Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Jeu 25 Mai 2017 - 14:57
Après un gros coup de chance  encore une fois face à une jedi doublé d'une rebelle, nous avions décider d'aller directement sur Corruscant pour la livrer à l'Empire. Hors de question cependant de la laisser mourir, c'est pour cela que j'avais fait le nécessaire pour qu'elle soit au mieux soigné.

Il m'avais fallut prévenir cependant le Chimaera de mon absence, car je ne pouvais pas partir de la sorte. L'accord reçut, je suivie les soldats à bord du navette pour un voyage d'un jour et demi vers la capitale Impériale.

Fière de mon coup, j'observais les possessions récupéré sur le cadavre du rebelle. Il n'y avait pas grand chose d'intéressent, un paquet de tabac à moitié vide, pas le moindre papier d'identité, rien. C'était même vexant de mon point de vue.

Soupirant blasé, je pris la direction d'une petite cabine mise à ma disposition pour enfiler une tenue propre à défaut de prendre une bonne douche chaude et attendis que le reste du voyage se passe plongé dans un livre qui traînait dans le coin.

Le voyage était d'un ennuie mortel, on ne pouvait pas dire que les soldats étaient réellement bavard ou intéressant, si bien que je fus vraiment ravie d'être enfin arriver à destination.

De ce que je savais, l'état de la jedi était stable, mais pas encore réveillé, ce qui était un peu chiant d'après moi. Soupirant longuement je donnais des ordres.


Faite la transférer en unité de soins intensifs, je la veux sur pied le plus rapidement possible et contacter l'Empereur par rapport à la Jedi

Bien capitaine me répondis le soldat, tout en faisant signe à deux de ses collègues pour qu'ils la conduise à l'infirmerie pour des soins plus poussé.

Par mesure de sécurité, je suivie le convois pour être certaine que rien n'arrive de fâcheux
Revenir en haut Aller en bas
Calista
Calista
Calista
Activité : Actif
Messages : 436
Espèce : Twi'lek
Âge rp : 25 ans
Grade : Capitaine
Calista
Jeu 25 Mai 2017 - 16:42



Ma conscience revenait. Par moment j'entendais des voix avant de replonger dans un sommeil réparateur. Lors d'un de mes brefs éveils, j'avais ressentis le picotement classique d'un voyage en hyperespace avant de me rendormir. Une fois encore je m'étais éveillée et avait entendu les mots

- ... soins intensifs ...

J'avais re-sombré de l'inconscience. Mon corps était devenu aussi léger qu'une plume. J'étais dans un monde de bien-être. Puis je sentis mon corps retrouver de sa consistance. Je sentis un masque sur mon visage qui me procurait de l'air, une aiguille dans mon bras gauche, des chaînes à mes poignets et à mes chevilles. J'étais entravée. Un drap me couvrait et j'entendais le personnel médical :

- Soigner une alien ennemie. On aura tout vu.
- Oui mais ordre direct des bureaux de l'Empereur.
- En tout cas, la Capitaine qui nous l'a envoyé lui avait bien mis ça. Elle a faillit nous claquer entre les doigts.
- Mouais enfin on a intérêt a bien la réparer, apparemment l'Empereur va s'occuper lui-même de son cas.


Je me rendormais, gavée aux anesthésiants et médicaments.

Je finis par m'éveiller, les idées plus claires. La pièce où je me trouvais était silencieuse. Je patientais quelques instants avant d'ouvrir les yeux, utilisant mes sens pour détecter quoique ce soit mais rien si ce n'était deux présences éloignées. Je me décidais à ouvrir les yeux. J'étais dans un endroit dans la pénombre transpercée par des lumières sur des appareils médicaux et des bips réguliers. Une porte était ouverte et deux armures noires tenant des fusils blaster dépassaient de chaque côté.

* Je suis dans de beaux draps. * pensais-je.

C'est alors que la conversation des médecins me revint en mémoire. L'Empereur voulait s'occuper personnellement de mon cas. Je ne pourrais pas m'échapper, ils y-avaient veillé. Le mieux que je puisse faire était d'attendre en méditant pour être le plus sereine dans la Force quand je serais menée à Palpatine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mer 31 Mai 2017 - 14:46
Le temps des soins, j'en profitais pour enfiler une tenue plus propre après avoir pris une douche rapide, je ne voulais pas me présenter de façon négligée face à l'Empereur en question. J'espère aussi qu'elle ne nous lâche pas en cours de soin, vue l'état dans lequel se trouvais la rebelle.

Une fois proprement vêtue, je retournais à l'infirmerie et entendis parler de façon très peu discrète l'équipe médicale, mais je ne relevais pas, étant donné que ce n'était pas réellement nouveau. Je filais prendre un morceau à la cantine pour reprendre des forces avant de retourné à mon point de départ.

Je demandais alors un rapport à l'équipe médicale, avant d'entrer dans la chambre de la rebelle pour avoir quelques informations sur la rébellion à livrer à l'Empereur lors de son arrivée. Point positif de ce duo de crétins sans cervelle, ils avaient pensée à attacher la rebelle à son lit pour la maintenir à sa place. Il aurait été en effet plus que fâcheux, qu'une fois sur la miss puisse se sauver.


Alors qu'avons nous là d'intéressant. Une Jedi, doublé en plus d'une rebelle. Tu sais que vous valez très chère pour l'empire ? Bon, personnellement je m'enfiche des primes, ce qui m'intéresse est avant tout de faire mon travail convenablement.

Avisant une chaise à côté du lit, je m'installais tranquillement et continua de faire la conversation comme si de rien n'était. Je réajustais mon mini ordinateur de poche qui pris la parole pour moi et posa mes questions à nouveau. C'était tellement pratique cette petite machine, car on ne pouvait rien deviner au son de la voix étant donné que cette dernière était mécanique. Pas de joie, de colère, ni aucun autres sentiments

Et si tu me disais ce que tu faisais dans un trou pommé appartenant à l'Empire? Vous êtes donc fou à se point chez les rebelles ? Qu'est ce que ton ami t'as livré comme informations?
Revenir en haut Aller en bas
Calista
Calista
Calista
Activité : Actif
Messages : 436
Espèce : Twi'lek
Âge rp : 25 ans
Grade : Capitaine
Calista
Ven 2 Juin 2017 - 13:54



Alors que je méditais depuis un certain temps, je sentis une présence. j'entendis le raclement d'une chaise et le froissement caractéristique des vêtement lorsqu'on s'asseyait. Comme je ne décidais pas à ouvrir les yeux, une voix métallique et mécanique résonna. Une pointe d'ironie. Une tentative vaine de me sortir de mes gonds. J'écoutais néanmoins avec attention. Chaque mots était important et révéler un trait de personnalité de mon interlocutrice. Car oui, je n'avais aucun doute que la voix appartenait à la twi'lek. A la fin de sa tirade, alors qu'elle m'indiquait avoir été bien conditionnée, je me décidais à la regarder. J'ouvris les yeux et posais mon regard violet et serein sur elle. Pauvre petite, si elle savait combien j'étais inutile et combien elle avait tué la mauvaise personne. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, elle ne pouvait pas savoir. Elle repartie dans une nouvelle tirade commençant un petit interrogatoire. Si elle savait... Je me redressais un peu, tirant sur les liens pour la voir mieux.

- Je suis navrée, je ne vous serais d'aucune utilité.

Je la regardais avec commisération. Après tout elle avait ramené une proie complètement inutile.

- Vous avez descendu le mauvais homme, c'était lui le rebelle infiltré, moi je voulais les rejoindre mais grâce à votre intervention, me voilà dans les griffes obscures du Traître et de ses pantins dont vous faites partie jeune fille.

Il n'y-avait dans mes propos ni animosité ni mensonge. Juste une douloureuse vérité : je ne servais à rien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 3 Juin 2017 - 12:28
L'appareil crissa un peu puis finit enfin par cracher la liste des nouvelles données, sous le regard particulièrement angoissé du vieux scientifique s'en occupant. Il savait bien ce qu'il risquait, tout son être en témoignait, des tremblements le secouant jusqu'aux regards nerveux croisant parfois ceux des autres, la sueur coulant avec lenteur sur sa tempe et venant tomber goutte à goutte sur le col blanc, qui avait connu des jours meilleurs, d'une chemise mal portée sous une blouse. Il était bien dommage de devoir en arriver à de telles extrémités pour se faire obéir, vraiment... Pourquoi tant de personnes ne comprenaient pas bien vite et par elle-même tout l'intérêt qu'elles avaient de collaborer sans que l'Empire en arrive à les faire plier de force ? Cela n'avait pourtant rien de bien compliqué, il suffisait d'ouvrir les yeux et d'accepter le fait qu'on soit acculé, au fond du trou tel un animal pris au piège, qu'il n'y ait plus aucun autre échappatoire sinon la mort elle-même, ainsi que la fin de nos proches et amis. Las, bien nombreux étaient celles et ceux qui ne réussissaient pas à un comprendre un fait aussi élémentaire.

Le vieil homme finit enfin par se redresser et présenta les données d'une voix tremblante, face à un Empereur très tranquillement assis dans un fauteuil et gardant un regard sombre  rivé sur lui. Plagueis, il y a quelques temps déjà, avait émis l'idée qu'il serait "amusant" de développer plus avant toute la branche des armes bactériologiques, encore trop peu poussées à son goût. Si l'idée en soit n'était pas mauvaise, peu de chances que bien des peuples partage le même goût de "l'amusement" du grand Muun, lequel en avait des notions parfois déroutante. Qui ne partageait pas cet amour extrême de la science, du moins une certaine partie de la science, ne pouvait définitivement pas être à l'aise avec le Sith et encore moins comprendre où son esprit ténébreux voulait en arriver. Palpatine y parvenait car il avait passé bien des années à ses côtés et pouvait donc se targuer de le comprendre, ainsi que tout ce qui pouvait l'amuser. Enfin soit, chacun ses sources de jeux. Il n'y avait nul doute sur le fait que le Muun considère toute la galaxie comme un sujet d'expérience, y compris la Force elle-même, qu'il rêvait de disséquer. Ce Sith portait décidément très bien son nom, il était sans doute l'être le moins recommandable de toute la galaxie et celui méritant le moins de confiance en ces mondes.

– Que se passe-t-il ? demanda l'Empereur à l'officier venu les rejoindre, tout en faisant signe au scientifique de se taire. La délégation est arrivée plus tôt que prévu ?

– Non, mon Seigneur, je suis venu vous avertir que le convoi avec la prisonnière rebelle vient d'arriver.

Non ce qu'il attendait, mais soit, il devait également se charger de cela. Reportant son regard sur le scientifique tremblant, Palpatine lui ordonna de préparer un rapport le plus détaillé possible, dont il devra terminer la présentation, puis se leva, quittant ensuite la pièce sans plus un regard pour l'homme dévasté, derrière lui. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, son manque de coopération avait conduit sa famille aux portes de la mort, à lui d'assumer les conséquences de ses actes. Une fois au-dehors,maintenant suivi par les gardes habituels, il prit la route des quartiers de contention et d'interrogatoire, allant voir qui était cette petite. Des Jedis s'amusant avec les Rebelles, à présent... Il fallait croire que la Purge les avait secoué pour leur faire réaliser que ce n'est pas avec leurs doctrines de paix éternelle qu'ils seront à même de remporter la moindre bataille. Ajouté à cela, la jeune génération était plus active que l'ancienne, c'était aussi amusant qu'agaçant. Des jeunes aussi idéalistes et naïfs qu'ils étaient ouverts d'esprit et capable de voir au-delà des simples apparences. Lorsque Palpatine entra dans la cellule, quelques gardes entouraient la rebelle entravée et une jeune Twi'lek attendait à côté.

– Voilà une vision devenue rare, glissa-t-il d'un ton presque doux. Une adepte d'un Ordre disparu car il refusait de se battre réellement. De quelle façon êtes-vous tombée dessus, capitaine ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 3 Juin 2017 - 13:50
Bon, elle ouvrit enfin les yeux et dénia enfin me répondre, pour me dire que je m'étais trompé de cible. Pas grave selon mon point de vue. Un rebelle en moins et un jedi en plus pour l'empire, donc autant faire contre mauvaise fortune bon cœur. Je pianotais sur mon mini ordinateur

Tant pis pour la perte collatérale et à la place, je récupère bien plus intéressent pour l'Empire qu'un petit rebelle messager

Je me relevais et fis quelque pas dans la chambre tout en l'écoutant parler et son discours m'amusa beaucoup. Faisant demi tour, mon regard se plongea dans celui de la jeune femme et une petite voix de métal s'éleva

Je te conseil de revoir qui sont les traîtres ma chère, de plus tu ferais mieux de surveiller ton langage si tu ne veux pas finir par trépasser de façon définitive

Des bruits de pas dans le couloir, m'avertir de la visite que nous n'allions pas tarder à recevoir, c'est pour cela que d'un mouvement vif, je me mise à coté du lit, tout en me mettant au garde à vous et m'inclina ensuite devant l'Empereur en personne, ce qui pour moi petite capitaine était un réel honneur. Je pianotais alors rapidement ma réponse à sa question

Mes hommes et moi même étions en permission sur Balmorra, lorsque j'ai observer le comportement plus qu'étrange d'un homme et de cette femme. Je me suis alors rapprocher silencieusement de leur table pour capter leur discussion. La tension de l'homme m'avais indiqué clairement qu'il n'était pas à l'aise en ces lieux. Lorsqu'ils sont tout deux sortis de la cantina, j'ai décider de les suivre le plus discrètement possible. C'est là que j'ai entendue leur discussion concernant la rébellion. Je fis une pause, et tapa la suite du récit de ma rencontre

Je n'ai pas attendue que mes hommes me rejoigne après les avoir avertis, je les ai piégé dans la ruelle où ils se terraient comme deux rats. Le rebelle avait eus la cervelle de vouloir se rendre, mais la petite demoiselle non. J'ai décider de gagner du temps, pour être épauler par mes hommes et les soldats impériaux. Il m'a fallut abattre le rebelle qui voulait fuir et gravement blessé la Jedi consulaire, pour la reconduire directement ici et la remettre sur pied. L'on m'avais parler de ces traîtres Jedi et leur mise à mort, mais j'ai trouvé plus intéressant de la conduire ici pour la questionner.

La voix de mon petit ordinateur de poche se dissipa, laissant le silence s'installer dans la cellule d'infirmerie où nous étions. Restant au garde à vous, j'attendis la suite des opérations et des ordres pour cette Jedi, ou tout autre ordre.
Revenir en haut Aller en bas
Calista
Calista
Calista
Activité : Actif
Messages : 436
Espèce : Twi'lek
Âge rp : 25 ans
Grade : Capitaine
Calista
Dim 4 Juin 2017 - 10:52



La twi'lek était toujours ravie de m'avoir prise. Je me demandais bien quelle utilité elle pourrait bien me trouver. Je ne la détrompais pas. Alors qu'elle se levait je sentis bien plus que je ne l'entendis un utilisateur de la Force. Le côté obscur m'écrasa, étouffant. J'inspirais profondément alors que l'Empereur entrait dans la pièce. Je n'avais personnellement jamais rencontré Palpatine. Bien sûr je l'avais déjà vu lorsque j'étais encore une jeune padawan dans des festivités sur Coruscant ou quand l'Ordre lui servait encore de protection. Je sentis une boule se former dans ma gorge et je forçais mes yeux à retenir l’humidification qui venait. Se tenait devant moi le plus grand meurtrier de jedi de tous les temps et je ne pouvais rien faire.

Je tournais la tête et fermais les yeux. Il n'avait pas encore décidé de s'en prendre à moi. Je devais renforcer ma détermination pendant que la soldat faisait son rapport. Je n'écoutais plus. Je n'avais pas besoin de revivre ma capture, j'étais là. Je laissais mon esprit dériver vers des temps heureux où l'Ordre protégeait la galaxie, où nous étions consultés pour notre sagesse et appelé à l'aide pour protéger et défendre. Je laissais mon esprit retrouver les visages des Grands maîtres, de mon Maître. Je me rappelais les enseignements de Maître Yoda toujours si posé et ceux de Maître Depa. Je renforçais mon lien au côté lumineux dans leur souvenir.

Le silence me ramena dans la chambre. Cette prison confortable ne durerait probablement pas longtemps. La twi'lek semblait avoir terminé son rapport et attendre quelque chose. Je regardais Palpatine directement. L'Empereur ne me paraissait plus si effrayant. Il n'était qu'un rejeton de plus du Côté Obscur. il était si profondément enfoncé dans l'erreur que ne croyait pas possible qu'il en revienne. Cela était triste. Je me souvenais pourtant de ce vieil homme si affable et gentil. Il nous avait bien eu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 8 Juin 2017 - 11:11
– Mes hommes et moi-même étions en permission sur Balmorra, lorsque j'ai observé le comportement plus qu'étrange d'un homme et de cette femme. Je me suis alors rapprochée silencieusement de leur table pour capter leur discussion. La tension de l'homme m’avait indiqué clairement qu'il n'était pas à l'aise en ces lieux. Lorsqu'ils sont tout deux sortis de la cantina, j'ai décidé de les suivre le plus discrètement possible. C'est là que j'ai entendue leur discussion concernant la rébellion.

La Rébellion recrutait définitivement n’importe qui, de nos jours, s’ils trouvaient intéressant d’avoir dans leurs rangs un type capable de discuter tout à fait tranquillement de ses plans au beau milieu de la rue, tout en faisant fi des éventuels espions ou autres oreilles indiscrètes. Ridicule… La prudence la plus élémentaire se perdait donc à ce point ? Ils n’en seront que plus faciles à écraser s’ils s’amusaient à cela. Palpatine reporta avec lenteur le regard sur la Jedi, cherchant à se souvenir s’il l’avait déjà croisé, rencontré, parlé autrefois… Elle ne lui disait rien, sinon une vague image parmi bien d’autres qu’il avait vu au Temple ou dans diverses rencontres à Coruscant sans jamais s’arrêter. Comment avait-elle bien pu échapper aux Clones et à la grande purge ? Oh, bien sûr, Palpatine savait qu’il y eu des survivants, l’Inquisiteur les avait longuement traqué, un par un, sans oublier Vador qui y avait aussi beaucoup participé, avant de devenir lui-même un rat à éliminer. Un vrai gâchis, par ailleurs, l’Empereur en avait assez qu’on s’évertue à détourner ou pousser à la lumière ses jouets les plus fidèles ou avec beaucoup de potentiel.

– Je n'ai pas attendu que mes hommes me rejoignent après les avoir avertis, je les ai piégés dans la ruelle où ils se terraient comme deux rats. Le rebelle avait eu la cervelle de vouloir se rendre, mais la petite demoiselle non. J'ai décidé de gagner du temps, pour être épaulée par mes hommes et les soldats impériaux. Il m'a fallu abattre le rebelle qui voulait fuir et gravement blessé la Jedi consulaire, pour la reconduire directement ici et la remettre sur pied. L'on m'avait parlé de ces traîtres Jedi et leur mise à mort, mais j'ai trouvé plus intéressant de la conduire ici pour la questionner.

Le sort du petit messager Rebelle n’avait strictement aucune importance pour Palpatine. A quoi perdre une minute de sa vie à se préoccuper de la mort d’un jeune humain trop idiot pour survivre dans cette galaxie ? Il était déjà plus curieux de savoir comment cette femme avait elle pu survivre si parler ainsi à un Rebelle sans prendre la moindre mesure de sécurité ne la choquait pas ? Etrange. Il se rapprocha finalement d’elle pour l’observer plus attentivement, penchant légèrement la tête.

– Comment as-tu pu t’échapper autrefois, mon enfant ? Puis frayer avec les rebelles sans chercher, aujourd’hui, à rejoindre les tiens ? Je peux comprendre que tu veuilles te détourner de la voie des Jedi… Ils ont, comment dire cela, certaines difficultés à ouvrir les yeux sur les évidences.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 8 Juin 2017 - 15:37



Le regard de l'empereur glissa sur moi. Aucunes remarques aimables ou quoique ce soit envers la twi'lek. Je la regardais, de ce regard qui lui rappellerait ma dernière phrase concernant les pantins. Palpatine fit mine de s'intéresser à moi. Ou plutôt, de s'intéresser à comment j'avais survécu à sa vile trahison. Mon regard revint vers lui. Serein. Je ne craignais pas la Mort. En tant que jedi, je savais que notre trépas nous rendait à la Force.

Ne relevant pas le "Mon enfant" fort mal approprié car je n'étais ni sith ni humaine ni impériale, je répondis :

- J'ai fuis bien entendu.

Ma voix ne portait ni trace de mépris ni haine. Juste des faits.

- J'ai détruis quelques clones, pris une navette de la République et j'ai enclenché l'hyperespace. Fuir pour Survivre à la Trahison et revenir pour lutter contre la Tyrannie.

J'étais bien, toujours calme et sereine, peut-être tout autant dû à la méditation qu'aux doses de médicaments dans mes veines.

- Néanmoins vous vous trompez. Je ne renie pas mon enseignement. Je suis une Jedi. je préfère la diplomatie au sabre, mais vous ne nous avez pas vraiment laissé le choix n'est-ce pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Ven 9 Juin 2017 - 14:56
Je n'avais plus rien à faire ici, j'avais remplie mon rôle et je doutais vraiment que l'on est encore besoin de moi. Écoutant d'une oreille distraite leur discussion, tout en ignorant le regard de la Jedi.

Ses paroles ne me touchait absolument pas, je ne me sentais pas le moins du monde concernée par cela. J'avais toujours fait mon devoir. Etre au service de l'Empire était un honneur et une fierté pour moi malgré quelques soucis de parcours à cause de mon caractère de cochon.

Je pianotais alors une petite question sur mon petit ordinateur accroché à mon bras qui était adressais à l'Empereur en personne


Monseigneur, si vous n'avez plus besoin de moi, je demande l'autorisation de me retirer et de retourner à bord du Chimaera pour faire mon rapport

J'espérais bien pouvoir repartir et faire mon rapport pour expliquer le pourquoi du comment de mon retard à bord du vaisseau. En effet, mes hommes étaient tous repartie et j'étais venue ici parce qu'il avait été important pour moi de livrer une Jedi à l'Empire.

Je ne m'attendais à rien en retour, j'avais déjà eus la chance de monter au grade de capitaine, c'était quelque chose en soit de suffisant pour quelqu'un comme moi. J'espérais maintenant continuer fièrement mon travail et mon service quoi qu'il puisse arriver .
Revenir en haut Aller en bas
Calista
Calista
Calista
Activité : Actif
Messages : 436
Espèce : Twi'lek
Âge rp : 25 ans
Grade : Capitaine
Calista
Dim 11 Juin 2017 - 11:32
Il était malheureux qu'ils en aient loupé toute une poignée lors de l'extermination, ceci étant, les Jedis étaient encore très nombreux à l'époque et il était donc inévitable que certains parviennent à s'échapper, soit par manque d'attention des clones, soit parce qu'ils se trouvaient au bon endroit au bon moment et ainsi avaient pu filer sans crainte. L'Inquisiteur en avait retrouvé une bonne partie, tout comme Vador, mais même vingt ans après, il arrivait qu'on tombe encore sur quelques survivants, comme cette Togruta mal en point et toujours convaincue d'avoir suivi le juste choix de vie. Ce dernier point étonnait toujours l'Empereur. Comment comprendre que des personne s'accrochent ainsi à des idéaux qui avaient déjà prouvé leur manque de valeur ? Il n'était pourtant pas dur de réaliser à quel point l'Ordre Jedi, avant sa destruction, était devenu faible, mou, aveugle et si peu réceptif à de nombreuses réalités. Coincés dans des idéaux et des idées les ayant empêché de réaliser ce qui se tramait juste sous leurs yeux, arrogants et faibles. Des adversaires vaincus par de la simple manipulation. Ah, que toute cette période avait été profondément amusante ! Amener peu à peu un gamin déjà perdu à leur tourner le dos, jouer avec eux, jusqu'à leur destruction.

– J'ai détruis quelques clones, pris une navette de la République et j'ai enclenché l'hyperespace. Fuir pour Survivre à la Trahison et revenir pour lutter contre la Tyrannie.

Quelle efficacité impressionnante, revenir et se faire capturer presque aussitôt après, un travail tout à fait admirable. Palpatine haussa légèrement les sourcils, un sourire maigre effleurant ses lèvres tandis qu'il regardait la petite prisonnière sanglée à son lit de soins. Voilà un discours qu'il entendait bien souvent, de la part des rebelles. Survivre face à la tyrannie ! Un beau discours qui ne tenait plus debout dès lors qu'on le mettait un tant soi peu à l'épreuve. Combien de mondes, qui avaient vécu des années dans la paix et l'Ordre, avaient soudainement été bouleversés par la venue des rebelles et de leurs idées de liberté ? L'ordre et la stabilité n'étaient pas de bonnes choses à leurs yeux ? Il fallait le croire, lorsqu'on les voyait commettre toutes leurs exactions, toute l'agitation et les souffrances causées au nom d'une prétendue justice. Bien des personnes ne voyaient pas que la rébellion avait elle aussi son côté obscur. Ils n'hésitaient pas à voler, tuer, kidnapper, empoisonner, sans une once de remords, en croyant agir pour le "Bien". Et c'est ce qui perdra nombre d'entre eux.

– Néanmoins vous vous trompez. Je ne renie pas mon enseignement. Je suis une Jedi. je préfère la diplomatie au sabre, mais vous ne nous avez pas vraiment laissé le choix n'est-ce pas ?

– Un choix que ton Ordre s'est lui-même refusé il y a bien longtemps.

Les Jedis ne pouvaient s'en prendre qu'à eux-mêmes, pour leur déclin, pour l'aveuglement dont ils avaient fait preuve, pour cet acharnement à rester campé sur de vieilles idées qui auront causé leur perte. Palpatine allait poursuivre lorsque la capitaine, dont il avait déjà oublié la présence par ailleurs, l'interrompit en demandant à se retirer et retourner à bord du vaisseau où elle était affectée. Il ne lui accorda qu'à peine un regard avant de lui dire de partir, ne s'intéressant pas aux faits et gestes de petits sous-officiers comme elle à peine bons pour suivre les ordres. Il prit un court lapsus de temps pour regarder la fille droit dans les yeux, un léger sourire flottant sur ses lèvres.

– L'enseignement Jedi que tu as connu, voilà précisément ce qui a conduit ton Ordre à sa perte. Sais-tu pourquoi il a été si simple de détourner Anakin de votre voie ? Car l'enseignement Jedi ne peut porter foi en une personne arrivée si tard, avec déjà un passif, possédant des sentiments déjà vifs, même avec un si puissant lien avec la Force. Les Jedis prônaient une confiance qu'ils n'étaient pas capables de donner, ce qui a fait qu'il me fut aisé de combler ce manque. Tout comme enseigner à contrôler ou étouffer certaines émotions est idiot. Chaque être vivant a besoin de toutes ses émotions pour être équilibré.

Bien sûr, Palpatine ne s'attendait guère à ce qu'elle comprenne vite, pas après avoir été conditionnée si longtemps par son défunt maître.

– Le bien et le mal ne sont qu'une question de point de vue. Penses-tu vraiment que tous les peuples de cette galaxie souffrent depuis le retour de l'ordre et de la stabilité ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Dim 11 Juin 2017 - 20:51



L'Empereur semblait d'humeur causante. Enfin, pas avec ses super-soldats. C'était à ça que vous reconnaissiez une personne : à la façon dont elle traitait ses inférieurs et non pas ses égaux. Mon regard suivit la twi'lek, qui si elle m'avait trainée ici, avait prouvé sa valeur. Elle méritait plus qu'un geste de la main pour lui signaler de déguerpir bien vite. Puis je reportais mes yeux violines sur Palpatine. Il était disposé à me faire un cours. Je n'avais actuellement rien de mieux à faire que de l'écouter et de disserter avec lui.

Certes, nous n'étions pas une armée au service de la République. Nous en étions les garants et les protecteurs. Mais nous évitions de nous mêler de sa politique. Cela avait probablement été son erreur. Alors que j'allais lui répondre, il entrepris un monologue concernant la plus grande déception de l'Ordre : Anakin Skywalker. Celui que nous avions tous pris pour un Elu nous avait massacré et pire, il avait assassiné les jeunes padawans qui regardaient vers lui avec espoir et comme un modèle. Mais Anakin avait perdu de vue l'ambition de l'Ordre et ses valeurs : Œuvrer pour le bien commun et non pas pour son individualité.

- Le bien et le mal ne se sont que des concepts pour les Enfants. Vos Sujets, aliens, humains et siths peuvent s'accrocher à eux. Mais nous sommes au dessus de cela. Nous pensons au travers de la Force et de ce que nous pouvons faire avec elle. Être un utilisateur du côté obscur ou de la Lumière est un choix. Vous avez embrassé le côté obscur et vous avez détourné Anakin de la voie de la Lumière qu'il suivait. Cela signifie simplement qu'Anakin n'a jamais compris l'essence même de ce que c'est qu'être un jedi.

Mes mots ne portaient aucun intonation méprisante, aucun jugement. Nous discutions de théorie, de deux visions du monde diamétralement opposé.

- L'Ordre avait ses défauts. Rien n'est parfait et rien ne le sera jamais. Heureusement d'ailleurs car sinon la Galaxie ne pourrait jamais s'améliorer. Mais oui je pense que votre Empire est pire que la République. Le système n'était pas parfait et vous avez su en profiter. Pernicieusement, vous l'avez retourné. Vous en avez fait ressortir ce qu'il y-en avait de plus pourri : un système raciste où règnent les inégalités, les injustices et la peur et cela de manière officielle. Oui la République Galactique et son Sénat étaient corrompu et l'Ordre moins peut-être attentif, mais au moins les peuples vivaient libres. Ils avaient le droit de penser par eux-même, de s'exprimer sans avoir peur d'être arrêtés sommairement ou fusillés sur place.

Je parlais beaucoup, peut-être trop, mais si lui essayait de me faire comprendre le bien fondé de ses idées et opinions, je ne pouvais le décevoir en ne lui exposant pas les miennes en échange.

- Je ne vous voue aucune haine ou animosité. Vous avez agi comme n'importe quel utilisateur du Côté Obscur puissant : Vous avez cherché la puissance et l'avez obtenu. Mais vous devriez vous souvenir d'une chose : rien ne dure jamais. C'est vous même qui nous l'avait appris. Et de la plus dure des manière.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mer 21 Juin 2017 - 8:30
– Le bien et le mal ne se sont que des concepts pour les Enfants. Vos Sujets, aliens, humains et siths peuvent s'accrocher à eux. Mais nous sommes au dessus de cela. Nous pensons au travers de la Force et de ce que nous pouvons faire avec elle. Être un utilisateur du côté obscur ou de la Lumière est un choix. Vous avez embrassé le côté obscur et vous avez détourné Anakin de la voie de la Lumière qu'il suivait. Cela signifie simplement qu'Anakin n'a jamais compris l'essence même de ce que c'est qu'être un jedi.

Tout à fait exact, il n’en avait jamais eu l’occasion et ne l’aura plus jamais à présent qu’il était mort. Cet homme aura finalement été une déception autant pour le côté obscur que pour le côté lumineux. Mais peu importe, maintenant qu’il était mort, il était temps de passer à autre chose, d’autres ennemis requéraient son attention. Ennemis ou sujets curieux à exploiter, par ailleurs. Pouvait-on vraiment choisir de quel côté notre cœur balançait, vers la lumière, vers l’obscurité, vers un mélange des deux ? C’était un point de vue qui se discutait… Tant de paramètres pouvaient influencer ce soi-disant choix, à commencer par l’entourage proche et les épreuves rencontrées sur le chemin, en plus, bien entendu, du caractère intrinsèque d’une personne et de ses aspirations personnelles. La colère contre une vie injuste, la passion et l’amour, l’altruisme au plus haut niveau, combiné aux rencontres plus ou moins bonnes, à l’ambition ou à la sagesse… Il en oubliait encore bien d’autre, tout cela vous menait sur une voix ou une autre, où était donc le choix ? Qui, dès l’enfance, pouvait si bien se connaître qu’il saura aussitôt vers quelle voie il devait aller ? Lui-même, en tant qu’utilisateur de la Force, ne se serait guère approché du côté obscur s’il n’avait un jour rencontré Plagueis et encore moins si ce dernier ne lui avait pas inspiré les flammes d’une plus grande ambition encore et du pouvoir y étant rattaché. Un pouvoir pouvant prendre différentes formes, par ailleurs. Politique, science, art, il s’exprimait dans tant de domaines et ce qui comptait alors était de devenir le meilleur.

– L'Ordre avait ses défauts. Rien n'est parfait et rien ne le sera jamais. Heureusement d'ailleurs car sinon la Galaxie ne pourrait jamais s'améliorer. Mais oui je pense que votre Empire est pire que la République. Le système n'était pas parfait et vous avez su en profiter. Pernicieusement, vous l'avez retourné. Vous en avez fait ressortir ce qu'il y-en avait de plus pourri : un système raciste où règnent les inégalités, les injustices et la peur et cela de manière officielle. Oui la République Galactique et son Sénat étaient corrompus et l'Ordre moins peut-être attentif, mais au moins les peuples vivaient libres. Ils avaient le droit de penser par eux-même, de s'exprimer sans avoir peur d'être arrêtés sommairement ou fusillés sur place.

Voilà une Jedi qui ne s’était pas rendu dans tous les coins de la Galaxie pour arriver à penser ainsi, c’était plutôt amusant. Comment penser que la peur puisse disparaître du cœur des populations, et ce peu importe le système politique mis en place, que ce soit royauté, république ou empire ? Oh, certes, cette peur était sans aucun doute exacerbée par la mise en place de certains systèmes, un détail ayant bien peu de valeur aux yeux de l’Empereur. La sécurité et l’ordre prônaient avant toute chose et l’Empire avait su mettre fin aux incessantes guerres. Fin à un Ordre mou et faible qui ne savait plus rien faire sinon se laisser mener sans plus réagir que cela. Un simple manque d’attention, comme le soutenait sa prisonnière ici présente ? Plutôt un manque même de vie. Il était même… décevant que les choses se soient ainsi déroulées, à vrai dire. Trop aisé. Palpatine s’était attendu à une résistance plus lourde et surtout à une méfiance accrue, alors même que l’Ordre savait, grâce à ce « cher » Dooku, que le Sénat était contrôlé par un seigneur noir des Siths. Ils avaient refusé d’y apporter suffisamment de crédits et y avait trouvé leur perte. Fin du jeu. Et aujourd’hui ? Qu’en était-il ? Les interventions des Jedis survivants et des nouveaux arrivés restaient très ciblées et sans lien avéré entre elles, pourtant, Palpatine savait qu’ils s’étaient réunis et, cette fois-ci, entraient en guerre sans qu’on ait besoin de les pousser. Des nouveaux venus arrivés tout droit d’époques bien plus bouleversées que celle-ci leur faisait du bien, exactement comme aux Siths.

– Je ne vous voue aucune haine ou animosité. Vous avez agi comme n'importe quel utilisateur du Côté Obscur puissant : Vous avez cherché la puissance et l'avez obtenu. Mais vous devriez vous souvenir d'une chose : rien ne dure jamais. C'est vous même qui nous l'avait appris. Et de la plus dure des manière.

– Tu fais erreur, mon enfant, certaines choses dureront, peu importe qui vivra et qui dirigera. Les sentiments vivront car il y aura toujours quelqu’un pour les défendre ou pour s’y retrouver piégé. Cela aussi, vous avez dû l’apprendre, pourtant. Trop tard, certes, mais je doute que les tiens l’aient oublié en reprenant le combat.

Un sourire un peu ironique vint flotter sur ses lèvres lorsqu’il ajouta que, d’après les remontées du terrain et des différents mondes, la jeune génération, surtout, était plus encline à laisser parler ses émotions. Qui pouvait vivre sans ? Même l’amour n’était guère à sous-estimer, une arme bien puissante et qui avait très souvent été d’une utilité incontestable pour faire comprendre aux Jedis à quel point ils se fourvoyaient. Palpatine se tut, l’air léger, les deux mains posées sur le pommeau de sa canne.

– Tu parlais de choix, là également, c’est sujet à discussion. Où se trouve le choix lorsqu’une autre personne vous entraîne sur un chemin en particulier avant l’âge de raison, comme le faisait ton Ordre ? Où est, de même, ce choix lorsqu’un utilisateur puissant du côté obscur vient nous prendre et réveille en nous la passion la plus pure ? Et encore, il ne faut guère oublier le caractère. Des exemples de personnes se fourvoyant de voie, il n’y en a que trop. Il y en a aussi qui ne correspondent ni à un chemin, ni à un autre, marchant sur les deux sans jamais choisir, car ils en sont incapables.

Plus rares, c’était vrai, mais pas moins agaçantes et souvent incompréhensibles. Quel était l’intérêt de se perdre ainsi, sinon car on ne savait pas ce qu’on pouvait désirer ? Palpatine l’ignorait. C’était, là encore, un « point de vue » dont il ne pouvait saisir tous les axes de pensées.

– Que dirais-tu à une personne hésitante ? Saurais-tu la guider sans te tromper de même ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mer 21 Juin 2017 - 20:25



Il était aisé de comprendre pourquoi Palpatine avait pu aussi facilement retourner quelqu'un comme Anakin. Il avait toujours eu cet air impulsif, pas suffisamment réfléchi. L'exact inverse de son maître. Obi Wan avait été un jedi calme et posé. A bien y réfléchir, cela n'avait même pas dû être un challenge pour le Seigneur noir des Siths de le faire glisser sur la pente du côté obscur. Je souris à l'empereur :

- Dire que nous n'avons pas de sentiments serait nier la vie qui est en nous. Être un jedi ce n'est pas "ne pas ressentir" c'est s'ouvrir à quelque chose de plus grand, de plus universel. Je ne sais du côté obscur que les choses que j'ai étudié dans les archives du Temple.

Et vu le temps que j'avais passé à potasser dans les archives ce n'était pas négligeable bien que le soin de l'âme et le côté obscur de soit pas ma spécialité. Néanmoins, même si je n'avais aucun attrait pour les enseignements d'un Dark, discuter avec Palpatine était bien plus agréable qu'on aurait pu le croire. Certes, il me voyait à travers son prisme d'Empereur tout puissant qu'il pourrait écraser du bout du doigt et me donnait du "Mon enfant" comme s'il détenait la science et que je devais boire ses paroles comme une apprentie. Mais je n'étais pas démunie pour autant.

- En effet devenir un jedi n'est pas un choix. C'est un don et un grand honneur qui nous est fait. La Force est puissante en certains êtres. Être formés pour apporter son concours aux évènements qui régissent l'Univers, porter conseil et assistance aux plus démunis comme aux plus grands dirigeants, faire avancer le savoir. La Force nous fait un cadeau. Alors certes, nous sommes déterminés par où nous naissons et qui nous entraine mais c'est un choix de poursuivre dans sa voie comme d'en dévier. Anakin a sciemment choisi de vous suivre. Je choisi sciemment d'avoir cette discussion avec vous et de ne pas vous laisser m'embobiner avec de belles paroles mais d'avoir un échange d'idée intéressant. Vous choisissez de vous maintenir du côté obscur et de ne pas revenir à la Lumière pour une gouvernance plus juste.

Je toussais un peu, ma gorge sèche de parler et à cause des médicaments. Mais je souris à son assertion :

- L'Hésitation, c'est la Ruine.

J'essaie de me redresser un peu mais avec les entraves, ça fait plus de bruit et tire plus sur mes liens qu'autres chose. Mon regard violine ne quitte pas Palpatine.

- Mais votre question n'est pas un cas pratique. Vous avez été un orateur particulièrement doué. Vous savez aussi bien que moi que la Communication n'est pas qu'une affaire de donner des Conseils avisés. Il s'agit d'être à l’Écoute de la personne, de l'évènement etc... pour ouvrir un Dialogue pertinent et donner des Conseils adaptés. Je n'ai néanmoins pas la Force Infuse et j’admets tout à fait que je puisse faire des erreurs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mer 12 Juil 2017 - 11:16
L’Empereur jugeait inutile de relever la « perception » des sentiments faite par les Jedis, il en avait vu assez et estimait ne plus avoir à perdre de temps avec des idéaux si fermement convaincus alors qu’ils ne s’étaient jamais laissé enivrer véritablement pour en connaître toute la saveur… Oh, certes, les Siths également apprenaient le contrôle sur les sentiments, ce n’était pas là un enseignement réservé aux Padawans et aux Jedis, ceci étant, eux au moins s’autorisaient à vivre avec plutôt que de les refouler au profit de quelque chose de « plus grand et plus universel ». Il y aura toujours là un jeu dangereux et en même fascinant. Un homme amoureux ou une femme éprise reste très facile à manipuler, qu’importe de quel côté son cœur penche. Le jeune Anakin était bien loin d’être le seul, dans toute l’Histoire de cette galaxie, à s’être laissé piéger par les sentiments, par manque de contrôle, et il ne sera guère le dernier. Une arme si utile pour qui savait la manier. Le seul point véritablement négatif était, finalement, la descendance de ce genre de personne… Un point non prévu au programme et qui avait très fortement contrarié l’Empereur, d’autant plus avec les événements récents. Dommage, de même, qu’il l’ait su si tard. Dans le cas contraire, l’Empereur n’aurait guère eu de scrupules à ordonner un massacre sur Tatooine.

Enfin, ce n’était guère plus qu’une question de temps avant que le mioche ne meurt comme son père. S’il lui ressemblait un tant soi peu, et c’était le cas d’après toutes les informations qu’on avait récupéré sur lui, il ne faudra pas des années avant que le gamin ne s’adonne à l’activité favorite de son très cher père, à savoir se jeter la tête la première dans les ennuis sans réfléchir une petite seconde auparavant. Incroyable comme on pouvait ainsi ressembler à un homme qui ne vous avait même pas éduqué ni élevé, la génétique était bien curieuse. Souriant à cette pensée, il garda un regard calme et scrutateur sur la Jedi sanglé dans son lit, qui semblait au moins d’accord avec le fait qu’hésiter entre deux voies était bien mauvais pour qui n’était pas assez stable pour marcher en équilibre sur les deux côtés de la Force. Ce point-là était, de toute manière, rarement discuté, tous les êtres sensibles à la Force étaient conscient de l’équilibre nécessaire pour se retrouver en harmonie à la fois dans une voie et dans une autre. Puis il restait les indécis qui, même en étant conscients de ça, trouvaient encore matière à hésiter et finissaient par en perdre la raison. Ceux-là étaient nombreux… Pour garder l’équilibre, la stabilité mentale était plus que primordiale, il fallait être certain de ses opinions et de ses choix.

– Mais votre question n'est pas un cas pratique. Vous avez été un orateur particulièrement doué. Vous savez aussi bien que moi que la Communication n'est pas qu'une affaire de donner des Conseils avisés. Il s'agit d'être à l’Écoute de la personne, de l’événement etc... pour ouvrir un Dialogue pertinent et donner des Conseils adaptés. Je n'ai néanmoins pas la Force Infuse et j’admets tout à fait que je puisse faire des erreurs.

Oh, certes, il s’agissait là encore d’un autre jeu, particulièrement fin et distrayant, où la patience était mère de toutes ressources. S’il n’avait su s’y prendre, Palpatine n’en serait pas là aujourd’hui, la République serait peut-être même encore debout. Patience forge le savoir et le pouvoir, il suffisait d’attendre le moment opportun. Enfin… Cette conversation était certes intéressante mais ne suffisait guère. Cette capture imprévue pouvait servir à un projet que l’Empereur mûrissait depuis peu de temps, à présent, un projet flottant dans un coin de sa tête et dont cette femme pourra être un profit. Plagueis également sera ravi, lui qui était toujours à la recherche de chair tendre pour continuer ses petites expériences. Un point où mieux avait le laisser faire, le Sith avait été à l’origine de grandes découvertes par le passé et s’amusait bien dans les laboratoires, même plus que sur le terrain.

– Des cas pratiques, ce n’est guère ce qui manque, les hésitants, les naïfs et les idéalistes sont on ne peut plus nombreux, dans ces mondes. La plupart ne vivent pas très vieux. Mais il y a au moins un point où je suis accord avec ton ancien Ordre. Il faut commencer à s’occuper des gamins jeunes, pour qu’ils vous fassent confiance et se fient à votre enseignement. Les enfants sont innocents, malléables… Entraîner un adulte ayant déjà des opinions de forgées est particulièrement pénible.

Un léger soupir lui échappa lorsqu’il repensa à Dooku, par exemple, qui avait été un boulet bien lourd le temps que l’Empereur puisse avoir son véritable apprenti. Au-delà de huit ou dix ans, tout devient très compliqué, d’autant plus si l’enfant en question traîne déjà un lourd passif avec lui. Tout dépend de l’enfant, oui, et de la façon dont on s’y prend avec lui. Au moins, avec Maul, Palpatine n’avait guère eu ce problème, étant donné qu’il l’avait récupéré dès le berceau. Tant qu’il y pensait, il devra aussi préparer la cage qui recevra le Zabrak, le temps de lui refroidir les idées.

– Une seule chose reste étrange, en réalité, reprit-il en regardant sa prisonnière. Cette volonté de vouloir joindre la Rébellion plutôt que les Jedis survivants ou ceux arrivés d’autres époques. J’ignorais que toi et les tiens étaient heureux d’aider des terroristes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mer 2 Aoû 2017 - 10:11



Je souris doucement à l'empereur. Nous savions tous deux que l'histoire était écrite par les vainqueurs. Et dans cette guerre civile il n'y-avait pour l'instant ni vaincus ni vainqueurs. De son point de vue qu'il nomme les rebelles "terroristes" ne me parut pas le moins dérangeant. Pour lui ce n'était probablement qu'un fétu de paille nécessaire pour sa propagande. Quelle meilleure manière de faire rester en ligne les gens qui manquaient du courage pour prendre les armes que de montrer ceux qui se battaient pour des idéaux plus grands et plus hauts comme de vulgaires assassins et montrer à quelle point l'ordre et la sécurité à n'importe quel prix sont bons pour eux.

- Terroristes, Rebelles, Assassins. Vous pouvez leur donner autant de noms infâmes que vous le souhaitez mais vous ne pouvez leurs ôter qu'ils se battent pour une société différente avec des valeurs qui ne sont pas les vôtres.

Je fermais les yeux sur une fenêtre intérieure. Je revis l'Ordre tel que je l'avais toujours connu, tel que je l'avais connu, tel qu'il m'avait élevée, formée et éduquée.

- Pourquoi rejoindre la Rébellion plutôt que l'Ordre ? Tout simplement parce que je suis comme vous. Je suis une enfant des mots. Mes connaissances leurs seront plus utiles qu'à l'Ordre. Et je dois avouer qu'apporter ma pierre à la création d'une société nouvelle bâtie sur des idéaux auxquels je crois. L'avenir de l'Ordre appartient à une nouvelle génération de Jedi qui je l'espère sauront tirer les leçons de nos erreurs.

La voix un peu rauque je demandais à mon tour :

- Qu'espérez-vous de la Rebéllion ? Et quel avenir pour votre empire ? Nous savons tout deux que vous n'êtes point immortel. Que se passera-t'il lorsque vous ne serez plus ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 5 Aoû 2017 - 16:34
– Pourquoi rejoindre la Rébellion plutôt que l'Ordre ? Tout simplement parce que je suis comme vous. Je suis une enfant des mots. Mes connaissances leurs seront plus utiles qu'à l'Ordre. Et je dois avouer qu'apporter ma pierre à la création d'une société nouvelle bâtie sur des idéaux auxquels je crois. L'avenir de l'Ordre appartient à une nouvelle génération de Jedi qui je l'espère sauront tirer les leçons de nos erreurs.

Cet idéalisme lui avait presque manqué, maintenant qu’il y songeait bien, il trouvait assez fascinant de voir ces anciens membres d’un Ordre disparu toujours aussi fermement convaincus que seules les connaissances et les beaux principes de paix suffisaient, à eux seuls, à maintenir l’ordre et la stabilité, en évitant sans cesse la guerre par des discussions et la diplomatie. Palpatine en avait déjà beaucoup entendu, sur le sujet, il avait pris le temps et le soin d’écouter et comprendre ses ennemis, afin de mieux les vaincre, il n’existait pas d’autres solutions plus efficaces que la connaissance d’un adversaire pour mieux l’écraser d’un poing ferme. Enfin, il pouvait comprendre ce besoin de vouloir participer à un projet global, après tout, cette femme avait été élevée sa vie entière dans l’idée qu’il fallait sans cesse se battre pour le « Bien » et la création d’une société « saine et juste ».

– Qu'espérez-vous de la Rébellion ? Et quel avenir pour votre empire ? Nous savons tout deux que vous n'êtes point immortel. Que se passera-t-il lorsque vous ne serez plus ?

– Ne présume pas trop vite des pouvoirs du Côté Obscur.

Le ton, cette fois-ci, était presque doux, comme un vieil homme mettant en garde une enfant contre des choses de la vie dont elle ignorait tout. L’étude qu’elle avait pu mener auprès de ses congénères sur les pouvoirs du côté obscur n’était pas complète, bien loin de là, tant de choses leur échappaient encore à tous sur la Force et ses pouvoirs, les découvertes étaient quotidiennes et ils étaient si loin d’avoir tout exploré. Plagueis était en quête permanente de ces avancées, ses recherches récentes poussaient encore plus loin les possibilités offertes par le côté obscur de la Force. Il avait réalisé l’impensable, effleuré de nouvelles possibilités qu’il ne cessait plus de creuser depuis lors. Même l’Empereur préférait gardait ses distances, cette fois-ci, car les expériences de son ancien maître n’impactaient pas seulement leurs ennemis mais aussi les Siths, bien souvent. Juste au moment où il pensait à cela, la Force eut tout à coup un violent sursaut, qu’il ressentit parfaitement, comme dû le ressentir la Jedi, un sursaut comme si elle était… malade, blessée, autre chose encore ? Cela ressemblait très vaguement à la sensation provoquée en ressentant une faille du temps, mais d’une autre manière, comme si une agression était en cours.

– Voilà précisément ce que l’avenir réserve, reprit-il. Les découvertes sur la Force progressent jour après jour et l’Empire Sith n’en ressortira que renforcé. Notre but est l’ordre, la stabilité, la rigueur et la discipline. Tenir la galaxie dans une main de fer. La rébellion n’est guère plus qu’une petite épine, vois-tu. Nos méthodes te répugnent peut-être… A toi de voir si ta conscience te laisse accepter la plupart des leurs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 14 Sep 2017 - 22:01



Alors que Palpatine semblait réfléchir sur le côté obscur. La Force se déforma. Elle avait mal. La sensation fut brève mais n'était pas anodine. Que s'était-il passé ? Je réfléchissais à cela lorsque la voix de mon hôte s'éleva à nouveau. Ses mots étaient presque prophétiques, tout du moins professoral et je ne pus m'empêcher de frissonner. Pendant qu'il parlait, l'horreur de la situation commençait à germer dans mon esprit. Son Empire, en sus de promettre malheur, pauvreté et injustice à ceux qui ne seraient pas d'accord, menait des expériences mettant en péril le lien même entre tous les êtres vivants de notre galaxie. Mon cœur se soulevait de dégoût devant ces révélations. Je comprenais mieux pourquoi les rebelles étaient "une épine" pour lui. S'il trouvait des moyens de retourner la Force contre les peuples à grande échelle... Il y-aurait des génocides. Tout mon être était révulsé par de telles idées d'atrocité et je devais déployer des trésors de volonté pour ne pas perdre mon calme. Mais je ne lui donnerais pas cette satisfaction. Toujours tranquille je dis :

- Ma conscience et moi discutons régulièrement. C'est ainsi que nous pouvons rester en paix avec elle et moi.

Méditation, réflexion, acceptation, pardon. Long processus nécessaire pour ne pas sombrer.

- Quand à vos méthodes, oui elles sont répugnantes. La Force n'est pas quelque chose avec laquelle nous sommes censés jouer, ou expérimenter. Quelque soit notre voie, que nous lui soyons sensible ou pas, la Force est quelque chose de tangible, c'est ce qui nous relie tous. Ce qu'il vient de se passer devrait tout autant vous répugner que moi.

il n'y-avait aucune accusation dans mes paroles. Sith ou Jedi, la Force n'était pas quelque chose avec laquelle nous jouions. Nous avions conscience de ce qu'elle était. Nous étions ce qu'il y-avait de plus proche d'elle, quelque part, ses enfants les plus proches. Je ne comprenais vraiment pas comment on pouvait approuver ce genre de chose. Mais je n'étais pas sith donc j'étais probablement un peu plus saine d'esprit que Palpatine.

Je commençais à fatiguer. La conversation était intéressante mais j'étais en convalescence. Je réprimais un bâillement.

- Pardonnez moi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 12 Oct 2017 - 11:07
– Ma conscience et moi discutons régulièrement. C'est ainsi que nous pouvons rester en paix avec elle et moi. Quand à vos méthodes, oui elles sont répugnantes. La Force n'est pas quelque chose avec laquelle nous sommes censés jouer, ou expérimenter. Quelque soit notre voie, que nous lui soyons sensible ou pas, la Force est quelque chose de tangible, c'est ce qui nous relie tous. Ce qu'il vient de se passer devrait tout autant vous répugner que moi.

Sur ce point-là, elle n’avait pas tord, bien que Palpatine ne releva pas sur le moment, pensif. Inutile de rechercher bien loin pour comprendre qui était à l’origine de cette agression soudaine. Plagueis… L’Empereur savait, bien sûr, quelles étaient les différentes recherches qu’il poursuivait en ce moment et leurs buts, néanmoins, contrairement à ce que certains pouvaient penser, Sidious n’était pas encore assez inconscient pour tout laisser faire. Il acceptait ce qui pouvait renforcer l’Ordre Sith, l’Empire, l’extermination de leurs ennemis, néanmoins, il restait des limites à ne pas franchir, des limites que son ancien maître entendait bien dépasser allègrement. Il était idiot de se débarrasser de ceux qui leur était utile, de bon ou mal gré, en revanche, il serait tout aussi inconscient de ne pas suivre de paix les manœuvres du Muun et de l’arrêter lorsque le moment sera venu. Il pouvait se rendre loin, très loin, bien trop loin… Palpatine ramena les deux mains sur le pommeau de sa canne sans plus prêter attention à la Jedi qui s’enfonçait à moitié dans l’inconscience, à côté de lui, concentré sur les flux de la Force. Le scientifique était déjà surveillé et le savait mais sa soif de connaissances et de recherches le rendait moins méfiant qu’il ne le devrait et surtout plus dangereux. Il arrivera peut-être un jour où les Siths eux-mêmes se débarrasseront du Muun, lorsque arrivera le moment où ses recherches deviendront une menace pour eux-mêmes. En attendant, soit, il était utile.

– Vous la ferez transférer dans une cellule dès qu’elle sera plus en état de marcher, dit-il à un des médecins en sortant de la pièce. J’en aurai besoin vivante.

– Très bien, majesté.

Quant à lui, maintenant que cette petite affaire était en cours, il était temps de s’occuper d’autre chose. Et notamment de renforcer le suivi sur les opérations menées par le maître qu’il avait déjà envoyé une fois rejoindre la Force. Car si le Muun était capable de détruire toute vie sur une planète rebelle, il pouvait aussi détruire toute vie tout court en s’en prenant directement à la Force. Mais patience… Il sera arrêté lorsqu’il ira trop loin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Sauter vers: