Le Premier Pas ! [RP groupe Espace Sauvage]

Après ces quelques mois passés ici, je pouvais dire qu'Adumar n'était pas si différent de mon époque, si l'on m'interrogeait, et savait que je n'étais pas de ce temps-ci.  Enfin, au niveau culturel principalement. Les pilotes de chasse restaient les gens les plus idölatrés ici, et même davantage qu'avant ! Pourquoi avais-je accepté de participer à ces "joutes" aériennes ? Après deux mois passés ici, j'avais mené mon "Dague Volante", des pilotes de la future nation projetée par Nevil, dont j'ignore s'ils ont fini par se mettre d'accord sur une dénomination d'ailleurs. Et, bah, avec mon efficacité coutumière, j'avais mené ma "Dague" à la victoire à chaque confrontation, c'est à dire pas tous les jours mais au moins une fois par semaine en moyenne. En fait, si j'avais été "touchée", car je refuse els affrontements à tir réel, plus d'une fois, jusqu'à maintenant personne n'a réussi  à me "descendre". Et ce, même quand je ne sors pas mon Predator, que j'utilise assez peu par fair-play. Leur chasseur Glaive 32 est si dépassé, même comparé à des chasseurs comme le Tie, que mon Prédator suffit à vaincre une Dague tout seul, à un contre quatre. Bref, cela fait de moi une "star" aux yeux des habitants des nations de ce monde, et limite harcelée par els autres as pour m'affronter ! Quelle galère !

Et cela me distrayait de mon boulot principal ici autant que les festivités locale à laquelle le Pérator Ke Teldan, dirigeant la nation de Cartan, la plus puissante de ce monde. Oui, Adumar a cette, autre, particularité d'avoir plusieurs nations différentes, et pas toujours d'accord au point d'y voir des guerres de temps à autre, même s'ils ont fini par adopter un "conseil des Pérators" pour tous les sujets concernant tout se qui est en rapport avec autre chose qu'Adumar, comme la future nation de l'Espace Sauvage.


Mais bref, aujourd'hui, on allait pouvoir tester le résultat de nos trois mois de travaux ! J'étais venue ici pour cela, principalement. Aider à moderniser leur industrie pour qu'elle puisse fabriquer des torpilles à proton,
et Adumar risque d'en produire énormément quand ils auront fini de moderniser leurs usines de fabrication de missile. Mais cela aussi était sans rapport avec aujourd'hui, et la combinaison de pilote bleu azur-blanche que je portais. Après de longues séances à travailler son design sur les planches, les travaux sur la propulsion, l'armement, les boucliers, on avait fini le premier appareil, un pur chasseur conçu pour la supériorité spatiale et détruire ses homologues adverses, et sans que j'insère la moindre miette de technologie futuriste, qui aurait pu être volée par d'autres si j'avais eu la bêtise de le faire.

Du coup, le Pérator avait invité ses homologues pour le vol de démonstration mais aussi Nevil Cygni et les dirigeants des autres mondes de la future coalition. Et j'allais être le pilote d'essai... Moi qui rêvait d'éviter de devenir un nom et un visage... me voilà absolument pas servi ! J'étais une star planétaire, identifiée comme assistante militaire de Nevil, pilote expérimentée, assistante ingénieur... J'avais trop de casquette et cela commençait à se faire savoir. Heureusement, le fait que je sois sensible à la Force, et faiblement entraînée en autodidacte et par observation, restait un secret. Ce ne serait pas son premier vol, il a bien fallu vérifier que tout fonctionnait bien et qu'il était aussi efficace que prévu, mais cela sera son premier vol officiel, et l'annonce du futur lancement d'une production en série.

Au moins, pensais-je en regardant l'appareil, j'avais pu convaincre le Pérator et les autres de ne pas utiliser le nom qu'ils voulaient lui attribuer. Si Nevil avait entendu "Et voici le chasseur de classe Swan", il aurait foncé sur la première batterie de dca et m'aurait tiré dessus !!!! Non, c'était le chasseur de classe Eagle.

Spoiler:

Je montais la petite échelle et m'installais dans le cockpit, à la verrière un brin inhabituelle pour un pilote de Tie mais qui connait une excellente vision au pilote. Il n'y avait pas d'emplacement pour un astromécano mais c'était voulu, vu l'absence de grosse usine de construction de droïds dans l'Espace Sauvage. Je lançais le check-up de l'appareil. Communication, ok, senseur, ok, système de survie ok, propulsion ok, bouclier ok, armement ok... Tout semblait en ordre donc je fis signe au mécanicien de reculer l'échelle, enfilant ensuite mon casque.

"Eagle Leader à tour de contrôle, prêt au décollage."

Alors que ma verrière descendit, j'entendis trois autres personnes faire le même rapport. Si l'on se fiait au planning, en ce moment, une Dague étaient au-dessus des spectateurs, faisait montre de leurs talents de pilotes par des acrobaties complexes. ce ne serait que le premier test, le second se fera avec deux paires de Z-95. Par contre, là, ce sera le premier vrai test en situation de combat pour l'Eagle.

"Eagle Leader, Eagle 2, Eagle 3, Eagle 4, autorisation de décoller."

"Eagle Leader à tous, allons-y, messieurs. On nous attend pour le spectacle !"

J'enclenchais la propulsion, faisant lentement léviter l'appareil au-dessus du sol, imité par mes trois co-équipiers.  J'activais alors bouclier et armement avant de mettre les gaz et de m'élever dans le ciel bleu d'Adumar. On se dirigea vers la capitale de Cartan, à quelques minutes pour nos appareils rapides. L'Eagle est rapide, autant qu'un Tie, et aussi maniable que lui. Mieux protégé, par son bouclier et sa petite silhouette, il m'apparaît comme une cible difficile à avoir. Son armement n'est pas aussi lourd qu'un B-Wing mais comprend deux canons lourds synchronisés et un viseur de bonne qualité. Ce sera donc un bon appareil, qui saura en remontrer aux meilleurs, une fois qu'on aura formé ses futurs pilotes à son maniement.

Devant nous, les Dagues s'écartèrent de la zone de présentation, nous laissant faire une arrivée "de parade" tous les quatre. On ne voulait pas haut du tout, à peine cent mètres au-dessus des spectateurs, bien visible à leur jumelles et sur l'écran face à eux. Un virage, sans rompre la formation, qui finit en chandelle avec une petite éclosion pour faire style, puis on repris la formation, nous éloignant un peu.

Les Glaives 32 mirent le cap sur nous, ouvrant le feu mais sans nous toucher. Nos appareils étant plus rapide, on avait accélérer, glissant sous eux et nous retournant pour leur faire face plus vite qu'ils ne le firent. En fait, cette première démonstration fut un peu rapide et s'adressait principalement aux dirigeants des autres nations d'Adumar, afin qu'ils acceptent de participer, eux aussi, à la production de l'Eagle, dont une partie remplacera les Glaives dans leurs duels incessant.

Après une demi-minute, les quatre chasseurs adumariens se posèrent, tous descendus, donc un par moi. On attendit deux minutes, faisant quelques démonstrations de l'agilité de l'appareil à tour de rôle, le temps que les vieux appareils nous rejoignent. Les Z-95 sont vieux, pour le reste de la galaxie, mais restent supérieurs aux glaive 32, qui est ce qui se fait de mieux sur Adumar, si l'on excepte l'Eagle, mais ils restent de bons appareils et peuvent s'en sortir lors de combat avec de bons pilotes.

La confrontation fut un peu plus longue, elle dura presque deux minutes, et se révéla plus "amusante" : si on finit par "descendre" les quatre, ils réussirent à avoir un Eagle, grâce à une belle coordination. Bon, aussi, ces pilotes là font parti de ceux que je forme pour Nevil : ils sont donc aussi bon que mes trois co-équipiers !

"Eagle Leader à tous, bon, les gars, fini le plaisir. Maintenant, on se pose et on se prépare à faire les vendeurs !"

Je souris en entendant les plaisanteries et protestations, courtes, alors que je sortais le train pour poser l'appareil à son emplacement dédié, marqué par des bandes bleus-blanches au sol.  Je retirais mon casque, bougeant la tête pour que mes cheveux longs puissent s'abattre dans mon dos, avant de sortir du cockpit et de sauter à terre, étant encore assez jeune pour le faire sans attendre l'arriver d'une petite échelle, plus courte que celle d'une x-wing, car l'appareil n'est pas aussi haut. Mon casque était resté sur le siège et je m'avançais un peu, voyant déjà les premiers officiels s'avancer pour examiner nos appareils et nous interroger tous les douze, les quatre pilotes d'Eagle et les huit qui les ont affronté.


Rapidité de l'avancement du projet de chasseur : 2
Jet de pilotage pour amelia pour les affrontements : 4

En arriver quasiment à une ambiance de fête généralisée pour une présentation d’un chasseur militaire, c’était… Nevil trouvait ça assez aberrant, pour être honnête, ce genre de projet était très sérieux, un peu trop pour qu’on tourne cela à une ambiance aussi légère. Non pas que personne n’ait le droit de s’amuser mais il y avait des lieux et moments plus appropriés pour le faire. Cependant, c’était souvent ainsi, ces démonstrations intéressaient les curieux et pouvaient aussi attirer plus facilement les personnes pouvant les financer. Les différents chefs et responsables des mondes déjà engagés dans le projet étaient, quant à eux, déjà convaincus du bien-fondé de toute cette opération. D’autant plus sur cette planète, qui allait jouer un rôle de plus en plus pressant et important, pour les productions de chasseurs et de certaines armes. Ils progressaient peu à peu, y compris pour l’obtention de ressources. Ils ne seront bien sûr jamais au même niveau que les grandes stations impériales ou rebelles, évidemment, mais c’était un début.

Il suivit la démonstration avec une grande attention, tout en réfléchissant. Bientôt, une réelle « démonstration », cette fois grandeur nature, se déroulera. Sous certaines conditions. Il n’avait rien contre le fait que certains pilotes veulent maintenir leur engagement, volontairement bien sûr, dans la future bataille se préparant contre l’Empire, une bataille d’ampleur, mais il n’était pas question que la coalition soit mise en avant, de quelque façon que ce soit. Ils n’en étaient encore qu’aux débuts, s’engager maintenant et officiellement dans de tels combats serait prématuré et mettrait toute la structure en danger d’extermination. Nightswan refusait de prendre le risque que les différents mondes engagés puissent se trouver sous le feu de bombardements orbitaux, alors qu’ils n’avaient pas de moyen suffisants pour tous les protéger. Il ne comptait pas répéter la même stupide erreur qu’avaient fait la coalition des systèmes indépendants et leurs alliés d’Onderon. Les pilotes devront demeurer parfaitement anonymes.

Leur technique sera-t-elle suffisante ce jour-là ? Ce sera toute la question. Nevil songeait toujours que bien plus que le chasseur, c’était avant tout la maîtrise du pilote qui comptait le plus. Un excellent pilote fera toujours la différence, peu importe à quel point son appareil est vieux ou dépassé. Hélas, les meilleurs pilotes étaient assez rares, dans cette galaxie… C’était là où avoir un chasseur plus récent et maniable prenait de l’importance. Plus encore dans leur cas, où la taille plus réduite de la production en série devait être compensée par d’autres atouts, comme la vitesse des appareils ou autres spécificités. Dans le ciel, la confrontation se poursuivait, entre anciens et nouveaux appareils, sous les yeux émerveillés des badauds venus assister à la scène. Nevil n’avait aucun doute sur le fait que les pilotes s’amusaient bien, aujourd’hui. Mieux valait qu’ils en profitent, autant qu’ils le pouvaient, aujourd’hui. Avant que les choses sérieuses ne débutent.

Une fois la démonstration achevée et les pilotes posés, beaucoup se rendirent plus proche des appareils pour mieux observer et d’autres pour interroger les pilotes. Nevil suivit un peu plus lentement le mouvement, il ne pouvait pas courir en devant s’appuyer sur une béquille. Au fond, il espérait surtout que les pilotes volontaires pour la future grosse opération n’allaient pas tous se faire descendre une fois sur place… C’est à cela qu’il songeait, en observant pensivement les appareils au sol, se demandant dans quel état ils allaient revenir. Bon, pour l’heure, ne nous en faisons pas trop. L’ambiance générale était détendue, hormis évidemment pour certains responsables d’Adumar pensant plutôt affaire. Pour sa part, après une longue réflexion sur la bataille à venir, Nightswan pensait maintenant à une opération de contrebande en cours, dans la Bordure Extérieure, qu’il menait depuis un mois, environ, justement pour la production de ces nouveaux chasseurs. Certains mondes étaient des supermarchés à ciel ouvert, si on savait où chercher.

Les mines réjouies et égayées des pilotes lui prouva, s’il y avait encore besoin, à quel point ils s’étaient amusés. Il ne put s’empêcher de sourire, lui aussi, en voyant cela.

Miyen Asrah, 7 ans, natif d’Adumar

Un cri d’excitation échappa au garçonnet, noyé dans les bruits de foule ambiants, alors qu’il devait les bras pour applaudir, très excité devant les démonstrations des pilotes. A côté de lui, son grand-père ne partageait pas du tout sa joie. Les bras croisés, à moitié affalé contre son siège, il ronflait doucement, la tête tombée sur le côté. Miyen, lui, ne perdait pas une seule miette du spectacle, des étoiles plein les yeux en regardant le balai volant sur l’écran géant et tout ce qu’il pouvait dans le ciel, même s’il n’arrivait pas à tout suivre. Il frappait des mains à chaque manœuvre, sautillant sur sa chaise. Sans même toucher des pieds le sol. Lorsque la démonstration prit fin et que les pilotes se posèrent, il se retourna vivement vers son grand-père et le secoua par le bras pour le réveiller.

"Papy ! Papy, viens, il faut y aller ! Papy !"

Son grand-père finit par se réveiller avec un léger marmonnement puis se laissa tirer par le petit garçon, avec la foule des badauds. Comme son papy finit par mieux se réveiller et trouver des amis pour discuter, le petit garçon en profita pour se glisser entre les jambes des adultes pour mieux s’approcher des appareil et les regarder de plus près. Il en fit le tour en trottinant, toucha un peu, émerveillé et rêvant très fort du jour où il pourra en piloter un. Il fendra le ciel comme les pilotes aujourd’hui et il chassera des pirates ! Même qu’il pourra survoler la maison de papy et mamie et leur faire coucou au passage ! Et il pourra même aller sur d’autres planètes ! En plus, s’il pouvait, il pilotera avec ses amis de l’école et ils iront explorer des mondes encore inconnus, là où il n’y avait jamais de maladie et de dangers. Il rapportera des plantes nouvelles que mamie pourra faire pousser dans son jardin à côté des aromates !

Chassé un instant par le balai des officiels et des autres adultes, il se faufila en vitesse sous un chasseur avant qu’on ne lui dise de dégager, avança à quatre pattes sous un chasseur, puis sous un autre, avant de ressortir comme si de rien n’était. C’est là qu’il faillit se cogner le nez contre le dos de quelqu’un. Une dame, une des pilotes avec une tenue blanche. Aussitôt, il tira sur son bras pour attirer son attention, ne lui arrivant qu’à peine à la taille, un grand sourire aux lèvres. Toutes les occasions étaient bonnes pour parler à quelqu’un qui pilotait un chasseur, un cargo ou même un des très grands vaisseaux de guerre. Même lorsque papa était là, il lui demandait toujours s’il pouvait l’emmener parler un peu à telle ou telle personne. Il tenait maintenant le bras de la dame entre ses mains, assez trépignant, comme il serrait sa peluche contre lui le soir venu.

"Madame ! Tu es pilote ? C’était dur comment de faire ça ? Tu peux m’emmener faire un tour ?"

Le tout avait un regard aussi excité que suppliant, tant il mourrait d’envie de monter dans le ciel et faire plein d’accrobaties.

Le sourire béat qu’il avait eu jusque-là s’était rapidement transformé, brièvement, en une grimace boudeuse quand la dame secoua sa main avant de venir jouer avec ses cheveux, ses bras s’agitant vaguement au-dessus de sa tête. Pourquoi les grands faisaient toujours ça ? Papa aussi, le faisait, avant de lui dire que c’était une affaire de grand ! Il n’y avait que Papy qui lui disait tout ! Miyen se dépêcha de passer ses mains dans les cheveux pour défaire ce que la dame aurait pu y faire, le sourire lui revenant malgré tout quand la dame eut fini de jouer avec.

Il la regarda avec des yeux ronds, pleins d’espoir, agitant vivement la tête. Il était très doué pour garder les secrets ! Il n’avait peut-être que sept ans, mais comme elle était si forte, il pouvait faire un tour sans crainte, pas vrai ? Il l’avait déjà vu faire sur l’écran de l’holoTV, c’était toujours comme ça que les grands héros commençaient, avec leur Papa pilote ! Bon, le sien ne l’était pas, mais ce n’était pas si grave !

Son regard pétillant s’éteignit tout à coup, en même temps que son sourire, lorsque la dame lui répondit que ce n’était pas possible. Miyen se renfrogna en gonflant les joues et en frottant des pieds sur le sol, soudainement mal à l’aise. Il était pourtant si proche, le vaisseau à portée de ses petites mains ! Le sourire de circonstance de la dame ne changerait pas grand-chose. Le mal était fait, et le garçon ne se sentait plus très bien.

Il trouva tout de même la force de se frotter les yeux, en entendant les encouragements de la pilote, et tenta de s’y accrocher, relevant la tête pour regarder le vaisseau une dernière fois. Derrière lui, les officiels se pressaient déjà, précédant de peu le reste des badauds les plus curieux. Son grand père, un peu inquiet, était dans le lot, après s’être rendu-compte que Miyen n’était plus avec lui.

« Miyen ? Miyen ! Ou-es-tu mon garçon ?! » tenta-t-il de dire, sa voix étouffée par les piaillements des curieux.

Son ami, qui l’accompagnait, lui fit signe qu’il l’avait retrouvé, et tenta ensuite de se frayer un chemin devant-lui, pour ouvrir un passage jusqu’au vaisseau et sa pilote. Un des officiels les regarda alors d’un mauvais œil, et leur bloqua la route.

Mais de son côté, le petit garçon, visiblement déçu, n’avait pas perdu tout espoir pour autant. Il avait tout de même pu croiser une autre pilote, ce n’était pas rien ! Il pourrait le dire à tous ses amis ! Et puis, s’il ne pouvait pas voler… pour quelles raisons déjà ? Il ne se souvenait déjà plus, il avait juste envie de rester encore un petit peu ! Il releva la tête vers la dame, les yeux aussi rondes et les lèvres aussi suppliantes que le plus mignon des loth-chats.

«  Je… Je peux au moins monter dedans ?! » dit-il d’une vois enrouée, mais avec l’espoir retrouvé. « S’il vous plait, s’il vous plait s’il vous plait !  »

Les deux mains sous le menton, il trépignait à nouveau d’impatience.

« Je ne toucherais à rien, c’est juré ! »