Extrait d'une supeeerbe critique de SW9 Et Kilo d’être mystérieusement guidé par la voix du vieux Monsieur jusqu’à un trône près duquel, attaché à une machine, se trouve bel et bien l’empereur Palpatine, son corps décharné maintenu en vie par une antique technologie.
« Vous êtes vraiment sûr que ce n’est pas Warhammer 40 000 ici ?
– Par Slaanesh, ça commence bien ! Non, andouille ! Mais, je t’attendais… mon apprenti, Snorky, t’as mené à moi…
– Alors moyennement parce qu’en fait, je l’ai un peu tué dans le précédent film. Votre apprenti, il était un peu tout naze.
– Nazi. Mais, ahaha ! C’était aussiiiii mon plan ! Snorky était ma créature… je l’ai créé de toutes pièces… vois autour de toi ces cuves où flottent des clones de Snorky ! Car comme on disait sous la République, un de perdu… pfrrr… pffffrrr… dix de clonés ! »
Kilo décide que c’est le signal pour lui bourrer la gueule à coups de sabre laser. Mais Palpatine, voyant que l’humour Sith ne prend pas, décide de temporiser.
« Calmons-nous, je plaisantais.
– Qu’importe. Je suis venu vous tuer, Palpatine !
– Ah oui ? Sauf que pourquoi ai-je voulu te mener jusqu’à moi ? Parce que j’ai quelque chose à t’offrir… un…. EMPIIIIIIIIIIIIIIRE ! »
Et Kilo d’être tout époustouflé parce que ça alors ! L’empereur qui annonce qu’il veut rétablir l’empire, c’est fichtrement inattendu ! Mais pendant que Kilo est encore bouche bée devant ce rebondissement que personne n’aurait su prévoir, voici que l’empereur poursuit.
« Mais ce n’est pas mon seul cadeau. Je veux t’offrir, pour cette ambition de domination galactique… une FLOOOOOTTE ! »
Et à ces mots, voici que toute la planète se met à trembler : la surface se fragmente et laisse jaillir des destroyers stellaires. Des dizaines. Des centaines. Que dis-je, des milliers. Qui stationnent les uns auprès des autres dans la poussière tournoyante qui règne en seule maîtresse à la surface de la planète et bloque jusqu’à la lumière du soleil.
« Alors ? Qui c’est le plus fort ? Tu vois, je t’offre ce que j’ai offert à ton grand-père, Darth Vador. Ne suis-je pas généreuuuux ?
– Certes, mais j’ai une question d’abord.
– Mon souci avec les voyelles ?
– Non.
– Alors je t’écoute, mon jeune ami.
– D’où avez-vous réussi à assembler cette flotte ? Non parce qu’il faut des matières premières et des chantiers navals pour faire des destroyers stellaires, et probablement des millions d’ouvriers. Donc tout cela n’a pas vraiment pu arriver jusqu’ici discrètement, hein ?
– Eeeeeh bien je…. «
Bon, vous savez quoi ? Nous allons supposer que ces destroyers stellaires sont en papier crépon et que les Siths sont en réalité les maître de l’origamie. Vous voyez que j’essaie d’aider le film, bande de mauvaises langues.
« Alors oui mais j’ai une autre question, mon empereur.
– Greumbleubleu… ouiiii, Darth Briseboules ?
– Même si vos destroyers ont été produits par je ne sais quel miracle, quid des équipages ? Là aussi, où avez-vous recruté des millions de mecs en leur disant « Venez jouer aux cartes dans les vaisseaux, et attendez que je hurle « FLOOOOOOTTE ! » un jour où l’autre pour surgir du sol avant de faire du rien ? »
L’empereur consulte sa montre et s’aperçoit que pfoulala, dis voir, 14h12, déjà ! Il répondrait bien à cette excellente question, mais il a des rendez-vous à assurer, c’est trop ballot.