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Enquête rocailleuse [Solo puis PV Grodjirah]

 :: Bordure Extérieure :: Nord Extérieur :: Ancien espace Sith :: Korriban :: Dreshdae
Lun 2 Déc 2019 - 22:38
Elle abattit la carte d’une main assurée sur la caisse de pièces détachées qui leur servait de table, un sourire aux lèvres en fixant l’officier perplexe qui lui faisait face, légèrement courbé en avant tandis qu’elle, profitait du spectacle. Dans son uniforme noir de l’infanterie, Shira jeta un bref regard sur les cartes qu’elle avait dans sa main, retournant celle-ci vers le bas pour en cacher les faces. Une jambe pliée l’une sur l’autre, le dos appuyé contre une pile de caisses de munitions et de rations de combat. En face d’elle, l’officier releva le regard pour croiser les siens, émeraudes, qui le jugeait, le scrutait, avant de le baisser à nouveau. Il gagnait en assurance, elle pouvait le sentir, alors qu’il apposait sa propre carte face à elle, portant le total de ses points à 13. La rouquine inclina légèrement la tête de côté, laissant échapper un rictus alors qu’elle calculait. Sa main était faible, et celle de son adversaire l’était tout autant. Elle le lisait dans son regard, sur ses lèvres, dans sa tête. L’officier ignorait qu’elle avait déjà deux coups d’avance et qu’elle agençait son jeu en conséquence grâce aux indices que sa psyché lui révélait. Ses pensées, son attitude. Elle lisait et analysait tout, discrètement, sans réellement le toucher avec la Force. Il était mignon, à croire qu’il pouvait gagner à ce jeu face à elle.

Shira ne répliqua pas aussitôt, feintant de réellement chercher quoi jouer. Minutieuse, calculatrice, elle lui laissait le loisir de tenter de la déconcentrer par une question futile qui dans d’autres circonstances pouvait fonctionner :

« Alors Brei, pourquoi avoir choisi ce trou à rat ? »

Brei, anagramme de son véritable nom. Une couverture qu’elle avait développé depuis quelque temps déjà avec Vader et qu’aujourd’hui elle adaptait pour coller à la situation. Une situation qui pourrait peut-être lui être utile plus tard, à l’avenir. Ou peut-être pas du tout. De toute façon, elle ne comptait pas laisser une trace de son passage sur cette planète, ni à bord de cette navette. Le court moment qu’elle passera là-bas sera rapidement oublié, tout comme elle. De toute manière, ce n’était pas s’il avait fallu plusieurs années pour se rendre compte de la disparition de soldats de l’Empire sur ce territoire. Un véritable affront, au passage. S’imprégnant un peu plus de ce rôle qu’elle reprenait après si longtemps sans vraiment que cela ne se voit, elle ne manqua pas de rire en retour, avant de prendre un ton convainquant, mais plaisantin lorsqu’elle rétorqua :

« Croyez-moi si vous le souhaitez, j’aurais choisi le sable fin à la rocaille si j’avais pu. Mais non, ce sera tempête de sable et chaleur suffocante pour la sergent Brei, commandant. »

Sergent. Elle n’avait pas eu ce grade bien longtemps à l’Académie, durant ses classes de pilotage. Un grade qu’elle ne possédait pas mais qu’elle avait associé à ce rôle qu’elle tenait le temps de cette mission, voire peut-être de future. Suffisant pour avoir accès à ce qui l’intéressait, mais pas trop pour ne pas attirer l’attention. Cette navette repartirait sans elle, avec cet officier de passage pour une simple inspection. Elle, était sensée rester sur ce cailloux, mais disparaîtrait une fois sa mission accomplie.

La rousse passa une main dans sa chevelure qu'elle avait fait teindre en brun pour brouiller les pistes, nouée en un chignon qu’elle n’avait pas l’habitude de porter, regardant une dernière fois son jeu avant de lever la carte qu’elle avait prévu de jouer depuis deux tours déjà, ayant pris son mal en patience jusque-là. Shira avait compté, et le commandant ne pouvait pas faire plus de 18 avec ses deux dernières cartes. Elle abattit donc sa première, observant le militaire qui en fit de même avant que l’espionne n’appose sa carte dans un léger rire empli de satisfaction :

« Ahah. Et de 9. Pazaak ! Par ici les crédits ! »

Agitant les mains, elle se pencha en avant tandis que l’officier fronçait le nez et se mordait la lèvre supérieure de frustration. Pendant une seconde Shira se demanda s’il n’avait pas compris qu’elle avait triché, et ce sans la moindre gêne, en utilisant des capacités dont il ignorait l’existence.

« Nous arrivons en orbite de Korriban.

Shira leva la tête vers le plafond en duracier de concert avec l’officier, à l’écoute du copilote de la navette qui les transportait, ressentant peu après le passage si singulier de la vitesse-lumière à l’espace conventionnel. Le commandant s’approcha alors, lui tendant les quelques crédits qu’elle avait gagné dans ce duel inégal à un jeu de hasard normalement interdit par le protocole mais dont l’officier n’avait cure.

« C’est ça, ricanez. Je vous aurais la prochaine fois, sergent. Allons-nous préparez ou l’affreux va encore râler. »

L’affreux, c’était le pilote. Il n’avait cessé de râler depuis leur départ d’Ord Radama. Shira pouvait le comprendre. Il n’y avait rien de glorieux à transporter le ravitaillement pour une si faible garnison à bord d’une navette sentinelle alors que d’autres combattaient dans des chasseurs agiles et rapides. La rouquine s’exécuta donc, comme venait de lui ordonnez son supérieur, se dirigeant vers sa malle d’effets personnel qui contenait, au fond, caché sous les piles de vêtements, de quoi se déplacer la nuit sans être trop inquiéter, à condition de savoir être discrète. Le temps de s’assurer que tout y était et de ramener le tout vers un des flancs de la navette, cette dernière touchait tout juste le sol brûlant de l’air d’atterrissage du village qui servait de capitale, Dreshdae. Car il n’y avait que quelques milliers de personnes répartis sur toute la surface de Korriban avant la Pandémie. Désormais… c’était encore difficile d’estimer.

Elle entendit le copilote et le mécanicien de bord s’affairer derrière eux, alors que la rampe latérale s’abaissait, laissant l’air brûlant et l’atmosphère étouffante pénétrer à l’intérieur de l’habitacle, le sable virevoltant jusqu’au visage de la jeune Main, qui détourna la tête et se protégea les yeux. Retenant sa casquette d’une main tout en se protégeant de l’éblouissement, elle s’avança derrière le commandant, tenant sa malle suspendue par un petit chariot à répulseurs de l’autre. En face d’eux se tenait un autre officier, plutôt âgé mais peu gradé. Sa plaque et ses cylindres le désignait tout de même comme lieutenant et Shira rectifia sa position en s’immobilisant au côté du commandant, comme il était attendu d’elle, dans son rôle.

Le lieutenant les regarda, rectifiant lui-même la position à la vue d’un supérieur, son regard glissant d’abord vers le commandant, puis vers la rouquine, non sans un léger sourire.

« Mon Commandant, Sergent ! Bienvenue sur Korriban. Vous avez de la chance, à deux heures près vous n’auriez pas pu vous poser. Si vous voulez bien me suivre pour votre circuit d’entrée. »

Elle acquiesça, laissant passer le commandant devant elle, profitant de l’instant pour observer rapidement les environs. Il n’y avait que quelques plateformes d’atterrissage, partiellement recouvert de sable rouge, tandis que la ville s’étendait autour d’eux. Principalement des petites maisonnettes faites de terre et de pierre, à vue d’œil. Shira rattrapa le duo, pénétrant finalement dans ce qui ressemblait plus à un préfabriqué qu’à un bâtiment local. Pour le moment, elle avait été bien accueillie, ce qui signifiait soit que l’Empire était toujours bien présent ici, soit que la garnison locale se jouait d’eux. Dans les deux cas, un circuit d’entrée était une bonne chose, tant pour sa couverture que pour sa mission, car cela voulait dire qu’ils allaient lui faire le tour des lieux importants de la colonie et de la garnison…

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Enquête rocailleuse [Solo puis PV Grodjirah] Shira-Mara


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Enquête rocailleuse [Solo puis PV Grodjirah] 4827f157da8b602bcdd22ab0bc51b79e
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
Mais cela ne changera rien.
Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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Darth Makila
Shira Brie
Darth Makila
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Darth Makila
Mar 3 Déc 2019 - 22:33
La porte glissa sur le côté dans un bruissement pneumatique, laissant l’air circuler de l’intérieur du bâtiment en préfabriqué à peine plus frais, vers l’extérieur, dévoilant un intérieur de taille modeste et particulièrement fonctionnel typique des bases mobiles assemblées par l’Empire sur les mondes les plus reculés, donnant un air de modernité à une colonie qui n’avait probablement pas évolué depuis plusieurs centaines d’années, si ce n’est plus. Le lieutenant qui l’avait accueilli elle et le commandant se tenait légèrement sur le côté, face à elle, lui barrant la route vers le reste de la ruelle qui juxtaposait le bâtiment plus grand et circulaire qui servait de spatioport pour l’intégralité du camp, mais aussi de poste de commandant pour la garnison locale. Le commandant et elle avait été séparé dès leur entrée, après avoir été enregistrée puis l’officier lui avait laissé faire le tour des locaux. Shira avait craint que les trois jours exigés par le lieutenant Lançot ne soient trop court pour lui permettre de mener à bien sa mission mais la garnison en elle-même n’était pas bien grande. L’officier lui avait d’ailleurs confirmé que depuis la pandémie la majorité de la population survivante de la planète avait trouvé refuge ici, à Dreshdae. La garnison en elle-même avait majoritairement été décimée à ce moment-là, tout comme la majorité de la population de l’Académie qui se trouvait au large du désert rocailleux. Ce qui faciliterait ses recherches, à n’en pas douter.

« Sergent, voici vos quartiers. Vous les partagerez avec le caporal Aspred, à condition que lui et son binôme finissent par revenir. Sinon, vous serez seule. »

La rousse laissa glisser son regard hors de l’embrasure de la porte, qu’elle avait déjà partiellement franchie, pour se tourner vers l’officier d’un air interloqué. Intrigué, même.

« Comment ça, s’ils finissent par revenir ? » lâcha-t-elle, se demandant si elle ne venait pas par chance de tomber sur une personne qui pourrait la renseigner sur sa mission.

Cependant, le lieutenant doucha bien vite ses espoirs par une justification que la jeune espionne ne pouvait que considérer comme valable, mais dont l’esprit minutieux irait tout de même vérifier les dires plus tard.

« A cause de la tempête de sable dans la vallée. Ici nous sommes protégés grâce aux hauteurs. Ce n’est pas le cas en bas. Ils étaient en patrouille motorisée, il est possible qu’ils se soient égarés. Ça arrive régulièrement. C’est comme ça que votre prédécesseur a disparu. »

Si l’espionne et Main restait par nature méfiante, la sergent Brei, elle, se contenta d’hausser un sourcil, faisant la moue en digérant cette information qui n’était pas du genre à la rassurer, et qui venait doucher son sourire espiègle.

« C’est rassurant… »

Le lieutenant ne perdit pas plus de temps, sa mission désormais terminée. D’ailleurs, il ne commenta pas la dernière remarque pleine de sous-entendue de sa subordonnée. A vrai dire, il donnait l’impression d’être blasé. Comme si, au final, cette affectation sonnait plus comme une punition qu’autre chose. Aussi se contenta-t-il de pianoter vite fait sur le datapad qu’il avait en main, avant de le tendre à la rouquine.

« Vous commencerez votre quart à dix-sept zéro-zéro. Tachez de faire connaissance avec vos hommes d’ici là… »

« Ce sera fait, sergent-major. » rétorqua Shira en rectifiant légèrement sa position, prenant ensuite le datapad en main et libérant le lieutenant de ses obligations.

Elle attendit qu’il fût suffisamment éloigné avant d’entrer pleinement dans ses quartiers temporaires, confirmant d’un coup de regard ses premières estimations. Il s’agissait d’un trois pièces, avec une salle principale tout juste grande pour y faire tenir une table, deux chaises et un comptoir, à laquelle avaient été apposés deux chambres composées d’un simple lit et un casier. Pendant un instant, la rousse se cru de retour sur Carida, à la seule différence que les encadrants arrivaient à mettre trois lits superposés dans un espace aussi clos. La rouquine fit le tour de la table, observant la disposition des objets dans la première pièce. Tout était soigneusement rangé, à l’exception d’une bouilloire et d’une tasse posées de façon désordonnée sur le comptoir. Un environnement spartiate, à n’en pas douter. Puis elle se dirigea vers ce qui allait lui servir de chambre et referma la porte derrière elle après avoir non sans mal réussi à glisser sa malle aux côtés de son lit, entre l’armoire et celui-ci.

Elle n’avait pas oublié pourquoi elle se retrouvait dans ce trou perdu et se dirigea donc ensuite vers la chambre du caporal Aspred. Elle fouilla avec minutie la pièce de fond en comble, profitant de l’absence de ce dernier, prenant garde à remettre à sa place tout élément qu’elle avait déplacé dans ses recherches. Elle ne trouva rien d’intéressant à l’exception d’un datapad non sécurisé contentant du courrier personnel et des uniformes jaunis par le sable qui s’y était incrusté. La rouquine était donc retourné dans son pré-carré, cette fois-ci pour s’atteler à la tâche le lieutenant avait donné au sergent Brei. Prenant le datapad, elle se plongea dans les états de service de ses subordonnés, ou plus exactement, ce qu’elle pouvait savoir d’eux dans les maigres informations que lui avait donné le lieutenant. Fort heureusement, si la sergent ne pouvait pas en savoir plus à leur sujet, la lieutenant du BRI, elle, le pouvait et ne s’en était pas privé…



Plus tard…

Dans le couloir qui donnait sur la cour extérieur, Shira prenait le temps d’une dernière pause pour vérifier son uniforme. Pantalon et veste réglementaire, ceinturon… Il ne lui manquait que le casque, qu’elle avait remit au placard. Vu la chaleur, c’était un élément plus encombrant qu’utile. Sa casquette vissée sur la tête, elle toucha une dernière fois ce plastron qui, elle le savait, ne la protègerait pas de grand-chose de plus qu’un coup de lame ou des jets de pierres. Mais la sergent était sensée le porter. Et elle était ce sergent, justement. La rousse s’avança finalement, franchissant le porche qui donnait sur l’extérieur, laissant ce souffle chaud auquel elle ne s’était pas encore habituée. Suffocant, mais supportable. Devant elle se tenait un groupe de huit hommes en bordel, rassemblé à la va vite, comme s’ils prenaient leur travail à la légère. Shira fronça d’abord le nez face à si peu de discipline tout en s’avançant vers eux.

« Ah, la voilà, ce n’est pas trop tôt. »

La première remarque fusa et la jeune rousse compris aussitôt. Ce n’était pas un manque de discipline. C’était un manque de respect. Car elle était une inconnue, une nouvelle tête qui venait prendre la tête d’un groupe qui, elle l’avait lu, travaillait ensemble depuis leur arrivée ici, il y a plusieurs mois. Qui était jeune…

« C’est toujours la même chose avec les nanas… »

Et qui était une femme.... Deuxième remarque. Celle-ci, elle ne pouvait pas la laisser passer. Le manque de respect était une chose, l’insubordination et l’insulte envers leurs supérieur direct en était une autre. Si Shira aurait par nature laisser couler si les propos venaient d’un supérieur, la sergent Brei ne laissait pas passer ce genre d’affront. Elle ne fit cependant rien avant d’arriver à proximité de celui qui devait être son suppléant, pour mieux lui asséner un coup de coude sec et violent en pleine face, son articulation venant claquer le nez du soldat dont le corps réagissait par un mouvement de recul sous la douleur. Le coup à peine partit, l’autre bras de la rousse vînt attraper celui de son comparse militaire, l’attirant à elle, pour venir laisser son genou frapper ses parties. Puis se décalant avec une certaine légèreté sur le côté, le ramena au sol alors qu’il se pliait en avant, la tête la première dans le sable rouge. La Main venant brusquement s’échouer d’un genou sur son dos, sa main venant appuyer sur l’arrière du casque du caporal, sou les regards surpris et soudainement moins agressifs du reste de la troupe.

« La démonstration vous suffit-elle caporal ? Ou je dois encore en rajouter ? Peut-être devriez-vous aller à l’infirmerie, je l’ai peut-être cassé… » lâcha-t-elle, railleuse, à l’intention du protestataire qui râlait sous la douleur provoquée par sa clef de bras, qu’elle maintenant fermement en place, et dont le nez, par chance, ne pissait le sang.

Shira resta là, immobile pendant un temps suffisant pour bien laisser imprégner son message dans l’esprit des autres soldats. Un long moment de silence, ou tous se regardèrent, laissant naître une animosité à son égard. Shira, à vrai dire, n’en avait cure. Elle ne serait pas là suffisamment longtemps pour qu’il puisse sincèrement se venger. Et puis c’était là une manière bien connue de se faire accepter dans un groupe soudé, à la camaraderie forte et qui n’appréciait que très peu les étrangers. Frapper fort, surprendre, gagner leur respect. Même si cela voulait dire qu’il la haïssait pour avoir terrassé, elle, femme, leur supérieur et ami.

« C’est bon ? On peut y aller à présent ? » leur lança-t-elle en venant libérer son étreinte sur le caporal, l’aidant ensuite à se relever et cherchant son approbation.

Elle le laissa reprendre ses esprits puis, prenant son E-11 en main, ne tarda pas à les rappeler à leurs obligations.

« Alors en route. Precas, Slaker, vous passez devant. Progression en double colonne. En avant. »

Sur ces mots, et avec un peu de mauvaise volonté, le groupe finit par se mettre en mouvement, elle au milieu. Ce n'était pas gagné, mais c'était sans importance. Ce n'était là qu'une distraction nécessaire pour qu'elle puisse mieux accomplir sont travail plus tard. Pour le moment, elle devait repérer les lieux. Arpenter les ruelles et reconnaître les points remarquables. Dreshdae était une petite colonie, avec moins uniquement quelques centaines d'habitants, peut-être un millier. La garnison elle-même n'était constitué que de trois escouades, et peut-être quelques stormtroopers dont elle n'avait pas vu la blancheur de leur armure pour le moment. Les bâtiments étaient pour la plupart modernes, faits de préfabriqués, avec quelques bâtisses artisanales faites de terre et de pierre, celles-là-même qu'elle avait aperçu en débarquant de la navette. Non, c'était vraiment une petite colonie. Un avant poste au milieu de rien. Elle se demandait même si les Siths de l'Académie n'étaient pas obligé d'y faire halte pour y ravitailler et y entreposer leurs vaisseaux lorsqu'ils se déplaçaient. Elle n'en avait vu cependant aucun à son arrivée...

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Jeu 5 Déc 2019 - 0:35
La patrouille s’était dans l’ensemble plutôt bien déroulée. Les membres de son escouade n’avaient pas trop cherché à tester leur nouveau chef, bien que la rouquine eût pu sentir la tension palpable qui régnait entre eux et elle. Visiblement, la petite et brève démonstration de tout à l’heure avait fait son petit effet, comme bien souvent. Nul doute qu’elle finirait par se faire accepter au bout d’un moment mais Shira n’aurait pas le loisir de vivre ce moment avec eux. La rousse serait partie depuis bien longtemps. Soit en annonçant qu’elle était du BRI et que son but était d’enquêter sur certaines disparitions, soit en disparaissant elle-même avant d’embarquer ni vue ni connue à bord de la navette de liaison qui devait normalement se poser dans quelques jours. Après avoir fait son rapport au lieutenant Lançot et, si nécessaire, à son maitre. Shira avait profité de leur longue ronde au milieu de la petite colonie, sous une chaleur étouffante et accablante, pour repérer un peu plus les lieux. La colonie était effectivement plus « moderne » qu’elle ne l’avait d’abord laissé paraître, même si c’était tout à fait relatif. Il n’y avait aucun bâtiment en duracier, ni d’immeubles comme l’on pouvait en trouver dans toute colonie développée. Les maisons et commerces étaient fait pour la majorité de préfabriqués assemblés entre eux, avec seulement quelques bâtisses artisanales dans la périphérie de l’avant-poste. Un petit détour par les falaises qui bordaient un côté de la colonie avait également permit à l’espionne de prendre conscience de quelques dangers qui faisaient des ravages sur la très faible population de Korriban : les falaises en elle-même, la chaleur intense et les nombreux tourbillons de sable ocre qui tournoyaient en contrebas, dans la vallée. Finalement leur groupe avait finti par rentrer au camp après quatre heures de patrouille, alors que le soleil venait lentement mais surement toucher l’horizon, comme pour s’y noyer et laisser place à une nuit beaucoup plus fraiche et salutaire.

Après avoir débriefé cette première journée passée dans le désert avec les soldats du sergent Brei, Shira se laissa glissa jusqu’au petit préfabriqué qui lui servait de chambrée, laissant la porte coulisser pour rentrer à pas de loups dans la petite pièce principale pour constater d’un œil expert que plusieurs choses avaient bougé en son absence. Puis, elle entendit du bruit provenant de la chambre du caporal Aspred.

« Ah Caporal, vous me semblez bien vivant pour un mort. » lança-t-elle à l’intention de l’inconnu, sur un ton neutre.

Son interjection quelque peu mesquine provoqua la surprise chez le militaire, sa tête heurtant le métal dans un bruit sourd alors qu’il se redressait de son lit, sortant rapidement dans une tenue semi-décontractée constituée d’un bas d’uniforme et d’un haut de sport, se frottant la tête en se relevant pour rectifier sa position.

« Sergent Brei ! Je ne vous ai pas entendu rentrer… Nous avons eu une panne de comlink à cause de la tempête mais nous sommes rentrés sains et saufs. » commença-t-il, visiblement tendu de s’être fait surprendre par une supérieure quié tait aussi sa voisine de chambrée.

Une supérieure qu’il ne connaissait pas et qui débarquait juste. Shira plaça cette réaction sous le coup de l’anxiété, une légère crainte de l’inconnu au milieu d’une routine quotidienne. Elle agita la main, s’avançant vers le petit comptoir où trônait fièrement la bouilloire.

« Repos, repos. Heureuse de l’entendre. J’ai crû comprendre que les disparitions sont monnaie courante ces derniers temps. Un peu de caf’ ? » dit-elle comme si de rien était tout en se servant une tasse, profitant de l’occasion pour tenter de briser la glace tout en jaugeant en quoi le caporal pourrait lui être utile pour sa véritable mission, se montrant humaine avec lui alors que l’espionne en elle ne cherchait qu’à définir en quoi cet outil pouvait lui être utile ou non.

Le caporal tomba en plein dans le panneau, hochant la tête tout en quittant sa position, se détendant un peu pour finalement la rejoindre dans la pièce principale, à peine assez grande pour eux deux.

« Oh, volontiers. C’est-à-dire que depuis la pandémie et la perte de vitesse de leur académie, là-bas… nous n’avons plus assez d’effectifs ou de moyens qu’avant. Alors forcément les accidents se multiplient… »

Ce n’était pas la réponse qu’elle attendait mais la rousse avait mis la barre très haute à ce sujet. En réalité les propos du caporal reflétaient une réalité qu’elle ne pouvait pas nier au sujet de cette ville et de cette garnison. La pandémie avait sans doute décimé la majorité de la population et l’académie semblait à bout de souffle. Il était alors logique que le gouverneur de ce secteur ait décidé de rediriger ses ressources désormais inutiles ailleurs, vers des projets plus prometteurs. Lui servant une tasse, elle répondit simplement d’un hochement de tête, avant de profiter de la situation pour orienter un peu sa discussion :

« Je vois. C’est hélas prévisible. Dîtes-moi, ces siths-trucs, on en voit régulièrement par ici ? A quoi dois-je me préparer ici ? »

Les siths-trucs… Faire passer la méconnaissance du sergent Brei pour orienter la discussion était encore le moyen le plus simple et le plus crédible pour espérer obtenir des informations et Shira pouvait profiter du fait que l’homme en face d’elle, qui devait avoir à peu près son âge, ignorait tout de sa véritable condition d’agente du BRI, et encore moins de sa véritable nature de Main de l’Empereur. A ses yeux, elle n’était rien de plus qu’un rouage dans cette machine complexe qu’était l’Empire. Sa réponse là encore, n’était pas surprenante et semblait laisser penser que les siths étaient peu actifs et n’avait que peu d’influence sur cette garnison, Shira ne détectant aucun mensonge, ou aucune volonté du caporal de lui cacher quoi que ce soit :

« Hein ? Oh non, pas vraiment. A part le directeur de leur académie qui est obligé de poser son vaisseau ici, on ne les voit jamais. Vous allez pouvoir passer vos six prochains mois ici à vous tourner les pouces, sergent. »

Shira nota la remarque désenchantée de son subalterne et collègue de chambrée, là aussi compréhensible. Elle aussi aurait rapidement mal vécue pareille affectation. Heureusement qu’elle ne restait pas longtemps, cette planète l’ennuyait déjà. Cependant, elle n’avait pas manqué cette information au sujet du vaisseau du seigneur Grodjirah et la rouquine en déduisit rapidement que le seul autre vaisseau qu’elle avait pu apercevoir sur une des aires d’atterrissage au cours de sa patrouille devait être celui du Sith. C’était là un élément intéressant qui voulait dire que les siths eux-mêmes étaient obligés de venir à Dreshdae pour quitter la planète et se ravitailler. La sergent Brei hocha donc la tête, avant de proposer au caporal de préparer un somptueux diner : rations de combat fondues et jus de chaussette… Aspred ne manqua pas de s’étrangler d’un rire approbateur avant de se lever pour venir l’aider…




Plus tard, dans la nuit…
Aux alentours de 3h00 du matin, heure locale.


Shira n’était pas vraiment allée se coucher lorsqu’Aspred et elle avait décrété l’extinction des feux d’un commun accord. Elle s’était certes enfermée dans le minuscule espace qui lui servait de chambre pour consulter discrètement et en toute intimité le dossier que lui avait transmis le lieutenant Lançot et qu’elle stockait sur un datapad sécurisé et inviolable. L’espionne cependant, n’avait pas prévu de dormir tout de suite, comptant bien profiter de sa première nuit pour faire du repérage dans les locaux. S’insérer dans la garnison locale lui avait déjà permit d’obtenir l’ensemble des tours de gardes et les horaires de rotation des patrouilles. Lentement, elle finit par se lever de son lit et se rhabilla dans une tenue correcte attendue d’un soldat de l’Empire et, discrètement, se laisse glisser dans la salle principale en faisant attention à ne pas faire le moindre bruit, utilisant ses années d’entrainement et de pratique pour se déplacer jusqu’à l’extérieur. La rousse avait pendant un temps pensé à utiliser des drogues sur le caporal pour s’assurer qu’il ne se réveillerait pas et ne découvrirait pas qu’elle était partie mais elle avait fini par se raviser. C’était une mesure de sécurité inutile car les prétextes pour sortir étaient nombreux, à commencer par se saouler dans l’unique cantina de la colonie ou encore profiter de la fraicheur de la nuit pour ne citer que ça.

Prenant à droite en direction des locaux administratifs du petit spatioport Shira savait qu’elle ne croiserait aucune patrouille et que la garde serait limitée. C’était une toute petite garnison sur une planète reculée et presque inhabitée. Ce genre de lacunes était la norme. Une norme que l’on ne retrouvait évidemment pas dans des installations impériales plus importantes. Pénétrant dans les locaux elle ne croisa personne non plus. Là encore elle ne fut guère étonnée. Les sentinelles et les patrouilles devaient protéger le périmètre contre les intrusions venant de l’extérieur et non contre du personnel militaire déjà présent dans l’enceinte. L’éclairage était d’ailleurs coupé et les consoles en veille. Seule une maigre lueur émergeait du bureau de l’officier d’astreinte, loin au fond des couloirs. Restant dans la pénombre, Shira décida donc de tenter le coup et de poursuivre jusqu’à son premier objectif : la salle où était stockée les archives vidéos et administratives du spatioport, sous format numérique, comptant sur la rigueur de l’Empire pour y trouver encore présent des éléments qui pourraient dater de la semaine où du mois précédant la disparition de l’unité Orus.

Se frayer un chemin jusqu’à la salle en question ne fut pas compliquée et se brancher sur les équipements tout aussi simples. Elle avait répété ce genre de manœuvres de si nombreuses fois que c’était presque devenu une habitude. Ainsi, la lieutenant du BRI finit par injecter un ensemble de puces préchargées et préprogrammées dans la console et devant y craquer les codes de sécurité pour ensuite télécharger l’ensemble des éléments de la banque de données correspondant à cette période donnée. L’espionne savait avoir tout son temps pour parvenir à ses fins. Un manque de sécurité criant qu’elle ferait probablement remonter aux services concernés du BRI mais dont elle profitait sans la moindre gêne jusqu’à ce que le transfert ne soit terminé, se contenant en attendant de monter la garde tout en feuilletant quelques dossiers traitant de la pandémie, ou encore de l’activité des siths.

Ce ne fut que lorsque le transfert fut terminé, un peu plus tard, et après avoir installé une sous-routine devant effacer toute trace de son passage dans les enregistrements des capteurs et dans le registre de la console, qu’elle s’exfiltra avec les données copiées de la même manière qu’elle était entrée, c’était à dire par la grande porte, croisant plus loin dans les ruelles sablonneuse une patrouille qui se contenta de la saluer après qu’elle leur ait expliqué qu’elle était sortit pour prendre de l’air, qu’elle avait encore besoin de s’acclimater à ce nouvel environnement…

Demain elle commencerait le traitement des données et rentrerait un peu plus dans le vif du sujet…

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Résultats des dés :
Le caporal Aspred est-il rentré de sa patrouille > Oui
Le caporal Aspred est-il du genre à trop en dire > Oui
Les zones de stockage des archives du spatioport sont-elles gardées la nuit > Non.

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Darth Makila
Jeu 5 Déc 2019 - 20:28
A son réveil tôt dans la matinée, Shira eut la confirmation que le caporal Aspred, son voisin de chambrée, ne l’avait pas entendu rentrer de sa petite excursion nocturne. D’ailleurs, le militaire d’à peine son âge dormait encore lorsque la rousse, les deux pieds croisés sur la table et la chaise en suspension, avait bu sa tasse de caf’. Il avait en effet suffi à l’espionne de tendre l’oreille pou r entendre ses ronflements. Un datapad à la main, elle en avait profité pour lire les rapports que lui avait transmis ses supérieurs temporaires au sujet des patrouilles qu’avait mené l’escouade que la sergent Brei commandait tout juste depuis hier. Elle avait déjà accompli une bonne partie de ses objectifs au cours de la dernière nuit en mettant la main de façon assez simple sur les données du spatioport de l’époque de la disparition de l’escouade Orus. Est-ce qu’il y aurait des informations permettant de savoir ce qui leur était advenu ? Peut-être. Ou peut-être pas. Elle n’était pas analyste, ce n’était donc pas son travail de fouiller dans ce qu’elle avait récolté. Cela réglait donc l’hypothèse la plus dérangeante, celle qu’ils auraient quitter Korriban vivant. S’ils l’avaient effectivement fait, alors il y aurait des traces dans les archives récupérées, à moins que celles-ci n’aient été purgées de la même manière que la rouquine l’avait fait dans la nuit. Il lui restait donc à étudier la seconde hypothèse, à savoir celle où l’escouade Orus n’avait jamais quitté la planète et avait donc péri, d’une manière ou d’une autre. Une hypothèse qui pouvait déjà être invalidée s’il n’y avait aucune trace de leur départset, une fois encore, qu’aucune altération des enregistrements ne soit détectée par les services spécialisés du BRI.

Et puis cela faisait déjà deux ans qu’ils avaient disparus.  Avant la Pandémie. Personne ici ne pourrait la renseigner sur ce qu’il aurait pu avoir vu ou entendu à cette époque. C’était donc avec une autre motivation qu’elle s’était mis à l’œuvre pour tenter d’en apprendre plus, si cela était encore seulement possible. Avec cette fois-ci l’intention de repplir son deuxième et dernier objectif ici sur Korriban : découvrir si la garnison était toujours loyale à l’Empire ou non. Et ce tout d’abord en question adroitement le caporal Aspred à son réveil. Car en plus d’être ronfleur il était également un naturel bavard, qui parlait beaucoup et qui, parfois, trébuchait sur les mots. Shira orienta donc lentement le sujet, d’abord en lui demandant depuis combien de temps il était ici. Ce qu’il y avait à faire à Dreshdae. S’il y avait des lieux intéressant ou incontournable à visiter lorsqu’elle n’était pas en service. Des questions anodines qui, lentement, lui permettait d’approcher des questions phares, et importantes. S’il avait déjà vu des apprentis de l’académie. Réponse plutôt négative. Uniquement rarement, depuis son arrivée. Est-ce que le seigneur Grodjirah, en charge de l’académie, passait régulièrement. Réponse affirmative, mais uniquement pour prendre son vaisseau, qu’Aspred confirma être celui stationné sur une des aires occupées du spatioport. Puis Shira réorienta la discussion vers sujets anodins, évitant ainsi de trop soulever de suspicion de sa part. Puis la rouquine avait ensuite cuisiné son escouade au cours de leur première patrouille de la journée. Certes peu commodes, les plus anciens du groupe confirmèrent les premières conclusions de l’espionne au travers du ton cet fois-ci jovial de la jeune sergent Brei, qui tenta de déminer sa relation houleuse avec son équipe à coup d’humour et de petits contournements au règlement. Ce que certains apprécièrent. Au moins eut-elle une réponse plutôt claire : il était plutôt coutume au sein de la garnison d’éviter le contact avec les gens de l’académie. Lui rappelant qu’ils n’étaient pas comme eux, qu’ils étaient capables de faire des choses qui les effrayaient. Des propos que la Main estima légitime, ne ressentant aucun mensonge, que la lieutenant du BRI pensait crédible, n’ayant vu aucun tic du comportement pouvant lui laisser penser le contraire. La sergent Brei, elle, n’avait fait qu’hocher de la tête.

Au cours de ses pauses, Shira changeait d’univers, délaissant la garnison pour s’aventurer dans la colonie et prendre la température chez les habitants locaux, et se sans forcément poser de questions. Il lui suffisait simplement de s’asseoir à la cantina ou de marcher dans les ruelles pour entendre les ragots de la population qui, pour sa plus grande majorité, ne roulait clairement pas sur les crédits. C’était même plutôt l’inverse. Là encore, elle n’entendit rien de suspect au sujet. Seulement des allusions vagues à des vaisseaux de transport qui se posaient parfois, récupéraient du matériel et repartaient aussitôt. Une information intéressante, car il n’y avait pas grand-chose à récupérer à première vue sur cette planète mais rien qui ne la concernait vraiment.

Elle avait donc repris la routine du sergent Brei, avec une deuxième et une troisième patrouille qui se termina à nouveau à l’approche du crépuscule. Ces longues marches lui avait permit de réfléchir et de venir à des conclusions qu’elle ferait dans son rapport. A savoir que rien ne laissait à penser que la garnison impériale de Dreshdae, unique emprise sur Korriban, ait pu être détournée de sa loyauté à l’Empire Galactique. Vu qu’il était futile de demander à qui que ce soit ici des informations sur des soldats impériaux disparus depuis deux ans déjà, la rouquine estima que sa mission sur la planète au sable rouge et au sol rocailleux était terminée. Il lui fallait donc désormais préparer son exfiltration, c’était pourquoi elle était retournée dans ses quartiers pour récupérer une puce de données, avant de prendre le chemin du bâtiment administratif qui juxtaposait celui qu’elle avait infiltré au milieu de la nuit. Cette fois-ci le soleil n’était pas encore arrivé sur l’horizon lorsqu’elle passa les deux sentinelles qui gardait le préfabriqué qui abritait le bureau du commandant de la garnison, un Major de l’Armée Impériale qui l’avait accueilli lors de son circuit d’arrivée la veille et qui n’allait pas tarder à voir disparaître le joli minois de la sergent Brei.

Frappant à la porte, elle attendit poliment l’autorisation du de l’officier pour rentrer et referma la porte derrière elle, s’avançant ensuite vers l’officier d’un âge plus avancé que le sien :

« Il me faut m’entretenir avec vous, Major. D’un sujet important. »

Pas de réelle salutation. Pas de rectification de position. Car le sergent Brei avait disparu au moment où elle avait passé cette porte, laissant place à l’agente du BRI. Agente qui bien que simple sous-lieutenant savait qu’en mission sous couverture son grade surclassait plusieurs rangs d’officiers. En face, le Major afficha une mine d’abord contrite, se penchant en avant pour prendre appui sur le bureau, repoussant doucement sa chaise qui crissa sur le sol métallique du préfabriqué :

« Qu’est-ce que vous me faites, là, sergent Brei ? Et mettez-vous au garde-à-vous ou je vous envoie au trou. »

Réaction normale face à l’insubordination. Elle-même avait recadrée l’adjoint direct du sergent Brei de manière mois délicate. Shira n’eut en retour qu’un léger mouvement de tête sur le côté, les propos et la réaction de l’homme en face d’elle ne la touchant pas. Elle n’était dans son bureau que pour une seule chose et l’officier allait devoir écouter. Cela n’empêchait pas cependant la Main, au fond d’elle, de s’amuser de la situation :

« Oh non vous ne le ferez pas, Major. A vrai dire, je ne suis pas sergent et je ne m’appelle pas Brei non plus. »

D’abord en semant la confusion chez son interlocuteur. Le Major se redressa vivement en conséquence. Touché. Outré par ce qu’il venait d’entendre. Sans doute pensait-il que la sergent avait perdu la raison.

« … Pardon ? »

Réaction normale, qui méritait désormais une explication. Elle fit trois pas en avant, s’approchant suffisamment proche du bureau en métal du commandant de la garnison pour lui tendre la puce de données qu’elle avait récupéré dans sa malle avant de venir.

« Je suis un agent du BRI, en mission spéciale ici. Ma mission est terminée et je venais vous en informer. Vous trouverez dans cette puce mon code d’authentification correspondant à mon matricule. Isk-Isk. Un-Zéro-Un. »

II-101. Son matricule, deuxième clé nécessaire pour vérifier l’identité de la personne qu’il avait en face de lui. Enfin, l’identité… Plutôt que la jeune rousse qu’il avait en face de lui était crédible et ne mentait pas au sujet de son affiliation. Pas de nom. Pas de visage. Aucun indice. Juste une validation. Le Major cependant réagit en demandant s’il s’agissait d’une plaisanterie, ce à quoi la rousse, impassible, répondit qu’il devrait plutôt vérifier plutôt que de prendre du temps. Il s’exécuta, injectant la puce dans un petit ordinateur qui accusait des effets du sable qui avait tendance à s’infiltrer partout.

Finalement il reçu la confirmation, la frustration et la colère quittant son visage pour laisser place à de la crainte. Son visage était devenu blême alors qu’il se tournait à nouveau vers la rouquine, qui n’avait quitté sa dernière position. Toujours debout, les mains croisées dans le dos, vêtue de son uniforme de sergent de l’armée impériale. Il toussota :

« … valide.. Mh… Veuillez m’excuser. C’est que ce n’est pas courant, madame ? »

Shira délia ses mains pour balayer l’air devant elle à l’aide de sa sénestre, appuyant ensuite ses propos :

« Mon nom n’a pas d’importance, Major. Comme je vous l’ai dit, j’ai été envoyé ici en mission spéciale. Cette mission est terminée et c’est par courtoisie et par protocole que je viens vous en informer, vous et vous seul. »

C’était le protocole en effet. Elle ne faisait qu’exécuter ce qu’on lui avait enseigné à l’académie et qu’on lui avait confirmé au sein du Bureau. Jamais l’agente de la Rectification n’aurait fait cela. Et encore moins la Main de l’Empereur. Mais la sous-lieutenant Brie oui. Ecartant les mains et les posant fermement sur l’extrémité  de la table, elle poursuivit son explication :

 Le reste de vos hommes doivent rester dans l’ignorance. Sachez également que je quitterais Dreshdae demain, lorsque la navette repartira vers Ord Radama. Vous me relèverez, moi, le sergent Brei, de mes fonctions dès ce soir et vous informerez vos hommes que je suis mutée ailleurs et que mon remplaçant a déjà été sélectionné. Il arrivera d’ailleurs dans les prochains jours. Le BRI a retenu son arrivée pour permettre mon insertion et mon extraction. Vous préciserez aussi à vos hommes que c’est la raison pour laquelle vous m’avez convoqué là, maintenant. »

Une explication qui suffirait à lever les doutes, car comme ‘lavait si bien dit que commandant qui l’avait accompagné sur le voyage aller jusqu’à Korriban, les résultats académiques du sergent Brei ne la prédestinait pas à passer les six prochains mois sur une planète désertique de la Bordure Extérieure.

« Puis-je compter sur votre discrétion à ce sujet ? En échange, bien sûr, je ne relèverais pas le manque de sécurité flagrant que j’ai constaté la nuit dernière, ni ne ferait de rapport sur vos méthodes de management. Est-ce bien clair ? »

Son visage, impassible jusqu’alors, se paru d’un sourire prédateur, carnassier alors qu’elle mettait le major dans l’embarras en évoquant devant lui les soucis de sécurité qui lui avait permis de récupérer ce qu’elle était venu chercher. L’homme déglutit péniblement, se contentant d’hocher la tête. Sans doute était-il en train de prier intérieurement que la rouquine tiendrait parole. Rouquine qui lui répondit d’ailleurs aussitôt :

« Bien, je vous remercie Major. Et n’oubliez pas, personne à par vous ici ne doit être mis au courant.

Faisant un pas en arrière comme pour signifier la fin de leur entrevue plus froide qu’amicale, la jeune espionne se ravisa à la dernière seconde, pour poser une dernière question :

« Ah, une dernière interrogation. J’ai entendu des habitants parler de transports faisant des allers-retours de façon plus régulière que la navette de liaison d’Ord Radama. Est-ce vrai ?

Histoire de passer l’éponge sur ce qu’elle avait entendu plus tôt. L’homme en face d’elle semblait retrouvé un peu de contenance et ne mit guère de temps à lui répondre :

« C’est vrai, il y a bien quelques vaisseaux qui font des allers-retours mais je n’en sais pas plus. C’est surtout le directeur de l’académie qui voyage beaucoup. »

Elle pouvait entendre l’ignorance dans sa voix et sentir sa sincérité. Il y avait donc bien des vaisseaux qui faisaient des aller-retours jusqu’ici, mais rien de bien alarmant. En revanche, l’information au sujet du directeur de l’Académie était intéressante, relançant l’intérêt chez l’espionne de peut-être lui rendre visite. Elle devait y réfléchir. Agitant doucement la tête, elle fit finalement ce premier pas visant à mettre fin à la discussion, après avoir récupéré sa puce de données.

« D’accord. Ce sera tout. Je vous remercie, Major. »

En retour le Major inclina la tête.

« … Sergent. »

Et sur ces derniers mots Shira pivota et quitta la pièce. Une deuxième journée venait de se terminer loin du Noyau. Bientôt, elle y serait de retour. Peut-être. Si le BRI, Vader ou l’Empereur son Maitre ne l’envoyait pas aussitôt ailleurs…

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Résultats des dés.

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Enquête rocailleuse [Solo puis PV Grodjirah] Shira-Mara


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Enquête rocailleuse [Solo puis PV Grodjirah] 4827f157da8b602bcdd22ab0bc51b79e
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
Mais cela ne changera rien.
Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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Shira Brie
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Darth Makila
Sam 7 Déc 2019 - 1:37
Le soleil était au zénith, le sable et la pierre rouge brûlante. L’atmosphère presque suffocante. Shira mit pied à terre de sa moto-jet, retirant la paire de lunettes de protection et abaissant légèrement la coiffe de tissu qu’elle avait revêtu pour couvrir son visage, et sa tête, laissant entrevoir sa chevelure teintée brune depuis quelques jours seulement, le temps d’accomplir cette mission. La couleur, d’ailleurs, lui allait plutôt bien et permettait de cacher sa rousseur naturellement remarquable. Son regard émeraude, lui, fixait l’horizon face à elle, occupé d’abord par de multiples colonnades, certaines en miettes, d’autres restaurées, puis par le grand édifice bâti à flanc de montagne, au creux même de cette vallée rougeoyante. La façade principale semblait étrangement récente, signe que les travaux entrepris depuis le retour de l’activité sur ce site avaient portés leurs fruits. Plutôt pyramidale, du moins dans sa partie visible. Plus bas, et non loin d’elle, se tenait le premier poste de garde appartenant au premier périmètre, extérieur, de sécurité. Le point d’entrée que l’on lui avait donné en réponse à sa demande d’entrevue. L’espionne avait longtemps hésité à prendre contact avec l’académie sith. Elle avait pesé le pour et le contre pendant un long moment mais le lieutenant Lançot l’avait autorisé à le faire. De plus, ses précautions prises avant de venir sur Korriban, même légère et principalement liée à son apparence physique, devrait suffire à brouiller les pistes si elle devait un jour recroiser les personnes qu’elle avait pu rencontrer sur la planète rouge. De même que son attitude, sa posture, qui étaient celles d’un personnage temporaire et non pas véritablement la sienne.

Délaissant son véhicule, Shira s’était ensuite avancé vers le poste de garde où deux soldats l’attendaient, l’un restant à l’abri du soleil et l’autre faisant mouvement dans sa direction. Des soldats en armure, et non des apprentis. Son regard se fit plus attentif, scrutateur pendant un temps. Leur armure, cependant, était différente. Rougeoyante, inhabituelle, ressemblant plus à celles de certaines unités spéciales de stormtroopers qu’à celle des forces régulières des troupes de choc. L’Espionne se questionnait alors sur leur provenance. Il ne pouvait pas s’agir de « disparus » de la garnison de Dreshdae, n’ayant décelé aucun mensonge ni aucune corruption chez ces hommes-là. Qu’étaient-ils donc ? Des mercenaires ? Ou des forces prêtées par l’Empire pour assurer la sécurité du site ? Shira nota mentalement de se renseigner, excluant toute utilisant de la Force dans un lieu pareil. Ce serait le meilleur moyen de dévoiler sa véritable nature. Non, au lieu de ça elle restait parfaitement neutre, refoulant même les murmures que l’entité mystique pouvait lui lancer. Elle allait l’ignorer, car elle n’était pas censée être au fait de sa nature, de ce qu’elle pouvait lui offrir. Après tout, elle n’était qu’un simple officier du BRI, non ? Le soldat s’adressa à elle, vêtue de son simple uniforme de l’Armée Impériale, noir, sans distinction, grade ou fioriture. Anonyme, si ce n’est de son matricule et de cette puce contenant son code d’authentification qu’elle lui tendit, sans nom, sans holophoto d’identité. L’espionne précisa tout de même qu’elle avait fait une demande d’audience la veille au soir. Audience qui avait été accepté par le directeur des lieux. Elle n’avait d’ailleurs par prévu de donner de nom au seigneur Grodjirah non plus. Il y avait un risque qu’il puisse sentir le mensonge si elle prenait une fausse identité. Son titre officieux, Agent, suffirait donc. Du mois l’espérait-elle.

Le soldat lui avait dit de patienter le temps de vérifier. Puis de patienter encore un peu une fois son « identité » confirmée, le temps qu’un autre garde ne vienne pour la guider, et de fait la surveiller, à l’intérieur du complexe qui, s’il semblait restreint vu de l’extérieur, s’étendait probablement loin dans la montagne qui le soutenait. Ce garde la fit passer le premier périmètre, puis un second, un peu plus loin. Aucun d’eux ne lui demandèrent de leur donner son arme, d’ailleurs. Plus elle avança et plus elle se rendit compte de l’activité de l’académie. Il y avait encore plus de gardes portant une armure similaire ou analogue à celle de celui qui l’escortait. Rouge. Intégrale. Ils arrivèrent finalement au pieds des marches du grand escalier principal, où l’activité des lieux se fit un peu plus sentir. D’abord par la présence de jeunes apprentis qui s’entrainaient de part et d’autre, armés de simple bâtons métalliques qu’ils agitaient avec plus ou moins de compétence. D’autres, un peu plus loin, toujours en comité restreint, faisaient appel à la Force, chose qu’elle pouvait sentir sans l’utiliser elle-même, en restant passive. Puis il y eut un autre type de garde, cette fois-ci plus imposants. Portant une armure qui, de loin, lui rappela celle que portait la Garde Pourpre de l’Empereur. Tout aussi rouge vive, mais différente. Se pourrait-il que tout ces gardes soient issues de la garde personnelle de son Maitre ? Raisonnement improbable. L’interrogation restait donc entière.

Plus elle s’avançait et plus elle pouvait ressentir cette corruption dans la Force. L’œuvre du côté obscur. Comme elle pouvait parfois le sentir auprès du Seigneur Vader, ou même de l’Empereur. Toujours sans y goûter, refoulant instinctivement, par pur automatisme conditionné, ces tentations de la manière la plus discrète qu’il soit. Là encore, à l’intérieur, de multiples apprentis mais jamais un seul adulte. A croire qu’ils avaient tous disparus. Ou peut-être avaient-ils été mutés sur Coruscant, dans l’Ancien Temple ? Le regard fuyant, Shira se laissa guider, traversant de larges couloirs et plusieurs vastes salles, croisant d’autres gardes, ou même des apprentis qui la dévisageait sur le chemin. Leur interrogation était légitime mais intérieurement l’espionne s’en moquait. Et la Main s’en délectait. Extérieurement, pas le moindre rictus. Pas la moindre réaction. Shira avait conscience qu’elle serait d’autant plus observée. Finalement le garde s’arrêta devant une porte, attendant que celle-ci s’ouvre. La fausse brune compris aussitôt qu’elle était arrivée et respira un grand coup.

Le garde entra le premier et elle suivit, s’arrêtant tout juste après avoir passé la porte. Elle le laissa faire les présentations et observa, attendant l’approbation du directeur de l’académie, profitant du flottement pour l’observer avant de finalement prendre la parole d’un ton induit d’une forme de respect, se plongeant pleinement dans son rôle, s’offrant ainsi même le privilège de déglutir pour donner un peu plus de consistance à sa comédie :

« Seigneur Grodjirah, c’est un privilège de faire votre connaissance. Je vous remercie également d’avoir accepté de recevoir le BRI dans vos locaux malgré ce très court préavis. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses à ce sujet. »

Se raidissant, elle inclina très légèrement le buste en signe de salutation. Si ses mimiques étaient jouées, ses propos, eux, étaient sincères…

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Dim 8 Déc 2019 - 21:46
Certains s'imaginent vivre de grandes aventures avec légèreté, sans trop de contraintes. Pour le directeur de l'Académie des Sith, c'est tout le contraire. Ses confrères lui reprochent régulièrement son isolement, son manque de sociabilité, et son manque d'investissement dans des fioritures, mais ont-ils seulement conscience de la charge de travail que représente la fonction de directeur de cette académie, en plus des engagements en tant que Sith dans cette période troublée. Et puis....il y a la colonie, qui bien qu'elle soit désormais auto suffisante et gérée par un pantin gestionnaire, demande malgré tout du temps et de l'investissement personnel.

L'académie est bien fournie en matériel et en personnel, certains formateurs étant spécialisés, mais la présence du directeur est importante pour former un lien avec les élèves. D'autant plus que désormais, il faut les former non pas tout à fait à être des Sith, mais à être des utilisateurs de la Force capables de s'intégrer dans un corps d'armée en tant que suppléants, de conseillers, et d'aides tactiques.
Cela n'est pas une mince affaire, que de superviser un entraînement visant à élever un potentiel Sith à un statut surhumain, de l'inciter à se battre contre les soumissions courantes, tout en lui mettant dans la tête que l'officier qu'il côtoiera restera quoi qu'il arrive son supérieur et qu'il doit lui obéir. D'autant quand l'élève est capable, à la fin de sa formation, d'éliminer tout officier qui lui ferait face avec une grande facilité.

Et c'est dans ce climat peu propice au temps libre, qu'un agent du BRI demande audience. La BRI.....les Sith sont paranoïaques par nature, ceux qui ne le sont pas périssent bien vite. De ce fait, le Directeur pense immédiatement à une enquête concernant sa petite colonie qu'il a implanté discrètement sur une planète minière désertique, qui est depuis devenu un village minier des plus banals. A priori, personne ne sait qu'il est derrière ce village, et qu'il s'en sert pour y cacher et y développer une base et une armée personnelle. Dans le but de servir l'Empereur.....bien entendu....pour le moment....qui sait ce qui pourrait arriver par la suite. Personne...à part Rosas....et peut-être, donc, la BRI......

Quoi qu'il en soit, on ne refuse pas une audience de la BRI. Et elle fut donc bien entendu acceptée.

Alors que le directeur est occupé à des tâches de gestion mineures, car sachant qu'elle devait arriver, un des garde finit par la faire entrer. Lorsque la porte s'ouvrit, le directeur décela une presque imperceptible vague de Force. Mais c'est un phénomène parfaitement normal en ces lieux où la Force est tordue ou exprimée un peu partout. Cela serait comme ressentir un léger courant d'air en ouvrant une porte donnant directement sur une montagne.

Le Directeur est habillé de façon relativement classique pour un Sith. Il abandonne de plus en plus son équipement d'aventurier car cela correspond de moins en moins à ce qu'il est. Un plastron basique, relativement propre si on prend en compte la localisation géographique, pas de respirateur, des "bottes protèges-tibia" qui arrivent au genou, rien de notable hormis le fait que cette tenue rappelle celle caractéristique des Sith de l'Ancienne République.

Le moins que l'ont puisse dire, c'est qu'elle est polie. Le directeur lui répond donc en se levant, la saluant, et en l'invitant à s’asseoir d'un signe de main, avant de se repositionner sur son siège.

" Tout le plaisir est pour moi, je suis toujours prêt à coopérer avec les services impériaux, et cela fait partie de mes missions. Vous n'avez pas à présenter d'excuses, j'étais présent sur place, et j'ai pu faire en sorte d'être disponible, peut être que cela n'aurait pas été possible avec un délai plus long. La vie d'un Sith est pleine de surprises.
Que puis je donc pour vous ?
"
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Lun 9 Déc 2019 - 18:27
Son regard glissa lentement hors du visage du sith, descendant pour observer son accoutrement alors qu’il se levait pour répondre à son salut, scrutant les moindres détails pouvant confirmer ou infirmer ce qu’elle avait pu lire ou entendre du directeur de l’Académie, à savoir peu de choses. Le BRI, visiblement, semblait se tenir plutôt à l’écart des activités des siths qui avaient rejoints l’Empereur, ou bien étaient-ce ces derniers qui prenaient des précautions pour que les services de renseignement et d’espionnage n’en sachent le moins à leur sujet. Et déjà, le seigneur Grodjirah ne répondait pas aux premières observations que les services avaient de lui sur ses habitudes vestimentaires. Ou tout du moins, ils n’avaient pas annoté les récentes évolutions du goût de cet individu qui, là encore d’après ces maigres informations, restait plutôt solitaire et évitait le centre galactique. Si l’espionne en Shira se demandait pourquoi, la Main qu’elle était vraiment se demandait déjà ce qu’il pouvait bien cacher à l’Empereur, bien que ce dernier lui ait donné des consignes très claires vis-à-vis de la mission que le BRI lui avait assignée : ne pas faire de vague et se contenter de faire le travail qui lui était demandé par les services. En sommes, se renseigner sur la disparition de l’unité Orus et rien de plus. Et Shira, justement, comptait bien s’en tenir aux ordres de son Maitre sur le sujet.

Stoïque, elle avisa le siège que lui désignait le directeur et s’y installa après un moment d’hésitation, faisant attention à adopter une position droite et à déposer ses mains hors de la vue de ce dernier, dans l’idée conditionnée d’en montrer le moins possible sur le plan non-verbal. Car sa plus grande crainte était bien sûr d’être démasquée. De commettre un impair qui révèlerait à la fois sa condition de sensitive et l’entrainement qu’elle avait apprit à dissimuler de façon instinctive. Une crainte stressante qui, dans le cas présent, allait lui servir. Car en face d’elle se tenait un sith, et elle savait mieux que quiconque ô combien elle devrait être prudente avec lui, tant dans la forme que dans le fond de ses questions. Même si elle se doutait des réponses qu’il allait lui donner. L’écoutant d’une oreille attentive, son regard de nouveau figé dans la direction du sith pour l’étudier et lui montrer qu’elle avait toute son attention, Shira attrapa tout de même distraitement sa coiffe réglementaire pour la poser sur ses genoux, le tissu de son uniforme craquant légèrement dans le mouvement. Souriante légèrement à sa remarque sur la vie des siths, plus pour laisser échapper volontairement son stress que par amusement, elle se racla doucement la gorge.

« Oh, je suis certaine que vous avec effectivement beaucoup à faire, Seigneur Grodjirah. Cette académie semble retrouver une vie normale après ce qu’elle a dû endurer avec la Pandémie. » dit-elle d’abord, les compliments n’étant jamais de trop, pour commenter ce qu’elle avait pu apercevoir, mais non sans arrière-pensée.

Mais toujours en restant stoïque, en se contentant seulement de garder ce fin sourire tout en se penchant très légèrement vers l’avant, ses mains posées à plat sur ses genoux, se forçant un peu pour serrer un poing ganté autour de sa casquette pour se remémorer la manière dont elle avait initialement prévue d’aborder cette entrevue. Une manière classique, prévisible, et qui n’avait là encore que pour seul but de mettre en avant de façon sincère le caractère amical et courtois de cette visite. Pour ne pas risquer de le froisser, notamment.

« Et bien Seigneur Grodjirah… Sachez que j’ai été mandatée par le BRI pour mener une enquête sur la disparition, il y a deux ans maintenant, d’une unité impériale affectée à la surveillance de la colonie de Dreshdae et, accessoirement, de ce site. Mon enquête à la colonie est terminée, et le BRI m’a autorisé à prendre contact avec vous pour savoir si vous possédiez la moindre information à ce sujet. »

Elle marqua une pause, le temps de sortir de façon presque nonchalante un bloc de données d’une des poches de son uniforme et de venir le poser sur le bureau du directeur de l’académie en se penchant en avant.

« Vous trouverez dans ce bloc de données le descriptif du personnel disparu et ayant appartenu à une unité commandée par le Commandant Orus, lui-même porté disparu. Ainsi qu’une image partielle d’un vaisseau ayant quitté précipitamment Korriban à peu près à la même date que disparition de cette unité.

Reprenant sa place dans son fauteuil, Shira s’autorisa à croiser une jambe au-dessus de l’autre tout en agitant légèrement sa chevelure teintée. Elle ne dévoilait là rien de secret, et encore moins ce qu’elle avait pu collecter lors de son enquête à Dreshdae. Il s’agissait seulement de la partie non-classifiée des dossiers militaires du personnel disparu et de l’image que lui avais donné le lieutenant Lancot sur Coruscant au moment de lui confier cette mission. Se raclant de nouveau la gorge et se montrant volontairement un peu plus agitée, comme si cela la stressait quelque peu, elle dit finalement, là encore non sans arrière-pensée :

« Le BRI voudrait donc savoir si vous étiez déjà présent sur Korriban à cette période. De plus, toute information que vous pourriez détenir au sujet de ces personnels et de ce vaisseau serait la bienvenue car leur disparition reste encore à ce jour un mystère. »

Dernière pause. Brève, concise. Avant de demander :

« Etes-vous en mesure de m’aider dans cette enquête, Seigneur Grodjirah ? Le moindre détail pourrait se révéler très précieux. »

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Enquête rocailleuse [Solo puis PV Grodjirah] Shira-Mara


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Darth Makila
Mar 10 Déc 2019 - 15:03
Une vie normale....l'académie est passée d'une ruine désertique à un lieu actif, rien de plus finalement. Mais effectivement la pandémie a porté un coup à la formation des apprentis.

La disparition d'une unité militaire, affectée à Dreshdae. Il y a deux ans. Comme si il y avait la moindre chance pour que j'y prête attention. Mais, tout de même, toute une unité militaire...voilà qui effectivement a de quoi intriguer la BRI.

Je pris, plus par politesse que pour réellement faire l'effort, le bloc de données. Hum....malgrès tout, j'ai l'impression que ces images ne me sont pas inconnues.

"Hum...je ne voudrais pas me montrer hautain, mais j'accorde assez peu d'importance aux simples soldats affectés à Dreshdae.
Et ce spatioport est relativement libre, ce qui fait que de nombreux individus peu fréquentables, louches, y passent de temps à autres.
"

Je continue de parcourir les images, après tout, qui sait....

"Oui il y a deux ans j'étais effectivement en fonction. Et ces soldats ainsi que ce vaisseau me disent vaguement quelque chose. Mais....peut-être avez vous des pistes qui pourraient m'aider à me souvenir ? Je me doute que la BRI n'aime pas révéler ce qu'elle sait, mais cela est lointain dans le passé et je n'ai qu'un souvenir tres vague".
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Mer 11 Déc 2019 - 18:14
L’espionne le laisse se saisir du bloc de données, retrouvant sa place aussitôt après. Rigide, stoïque, une main jouant toujours distraitement, mais volontairement, avec les rebords de la casquette sensée compléter son uniforme. Shira reste silencieuse tandis que le sith devant elle contemple le contenu des informations qu’elle vient de lui transmettre, guère secrètes. L’envie de sonder ce sith est grande pour la Main qu’elle cache en elle mais la rouquine sait qu’elle ne peut pas se le permettre. Elle se souvenait des entrainements avec l’Empereur et le Seigneur Vader pour masquer sa sensibilité. Le Seigneur Grodjirah sentirait aussitôt une intervention de la Force, aussi minime soit-elle. Aussi se contentai-t-elle d’écouter et d’observer, ses talents dans ce domaine étant largement suffisant pour récolter des informations au sujet de son interlocuteur, qui ne manqua pas de lui dire ce qu’il pensait de cette situation, et ce sans détour. Une franchise qui surprit quelque peu l’espionne, qui encaissait les premiers propos avec un certain dégoût, ou rejet, se redressant quelque peu dans le fauteuil. Lui, hautain ?

Shira aurait plutôt dit qu’il s’agissait là de dédain, même si la signification était sensiblement proche. Mais ce n’était pas surprenant de la part d’un Sith. Déjà les Moffs, et même bon nombre officiers supérieurs au sein de l’Empire considéraient leurs subordonnés plus comme des numéros, des outils que comme de réelles personnes. Alors un Sith… Mais la question qui germa dans l’esprit de l’Espionne n’était pas tant de savoir s’il était dédaigneux, hautain, mais plutôt de s’interroger sur la loyauté de cette personne envers l’Empereur, et l’Empire qui lui avait donné la possibilité de s’installer ici et de travailler. N’accordait-il pas d’importance à ces soldats parce qu’ils n’étaient que des sous-fifres distants ? Ou parce qu’il n’incarnait rien pour lui ?

La fausse-brune se renfrogna légèrement dans son rôle d’agent du BRI, détournant le regard, forcément touchée par de tels propos qui, d’une certaine manière, la concernait également, déglutissant légèrement pour laisser échapper une politesse :

« Bien sûr, je comprends. »

Avant de rebondir sur la suite des premiers propos du directeur de l’Académie, au sujet du spatioport de Dreshdae. Des propos qui, cette fois-ci, démontrait une certaine clairvoyance quand au statut du spatioport, et qui lui permettait de placer une première remarque légèrement incisive mais néanmoins polie à l’intention du Seigneur Grodjirah :

« Vous avez raison, en effet. Peut-être que nous devrions verrouiller un peu plus le spatioport du fait de la présence d’une emprise relativement importante pour l’Empire. Cette académie. Si n’importe qui peut se poser à Dreshdae, des rebelles ou des jedis le pourraient également. »

Elle finit alors seulement par ramener son regard émeraude vers lui, avec un fin sourire aux lèvres pour conclure ses précédents propos en émettant une évidence sur laquelle il tomberait forcément tout les deux d’accord :

« Ce que, bien sûr, nous ne désirons pas. Un incident serait regrettable, tant pour les siths que pour l’image de l’Empire. »

C’était là un fait qu’il ne pourrait pas nier. Soufflant un coup pour assimiler la demande du directeur de l’Académie et évaluer ce qu’elle pouvait ou non lui dire, Shira se rendit rapidement l’évidence que les maigres informations qu’elle possédait ne risquait en rien de compromettre sa mission désormais. Elle hocha donc d’abord la tête avant de parler à nouveau. Toujours statique. Toujours rigide.  

« C’est là aussi compréhensible, cela fait beaucoup de temps et vous ne pouvez pas être présent partout en personne, Seigneur Grodjirah. Mais si vous avez la moindre information, même la moindre piste, le BRI serait très reconnaissant que vous lui en fassiez part. »

Elle se montrait sincère, et sans le moindre reproche dans son intonation. D’abord par honnêteté et sans arrière-pensée, puis parce qu’elle n’était pas prête à provoquer de la sorte le directeur de l’Académie sur son propre terrain.

« A présent concernant les pistes que j’ai actuellement, celles-ci sont assez triviales et se basent sur les faits et les éléments que j’ai actuellement en ma possession. Nous savons que l’unité du commandant Orus a disparu il y a deux ans maintenant, de façon assez soudaine, à un moment où Korriban dans son ensemble était plutôt fréquentée. » commença-t-elle, en rappelant d’abord les faits.

Puis se redressant délicatement de son fauteuil, pour en faire le tour et venir s’y positionner derrière, les deux mains apposées sur le dossier.

« De là, deux hypothèses paraissent les plus évidentes. La première, le climat hostile de Korriban a eu raison d’eux, mais la disparition aussi soudaine de toute une unité dans un tel accident paraît improbable. La seconde… »

C’était la plus simple, qui ne demanderait pas de recherches supplémentaires et qui satisferait à coup sûr ses supérieurs. Mais c’était aussi celle en laquelle elle croyait le moins. Il restait donc la seconde. La plus probable.

« La seconde consiste à penser que cette unité toute entière a déserté son poste, d’un commun accord, et quitté la planète sans qu’aucune personne ne s’en aperçoive. Peut-être dans la précipitation à bord de ce vaisseau, peut-être pas. Dans tous les cas, une équipe tout entière ne déserte pas comme ça d’un commun accord sans raison. Y avait-il des tensions à l’époque entre les forces impériales et les membres de votre académie ? Entre les forces Impériales et la population locale ? »

Les questions n’étaient pas destinées à faire naitre un conflit. Elles étaient légitime et Shira les posaient avec parcimonie et sans la moindre hostilité, avant de finalement lui rappeler que le BRI n’était là que pour prendre des informations auprès d’un témoin potentiel et non pour fomenter la moindre accusation à l’égard du directeur :

« Je sais que cela remonte à longtemps et qu’il s’est passé beaucoup de choses sur Korriban entre temps, dont la Pandémie. Le BRI ne vous en tiendra pas rigueur si vous n’êtes pas en mesure de nous aider. »

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Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
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Darth Makila
Mer 11 Déc 2019 - 19:26
Il est surprenant de la part de la BRI de proposer si spontanément de mieux verrouiller le spatioport en invoquant un danger Jedi. Tout du moins, cela aurait été surprenant à l'époque de laquelle je viens. A cette époque, tout le monde savait que l'Académie est capable de se défendre face à de telles menaces. Une infiltration était alors possible, mais pas une attaque de plus grande envergure, ou alors il fallait que cette attaque soit de tres grande envergure.
Comme ce fut le cas le jour où je suis arrivé ici. Je combattais aux côtés de mon maître face à une force d'invasion inédite. Sonnés pendant l'attaque, je me suis réveillé en cette époque.

" Vous semblez ignorer les capacités défensives de l'académie. Sa présence n'est un secret pour personne, et pourtant les Jedi et les Rebelles ne l'ont pas encore attaqué. Toutefois, je suis d'accord, nous devrions songer à mieux verrouiller le spatioport."

Apres tout maintenant que j'ai terminé de faire mes petites affaires autour de ma colonie, cela m'importe peu qu'on encadre mieux les choses.
D'ailleurs, à ce propos....revoyons encore ces images....non, il ne s'agit pas d'une des unités que j'ai utilisé pour la colonie. D'ailleurs, je n'avais pas encore ce projet à l'époque.


"C'est tout de même étrange....D’après vous, pour quelle raison une unité entière pourrait ainsi disparaître, sans qu'il n'y ai un rapport quoi soit fait ?
Vous devez bien avoir vos hypothèses non ?
Je suis tout à fait prêt à vous aider, mais il faut m'aiguiller, peut être qu'une de vos idées va activer un souvenir
"
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Ven 13 Déc 2019 - 13:59
Était-ce vraiment surprenant de la part d’un service de renseignement militaire de souligner et faire remonter des lacunes sécuritaires lorsqu’il en constatait une ? Pour Shira Brie, absolument pas. C’était là une des responsabilités majeures, essentielles, primaires, du Bureau du Renseignement Impérial, qui corrigeait alors le problème avant de dénoncer les responsables de ces défaillances au BSI, lequel se chargeait alors de déterminer quelle sanction était la plus appropriée. Pour Dreshdae le problème ne venait visiblement pas tant de la garnison impériale présente sur place que du gouverneur militaire du sous-secteur Esstran, qui ne donnait pas les ressources nécessaires à la protection d’un intérêt pouvant être considéré comme vital par certaines directions de l’Empire. Evidemment, l’espionne se doutait que cela ravirait la directrice Isard de savoir que le monde des siths était aussi peu protégé, elle qui n’avait pas caché son désaccord à voir les êtres venus d’un autre temps s’accaparer des postes et des possessions impériales. Shira se souvenait de ses entrevues particulières avec la directrice, alors qu’elle n’était pas encore sortie de l’Académie… Une femme forte, et déterminée.

Le regard de Shira revînt se figer sur le seigneur Grodjirah alors que celui-ci venait sous-entendre qu’elle ignorait tout des défenses de l’Académie, tout en arguant que celle-ci n’avait jamais été attaquée malgré qu’elle ne fût pas cachée aux yeux de la galaxie.  Il n’avait pas tort dans le fond. La Rébellion aurait pu mener une attaque éclair depuis longtemps et ne l’avait pas fait. Cependant, l’espionne se redressa, levant la main devant elle, l’index dressé en signe de clarification :

« Je ne les ignorent pas, Seigneur Grodjirah. J’ai vu vos soldats et vos apprentis. J’estime seulement que c’est une défense insuffisante, par exemple, pour parer une attaque rebelle de grande envergure. Mais peut-être n’ai-je pas tout vu ? D’ailleurs, il me semble que des Jedis se sont pourtant infiltré, par le passé… » dit-elle, concluant ses propos calmement par un sous-entendu, celui qu’elle en savait plus qu’elle ne laissait paraître.

Elle n’entra pas dans les détails. Le directeur de l’Académie avait probablement déjà fais les connexions nécessaires. Il devait très probablement savoir. Tout comme Shira ne chercha pas à se montrer trop curieuse sur ces soldats en armure pourpre dont elle doutait de leur allégeance. Pour la Main qu’elle était, cette couleur ne pouvait être associée qu’à son Maitre. Pour l’espionne, il devait s’agir de la Garde Impériale mais leurs équipements ne correspondaient pas au standard et à la réglementation de cette unité. Qui était-ils donc ? Cette question resta en suspens au fin fond de son esprit, celui-ci trop occupé à analyser les réactions, l’attitude et les réponses du seigneur Grodjirah, qui venait assez habilement d’étouffer ses deux questions par les siennes. Habilement peut-être, mais pas assez discrètement pour que Shira ne le remarque pas. L’espionne, cependant, ne le lui fit pas remarquer, se contentant donc de noter cela dans un coin de sa tête. Au lieu de cela la fausse-brune, rouquine de nature, décida de se plier au jeu, n’ayant pas réellement le choix de toute manière, réagissant d’abord du tac-au-tac à la première question du seigneur sith :

« Parce qu’il s’agissait de la seule unité sur Korriban à cette période, tout simplement. Le rapport n’a été fait qu’après qu’une équipe soit venu enquêter et constater leur disparition. »

Elle marqua ensuite une pause, le temps de se déplacer de quelques pas de côté, le regard quittant le directeur de l’Académie pour venir scruter avec intérêt l’un des murs latéraux de son vaste bureau. Là, elle se fit plus précise et plus claire en enchaînant sur sa seconde interrogation :

« Je ne peux vous en dire plus, j’ignore moi-même beaucoup de choses dont je n’ai pas le droit d’en connaître. Cependant, c’était à une période où le spatioport, et votre académie, ont vécu beaucoup d’arrivées. Auriez-vous un registre des personnes ayant visité votre académie à cette période que vous pourriez me confier ? »

Elle avait bien compris le petit jeu du directeur de l’Académie, ou du moins, ce qu’il laissait paraître, e ignorant d’abord ses questions puis en surenchérissant subtilement par d’autres pour tenter d’en savoir plus, de la faire parler au point d’en dire plus qu’elle n’était sensée le faire. Aussi Shira s’était-elle donc contentée de rester floue avant d’enchérir à son tour. La précédente question n’était pas anodine, même si elle ne s’attendait pas à ce qu’il accepte de lui donner de telles informations…

Faisant calmement volte-face, la jeune femme croisa les mains dans son dos alors qu’elle venait de nouveau regarder directement le seigneur sith.

« Il est possible qu’ils aient désertés, mais il est aussi possible qu’ils aient été soudoyés. C’est ce que je dois démêler. Serait-il possible que certains de vos visiteurs d’antan ait pu agir d’une quelconque manière à leur égard ? »

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Darth Makila
Ven 13 Déc 2019 - 15:16
"En effet, l'Académie a subit, au cours de l'histoire, plusieurs attaques et infiltrations. J'ai assisté à l'une d'entre elle d'ailleurs. Mais elle est toujours là, comme vous pouvez le constater."
Il est normal que la BRI connaisse quelque peu l'histoire de ce lieu, et les manigances de nos ennemis, bien qu'il soit rare que les non-initiés se penchent sur ce qui concerne les sensitifs.

Elle commence sa petite pièce de théâtre, fait mine de ne rien savoir, comme tout agent qui se respecter, et évoque un listing des visites. C'est une piste intéressante. Je commence donc à activer quelques commandes, laissant apparaître un écran, écrit en langue Sith.

"Oui, il existe un tel registre. Mais....seriez vous en train d'insinuer que le responsable est un Sith ? Je travaille en ce moment sur une meilleure coopération entre les Sith et les troupes régulières, ce n'est pas le moment pour que des rumeurs d’envoûtement ne se propagent et s'amplifient.
Ce rapprochement est un souhait de l'Empereur lui-même !
"

Voilà qui pourrait poser problème. Les Sith se côtoient, mais la diplomatie entre eux est fragile et instable. Connaître le responsable ne sera pas difficile, d'autant que focaliser son esprit sur ces indices a permis de se faire une idée. Le problème va être de savoir quoi faire de cette information.
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Sam 14 Déc 2019 - 17:29
A la question concernant les systèmes de défense de l’Académie, le directeur ne répondit pas non plus. Shira le releva mais ne le lui fit pas remarquer, se demandant d’abord s’il avait pensé que celle-ci était purement rhétorique, s’il n’avait pas compris qu’il s‘agissait là d’une véritable interrogation ou si le seigneur sith l’avait tout simplement ignoré, de peur de trop en révéler. Peut-être aurait-elle dû insister mais ce questionnement n’avait aucun lien avec l’enquête qu’elle était sensée mener sur Korriban. C’était plus une interrogation personnelle, une curiosité de la Main de l’Empereur et non de l’agent du BRI qu’elle incarnait. Hors Sa Majesté lui avait expressément ordonné de ne pas faire de vagues, et c’est pourquoi elle ne dit rien et se contenta simplement d’un léger haussement de sourcil. La fausse brune avait beaucoup mieux pour mettre le seigneur sith dans l’embarras avec sa dernière réponse, le directeur semblant omettre de façon assez magistrale un incident qui avait eu lieu dans un passé beaucoup plus récent. Comme quoi le seigneur Grodjirah avait raison. Dreshdae était effectivement fréquentés par n’importe qui. Mais elle n’était probablement pas la seule à l’époque... Shira avait bien étudié le dossier avant de débarquer sur la planète rouge, il y a trois jours de cela. Souriante, l’espionne revînt délicatement s’installer dans le fauteuil, en face du directeur de l’académie.

« Oh, je pensais à des évènements beaucoup plus récents. Je dirais, environ trois années de cela, maintenant. »

Elle laissa l’information en suspens, son regard rivé sur le sith qui pianotait devant son écran dans l’attente d’une réaction. Elle n’était pas là pour faire la lumière sur cet évènement, ni sur tout ce qui aurait pu se passer avant ou après. Sa mission pour le compte du BRI se focalisati uniquement sur l’unité du commandant Orus et rien d’autre. Tout le reste n’était qu’initiative, et celle-ci était à proscrire. Rien n’empêchait cependant Shira d’écouter attentivement ce que le seigneur Grodjirah pouvait lui dire et de noter chaque élément dans un recoin de son esprit. Le directeur de l’académie était d’ailleurs visiblement d’un naturel bavard. Celui-ci lui confirma d’ailleurs l’existence du registre qu’elle avait évoqué, avant de finalement réaliser la portée des derniers propos de la fausse-brune, dont le sourire disparut subtilement alors qu’elle se redressait froidement sur le rebord du fauteuil.

« J’imagine qu’il est confidentiel et que vous ne m’y donnerez pas accès. » réagit-elle, comme s’il s’agissait là d’un fait inaliénable.

Le sith avait mit dans le mile, car il s’agissait là de la seule option logique qu’il restait pour expliquer la disparition de la garnison impériale de l’époque. Il était en effet plus qu’improbable qu’elle ait péri dans son ensemble dans un accident, et ce de manière simultanée. La seule explication était qu’ils avaient quitté leur poste, par désertion ou changement d’allégeance, ce qui revenait au même. Comme il était tout aussi improbable que les quelques paysans ou commerçants de Korriban aient pu provoquer un tel chamboulement, il ne restait plus que trois catégories de suspects : rebelles, jedis et siths. Et Shira ne croyait pas en un retournement par la Rébellion pour la simple raison que l’intégralité de l’unité avait disparu sans laisser de traces, sans laisser le moindre indice. Le Sith avait beau s’offusquer, c’était là la seule conclusion logique.

Mais voilà que l’espionne se retrouvait dans l’embarras. Elle avait effectivement entendu parler de ce rapprochement souhaité entre les siths et les forces impériales de l’Empereur. Un rapprochement que n’appréciait guère Isard, et que Sa Majesté avait très probablement souhaité plus par dépit que par désir, pour pouvoir mieux les surveiller, voire les contrôler ? Sa Main chassa cette interrogation aussi vite qu’elle ne lui était venue à l’esprit. Ce genre de pensées étaient inutiles et son Maitre savait parfaitement ce qu’il faisait. Et Shira n’était pas là pour provoquer un esclandre avec le directeur de l’académie.  Restant de marbre et en réagissant même pas à l’évocation de l’Empereur par le seigneur Sith, elle inclina légèrement la tête sur le côté. Intérieurement, les rouages de l’espionnet de la Main s’activaient. Il essayait de la dissuader de pousser plus loin sa réflexion en invoquant l’Empereur en personne, en soulignant qu’il avait son aval et qu’elle ne devait en aucun cas remettre en question cette décision. Soit. Il avait raison sur un point, mais cela il l’ignorait : Shira ne remettrait jamais en question une décision de l’Empereur, son Maitre. Et l’espionne qu’elle était, elle, n’en avait pas le pouvoir.

Elle hocha donc la tête vivement tout en écartant les bras, comme pour appuyer ses propos :

« Loin de moi cette idée, Seigneur Grodjirah. Je ne faisais qu’émettre des faits, et vous en avez tiré vos conclusions. Ce sont les votres et non les miennes. Je vous ai demandé si vous aviez un registre des visiteurs de votre académie. Rien de plus, rien de moins. »

Elle marqua une pause, un sourire naissant au coin de ses lèvres.

« Quoi qu’il en soit, les souhaits de l’Empereur sont absolus et je suis certaine que vous serez à même de les exaucer. »

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Sam 14 Déc 2019 - 21:07
Bien que chaque personne soit différente, il existe parfois des archétypes. Parmis les Sith, il y a entre autres des Sith plutôt basés sur les manipulations, des assassins et des Sith plutôt guerriers. Et en règle générale, les uns ne sont pas à l'aise avec les méthodes des autres, et ne les apprécient guère.
Je suis de ceux là, un guerrier Sith qui n'aime pas trop les sous entendus et les petites manigances. Je préfère nettement un discours franc et direct.
"Je ne sais pas à quel événement vous faites référence qui aurait eu lieu il y a trois ans. Mais vous voyez bien que l'Académie n'a pas été détruite. Exprimez vous clairement si vous avez quelque chose à dire."

L'agent du BRI semble avoir rapidement tiré la conclusion que le registre est confidentiel. Il l'est, effectivement, mais pas pour la BRI. Il est évident que je vais lui fournir ce qu'elle demande. Mais cela risque de poser un réél problème.

" Je compte bien vous fournir ce que vous désirez, mais puisque vous parlez d'exaucer les souhaits de l'Empereur, comprenez vous à quel point vous fournir ce registre pourrait aller à l'encontre de sa volonté ?
Comprenez moi bien. Soit le Sith responsable de la disparition de ces quelques soldats bien dispensables, est fidèle à l'Empereur, soit il ne l'est pas. Dans le cas où il s'agit d'un traître, il va de soit que l'Empereur le sait et qu'il va faire ce qui s'impose. Dans le cas où c'est un Sith fidèle, alors je ne sais pas pourquoi il aurait fait cela. Mais, dans tous les cas, cela risque de nuire à un projet bien plus important.

Je vais donc vous poser deux questions. La première est : comment servir au mieux l'Empereur, si le servir comme vous devez le faire via cette enquête, va à l'encontre d'une manière plus importante de le servir ?
La seconde question est pourquoi cette unité est-elle si importante que l'enquête à son sujet risque de ruiner des projets impactant plusieurs milliers de soldats impériaux ?
"

A ce stade, j'ai une idée plus ou moins précise de qui est la responsable de cette disparition. Apres tout, un Sith guerrier aurait fait parler de lui. Or, je connait une manipulatrice bien séduisante, dont le profil correspond à l'affaire.
Et, bien entendu, je m'attend à avoir des réponses évasives, ces espions sont formés à cela. Ah....nous gagnerions tant en efficacité et en temps si les gens étaient moins suspicieux.
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Lun 16 Déc 2019 - 18:48
L’espionne resta de marbre alors que le seigneur Grodjirah changeait de ton, laissant ainsi transparaître pendant un moment une forme d’impatience ou de frustration face aux tournures de phrases que tenait Shira, à la fois nécessaires pour ne pas paraître trop brusque et risquer un retour de bâton de la part du directeur mais également pour mieux le cuisiner. Et sur ce point le sith était à deux vitesses. D’abord bavard, il lui en avait trop dit pour que la fausse-brune accepte de rester sur sa faim. Désormais, le directeur de l’Académie lui donnait l’impression d’être moins bien renseignés qu’elle ne l’aurait cru sur l’historique de son établissement, à moins, bien sûr, qu’il n’ait essayé tout du long de le nier pour le lui cacher. Shira garda son regard sur lui avant de déglutir, doucement. Lui dire ce qu’elle savait était prendre un risque. Car s’il était au courant et tenait à le cacher alors rien ne l’empêcherait de s’en prendre à elle. Elle finit donc par secouer la tête, doucement.

« Nous avons des preuves suggérant le passage de jedis à la nez et à la barbe de la garnison impériale et des membres de votre académie il y a trois ans de cela. Ils sont repartis avec une personne qui ne vient pas de Dreshdae, donc de votre académie. Mais c’est un sujet superflu, qui a déjà été résolu et qui ne me concerne pas.  » finit-elle donc par lui répondre, sincèrement, tout en relativisant la portée de cette révélation en précisant que cette affaire avait déjà été traitée par les services du BRI.

Ce qui était vrai, sinon le BRI serait encore en train de mener l’enquête avec le BSI. S’il la sondait, il se rendrait compte qu’elle disait uniquement la vérité sur cette affaire mais le sith semblait bien plus préoccupé par le vulgaire registre dont il avait parlé à la fausse-brune. Shira était effectivement intéressée par un tel document mais elle n’aurait jamais fait une telle demande s’il ne lui avait pas révélé au préalable. Etrangement, il ne semblait pas fermer la porte à l’idée de lui fournir une copie, ce qui ne fit que rehausser le niveau de méfiance de l’espionne. Car pourquoi le ferait-il, alors qu’il n’y était pas obligé ? Comptait-il lui fournir un document falsifié, ou biaisé ? Cela, à vrai dire, ne la surprendrait pas. Plus le sith parlait cependant, et plus il se montrait menaçant dans ses propos, avançant à plusieurs reprises l’Empereur pour appuyer sa position. Shira, en retour, s’était redressée une nouvelle fois en constatant que la situation dérapait lentement mais surement vers un terrain beaucoup plus glissant pour elle.

Sa réflexion était néanmoins correcte, et la Main approuvait en silence. Son Maitre n’avait effectivement que faire de la disparition d’une petite escouade sans réelle importance à l’autre bout de la galaxie, à côté d’une académie remplie de potentiels problèmes futurs. Nul doute qu’il saurait trouver les coupables aisément s’ils s’agissaient de Sith, sur ce point la Main n’en doutait pas une seule seconde. Le soucis cependant, c’était que le seigneur Grodjirah ne faisait pas face à la Main de l’Empereur mais à l’espionne du BRI, la lieutenant Brie. Une agente qui n’était pas dans les petits plans de l’Empereur et qui n’était pas au courant de toutes ces choses. Aussi la fausse-brune secoua-t-elle la tête, tout en venant se placer une nouvelle fois debout derrière son fauteuil, comme si le vulgaire mobilier pourrait la protéger.

« Vous m’avez mal comprise… » dit-elle d’abord simplement, après que le sith ait finis sa diatribe par deux interrogations clairement menaçantes.

Il l’incitait à désobéir, à aller à l’encontre des ordres de sa hiérarchie. Shira le ferait bien, et sans le moindre remord mais le rôle qu’elle jouait le lui interdisait. La lieutenant Brie ne ferait jamais une telle chose. Et ses principes moraux, inculqués depuis son plus jeune âge par ses précepteurs puis par le COMPORN s’y opposaient avec force. Apposant ses mains sur le dossier, sa casquette réglementaire de nouveau vissée sur la tête, elle allait devoir faire preuve de diplomatie tout en restant fermement sur ses positions.

« Ce n’est pas à moi de décider de la meilleure manière de servir l’Empereur, ou non. C’est à l’Empereur lui-même d’en décider. Puis ses subordonnés. Puis la directrice Isard et, enfin, mes supérieurs. Je ne suis qu’une exécutante dont la mission est de rassembler les faits et de les leur exposer. »

C’était là un demi-mensonge que le sith ne pouvait pas relever. Partiellement faux car la Main savait. Partiellement vrai car l’espionne l’ignorait et respectait docilement sa hiérarchie. Cependant, rien ne l’empêchait de supposer, ce qu’elle fit en reprenant aussitôt après avoir pris une brève inspiration :

« Si effectivement cette enquête va à l’encontre de sa volonté alors n’ayez crainte, vous n’en entendrez plus parler. Mes ordres sont clairs, et ils sont d’obtenir le maximum d’indices ou de preuves permettant de déterminer le sort de cette unité, indifféremment de leur importance à vos yeux, seigneur Grodjirah. »

La vérité, uniquement la vérité. Le BRI l’avait effectivement missionnée pour cela et rien de plus. Son ton s’était fait plus doux, moins ferme, pour montrer qu’elle ne cherchait pas une confrontation futile qu’elle ne pourrait pas gagner, mais plutôt qu’elle essayait de trouver un terrain d’entente, ce qu’elle mit en avant peu après, non sans flatterie à l’égard du seigneur Sith :

« Mais ne vous méprenez pas. Sachez que votre aide est déjà très appréciable et le BRI vous en remercie. »

Après tout, ne l’avait-il pas accueilli, en lui laissant le loisir d’observer un peu le fonctionnement et l’état de son Académie ? N’avait-il pas évoqué des sujets qui intéresserait ses supérieurs ? Shira avait récupéré beaucoup plus d’informations qu’elle ne l’aurait espéré en venant se présenter devant le directeur de l’Académie. C’était pourquoi la fausse-brune ne souhaitait pas tenter de trop sa chance, se contentant simplement de recentrer leur discussion sur le sujet initial à l’aide d’une simple question :

« C’est pourquoi je réitère donc ma question, seigneur Grodjirah. Avez-vous des informations supplémentaires à me communiquer ? »

Une question qu’elle avait volontairement déformée, en changeant son intonation, calmement, pour tenter de faire comprendre à son interlocuteur qu’elle lui offrait là une opportunité de mettre un terme à cette discussion sans qu’il n’ait à lui fournir plus d’informations qui pourraient compromettre sa mission. Qu’au final, elle avait bien saisi les tenants et les aboutissants et qu’elle préférait se mettre en retrait pour ne pas risquer de mettre à mal ce que le seigneur sith avait entreprit et dont la Main avait entendu parler.

Puis elle se recula de quelques pas, debout, prenant une position stoïque, laissant ses bras redescendre le long du corps, prenant un peu d’avance sur la réponse du directeur de l’Académie qui avait là une opportunité de la congédier sans avoir à lui donner ce qu’elle avait demandé…

« Je ne tiens pas à vous déranger de trop, j’imagine que vous avez beaucoup à faire. Je prendrais donc congé si vous n’avez rien de plus à me dire, seigneur. »

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Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
Mais cela ne changera rien.
Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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Darth Makila
Shira Brie
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Darth Makila
Mar 17 Déc 2019 - 1:12
Les gens sont....si peu expressifs. Cela est triste, que tous restent de marbre, tous cachent leurs émotions. Cela est si peu...humain. Apres tout, l'être humain est doté de sentiments, et plutôt que chercher à les enfouir comme le préconisent les Jedi, il faut les accepter et y puiser une force. C'est ce que dit le code Sith, formulé de façon différente.

"Effectivement, une infiltration audacieuse faite au bon moment, quand les choses n'étaient pas encore...clairement mises en place."

Son argumentaire est convaincant, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je l'invite donc à se rasseoir, poliment.

"Je suis tout à fait prêt à vous aider et à travailler en coopération avec votre service. Je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise. N’hésitez pas à revenir si vous avez besoin."

Je lui tend alors un pad comportant le document dont elle a besoin.
Celui qui implique Lunariss.

"Je sais que vous ne m'en direz pas plus sur cette affaire, mais j'avoue être curieux de savoir ce que la Twilek a fait de cette unité militaire".
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Lun 20 Jan 2020 - 14:35
L’audace était quelque chose de tout à fait relatif. Les propos du directeur de l’académie étaient tournés de telle sorte à mettre en avant la hardiesse aventureuse de ceux qui avaient réussi dans leur entreprise d’attaquer l’académie pour y récupérer un des leurs. Mais était-ce bien de cela dont il était question ? N’aurait-il pas pu s’agir, à l’époque, d’une forme d’incompétence ou d’une série de manquements de la part de ceux censés protéger cette académie dont le directeur lui avait vanté les louanges ? Cette enquête-là, déjà close, ne la concernait peut-être pas mais la curiosité de l’espionne et Main la poussait à se poser ce genre de réflexion, surtout depuis qu’elle avait vu le nombre de gardes qui patrouillaient tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du complexe en ce jour. La leçon semblait avoir été apprise pour éviter tout autre infiltration de la sorte, mais les rebelles ou les Jedi agiront peut-être différemment la prochaine fois. Shira entrevoyait déjà les possibilités, de la plus simple à la plus compliquée. Elle aurait bien posé d’autres questions à ce sujet mais cela le placement sur une pente potentiellement glissante, or son maitre s’était montré très clair : elle ne devait pas faire de vague. Aussi laissa-t-elle passer, se contentant de hocher doucement la tête depuis sa position quasi-stoïque. Elle n’allait pas lui rappeler de façon verbale de se montrer vigilant sur les questions de sécurité. Le directeur devait probablement déjà en avoir conscience. Et si ce n’était pas le cas, et bien dans ce cas, tant pis pour lui. Il restait un Sith. Et Shira se méfiait de ceux venus des failles, ou étant apparu de nulle part à peu près à la même période. Leur arrivée cependant avait mis en avant de nouvelles nécessités la concernant. Son entrainement, sa formation, et les équipements à sa disposition n’étaient pas à la hauteur des nouvelles menaces. Elle avait conscience qu’elle ne serait pas longtemps à la hauteur face à un des leurs, ou face à un de ces Jedi venus d’outre-tombe. Ce n’était pas acceptable. Elle ferait en sorte de corriger cela, que ses maitres le veuillent ou non. Elle était une extension de leur volonté, et elle ne pouvait pas se permettre de les décevoir lamentablement.

Son regard glissa un instant le long du bras du directeur lorsque celui-ci fit un mouvement poli de la main pour l’inviter à se rasseoir. Shira étudia l’offre pendant un instant, sans rien dire. L’idée était tentante. Elle pourrait probablement obtenir plus d’informations, même si celles-ci n’étaient pas liées à son enquête. Enfin, l’enquête du BRI qui obnubilait tant la sous-lieutenant mais dont la Main tendit à se désintéresser au fil du temps. Mais l’Empereur lui avait ordonné de ne surtout pas faire de vague, ce qui sous-entendait se limiter au périmètre de la mission du BRI sans pour autant creuser de trop. Et éviter de se mettre les Sith à dos, probablement. Un intérêt qu’elle comprenait d’autant plus qu’elle se trouvait en face de l’un d’entre-eux, entourée de ses élèves, et qu’elle ne tenait pas à devoir se frayer un chemin sans la moindre chance de s’en sortir. Non, elle devait faire preuve de tact, et mettre un terme à cette entrevue. Elle avait assez d’éléments en sa possession pour donner une réponse satisfaisante au lieutenant Lançot sans trop en dire. Quant à l’Empereur, elle lui ferait un rapport. Et si ce rapport n’était pas suffisant, il irait vérifier par lui-même ce qu’elle avait vu de ses propres yeux.

« Je n’en doute pas, seigneur Grodjirah. Et n’ayez crainte, si jamais le BRI ou moi-même avons encore besoin de vos services, nous saurons nous souvenir de l’aide précieuse que vous nous avez donné. »

Toujours rigide, bien qu’un peu plus amicale, feintant une forme de relâchement qu’elle ne saurait se permettre en ce lieu. D’un geste de la main, elle fit comprendre qu’elle refusait de se saisir de ces informations. Là encore, dans le pire des cas et s’il l’estimait nécessaire alors l’Empereur finirait par l’apprendre et irait demander personnellement le document au directeur de l’Académie. De son côté, cela évitait à Shira de se mouiller dans ce genre d’histoires, et éventuellement, d’avoir des dettes. Quand à parler de l’affaire en cours, l’espionne ne pouvait pas lui dire grand-chose, et ce pour la bonne et simple raison qu’elle n’avait beaucoup plus d’information à lui fournir.

« Ce ne sera pas nécessaire. » commença-t-elle, appuyant sur ses propos pour signaler qu’elle ne souhaitait pas vraiment savoir, au final. Qu’elle avait simplement joué son rôle. « Si seulement j’avais pu vous en dire plus, je l’aurais fais seigneur Grodjirah. De plus, il est probable que vous n’entendiez plus jamais parler de cette affaire à l’avenir. »

Elle rectifia une dernière fois sa position, pour finalement annoncer :

« Je vous remercie pour votre patience, seigneur Grodjirah. Cette entrevue fut agréable, et productive. Si vous n’y voyez pas d’objection, j’aimerais que vous fassiez appeler un de vos subordonnées pour me raccompagner jusqu’à mon véhicule, à l’extérieur de l’enceinte de votre académie. »

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Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
Mais cela ne changera rien.
Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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Darth Makila
Lun 20 Jan 2020 - 22:10
Tres étranges, les gens de cette époque le sont assurément.
Alors qu'on leur formule les politesses d'usage, ils font comme si nous étions resté de marbre. Alors qu'on leur affirme ne pas connaître un sujet, ils en déduisent qu'on en sait trop.
Et cette personne là, me demande ce que je sais sur son enquête, affirme vouloir le registre des entrées, et quand je lui fournit ces information, elle les refuse. Vraiment étranges, ces gens.
Mais, peut-être qu'il s'agit là d'une façon de faire de la BRI qui m'échappe, ou une sorte d'Etiquette, qui consiste à laisser l'autre supposer par lui-même les choses. Cela pourrait expliquer les autres comportements étranges constatés : ils ne sont pas habitués à ce qu'on leur dise les choses de façon directe et franche.

Je ne peux pas l'aider plus sur son enquête, car je ne sais pas ce qui est arrivé à cette unité militaire. Apres tout, je n'ai que faire de quelques soldats. Tout ce que je sais, c'est que leur défection coïncide avec l'apparition de la Twilek, et qu'elle est tout à fait du genre à pouvoir détourner un groupe d'hommes de leur devoir.
Est ce que c'est réellement elle qui est derrière cela ? Je ne sais pas.
Pourquoi ont-ils quitté leur poste ? Je ne sais pas
Qu'ont-ils fait ensuite ? Je ne sais pas.
Je ne sais pas, et cela n'est pas utile pour moi. Juste la curiosité naturelle de savoir, mais cela n'est pas important.

A sa demande, je fit venir un garde, pour l'accompagner.
" Je vous prie de m'excuser, j'ai actuellement beaucoup à faire. Dans le cas contraire je vous aurait raccompagné moi-même. Quoi qu'il en soit, j'espère pouvoir être utile à vos services lorsqu'il le faudra. J'ai à coeur de voir les Sith et les différents corps de l'Empire travailler de concert.
Que la Force vous serve
".

Cette formulation peut sembler étrange, mais les Sith ont une vision différente des Jedi qui sont en harmonie avec la Force. Au contraire, les Sith l'exploitent tel un outil à leur service. Ainsi, un simple "que la Force soit avec vous" serait quelque peu inexact ou inapproprié.

Bon, maintenant, je dois modifier certains programmes afin d'y intégrer des notions utiles dans les corps d'armée de l'Empire. Et puis, il va falloir passer à l'étape suivante de la colonie en y faisant appliquer les principes des Sith de l'ancienne Republique. Cela va être une transition délicate, car les locaux sont habitués à suivre peu de règles.
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