"Je n'aime pas traîner par ici... On se pose, on cherche rapidement un moyen de réparer et on redécolle... Je n'ai pas envie de voir débarquer les hommes de main des Hutts..."
Je dis ça du bout des lèvres à mon second, alors que je manoeuvre dans l'épais brouillard qui recouvre le sol de la planète. En approchant du lac artificiel qui entoure la capitale, je réduis encore la vitesse. Le faisceau des projecteurs balayent les nuages qui entourent le vaisseau, et je ne peux faire confiance qu'à mon instinct et à ma connaissance du ciel pour me diriger et repérer la forteresse qui entoure les habitations de la ville. Je sais qu'il y a là-bas un petit chantier naval où j'espère trouver les pièces pour le stabilisateur automatique...
Ce n'est pas un gros problème en soi, mais cela m'oblige à rester aux commandes du vaisseau, car sans stabilisateur automatique, pas de pilotage automatique non plus. Si j'avais eu le choix j'aurai poussé le voyage un peu plus loin, pour ne pas me risquer à atterrir ici... Mais la Sentinelle n'a pas attendu des cieux plus cléments pour tomber en panne. Pour de petits chasseurs, la perte d'un de ces éléments pose moins de soucis, mais pour un cargo de cette taille, il est quasiment vital d'avoir tout l'ensemble en état de marche... Manoeuvrer la lourde carlingue d'acier relève de l'exploit sans l'assistance des stabilisateurs qui réduisent le temps de réaction du navire de près de la moitié. Enfin bref, tout l'équipage est sur le pont, scrutant les vapeurs pour apercevoir la cité toute proche...
Au bout de quelques minutes, la brume épaisse semble moins dense et je dirige en poussant un soupir de soulagement mon vaisseau vers les pistes d'atterrissage à l'extérieur de la ville. Sincèrement, je prie pour trouver les pièces de rechange aussi rapidement que possible. Moins nous passerons de temps dans le fief des Hutts, mieux ce sera pour nous. Je sais que parmi les membres d'équipage, certains sont plus ou moins recherchés par les chasseurs de prime de ce système, et je sais qu'ils auraient donné tout ce qu'ils possèdent pour m'entendre dire : "La panne est minime, on repart !" Malheureusement, c'est loin d'être le cas...
C'est tout en douceur que le gigantesque cargo se pose sur le sol cimenté de Jiguuna. Je donneai mes instructions pour ne pas attirer l'attention sur nous : inutile de se faire remarquer. Puis je descends la rampe avec pour seul escorte Uurgal, un costaud Besalik, le plus doué des mécaniciens que j'ai jamais rencontré. Déjà, le placeur se dirge vers nous, son registre d'enregistrement sous le bras... Il ne m'accorde aucun regard et débite son discours d'un ton monocorde.
"Nom, prénom, métier et statut sur le vaisseau, identification du bâtiment, permis de navigation et raison de votre arrêt ici ..."
"Lexus Priam, capitaine de la "Sentinelle de Bot", cargo affreté aux transports de marchandises. J'ai une panne et je viens chercher des pièces pour réparation..."
Je vais à sa rencontre avec mes papiers en règle... Les quelques paperasseries administratives remplies, Uurgal et moi prenons le chemin de la cité afin de trouver le chantier naval en question, en espérant qu'il ne s'agisse pas d'un simple ferrailleur. les rues sont étroites et bondées d'un monde aussi exotique que possible, sûrement mal famées aussi... Mon second a soudain les narines qui frétillent et il détourne le regard vers un étal rempli de brochettes de viandes. Il s'adresse à moi d'une voie presque plaintive, comme un gosse qui veut un jouet.
"T'es vraiment sûr que tu as besoin de moi Lex' ?"
Je le libère en riant, et lui donne rendez-vous un peu plus loin vers le marché. j'arrive presque devant le ferrailleur qu'on m'a indiqué...
Uurgal
Spoiler:
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Dim 28 Avr 2019 - 0:35
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Une prime facile ? Ecoute ton instinct !
In'Rya Zai'Rhamm & Lexus Priam
Je m'éveille, et m'étire en baillant, avant de me redresser.
Je jette un petit coup d'oeil par le hublot mais la vue des murs de l'astroport est bien morne. Quoique, le dernier hôtel où j'ai dormi avait une vue pire que celle ci. Je me lève un peu comme une automate pour prendre une douche et faire le point sur la situation. Pourquoi je dors dans mon vaisseau, au fait ? Ah oui, le dernier hotel avait une seule salle de bains opérationnelle. Pour une vingtaine de chambres. Dont cinq occupées par des hutts. Une même fratrie, je crois, avec plein de serviteurs -dont certains dormaient par terre dans le couloir- et un lot de gamorréens pour les protéger. Vraiment pathétique, la plupart des hutts sont millionnaires mais ils logent leur famille dans les hôtels les moins cher. Bon, ils y logent aussi leurs serviteurs. Cependant, mon boulot auprès de ce hutt est terminé, et vu les conditions de vie -et surtout la paye qui n'est pas à la hauteur, finalement- je prend le large. Enfin, presque.
Mes crédits n'ont pas trop augmenté sur mon compte, je pourrais partir immédiatement mais je dois d'abord trouver un autre contrat. Si je dois faire des allers retours avant de travailler, je vais me retrouver à sec. Et dans ce cas, accepter le premier contrat qui passe... Solution à éviter. Le coté positif, c'est que sur Nar Shaddaa, il y a une offre d'emploi toutes les 20 secondes. Si on sait où aller les chercher, bien sûr. Douche, petit dej, habillage. Check. J'ajuste mon armure -pas question de sortir sans, à moins de vouloir être kidnappée ou pire- mes armes chargées, équipement vérifié, et je suis vite dehors. Les rues grouillent de monde, mais je m'y suis habituée et je me glisse dans cette cohue facilement. J'en ai pour une petite heure de marche, j'évite les transports en communs qui sont les terrains de chasse des pickpockets, et les taxi qui plument les touristes -quand ils ne les font pas disparaître-. Au moins, à pied je sais que j'arriverai à bon port.
La dame Orange n'est pas la plus sûre des cantinas sur la planète, mais c'est un lieu où les chasseurs se rassemblent car la majorité des offres d'emploi -spécifiquement pour les chasseurs, bien entendu- arrivent là. Un simple datapad suffit alors pour les consulter, et je fais une recherche très rapide sur les offres qui m'intéressent. J'élimine tout ce qui est assassinat ou kidnapping, et il m'en reste beaucoup quand même. De la simple information, objet à retrouver, la plupart des offres concernent des 'employés' qui ont 'disparu' ... Moui, beaucoup essayent de s'enfuir pour trouver une meilleure vie mais les hutts ne laissent personne partir facilement. J'élimine les petites primes, pas assez importantes pour couvrir les frais de recherche. Je plisse les yeux en trouvant une correspondance, et j'examine le dossier avec plus d'attention. Une offre datée de 3 jours... venant d'un hutt sur Rorak... Un contrebandier recherché... Il a un vaisseau... Vaisseau qui vient de se poser ! Je prend l'affaire.
Retour à l'astroport au plus vite, et cette fois je vais directement aux bureaux. Je trouve sans trop de mal l'employé qui a accueillit le vaisseau et je le bombarde de questions. Il n'est pas tenu de me répondre, mais sur Nar Shaddaa il faut être très prudent. Entre être zélé et les hutts, il sait qu'il vivra plus longtemps s'il n'énerve pas un hutt... ni un chasseur de primes travaillant pour un hutt. J'ai vraiment de la chance, le vaisseau a une avarie et il est arrivé il y a moins de deux heures et ma cible est descendue à terre. Il doit chercher un ferrailleur, je regarde les plus proches. Trois seulement, mais un seul a un très grand atelier. Je vais commencer par celui là... Et c'est reparti dans les rues bondées de monde. C'est le seul danger : qu'on se croise sans que je le voie. J'arrive à l'entrée du ferrailleur, et je commence par jeter un coup d'oeil dans l'atelier. Deux rodiens discutent à propos de.. d'une pièce de je ne sais pas quoi, un humain accoudé au comptoir me tourne le dos, quelque jawas bricolent. Je vérifie sur mon datapd la photo de ma cible, l'humain y ressemble alors je m'avance en faisant semblant d'être occupée sur mon datapad.
Evidemment, il y a des regards qui se tournent vers moi, normal quand une personne entre. Mais le seul qui m'intéresse, c'est l'humain. Je confirme que c'est bien ma cible quand il se tourne vers moi, et je peux noter le sourire qu'il a en me voyant. Ah, les garçons, dès qu'il y a une jolie demoiselle, ils ne font plus attention à rien. J'arrive au comptoir à coté de lui et je regarde vers l'arrière boutique. - Il est passé où le patron, là ? Je guette la réaction qu'il va avoir, regarder vers l'arrière boutique en me répondant. Sauf que je ne lui laisse pas le temps de parler. Attraper mon tazer et lui coller sur les cotes me prend une seconde, après quoi l'humain devient tout raide... et il n'arrive plus à parler. Lorsque j'arrête le tazer, il glisse à terre. Il n'est pas encore inconscient, car je n'ai pas envie de le traîner jusqu'à mon vaisseau. Par contre il est groggy afin de ne pas se défendre, j'ai le temps de lui passer les menottes.
Ses mains menottées dans le dos, je le redresse alors qu'il commence à reprendre tous ses esprits. - Bon, tu connais la chanson, je t'embarque, il y a un hutt qui a vraiment envie de te revoir. On va mettre les choses au clair, il te veut vivant mais je te conseille de te tenir tranquille, sinon je te met au courant de nouveau. Et si tu est très vilain... je te découpe. Vivant ne veut pas dire en un seul morceau. Compris ? On y va ! Je le pousse devant moi, une main tenant fermement les menottes, l'autre main tenant le tazer, prête à m'en servir.
J'en suis donc là : obligé de me poser sur ce maudit caillou pour une avarie mineure, certes mais chiante quand on a cargo de plusieurs milliers de tonnes à manoeuvrer et à envoyer en vitesse lumière. Je déteste cette partie de la galaxie, et je hais encore plus ceux qui contrôlent cette planète. Les Hutts, ces grosses limaces puantes et visqueuses, qui se prennent la plupart du temps pour des nantis, me révulsent au plus haut point. Donc plus vite, j'aurai trouvé mes pièces neuves, plus vite je serai loin de leur fief.
Uurgal est d'ailleurs le seul à avoir accepté de m'accompagner, et je lui en suis reconnaissant, sauf que comme d'habitude, à la première occasion disons plus tôt la première marmite qui croise son chemin, il me laisse en plan et préfère aller se remplir l'estomac, plutôt que de m'aider à chercher ce foutu ferrailleur. Je finis quand même par le trouver au détour d'une rue paumée. Il n'y a pas grand monde quand je passe le sas d'entrée, et c'est tant mieux, il y aura moins d'attente. le gars doit être parti dans la réserve ou la casse, et je m'installe au comptoir en guettant son retour, sans prêter attention aux autres clients.
"Magnes-toi putain !"
Soudain, je sens un présence juste à côté de moi, et une voix féminine demande où est le patron. Je vais pour lui répondre que j'en sais foutre rien, et que dans tous les cas, j'étais là le premier, quand je sens une douleur intense, aussitôt suivie d'une décharge électrique violente et au niveau de mon flanc. Tout mon corps est parcouru par l'électricité, je la sens partir de mes orteils et traverser toute ma chair, mes os et tout ce qui peut contenir de la flotte chez moi, ça remonte jusqu'à la pointe de mes cheveux. *Oh la salopp-p-pppe !!* La décharge est tellement forte que je tombe plié en deux en convulsions qui secouent tout mon être. Je crois même que je tourne de l'oeil pendant quelques secondes.
Je secoue la tête pour ne pas sombrer, j'ouvre la bouche pour gueuler, mais tout ce que je sens sortir c'est un filet de bave dégueulasse. Elle m'a carrément anesthésié ! Je ne sens plus ni ma bouche, ni mes dents, ni ma langue, que dalle ! Quand j'arrive à peu près à reprendre connaissance, la bonne femme m'a menotté et me pousse dans les ruelles en direction de l'astroport à priori. Mes pas sont complètement aléatoires, j'ai l'impression de me traîner comme une petite vieille qui aurait oublié son déambulateur. Je manque me vautrer une paire de fois, et je prie pour pas que ça arrive, vu que sans les mains pour amortir la chute, je peux dire adieu à mon sourire ultra-bright. Mon seul espoir à ce moment précis, serait que mon second ait laissé son assiette quelque part et décide de venir me filer un coup de main. Mais rien à l'horizon...
Je décide de me tourner vers la fille, pour voir au moins à qui j'ai affaire, je la dévisage, mais rien ne vient : je ne la connais pas, impossible que je lui ai fait un gosse, je ne lui dois pas de fric... Mais putain c'est qui ? Et qu'est-ce qu'elle me veut.
"Un Eutfff ? Eu ohé ohun eutff ohel !" [HJ : c'est magique la traduction. "Un hutt ? Je connais aucun hutt bordel !"]
Pour le moment, je ne suis pas assez maître de mes mouvements pour tenter quoique ce soit, mais je me jure qu'elle ne paie rien pour attendre cette connasse ! Pour l'instant je la suis, par contre il est hors de question que je la laisse m'amener où que ce soit ! Alors qu'on arrive près de l'astroport, où je vois d'ailleurs au loin, mon bébé qui m'attend, je fais mine de trébucher et me casse la gueule et m'arrange pour que ma mâchoire vienne embrasser le sol d'un peu trop près. Evidemment, le sang envahit ma bouche, histoire qu'elle ne pense pas que c'était calculé. Je reste comme ça, allongé sur le sol en grognant de douleur et en la regardant d'un oeil mauvais.
A toi de jouer maintenant, fais moi relever pour voir. Je t'attends... Je crache le sang visqueux de ma bouche juste près de ses pompes.
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Jet de dés = 19
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Dim 28 Avr 2019 - 20:51
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Une prime facile ? Ecoute ton instinct !
In'Rya Zai'Rhamm & Lexus Priam
On peut croire que j'aide un homme saoul à marcher...
C'est presque cela, je lui ait mis une telle décharge de tazer qu'il a du mal à marcher tout le long du parcours. S'il a besoin d'une autre décharge, je vais devoir doser à la baisse. L'avantage, c'est que la plupart des passants s'écartent, comme si toucher un ivrogne allait les rendre saouls eux aussi. Un brin amusant, qui m'arrange bien. Mon prisonnier titube, et il serait tombé plusieurs fois si je n'avais pas fait attention. "Un Eutfff ? Eu ohé ohun eutff ohel !" Mais bien sur ! Je le pousse afin qu'il avance plus vite. - Essaye d'apprendre le basic. Et ferme là, c'est pas encore l'heure des questions réponses. J'aime bien quand mes prisonniers sont dociles, pas pour la facilité mais dans ces cas là j'ai noté que beaucoup de commanditaires sont plus ouverts à une négociation. Un prisonnier qui la joue profil bas et repenti a de bonnes chances d'échapper à une punition... à laquelle je préfère ne pas penser. Donc d'un coté, les prisonniers qui se soumettent assez vite pour éviter d'être blessés, et d'un autre coté, les rageux qui cherchent un échappatoire de manière violente. Ceux là, je me fais souvent une joie de les remettre à leur place.
Mon prisonnier reste plutôt calme, j'ai un soupir d'aise en voyant l'astroport. Encore quelques minutes et il sera derrière des barreaux. Je le vois regarder dans une direction, et je tourne les yeux pour voir un gros cargo. Enfin, en voir une partie, je ne peux pas le voir en entier d'ici. Son vaisseau, évidemment. Une idée me traverse l'esprit mais un évènement inattendu se produit alors. Lexus tombe à terre, et y reste. Il tente de cracher du sang sur mes bottes, et me fixe avec un regard rageur. Pendant quelques secondes, je ne fais rien, à part vérifier que personne ne vient voir ce qui se passe. Bon, ce n'est pas le cas et il n'y a pas de tirs de blasters non plus. J'hésite entre chance et pathétique. Il tente de se rebeller ? C'est pathétique... Ou alors il comptait sur ses camarades mais aucun ne vient ? J'ai de la chance. Puisque rien ne se passe et qu'il ne se relève pas, je brise le moment de calme. Il a essayé de me cracher du sang et bien que ma botte n'ait rien, je l'essuie sur son dos, sur sa veste, avant de me baisser près de sa tête. En posant le tazer sur sa joue.
Je n'active pas le tazer, sauf si mon prisonnier a l'idiotie de tenter quoi que ce soit. - Non mais, tu penses vraiment que rester allongé là va m'ennuyer ? T’espère de l'aide de tes petits copains ? Qu'ils viennent, la prime n'en sera que meilleure ! Et je te l'ai dit, te livrer en un morceau ou plusieurs ne changera rien pour moi... De toute manière, je ne m'attends pas à ce qu'il se relève, et je ne vais pas rester ici à attendre non plus. Le relever ? Non seulement il est plus grand que moi, mais surtout il doit être plus lourd que moi. Je parie ce que vous voulez qu'il ne va pas me faciliter la tâche. Plan B, appeler un douanier ? Non, il vaut mieux que je me débrouille seule. Plan C alors. Je remet un coup de tazer, juste deux secondes pour qu'il comprenne qu'il doit se tenir tranquille, je l'attrape par le col et... je le traîne jusqu'à mon vaisseau.
La Force a écrit:
Le membre 'In'Rya Zai'Rhamm' a effectué l'action suivante : Dés 'Dé de combat' : 9
Alors j'avais bien raison, il est lourd ! Mais au moins, là, on est dans mon vaisseau. La rampe d'accès se referme tandis que Lexus est allongé, toujours face contre le sol, et que moi je suis adossée à la paroi, assise, à reprendre mon souffle. Il ne s'est pas laissé faire, ce [censuré] !
Un dernier effort à faire, le fouiller, lui retirer tout ses objets, avant de le mettre dans la cage qui me sert de cellule. Courage !
Je savais bien que j'aurai du une fois de plus écouter ce que me disais mon instinct : je n'aurai jamais du accoster sur ce satané caillou. Personne ne pouvait savoir que je venais ici, puisque même moi, je ne pensais pas me poser ici, et que sans cette foutue avarie qui arrivait au mauvais moment, je serai encore bien à l'abri sur une des voies commerciales. Alors quel hutt pouvait bien avoir engagée une chasseuse de prime contre moi, et surtout pourquoi ? J'ai beau me creuser la tête, je n'ai aucun nom qui me vient, en tous cas pas depuis une bonne décennie. Alors qu'est-ce qu'elle me veut cette conne ?
Bon d'accord, je suis momentanément prisonnier et incapable de bouger, mais si elle croit que je vais me laisser faire, elle se fourre le doigts dans l'oeil. J'ai bien l'intention de faire tout mon possible pour lui compliquer la tâche, à commencer par rentrer à fond dans le jeu de la parfaite victime. Après tout, elle m'a eu par surprise avec son tazer infernal, et ben elle n'a plus qu'à assumer jusqu'au bout. Je suis donc là complètement coulé sur le béton, faisant tout pour que mon poids soit le plus étalé possible sur le sol. J'ai peut-être eu un regard défiant de trop qui me vaut un nouveau coup de tazer. ah la vache je ne m'y fais vraiment pas ! J'ai l'impression que toute ma cervelle est en train de griller, et que mes dents sont en train de jouer des castagnettes dans ma bouche. Toi ma vieille, tu ne perds rien pour attendre.
Elle prend le parti de me traîner au sol ? Très bien ça me va ! Vas-y ma grande, fais voir comme tu es forte, et fatigues toi bien là dessus ! Je vois défiler tout le paysage en étant traîner sur le cul. J'ose un dernier espoir en regardant au loin le haut de la carlingue de ma Sentinelle, en espérant que la cavalerie va débarquer, mais rien ne vient. Je vais sérieusement m'occuper de leur cas à eux aussi, enfin quand j'arriverai à me sortir de ce bourbier. La fille finit par me hisser à bord de son vaisseau, et me laisse tomber sr le sol froid, la joue contre le métal. Je la vois avec une énorme satisfaction personnelle, se laisser tomber non loin de moi, dos contre le mur, et tenter de reprendre son souffle. Elle m'a dit plus tôt que l'heure n'était pas aux questions ? Ca tombe bien j'en ai des tonnes qui fusent dan mon esprit, sauf que moi je veux des réponses ici, et maintenant.
Je commence par me redresser un chouia, en pliant la jambe la plus en dessous de moi, et en m'aidant d'un coup de rein, et d'un autre mur, je parviens à me mettre assis, les jambes écartées. Je toise la nana en voyant de grosses gouttes de sueur couler de son front.
"Alors c'est comme ça que tu fonctionnes ? Tu cognes d'abord et tu poses les questions ensuite ? Sauf que tu vois, ce n'est pas de cette manière qu'on obtient ce qu'on veut en général..."
Je crache encore un peu de sang coagulé, résultat de ma première rencontre avec le sol du quai, un peu plus tôt dans la journée. Je me souviens soudainement que mon commutateur est toujours dans la poche arrière de mon pantalon, et je profite d'un mouvement de rein pour me redresser un peu plus et me mettre un peu plus à l'aise, pour tenter de l'attraper et le mettre en route. Tout ce que j'arrive à faire malheureusement, c'est à appuyer sur l'interrupteur du micro avec ma fesse gauche, si je bouge, le bouton se relâchera. je voudrai juste qu'il émette assez pour que mes hommes entendent que je suis dans le pétrin.
"Si tu m'avais posé des questions avant Chasseuse, tu te serais sans doute épargner bien du mal.. Je ne sais pas qui t'envoie, mais tu fais erreur sur ta cible. Comme dit plus tôt, je en connais aucun Hutt..."
Allez les gars, sortez vous les doigts du cul, et venez me chercher !!
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La Force a écrit:
Le membre 'Lexus Priam' a effectué l'action suivante : Dés 'Dé de combat' : 11
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Jeu 2 Mai 2019 - 9:07
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In'Rya Zai'Rhamm & Lexus Priam
Il m'a bien fatigué, l'animal !
Et ça le fait marrer en plus... Il ne m'a pas encore vu énervée, je sens que ça va arriver, peut être pas tout de suite, mais avant que je le remette au Hutt, ça va arriver. Enfin, il se décide à bouger pour se redresser, et s'adosser contre le mur pour me faire face. J'ai un faible espoir de le mener plus facilement à sa... cabine. Une fois que je me serais reposée aussi. "Alors c'est comme ça que tu fonctionnes ? Tu cognes d'abord et tu poses les questions ensuite ? Sauf que tu vois, ce n'est pas de cette manière qu'on obtient ce qu'on veut en général..." Bien sur, les prisons sont remplies d'innocents et les Hutts s'amusent à poser des primes sur des inconnus. Il cherche à se convaincre lui même ou quoi ? - En général, les Chasseurs flinguent d'abord et ensuite ils vont donner la dépouille...Je peux faire de même si t'insistes.
Ah non, je lui ai déjà dit que la Prime était pour sa capture mais vivant. Je me relève pour verrouiller le sas, au pire des cas Lexus aura du mal à l'ouvrir. Car je dois prendre une précaution avant de l'emmener dans ses quartiers. "Si tu m'avais posé des questions avant Chasseuse, tu te serais sans doute épargner bien du mal.. Je ne sais pas qui t'envoie, mais tu fais erreur sur ta cible. Comme dit plus tôt, je en connais aucun Hutt..." Et il insiste, en plus. Je pianote sur mon datapad pour afficher l'avis de recherche. Bien qu'il n'y ait aucune image, le nom de Lexus et de son vaisseau apparaissent clairement. - Tu es Lexus Priam, capitaine et propriétaire de "La Sentinelle de Bot". Tu n'aurais pas du venir te poser ici, ou au moins ne pas donner le nom de ton vaisseau à l'astroport. J'ai l'impression d'avoir affaire à un débutant. Bon, ce Hutt affirme que tu n'as pas respecté un contrat, alors tu iras pleurer devant lui. S'il a fait erreur, peut être il te laissera partir.
Je lui tourne ensuite le dos pour aller rapidement fermer et verrouiller l'accès au poste de pilotage : pas question de prendre de risques inutilement. Aller fermer et revenir près de mon prisonnier, moins de 10 secondes. Je reviens, le tazer toujours en main. - Bon, passons à la suite... Je t'ai réservé une cabine toute confortable. Donc soit tu y va gentiment, soit je prendrais beaucoup de plaisir à te faire grand mal. Et s'il faut encore que je te traîne, je peux aussi te découper, tu seras plus léger à porter... Le Hutt veut te parler, donc bras et jambes ne sont pas utiles. Tu choisis quoi ?
Je lui indique la direction à prendre, et fait crépiter mon tazer. Je ne m'attends pas trop à ce qu'il choisisse la première solution.
Elle n'en démord pas la garce ! Je ne sais pas ce que c'est que cette histoire, mais je suis sûr d'une chose, cela fait très longtemps que je marchande plus avec les hutts, trop irascibles, trop imprévisibles, trop peu patients, et j'aime pas leur tronche de limace par dessus le marché. Encore un peu sonné par les deux décharges qu'elle m'a mis dans les côtes, je commence seulement à retrouver l'usage complet de ma langue, même si j'ai toujours la sensation qu'elle est gonflée.
"Me flinguer carrément ? Et comment crois-tu que tu vas vivre ça de moisir en prison pour meurtre ?"
J'ai enfin réussi à me redresser un peu, et à m'appuyer contre le mur, juste ce qu'il faut pour sentir le bouton du commutateur s'enfoncer dans ma fesse gauche. Quoiqu'il se passe et tant que je ne bouge pas de cette position, les gars pourront au moins entendre des morceaux de conversation, et avec un peu de chance, arriveront à me retrouver. Je regarde autour de moi, cherchant un indice qui pourrait au moins me renseigner sur l'appareil dans lequel elle m'a chargé.
"Je te répète encore même si ça ne semble pas percuter dans ta p'tite tête, que tu te plantes de cible fillette ! Tu me croirais assez con pour venir me poser en plein territoire des limaces, si j'étais réellement recherché par l'un d'eux ? La Sentinelle a une panne c'est vrai, mais qui aurait pu attendre pour être réparée plus tard..." Je la vois se redresser pour aller verrouiller la rampe, et me laisse le choix de coopérer, ou me menace de me couper en dés, encore !? Elle a un problème avec ça cette fille ! Pas possible c'est une de ces vegans qui devient trop frustrée, ou en manque de viande, à force de sucer des racines ! Je saisis ma chance alors qu'elle s'absente quelques secondes pour m'interdire l'accès au poste de pilotage. Je me penche un peu vers ma fesse pour lancer un message d'alerte.
"Urgence. Priam à Bot, retenu par chasseur, hangar proche, position sud/sud-est !"
J'ai juste le temps de me redresser et de me caler à nouveau contre le mur, qu'elle revient vers moi, avec cet ait toujours suffisant que je déteste par dessus tout. C'est vraiment dommage pour elle d'avoir choisi le métier le plus mal aimé de toute la galaxie, car au-delà de ça, elle est plutôt belle fille. Je la fixe de mes yeux d'acier, laissant mon regard se perdre un peu sur ses formes, et je soupire. Je décide d'essayer de gagner un peu de temps et de faire profil bas, en tous cas pour le moment.
"Est-ce qu'au moins je peux savoir ton nom Chasseuse ? Le nom de celui pour qui tu fais le sale boulot peut-être, et qui me recherche soit-disant ? Et le montant de cette prime qui pèse sur ma tête, que je sache au moins combien je vaux ?"
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Ven 10 Mai 2019 - 16:19
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Une prime facile ? Ecoute ton instinct !
In'Rya Zai'Rhamm & Lexus Priam
En prison pour meurtre ?
Il essaye de faire de l'humour, là ? Une prime qui fait parler les blasters se fait descendre, il y a peu de chances que le chasseur finisse en prison. Il est sûr qu'un tel événement dans les mondes impériaux ouvrira une enquête, mais si le chasseur a une licence en règle et présente l'avis de recherche officiel, alors le chasseur ne mettra même pas les pieds en prison. Hors, ici, nous sommes sur un monde Hutt, et l'avis de recherche provient d'un Hutt. Il n'y a aucune chance que je sois inquiétée, même si j'avais exécuté Lexus au milieu de la rue devant tout le monde. Et heureusement pour lui, j'ai été à bonne école, je ne dégaine pas si la situation ne l'exige pas. Bon, j'admet qu'il y a beaucoup de chasseurs indépendants, non affiliés -et sans doute sans aucune licence- qui eux pourraient facilement aller en prison pour avoir dépassé les bornes.
Et il continue ensuite comme quoi ce n'est pas lui et que je fais erreur. J'ai entendu cela environ... oui, une fois minimum à chaque arrestation, donc Lexus ne fait pas exception à la règle. Lorsque je reviens du verrouillage des portes, je trouve Lexus debout à la même place, en train de me fixer. Je m'arrête pour le dévisager, avant de soupirer. Ce genre de regard, je le connais que trop bien. Je parie tout ce que vous voulez qu'il va essayer de me draguer avant que je le livre, soit dans moins de 3 jours. Le bon coté des choses, c'est qu'il va être plus coopératif maintenant. "Est-ce qu'au moins je peux savoir ton nom Chasseuse ? Le nom de celui pour qui tu fais le sale boulot peut-être, et qui me recherche soit-disant ? Et le montant de cette prime qui pèse sur ma tête, que je sache au moins combien je vaux ?"
Voila, un peu plus coopératif, je le savais. Mais je dois maintenir la pression, car tout cela peut être une feinte dans l'attente que je baisse ma garde. - On me nomme La gamine, mais te fais pas d'idées, je ne suis pas une gentille petite fille. Ou plutôt, si, vas y, tente une bêtise que j'ai la joie de te corriger. Quand au commanditaire, je t'amène à lui directement, tu lui poseras la question. Allez, viens par ici. Je l'attrape par un bras et je le tire sans ménagements jusqu'à la cage. Malgré sa taille d'une cabine standard, le confort est absent : un coin toilette, une planche en métal en guise de couchage, et des barreaux à la place des murs. La porte est à fermeture magnétique, avec une (petite) source d'alimentation indépendante de celle du vaisseau. Il faudra quand même que je demande à un wookie de tester la résistance, en théorie même lui ne devrait pas abîmer les barreaux.
Pour le moment, Je met Lexus dans la cage et je lui attache un poignet à un barreau. Je lui fais tranquillement les poches, tout ce qu'il porte est posé dans un bac. Je sors un communicateur que j'examine rapidement avant de sourire. - Dis moi que tu as appelé tes copains à l'aide ? Ca m'arrangerait beaucoup, tu sais ? Bon, pas autant que ça, la prime n'est que sur Lexus. Si son équipage vient et qu'il y a bagarre, ma licence de chasseuse ne me servira pas à grand chose. J'ai un peu de temps pour réfléchir à comment m'y prendre. Je finis la fouille sans oublier de tâter l'entrecuisse de l'homme. Non, je ne suis pas entreprenante, vous n'imaginez pas le nombre de personne qui cache un mini blaster à cet endroit, pensant que personne ne va chercher là.
Pour finir, j'enlève la veste de Lexus, lui enlevant totalement les menottes. Et je verrouille la porte avant de ranger les affaires dans un casier proche. Avec verrouillage sur code... On n'est jamais trop prudent. - Tu es bien installé ? Nan, répond pas, on va gagner du temps. Tu peux d'exciter sur les barreaux si tu veux, ils sont à toute épreuve. Il y a une caméra pour te surveiller, tu as juste à attendre gentiment. Je te sers un repas deux fois par jour, ne t'attends pas à un menu 5 étoiles. Si tu n'es pas sage, la cage peut être électrifiée. C'est assez clair ? Bon, maintenant, je dois m'occuper de tes copains et de ton vaisseau. Je me dirige vers le poste de pilotage en concluant : - Le Hutt veut aussi revoir sa marchandise, mathématiquement parlant, il est impossible que vous l'ayez déjà débarquée.
Une fois dans le poste de pilotage, je m'accorde un instant de réflexion. Mon commanditaire veut retrouver Lexus, mais également sa marchandise. Le seul souci, c'est que toute seule je ne peux pas piloter deux vaisseaux. Et Lexus a parlé d'une panne. Je hausse la voix pour être entendue de mon prisonnier : - Dis moi, honnêtement... Tu as parlé d'une panne sur ton vaisseau, ça l’empêche de décoller et de passer en hyperespace ? Au programme : contacter les douanes, voir ce que je peux faire de la "sentinelle de Bot" et contacter mon commanditaire.
Ca ne m'arrangerait pas si son vaisseau devait rester à quai ici.
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