal et si quelqu’un qu’il doit protéger est en danger ou qu’il a une mission importante, suicidaire ou non, à accomplir, là, il n’écoute plus personne. Sa sœur est pareil.

Il est beaucoup moins renfermé que son père, tout de même, mais pas non plus prêt, pour autant, à dire franchement ce qui le travaille. Et oui, il a du mal à faire attention à lui-même. Bref, tu verras tout ça par toi-même. Nous devons partir, rejoindre Lothal. Tu y verras tes anciens hommes et nous, nous allons en profiter pour discuter de la situation avec l’Alliance. Et toi, Tal, tu vas aller dormir un peu, dès que nous seront de retour dans la navette."

"Oui, maître."

Dis-je, sans avoir tout écouté. J'avais essayé de faire un petit soin jedi pour atténuer cette maladie mais j'avais la tête légèrement embrumée donc je n'y parvins pas. En plus, je ne sentais même pas les microbes ! C'était un truc que je ne connaissais pas, probablement. Mais l'ordinateur de la navette le saura à coup sur ! Je me levais, sentais mes jambes un peu faibles mais sans tomber ni tituber. Je l'avais fait prudemment, vu que je suis malade. Je ne vais pas me faire porter, quand même ! J'ai presque dix-sept ans, maintenant. Enfin, dans quelques mois. Et puis, c'était une bonne idée, d'aller à Lothal. Comme cela, on pourra demander à l'Alliance de nous accorder un croiseur léger ou une corvette pour sauver les Affars, même s'ils me prennent pour un espion. Je finis mon verre d'eau et me sentis près à les suivre.

compréhension qu'il est un peu ivre ?
)> Echec
Tenter un soin jedi contre la "maladie"
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