Tu avais promis à ton père de rendre les artefacts aux Jedi, mais tu as tenu à faire ta curieuse. Comme d’habitude. Après tout, tu es avant tout une archéologue alors ton véritable devoir est de connaître l’histoire et de la faire découvrir à la Galaxie entière. Bien que techniquement, tu sois plus un pilote de quart, tu conserves tout de même cet aspect car une fois que la guerre sera finie, tu vas probablement devoir mettre un terme à ta carrière d’archéologue si ta planète natale te met face à tes responsabilités. Chose qui ne te plaît guère naturellement. Mais cela ne doit pas t’empêcher de continuer ce que tu as commencé. Grâce un des objets que tu as trouvés dans ce que tu as trouvé sur Ossus, il y avait quelque chose qui t’a permis de te guider jusqu’à cette planète glacière. À vrai dire, tu es même étonnée de n’avoir croisé personne dans l’espace de la dite-planète. C’est pourtant un monde connu pour avoir appartenu aux Jedi. Tout semble désert. Une fois posée, tu coupes tout et surtout tu protèges, car il fait très froid. Bien entendu, tu t’habilles en conséquence, car tu risques l’hypothermie si tu ne t’habilles pas suffisamment. Une fois prête, tu prends une grande inspiration et tu quittes ton vaisseau.

Le temps est vraiment froid, mais tu sais où tu vas. Avec l’aide de ton matériel qui a été récupéré avant l’explosion de ta carcasse de vaisseau Alsakan sur Arda, il ne te reste pas grand-chose à faire. La neige tombe souvent, mais il y a plus souvent du vent que des tempêtes de neige. Refermant ta rampe, tu la protèges aussi afin que ce dernier ne gèle pas sur place. Tu as toujours pris soin des appareils qui sont les tiens même s’il s’agit plus d’une relique de ton père. Tu lui as promis de faire attention et tu comptes bien tenir parole. Tu restes silencieuse et tu t’attends à avoir de la visite. Heureusement pour toi, tu sais te battre et te défendre contre l’Empire si certains ont l’idée de venir te chercher des problèmes. On t’a bien formé et tu es aussi une spécialiste du corps-à-corps. Tu penses donc avoir ce qu’il faut pour te défendre. Mais tu n’es pas ici pour ça et plus tu seras discrète et mieux ce sera. En effet, il n’est pas impossible qu’on te croit morte. Et ce n’est pas plus mal. Une fois que tout est fini, il ne te reste plus qu’à t’engouffrer dans cette grotte se trouvant non loin de toi. Excitée, tu te demandes ce que c’est… Un chemin vers d’autres vestiges Jedi ? Une grotte utilisée pour les cristaux des sabres lasers ? Bien entendu, tu ne peux pas le savoir tant que tu n’es pas rentrée. Arrivant devant l’entrée, tu l’observes en silence avant de prendre une grande inspiration.

Cela te rappelle à quel point tu es un grain de sable dans cette immensité de glace. Les siècles ont passé et cette planète est probablement la meilleure pour conserver les vestiges de tout ce passé. « Allez Nomi, à toi de jouer… ». Tu dis ça pour te rassurer et te donner du courage. Tu es surtout seule et tu n’as pas d’équipe qui t’accompagne cette fois. Tu dois te débrouiller seule et tu as été à bonne école grâce à ton ancien tuteur qui t’a vraiment tout appris à faire par toi-même. Excitée et inquiète à la fois, tu n’as jamais laissé la peur t’entraver dans tes recherches. Oh que non. Puis, tu t’engouffres dans la grotte sans savoir à quoi t’en tenir. Si tu te débrouilles bien, tu seras prochainement ce dont il s’agit. Dès que tu es bien rentrée, tu retires ta capuche et tu allumes une lampe torche que tu tiens dans tes mains gantées. Il faut bien te protéger de la température aussi. Tu t’enfonces dans la grotte en espérant ne pas faire de mauvaises rencontres. Après tout, tu ne sais jamais ce que peut réserver l’Empire et leurs projets aussi fous les uns des autres.

Philosophie & Histoire
Ft. Nomi Fird

Tu as un peu froid mais c’est toujours mieux que dehors. Le vent s’avère horriblement glaciale et même si tu es habillée chaudement, tu sais déjà que tu ne tiendras pas longtemps. Tu as quelques réserves mais ce n’est pas fait pour rester éternellement dans ce lieu. De plus, tu sembles avoir compris que ce lieu est sacré pour les jedi. Avec un peu de chance, peut-être que tu en croiseras un. Mais bon, vu la situation galactique, tu es quand même méfiante. Car tu penses qu’il n’est pas impossible que certains se prennent pour des Jedi alors qu’ils ne le sont pas. Et toi, tu ne pourras pas le savoir, car tu n’es pas née avec cette capacité. Si cela aurait été le cas, tu sais très bien que ton père t’aurait illico-presto envoyé chez les Jedi même durant cette période de guerre. Déjà qu’il veut t’y envoyer pour que tu leur rendes tes trouvailles sur Ossus… C’est d’ailleurs l’une d’elle qui t’a menée ici. En silence, tu progresses et tu souris en voyant de la fumée se dégager de ton nez ou de ta bouche quand tu souffles.

Alors que tu t’enfonces, tu ne t’attendais pas à entendre une voix. Même plusieurs. Bien entendu, tu te caches en pinçant tes lèvres. Eh merde, il ne manquait plus que ça. Tu fermes les yeux et tu écoutes la conversation tout en espérant qu’on ne te repère pas. Si c’est un utilisateur de la Force, tu es encore plus dans la mouise. Tu restes silencieuse et tu arques un sourcil en entendant le titre. Attends, tu viens bien d’entendre « Seigneur Marr ». Est-ce qu’il s’agit du seigneur Sith sur lequel travaillait mon tuteur ? Oh… Te voilà bien embarrasser, car tu ne t’attendais vraiment pas à ça. Tu prends une grande inspiration et tu t’apprêtes à quitter l’endroit pour revenir sur tes pas lorsque tu entends le concerné te parler. Et voilà que tu grimaces. Tu es repérée… Tu t’arrêtes alors dans ta lancée et tu n’as pas d’autres choix que de te présenter à lui. A vrai dire, tu n’es pas certaine que cela soit une très bonne idée… Baissant la tête, tu finis par sortir de ta « cachette », bien que cela n’en soit pas vraiment une, et tu te dis que tu vas devoir affronter la personne qui venait de te parler.

Sortant finalement de là, tu gardes ta capuche sur toi avant de lever les mains sur cette dernière. Tu portes un manteau long et chaud avec des gants et tu descends cette dernière une fois que tu as la personne dans ton champ de vision révélant ainsi ton visage. Bien sûr, tu le vois de dos et tu ne sais pas trop comment l’aborder. Tu te demandes si tu dois le nommer de la même façon que ce que tu as entendu. Cependant, le souci c’est qu’il risque de savoir que tu as entendu. Mais bon sang, pourquoi as-tu écouté ? Cela va encore t’attirer des ennuis alors que tu cherches à les éviter à tous prix. Tu finis par faire une révérence que tu utilisais lorsque tu étais à la cour d’Alsakan. « Je… Veuillez me pardonner. Je ne voulais pas vous déranger et j’ignorais que vous étiez là… ». Tu te retiens, car tu as bien failli le nommer « Seigneur Marr ». Tu gardes la  tête levée et tu prends le temps de détailler la personne qui venait de t’interpeller. D’un coup, tu finis par apercevoir le sabre à la ceinture de ce dernier et tu ravales ta salive. Tu as donc à faire avec un utilisateur de la Force. Bon… te voilà dans de beaux draps maintenant et tu pries en silence qu’il ne te reconnaisse pas et qu’il ne te livre pas à l’Empire.

Par ailleurs, tu te devais faire les présentations et autant te servir de ton métier comme prétexte pour justifier ta présence ici. « Je suis Nomi Fird, Archéologue ! Je m’excuse encore du dérangement… ». Tu n’es vraiment pas certaine que cela passera. Puis, tu baisses la tête afin d’accentuer ta révérence. Tu es polie et tu as toujours montré une révérence à tout le monde. Tu sais que c’est un seigneur puisque tu l’as entendu toi-même. Bien que tes connaissances sur ce dernier sont minces, tu as quelques bases. Restant à ta place, tu attendais de voir ce qui allait se passer. Tu ne retires pas tes gants, car il fait quand même un peu froid dans cette grotte qui semble avoir plusieurs accès. Bon sang, mais quelle merde tu t’es encore mise…

Philosophie & Histoire
Ft. Nomi Fird

Tu as encore plus l’impression de te geler les miches. Surtout maintenant qu’il connaît ton nom. Sans oublier que tu sais qu’il vient du passé et qu’il traîne ici dans cet univers alternatif depuis presque une année complète. Voilà qui te donne froid dans le dos, réellement. De plus, tu as à faire à un utilisateur de la Force. À vrai dire, tu ne l’avais jamais vu de prés et tu n’oses pas t’en approcher. Depuis toujours, tu te méfies aussi bien des Sith que des impériaux. Après ce qui s’est passé dans le bureau de sécurité impériale, tu ne vois pas leur présence d’un bon œil ici. Encore moins sur ce lieu d’histoire Jedi. Mais tu te demandes ce qu’il fait ici même si tu n’oses pas vraiment. Du peu que tu sais des sith, c’est qu’ils ont tendance à être un peu susceptible. Tu préfères donc user de pincette surtout quand tu t’adresses à un seigneur Sith tel que Marr. Tu te tenais derrière lui et tu ne tentes rien visant à le blesser ou à le tuer. Ce serait suicidaire de ta part et tu le sais. Tu restes cependant sur tes gardes, car la dernière fois que tu as croisé des impériaux, ces derniers ont saboté ton vaisseau et tu ignores encore par quel miracle tu es encore en vie. Tu écoutes ce qu’il dit et tu montres un sourire en coin lorsqu’il te dit qu’il ne s’attendait pas non plus à être dérangé.

Tu ne te sens vraiment pas à l’aise alors qu’il est là, devant toi mais aussi avec tous ses impériaux non loin de toi. Puis, il se retourne et ton regard croise le masque qu’il porte. Dommage, tu ne verras pas le visage d’un sith du passé qui a été oublié par l’histoire elle-même. Cependant, tu es tout de même curieuse. Tu as ton métier d’archéologue dans le sang et même si personne de ta famille n’a emprunté ce chemin. Tout le monde connaît ton père pour être un déserteur, mais tu n’as rien à voir dans le lot. Tu es surprise lorsqu’il te demande comment va ton père ? Comment est-ce possible ? Sait-il que tu l’as retrouvé ? Tu chasses toutes ses questions de ton esprit en la secouant rapidement. De plus, la personne face à toi vaut que tu te concentres sur lui. « C’est effectivement mon métier. Du moins, quand l’Empire ne vient pas saccager mes travaux… ». Une référence au sabotage ? Peut-être, mais tu ne dois pas oublier cette vérité concernant l’Empire. Comme ton père, tu avais servi dans l’Armée mais à cause de ton arrestation et de ton passage de plusieurs mois au sein du Bureau de Sécurité Impériale, tout a été stoppé et à ta libération, tu as dû te débrouiller seule, ta mère ayant perdu la tête et n’étant pas parvenu à remonter la pente, contrairement à toi. Mais ici, tu sais que tu n’as aucune chance de survie si la personne se trouvant à tes côtés décide de faire de toi sa prisonnière. « Mon père ? ». Tu lâches un soupir et tu dois vraiment te mettre en tête que parler de lui, même un Sith peut être risqué alors tu préfères faire comme si tu n’avais pas de nouvelles.

« Je n’ai plus aucune nouvelle de mon père depuis sa désertion… ». Tu as le ton qui accompagne mais en tant que Sith, il peut vite comprendre que tu lui mens. Et ça, tu n’es pas sûre qu’il apprécie. Vraiment pas. Mais la faute à l’Empire et c’est d’autant plus un Sith, donc je dois m’en méfier. Méfiance qu’il doit aussi sentir. Contrairement à lui, je ne suis pas un utilisateur de la Force et il peut lire en moi comme dans un livre ouvert. Pourtant, tu te dois de le cacher. Tu arques un sourcil lorsqu’il te dit que lui rendre service n’est pas dans son intérêt. Qu’entend-il par là ? Tu as soudainement d’autres questions qui apparaissent dans ton esprit, mais tu vas devoir les taire un moment. Tu t’approches des vestiges tout en restant à un certain écart avec le sith qui se trouve à tes côtés. Tu ne sais pas si tu dois lui faire confiance. « Quel est votre intérêt dans ce cas, Seigneur Marr ? ». Autant être courtoise et polie avec celui qui peut te trancher la tête à tout moment. Tu lèves les yeux vers les vestiges que Marr semble s’intéresser de prés. Mais contrairement à lui, tu ignores ce que représente ce lieu à ses yeux comme à ceux des jedi. Tu ignores même où ils sont et ce n’est pas plus mal car un utilisateur de la Force pourrait te retirer l’information sans même que tu ne le réalises et tu n’y tiens pas, vraiment pas.

« Serait-ce prétentieux de ma part de vous demander la permission de vous poser des questions, vous qui semblez venir de bien loin dans notre passé ? ». Tu étais hésitante, mais tu as le droit de savoir ce qui s’est passé bien avant que tu sois née. Bien avant. Tu observes autour de toi avant de soupirer. Tu te demandes si tu dois te considérer comme prisonnière. Tu prends une grande inspiration avant de fermer les yeux quelques secondes. Cette fois, ta voix demande avec neutralité ce qu’il en est. « Où alors, ne suis-je que votre prisonnière ? Car quand bien même vous ne souhaitez pas me livrer à l’Empire selon vos dires, la fille d’un officier rebelle, traître à l'Empire qui plus est, vous permettrait d’ouvrir un dialogue avec ce dernier… ». Et d’un coup, tu regrettes ce que tu viens de dire. En réalité, tu venais peut-être de lui donner une idée et ça, c’est moins drôle. D’un coup, tu es en train de te maudire en silence, peut-être le ressent-il aussi. Mais comment fais-tu pour te retrouver dans une pareille situation ? Il a fallu que l’Empire tente de te tuer pour croiser tout ça… Bon sang… Qu’as-tu fait aux étoiles pour en arriver là ?

Philosophie & Histoire
Ft. Nomi Fird

Tu ne cherches pas à le fâcher, mais tu ne portes pas vraiment les Sith ou même l’Empire dans ton cœur. Pas après tout ce qui s’est passé. Ta mère te disait toujours qu’il faut savoir pardonner, mais tu en es à un stade où pardonner te paraît improbable. Certes, tu ne juges pas la personne devant toi pour des choses qu’il n’a pas commises. Cependant, tu restes curieuse. Il faut dire que l’histoire ne se rappelle peu voir pas du tout du seigneur Sith qui se trouve devant toi. Tu as aussi un peu peur, mais tu évites de le montrer. Tu n’as jamais été à l’aise avec des utilisateurs de la Force. Tu ne savais pas trop où mettre tes pieds, surtout face à quelqu’un qui collabore avec l’Empire de Palpatine. Il est vrai que tu es née sur une planète sous influence impériale mais c’est la majorité des planètes. Il faut dire que l’influence impériale n’a pas arrêté de s’étendre et tu n’y as pas fait exception. Si le BSI ne serait pas venu te chercher, tu serais peut-être encore sur le vaisseau de ton ancien supérieur. Cet homme exécrable t’en as fait baver durant tes quelques années mais maintenant, tu peux lui dire merci, car il t’a quand même appris certaines choses. Tu regardes autour de toi et tu lâches un soupir tandis que tu vois la bouée faite par ton souffle.

Proche du Sith, tu le regardes sans prétention, supériorité ou encore agressivité. Cela sera complètement insensé de le faire. Surtout de la part d’une civile qui évite au maximum le contact avec l’Empire. Et pour cause, ils ont tenté de te tuer alors tu ne cherches pas à faire ami avec eux. Pourtant, les paroles de Marr te laisse perplexe. Tu ne le juges pas, mais tu commences à te demander s’il est vraiment un allié de l’Empereur. Cependant, tu n’oublies pas que tout le monde peut se jouer de toi et tu ne lui fais pas confiance. Pas encore du moins. Il faudra probablement des années pour que cela se fasse. Tu l’écoutes avec attention et tu sembles soulagée lorsqu’il te dit que tu peux repartir quand bon te semble. Ouf, tu avais vraiment peur qu’il te ramène sur Coruscant. Tu n’y tiens pas, pas après les mois de torture que tu as subit. Mais il est coupé dans son élan et tu te retournes afin de poser tes yeux sur l’entrée. De là, tu t’aperçois qu’il y a un groupe d’impériaux qui te mit en joug. Tu ravales ta salive et tu te demandes dans quels problèmes tu es tombée. Tu ne voulais pas tout ça. Tu ne fais que ton travail et rechercher des artefacts de l’histoire galactique. Mais comme d’habitude, l’Empire cherche à t’en empêcher. Tu maudis l’Empire tandis que tu lèves les mains en l’air. Tu n’es pas folle au point de les provoquer à distance.

Des regards échangés et tu as réellement crû que tu allais être emmenée par ce groupe d’impériaux. Cependant, ton interlocuteur te surprend en attaquant le groupe. Hein ? Tu es complètement perdue. Un ancien seigneur Sith qui refuse les ordres de Palpatine ? C’est le monde à l’envers. Cependant, cela t’es secourable, car il n’a fait que te protéger. Marr se place devant moi et tu n’as pas le temps de faire quoique ce soit avant d’être blessé. Des tirs t’ont atteint aux jambes. Ce sont des brûlures mais qui ne t’handicaperont pas. Cela ne veut pas dire qu’il faut laisser en état. Le froid me brûle, mais je serre les dents et je ne dis rien. Il faut dire que j’ai vécu bien pire que ça et cela me paraît bien plus faible que tes mois de torture auprès du Bureau de Sécurité Impériale. Tu ne souhaites pas vraiment y retourner et plus, tu restes éloignée d’eux et mieux tu te portes. Une fois que c’est terminé, tu es assise sur la glace tandis que tu tentes de calmer ses satanés brûlures. Tu vas encore devoir passer à l’infirmerie. Décidément. Tu redresses ta tête avant d’hocher la tête. Tu es soulagée que cela soit terminé.

« Ce n’est rien. Des brûlures tout au plus. ». Tu le regardes et tu souris timidement. Il venait de te sauver la vie et tu restes là, à l’observer sans même le remercier. Tu devrais avoir honte de ton comportement. « Mais pourquoi ? ». Cette question qui te brûlait les lèvres. En gros, pourquoi a-t-il pris ce risque pour toi ? Aux yeux de tout le monde ou presque, tu n’es qu’un dégât collatéral voir une traîtresse. Pourtant, tu as des papiers impériaux et tu es encore autorisée à voler dans l’espace impérial même si cela n’est pas partout. Malheureusement. « Enfin, je. Merci, merci de m’avoir protégé. Je vous dois la vie, Seigneur Marr ! ». Tu n’aurais jamais crû dire ça un jour et encore moins à un Sith. Cependant, il a l’air d’être différent. Il a parlé de méfiance de la part de Palpatine. En soi, cela ne t’étonnerait même pas. Tu as vécu et grandit dans une partie de cet Empire et tu sais que les gens peuvent devenir complètement paranoïaques face à l’état actuel de la Galaxie. Tu lâches un soupir avant de demander. « Je vous ai entendu dire que vous deviez la retrouver plus vite que prévu. Que recherchez-vous ? ». Tu pars du principe que tu lui dois au moins ça. Il semble chercher quelque chose et tes talents d’archéologue peuvent peut-être servir. Et puis, il t’a sauvé la vie alors tu peux bien l’aider en remerciement non ? A voir déjà s’il accepte de t’en parler. Tu restes attentive et silencieuse avant de te redresser. L’enfer n’est pas encore pour toi.

Philosophie & Histoire
Ft. Nomi Fird

Tu parais tellement pitoyable face à une personne comme Marr. Tu n’as pourtant rien d’une utilisatrice de la Force. Tu as toujours respecté ses derniers et le fait que Marr, un Sith, ou du moins reconnu comme tel, te sauve la vie, t’oblige à te remettre sérieusement en doute. Et pourtant, tu es une tête connue des services de l’Empire. Tu n’as pas oublié ce qu’ils t’ont fait et c’est bien pour ça que tu as décidé de servir les Rebelles. Bien entendu, tu gardes ta couverture d’archéologue, car il reste ton métier et que tu l’aimes ton métier. Même l’Empire ne peut rien faire contre ça si ce n’est qu’essayer de te tuer comme cela a été fait par le passé. Pourtant, tu es toujours là, debout malgré des brûlures en raison de l’échange avec les soldats impériaux. Tu l’écoutes simplement et tu montres un sourire en coin lorsqu’il dit qu’il ne voit aucun ennemi de l’Empire. C’est alors qu’il parle encore d’elle. Mais de qui parle-t-il ? Tu ne sais pas encore mais peut-être le sauras-t-u plus tard ? Tu tentes de protéger tes brûlures avec ce que tu as sous la main et des morceaux de neige/glaces. Tu sers les dents car cela fait mal mais rien à voir avec la longue cicatrice que tu as dans le dos et qui te hante encore aujourd’hui. Le fait de voir des soldats impériaux ne t’ont pas rassuré, loin de là. Tu te revoyais partir à nouveau là-bas et tu ne tiens pas vraiment à redevenir un jouet de torture du bureau de sécurité impériale.

C’est alors que tu entends autre chose et tu pointes ton arme sur les soldats arrivant sur place, mais tu la baisses bien vite lorsque tu comprends que ces hommes sont avec ton interlocuteur du jour. Tu lâches un soupir de soulagement. Tu es contente de savoir que tu ne vas pas finir là-bas. Tu as trop de mauvais souvenir et tu risquerais de péter un plomb comme pouvait le dire ton médecin attitré, celui du vaisseau de ton père. Mais tu t’accroches et c’est un réel soulagement. Tu observes le Capitaine faire son rapport et tu grimaces. Pourtant, tu le remercies silencieusement. Un des soldats me rejoint et s’occupe de mes brûlures qui me paraissent bien peu douloureuses, mais tu acceptes les soins. Après tout, tu pouvais bien accepter ça. Tu finis par percuter. Attends, il va vraiment attaquer une frégate impériale à lui tout seul avec ses hommes ? Tu sembles mitigée sur l’instant, mais tu finis par secouer ta tête en te disant que cela ne fait pas partie de tes affaires. Cependant, après t’avoir aidé, tu peux bien l’aider à ton tour, non ?

« Attendez, vous allez prendre d’assaut un vaisseau impérial ? ». Cette question est sortie toute seule et tu finis par placer tes mains sur ta bouche. Encore une fois, tu as parlé trop vite et tu prends un air désolé. Tu n’avais pas prévu de parler comme ça. Tu fermes les yeux quelques secondes avant de soupirer. Il va vraiment falloir sur tu te calmes là-dessus. Là, tu te mêles un peu trop de ce qui ne te regarde pas. Finalement, tu observes le soldat qui te soigne quelques secondes avant de relever les yeux sur Marr. « Laissez-moi vous aider. J’ai mon diplôme de pilote de quart impérial et je peux manœuvre n’importe quel bâtiment appartenant à l’Empire… ». C’est tout à fait vrai même si tu tais le fait que tu sois en formation pour les vaisseaux rebelles. Par contre, tu n’as pas menti et tu lui dois bien ça. Et puis, on ne sait jamais, il n’est pas impossible que les pilotes de quart soit tous loyaux à Palpatine. Pourtant, tu veux l’aider, lui rendre la monnaie de sa pièce. Il t’avait sauvé la vie et tu lui dois une dette. Une dette que tu comptes bien lui rembourser.

Puis, il répond à ta question concernant la personne qu’il recherche. L’étrangère. Tu places ta main sur ton menton et tu te mets à chercher si cela te dit quelque chose. L’Empereur Immortel ? Cela te parle, réellement. Tu as lu quelques rares textes sur lui ainsi que quelques rares artefacts.  « L’Empereur Immortel ? Vous parlez bien de Valkorion ? ». Tu essayes de joindre les bouts car finalement, tu as trop peu d’information pour te permettre de faire un rapport complet sur ce dernier. Tes connaissances sont beaucoup trop faibles pour le moment. À croire qu’il va t’en apprendre beaucoup sur le passé de ce monde qui est le tien. Et c’est pour ça que tu vas apprécier de parler avec lui dans les prochains temps. Puis, tu réfléchis sur l’étrangère. Cela te parle. En effet, tu as entendu parler d’une mystérieuse étrangère ainsi que certaines de ces actions comme sur  Onderon ou son passage sur Odessen, planète classifiée interdite en raison du virus et de sa propagation incontrôlable. « J’ai entendu parler d’une mystérieuse étrangère, mais j’ignore si c’est la personne que vous recherchez. Ces dernières actions que je connais ont été sur Odessen, une planète classifiée interdite en raison de la pandémie et sur Onderon avant lorsque sa jeune reine s’est rebellée contre l’Empire. Mais cela date de plusieurs mois maintenant… Presque une année presque… ». Tu ignores s’il s’agit de la même personne mais ses actions remontent à des mois. Tu fais attention à ce que tu entends mais cela fait un moment que tu n’as plus vraiment entendu parler d’elle. Tes connaissances sur elle sont assez limitée, mais tu peux quand même l’aider avec ça. Cependant, le fait qu’il soit tenté de se rendre sur Odessen te laisse perplexe. Est-ce que tu es sûre de ça ?  Puis, le petit discours sur Palpatine t’intrigue et c’est exactement le même objectif que les Rebelles. Cependant, tu ignores si tu peux te permettre de les envoyer auprès de l’état-major. Ceux-là même qui ont banni deux membres de l’Ordre Jedi, à savoir Luke Skywalker et Mara Jade.

Philosophie & Histoire
Ft. Nomi Fird

Tu es légèrement blessée et tu n’es pas morte. Loin de là et il va en falloir plus que ça pour t’avoir morte. La douleur de cette blessure te paraît tellement légère que tu n’y prêtes plus aucune attention. Tout te paraît relatif maintenant que tu as survécu aux tortures du BSI. Absolument tout. Et d’ailleurs, tu as même proposé ton aide à Marr. Si ton père serait là, il te ferait arrêter sur place pour ne pas que tu participes à cet élan de folie, mais tu n’as rien contre un petit moment de vengeance contre l’Empire. Tu as tellement de colère à évacuer contre l’Empire. Et dire que tu aurais pu servir sur ce navire au même titre que les autres. Heureusement, on t’a retiré de ton service actif alors que tu arrivais au bout de ton service militaire. Mais faut quand même avouer que tu ne vaux pas grand-chose. Cependant, tu tiens réellement à apporter ton aide. Tu écoutes alors le seigneur Sith t’adresser la parole. Ce dernier t’explique que cela faisait un moment qu’il l’avait planifié. Pour le coup, tu te sens un peu responsable de devoir précipiter tout ça. Bien sûr, tu arques un sourcil lorsqu’il t’avoue que l’étrangère a un palmarès plus important que le sien. À vrai dire, ce sera probablement une discussion à avoir plus tard avec ton interlocuteur. Tu attendais surtout sa réponse par rapport à l’aide que tu lui proposes. À vrai dire, tu ne savais pas ce qui t’avait poussé à faire ce pas vers lui, mais tu ne pouvais pas faire marche arrière. Alors, tu allais assumer sans reculer. Il finit par accepter et tu hoches la tête pour lui faire comprendre que tu acceptais l’unique condition qu’il t’impose. « C’est entendu, Seigneur Marr ! ».

Tu t’étais redressée et tu suis Marr tout en l’écoutant. Tu t’avoues à toi-même que tu adores l’histoire de la personne qui se trouve à tes côtés. Et dire que son nom a été oublié ? C’est quand même dommage, mais tu comptes bien changer la donne et révéler la vérité sur le passé de la Galaxie. Mais pour le moment, la guerre a laissé la place à l’histoire. Malheureusement en ton sens. Toi-même, tu avais choisi d’aider ton père dans cette guerre au lieu de rester à l’écart. Tu ne pouvais plus tolérer l’Empire sur ta planète natale et c’est encore pire depuis que tu avais quitté les bureaux du BSI. Les mois passés là-bas t’avaient marqué à vie et tu n’en sortiras jamais plus indemne. Tu le sais. Il te raconte alors son histoire que tu dévores. Tu es archéologue et mettre la vérité sur le passé et quelque chose d’unique à tes yeux. Puis, tu lui parles de l’étrangère dont tu as entendu parler, mais tu n’avais aucune certitude sur elle. Cependant, il semble confirmer que c’est bien elle. Puis, il dit qu’il faut rejoindre le transporteur, une navette toute simple. Tu le suis en silence alors qu’il te laisse passer devant. Tu lui montres un petit sourire avant de le dépasser. Tu savais que tu devais rejoindre le poste de vol. « Bon, comment je la démarre… ». Il s’agit plus d’un murmure à toi-même. Tu pilotes des gros vaisseaux, pas des navettes ou des TIE. Pour ainsi dire, tu as plus de chance de démarrer cette navette qu’un appareil TIE. Certaines choses te seront peut-être familière mais pas sûre que tu arrives à piloter un TIE convenablement. Tu n’as pas eu de former pour ces petits appareils. Alors que tu cherches à démarrer l’appareil, tu écoutes d’une oreille le rapport du subordonné de ton allié du moment. Apparemment, tout semble sous contrôle ou presque. Après, le hangar risque d’être vite sécurisé si les hommes de ton allié sont aussi efficaces. Du moins, c’est ce que tu comprends. Au bout de trois essais, tu parviens à démarrer les moteurs et tu respires afin de te calmer.

Attrapant le casque, tu le places sur tes oreilles et tu actives tout ce dont tu as besoin. Ce n’était pas ta première expérience mais cela faisait longtemps que tu n’avais plus piloté ce genre d’engin. Qu’importe. Le moteur rugit et tu le laisses chauffer quelques minutes le temps de procéder à quelques vérifications d’usage. Avec le froid de la planète, il fallait être sûr que rien ne soit complètement gelé. Il semblerait que tu aies l’habitude de te rendre sur des planètes gelées… Il faut dire que tes explorations dans le passé ne soient pas forcément simple. Mais tu as toujours été une battante et tu as toujours surmonté les épreuves qui se présentaient à toi et celle-ci n’y fait pas exception. Prenant une grande inspiration, tu places tes mains sur les manettes de commandes manuelles vu que tu dois piloter à vue. Saleté de temps. « On est parti ! ». Et cette fois, tu t’adresses à tout le monde. Tu avais déjà refermé la rampe arrière et tu n’(avais plus qu’à quitter le sol gelé d’Ilum pour te diriger vers l’atmosphère de cette dernière. Tu entends les moteurs rugir et tu fais ce que tu dois faire. Silencieuse, tu te concentres sur ton pilotage qui n’a rien de fou pour autant. C’est une navette et sa vitesse n’a rien à voir avec des X-Wing ou des TIE. Pendant plusieurs minutes, tout est calme. Du moins, le temps où le vaisseau traverse l’atmosphère pour rejoindre l’espace. Tu as les coordonnées du Predator, le vaisseau que Marr prenant par la force avec ses hommes. Mais toi, tu avais un autre rôle à jouer. Puis, la navette finit par sortir de l’atmosphère et tu lâches un soupir de soulagement.

Tu vois au loin comme de petits flashs que tu observes avec attention. Tu gardes les mains sur les commandes et tu es soulagée. Du moins, jusqu’au moment où les scanners t’alertent de la proximité des vaisseaux. Tu redresses la tête et tu aperçois des TIE s’approcher. Oh oh. Tu retiens ton souffle avant de réaliser qu’ils te tirent dessus. « Accrochez-vous, ça va secouer pendant un moment ! ». Tu te mets alors à pester alors que tu manipules la navette autant que possible. Les TIE vont plus vite que la navette et sont beaucoup plus manipulables. Tu te sens clairement en danger, pourtant, tu parais calme et tu pilotes en surveillant tes outils ainsi que ton champ visuel. Bien sûr, tu réponds par les canons classiques de ta navette. Tu demandes si quelqu’un est artilleur et face à cette absence de réponse, tu dois composer avec ça. Murmurant de te calmer, tu laisses tes yeux surveiller ce qui doit l’être. La navette est plusieurs fois secouée mais cela n’atteint pas ta concentration. Tu ne t’attendais pas du tout à ça. Tirant quand tu le juges nécessaire, tu vois même certains TIE exploser sous tes tirs alors que tu tentes de t’approcher d’un des hangars du Predator, tu devais y arriver. C’était non négociable. Tu ne maîtrises pas la Force pourtant, on aurait presque dit qu’une sorte de 3éme œil te disant quand tu devais tirer, comme à chaque fois. Tu restes silencieuse le temps de faire ce qui doit être fait. Tu murmures des paroles que tu es la seule à entendre alors que tu progresses vers le Predaton alors que les TIE tirent sur la navette. Mais tu pilotes comme tu peux et même si cela secoue, tu prévois de ramener tout le monde sur le vaisseau, vivant et en un seul morceau. Cela inclus le Seigneur Marr. Après de longues minutes à t’approcher du hangar et à te débarrasser des TIE, tu finis par passer l’entrée du hangar.

La navette est donc dans le hangar, mais tu n’oses pas utiliser tes petits canons afin d’aider l’équipage de Marr. Tu ne sais pas où ils sont dans ce capharnaüm alors autant que tu te poses maintenant afin de permettre à tout le monde de faire son job et que tu puisses rejoindre le pont de commandement. Car, c’est là qu’est ta place. Tu es un pilote de quart et tu sais piloter les plus gros vaisseaux de la flotte impériale sauf peut-être l’executor et ses frères. Il faut que ta formation est complète pour l’Empire mais pas pour les Rebelles alors tu t’adaptes. Cherchant des yeux un endroit pratique, tu voles vers ce lieu et tu poses la navette sans problème. Bien sûr, tu retires de suite le casque et tu ouvres la rampe arrière pour permettre à tout le monde de descendre. Tu allais entrer dans une sorte de zone de guerre et ton pistolet blaster te sera utile. Du moins, si tu arrives t’en servir car vu ce que tu peux entendre, tu n’es clairement pas habituée. Sautant par-dessus les sièges, tu regardes tout le monde. « Ça va aller tout le monde ? ». Il est vrai que tu as un pilotage assez orthodoxe mais le principal, c’est que tout le monde arrive à bon port, non ? N’est-ce pas le cas ? Tu avais ton pistolet blaster dans les mains, mais tu ne vises personne et tu rejoins alors Marr.

Philosophie & Histoire
Ft. Nomi Fird

Tu avais donné ta parole et tu n’es pas du genre à la contredire ou à revenir dessus. Tu es tout de même une noble sur qui on peut compter. Bien sûr, tu es devenue une traîtresse à ta planète, mais tu sais que c’est parce que l’Empire a la main mise dessus. Tu ne prévois donc pas de te formaliser pour ça. Loin de là. Tu t’es même habituée à te faire appeler de la sorte. Cela te fait ni chaud ni froid maintenant. Et puis avec l’action, tu n’avais pas le temps de penser à autre chose qu’à trouver un moyen de te poser à bord du Predator. Durant l’opération, tu croises le regard de Marr qui s’était installé à tes côtés. À vrai dire, comparé aux autres Sith, ce dernier ne semble pas te faire peur. Du moins, plus du tout. Il t’avait sauvé la vie et tu n’avais pas le temps d’avoir peur de lui. Tu ne ressens pas non plus la Force que Marr utilise afin de t’apporter un coup de main. Bien sûr, tu vois bien des TIE exploser, mais tu ignores encore que cela provient de ton passager du cockpit. Il faut dire que tu devais gérer ton pilotage mais aussi une sorte de protection de ton équipage. Tout le monde devait arriver à bon port et tu y arrives, presque trop tranquillement. Tu étais soulagée d’avoir posé cette navette sur le vaisseau du Seigneur Sith. Cependant, tu n’as pas le temps de te réjouir. Ce n’est pas encore terminé et il faut encore atteindre la passerelle et sortir du système. Après avoir sauté au-dessus des sièges du cockpit, tu te retrouves aux côtés de Marr et il te complimente. Tu montres un sourire avant de hocher la tête. Pas le temps pour des remerciements ni pour discuter.

La rampe était ouverte et tu descends de cette dernière aux côtés du Seigneur Sith qui t’avait sauvé la vie et qui allait assurer en quelque sorte tes arrières cette fois encore. Tu l’avais bien entendu mais même si tu te demandes de qui il parlait, tu ne dis rien pour le moment. Chaque chose à sa priorité. Tu n’as rien d’un soldat même si tu as de bonnes bases grâce au Service Militaire Obligatoire de ta planète natale. Cependant, ce ne sont pas les deux années fait sur un vaisseau de guerre que tu as de l’expérience en tant que soldat ou même en tant que pilote de quart. Bien loin de là. Au départ, tu avais pris la décision de te concentrer sur ton métier d’Archéologue mais ici, c’est un cas de force majeur. De même que la décision de te joindre à ton père pour l’aider dans son combat. Combat que tu comprends mieux que personne. Tu as toi-même été victime de la folie impériale et tu n’as pas prévu de servir de cobaye. Jamais. Tu as assez bouffé jusqu’à maintenant et ici, tu dépannes quelqu’un qui t’a sauvé la vie. Une dette de vie est une dette que tu vas devoir rembourser un jour ou l’autre. Mais tu ne l’oublierais pas. Suivant le maître des Lieux, tu te défends avec un blaster même si tu n’es pas à l’aise avec ça. Tu préfères encore le corps-à-corps qui te sauve la vie sur de nombreuses choses.

Quittant le hangar, tu surveilles ce que tu peux voir et tu t’arrêtes en même temps que Marr alors que tu tiens ton blaster en main, prête à faire feu. Bien que tu n’aies encore jamais tué personne, tu sais qu’il est ici question de survie alors ta morale est clairement mise de côté. La porte est ouverte et tu tournes la tête en entendant ton partenaire du jour. Cela en vient même à t’amuser même si tu n’oserais pas rire à gorge déployée. Ce serait manquer de respect à celui qui dirige ce vaisseau. Tu le vois lancer des éclairs et tu t’admets à toi-même qu’il ne vaut mieux pas l’avoir comme adversaire. Tu ne pourrais jamais résister à tout ça. Tu observes les hommes au sol et tu les chevauches afin de le suivre. Tu tires par endroit, rares, afin de veiller sur les arrières du Seigneur Sith. C’est alors qu’un droïde se ramène et il te surprend alors que Marr le compacte comme une vulgaire canette entre ses doigts. Tu observes la scène avant de lui dire en toute franchise.  « Je suis bien contente de ne pas être votre ennemi. Je ne résisterais pas à tout ça… ». Tu es humaine et tu n’es absolument pas préparé à lutter contre la torture même si tu l’as déjà vécu. Tu préfères ne pas penser à ça et tu finis par secouer ta tête pour te concentrer sur le chemin. Tu n’avais pas le temps de laisser des souvenirs te hanter et te mettre en danger. Tu ne dois pas. Tu finis par lâcher un soupir lorsque vous arrivez devant l’accès à la passerelle. Mais tu n’es pas au bout de tes peines. L’accès se dégage et tu observes la scène. Des impériaux à genoux, mains derrière la tête, tenues en joug par d’autres que tu identifies comme étant fidèle à Marr. Tu restes neutre face à cette scène. Depuis que tu avais survécu au Bureau de Sécurité Impériale, tout semblait relatif. Le commandant du groupe à genou te traite de traîtresse et cela te fait même rire à gorge déployée. Il n’a pas l’air de comprendre que c’est l’Empire qui m’a rendu comme ça et surtout, qui m’a obligée à me rebeller contre l’Empereur et son empire tyrannique. Tu laisses Marr s’expliquer alors que tu tiens une barre métallique devant toi. Tu laisses Marr et ses hommes gérer ce que tu mets comme étant leur problème même si tu n’es pas une grande fan d’une mutinerie ou même des morts. Tu vois les tirs et les corps chauds tomber sur le sol de la passerelle avant que Marr se tourne vers toi. Tu redresses la tête vers son masque et tu l’écoutes avant de lui répondre.

« C’est parfois nécessaire. La guerre ne fait pas de pitié… ». Puis, tu hoches la tête lorsqu’il te dit de prendre place. Tu lâches la barrière et tu contournes le tout afin de prendre place à la place qui est la tienne. Tu attrapes des oreillettes que tu places sur tes oreilles et que tu paramètres. Tu devais pouvoir communiquer avec toutes les parties du vaisseau et transmettre les ordres du Seigneur Marr. À travers elles, tu entendais tout alors que tu démarres les moteurs et que tu paramètres l’ensemble. Tu ne pouvais manipuler un vaisseau de cette carrure comme une navette. Arrivant au moment critique, tu fais ce qui doit être faire et notamment un check-up complet de ce dernier. De ce que tu comprends et ce que tu lis, sa coque extérieure ne semble pas trop abîmer te permettant de lancer le Predator en hyperespace ainsi que tes moteurs mais par contre, tu n’as aucune réponse de l’Astrogation. Son système doit être hors-service. Tu lâches un soupir avant de te murmurer à toi-même. « Bien sûr, cela aurait été beaucoup trop simple. ». Tu fermes les yeux quelques secondes avant de les ouvrir et de pianoter sur tes consoles de contrôles. Tu as pris le contrôle de la quasi-totalité des commandes de pilotage et navigation du Predator sauf l’Astrogation qui ne répond pas à tes appels. Tu étais tellement concentrée sur tes préparatifs que tu n’avais pas fait attention à Marr et à sa persuasion de Force. À vrai dire, tu n’étais pas tellement concernée par ce qui se passait et puis, tu étais déjà bien embêtée avec l’Astrogation. Puis il se tourne vers toi et tu tournes la tête lorsqu’il te nomme par ton nom de famille. Tu l’écoutes avant de réceptionner les coordonnées. « Seigneur Marr, je n’ai aucune réponse de l’Astrogation et je ne parviens pas à trouver une alternative depuis ce poste. Sans elle, le Predator ne peut entrer en hyperespace. Je peux manœuvrer à vue mais ce sera beaucoup plus long… ». Tu lâches un soupir et tu tentes encore de dériver le système afin de le détourner vers un système secondaire. Tu peux voyager à vue mais cela risque d’être beaucoup plus long. Quoi qu’il en soit, tu allumes tout de même les moteurs traditionnels afin de mettre le Predator en mouvement. Rester ici n’est pas forcément une bonne idée. Manipulant les commandes, tu lèves le nez de tes commandes afin de poser tes yeux sur le vide intersidéral qui s’ouvre devant toi. Tu n’as rien d’une prétentieuse, mais tu essayes une solution de secours le temps que l’Astrogation soit accessible et réparée. Mais tu ne peux rien faire depuis ton poste. Fait chier. Tu n’étais pas ingénieur non plus et ce n’était pas ton rôle de réparer ça. D’habitude, tu es débrouillarde mais là, tu as clairement besoin de l’intervention d’un ingénieur d’astrogation.