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[Pochi] Négociations douteuses

 :: Espace Sauvage :: Hémisphère Nord :: Espace Nord ES
Ven 7 Juin 2019 - 12:05
[Pochi] Négociations douteuses Tumblr_mxre52NgSL1rc8dgoo1_500
Arslan Erith, 36 ans, chef du groupe d’insurgés de la planète Pochi

Tout le monde était prêt à en découdre, c’était la provocation de trop. Comment admettre que l’Empire vienne ronger même ces territoires isolés ?! Des territoires affaiblis par la pandémie qui avait dévasté l’Espace Sauvage et qui ne demandaient qu’à ce qu’on les laisse en paix ! L’empereur, comme le dégoûtant parasite qu’il était, comptait bien en profiter pour les envahir mais il trouvera à qui parler sur son chemin. Arslan attendait patiemment l’heure venue, alors que la plupart de ses hommes ne pouvaient pas même rester simplement en place. Ils avaient pu repérer le vaisseau de leurs deux invités indésirables, dans une des rares forêts en bord de mer, non loin de la capitale. Deux nouveaux virus venus se balader sur leur planète, c’était plus qu’intolérable. Mais aussi une occasion de montrer à l’Empire qu’il n’était pas et ne sera jamais le bienvenu. Que les insurgés de l’Espace Sauvage étaient prêts à combattre et défendre leurs planètes, même avec peu de moyens.

Le gouvernement local était aussi faible qu’idiot, il ne se laissera que trop facilement malmener. Et s’effondrerait sous le poids de l’Empire sans aucune difficulté, si personne ne tâchait de combattre ce fléau. Arslan ne s’était pas engagé en politique pour le simple plaisir mais parce qu’il avait conscience que sa planète ne pourrait pas prospérer si personne n’y mettait plus de forces et de volonté qu’actuellement. Et surtout, si personne n’envoyait un message particulièrement clair à leurs ennemis, rien ne pourrait progresser. Un de ses hommes lui signala par comlink que l’entretien était terminé. Parfait, il était temps d’y aller. Arslan se leva, arrangea un peu son costume et dit à ses hommes de se tenir prêt, avant de sortir pour rejoindre le hall principal du bâtiment. Les locaux appelaient ça le palais présidentiel, lui appelait ça une grosse maison à peine moins vétuste que les autres. On ne pouvait pas dire que la ville croulait sous les moyens, ces dernières années. Comme prévu, il intercepta ses deux cibles dans l’escalier menant au hall, les saluant avec politesse.

– Lieutenant-colonel, sergent. Je suis le ministre de la sécurité, Arslan Erith. Ravi de faire votre connaissance. Navré de n’avoir pu être présent lors de votre entretien avec monsieur le président, j’ai été retardé par une affaire pressante.

Il s’exprimait en Basic, avec un léger accent local qui ne devrait pas choquer malgré tout les chastes oreilles de ces abrutis de soldats impériaux. Certes, s’attaquer à des ambassadeurs n’était pas très fin, voire même particulièrement grossier. Ceci dit, il ne voyait guère pourquoi prendre malgré tout des gants avec des envoyés d’un Empire voulant écraser cette région de ses gros sabots.

– Je tenais beaucoup à vous rencontrer avant votre départ de notre planète, des rumeurs circulent sur les passages de vos collègues et vous-même, des rumeurs parfois inquiétantes. Je voudrai démêler le vrai du faux. Pouvons-nous en discuter au calme dans un des petits salons ?
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La Force
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La Force
Ven 7 Juin 2019 - 20:48
"J'ignore si ça pourrait être une bonne chose, je dois y réfléchir." Seule réponse qui daigna enfin quitter la bouche du Président à la fin de leur échange de deux heures. Eli éprouvait comme une légère envie de le secouer, d'un seul coup... Cet homme était mou, mais mou ! Les leaders agressifs restaient même plus agréables, car eux vous répondaient, ils étaient réveillés, vivant, alors que cet homme donnait l'impression d'être un malade en phase terminale. Il regardait souvent dans le vide, répondait à peine, et souvent à côté, tout ça pour ne prendre finalement aucune décision. En auront-ils une, seulement... L'échange se conclue là-dessus, sur un silence assez gêné. Eli était prêt à se lever pour vérifier que leur homme ne leur faisait pas une attaque, mais non, il finit enfin par bouger et les invita à regagner la sortie. Merci bien. Il ne les accompagna même pas jusqu'à la porte, restant assis dans son siège à observer le vide. Voilà qui promettait.

Au-dehors, personne ne leur prêta vraiment attention, ils croisèrent quelques personnes dans le couloir puis plus rien. L'endroit était presque déprimant, sombre et un peu glauque. Le lieutenant-colonel ne s'attendait pas à grand-chose, pour ici, il n'était même pas certain que ce président réagisse si l'Empire surgissait d'un seul coup pour envahir sa planète... Il semblait très détaché, déconnecté de la réalité, pour un homme à ce niveau de pouvoir, ce n'était pas très rassurant. Enfin... Cette planète ne recevait quasiment pas de visites, elle ne disposait d'aucune ressource naturelle pouvant intéresser un grand gouvernement ou même les secteurs voisins, ceci devait expliquer cela. Il échangea un peu sur le sujet avec le sergent Ferguson, tout en marchant, peu convaincu du succès de cette opération. Pour le moment, seuls très peu de leaders, gouverneurs et présidents avaient accepté l'invitation.

Ils avaient débuté ce travail depuis à peu près deux mois. Certaines planètes s'étaient révélée exceptionnellement agitées, mais jusqu'ici, il n'y avait eu aucun incident notable, tout se déroulait à peu près bien. Travailler avec Tayla était loin d'être désagréable, elle avait de la conversation et il l'aimait bien, ce n'était pas le genre de femmes à être trop à cheval sur les règles, trop formelle ou centrée sur toutes les règles de conduite de l'Empire. Il n'y avait pas beaucoup de personnes avec qui il se permettait d'être lui-même et elle en faisait partie. Elle avait comme... un certain don pour détendre les situations. Ils descendaient le dernier escalier menant vers les hall quand un homme arrivant en sens inverse les arrêta. C'était le premier à afficher un air dynamique et réveillé, redonnant d'un seul coup Foi à Eli en ce qui concernait cette ville et cette planète.

– Lieutenant-colonel, sergent. Je suis le ministre de la sécurité, Arslan Erith. Ravi de faire votre connaissance. Navré de n’avoir pu être présent lors de votre entretien avec monsieur le président, j’ai été retardé par une affaire pressante.

– Enchanté. Et ce n'est rien.

Il lui serra rapidement la main pour le saluer, s'écartant d'un pas pour que Tayla puisse faire de même. Pour cette ville, ils avaient gardé leurs uniformes, et armes, car aucun groupe d'insurgés n'avait encore été signalé sur cette planète, pas qu'il ne s'y était produit le moindre problème depuis l’avènement de l'Empire. L'endroit était très calme, oublié de tous, et définitivement, Eli ne comprenait pas pourquoi cette planète avait été fourrée parmi celles considérées comme "à risques". bah, au moins, s'ils rencontraient des personnes plus motivées ou à l'écoute, ils pourront peut-être tirer quelque chose de productif, dans cette visite !

– Je tenais beaucoup à vous rencontrer avant votre départ de notre planète, des rumeurs circulent sur les passages de vos collègues et vous-même, des rumeurs parfois inquiétantes. Je voudrai démêler le vrai du faux. Pouvons-nous en discuter au calme dans un des petits salons ?

Des rumeurs inquiétantes ? Ils apportaient un message pour tenter d'amener à la paix, pas à la guerre ! Mais soit, pas mal de mondes avaient toujours cette crainte de l'Empire et le rejet des étrangers, ça pouvait se comprendre aussi. Eli lui fit signe de passer devant, le laissant les guider. Là encore,d e tous ceux qu'ils croisèrent, aucun ne s'étonna de la présence de deux personnes en uniforme, au milieu de  politiciens et fonctionnaires, alors qu'il n'y avait aucun autre soldat en vue, pas même un gardien de sécurité dans le palais. Soit ils étaient parfaitement dissimulés, soit personne ici n'imaginait qu'on puisse leur porter la moindre attaque. On était si loin de la paranoïa ambiante dans l'Empire ! Une fois dans le "salon", en réalité une sorte d'espace de détente avec une large cheminée et des fauteuils éparpillés un peu partout, ils s'installèrent dans un coin, non loin du feu.

Le ministre servit quelques verres, avant de s'installer à son tour, près de le cheminée. Eli se demandait quelles "rumeurs" il avait bien pu entendre... Même avec les autres équipes, il ne s'était déroulé aucun incident, du moins pas à leur connaissance. Les nouvelles circulaient vite, cet homme devait déjà savoir qu'ils venaient en simples ambassadeurs, pas pour déclencher les hostilités. Il commença donc par le rassurer sur leurs intentions, comme ils l'avaient fait avec le président, plus tôt. La seule méthode devrait prouver leur bonne foi, non ? Après tout, il n'était pas dans les habitudes impériales d'envoyer tout d'abord des personnes pour discuter. Plutôt l'habitude d'envoyer un ou deux destroyers pour frapper avant la moindre "discussion". Il but un peu après avoir déjà posé cela, retenant une grimace en re-déposant le verre. C'était fort, ce truc. Et infect.

– Qu'avez-vous donc entendu, comme rumeurs ?

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Sam 8 Juin 2019 - 14:33
C’était fou comme on s’habituait exceptionnellement vite à ne plus travailler sous les ordres d’officiers barbares, ignorants ou adaptes des massacres gratuits. Comme c’était agréable de pouvoir définir ainsi où ils devaient se rendre et comment procéder, en ne venant pas pour mener une guerre ou préparer le terrain dans le but d’y déclencher un conflit armé. Voilà à peu près deux mois qu’ils travaillaient sur ce projet, et même si le fond su sujet continuait de déranger Tayla, elle se sentait malgré tout beaucoup mieux. Plus libérée, plus détendue, moins stressée et effrayée par tout. Elle ne craignait plus de participer du jour au lendemain à un massacre gratuit car elle avait bien vu que son collègue n’était pas de ce genre-là. C’était comme une pause, une parenthèse de quelques mois dans son existence, où le danger de la vie militaire restait bien présent mais pas celui de l’horreur gratuite.

Évidemment, ça n’allait pas durer. Ce n’était qu’une mission de quelques mois au maximum et Tayla savait très bien ce qui l’attendait ensuite, elle avait l’habitude. On l’utilisait pour une affaire ou une autre, puis elle était mutée ailleurs, car les officiers supérieurs, dans la Marine Impériale, n’aimaient pas qu’une femme reste trop longtemps sur un poste ou sur un type de travail. En changeant souvent, ça ne laissait pas le temps de gagner en expérience et donc de gagner en grade, ça ne laissait pas non plus le temps se faire des soutiens et des alliés, de s’intégrer assez au sein d’un équipage pour y prendre des responsabilités, au fil du temps. Tayla refusait, en plus, de jouer la carte du piston, cette pratique lui donnait envie de vomir, elle préférait s’effacer que de jouer à ça. Mieux valait se faire oublier que de rentrer dans ces petits jeux.

Ce qui la gênait plus, cette fois, c’est que… Enfin, elle s’était déjà attachée à son supérieur actuel et regrettera de partir ensuite à l’autre bout de la galaxie. Il était très gentil, très… Eh bien, très… Hum, bref… En marchant dans le couloir, elle le regarda en biais, cherchant ses mots, comment lui dire, au moins une fois, qu’elle aimait beaucoup travailler à lui et qu’elle aurait voulu que ça dure plus que ces quelques mois. Le temps passait vite, trop vite. Comme elle ne savait pas commenta border le sujet, elle se tut, une fois de plus. Ils arrivaient vers le hall quand un homme surgit devant eux, dans l’escalier. Après leur interlocuteur très mou et eu éveillé, voir une personne active était presque bizarre. Tayla avait posé par pur réflexe la main sur la crosse de son arme, paranoïaque mais prudente.

"Lieutenant-colonel, sergent. Je suis le ministre de la sécurité, Arslan Erith. Ravi de faire votre connaissance. Navré de n’avoir pu être présent lors de votre entretien avec monsieur le président, j’ai été retardé par une affaire pressante."

"Enchanté. Et ce n'est rien."

Alors ça, par contre, les politiciens, elle ne sera pas mécontente de s’en tenir éloignée pour de bon, une fois toute cette histoire achevée. Elle lâcha un instant la crosse de son arme pour serrer à son tour la main de ce type, en s’obligeant à lui adresser un sourire poli. Et de quelles rumeurs inquiétantes parlait-il ? Il n’y avait encore eu aucun incident, ni avec eux, ni dans les autres équipes. Un état de faits bien trop beau pour durer, elle en était très consciente. Cette planète n’était pas très agressive, pas très éveillée tout court même, mais ça ne voulait pas dire que la suivante le sera aussi. Suivant en fin de queue, elle continuait d’observer attentivement les lieux, alors même que personne ne leur prêtait la moindre attention. On aurait dit que cette planète vivait comme s’il n’y avait jamais eu le moindre trouble dans la galaxie. Comme si elle était endormie.

Une fois installés, le ministre servit trois verres, puis Eli commença par le rassurer sur leur présence ici et le rôle qu’ils tenaient, comme avec le président. Quoi qu’il serait douteux que ce dernier les ait vraiment écouté. Personne d’autre n’était dans ce salon, on entendait juste les échos des voix des personnes passant dans le couloir et parfois, des personnes dans le jardin, avec la fenêtre grande ouverte. Silencieuse pour le moment, Tayla but deux gorgées, avant d’avoir un brusque haut-le-cœur et reposer le verre directement. Qu’est-ce que c’était que ce truc ?! S’il comptait les faire vomir… S’excusant, elle se leva, prétextant qu’elle avait entendu un bruit étrange, mais qu’ils ne dérangent pas. S’écartant, elle alla vers la fenêtre, lançant un regard vers l’extérieur, calmement, mais prête à réagir. Ce truc lui avait laissé un goût de colle dans la bouche, un goût de… mercurochrome ?

Soupçonneuse, elle se déplaça un peu, pour avoir à la fois en vue la fenêtre et la porte. Mieux valait être trop méfiant que pas assez. De plus, son collègue n’était pas encore au meilleur de sa forme, c’était à elle de veiller. Un point particulier attira son attention, au-dehors, le rythme de passage avait drastiquement baissé et elle vit que les accès donnant vers la rue avaient été bouclés. Ça plus le verre qu'on leur avait servi... Coupant la parole au ministre, elle le remercia d'une voix claire mais ferme de son "invitation" et fit passer son fusil depuis son dos à dans ses mains.

"Nous partons, maintenant."

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Dés
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Sam 8 Juin 2019 - 18:54
Indic

Dés : Rebelles 11, Tayla 5

Sur signal du ministre, comme la première tentative a échoué, les rebelles passent à l'attaque d'une faon plus offensive. Les premiers s'engouffrent par la porte mais sont rapidement défait par le sergent, dans la pièce. D'autres vont arriver, il est temps de quitter les lieux en urgence.
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La Force
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Sam 8 Juin 2019 - 20:34
Ah, il n’était pas le seul à trouver que le breuvage que le ministre avait servi avait un goût bizarre, Tayla avait bien failli recracher ce qu’elle venait d’avaler, puis se leva, allant près de la fenêtre après un bref mot d’excuse. Eli reporta le regard vers le ministre, qui lui avait à peine réagi, se contentant d’un bref froncement de sourcils et d’un long regard vers le sergent. Il finit enfin par répondre à sa question, tout en faisant tourner un petit comlink entre ses mains. Il discutait, avec un air légèrement ailleurs… Impatient ? Le jeune homme ouvrait la bouche pour répondre qu’ils allaient s’en tenir là, s’il était occupé et devait aller veiller sur d’autres affaires, juste au moment où Tayla coupa elle-même la discussion,d’une voix plus forte, tout en faisant glisser son fusil entre ses mains. Et eux qui pensaient il n’y a même pas une hure que tout se passait très bien, jusqu’ici.

– Nous partons, maintenant.

Elle terminait à peine sa phrase que quelques rebelles franchirent tout à coup la porte, levèrent leurs armes, et avant même qu’ils aient pu faire le moindre geste de plus, Tayla tira la première, les abattant presque aussitôt. Eli en resta un instant saisi, impressionné, puis le bruit venant du couloir le ramena à la réalité. D’autres arrivaient, on se réveille ! Il tira à son tour, lorsque le reste arriva, alors que le ministre avait plongé pour éviter des balles perdues puis s’était sauvé par la fenêtre. Eli reçut un coup dans le bras, faillit lâcher son arme puis se reprit, tirant à son tour sur le type. Il avait quand même u, certain remords, détestant tirer à balles réelles et préférant les coups paralysant, lorsqu’il avait le choix. Au-dehors, d’un rapide coup d’œil, il en vit encore d’autres arriver, à grands renforts de cris du ministre.

Il se décida enfin à appuyer sur la balise d’appel porté au poignet, avant de lancer au sergent qu’ils ne pouvaient pas rester là, ils allaient se retrouver piégés, avec les autres fonçant sur eux. Impossible de savoir combien ils étaient en tout et Eli n’avait pas envie de rester pour le découvrir. Se baissant derrière une table qu’il renversa pour éviter d’autres tirs, il plaqua un instant la main contre la blessure en main, comme si ça allait effacer la douleur, se jurant, mais vraiment, de reprendre mieux que ça les entraînements et exercices physiques, car c’était ridicule. Et heureusement que Tayla était là ! Que le sergent était là. Elle était impressionnante, quand même, elle au moins maîtrisait la situation. Et au lieu de la regarder, il pourrait plutôt se secouer pour l’aider. Un des hommes avait poussé un cri assez sauvage, son dernier cri, avant de s’effondrer, et durant un moment, un étrange et soudain silence tomba, avant d’être rompu par des bruits de pas précipités au loin.

– On a dix minutes devant nous, facilement, avant que les renforts arrivent. Une idée pour ne pas rester coincés ici ?

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Dim 9 Juin 2019 - 11:52
S’entraîner tous les jours avait du bon, la preuve, une fois de plus. Tayla tira plus par réflexe et instinct que par réflexion, abattant le premier rebelle qui franchit la porte puis les deux autres derrière, ne blessant que la quatrième qui recula d’un bond, criant pour prévenir les autres. Elle voulut assommer aussi le ministre, dégager cette menace-ci, mais le bougre avait eu le temps de se faufiler derrière et sauter par la fenêtre pour courir loin dans le jardin. Le sergent renonça à lui tirer dessus à distance, le laissant filer et se chargeant plutôt des autres qui leur tombait dessus. D’un brusque coup de pied, elle fit tomber une petite étagère devant la fenêtre pour la bloquer et éviter que certains ne puissent les atteindre par là. Jetant un œil à Eli, elle grimaça en voyant qu’il avait été touché, au moins satisfaite qu’il se soit aussi planqué derrière une table.

Ce n’étaient que des cibles, elle en avait l’habitude, exactement comme dans une salle d’entraînement sur un vaisseau, il ne fallait que viser et tirer. Ses instructeurs lui avaient toujours répété cela, de ne faire aucune différence entre des cibles en durs, holographiques, ou faites de chair et de sang, sous peine de quoi elle ne pourra vivre vieille. En tant qu’agent de terrain avant tout, cette altercation restait son domaine de prédilection. Accroupie, elle changea rapidement son chargeur puis reprit ses tirs, tout à fait d’accord avec son collègue, ils ne pouvaient pas rester là. Le hall était très proche, puis la cour, ces hommes avaient fermé les accès mais ce n’était pas un gros problème. Étant donné l’état du portail, le faire sauter sera un jeu d’enfant. Ces rebelles auraient dû mettre directement des somnifères bien plus puissants et efficaces.

Un silence de mort tomba après que le dernier qu’elle ait atteint poussa un hurlement de douleur avant de s’effondrer. Les renforts allaient surgir d’ici peu de temps, le rat de ministre avait dû aller en chercher, vu la façon dont il avait détalé. Leur propre navette était à vingt minutes d’ici, leurs adversaires avaient sans doute quelques vaisseaux et des chasseurs, cependant, elles doutaient qu’ils aient des armes au sol assez puissantes pour démolir une navette. Pourvu qu’Eli ne soit pas trop blessé, pour piloter, car si elle-même se débrouillait avec des blasters entre les mains, elle n’était pas douée du tout en pilotage et savait à peine faire décoller une navette lambda.

"On a dix minutes devant nous, facilement, avant que les renforts arrivent. Une idée pour ne pas rester coincés ici ?"

"J’ai bien deux ou trois grenades mais je doute que la structure du bâtiment y résiste. On peut se tailler un chemin dans le tas, à l’artisanale. Suivez-moi."

Il pouvait avoir entière confiance, elle était aussi là pour le protéger et n’avait jamais non plus la moindre hésitation lorsqu’elle était sur le terrain. En-dehors, dans la vie « normale », ou les jours sans combats, c’était une toute autre affaire… Les moments où elle avait pour seul but un objectif à défendre et utiliser ses armes étaient les seuls où elle avait pleinement confiance en elle. Filant vers la porte, s’arrangeant aussi pour que son collègue reste derrière elle. Pas qu’elle n’avait pas confiance, mais lui n’était pas vraiment un agent de terrain, sans oublier sa forme physique actuelle.
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Dim 9 Juin 2019 - 13:06
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La méthode douce s’était révélée être un fiasco total. Arslan avait pu se sauver à temps mais n’en était pas moins fou de rage, rapatriant ici tous les hommes disponibles, tous les alliés acquis à sa cause et qui pourraient venir en renfort, pour maîtriser ces deux-là, surtout la sale peste, puis boucler tout le secteur. Ça suffit, ils n’allaient pas laisser deux gosses de l’armée sous-payés les malmener de cette façon ! Le portail fut bouclé, puis les autres accès. Ils pouvaient aussi contrôler la ville pour éviter que d’éventuels impériaux, attendant plus loin, ne puisse rejoindre le palais présidentiel. Ils n’étaient que deux, bon sang ! Ils avaient aussi du gaz paralysant, ils pouvaient en jeter dans le palais, partout. Quitte à assommer aussi leurs propres hommes et le président, dans le palais…

Peu importe, après tout, le chef d’état était mou, irresponsable et affligeant de manque d’autorité. Le temps de faire installer le dispositif, ils allaient perdre un peu de temps, mais ça en valait la peine. La solution proposé par son confrère était trop longue, Arslan demanda donc à plutôt faire jeter des grenades à gaz. En finir au plus vite était tout ce qui comptait, une fois ces deux-là maîtrisés, ils n’auront plus qu’à les conduire à l’écart et passer à la suite des opérations ! Ce sera parfait. Le temps que d’autres impériaux comprennent qu’il y avait eu un problème, envoient des hommes et réagissent, tous seront déjà loin de la ville. Les nouvelles qu’ils recevaient n’étaient pas bonnes, leurs hommes ne s’en sortaient pas du tout, pire que ça, ils se faisaient battre ! Contre juste deux personnes !

Excédé, il exigea qu’ils lancent le gaz paralysant. Dans tout le palais, peu importe si des civils étaient touchés aussi ! Impatient, il attendit qu’on lui donne enfin des bonnes nouvelles, mais ce qui vint… Des civils avaient été touchés, une partie de ses hommes encore debout dans le bâtiment, mais pas ses cibles. Elles avaient recul, réfugiées là où le gaz ne s’était pas encore répandu. Merde… Bon, du calme, comment faire, maintenant. Il devait bien reconnaître que ces deux-là étaient tout de même bien entraînés, pour ne pas plier sous le poids du nombre. Il leur faudra encore un peu de temps avant de venir d’autres de leurs hommes, qui n’étaient pas en ville, pour boucler toutes les issues possibles du palais, puis déployer de plus grands moyens. Il tenait à les capturer vivants, deux cadavres ne lui serviront à rien. D’ici là, il exhorta ses hommes à y mettre plus de cœur que ça, on se bouge !
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Dim 9 Juin 2019 - 21:27
– J’ai bien deux ou trois grenades mais je doute que la structure du bâtiment y résiste. On peut se tailler un chemin dans le tas, à l’artisanale. Suivez-moi.

Jeter des grenades, c’était peut-être un peu extrême, non ? Et ils ne devaient pas liquider les civils sur leur passage ! C’était déjà bien assez d’abattre tous ces types au lieu de se contenter de les paralyser, même si, oui, vu leur nombre, les paralyser juste quelques minutes ne suffira pas. Se relevant, il la suivit, juste au moment où d’autres arrivaient encore, ça n’en finissait jamais ! Et des cadavres commençaient à traîner un peu partout… Il grimaça un peu plus, dégoûté de voir ça alors que cette région avait déjà subi un génocide il y a quelques mois. Tayla continuait de tirer sur tous ceux qui avaient le malheur d’approcher en brandissant une arme, alors que les civils encore restant dans le palais courraient en tous sens pour éviter le combat et chercher un endroit où se cacher. Il en poussa un juste avant qu’il ne reçoive une balle perdue, lui lançant d’aller se mettre à l’abri derrière un meuble au lieu de rester planté là, à attendre de recevoir un coup !

Comme si ce n’était pas encore assez, les hommes dehors se mirent à lancer par les fenêtres brisées du hall des grenades, qui relâchèrent du gaz. Eli en respira un peu par accident, toussant violemment avant de suivre le sergent vers les étages, cette fois-ci, pour échapper au gaz. Là-haut, plus de civils que d’adversaires et ces derniers étaient en panique la plus complète. Au moins, ils purent en profiter pour s’écarter, dans un recoin plus calme. Eli s’appuya contre le mur, la respiration légèrement sifflante mais en faisant signe que c’est bon, tout allait bien, très bien. Le gaz avait aussi assommé certains des combattants, en plus des civils, mais il ne devait pas pouvoir monter plus haut que la moitié des escaliers. A moins que les rebelles ne montent eux-même en jeter plus, avec leurs grenades.

Consultant son chrono, il vit qu’il ne s’était écoulé que cinq, six minutes, depuis l’appel avec la balise. Il en faudra encore dix de plus avant d’avoir des renforts. Pour le moment, le chaos et les lieux exigus jouaient en leur faveur, celui qui commandait dehors avait handicapé ses propres hommes, avec le gaz, au lieu de les aider, pas très malin. Eli s’approcha d’une fenêtre pour voir ce qu’il en était, à l’extérieur, la tête légèrement tournante. Là encore, le bordel complet. Pour gagner du temps, ils pouvaient déjà barricader la porte et le petit bout de couloir. Leurs ennemis avaient faits de même, les alentours du palais étaient bouclés, maintenant, plus moyen de faire passer quoi que ce soit. Mais ça ne gênera pas une navette, de toute façon, donc aucune importance, ça n’aurait été chiant que pour eux deux, en voulant rejoindre la leur.

– Au moins, la balise était une bonne idée, marmonna-t-il. Même si je l’admettrai jamais devant Thrawn.

En tout cas, pas après avoir râlé qu’il était parfois trop protecteur ou trop à fond sur la sécurité, il avait un minimum de fierté. Entre celle que lui avait collé le BSI pendant des semaines entières puis celle-ci, ça devenait une habitude. Une fois le passage bloqué, il s’écarta un peu pour se reprendre discrètement, que Tayla ne voit pas que ça n’allait pas trop.

– Vous n’êtes pas blessée, ça va ?

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Dim 9 Juin 2019 - 22:14
Tayla jeta un chargeur vide pour en glisser vite fait un autre et reprendre ses tirs, enjambant un ou deux cadavres sur le chemin pour continuer à avancer. Et on se bouge, les civils, ne restez pas sur le chemin, bon sang ! Elle se pencha souplement en arrière pour éviter le coup d’un des gros balourds puis lui cogna l’entrejambe d’une solide coup de genou, avant de le frapper avec la crosse de son arme en plein dans la nuque. Il s’effondra avec un petit gémissement de douleur, libérer ainsi le passage dans le couloir. Dans le hall, leurs adversaires eurent tout à coup la brillante idée de jeter en plus des gaz paralysant. Elle tira vivement son collègue par son bras valide, qui avait dû en plus en respirer, pour qu’ils s‘écartent. De nouveau l’escalier, le premier étage, rempli de bureaux et de d’hommes et femmes en costume courant partout, paniqués.

Ils bloquèrent le passage étroit, puis la porte elle-même, avec les meubles qu’ils avaient sous la main. Son confrère avait raison, la balise était quand même sacrément utile, sur cette planète, ce n’était pas ici qu’elle aurait cru avoir des ennuis. Bref, il restait combien de temps, un peu moins de dix minutes ? Ils pouvaient tenir ! Elle hocha la tête lorsqu’il lui posa la question, se retenant de lui rétorquer qu’il ferait bien mieux de se soucier de son propre cas, ça se voyait qu’il n’était pas bien et elle ne parlait pas de sa blessure. Qu’il recule, d’ailleurs, quelques uns étaient déjà en train de frapper contre la porte, pour pousser les barricades de fortune. C’est pas vrai, ils n’allaient jamais laisser tomber ?! Elle se plaça tranquillement, pour les accueillir, se mettant en position. En peu de temps, ils avaient déjà démoli une partie des renforcements.

Un peu agacée qu’ils ne veuillent pas encore comprendre, elle tira dans la main qui apparut et qui essayait de repousser un meuble, à travers le trou fait, satisfaite en entendant un hurlement de rage et de douleur. Et comme il continuait malgré tout à s’écharner, elle attendit un peu d’avoir un meilleur angle et visa cette fois le torse. Un certain silence s’ensuivit, les hommes derrière avaient dû comprendre que l’endroit n’était pas en leur faveur. Tayla en profita pour s’éloigner, pousser aussi le lieutenant-colonel avec elle à l’abri, et les écarter des fenêtres, se mettre hors du chemin d’éventuels snipers ennemis. Elle pourrait continuer comme ça des heures, comme elle le faisait en salle d’entraînement.

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Dim 9 Juin 2019 - 22:41
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Capitaine Molik Pelo, 43 ans

L'ennui était une chose normale sur un destroyer mais le capitaine Pelo commençait à en avoir un peu assez de rester là, à ne rien faire. Sincèrement, pourquoi devait-il jouer les boy-scout pour les représentants du Grand Amiral ? Quel était l'intérêt de confier ce rôle à un destroyer impérial-I et surtout de cette façon ? Il aurait préféré être en orbite de la planète, montrer la puissance impériale pour que les gens de ces mondes primitifs de l'Espace Sauvage comprenne qu'intégrer l'empire était leur meilleure chance pour l'avenir ! Là, c'était la troisième équipe qu'il devait "protéger" sauf que, jusqu'à maintenant, personne n'avait eu besoin de lui ! Enfin, c'était une bonne chose pour ceux qui sont descendus sur ces mondes de paysans...

"Capitaine, on reçoit un signal de détresse ! C'est bien le code de l'équipe du Lieutenant Colonel Vanto !"

"Alerte rouge, exécutez le saut pour Pochi ! Que les équipes de commandos soient prêt à être envoyés sur place dès notre arrivée."

Et bien, on dirait que le subordonné de Thrawn n'avait pas eu tellement de chance, dirait-on. Dommage que ça tombe sur lui, il n'allait pas pouvoir faire une démonstration digne de l'empire et devra se contenter de suivre les ordres donnés. Vanto serait capable de donner la version correcte des événements survenus plutôt que de se contenter du stricte minimum. Enfin, il pouvait peut-être... oui, rien ne lui interdisait de contacter le gouverneur de ce petit monde.

Le saut fut bref, à peine quelques minutes. Il regarda le monde sous ses yeux, un peu dégouté car loin de valoir le Centre Imperial, cette planète appelée jadis Coruscant où il était né. Il vit les trois navettes lambda sortirent de sous le ventre du Sarlacc, son bâtiment, escortés chacune par deux chasseurs Tie. Deux vont aller récupérer l'officier et son escorte pendant que le troisième va pour récupérer leur navette. Pff, que ne pouvait-il envoyer quelques bipodes avec... Enfin, il était prêt à larguer plus de troupe et même à envoyer ses bombardiers calmer les choses si cela dégénérait, même s'il n'était pas tout à fait sur de vouloir s'attirer les foudres du grand amiral cela dit.

Il se tourna vers l'officier responsable des communications.


"Contactez Vanto pour lui signifier que les secours arrivent et tâcher de me trouver un responsable de ce monde. J'ai deux mots à leur dire." Il se tourna ensuite vers l'officier navigateur. "Faites nous descendre, lieutenant Rim. Nous allons stationner au-dessus de cette ville boueuse le temps de récupérer nos hommes."

L'officier des communications se tourna vers son supérieur, signalant qu'il était impossible de joindre le commandant Vanto et que le gouvernement de Pochi ne répondait pas. Pelo lâcha un soupir de dépit. Pourquoi l'empereur voulait-il annexer un monde pareil ?
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Lun 10 Juin 2019 - 11:32
[Pochi] Négociations douteuses Source
Arslan Erith, 36 ans, chef du groupe d’insurgés de la planète Pochi

Ses hommes avaient pu faire sortir le Président, pas la résultat que le ministre aurait souhaité en premier, mais soit, étant donné la tournure prise par les événements, on allait dire que c’était déjà un bon point. Le chef d’état était complètement effaré, effrayé, hurlant qu’ils avaient tous perdu la tête et que l’Empire allait se venger sur leur monde tout entier. Arslan lui répondit, presque posément, que l’Empire comptait de toute façon faire raser tous les mondes qui refusaient de se soumettre et qu’il n’était pas question de se laisser faire, pas question se laisser conduire vers la mort et de nouveaux massacres sans réagir ! Il était à la tête de cette démarche et l’assumait complètement ! De toute manière, le temps que l’Empire puisse être mis au courant de cette affaire et arrive, il se sera déjà écoulé beaucoup de temps.

– Vous êtes cinglé, balbutia le Président.

– Et vous, vous êtes faible. Vous ne comprenez donc pas ce qui nous attend, si nous restons les bras ballants, à attendre de nous faire rouler dessus ?!

– Nous n’avons pas les moyens de lutter face à l’Empire !

– Nous n’avons pas non plus le luxe de baisser la tête et tout accepter.

Un bruit soudain les interrompit et tout le monde leva la tête en chœur. Arslan resta un instant scié en reconnaissant les navettes impériales, ne comprenant pas comment ils pouvaient être déjà là et comment ils avaient été alertés. D’où sortaient-ils ?! Comment… Ses hommes avaient réagit au quart de tour, les repoussant en arrière, pour se mettre en place, face aux navettes se posant directement dans les jardins du palais présidentiel. D’un seul coup, l’avantage du nombre qu’ils possédaient jusqu’ici se retrouva très vite réduit à peau de chagrin. Arslan lança au président de la fermer, en l’entendant pousser un brusque gémissement, les dents serrées, ne cédant pas à la panique. La majorité des hommes s’était tout de même lancée contre les nouveaux arrivants, seuls certains avaient décidé de lâcher leurs armes et se rendre aussitôt.

Un autre problème plus gros, beaucoup plus gros que deux navettes et leurs troupes, vint s’ajouter au tableau. Un problème bien gros, comme le ministre n’en avait jamais vu. Depuis son abri, il regarda, fixement et bouche bée l’énorme vaisseau descendre peu à peu, jusqu’à surplomber leur ville toute entière, voire même la dépassant. Son adjoint poussa un bref gémissement à son tour, puis lança dans le communicateur, sans l’accord du ministre, aux hommes de baisser les armes. Arslan était bouillonnant de colère mais ne comptait pas encore admettre que c’était entièrement terminé. Ils avaient perdu une bataille mais ce n’est pas ça qui étouffera pour de bon toute velléité de rébellion dans leur région ! Ceux encore debout, parmi ses hommes, s’étaient rendus. Lui-même confirma froidement, au sergent qu’il eut vite face à lui, qu’il était bien le responsable de cette opération.

Ils le fouillèrent rapidement, avant de lui passer les menottes, sans qu’il ne réagisse ou ne parle. Leur monde n’avait certes pas beaucoup de moyens de défense, mais ce n’était pas le cas de tous, de la résistance plus musclée, ils ne trouveront ailleurs, patience.
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Mer 12 Juin 2019 - 12:14
Leurs adversaires étaient finalement bloqués par les tirs du sergent, quand les secours pointèrent le bout de leur nez. Deux nouvelles navettes lambda, escortées par des chasseurs TIE, descendirent sur la ville, puis le palais, détournant radicalement l’attention d’eux pour la rediriger vers les nouveaux venus. Dans le couloir, ils entendirent aussi l’alerte donnée, puis leurs ennemis s’écartèrent, pour aller affronter plutôt les renforts. Ça n’allait pas faire long feu. Suivant ce qui se passait au-dehors, Eli sourcilla en voyant que le destroyer descendait, lui aussi, comptant visiblement se stationner-dessus de la ville. Était-ce vraiment nécessaire… ? Le but était de calmer la situation, pas d’effrayer les habitants et les civils un peu plus, au risque de créer une émeute. Enfin bref… Au moins, les gars dehors allaient enfin s’arrêter.

Les troopers qui arrivèrent jusqu’à eux terminèrent de dégager le chemin et sans doute pousser quelques cadavres sur le passage. Eli inspira un bon coup avant de sortir, bien droit, avant de suivre le mouvement. L’arrivée d’un destroyer au-dessus de la ville avait été efficace, au moins, il ne pouvait pas dire le contraire. C’était la première planète où ça se passait mal, quoi que ça aurait pu être pire, s’ils étaient tombés sur un groupe mieux préparé. S’ils avaient juste attendu, par exemple, qu’ils soient en route vers leur navette, ils auraient sûrement été beaucoup plus efficaces. Dehors, Eli vit au loin leur cher ami ministre se faire arrêter à son tour, en rejoignant la navette, soupirant légèrement. Sa tentative ne l’agaçait pas, tout ce qu’il trouvait assommant, c’était de tirer sans même prendre une seule seconde pour discuter avant.

Une fois sur le vaisseau, il dû bien faire un passage à l’infirmerie pour soigner la blessure par le blaster, cachant le reste car il n’avait pas envie de rester coincé ici des heures. Ça passera, de toute façon. Quant à la fatigue globale qui continuait à le coller depuis la sortie du coma, autant attendre aussi. Il quitta la pièce dès que possible, détestant encore plus ce genre d’endroits depuis qu’il avait été obligé d’y rester si longtemps. Les médicaments, l’odeur, les droïdes médecins et les personnes tournant autour de vous avec le même air que si elles préparaient votre entraînement… Non, c’est bon, merci, il avait assez donné. Mieux valait encore passer plus de temps à se remettre mais en évitant les docteurs que rester encore coincé là-dedans. Stupide, peut-être… Il ne pouvait pas s’en empêcher. Il retrouva le sergent près de la passerelle de commandement, lui souriant en arrivant à sa hauteur.

– Très bien joué, sur la planète. Et merci.

Il voudrait bien connaître les motivations de l’autre imbécile, quoi qu’il en avait déjà une petite idée, et aussi savoir ce qu’il aurait fait, ensuite… On ne pouvait pourtant pas dire que la planète avait de quoi contre-attaquer ou se défendre, face à l’Empire, donc qu’est-ce qui lui avait pris ?

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Jeu 13 Juin 2019 - 19:12
Somme toute, ça s’était bien terminé. Des blessures qui seront rapides à soigner, pour le lieutenant-colonel, rien pour elle-même. Quant à leurs ennemis, beaucoup étaient morts et le reste avait cessé le combat à l’arrivée des troupes puis celle du destroyer. En arrivant dans l’immense vaisseau, Tayla calcula mentalement le nombre de charges qu’elle avait utilisé, puis les points qu’elle devra améliorer, en revenant sur les stands d’entraînement. Il y avait déjà un bout de temps qu’elle ne s’était plus retrouvée au sein d’une telle rixe, surtout en partant si faible en nombre, mais il fallait bien s’y attendre, dans ce type de missions. Tête un peu baisée, plongée dans ses pensées, elle se faufila entre les hommes de l’équipage, soulagée qu’absolument personne ne lui prête la moindre attention. L’anonymat restait la meilleure des défenses.

Tout d’abord, elle dû délivrer un premier rapport de ce qui était arrivé sur place à l’officier en charge de l’envoie des troupes au sol, l’homme qui secondait le capitaine du destroyer, le capitaine Pelo. Pas l’officier qu’elle appréciait le plus, même si elle ne l’avait croisé qu’une seule fois, lors de sa mutation à la septième Flotte. C’était le genre d’homme à suivre à la lettre la doctrine Tarkin et à mépriser ceux, et celles plus encore, ne venant pas des Mondes du Noyau. A se demander comment il pouvait tenir en servant dans la seule Flotte impériale dirigée par un Alien. Pire encore, un Alien venu des Régions Inconnues, ce qui le jetait encore plus profondément dans la zone du mépris. Par bonheur, elle ne risquait plus de croiser l’officier. C’est sur cette pensée bien heureuse qu’elle quitta le bureau, retrouvant alors le lieutenant-colonel dans la coursive. Il allait mieux ?

– Très bien joué, sur la planète. Et merci.

Tayla lui sourit en retour, assez touchée car c’était bien la première fois de son existence toute entière que quelqu’un lui disait cela. Un sourire qu’elle perdit en comprenant qu’il attendait qu’elle le suive sur la passerelle de commandement… Mais… Elle ne… Elle… Ravalant sa remarque, elle lui emboîta le pas, sentant les regards à peine entrée. Elle ne pouvait pas venir dans ce genre de zones, d’habitude ! La dernière fois, c’était lorsque le capitaine Pellaeon l’y avait emmenée. Et puis, des officiers comme Pelo avaient le don de la rendre malade simplement en se trouvant à leur proximité. Elle le salua dans les formes, il le fallait bien, puis redevint parfaitement silencieuse ensuite. Au moins, le lieutenant-colonel était très différent. Plus attachant…
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Jeu 13 Juin 2019 - 20:55
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Le capitaine Pelo se dit qu'on ne pouvait rien attendre de rebelles natifs de cette partie de la galaxie. Ils ne valaient pas ceux dirigés par les natifs du noyau, que ce soit Mothma, Bel Iblis ou Organa. Ceux-ci auraient surement réagit plus intelligemment en le voyant arriver. Ici, ils se sont... rendus. Pathétique. S'ils y avaient réfléchit un instant, ils auraient vu que les troupes envoyées étaient peu importante même si plus que suffisante pour secourir et extraire Vanto et son équipe. De là à capturer tous les rebelles survivants, cela était une belle réussite. Il soupira un peu, toutefois, ayant du ordonner au lieutenant Moz de livrer tous les prisonniers sauf leur chef à la police locale, ou ce qui en tient lieu. Il ne pouvait que reconnaître que le coup là était politique et plus fin que ce qu'aurait fait Tarkin. Ainsi, le grand amiral montrait une ouverture d'esprit aux peuples de l'espace sauvage, un peu comme il l'avait fait en signant une paix équitable avec Ondéron. Peut-être y avait-il autre chose mais Pelo ne pouvait se dire que, tout simplement, Thrawn avait voulu éviter de martyriser les rebelles et espérait que leur traitement permettrait d'amoindrir l'influence de groupuscules identiques ailleurs.

Une fois tout le monde à bord, Pelo ordonna que le Sarlacc prenne la direction du prochain monde que visitera Vanto, devant faire un détour avant d'atteindre sa propre prochaine étape, où il arrivera tout de même en avance sur la prochaine équipe qu'il surveillera. Autant il n'aime pas le non-humain, autant il doit reconnaître qu'il sait ce qu'il fait. Pelo se retourna en voyant Vanto s'avancer, avec sa collègue. Le capitaine n'eut qu'un seul regard sur elle, se rappelant le rapport citant le nombre de morts rebelles dans le bâtiment gouvernemental et voyant bien que le sergent Ferguson était indemne. Dommage que les directives de l'empereur risque de l'éloigner du terrain. Il se concentra plus sur son supérieur, le lieutenant-colonel Vanto, le chouchou de Thrawn.


"Ah, j'espère que vous allez mieux, monsieur. Nous sommes partis pour votre prochaine destination. Nous sortirons une demi-journée avant de l'atteindre, soit dans quatre jours.

Concernant les prisonniers, comme l'avait ordonné le grand amiral Thrawn, nous n'avons gardé que leur meneur et laissé les autres à "police locale"."


Il ne put laisser transparaître une légère trace de mépris en disant cela, malgré les efforts qu'il faisait pour paraître détaché de ce genre de chose. Après tout, il ne voulait pas se mettre à dos le conseiller de Thrawn, sachant qu'il était natif de Lisatra. Une rumeur laissait entendre qu'il avait été la victime du sith fou, ce qui faisait que Pelo avait un certain respect pour lui.

"Désirez vous superviser son interrogatoire, lieutenant-colonel ?"

Il espérait qu'il dise oui, n'aimant guère cette tâche. Devoir torturer une personne pour le faire parler, ce n'était pas sa tasse de thé. Hélas, le grand moff Tarkin était formel : c'était la meilleure manière de les faire parler. Mais bon, ils avaient tout le matériel à bord : c'était standard sur un destroyer de classe imperial. Enfin, s'il le fallait...
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Sam 15 Juin 2019 - 12:14
Ils allaient courir après le temps, de plus en plus. Eli n’avait toujours aucune idée de ce si ce plan pouvait marcher, si ceux qu’ils avaient déjà rencontré, comme les autres équipes, allaient effectivement accepter de se réunir dans l’ancienne station médicale pour discuter. Les réactions avaient été très diverses, certains semblaient s‘en moquer, d’autres étaient intéressés, d’autres encore avaient des réserves et attendaient sans doute de voir ce qu’il en était réellement. Il restait aussi à voir les avis de ceux suivant les chefs comme Nightswan, des groupes rebelles mieux organisés, armés et préparés que ceux de Pochi. Leur prochaine destination sera justement un aperçu de ça, ils allaient rentrer dans le vif du sujet, à partir de maintenant. Ces zones de l’Espace Sauvage étaient de celles les plus contrôlées par les Rebelles, qu’ils soient de l’Alliance ou non, c’était connu.

– Ah, j'espère que vous allez mieux, monsieur. Nous sommes partis pour votre prochaine destination. Nous sortirons une demi-journée avant de l'atteindre, soit dans quatre jours. Concernant les prisonniers, comme l'avait ordonné le grand amiral Thrawn, nous n'avons gardé que leur meneur et laissé les autres à "police locale".

Très bien. Eli hocha doucement la tête, sans relever le ton employé pour la fin de la phrase. Depuis le temps, il s’était habité au mépris latent pour les secteurs n’appartenant pas à ce que les natifs de Coruscant, ou du Noyau, considéraient comme des espaces civilisés. Quatre jours, ça laissera le temps de reposer un peu avant d’attaquer la suite des réjouissances. Quant à leur homme, il confirma qu’il comptait l’interroger, oui. Et ajouta qu’une simple salle d’interrogatoire classique allait suivre,a lors que le second du capitaine se préparait déjà à l’envoyer dans une autre salle « dédiée » à ce genre de tâches. On oublie la torture, merci ! Il détestait déjà ça avant et encore plus depuis qu’il était passé entre les mains du cinglé, personne, pas même son pire ennemi, n’avait à vivre ça, peu importe la manière dont c’était mené.

– Vous pouvez mettre au placard tout ce qui sert à ça, d’ailleurs. Cet homme doit être envoyé dans une prison impériale vivant et indemne.

De toute manière, la torture ne servait à rien, la personne était capable de raconter tout et n’importe quoi, d’avouer aussi des faits dont elle n’était pas coupable, simplement pour que la douleur s’arrête. A part prouver à quel point on pouvait être barbare, ça n’avait rien d’utile. Il fit prévoir l’interrogatoire pour le lendemain matin, à la première heure, histoire de laisser le temps à l’ex-ministre de se calmer un petit peu, Eli n’avait pas envie de passer une heure à lui dire d’arrêter de hurler des insultes. Avec ça, un peu de temps lui permettra aussi de réaliser dans quelle situation il s’était fourrée. Il demanda ensuite ce qu’il en était des autres équipes, si elles avaient aussi eu des problèmes ou si les choses se déroulaient à peu près bien pour le moment. Comme partout ailleurs, et c’était aussi valable pour l’Empire, la plupart des conflits ne pouvaient pas trop s’étendre, faut de moyens humains. Il y avait eu trop de morts.

Là où c’était le plus flagrant, c’était bien lorsqu’on descendait sur toutes ces planètes, qu’on réalisait à quel point les villes et villages s’étaient vidées. Et encore, personne ne se rendait dans la « zone noire ». Lysatra et les planètes proches d’elles étaient désertées, certaines étaient mêmes interdites d’accès car le virus y était encore enfoui profondément. Plus de populations et un endroit à éviter, comme un vaste trou noir non naturel dans la galaxie, une zone exclue. Ils avaient visité, juste avant Pochi, une planète aux frontières de la zone d’exclusion, elle aussi vidée d’une large partie de ses habitants. Le gouverneur local s’était contenté de leur répondre qu’il ne voyait aucun intérêt à leurs petites histoires politiques et militaires, qu’il y avait autre chose à gérer, de plus urgent, avant de leur dire de dégager. Impossible de lui en vouloir, l’idée d’une réunion comme celle-ci devait lui apparaître complètement inutile.

Suite à tout cela, il quitta la passerelle de commandement, avec le sergent, plongé dans ses pensées. Il s’était déjà écoulé du temps depuis la fin de la pandémie mais l’Espace Sauvage était encore loin d’avoir retrouvé une vie normale. Ailleurs, c’était très différent, les Mondes du Noyau étaient passé à autre chose depuis longtemps, tous comme les régions galactiques proches. Au fond, ils avaient raison, il fallait aller de l’avant, mais la différence était qu’eux n’avaient pas à subir autant de conséquences. Se secouant un peu, il demanda si elle avait faim, il pourrait faire un plat typique de ces régions, plutôt de ce qu’ils trouvaient habituellement sur les mess des vaisseaux. Et ce sera l’occasion de quitter les clous militaires, une heure ou deux.

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Sam 15 Juin 2019 - 17:54
Tayla fut extrêmement soulagée en quittant enfin la passerelle de commandant, très mal à l’aise dans les lieux comme ça. Elle n’avait rien à y faire ! Le terrain lui convenait beaucoup mieux, tous comme les salles d’entraînement… C’était quelque chose qui lui plairait bien, d’ailleurs, d’avoir à entraîner des nouvelles recrues ou des personnes plus confirmées, voulant s’améliorer. Avec une arme dans les mains ou au corps à corps, elle s’en sortait, sans doute assez bien puisqu’elle s’était débrouillée, sur Pochi. L’activité physique la détendait, elle s’y sentait à sa place et ça l’aidait à s’éclaircir l’esprit. Un bonheur, somme toute. Loin des hauts officiers, au collet serré, loin des manigances et troubles politiques, loin de ceux méprisant les non-natifs des Mondes du Noyau. Si elle n’était finalement pas entrée dans cette armée, peut-être serait-elle devenue entraîneur dans un dojo ou quelque chose de ce genre.

Elle hocha la tête lorsque le lieutenant-colonel lui demanda si elle avait faim, la tension retombait, l’adrénaline aussi, et avec elles, une certaine fatigue arrivait. C’était toujours ainsi, après des temps de tension comme ils venaient d’en vivre, il lui arrivait ensuite une courte période de relâchement, ou elle décompressait, en fait, reprenant contact avec la réalité du terrain. Ils allèrent dans un petit mess, où il était possible de cuisiner soi-même ce qu’on voulait manger, plutôt que compter sur l’équipe en charge de ce travail, au mess principal. Si elle avait pu, autrement dit s’ils n’avaient été que tous les deux dans leur navette, elle se serait très vite débarrassée de la veste de son uniforme et se remettre en civile, voire pieds nus pour être plus à l’aise encore, les cheveux détachés, tranquillement. Ici, comme il y avait tout de même un peu de monde, elle restait sage et calme, attendant d’être à ce soir, quand plus personne ne la verra, pour se retrouver elle-même.

Depuis le début de leur mission, si elle avait été assez en retrait et mal à l’aise les premiers temps, elle était maintenant plus détendue, discutant facilement avec son collègue lorsqu’ils mangeaient dans leurs coin, seuls, comme maintenant. A en oublier qu’ils n’étaient pas exactement seuls, cette fois-ci, oublier aussi les regards. Tout en mangeant, elle vit tout à coup une sorte d’affiche – rose ? - qu’un sous-officier accrocha avec un soupir non loin avant de repartir. Elle en resta un instant interdite, voyant en bas le sigle du bureau de communication impériale, la propagande, quoi, et le thème de l’affiche. L’envie soudaine d’arracher ce truc la démangea et elle ne se retint qu’à très grande-peine, indignée. On revenait à des pratiques d’un autre temps, les femmes n’étaient pas là que pour faire des enfants ! Comme pour en rajouter, elle reçut au même moment un message privé, qui s’adressait visiblement à tout le personnel féminin.

"Regarde-moi ça…." siffla-t-elle en tendant le message à Eli. "Quand je pense que beaucoup d’officiers supérieurs s’arrangeaient pour rétrograder celles qui avaient le malheur de tomber enceinte, il y a deux ans !"

Elle reprit un peu son souffle, indignée par ce total revirement de situation par pur principe machiste alors que l’Empire devrait savoir depuis longtemps qu’une femme peut très bien être à la fois compétente et égale aux hommes, et ce même en étant enceinte, car ça n’empêchait pas de travailler ! Puis elle réalisa qu’elle l’avait tutoyé, sous le coup de l’émotion. Reprenant le petit datapad, elle effaça la communication puis le rangea, les joues un peu plus rouges.

"Désolée, c’est un sujet qui me… m’interpelle un peu. Ça arrive trop souvent qu’il y ait des problèmes ou mises à l’écart à cause du machisme et je… Bref. Je n’ai rien contre tout ça… Je trouve juste désolant que l’Empire fasse tout, aujourd’hui, pour pousser les femmes là-dedans alors que jusqu’ici, celles qui tombaient enceintes étaient poussées dehors."
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Sam 15 Juin 2019 - 19:00
Ce qui s’était passé sur la planète, la façon dont le sergent avait fait un réel carton dans le palais présidentiel, commençait déjà à circuler dans les conversations, même au mess, ils pouvaient l’entendre. Même si Eli n’était pas pour ce genre de méthodes, il avait été impressionné par la maîtrise de sa collègue et la manière dont elle s’était débrouillée, elle avait été bien plus sûre d’elle et prête à réagir qu’autrement, dans des situations plus « calmes », dans les discussions diplomatiques et les négociations. Il lui en parla, tout en cuisinant, puis passant sur d’autres sujets plus légers, pour ne pas rester sur ce qui était arrivé. C’était comme ça, de toute façon, ça arrivera sûrement d’autres fois, voire même sur la prochaine planète qu’ils visiteront. Et encore plus tard, sans doute, la vie militaire était faite ainsi.

Ils se mirent dans un coin, un peu à l’écart, pour manger et discuter tranquillement. Ils en étaient à peu près au milieu du repas quand un homme vint accrocher une affiche non loin d’eux, avant de ressortir avec un soupir. D’habitude, Eli ne prêtait pas une très grande attention à ce genre de trucs, c’était de la propagande et ça ne l’intéressait, cette affiche-là ressortait tellement qu’il ne put s’empêcher de la lire. Le fond rose bonbon sur les murs habituellement noirs ou gris des vaisseaux impériaux, c’était presque choquant. Et le message était… Très… Il en resta un instant bouche bée, ne croyant d’abord pas que le service de propagande ait pu passer si brusquement du sujet « Engagez-vous dans la Marine ! » à ça… Qu’est-ce que c’était que ce délire depuis quand l’Empire se mêlait de la vie privée de ses troupes à ce point-là ?

Autre point assez choquant, que l’Empire veuille prendre en charge les frais médicaux de son personnel féminin en cas de grossesse. D’accord, il y avait peu de femmes mais dans la Marine, mais beaucoup dans les nombreuses administrations militaires et les ministères, ça, en plus des primes annoncées, représentait un sacré budget. On passait de « L’Empire a besoin de vous ! » pour combattre à « L’Empire a besoin de vous ! » pour faire des enfants… Il eut envie d’en rire, envie qui fut coupée tout net en voyant l’air indignée de sa collègue, alors qu’elle lisait un nouveau message. D’accord, alors, surtout, ne pas rire, ne pas même esquisser le moindre sourire, ne pas y penser, tout court. Il ravala à toute vitesse la remarque ironique qui lui était montée aux lèvres, pour recouvrer un air parfaitement neutre.

– Regarde-moi ça… Quand je pense que beaucoup d’officiers supérieurs s’arrangeaient pour rétrograder celles qui avaient le malheur de tomber enceinte, il y a deux ans !

C’est vrai, il n’avait pas du tout pensé à l’affaire sous ce sens-là… La discrimination par le sexe était tout aussi forte et cinglante que la discrimination selon votre race ou vos origines. Il prit le datapad pour lire le message, une longue litanie pour faire pression sur le personnel féminin et le pousser à avoir des enfants. Effectivement, c’était un changement radical. En lui rendant, il vit qu’elle avait aussi les joues un peu rouges, sans doute à cause de l’énervement. C’était l’Empire, quoi… Il y aura sans doute d’autres trucs de ce genre, Eli ne s’en étonnait même plus, à force.

– Désolée, c’est un sujet qui me… m’interpelle un peu. Ça arrive trop souvent qu’il y ait des problèmes ou mises à l’écart à cause du machisme et je… Bref. Je n’ai rien contre tout ça… Je trouve juste désolant que l’Empire fasse tout, aujourd’hui, pour pousser les femmes là-dedans alors que jusqu’ici, celles qui tombaient enceintes étaient poussées dehors.

– Ne t’inquiète pas, c’est normal que ça te touche. L’Empire doit paniquer que tant de vaisseaux, entreprises et autres soient à l’arrêt, ils veulent « relancer » tout ça. Dans un certain sens, si ça permet justement de ne plus mettre de pression aux femmes militaires qui veulent un enfant, pourquoi pas ? Elles auront au moins à ne plus se soucier d’un retour négatif. Et puis, c’est toujours beau, l’arrivée d’un bébé, tu ne trouves pas ?

En tout cas, lui était toujours très ému lorsqu’il apprenait qu’un collègue allait avoir un enfant. Des moments adorables, mais aussi pas mal d’angoisse ou de stress, suivant les situations, ça dépendait vraiment qui vous aviez face à vous. Alors oui, l’Empire s’y prenait avec la finesse d’un bantha dans un magasin de porcelaine, mais dans le fond, fonder une famille était très loin d’être une mauvaise chose. En tout cas, il y pensait de temps en temps.

– Tu as déjà eu envie d’avoir des enfants ?

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Jeu 20 Juin 2019 - 8:22
Il ne s’était pas vexé qu’elle le tutoie, au contraire, il avait fait de même sans paraître remarquer le changement, comme si c’était parfaitement naturel et comme ça entre eux depuis longtemps. Soulagée, Tayla avala plus facilement ce qu’elle tenait en suspens depuis deux minutes, hochant vaguement la tête lorsqu’il lui répondit que l’Empire cherchait, par tous les moyens, de relancer la natalité pour faire face aux conséquences de la maladie. Elle n’avait pas réfléchi du point de vue « Il y aura enfin moins de problèmes causés aux femmes voulant des enfants, dans la Marine », juste du point de vue rétrograde, imposant une femme hors du travail ou niant ses compétences. Après, il avait raison, l’arrivée d’un enfant, ce n’était jamais mal ou négatif, on ne pouvait pas être mal à l’aise quand un bébé venait au monde. Même si les parents avaient des soucis, ce n’était jamais la faute du bébé.

"Tu as déjà eu envie d’avoir des enfants ?"

"Oui… J’y pensais, il y a quelques années, avec mon compagnon de l’époque. Mais il est décédé… Depuis, je ne sais pas trop ce que je veux vraiment, je ne pense pas vraiment à une vie en-dehors de l’armée."

Mine de rien, c’était tout de même la première fois depuis presque dix ans qu’elle arrivait à parler du décès de Maxime sans fondre aussitôt en larmes. Une part d’elle était fière, l’autre un peu amère, comme s’il s’agissait d’une trahison, alors que ce n’était que le temps qui aidait à guérir peu à peu. Elle n’oubliait pas, bien évidemment, mais ne voulait pas rester bloquée sur le passé. C’était arrivé, c’est tout, personne ne pouvait plus rien y changer. Inspirant doucement, elle se força à sourire, pour se donner une contenance, et surtout, ne pas craquer. Ce serait idiot, surtout maintenant, elle était parvenue à dépasser ses angoisses, il n’était pas question de les laisser resurgir dans sa vie, peu importe la manière.

"Et puis, avoir des enfants, quand on est dans l’armée, je trouve ça plus compliqué. Comment bien les élever si on est toujours parti ici ou là dans la galaxie ? Les laisser sans cesse à une nourrice et ne pas les voir durant des mois, je ne trouve pas ça terrible."

Si elle en avait un jour, même si elle était toujours dans l’armée, elle voudra les élever elle-même. Or, c’était impossible, lorsqu’on était affecté à un destroyer ou parti pour des missions de plusieurs mois, comme celle-ci. A quoi bon être mère si c’était pour qu’un autre que vous élève votre bébé.

"Je ne vois pas comment fonder une famille, en menant ce genre de vie."
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Mar 25 Juin 2019 - 10:17
Eli ne savait pas qu’elle avait perdu ainsi un proche, jamais elle n’avait évoqué, même à demi-mots, le sujet. Il voulut lui répondre, lui dire qu’il était désolé, puis se tut en sentant que le moindre mot de plus risquerait de la faire craquer, il voyait bien qu’elle luttait pour ne pas fondre en larmes ou ne pas se laisser aller. Une expression et des sentiments qu’il connaissait désormais lui aussi très bien, depuis quelques temps, et il savait que ce n’était pas le moment de dire quoi que ce soit. Le moment de flottement finit par passer de lui-même et il lui sourit, heureux de voir qu’elle parvenait à se remettre et reprendre le fil de ses pensées en mains. De toute manière, même si elle avait un peu pleuré, ce n’était certainement pas lui qui allait la juger sur le sujet, c’était plus que naturel d’avoir mal lorsqu’on évoquait ce type de drame, même des années plus tard, ils n’étaient pas des robots.

– Et puis, avoir des enfants, quand on est dans l’armée, je trouve ça plus compliqué. Comment bien les élever si on est toujours parti ici ou là dans la galaxie ? Les laisser sans cesse à une nourrice et ne pas les voir durant des mois, je ne trouve pas ça terrible.

Pas faux… Un destroyer, ce n’était pas le meilleur endroit au monde où installer une garderie. En plus de ça, Eli doutait franchement qu’un officier soit d’accord pour laisser une femme enceinte s’y balader, c’était beaucoup trop dangereux. Qu’elle continue à travailler pour l’armée, même enceinte, tant qu’elle le pouvait, pourquoi pas, mais sur un vaisseau de guerre pouvant frapper à n’importe quel moment et être frappé lui-même, ça passait déjà beaucoup moins. En plus de cela, autre souci, comment gérer si une femme accouchait prématurément sur un tel vaisseau ? La plupart des officiers penseraient à ça d’abord, agacés qu’on doive dérouter le vaisseau ou une navette pour faire partir la mère et le bébé. Et sans doute plus agacés par ça qu’inquiets pour la mère et son nouveau-né. Il n’avait encore jamais vu le cas, mais, connaissant la Marine, il savait quelle sera la réaction première.

– Je ne vois pas comment fonder une famille, en menant ce genre de vie.

Sur un vaisseau, non, en effet… A moins d’avoir son conjoint pouvant rester avec l’enfant, sur une planète tranquille. Le jeune homme haussa légèrement les épaules, tout en continuant à manger.

– A moins d’avoir son compagnon qui peut rester avec le bébé chez soi… Ou bien, si les deux parents sont dans l’armée, il faut être affecté à une base, ou au moins être sûr de pouvoir revenir très régulièrement retrouver son enfant. Beaucoup ont déjà vécu ainsi, après tout.

C’était aussi un choix, certains acceptaient de ne pas pouvoir retrouver leur enfant sur de longues périodes à cause des affaires de l’armée, là où d’autres refusaient tout net de ne pas avoir leur petit grandir. Ça dépendait des personnes et des aspirations de chacun. Personnellement, il pensait aussi que l’option « laisser votre bébé à sa nourrice durant des mois et des mois » n’était pas la meilleure, ce qu’il ajouta pour Tayla avec un petit sourire. Soit l’un des deux parents pouvait être avec lui, soit on avait la possibilité de rentrer, régulièrement. Dire ça restait tout de même « facile », tant qu’ils n’avaient pas d’enfant, impossible de dire réellement quelles seraient leurs réactions. Une personne pouvait très bien se dire, en amont, qu’elle sera capable de rester au loin des mois, pour au final ne pas le supporter après la naissance de son fils ou sa fille. Les joies de l’armée.

– Je ne connais pas de collègue qui ait des enfants, d’ailleurs, ajouta-t-il en se frottant un peu les yeux, à moins qu’ils n’en aient juste jamais parlé. Sans compter ceux qu’on est incapable d’imaginer avec un enfant dans les bras.

Avec Pellaeon, ça passait, entre guillemets, il avait une tête de papy gâteau lorsqu’il s’y mettait. Mais d’autres, comme Thrawn par exemple, Eli n’arrivait pas à l’imaginer donner le biberon à un bébé, l’image mentale était beaucoup trop étrange.

– Dis-moi, tu pourras m’aider à m’entraîner ? Au corps à corps et avec les armes, j’ai besoin de me remettre en forme.

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Dim 30 Juin 2019 - 9:12
"A moins d’avoir son compagnon qui peut rester avec le bébé chez soi… Ou bien, si les deux parents sont dans l’armée, il faut être affecté à une base, ou au moins être sûr de pouvoir revenir très régulièrement retrouver son enfant. Beaucoup ont déjà vécu ainsi, après tout."

"Ça n’empêche pas qu’il faut le supporter. Et toute les bases ne sont pas si sûres."

Il y en avait pas mal qui étaient très bien protégées, donc pourquoi pas, mais pour d’autres… Elle n’y mettrait pas ses ses enfants. Enfin, si elle en avait un jour, il n’avait rien de moins sûr que ça. Un sourire lui échappa tout de même lorsque Eli ajouta qu’on ne pouvait pas même imaginer certains avec un enfant dans les bras. Ça, ce n’était pas faux, elle avait croisé un bon nombre d’officiers qui n’avaient aucun instinct pour ça, ou même de soldats, plus simplement, qu’on ne parvenait pas à visualiser jouer avec un bébé. Si l’Empire tenait à relancer la natalité, il devrait plus se concentrer sur les populations civiles que sur l’armée, l’ambiance n’y était pas propice aux envies de fonder des familles. Était-ce différent, du temps de la République ? Quoi que, ce n’était pas comparable, de toute manière. La galaxie n’avait jamais connu un ravage aussi important de toute son Histoire.

Souvent, elle s’interrogeait sur les circonstances exactes de l’incident. Les virus et épidémies, il y en avait déjà eu plus dune fois, dans l’Espace Sauvage, sur un monde, plusieurs quand l’épidémie était importante, mais toujours, ces maladies avaient été soignées assez vite. Parce qu’elles étaient repérées vite, que la recherche d’un remède se lançait tout aussi rapidement. Mais pour celui-ci… C’était… On aurait presque dit que tout avait été fait pour que la découverte du virus soit la plus tardive possible, pour qu’il ait le temps d’infecter Lysatra et toute la zone autour, avant que quiconque ne puisse réagir. Le plus gênant, c’est que selon les habitants déjà interrogés au cours de leur périple, il y avait bel et bien une présence impériale sur Lysatra juste au moment où la maladie avait débuté.

Évidemment, Tayla n’accusait pas l’Empire d’avoir volontairement propagé le virus, lorsqu’il voulait détruire un monde, c’était à coups de canons orbitaux ou d’Étoile Noire, pas avec des maladies devenant incontrôlables. Par contre, impossible de nier que l’équipe impériale présente alors n’avait alerté personne alors qu’elle avait eu sous le main la propagation rapide de la maladie. Ils n’avaient alerté personne ! Ni même imposé un simple blocus pour empêcher que le virus parte sur d’autres mondes. Alors pourquoi ? Une question qu’elle n’était pas la seule à se poser… Bien des mondes de l’Espace Sauvage savaient aussi ce « détail », désormais, d’où la haine et le rejet, même si l’Empire avait ensuite participé à la recherche du remède.

"Dis-moi, tu pourras m’aider à m’entraîner ? Au corps à corps et avec les armes, j’ai besoin de me remettre en forme."

"Bien sûr, sans aucun problème. Par contre, dès aujourd’hui, ce n’est pas forcément une bonne idée. Pas vraiment à cause de la blessure mais tu es… Enfin, tu n’es pas encore en pleine forme."

Elle ne voulait pas être vexante, mais c’était vrai. Lorsqu’on se faisait opérer, par exemple, pour un bête truc, une toute petite opération de moins de deux ou trois heures, la fatigue suite aux anesthésiants vous tenait deux bonnes semaines, un mois entier pour les plus fragiles. Alors au sortir d’une maladie qui l’avait tenu pendant plus de cinq mois, dont deux plongé dans le coma, autant dire qu’il mettra encore du temps avant d’être entièrement remis sur pieds. En sus, les virus étaient encore plus voleurs d’énergie que les autres types de maladies. Mais bon, ils pouvaient procéder par étapes, ne pas y aller trop fort dès le début, ils avaient du temps devant eux, après tout ! Enfin, pas tant que cela, il ne restait que quelques mois pour en faire un maximum, avant la fin de cette mission.

En revanche, pour le maniement des armes, ce sera déjà plus facile que le corps à corps. Tayla n’était pas non plus une championne absolue dans ce domaine. Elle avait suivi l’entraînement habituel à l’académie puis certaines leçons ici et là données par quelques accro à cela dans les dojos des bâtiments, mais son domaine favori restait les armes à feu. Elle veillait simplement à toujours se maintenir en pleine forme car cela était une des rares qualités que les hommes de cet Empire étaient capables de reconnaître chez une femme. Pas tous, d’accord… Même si cela faisait déjà deux mois, elle restait surprise de travailler avec un homme qui se fichait non seulement de savoir qu’elle était une femme mais aussi qu’elle venait d’un « trou perdu ». Avec ça, il restait étrange qu’on l’ait mise à faire équipe avec un officier bien plus haut gradé qu’elle et…

En fait, ce n’était pas Eli ou la situation qui étaient bizarres, c’était l’amiral.

Une fois sortis du mess, se prenant au jeu, elle commença déjà par lui donner quelques unes de ses techniques préférées, pour s’entraîner, admettant complètement d’adorer ça et l’assumant. De toute façon, il l’avait bien vu, sur cette planète, elle n’était pas du genre à se poser une centaine de questions avant de tirer quand des rebelles attaquaient. Personne ne lui avait appris à faire dans le sentiment, bien au contraire.

"Quel type d’entraînement avais-tu suivi, à l’académie ? J’avais bien aimé le programme dans le secteur de Ryloth, pour les armes à feu, on pouvait évoluer sur beaucoup de planètes différentes."
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Mar 2 Juil 2019 - 8:28
Pas encore assez en forme, celle-là, on allait encore la lui sortir pendant un moment, et même si c’était vrai, il avait hâte que ce soit derrière lui. Bah, au moins, le médecin-chef du Chimaera ne pouvait être sur son dos et le forcer à venir passer des visites de contrôle de temps en temps. Ils terminèrent de manger en bavardant, d’un peu tout et de rien, puis repassèrent sur les différents types d’entraînement une fois sortis du mess. Il sourit en l’écoutant, imaginant très bien son mélange entre sérieux et enthousiasme lorsqu’elle se trouvait dans une salle de tirs, sur un destroyer ou un autre. Sur Pochi, elle avait fait un véritable carton, preuve de plus que c’était bien son domaine et qu’elle y était douée. Elle mériterait d’être plus haut gradée, selon lui, sa carrière n’avait dû être freinée que parce qu’elle était une femme. L’injustice de cette armée.

– Quel type d’entraînement avais-tu suivi, à l’académie ? J’avais bien aimé le programme dans le secteur de Ryloth, pour les armes à feu, on pouvait évoluer sur beaucoup de planètes différentes.

– Je n’ai pas eu une grosse base, à Myomar, car je suivais la filière pour être commissaire de bord. J’ai appris à me servir de blasters, bien sûr, mais pour l’entraînement au combat à mains nues, ce n’était presque rien. J’en ai plus en devant finir mes études sur Coruscant, mais en trois mois, pas eu le temps de rattraper grand-chose à ce niveau.

Normal que Thrawn s’en soit vite aperçu, c’était toujours avec lui qu’Eli faisait équipe lors des cours et entraînements, vu que personne d’autre ne les approchait, mis à part pour critiquer. Il détailla un peu le contenu de ces cours à Tayla, sur Myomar et Coruscant. Tout ce qui changeait, c’était le niveau exigé des élèves, selon le cursus, bien entendu. Le reste était similaire. Apprentissage des gestes, des postures, duels d’entraînements par deux, etc. S’il avait été destiné dès le début de ses études à devenir officier, il est certain qu’il aurait suivi un tout autre niveau de formation. Idem pour les armes, il avait plus appris sur le terrain que sur les bancs de l’école, ce n’était pas d’apprendre ça qu’on lui demandait à l’époque.Enfin bref, ça pouvait se rattraper, il n’avait juste pas tant prêté attention car il ne descendait pas souvent sur le terrain. Sauf lorsqu’une certaine personne l’intégrait dans ses plans tordus.

Enfin bref. Pour le moment, « l’urgence », c’était de préparer l’interrogatoire du ministre, enfin de l’ex-ministre, qui aura lieu le lendemain. Même s’il n’était pas un expert là-dedans, Eli voulait surtout éviter que quelqu’un s’amuse à le torturer pour le faire parler, même après ce qu’il avait signalé au capitaine du vaisseau. Tayla pourra y assister, ils avaient été deux à s’occuper de ça sur cette planète, elle était concernée tout comme lui. Il prépara le tout avec elle dans une petite salle tranquille, avant de s’occuper du rapport de mission. Le faire à mesure était indispensable, ils prenaient toujours ce temps-là, entre deux planètes, pour ne pas se retrouver noyé de travail à la fin. D’autant plus lorsque ça se passait de cette façon, Eli voulait être sûr de ne rien oublier… Quoi qu’il « oublia » de mentionner sa blessure.

Le lendemain matin, il se rendit avec le sergent dans la salle d’interrogatoire où venait d’être emmené le prisonnier. Eli ne pouvait s’empêcher de se dire qu’ils s’y était pris comme un parfait amateur… Tant mieux pour eux, oui, mais bon, si Nightswan avait été aux commandes, par exemple, le jeune homme doutait que les choses se seraient passées comme ça. Il s’assit face à lui, lançant un bref regard en biais à Tayla puis le reportant sur leur homme.

– Bien. Pour commencer, les hommes sous votre commandement ont été confiés au gouvernement de Pochi, pour y être jugés sur place. Vous êtes le seul à avoir été conduit sur ce vaisseau. Pour quelle raison avez-vous lancé cette attaque alors que nous venions en tant que simples ambassadeurs ?

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