Hangar Mahnoa, capitale de Mandalore

Principal hangar de la ville, et peut-être même du secteur galactique entier, Mahnoa est un entrepôt de stockage particulièrement immense. Avant l’occupation impériale, il servait principalement aux Mandaloriens pour entreposer des vaisseaux hors d’usage, ainsi que des pièces, et abritait dans sa cour extérieur un atelier de réparation. A la venue de l’Empire, l’immense espace a été bien plus exploité. Il servait autant d’espace de stockage fixe que d’entrepôt de passage, pour des marchandises traversant la Bordure Extérieure. Jusqu’à la pandémie, ce lieu fourmillait d’activité et était extrêmement bien gardée. Depuis lors, dû au manque d’effectifs et parce qu’autant de soldats que possible ont été réaffectés sur les bâtiments de guerre impériaux, le hangar a vu son activité se réduire considérablement et sa garde chuter.

De nombreuses marchandises attendent, depuis maintenant plusieurs semaines, leur départ vers leurs lieux de livraisons. De votre position, Jax et Char, vous pouvez surtout apercevoir, contre le mur opposé et mal recouverts par des bâches gigantesques, des générateurs de bouclier KDY DSS-02. Recouverts d’une couche de poussière très épaisse, visible même à cette distance, ils semblent être stockés ici depuis des mois, voire même des années. Un papier jauni par le temps est accroché à une des bâches, sans doute un bon de transport. La poussière est telle, d’une manière plus générale, qu’elle peut saisir à la gorge n’importe quel être vivant entrant ici.

Près des générateurs sous leurs bâches, des caisses tout aussi poussiéreuses, assez nombreuses, sont empilées par deux, sur plusieurs rangées. Toutes frappées de sigle indiquant leur dangerosité et de leur code, indiquant qu’il s’agit de rhydonium. A première vue, une cinquantaine de caisses se trouvent ici, chacun contenant deux bonbonnes. Juste à côté de ces caisses, vous pouvez apercevoir d’autres cartons et caisses plus petits, mais à cette distance, difficile de déchiffrer ce qui est écrit dessus. La taille de ces contenants vous laisse juste supposer qu’il s’agit de pièces et accessoires de rechange, sans doute pour des vaisseaux ou pour des droïdes.

Une majeure partie de l’entrepôt est occupé par plus d’une centaine de TR-TT, avec une multitude impressionnante de pièces associées. Non loin d’eux, à l’autre bout de l’entrepôt, près de deux imposantes portes coulissantes, pour le moment verrouillées, une cinquantaine de MD-TT étaient postés là. Eux, en revanche, semblaient avoir servi récemment.

Une vingtaine de gardes seulement patrouillent dans le hangar et leur nervosité est si lourde qu’elle pourrait être coupée au couteau. Ils semblent plus surveiller les différents marcheurs que les autres caisses et les générateurs, laissées à l’abandon le plus complet.

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Centre de contrôle des défense anti-aériennes et orbitales

Suite à l’appel de détresse venant du bureau du gouverneur et au chaos complet dans les rues, beaucoup de gardes ont dû quitter le centre pour aller soutenir leurs collègues. Il est maintenant clair pour tous les soldats impériaux qu’aucun renfort supplémentaire n’arrivera sur Mandalore en soutien, ou du moins, pas avant qu’il ne soit bien trop tard.

Malgré tout, mués par l’énergie du désespoir, les soldats restant font tout leur possible pour soutenir le choc et repousser le commando ayant pris d’assaut le complexe. La progression de votre commando est difficile, la résistance affichée est forte. Chaque camp doit néanmoins sentir que la partie touche à sa fin, d’un côté comme de l’autre. Arrivés à ce nouvel étage, votre tentative de sentir le danger ou ennemi ne donne rien, Iyana Drien. La porte est forcée et devant vous, à première vue, un long et tranquille couloir vide. Vous entendez des bruits lointains d’hommes et de quelques droïdes. Puis, tout à coup, un cliquetis de plus en plus rapide se fait entendre, puis des charges explosives secouent avec violence tout le couloir. Le bruit secoua tout le bâtiment et est entendu dans toute la ville, et même au-delà.

Sous la puissance du choc, toute l’équipe a chuté avec les débris à l’étage du dessous. Des éclats de roche continuent de tomber, plus petits, se détachant des murs et du sol éventrés au-dessus de vous. La fumée envahit tout et vous étouffe presque, comme la poussière. Une volée de gémissements s’élève, cependant, les membres de l’équipe n’ont par miracle par été blessés gravement et personne n’a été tué. Beaucoup de contusions, d’hématomes, certaines estafilades sanglantes, mais rien qui ne soient handicapant ou grave. Vous avez aussi échappé aux blessures lourdes, Iyana Drien, en vous en tirant seulement un poignet foulé et pas mal de contusions.

Vous comprenez par contre vite, en entendant les cris des hommes plus loin, que faire exploser des charges n’était pas prévu de tous, l’indignation d’une part de vos ennemis, touché eux aussi par le choc, se faite entendre et grimpe en tension. Peut-être est-ce là le moyen de retourner la situation à votre avantage.

Courbé sur lui-même, Jax avança jusqu’au bout de son côté de la passerelle d’observation en tentant de réduire son profil au maximum. Il tomba un genou à terre une fois en position, bien en hauteur. Quelques gardes semblaient patrouiller nerveusement au loin. De là où ils étaient, il était peu probable qu’ils parviennent à le repérer dans la pénombre, mais il garda sa position basse au cas-où. En revanche, aucun garde ne semblait faire de ronde sous ses pieds. Tentant d’ignorer tant bien que mal l’odeur poussiéreuse intense et infâme qui se dégageait de l’endroit, il tenta vaguement de discerner son partenaire droïde de l’autre côté, là où il était supposé être, avant de finalement porter une plus grande attention au matériel entreposé en bas. Jax commença d’abord par ce qui se trouvait au plus près, et qu’il pouvait distinguer à l’œil nu, et ne manqua pas de remarquer les immenses générateurs de boucliers, facilement reconnaissable par leur forme atypique, mal recouverts par de vastes bâches. S’il repéra les bons de transports encore attachés au matériel, il ne parvient pas à les lire distinctement depuis sa position éloignée. A côté, des caisses étaient alignées et bien rangées. Toutes aussi couvertes de poussières, le Jedi supposa qu’elles devaient être entreposées là depuis des mois, au mieux, des années, au pire. Le logo présent sur ces dernières attira un peu plus son attention et le jedi fronça légèrement des sourcils pour le déchiffrer. Jax se frappa légèrement la tête de dépit en réalisant qu’il s’agissait de matériaux hautement volatil et explosif, du rhydonium, et maudit intérieurement le mandalorien qui lui avait donné pour mission de faire sauter cet entrepôt.

Savait-il qu’il y avait assez d’explosif pour raser un bon tiers de la cité, à minima ? Savait-il aussi qu’il y avait du matériel potentiellement utile à la défense de leur planète, une fois celle-ci libérée ? Cette mission n’était qu’un gâchis de ressources. Jax l’avait dit dès le début, mais c’était plié aux exigences des mandaloriens car c’était leur monde mais il était hors de question qu’il réduise en cendres le tiers d’une ville pour accomplir son objectif. Il allait trouver une autre solution, mais sortit d’abord un petit occulaire de visée pour avoir une meilleure vue sur l’autre extrémité du hangar, là où se trouvaient entreposés de nombreux marcheurs de reconnaissance. Cela lui rappela ce que lui avait dit le droïde, à savoir qu’il était en mesure de piloter ce genre d’engins si jamais ils mettaient la main sur ce type de matériel. C’était peut-être l’occasion d’agir, pensa-t-il, avant de se rétracter. Il ne pouvait pas ordonner au droïde de monter dans un de ces marcheurs tant que les gardes seraient à l’intérieur. Le combat qu’ils provoqueraient risqueraient de faire sauter le rhydonium, et la réaction en chaine serait catastrophique pour tout le monde. Il allait d’abord falloir les faire sortir. Jax attrapa son comlink.

« Ok, j’ai un plan. On a de quoi faire exploser une bonne partie de la ville là-dessous donc on oublie l’idée initiale. Tu restes ici. Je vais rejoindre le centre de contrôle et trouver un moyen de faire évacuer ce hangar. Une fois que les soldats seront partis, tu grimperas dans un des marcheurs et tu sécuriseras la porte d’entrée. Moi, je verrouillerais toutes les issues. On va s’emparer du complexe. Exécution. »

Il coupa la transmission sur ce dernier ordre et fit lentement demi-tour sur la passerelle pour ne pas faire de bruit. D’un pas léger, il s’avança jusqu’à son extrémité et bifurqua vers la porte qu’ils avaient emprunté au préalable. Une fois devant, il s’ouvrit volontairement et pleinement à la Force pour ne faire qu’un et se draper en elle. Lorsqu’il fut satisfait, il s’avança dans le couloir de maintenance qui courait tout autour du vaste hangar et menait vers le centre de contrôle. Se sachant masqué à la vue de tous, il prit tout de même ses précautions et se cacha dans un coin sombre au passage d’une patrouille de trois stormtroopers. Il continua ensuite dans le couloir avant d’arriver devant le sas blindé qui le séparait de sa destination. Celui-ci s’ouvrit lentement sur un unique officier qui, de dos, se retourna pour faire face à ce qu’il pensait être un nouveau venu. Jax avisa sa moue intriguée mais ne se dévoila qu’après avoir été certain qu’il n’y avait pas d’autres soldats dans la pièce. L’impérial, un lieutenant, se raidit soudainement et porta rapidement une main à son holster, prêt à dégainer. Le Jedi fut néanmoins plus rapide. Se sentant en pleine confiance, il laissa la Force s’agiter autour de l’officier alors qu’il appuyait fermement sur son esprit pour lui suggérer simplement que :

« Du calme, lieutenant ! Je ne suis pas votre ennemi ici. »

Le lieutenant sembla à peine se détendre, perturbé, mais ne poursuivit pas son action initiale. Jax avait remarqué avec le temps qu’influencer l’esprit de quelqu’un en le gardant dans sa zone de confort fonctionnait souvent mieux qu’une simple suggestion totalement décontextualisée. Aussi poursuivit-il avec son idée.

« Des rebelles ont infiltré le complexe et s’apprête à le détruire. Tout le personnel doit évacuer immédiatement ! »

L’officier, cette fois-ci, sembla tomber pleinement dans le panneau et se retourna avec surprise vers la baie d’observation.

« Que… euh, mais le rhydonium ?! Nous en avons… »

« C’est pourquoi vous devez évacuer immédiatement. Sauvez vos hommes, lieutenant. Et partez loin d’ici. Je vais m’occuper des rebelles personnellement. » le coupa Jax, en venant se poster à côté de lui.

La Force jouant toujours son rôle, le lieutenant balbutia quelque chose avant de se jeter sur l’interphone de la base pour signaler la compromission de son hangar, l’obligation d’évacuer le complexe immédiatement et la nécessité de s’éloigner aussi loin que possible pour éviter d’être prit dans la déflagration du rhydonium. Il se retourna alors pour partir vers la sortie mais s’arrêta dans l’embrasure du sas.

« Vous allez vraiment rester, monsieur ? »

Ce à quoi Jax lui répondit fermement, une dernière fois :

« Ma présence n’a pas d’importance, lieutenant. Partez. »

L’officier sembla répéter ses dernières paroles, avant de disparaître à toute vitesse dans les couloirs. Jax, lui, s’empressa de verrouiller le sas derrière lui pour ne pas être dérangé avant de se porter à son tour vers la baie vitrée.

« Ok hum… Char. C’est parti, à toi de jouer. »

De sa position, il pouvait voir les soldats se hâter vers l’extérieur comme prévu alors qu’une alarme s’était mis à résonner dans tout le complexe pour confirmer l’ordre d’évacuation. Le jedi poussa un long soupir, et se tourna pour se diriger vers la console verrouillant les issues. Mission pratiquement accomplie, donc. Il patienta deux ou trois minutes, avant d’enclencher le verrouillage complet des installations. Puis il alla se trouver une position confortable et décrocha à nouveau son comlink, cette fois pour passer sur la fréquence de communication des autres groupes.

« Ici Pavan, pas de grosse explosion de notre côté mais mission accomplie, l’objectif est sous contrôle. Je répète, l’objectif est sous contrôle. Si quelqu’un pouvait abattre le droïde patrouilleur qui protège la cité, ce serait parfait. Quelle est votre situation, à tous ? »

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Résultat des dés

1. Dé Réussite/Echec pour Voile de Force >> Réussite, Jax avance sans être vu jusque dans le centre de contrôle.

2. Dé de combat pour déterminer le nombre de personnel présent dans le centre de contrôle  (Valeur divisée par 4 arrondie au supérieur car peu de personnel). >> 2, il y a donc 1 officier présent.

3. Convaincre par la Force le personnel d'évacuer le bâtiment car il y a un risque d'explosion. >> 1, l’officier croit tout ce qui lui est dit, et le reste avec.[/color][/color]

La demi-douzaine de jeunes mandaloriens qui m'accompagnaient fini de me suivre à l'intérieur du salon du gouverneur, pendant que les tirs continuent à atterrir contre la façade et les vitres blindées. Ce gouverneur a bien fait d'installer son "palais" dans l'enceinte de la garnison pour pouvoir bénéficier d'un tel niveau de protection, hélas pour lui bien faible contre un sabrelaser. Le seul autre moyen de démolir ces vitres me semblent être les explosifs et vu la faible largeur des balcons, cela aurait été suicidaire de rester dessus pour regarder les portes-fenêtres exploser. Les concepteurs n'ont donc, simplement, pas songer à un jedi contre intrus, ce qui démontre une fois encore combien les gens ont perdu l'habitude d'affronter des sensitifs entraînés. Mon comlink sonna et je l'allumais pour écouter.

« Ici Pavan, pas de grosse explosion de notre côté mais mission accomplie, l’objectif est sous contrôle. Je répète, l’objectif est sous contrôle. Si quelqu’un pouvait abattre le droïde patrouilleur qui protège la cité, ce serait parfait. Quelle est votre situation, à tous ? »

"Ici Surik, je vais demander au gouverneur de bien vouloir s'en occuper. Cela tombe bien, il est à côté de moi."

De toute façon, cela faisait parti du plan : mettre la main sur le gouverneur pour qu'il ordonne la reddition de ses hommes. Lui fait désactiver ses droïdes de combat en même temps n'était pas plus mal. Après avoir remis mon comlink dans ma manche, je pris sa main pour l'aider à se relever, mon shoto toujours allumé dans ma main gauche.

"Vous allez faire cela et dire à vos hommes de se rendre, n'est-ce pas gouverneur ?"

Il me regarda mais malgré sa taille supérieure à la mienne d'au moins vingt centimètres il ne semblait guère intimidant. Il jeta un regard nerveux vers ceux qui nous entouraient : six mandaloriens dans leur armure intégrale.

"Je vous rassure : vous et vos hommes serez bien traités si vous vous rendrez."

L'homme soupira mais sembla se résigner, comprenant aussi que je n'avais aucun accord sur ce qui pourrait lui arriver s'il refusait de se rendre. Les mandaloriens ne sont pas tous très tendres avec leurs ennemis qui tombent entre leurs mains. Enfin, c'était ainsi de mon temps en tout cas.

"Très bien, jedi. Allons dans mon bureau, toutes les commandes sont là-bas."

Je rangeais mon sabrelaser pendant que nous le suivons dans son bureau, heureusement adjacent au salon dans lequel nous nous trouvons. Une fois à l'intérieur, les mandaloriens allèrent se placer aux niveaux des deux portes de la pièce et des fenêtres, solidement blindées, d'où ils signalèrent qu'il y avait moins de soldats sur la place, signe que certains avaient du faire le tour pour rentrer dans la garnison et tenter de nous combattre à l'intérieur. C'était en effet idiot de tous rester à l'extérieur quand nous avons réussi à pénétrer dans leur base.

La porte menant au couloir s'ouvrit alors et le mandalorien à l'armure verte entra. Mes camarades levèrent leurs armes vers lui, sans tirer et je mis la main gauche sur mon shoto mais sans l'activer, un rien curieuse de la raison de sa présence ici.

Haha! Voilà mon ticket de sortie visiblement !

Ah? On a prévu d'aller quelque part, gouverneur? Je ne suis pas venu vous sauver, malheureusement pour vous. Je suis venu vous demander deux ou trois explications.

Oh ? Décidément, ce gars savait surprendre son monde. Je le regardais approcher, un minimum sur mes gardes mais ne sentant pas d'hostilité en lui.

Lorsque tu auras décidé de repartir, sache que cet endroit a été vidé des soldats. Ils sont à ta recherche dans les rues autour de la caserne.

Grrrrrr... Ordure mandalorienne! Attends que l'Empire soit mis au courant de ta trahison!

Le mandalorien tira, une fois, mais même si je fus assez rapide pour allumer mon shoto et le placer devant le gouverneur Meyer, cela fut inutile : le tir passa à côté de ce dernier, entre lui et moi, sans toucher personne d'autre qu'un portrait de l'empereur, posé sur le mur entre les deux fenêtres du bureau.

Alors... Premièrement, je ne suis pas un mando! Et deuxièmement, si vous voulez parler de trahison, parlez-moi plutôt de notre contrat... Vous m'avez payé, je cite vos propres mots, pour vous aider à mater une "petite rébellion", mais une petite rébellion n'impliquerait pas de Jedi, et ce n'est pas en massacrant des gens qui arrivent à peine à survivre qu'on mate une rébellion! Allez-y, dites-moi que je me trompe!

Je fus au moins reconnaissante sur cela : si mes six compagnons mandaloriens semblent être de mauvais combattants, ils ont une très bonne maîtrise d'eux même et aucun ne frémit seulement en entendant cet homme refuser de s'identifier à eux. Je connais assez la culture mandalorienne pour savoir que ceux de mon temps n'auraient pas hésité et tenté de tuer ce Boba Fett sur le champs pour porter une armure de leur peuple tout en se revendiquant de ne pas être des leurs. Je baissais ma lame bleutée, me plaçant entre le chasseur de prime et Meyer. Ma voix restait calme, paisible et montrait ma maîtrise totale de mes émotions.

"Premièrement : vous portez une armure mandalorienne, un casque mandalorien, un nom mandalorien et vous désirez qu'on ne vous prenne pas pour un mandalorien ? Si c'est le cas, j'opterais pour un changement vestimentaire. Deuxièmement, le gouverneur Meyer est mon prisonnier, et non le vôtre, ce que le place sous ma protection et je ne vous laisserais pas le menacer ainsi. Troisièmement, les stormtroopers m'ont vu entrer avec ces gens," dis-je en montrant les mandaloriens présents dans la pièce avec ma main droite, "dans cet endroit donc je doute que je puisse sortir de ce lieu aussi tranquillement que vous le pensez. Enfin, ce n'est pas le moment d'avoir ce genre de discussion. Je vous demande donc de patienter et d'attendre que la situation se soit calmé, chasseur de prime."

Sans tourner la tête, j'ajoutais à l'intention du gouverneur.

"Gouverneur, si vous voulez bien..."

L'homme devait avoir la peau encore bien pâle après le discours du chasseur de prime, et je le comprenais. En plus, même s'il se faisait rembourser, cet argent ne lui servira à rien dans une cellule mandalorienne. Il se pencha et pianota sur le clavier de son bureau pour envoyer les codes de désactivation des droides de guerre, tout en activant le micro pour parler à tous ses hommes.

"Ici le gouverneur Meyer, j'ordonne la reddition à tous les soldats fidèles de l'Empire. J'ai la promesse que vous serez bien traités. Je répète : j'ordonne à tous de cesser le feu et de vous rendre." Il se releva et, après un dernier regard noir vers le chasseur de prime, ajouta "Voilà, jedi, mais l'empire n'oubliera rien de ce qui s'est passé aujourd'hui."

"On ne peut être aimé par tous, vous savez."

Deux mandaloriens approchèrent du gouverneur pour lui lier les mains, pendant que je faisais toujours face à celui en armure verte, lui demandant alors qu'il n'a plus de raison d'être ici maintenant.

"Une dernière chose à dire avant de partir, chasseur de prime ?"


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Jets de dé :
est-ce que le gouverneur se montre raisonnable au début : oui.
Ressentir les émotions de boba : 12
Est-ce que les mandaloriens se crispent en entendant Boba dire ne pas être un mandalorien ? non

La Fin d’un combat…

Tout s’était bien déroulé pour vous, Jax et Char. Du moins, en apparence. Les soldats que vous avez influencé ont quitté le hangar et les alentours, quant aux Mandaloriens, dehors, débarrassés d’une partie de leurs adversaires, ils se mettent en chasse contre le droïde patrouilleur pour l’abattre à son tour.

Cependant, à votre arrivée au centre de contrôle, Jax, vous n’avez pas prêté attention à tout votre environnement et n’avez pas remarqué la présence d’une autre personne. Un employé du coin, loyal à l’Empire pour des raisons très personnelles, qui a surpris votre petit manège. Alors que même que vous pouvez vous détendre un peu, cet homme surgit et vous frappe très violemment en pleine tête. Votre nez est brisé tout net sous le choc et le coup vous envoie dans l’inconscience, avant que vous ne puissiez simplement comprendre ce qui se passait. L’homme en profite pour s’acharner sur vous, avant de s’enfuir. Il vous laisse là, évanoui, avec le nez brisé, ainsi que deux côtes fracturées et une entorse au poignet. Quelques hématomes noirâtres viennent compléter le tableau, dont un supplémentaire à la figure.

Les renforts arriveront peu de temps après, pour vous retrouver dans un sale état.

De votre côté, Iyana Drien, les affaires ne vont pas mieux du tout. Vous avez certes fait échapper au soldat l’écrasement complet, mais à peine ces morceaux retomber, vous entendez de nouveaux tremblements et grincements. Le sol de votre étage tremble sous vos pieds et craque lourdement. Puis un un bruit sourd se faite entendre et c’est finalement le reste du bâtiment qui s’écrase, avec vous à l’intérieur. Votre équipe chute lourdement. Vous vous retrouvez tous piégés dans les décombres.

Lorsque vous arrivez sur place, Meetra Surik, vous participez à déblayer les décombres. C’est vous qui finissez par trouver Iyana, elle aussi évanouie, avec le bras cassé, de nombreux hématomes impressionnant et de longues estafilades. Les Mandaloriens posèdent de quoi donner les premiers secours, sur place.

La bataille de Mandalore est achevée, les dégâts dans les rues et pour ce quartier, très importants. Désormais, c’est aux habitants d’assurer la défense de leur ville, avec l’aide du matériel retrouvé dans l’entrepôt.