« Quelque part, au sein même de la Force…
Le Maître Jedi Belth Allusis ronflait parfaitement tranquillement dans son hamac, sur la terrasse ensoleillée par la Force, lorsque Darth Bane débarqua comme un maniaque, hurlant qu’il s’ennuyait. Belth sursauta si fort qu’il en chuta de son hamac, assez contrarié qu’on interrompe sa sieste de trois siècles.
– Mais je m’en fous, moi, que tu t’ennuies ! Fais la sieste aussi.
– Nan, j’en ai marre. Tu ne veux pas te battre, plutôt ?
– Bane, tu es mort, je suis mort, on est tous morts, et on est dans la Force, donc non, je ne veux pas me battre, je veux la paix.
– La paix, la paix, z’avez que ça à la bouche, vous les moines ! Sinon, j’ai fait du pop-corn, on pourrait regarder ce qui se passe dans la galaxie, non ?
Belth haussa un peu les épaules, pourquoi pas, après tout, il n’avait que ça à foutre, lui aussi. Le Sit et le Jedi s’installèrent donc sur un gros canapé avec leur pop-corn et de l’alcool pour observer la réalité et la vraie vie. Car il était une fois, dans une galaxie lointaine, très lointaine… »Naboo est une charmante petite planète tout à fait tranquille, en temps normal. Paisible, avec des gens paisible, des décors paisibles, des montagnes paisibles, des lacs paisibles, un joli soleil paisible… Et comme c’était décidément trop paisible, une flotte de la fédération du Commerce a décidé d’instaurer un bloc commercial tout autour car ils ne sont pas contents. Oui, il font ça, eux, quand ils ne sont pas contents. Et lorsqu’on vient leur demander des comptes, ils répondent, d’une manière parfaitement savoureuse, que ce blocus est parfaitement légal.
Ah !
Alors au temps de la République, bloquer une planète pour terroriser une population pacifique et espérer l’affamer, en plus de couper plus tard ses communications, le tout avec une menace claire d’invasion militaire, c’est parfaitement légal, mesdames et messieurs ! Faire peur à une planète à peine armée, dont les pilotes sur place n’ont pas dû participer à une vraie bataille depuis un siècle ou deux, c’est très naturel, voyons. Mais bon, le Sénat se dit qu’il va quand même falloir faire quelque chose, histoire qu’on ne voit pas trop leur inutilité. Ils décident d’envoyer deux Jedis, un maître et son apprenti, jouer les ambassadeurs pour régler la situation. La fédération n’est pas contente mais accepte quand même à bord maître Qui-Gon et son apprenti Obi-Wan.
« Ils ont l’air charmant, ces Neimodiens, surtout avec toute leur armée de droïdes. »
– Tu veux qu’on reparle de tous les siths défigurés ou en morceaux qui en rajoutent encore plus avec des ajouts immondes ?
– Au moins, niveau vestimentaire, les Siths font plus d’efforts. Vos tuniques blanches ou grises, là, c’est à pleurer. Reconnais qu’on est plus classe.
– Ouais, attend de voir la tronche des Siths d’aujourd’hui. »Nous retrouvons donc Qui-Gon, un Jedi grand, très grand, pas très gros, très calme, et de son apprenti. Un apprenti dont a pris soin de couper les cheveux et raser la barbe, mais tout de même, ça se voit qu’il est plus âgé qu’on voudrait nous le faire croire. Enfin bref, ne soyons pas méchants. Les deux Jedis attendent donc dans une salle de conférence, et pendant ce temps, nos braves gars de la Fédération appellent un mec nomme Sidious pour lui dire ce qu’ils ont à bord. Ce dernier leur ordonne de les tuer, puis d’accélérer les choses sur Naboo. D’accord, donc ils ont toute une armée à bord, des droïdes, ils pourraient aussi bloquer la zone avec des sas et tout le bazar, puis détruire la salle avec les deux invités avec, par exemple, et boum, terminé ! Ils décident donc de d’abord détruire le vaisseau en attente, histoire d’alerter les Jedis qu’il y a un problème, et de balancer du gaz dans la pièce pour les tuer eux.
Ensuite, plutôt qu’attendre, du style, une heure ou deux avec la pièce bien fermée, histoire d’être sûr que les deux dedans soient bien morts étouffés, ils attendent cinq minutes et envoient quelques petits droïdes de rien pour aller vérifier qu’ils sont bien morts. Curieusemeeeeent, ça se passe mal et les Jedis s’échappent dans le vaisseau. La confédération se dit allez, tiens, c’est pas grave, on ne va pas tout bloquer partout le temps de les chercher et les abattre, on va plutôt débuter l’invasion de Naboo. Hop hop hop, on a pas que ça à faire ! On cherchera les moines une fois sur la planète. Avec des alliés pareils, Sidious n’avait pas besoin d’ennemis. Une fois sur la planète, les deux moines rencontrent et sauvent un habitant local un peu bêta, le side-kick local quoi, installé dans le film pour amuser les enfants, comme tant de centaines d’autres films le font.
Le Gungan ne veut pas les emmener chez lui, ça, c’est contrariant ! Qui-Gon, en bon Jedi diplomate et censé défendre la veuve et l’orphelin qu’il est, commence donc par coller une petite atmosphère de pression en rappelant que oh, tiens, serait-ce le bruit de milliers de machines de guerre et de droïdes prêts à fumer tout ce qui bouge, qu’on entend là ? Obi-Wan, Padawan prêt à devenir bientôt chevalier et censé être lui aussi protecteur des peuples et icône rassurante de la justice, lance ensuite que lesdits droïdes pourrait aussi les exploser, les exterminer et arroser toute la forêt avec leur sang, si on les trouve ici. Ce qui achève de convaincre Jar-Jar que oui, aller sous l’eau ne serait pas une si mauvaise idée, en fait.
« – Quand je pense que vous accusez les Siths de manipuler les populations et vous faites ça. Vous êtes sacrément gonflés.
– Oh, c’est pas méchant, là. Ils sont pas entrés dans son esprit pour le remodeler entièrement et en faire vraiment autre chose !
– Ils auraient dû…
– Mmmh ?
– Non, non, rien. »Pendant que les deux jedis font joujou chez les amphibiens, la reine, au palais, fait face à leurs adversaires. Il y a une armée dans sa ville, on fait enfermer son peuple, on menace de tuer tout le monde, et surtout, les méchants veulent lui faire signer un traité confirmant que oui, elle est d’accord avec toute cette affaire et c’est parfaitement légal. Mais si, vous savez les fameux traités de paix qui sont signés lorsque votre ennemi pointe une grosse mitraillette sur la tête de votre bébé d’un mois et vous dit ensuite, avec un très large sourire de psychopathe « Signe et écris qu’on est amis, maintenant, sinon je lui explose la cervelle ! ». Ah là là, tant de traités comme ça ont été signés, au travers des millénaires, ça donne toujours des situations fantastiques, à court, moyen et long terme. Pas du tout de quoi attiser la haine et les envies de rébellion, bien évidemment, ni donner envie de se battre.
La Confédération du Commerce ne se dit cependant pas que, peut-être, tuer la reine et torturer le peuple pourrait inciter ledit peuple à vouloir leur exploser la gueule et donner envie à d’autres mondes de les aider à le faire. Cela dit, à leur décharge, le Sénat non plus ne voit pas où est le problème, avec les « traités de paix » signés sous la menace des armes. Une méthode qui sera d’ailleurs largement reprise plus tard par l’Empire ! Le fameux moyen « On fait la paix avec la guerre », si plébiscité durant des années, ne pouvait que parfaitement fonctionner, une fois remis au goût du jour et un peu dépoussiéré. Comprendre par là, avec une flotte plus grande et aussi des joujoux plus imposants. Mais nous nous égarons.
« Signez mon traité de paix ou je vous exploose !»
Qui-Gon et Obi-Wan arrivent, cependant, pour sauver la reine et ses copains, alors qu’on les emmène les faire boucler. Reine qui leur lâche sans pression que les négociations ont échoué. En effet, en effet, mais qu’est-ce qui a bien pu la mettre sur la piste ? Peut-être la menace d’exécuter un par un tous les gamins de Naboo, de pendre par les pieds leurs parents au-dessus d’un volcan actif, ou peut-être est-ce cette armée qui a déboulé dans le centre-ville et ces milliers de droïdes, armés jusqu’aux dents, dévastant tout ce qu’ils peuvent ? Allez savoir ! La petite équipe réussit quand même à s’échapper puis à traverser le blocus, mais se fait endommager le vaisseau au passage. Ils doivent donc faire un arrêt sur une planète paumée et très chaude, Tatooine, pour réparer le moteur et refaire le plein.
Pendant ce temps-là, sur Coruscant…
« – Le méchaaaaant, chanta Belth, le méchaaaant ! Ouiii, c’est luiii, c’est le méchaaaant ! Il s’habiiille tout en noiiiir, c’eeest un méchaaant, est-ce que vous avez compriiiis ?
– La feeerme ! »Pendant ce temps-là, sur Tatooine…
Qui-Gon doit aller en ville, avec le droïde et une suivante qu’on lui a collé dans les jambes, Amidala. C’est là-bas qu’ils font la rencontre d’un gamin esclave, Anakin, avec une coupe au bol (AAAAAAAH !!! *saute par la fenêtre*) et découvrent que le prix des pièces est sacrément cher, dans le coin. Et comme ils n’ont pas les moyens, ils décident alors que le moyen le plus sûr, sur cette planète, est bien sûr de miser son vaisseau et de parier sur la réussite du gamin à la coupe au bol sur une des courses les plus mortelles et difficiles de toute la galaxie. Ah ! D’accord, pourquoi pas, après tout. On découvre donc que les Jedis, en plus d’être manipulateurs à leurs heures, ont aussi un goût prononcé sur les jeux de hasard et ont un peu trop confiance en leur chance, au passage. Parce que, bon, le mioche, là, ils ne l’ont absolument jamais vu concourir et en plus de ça, lors de la dernière course qu’il a faite, il a explosé en partie son module. Et pourtant, par on ne sait quel miracle, c’est quand même lui qui remporte la course, cette fois, malgré une ou deux tentatives de meurtre contre lui sur le chemin.
Oh, je vous vois sourciller, mais ne vous inquiétez pas, essayer de tuer des morveux de neuf ans, c’est une coutume locale très ordinaire, sur Tatooine.
Ah, et une autre coutume locale, visiblement, c’est de ne pas du tout s’inquiéter pour laisser votre fils unique partir comme ça. Rappelons que madame Skywalker connaît Qui-Gon depuis un jour et demi, deux si on veut être gentil. Elle ne sait rien de lui, ne sait rien ou presque de ce qu’il fait, où il va et avec qui il vit, où et comment. Et pourtant, pas d’hésitation à le laisser emmener avec lui son seul et unique enfant, âgé de neuf piges à peine, dans une aventure spatiale potentiellement mortelle, avec une équipe poursuivie par des méchants, tout en sachant qu’elle ne le reverra sans doute jamais. D’accord, au moins, il n’est plus esclave, mais est-ce que ça vaut la peine d’abandonner littéralement son seul enfant au moins d’un parfait inconnu, sans aucune chance de le revoir un jour ? Et puis, le marmot, là, aucun adulte ne se dit que, tiens, ça va peut-être le choquer ou le traumatiser, de perdre comme ça d’un coup à la fois sa mère, tous ses repères et tout ce qu’il connaît pour un saut dans l’inconnu avec des étrangers ? Sans même lui garantir qu’il pourra revoir sa mère au moins une fois ou deux ?
Et après on s’étonne que Vader ait eu la sensibilité parentale d’une moule, mais faut voir ce qu’il a eu comme exemple !
« Mon fils, je t’aime ! Maintenant, pars avec un inconnu et on ne se reverra absolument jamais. »
C’est en tout cas ce même jour que Darth Maul arrive pour taper tout ce petit monde. Comment les a-t-il retrouvé si vite sur planète paumée, mystère, mais non, hélas, pas le moindre combat épique. Juste deux ou trois petits échanges de coup et pou-pouf, c’est reparti pour un beau voyage, direction Coruscant. C’est pas grave, Maul, tu te rattraperas plus tard, sans doute. Bref, on découvre ensuite Coruscant, où la reine Amidala va aller essayer de dire au Sénat de se bouger les fesses, merci bien, et où Qui-Gon va aller essayer de dire au Conseil Jedi de se bouger les fesses, merci bien. Le Sénat commence donc dans des procédures chiantes qui ne mènent à rien, quant au Conseil Jedi, il refuse de croire à la théorie d’un seigneur sith de retour, refuse que le gamin soit formé et enfin se lancent dans des discussions qui ne servent à rien.
Qui-Gon est un peu fatigué de tout ça. Obi-Wan, lui, suit le mouvement, pour l’instant, sans trop essayer de perturber les choses ou s’y opposer. Retenez bien ça et profitez-en, cher public, car ça ne va pas durer. De son côté, Amidala, voyant que la situation est coincée avec le sénat, prend alors une décision parfaitement logique. Elle va laisser son ami sénateur Palpatine gérer les choses sur Coruscant (Jusque là, passe encore), et elle va retourner sur un monde sous blocus et en pleine guerre, sans moyens supplémentaires, sans armes, sans armée, sans munitions, sans alliés et sans le moindre plan, comme ça, car elle est la reine et il faut qu’elle soit là-bas.
…
Ah !
Qui-Gon trouve ça parfaitement débile, mais bon, tant qu’à faire, ils vont quand même aller avec elle histoire de la protéger un minimum. Et comme c’est un concours de décisions débiles, il décide d’emmener aussi avec eux Anakin. Attendez, on la refait :
IL DÉCIDE D’EMMENER SUR UN TERRAIN DE GUERRE UN ENFANT DE NEUF ANS, QUI N’A JAMAIS SUBI LA MOINDRE FORMATION ET QUI N’A STRICTEMENT AUCUNE EXPÉRIENCE DE TOUT ÇA, AVEC LUI DANS UNE MISSION SUICIDAIRE, POUR SUIVRE UNE REINE QUI VEUT COMBATTRE UNE ARMÉE ENTIÈRE SANS PLAN NI ARMES.
Qu’est-ce qui pourrait bien mal se passer !
« – Tu veux encore du pop-corn, Belth ?
– Ouip, merci. Dis voir, ils sont quand même sacrément cons, sur ce coup-là. J’ai presque envie que Sidious gagne, maintenant.
– Moi, c’est que je veux, c’est de l’action, ils vont quand même bien enfin se taper dessus un jour ou l’autre, non ? Pour de bon, cette fois. »Une fois sur la planète, Amidala se dit que le meilleur plan, c’est de monter une armée avec ses quelques hommes et les Gungans. Les Gungans qui, pour se mettre à l’abri d’une armée entièrement composée de ferraille, a quitté ses lacs pour se mettre dans un sanctuaire en surface. Ils ont dû oublier qu’un droïde en fer, sous l’eau, ça rouille, et qu’ils pouvaient aussi se planquer si loin dans les profondeurs que personne ne les auraient jamais retrouvés, mais hum, bref. Un « plan » se met donc en place. Et Qui-Gon, réalisant qu’il a emmené avec lui un enfant qui ne sait pas battre, lui dit tout naturellement d’aller se trouver un petit coin où se cacher en attendant que le danger passe. Allez, file, galopin, et va te planquer, tu seras mignon.
Sinooon, il aurait pu… le laisser au Temple Jedi, peut-être ? Ou si les Jedis ne voulaient pas, le laisser dans une chambre d’hôtel sur Coruscant ? Non ? Ah, d’accord, non.
La bataille finale se met en place, sur quatre front. Les Gungans contre l’armée de droïdes, sur une jolie plaine bien dégagée en full frontal, au lieu de tenter de les prendre en traîtres dans les bois pour les écraser avec l’effet de la surprise. Alors que les droïdes ont des bombardiers, aussi. Ensuite, la reine et ses copains humains qui jouent l’infiltration James-Bond-Commando sur le palais pour atteindre le chef ennemi. Puis les pilotes qui se lancent contre le vaisseau-amiral, avec au milieu ce gamin d4Anakin et sa coupe au bol, qui n’a pu s’empêcher de faire des conneries. Et enfin, Qui-Gon et Obi-Wan, qui affrontent Darth Maul, car lui aussi a droit de s’amuser un peu, non mais oh. Nous nous intéresserons donc à ce troisième front, car la qualité des trois premiers ne donne pas très envie de s’y focaliser. C’est ainsi que le palais de Naboo a l’immense honneur d’accueillir le premier combat Sith VS Jedis depuis bien des siècles.
« Le méchaaaant, c’est le méchaaaant ! »
Maul a le mérite d’être classe et de relever enfin un peu le niveau. C’est un long duel qui s’engage, et très vite, il se retrouve seul face contre Qui-Gon. Et il le défonce. Bien joué ! Obi-Wan, lui, n’est pas content, c’était son maître quand même, et il va maintenant se retrouver à affronter un Sith à son tour. Second round, et bien vite, Maul reprend l’avantage et fait tomber l’apprenti dans un trou. Puis il le nargue un peu, comme un gros chat qui joue avec une souris, en mode « Ah ah, petit Padawan, je vais te liquider, car je suis le plus fort ! ». Hélas pour lui, Obi-Wan possède les mystérieux pouvoirs du Low-Ground et High-Ground, ce qui lui permet de renverser la situation et de couper son adversaire en deux. Il ressort victorieux de ce duel mais son maître est quand même mort.
« – Le high-ground et le low-ground ?
– Cherche pas, Bane, c’est un truc de Jedis. »Et ainsi finit la bataille, Naboo ressort libre, Palapatine a bien avancé dans sa carrière politique pas du tout manipulée car il est devenu chancelier, et Obi-Wan, qui a impressionné le conseil Jedi par ses fabuleux pouvoirs de low-ground, est devenu chevalier Jedi. Conseil qui l’autorise finalement à former Anakin, qui lui avait aussi pété le vaisseau confédéré par accident. C’est comme ça qu’on se retrouve avec un jeune homme à peine promu chevalier, qui va devoir former un gamin au passé douloureux, déjà traumatisé intérieurement, et qui n’inspire confiance à personne. Le tout avec un vieux monsieur louche qui ricane en arrière-plan.
Qu’est-ce qui pourrait bien mal se passer ?
« Quelque part, au sein même de la Force…
– Quand même, Belth, vos trucs de machin-ground, là…
– C’est une technique Jedi, je te dis, laisse tomber.
Darth Bane n’est pas très convaincu, mais bon, il ne s’ennuie plus vraiment, maintenant. Il reprend donc du pop-corn et une bonne bière, en discutant avec Belth sur leur canapé. Les vivants prenaient beaucoup de décisions stupides, tout de même, c’est très divertissant. » 
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J'espère que tu en feras d'autres, c'est toujours sympa à lire. 
