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Sam 9 Jan 2021 - 22:35
C’était, une nouvelle fois, une piste qui ne menait nulle part. Dépité, Sanja se laissa tomber assis sur le petit muret face à la maison, à moitié en ruines. Le quartier était vide d’habitants, vide de vie, vide de tout, comme presque toute la ville, et une fois encore, il arrivait sur un échec. Malk n’était pas là, ce n’était pas lui qui avait vécu ici, peut-être même n’était-il jamais venu de sa vie ici. Maintenant, il ne savait plus où chercher du tout. Ni où aller, en vérité. Ni même s’il devait continuer ou non à chercher. Ça faisait des années, maintenant ! Il commençait à croire que son maître était bel et bien mort… Ou bien retenu quelque part contre son gré. Bon sang… Coudes contre les genoux, la tête dans les mains, il soupira assez fort, et resta immobile de longues minutes, avant d’enfin se relever. A quoi bon rester ici, il n’y avait rien. Il repartit vers le spatioport d’un pas lent, peu décidé, ressassant les derniers jours en boucle. L’espoir, de plus en plus fort, détruit à nouveau, complètement piétiné.

Au spatioport, l’activité était très loin d’être florissante, mais au moins, les navires de commerce étaient encore réguliers. Sanja voguait de monde en monde, parfois en se faisant embaucher comme mécanicien, parfois avec l’argent qu’il gagnait en dessinant et en vendant ses œuvres. Tout dépendait sur qui il tombait et, disons, l’humeur générale. Il savait s’adapter, depuis tout petit, c’était le gros avantage d’avoir grandi dans un des quartiers les plus pourris et malfamés de Nar Shaddaa. Il avait la connaissance de ces codes, des contrebandiers, même de certains groupes criminels, plus ou moins discrets. Se fondre dans la masse ne lui posait aucun problème, c’était plutôt facile de se faire passer pour un simple contrebandier un peu paumé, ou bien pour un gars travaillant pour l’un ou l’autre marchand du coin. Sur beaucoup de planètes, les gens ne vous posaient pas de questions tant que vous saviez rentrer dans le moule et l’écraser. C’était très simple.

Il s’apprêtait à s’asseoir dans un coin pour reprendre son carnet, en attendant le prochain départ, quand son regard accrocha tout à coup une personne qui elle, a contrario, ne se fondait absolument pas dans la population locale. La démarche à elle seule hurlait « étrangère ! », sans oublier la tenue. Il se risqua à la sonder, plus par réflexe pur et dur que par attention véritable, mais ne ressentit pas grand-chose de particulier. Si ce n’est une sensation curieusement familière, comme avec son maître… Une pointe de tristesse lui serra la gorge et il fit passer ça avec un soupir. Du coin de l’œil, il repéra par contre deux contrebandiers qui eux aussi reluquaient la demoiselle, mais avec un regard beaucoup plus lubrique. Sanja leva les yeux au ciel et décida d’aller vers elle, son carnet et matériel sous le bras.

– Mademoiselle, dit-il simplement, d’abord, en hochant la tête pour la saluer. Les deux types là-bas, près du vaisseau Corellien à cinq mètres, ils tenteront sûrement de vous faire boire une saloperie si vous les croisez dans la cantina locale. C’est déjà arrivé, donc si vous n’avez pas envie de vous battre… Autant esquiver cet endroit.
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Dim 10 Jan 2021 - 0:31



- THEN -


- Tu n'es pas concentrée.

En effet, je ne le suis pas. Je n'arrive pas à me plonger sereinement dans la méditation. Les images de ma première bataille restent collées à mes rétines et dés que je ferme les yeux elles prennent vie. Les mains des victimes innocentes se tendent, les soldats vocifèrent. J'aurais dû les protéger, c'est ce pourquoi je me bats, ma raison d'être un jedi.

- Tu dois te reprendre. Ne laisse pas les morts t'emporter avec eux.

La dure voix de ma maître tranche dans mon cauchemar. Je soupire.

- Je sais mais... c'est dur.

Ma tante me prend dans ses bras :

- Je sais mais ce n'est pas une raison. Laisse moi t'aider.
- D'accord... maugréais-je

Cela fait plusieurs jours qu'Elaiza me presse pour que nous unissions nos esprit et qu'elle m'aide à digérer les images de la guerre. Elle avait vécu la guerre des clones et même elle avait dû s'isoler devant tant d'atrocités. Elle s'assoie face à moi et nous unissons nos mains. Elaiza m'avait appris la méditation de combat et nous nous immergeons comme nous le faisions quand j'étais enfant, quand je n'étais que son étudiante sans autre poids que celui d'apprendre. Je sens son esprit bien ordonné entrer dans le mien et je lui ouvre les portes de mes tourments. Elle m'aide à appréhender et à ranger mes souvenirs. Je ne n'oublierai rien, je continuerais de les ressentir mais ils ne me hanteront plus autant, ils ne me rongeront plus de l'intérieur. Nous sommes restées longtemps enfermée dans la salle de méditation. Lorsque nous ouvrons les yeux et quittons notre transe, un repas nous a été porté, il est froid et la fenêtre nous montre une nuit noire à l'extérieur.

- Merci ma tante... J'aurais dû t'écouter avant.

Elle sourit et ne répond rien puis prend une pomme sur le plateau repas. Nous dévorons le repas froid. Soigner l'esprit est épuisant pour le guérisseur tout autant que le patient. Je ne maîtrise absolument pas ces choses là. C'est tout juste si j'arrive à fermer une plaie... Ma tante finit par se retirer. J'ouvre la fenêtre et contemple le ciel. Un ciel noir brillant d'étoiles. Tous ces soleils envoyant leurs éclats à travers la galaxie. Pourquoi des gens tentent toujours de voiler ce qu'il y-a de lumineux à travers des vagues de sang. j'ai besoin d'éprouver mon corps et je m'élance à travers la fenêtre. Ilum me manque à cet instant, un immense espace sauvage à travers lequel j'étais totalement libre. La nature n'y-était pas si hostile quand on la comprenait, les glaciers étaient la beauté et la Force une alliée puissante. J'ai besoin de ressentir ce sentiment. Je sprint et me prépare un parcours mental pour détendre mes muscles à base de course, saut de force. Je veux sentir le vent sur mon visage, la terre sous mes pieds et la Force dans toutes choses.

Après plus de deux heures à courir et sauter de falaise en falaise, je m'effondre de fatigue au bord d'un étang. J'ai le corps en sueur et le sourire aux lèvres. J'en avais besoin. Je m'allonge sur le dos dans l'herbe rousse. Je regarde à nouveau les étoiles, le coeur revigoré. Les cieux m'absorbent et la galaxie se met à défiler à une vitesse impressionnante. Je vois les soleils et les planètes qui filent autour de moi. Au moment où je commence à avoir un haut le coeur, tout se fige devant une boule et sa lune et soudain je plonge, une chute vertigineuse à une vitesse bien trop réelle. Je ne sais si je crie ou non mais la Force m'entraine vivement. Alors que je pense percuter la lune, le monde se fige à nouveau sur la surface dévastée. Soudain je suis à nouveau entrainée à travers la lune. Je chute sur la planète. Ma vision me fait atterrir dans un bâtiment et je passe devant un jeune homme aux traits asiatiques. La Force continue d'avancer et me montre un combat. Une jedi contre un tas de pirate. Sa chute, elle a rejoint la Force. L'Empire qui rase l'endroit. La Force me montre un sabre. Puis Une image d'une montagne et d'une femme à la peau d'ébène, ridée et aux yeux clairs emplis de sagesse. Sans prévenir, je réintègre mon corps et j'ai juste le temps de me tourner avant de vomir toutes mes tripes - et accessoirement mon dîner - dans l'herbe. Je retiens un juron. Et me glisse jusqu'au bord de l'étang pour rafraichir ma peau et surtout nettoyer mon visage. je déteste les visions. Celle là était affreusement précise et horriblement douloureuse... Je n'aime pas les manèges... Je décidais de me reposer un peu avant de rentrer. Entre la fatigue musculaire, la fatigue mentale et la nausée...

La lueur caressante de l'aube naissante me tira de ma courte nuit. Je ne m'étais pas rendue compte que je m'étais assoupie. Il faut que je rentre à l'Académie avant que quelqu'un ne s'inquiète... Au hasard, Elaiza...

Quelques recherches et discussions plus tard, me voici dans la navette en partance pour l'Espace Sauvage.


- NOW -


Je compulse encore et encore les données que le Temple et l'holonet ont pu me fournir. Si j'ai identifié la femme qui rejoint la Force, je n'ai pas grand chose sur celle à la peau d'ébène à part un nom : Kira Vantala. Elle ne semble pas avoir fait partie des personnes dont les anciens se souviennent, un jedi parmi des centaines d'autres. C'est alors que le pilote m'annonce un soucis :

- Accrochez-vous Chevalier. le moteur droit présente une défaillance.

La voix du pilote est calme, il sait ce qu'il fait. Je boucle ma ceinture et inspire. Moi qui n'aime pas ces boîtes de conserve que sont les vaisseaux, ça serait bien ma veine. Je déglutis et regarde la lune qui s'approche à grande vitesse. Oh non ! Ma vision... Ne me dites pas que je vais me crasher non... Non... NON !!!

- IYANA ! Calmez-vous !

Le fait que le pilote utilise mon nom me sort de mon instant de panique. J'inspire et expire pour juguler mon anxiété pendant que le rebelle manœuvre. Nous ne passons pas si loin de la lune et je me souviens de la surface grêlée et détruite. Je ressens l’extrême concentration du pilote tandis qu'il gère tout ses outils en parlant avec le contrôle du spatioport. Nous entrons dans l’atmosphère, avec bien plus de secousses que normalement. Je fais mon maximum pour ne contenir la panique qui fait battre mon cœur avec perte et fracas. Soudain un bâtiment en métal se dessine. Le pilote fait son maximum. La navette finit par toucher terre, plus vite et plus violemment qu'elle ne le devrait. J'entends les pattes - les pieds ? J'en sais rien, j'y connais rien - qui craquent. J'en sens une qui lâche et soudainement on  se retrouve à la diagonal. La navette finit par s'immobiliser. Je déglutis. On est vivant. ON. EST. VI. VANTS. J'expulse l'air de mes poumons en même temps que mon pilote.

- C'était moins une. Ca va nous couter bonbon en réparation... Je sais pas pour combien de temps vous avez Chevalier mais on est coincé un p'tit bout de temps. On reste en contact ? dit-il en me montrant son holocommunicateur.

J'acquiesce et déboucle ma ceinture. Je ramasse mon sac et sans prendre de précaution, je me rue à l'extérieur de cet engin de côté obscur. Je respire de grande goulée d'air humide et chaud et commence à quitter l'emplacement pour traverser le spatioport. Il me faut à boire. De l'eau, du thé, du soda... Quelque chose pour faire passer les frissons dans mon dos et les sueurs froides. C'est alors que quelqu'un m'interpelle. Je sursaute. Mince ! Qu'est-ce que ? Je suis complètement à découvert ! J'ai oublié de mettre ma cape ! Foutue panique. je tourne alors la tête vers la personne qui me parle et me fige. Ce visage, ces traits. Le jeune homme aux traits asiatiques de ma vision ! Je reste sans voix. La sienne parvient à se frayer un chemin jusqu'à mon cerveau perturbé.

- Euh merci.

Ma voix n'est pas aussi assurée que je l'espérais. Tant pis. Je ne sais pas ce qu'il me veut ce jeune homme mais la Force me l'a montrée. Il est vrai que, n'ayant rien trouvé sur lui dans l'holonet et la bibliothèque du temple, j'ai pensé qu'il n'avait pas d'importance, et le voilà devant moi qui tente de me sauver d'une bagarre. A mieux y regarder, il a les traits fins, une belle chevelure sombre sous laquelle contraste sa peau perler et son regard marron. Il est à peine plus grand que moi. Je me reprend et dit :

- Merci pour votre avertissement. En effet, je cherche un endroit pour me désaltérer avant de commencer des recherches. Peut-être pourriez-vous me guider ?

Je sors ma cape de mon sac et la glisse sur mes épaules. Elle est d'un tissu beige passe partout. Elle cache ma tenue voyante et ma garde de sabre.

- Je me nomme Iyana. Pour vous remercier de votre avertissement, permettez-moi de vous offrir un rafraichissement à la cantina que vous souhaitez.

Ce n'est plus vraiment une question. J'ai recomposé mon attitude et attends qu'il nous mène à un endroit plus calme.




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Vision de Rishii : 4
Sentir la sonde : 17

NOTE : Kira Vantala - Wookipédia
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Dim 10 Jan 2021 - 20:34
– Euh merci.

Elle ne devait pas le croire, sans doute, vu sa réaction. C’était compréhensible, et en même temps, il n’allait pas juste rester comme ça les bras croisés lorsqu’il pouvait empêcher qu’une personne ne fonce droit dans les ennuis sans le savoir. Essayer de l’empêcher, plutôt. Surtout quand il s’agissait d’une personne qui n’était clairement pas d’ici et qui soit ne maîtrisait pas les codes nécessaires pour ne pas se faire remarquer, soit avait jugé inutile de les appliquer. Quoi qu’il ne sache pas ce qui était le pire. Bah, il pouvait toujours garder un œil, de loin… Il allait la saluer et la laisser repartir de son côté, quand elle reprit la parole, pour un merci plus ferme, puis demandant s’il saurait la guider. Légèrement surpris, il hocha un peu la tête, tandis qu’elle enfilait enfin une cape pour cacher sa tenue trop voyante. Il ne connaissait pas très bien cet endroit, il n’était là que depuis… deux semaines. Non, trois, plutôt. Mais c’était déjà assez pour se repérer dans ce qui restait de la ville et de la population.

– Je me nomme Iyana. Pour vous remercier de votre avertissement, permettez-moi de vous offrir un rafraîchissement à la cantina que vous souhaitez.

– Sanja Wen, se présenta-t-il à son tour en inclinant la tête, comme Malk lui avait appris à le faire, pour saluer les gens.

Il prit ensuite les devants, et tout en marchant, rangea son matériel dans le sac en bandoulière qu’il portait toujours avec lui. Un sac un peu usé par ces quelques années de voyage mais bien pratique, où il mettait aussi une arme, au cas où, au milieu des affaires de dessin, de vêtements repliés, et d’un peu d’argent. Il guida la jeune femme dans les rues avoisinant le spatioport. Seuls quelques magasins ici et là étaient encore ouverts et la plupart avaient regroupé plusieurs activités. Comme sur d’autres planètes, on sentait si fort, ici, que bien des personnes avaient péri. Beaucoup de commerces portes closes, des maisons aussi bien sûr, et le restant faisant parfois deux ou trois métiers, pour que le tout fonctionne à peu près correctement. Ce qui « sauvait » cette lune, finalement, c’était la contrebande, ni plus ni moins. Quelle tristesse… A ce qu’il sache, aucune catastrophe dans toute l’Histoire n’avait causée une baisse si brutale et soudaine des populations. Pas même les plus grandes guerres, dont on parlait dans les leçons d’Histoire.

Au bout de quelques minutes de marche, ils arrivèrent à l’une des trois cantinas encore ouverte, en ville, un peu excentrée par rapport aux deux autres et au spatioport. Elle était tenu par un vieux Twi’lek, à l’air triste, qui semblait presque se fondre dans son comptoir. Sanja était venu ici deux fois pour manger et se reposer, depuis son arrivée. Les autres clients, peu nombreux ne causaient aucune histoire et le patron de l’établissement ne vous posait pas de questions. Il les accueillit d’un bonjour simple, comme il le faisait pour tous, et leur demanda ce qu’ils voulaient. Comme pour ses précédentes visites, Sanja voyait peu de monde dans la salle. Une quinzaine de personnes, dont la moitié étaient clairement des contrebandiers. Les autres devaient être des marchands de passage, sans doute, et déjeunaient sans se soucier le moins du monde de ce qui les entouraient. Une fois assis à une petite table, Sanja enleva d’abord la bandoulière de son sac et le posa sur ses genoux.

– Vous avez dit vouloir commencer des recherches, toute à l’heure, je ne peux que vous souhaiter bonne chance… Il ne reste plus grand-monde, sur cette lune. Beaucoup de fausses pistes mènent à ce genre d’endroits et beaucoup de faux espoirs aussi. Enfin, cela dit, si vous êtes une contrebandière, ce ne sera pas bien risqué. L’Empire ne vient plus dans ce secteur.
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Sam 16 Jan 2021 - 19:55



Je rends son salut au jeune homme qui se présente. Il a apparemment été éduqué. On a beau être sur la planète des pirates, il semblerait que tout ne se perde pas. A moins que... A moins qu'il ne soit pas d'ici. Après tout, sur une planète de pirates et de contrebandiers, ils ne doivent pas être si nombreux à naître sur place ? Ou pas. Serait-ce des préjugés ?

- Enchanté Monsieur Wen.

Il nous fait sortir du spatioport. Je garde un œil du côté des deux hommes qui semblent ne plus s'occuper de nous. Le fait de partir avec l'homme les a désintéressé. Il est vrai que je ne suis pas particulièrement effrayée par 2 contrebandiers mais comment Sanja pourrait-il savoir que je ne suis pas sans défense ?

Nous sortons du spatioport et pénétrons dans une cité de bric et de broc sous un soleil radieux et une chaleur humide. Pourquoi cette galaxie est-elle constituée d'une majorité de planètes chaudes et humides ? Bon il est vrai que pour moi une planète comme Nabbo ou Aldérande est chaude. Enfin j'ai entendu d'une planète pire, Tatooine, du sable à perte de vue et des températures extrêmement chaudes... Brr... Nos pas nous guide à travers des rues sur des caillebotis, des planchers de bois. Les bâtiments sont de duracier, de bois et de divers matériaux. Lorsqu'on met un pied dehors ici, on sait qu'on est pas sur une planète impérial. Pas d'uniformes, pas de bureaux de douane, pas d'ordre. Seulement le chaos et la loi du plus fort.

La sueur perle à mon front tandis que nous progressons en silence jusqu'à une cantina excentrée. J'apprécie la fraîcheur de la pièce tamisée dans laquelle nous entrons. Je baisse ma capuche et laisse mon visage et mes cheveux blonds respirer. Je prend une serviette en papier et éponge la transpiration. Ce n'est pas féminin mais j'ai vraiment sous estimé la chaleur de cette planète et vais devoir me changer si je ne veux pas étouffer bien vite.

- La Lune ne m'intéresse pas, elle est inhabitable en l'état et il n'y-a plus de base là bas depuis la guerre des clones. Je recherche plusieurs choses cependant ici sur Rishi.

A cet instant le vieux twi'lek nous demande ce qu'on veut.

- Votre thé le plus désaltérant s'il vous plaît.

J'invite Sanja à prendre ce qu'il souhaite. Quelques instant plus tard, il revient avec nos commandes que je règle comme promis. Un jedi ne revient pas sur sa parole. Je me sers de la théière un thé au fumet doux.

- Pour commencer je cherche un objet particulier. Je sais où il est censé être mais je ne connais pas la cité et j'aurais besoin d'un peu d'aide pour me repérer.

J'examine le brun et dit :

- Vous me paraissez une personne honnête et honorable.

En effet, rien ne l'avait obligé à me signaler que je risquais de me faire agresser. Beaucoup de personne sur ce type de monde ne serait pas intervenue. Certains auraient même ri voir regardé. J'espère cependant ne pas me tromper.

- De plus vous n'avez pas spécialement l'air du coin vous non plus même si vous vous fondez bien plus dans le décor. Vous cherchez quelque chose aussi ? Ou peut-être ai-je totalement tors à votre sujet et vous êtes un chasseur de prime expert pour passer inaperçu ?

Je le regarde avec un petit sourire par dessus ma tasse fumante. Oui j'essaie d'en savoir plus sur lui. J'ai besoin d'un guide et de quelqu'un sur qui je pisse m'appuyer et il m'a aidé et connait des cantinas discrètes. Il sait probablement plus de choses qu'il ne veut le dire et il pourrait m'être utile. Je dois m'assurer cependant qu'il ne vas pas me tirer dans le dos ou me vendre. Je fais confiance à la Force, si elle me l'a montré c'est qu'il est important mais tout de même. Sur une planète de pirates, toute tropicale qu'elle soit, un peu de méfiance est de mise.

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Sentir la sensibilité de Sanja : 19
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Dim 17 Jan 2021 - 12:15
Le patron mit peu de temps à apporter les commandes, un thé pour Iyana, un café pour lui. Il ne buvait pas d’alcool. Autour d’eux, les conversations tournaient principalement autour des informations locales, il y avait un peu plus d’activité, depuis quelques mois, avec les « camps de réfugiés » qui devenaient tous, peu à peu, de véritables centres communautaires, des villages et petites villes, de nouveaux endroits où la vie reprenait un cours plus ordinaire. C’était réconfortant à entendre et il se dit que, peut-être, il pourrait retrouver la trace de Malk dans un de ces centres ? Si une partie de lui était maintenant tristement convaincue qu’il était décédé, une autre partie continuait d’y croire. Il releva le regard vers Iyana quand elle mentionna chercher un objet, précisément, et avoir besoin d’aide pour se réparer dans les parages. Donc elle était une sorte d’enquêtrice, payée pour récupérer des artefacts ou bien des produits volés et les ramener à son commanditaire ? Ça ne devait pas être très évident, comme métier, la galaxie était si vaste.

– Vous me paraissez une personne honnête et honorable. De plus vous n'avez pas spécialement l'air du coin vous non plus même si vous vous fondez bien plus dans le décor. Vous cherchez quelque chose aussi ? Ou peut-être ai-je totalement tors à votre sujet et vous êtes un chasseur de prime expert pour passer inaperçu ?

La question lui arracha un sourire amusé, alors qu’il buvait une première gorgée. Il ferait un bien mauvais chasseur de primes… Outre le fait qu’il n’avait toujours pas été capable, en six ans d’errance, de retrouver la trace d’une seule personne, il était tout autant capable de tuer de sang-froid une cible désignée, et répugnait profondément à blesser qui que ce soit. S’il était vraiment chasseur de primes, il serait la honte de la profession.

– Je suis peintre, sourit-il doucement. Je gagne ma vie principalement comme ça, mais aussi, quand c’est possible, en me faisant embaucher comme mécanicien, pour un voyage ou un autre. C’est plus pratique et tout le monde ne s’intéresse pas à l’art, malheureusement.

Du moins, il fallait savoir bien choisir son monde et la communauté allant avec. La plupart de ceux qu’il rencontrait n’avaient que faire de la peinture, ou même de la musique, ils n’avaient pas de « temps à perdre » avec cela. C’était… juste dommage. Il voudrait pouvoir partager cette passion avec quelqu’un, capable d’écouter et de comprendre, capable d’exprimer ses idées et de les partager, possédant cette même sensibilité. Pour le moment, hormis Malk, il n’avait jamais rencontré qui que ce soit apte de voir toutes les subtilités que possédait une œuvre. Même simplement dessiner un portrait en disait déjà beaucoup sur celui qui le pratiquait. La tristesse envahit en partie ses traits quand il repensa à la dernière où il avait vu son mentor, en lui montrant un dessin, justement. Il avait été plus un père qu’un maître, pour lui. Ignorer son sort l’empêchait aussi d’accomplir son deuil.

– Sinon, oui, je recherche une personne. Un homme disparu il y a six ans, sur Nar Shaddaa. Me recherches m’ont mené ici il y a quelques jours, malheureusement, c’est une fausse piste. Nous devons sûrement être nombreux, dans ce cas, le nombre de personnes disparues a considérablement augmenté, ces vingt dernières années. Je ne pense pas être la personne la mieux placée pour vous aider à retrouver quoi que ce soit, même si je peux sans doute vous aider à vous repérer par ici. Ça dépend aussi de ce que vous cherchez.
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Ven 22 Jan 2021 - 23:00



Un artiste. Il n'en avait pas l'air comme ça. Et un mécanicien. Une étrange combinaison. Néanmoins son second métier doit lui permettre de vivre plus facilement et lui permettre d'avoir de l'inspiration pour ses peintures. Peut-être que je pourrais lui demander... Non ça ne se fait pas, on ne se connait pas et je l'engage déjà pour autre chose. Mais en même temps, une toile me permettrait peut-être de combler ce manque ? Je ne sais pas. Je l'écoute en silence, savourant le thé qui permet à mon corps de s'acclimater à la température ambiante tout en en apaisant ma soif.

Ainsi donc il est aussi à la recherche d'une personne. Cela doit être le lot d'un grand nombre de personne dans la galaxie. Entre les répressions de l'Empire, les réfugiés de la pandémie, les déplacements de population "normaux"... La tristesse terni sont doux visage tandis qu'il pense à la personne perdue.

- Je comprends ce que vous ressentez. J'ai moi aussi perdu des êtres chers et j'ai eu la chance de retrouver l'un d'entre eux alors que les chances étaient minces.

J'enroule mes doigts sur ma tasse car j'aurais envie de prendre sa main et de partager sa tristesse.

- Ne perdez pas espoir. Il y-a des choses dans la Galaxie qui guide nos destins et vous saurez; un jour.

Oui. La Force entendra sa demande et le guidera. J'en ai la conviction. Je lui souris doucement.

- Je... je ne connais pas grand chose à la peinture mais...

Je bute sur les mots, je ne sais comment m'exprimer... Je sens mes joues qui s'enflamme, peut-être ne le remarquera-t'il pas, je dois de toute manière déjà être rouge d'avoir tant chaud ici. Je regarde le sol et déglutis puis je soupire :

- Non oubliez-ça.

Ce serait déplacé, on ne se connaît pas et même si j'ai très envie de lui décrire ce qui me manque pour le voir prendre vie sous son pinceau, ce serait déplacé. Je termine rapidement ma tasse pour reprendre contenance, noyant mon trouble nostalgique dans le thé.

- Sinon oui l'objet que je dois trouver se situe dans le quartier de la Voie Corellienne. C'est sur l'emplacement d'une usine qui a été rasée à la fin de la pandémie, les archives disent à cause d'un potentiel foyer épidémique.

Je savais que ce n'était pas le cas. L'Ordre avait eu la trace de l'un des maîtres disparu pile poil ici.
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Dim 24 Jan 2021 - 13:54
– Je comprends ce que vous ressentez. J'ai moi aussi perdu des êtres chers et j'ai eu la chance de retrouver l'un d'entre eux alors que les chances étaient minces. Ne perdez pas espoir. Il y-a des choses dans la Galaxie qui guide nos destins et vous saurez; un jour.

On aurait dit une réplique de Jedi, ça… Malk aussi avait eu pour habitude de parler de cette façon, lors des moments plus difficiles ou quand il le sentait douter. Il gardait la tête baissée vers la tasse de café, pour le moment, observant son reflet vacillant à la surface du liquide très noir. Il aurait aimé avoir eu la même chance que cette femme, et s’il était content d’apprendre que d’autres avaient réussi dans leur propre quête, ça rajoutait malgré une certaine lassitude à la sienne. La Force l’avait guidé sur de nombreux chemins, de nombreuses pistes, toutes s’étaient soldées par de simples échecs. Alors oui, bien sûr qu’il perdait peu à peu espoir. Peut-être voulait-elle simplement le guider, somme toute, vers le constat final, la triste réalité, que c’était fini depuis des années et qu’il devait passer à autre chose. Il releva enfin la tasse pour boire, se redresser en même temps, et voir le sourire que son interlocutrice lui adressait.

Elle sembla d’un seul coup hésitante, se mit à balbutier quelque chose sur l’art, puis moins d’une minute plus tard, lâcha de tout oublier. D’accord… ? Il n’avait pas tout suivi, pour le coup, mais soit, elle n’avait peut-être juste pas envie d’aborder certains sujets ou ignorait comment le faire. Ça ne le regardait pas, de toute manière, et il n’était pas non plus du genre à lourdement insister quand d’autres n’avaient pas envie de parler. Simplement car lui-même détestait qu’on le force à le faire. Il termina sa tasse à son tour, doucement, et la reposa sur la table, avec un bref regard vers le patron, plus loin, et son air dépité, absent, qui essuyait le même bol depuis au moins cinq ou six minutes. L’ambiance était lourde. Néanmoins, ça ferait un joli tableau… La lumière fournissait un ton très particulier à l’ensemble de la scène, sans oublier ce qui pourrait se dégager avec simplement les expressions des personnes présentes.

– Sinon oui l'objet que je dois trouver se situe dans le quartier de la Voie Corellienne. C'est sur l'emplacement d'une usine qui a été rasée à la fin de la pandémie, les archives disent à cause d'un potentiel foyer épidémique.

– Si c’est le cas, alors il ne faut pas y aller.

Le jeune homme voulait bien rire avec beaucoup de choses, mais pas avec la pandémie, ni ses conséquences, ni les foyers restant de contamination, ni le nombre affolant de morts qui en était ressorti. En tout cas, il ne comptait pas lui-même s’approcher de n’importe quelle zone mise sous scellée à cause des restes de la pandémie et encore moins aider les autres à le faire, c’était clair et nette. De plus, cette zone devait être placée sous surveillance.

– Le site doit encore être placé sous surveillance, vous savez, si un foyer y a été décelé. A moins de vouloir jouer avec votre vie et surtout celles des autres… ce n’est pas la peine de s’y rendre. Peu importe la valeur que cet objet peut posséder. Je ne vous aiderai pas à approcher ce type d’endroit, c’est trop dangereux, et personne sur cette planète ne le fera non plus, c’est certain. Pourquoi votre employeur vous enverrait dans des zones contaminées, simplement pour un bête artefact ?
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Sam 30 Jan 2021 - 21:34



A la mention de mon employeur, je ne pus m'empêcher de sourire. La Force n'est pas vraiment un employeur, mais que pouvait-il en savoir ? Et je ne pouvais décemment pas le lui dire. Les jedis sont considérés comme des terroristes et la Force est énormément de chose mais pas un employeur. Un guide, une alliée, une amie, un tout mais pas un employeur.

Je vidais ma théière pour finir ma boisson. Cette dernière m'avait vraiment fait du bien.

- Disons que les archives de l'holonet ne sont pas tout à fait en accord avec la réalité. Je sais de source sûre que ce bâtiment a été rasée pour une autre raison par un groupe d'impériaux mais qu'il n'a jamais été un foyer de maladie. Enfin pas de celle-là en tout les cas.

J'avalais une gorgée bouillante en étudiant la réaction de Sanja face à mes paroles. Je baissais la voix telle une conspiratrice et poursuivis :

- Apparemment un membre de la secte des jedis aurait été là-bas et l'Empire aurait voulu effacé les preuves. Je dois y-aller pour récupérer un artefact de cette personne.

Je laissais à Sanja le temps de digérer cette information en buvant mon thé. Il était bon mais sans plus. Une musique su moment passait sur la radio installée derrière le comptoir. Des clients entraient et sortaient de temps à autres.

- Je n'ai pas grand chose à vous offrir pour votre aide. Quelques crédits ou une place sur la navette que j'utilise pour partir d'ici pourrait peut-être vous convaincre de m'assister ?

Je calculais mentalement la somme que je pourrais lui donner. Bien sur, j'avais une petite enveloppe pour les choses courantes de l'enquête et au pire des cas, il me restait des choses de mon héritage sur lesquelles l'Empire n'avait pas pu mettre la main. Je pourrais puiser dedans si besoin.
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Sam 6 Fév 2021 - 16:26
Une source sûre, hein, c’est vrai qu’il n’était pas difficile d’en trouver de meilleures dans l'holonet, et en même temps, s’aventurer dans des lieux où l’Empire avait déjà mené des affaires, c’était aussi chercher pas mal d’ennuis. Elle semblait très sûre d’elle, quant à cette sources, pourtant, Sanja n’était pas vraiment rassuré. L’idée même de relancer la pandémie par accident l’effrayait. Ou même une épidémie, plus localisée. Quel artefact valait qu’on prenne ce genre de risques, de toute façon ? Si au moins elle devait absolument y aller pour sauver la vie d’une personne, par exemple, il trouverait ça très naturel, mais un simple objet ? Il y avait-il seulement des artefacts, dans cette galaxie, qui méritaient ce prix-là ? A ses yeux, il valait mieux perdre des ressources matérielles ou des savoirs plutôt que faire courir des risques à des personnes n’ayant rien demandé.

– Apparemment un membre de la secte des jedis aurait été là-bas et l'Empire aurait voulu effacer les preuves. Je dois y-aller pour récupérer un artefact de cette personne.

Sanja ne put s’empêcher de tiquer sur le mot « secte », qui avait une connotation très négative pour lui, et qu’il désapprouvait complètement pour désigner les Jedis de l’ancienne époque. La propagande minable faite par l’Empire depuis vingt ans avait très bien fonctionné mais ça le dégoûtait. Et ça le mettait aussi en colère. Son maître lui en avait raconté beaucoup, il lui avait bien sûr parlé des erreurs commises par l’Ordre et qui avaient mené à sa perte, mais ce n’était pas que ça. Il lui avait parlé du positif également, de ce qui avait été accompli de bien, pas seulement des mauvaises décisions. N’importe quelle organisation commettait des erreurs, c’était parfaitement normal, et pourtant, toutes ces erreurs, grosses ou non, étaient utilisées pour décrédibiliser l’institution entière et salir sa mémoire. C’était infect.

Mais bref, ce n’était pas le moment de lancer ce débat. Ni même le lieu pour en parler. Il hésitait sur la conduite à tenir, à présent… Peut-être était-elle une simple manipulatrice, à la solde de l’Empire, cherchant à récupérer des traces laissées par les Jedis pour mieux poursuivre cette œuvre de destruction. Ou peut-être était-elle une rebelle, travaillant avec des Jedis. La plupart d’entre eux, aujourd’hui, avaient leurs têtes mises à prix, ça défilait en boucle partout dans l’Empire. Cette femme n’avait pas l’allure des inquisiteurs et il ne ressentait pas de danger immédiat en sa présence. Ni même l’assurance un peu trop appuyée de certains agents impériaux, qui se croyaient doués dans leur petit rôle d’innocents. Des gens qu’on repérait pourtant à des kilomètres, tant certaines attitudes ne trompaient pas. La démarche d’un soldat est tant ancrée en lui qu’elle se remarque de loin.

– Je n'ai pas grand chose à vous offrir pour votre aide. Quelques crédits ou une place sur la navette que j'utilise pour partir d'ici pourrait peut-être vous convaincre de m'assister ?

Il n’avait pas besoin d’argent, sachant en gagner par ses propres moyens quand il le fallait, mais il avait besoin d’assurance. Besoin de savoir en qui se fier et comment. Jusqu’à présent, jamais il n’avait approché les rebelles, ni même tenté d’approcher les Jedis, bien qu’il aurait pu le tenter. Cette guerre le dépassait complètement et il ne se voyait pas affronter directement des Siths agressifs comme pouvait l’être Vader. Donc s’il pouvait aider, même un peu, la rébellion ou les jedis, ce sera une bonne chose, par contre, il ne se sentait pas de se mêler ouvertement à leur guerre. Pour la simple raison qu’il refusait tout net de tuer qui que ce soit. Même un ennemi. Après une longue hésitation, il finit par soupirer, puis se lever.

– Venez, je vais vous y conduire.

Il remit son sac en bandoulière, avec ses affaires à l’intérieur, puis quitta la cantina, prenant aussitôt la direction de l’ouest. Toujours très peu à l’aise, même s’il avait confiance en la Force pour le guider. Dans la rue, ils ne croisèrent que peu de personnes et aucune ne leur prêtait attention. En chemin, il restait silencieux, préférant encore en savoir le moins possible, afin de réduire le risque d’être accidentellement mêlé à une affaire qui ne le concernait pas. Alors qu’ils approchaient, Sanja ralentit un peu l’allure, se préparant au cas où des patrouilles impériales traînaient ici ou là et voudraient leur chercher des embrouilles. Même par ici, il n’y avait pas vraiment de monde. Il détestait ça, cette atmosphère morbide qu’on retrouvait partout, avec la baisse globale des populations. Ça lui donnait l’impression d’un danger imminent, prêt à vous sauter dessus et vous dévorer.

Le site en lui-même n’était pas bien difficile à trouver. D’abord à cause de sa taille non négligeable, ensuite parce qu’il était entouré tout entier par ds grillages assez hauts. Un vaste terrain où il restait beaucoup de débris, des ruines d’anciens bâtiments, presque entièrement démolis, et des déchets un peu partout, des bouts de métal tordus ou noircis. Sanja eut l’impression qu’on y avait mis le feu… Il marcha un peu le long du grillage en observant les environs et surtout, en essayant de savoir s’il y avait des personnes pour surveiller les lieux, ou juste des caméras. Puis il se tourna vers la jeune blonde.

– Vous feriez mieux de vous dépêcher, car si c’est vraiment l’Empire qui a détruit l’endroit pour une affaire avec les Jedis ou les rebelles, ils ne l’auront sûrement pas laissé sans aucune surveillance. J’espère au moins que l’artefact que vous cherchez vaut cette peine.
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Dim 21 Fév 2021 - 23:07



Une vague de colère émergea de Sanja tandis que je parlais négativement des miens. Je fus touché de plein fouet et c'est alors que je remarquais quelque chose qui m'avait complètement échappé jusque là : le jeune homme était lui-même sensitif ! Je laissais sa colère glisser autour de moi, la contrant avec calme et sérénité tel que me l'avait Elaiza. J'inspirais une grande bouffée de thé, les yeux mi-clos. Sanja se reprit rapidement et se maîtrisa très rapidement. Aurait-il été entrainé ? La Force ne me l'avait peut-être pas montré juste pour me signaler un guide. Peut-être m'avait-elle indiqué deux jedis à trouver ici et non pas un. Je ne dis rien. Pour l'instant, la méfiance restait de mise mais je me sentais déjà plus en confiance avec lui.

IL décida qu'il était temps d'y-aller et ne répondit pas même à mon offre. C'était rare que les gens ne demande rien en échange. Je payais le barman puis suivis Sanja à l'extérieur. La chape de plomb d'humidité brûlante se referma à nouveau sur moi. C'était une véritable épreuve que d'être ici... Au moins, la planète n'était pas sous contrôle direct et serré de l'Empire, c'était ça. Je remarquais que mon guide faisait tout de même attention. Nous arrivâmes devant un grand terrain entouré de grillage. Je frissonnais devant le champs de mort qu'avait laissé les soldats impériaux.

Sanja Wen a écrit:
– Vous feriez mieux de vous dépêcher, car si c’est vraiment l’Empire qui a détruit l’endroit pour une affaire avec les Jedis ou les rebelles, ils ne l’auront sûrement pas laissé sans aucune surveillance. J’espère au moins que l’artefact que vous cherchez vaut cette peine.

- Oui, il en vaut la peine. Il vaut mieux que ce soit nous qui l'ayons. Ils n'ont pas du bien cherché ou alors les soldats n'en connaissaient pas l'importance.

Je regardais comment entrer et je devais bien avouer que je ne voyais pas de porte. Trois solutions s'offraient à moi : Découper le grillage avec mon sabre, sauter par-dessus ou escalader. Le grillage faisait dans les 4 mètres mais franchement, ça se faisait facilement. J'avais gravis des glaciers bien plus dangereux lors de mes entrainements. Je regardais autour de moi et ramassais un bout de bois que j'envoyais contre la clôture. Aucune étincelles électriques n'en jaillit et pas d'alarme retentissante. Parfait. Je sortis des gants sombres et les enfilais.

- Je ne vous empêche pas de venir sinon je reviens rapidement.

Je fis un petit saut et escaladais le grillage puis passait par dessus. Je descendis un peu puis me laissais tomber sur la terre noire. J'inspirais. Je commençais à progresser au milieux des décombre. Ma cape beige n'était pas particulièrement discrète et les lieux étaient particulièrement instables. Le sol était inégal, des morceaux de fer rouillé sortent de murs détruits, des câbles forment des toiles dangereuses. et puis je suis obligée de vérifier qu'il n'y-a guère de défense. Je me place derrière un pan de mur, ferme les yeux et inspire. je projette ma conscience autour de moi puis élargis la zone au fur et à mesure. Je ne détecte pas de danger. Ça ne veut pas dire qu'il n'y-en a pas mais bien que je n'en ai pas perçu.

Au bout d'un temps qui me paraît interminable avec cette chaleur et l'humidité. J'arrive enfin à l'endroit de ma vision. Un monticule de pierre, de fer et de terre se trouve là. Je temps les bras et appelle la Force à mon aide. Elle répond, fraiche dans mon esprit comme une bise glacé familière. Elle remonte le long de mon être et je la propulse en avant. Ce n'est pas très discret mais je fais ce que je peux. L'endroit est dégagé. je me rapproche. Il est là. Dépassant doucement, le sabre de Maître Maât-Atlane. Je souris, à la fois triste car cela confirme bien qu'elle a rejoint la Force ici et contente car ni l'Empire ni les pirates ne l'ont pris et surtout, il va pouvoir revenir à un nouveau jedi. Je chuchote en me penchant pour le ramasser.

- Il n'y-a pas de mort, il n'y-a que la Force.

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Sentir la colère de Sanja : 1
Clôture électrifiée : X
Droïdes impériaux présents : X
Estimation pour trouver le sabre (bonus vision) : 10 (12-2)
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Mar 23 Fév 2021 - 9:43
– Oui, il en vaut la peine. Il vaut mieux que ce soit nous qui l'ayons. Ils n'ont pas du bien chercher ou alors les soldats n'en connaissaient pas l'importance.

Le jeune homme ne répondit rien, un petit pincement au cœur. Il doutait que les soldats n’aient rien cherché, s’ils savaient qu’ils avaient un Jedi en ligne de mire, mais s’il s’agissait d’un rebelle, là, ça pouvait se comprendre. Il resta en retrait, le temps que cette femme s’assure que la clôture n’était pas électrifiée, puis qu’elle se lance dans son escalade, avant de sauter de l’autre côté, puis de s’éloigner. Resté seul, il recula un peu, pour ne pas rester autant à découvert, puis s‘assit sur un petit rocher, couvant les environs du regard. L’endroit était plutôt glauque… Il ressentait quelque chose de très négatif, ici, il y avait eu… Il ne savait pas si le terme bataille était le bon, mais dans tous les cas, il y avait eu un déferlement de violence, c’était certain. Des lieux comme celui-ci, il en avait vu d’autres, durant son voyage, et l’Empire était loin d’être le seul responsable.

Face à cette scène, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qui était produit, tout se dessinait dans son esprit, aussi clairement que s’il avait été présent sur place ce jour-là. Il ne pouvait s’en empêcher, à chaque fois, c’est comme s’il pouvait vivre ce que les gens ayant perdu la vie ici avait vécu. Grimaçant un peu, il baissa la tête et se frotta longuement les yeux, pour chasser ces images. Ses amis s’étaient souvent moqués de lui pour ça, lui disant qu’il avait trop d’imagination et qu’il se montait vite la tête. Ils avaient raison, il devrait faire un effort pour ne pas visualiser, ne pas trop penser à ce genre de choses. Au même moment, comme si le destin avait compris qu’il avait besoin d’autre chose, il eut comme un frisson et sentit la Force glisser entre ces ruines comme un long serpent… D’abord perplexe, il songea ensuite que c’était cette femme, qu’elle était peut-être bel et bien une Jedi… Mais il ne voulut pas tenter d’en apprendre plus.

De toute manière, grandir sur Nar Shaddaa vous enseignait très jeune à ne vous occuper que de vos propres affaires, si vous vouliez éviter les ennuis. Un principe l’ayant accompagné dans sa vie d’adulte et auquel il s’accrochait aujourd’hui encore. Qui était cette femme, ce qu’elle cherchait, pourquoi et comment, ça ne le regardait pas. Il pouvait la guider ou vautre, mais le reste, peu importe. Il ne bougea un peu que lorsqu’elle revint finalement, sans déclencher d’alarme. C’était déjà ça, mais il n’était de toute manière pas question de traîner longtemps. Si jamais une patrouille débarquait dans le coin et remarquait le moindre changement… Pas qu’il craignait spécialement le combat, en revanche, il détestait se battre et l’évitait s’il le pouvait.

– Vous avez trouvé ce que vous cherchiez, c’est bon ?

Il demandait plus par politesse que par réel intérêt, savoir ce qu’elle voulait exactement ne le concernait pas.

– Maintenant, il ne faut pas traîner ici, même si vous n’avez rien vu, ou ressenti, une alarme silencieuse a pu être déclenchée malgré tout. J’espère au moins que vous avez un vaisseau rapide, pour quitter le secteur. Sinon, il y a d’autres solutions que je peux vous montrer mais il faut… Comment dire… Accepter de voyager avec des personnes peu recommandables.
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Mer 3 Mar 2021 - 18:43



Je retrouve Sanja exactement là où je l'avais laissé. Je repasse de l'autre côté de la clôture. Le sabre de Maître Maât'Atlane est en sécurité dans ma besace. Je reviens vers lui, éponge un peu mon front et lui sourit.

- J'ai trouvé oui. Excusez moi pour avoir pris du temps, c'était enterré sous une montagne de détritus.

Je l'écoute alors qu'il me dit que nous devrions partir. A-t'il peur de l'Empire ? Ici ? Sur une planète contrôlée majoritairement par des gangs rivaux de pirates ? Même l'Empire n'y-a qu'une prise infime. Quand à une alarme silencieuse, à mon avis ce serait beaucoup de trouble pour pas grand chose mais ne savait-on jamais. Je décidais d'aller en partie dans son sens.

- Ne trainons pas ici au cas où...

Nous nous éloignons de l'endroit clôturé par l'Empire traversant à nouveau des ruelles faites de bois. Le bruissement de quelques palmiers et l'odeur salée de la mer étaient les seuls informations qui montraient que l'air n'était pas totalement stagnant. Une fois suffisamment éloignés je m’arrête et dis à mon guide :

- Je ne peux pas encore partir. J'ai une autre étape.

Je forçais la vision dans mon esprit pour prendre le temps de bien la visualiser puis pour lui décrire.

- Je dois aller sur une montagne. Cependant à la différence de l'endroit que nous avons visité je ne sais pas grand chose dessus.

Je commençais alors à lui décrire une montagne un peu isolée. Dans ma vision, j'avais aperçu un village de Rishi, les humanoïdes oiseaux natifs de la planète à son pied. La montagne était baignée d'un lagon bleu paradisiaque et remontait en pente douce. Le versant que j'avais vu était parsemé de palmiers de hautes statures respirant la force de l'âge. Je me souvins alors d'un signe distinctif : un impact qui avait formé un trou à mi-hauteur.

- Savez-vous où se situe cette montagne ?

Je regarde autour de moi. Les pirates et contrebandiers du quoi vaquent à leurs affaires sans prêter attention à Sanja et moi. Je dois lui en dire plus. Je ne peux pas être malhonnête et les demi-vérités auxquelles nous jouons ne me plaise pas vraiment. Je l'attire dans un recoin duquel je pourrais observer les esprits qui s'intéresseraient à nous.

- Écoutez, je sais que ça va vous paraître fou mais j'ai encore besoin de vous. Vous m'avez dit chercher quelqu'un et je suis ici pour trouver quelqu'un, une femme. Je ne veux pas vous mentir et je ne veux pas que vous vous sachiez dans quoi vous vous embarquez

Je baisse la voix.

- J'ai eu une vision. Je devais récupérer  l'objet puis aller trouver cette femme. Et vous étiez dans ma vision. Au début je n'y-ai pas prêté attention parce que je ne savais pas vraiment mais j'ai compris que vous étiez vous aussi sensible à la Force. Je l'ai senti quand vous avez laissé la colère vous envahir brièvement lorsque je nous ai qualifié de secte.

Ca faisait beaucoup à encaisser et il me prendrait peut-être pour une folle. Et si je m'étais trompée sur lui il risquait de crier à la terroriste jedi mais j'espérais avoir raison et avait décidé que la confiance était importante.

- Si la Force vous a montré à moi, c'est que j'ai besoin de vous et peut-être que vous aussi, vous avez besoin de nous.
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Jeu 4 Mar 2021 - 20:47
Tout en marchant, Sanja réfléchissez à où il pourra se rendre, après cette histoire. Il n’en avait sincèrement aucune idée… peut-être devait-il retourner sur Nar Shaddaa, simplement ? Il n’y était plus repassé depuis plusieurs mois, plus depuis la fin de la pandémie, en réalité. Il ne s’était pas attardé, car en rendant visite à sa mère, elle ne l’avait même pas reconnu. Il lui avait fallu presque une heure et beaucoup d’insistance, de la part de Sanja, pour qu’elle se rappelle qu’elle avait un fils et qu’il s’agissait bien de lui. Même après ça, ils n’avaient pas pu parler ensemble bien longtemps. Si c’était pour revivre ça, ça ne le motivait pas des masses. La consommation abusive de drogue avait beaucoup abîmé l’esprit de sa mère, il ignorait même si c’était soignable. Plongé dans ses pensées, il stoppa tout à coup après que la blondinette l’ait fait, une demi-minute avant lui. Qu’est-ce qu’il y a ? Elle comptait rester ici plus longuement pour faire du tourisme ?

Sa demande pour aller farfouiller dans un nouveau lieu faillit bien lui arracher un petit soupir. Alors… Il fronça un peu les sourcils, en réfléchissant, voyant le lieu qu’elle lui décrivait, oui. Il l’avait dessiné, une vie d’ensemble, peu de temps après son arrivée, en remerciement pour un habitant du coin qui lui avait offert un abri pour la nuit. Elle devait aller repêcher un second artefact là-bas, c’est ça ? Ce n’était pas un coin gardé par quelques impériaux, histoire de changer ? Personnellement, à part la vue et la tranquillité, il ne voyait pas beaucoup de motif de s’attarder dans ce genre de coin. C’était bien si on aimait la solitude et qu’on voulait s’y faire oublier quelques temps. Et puis, ce n’était pas si loin, enfin, en marchant, ça prenait quand même presque une heure. Après, s’il devait lui montrer, il fallait louer un speeder ou quelque chose du genre. Tout à coup, elle s’écarta d’un bloc de la rue passante, où elle lui fit signe de le suivre. Que… Elle était quand même sacrément bizarre, cette femme…

– Écoutez, je sais que ça va vous paraître fou mais j'ai encore besoin de vous. Vous m'avez dit chercher quelqu'un et je suis ici pour trouver quelqu'un, une femme. Je ne veux pas vous mentir et je ne veux pas que vous vous sachiez dans quoi vous vous embarquez. J'ai eu une vision. Je devais récupérer l'objet puis aller trouver cette femme. Et vous étiez dans ma vision. Au début je n'y-ai pas prêté attention parce que je ne savais pas vraiment mais j'ai compris que vous étiez vous aussi sensible à la Force. Je l'ai senti quand vous avez laissé la colère vous envahir brièvement lorsque je nous ai qualifié de secte.

Si le jeune homme se crispa, c fut plus pour cette histoire de vision que pour le fait qu’elle sache qu’il était sensible à la Force. Apparaître dans la vision de quelqu’un d’autre, c’était… Enfin, il savait que c’était possible, mais plus jeune, Malk lui avait un jour dit que ça arrivait pour les personnes qu’on connaissait déjà, ou à qui on était lié, d’une manière ou d’une autre. Pas qu’on voyait de parfaits inconnus. Ou bien, il avait complètement occulté cette information-là…

– Si la Force vous a montré à moi, c'est que j'ai besoin de vous et peut-être que vous aussi, vous avez besoin de nous.

– Alors, plus personnellement, la première chose que mon maître m’avait enseigné, c’est que les desseins de la Force sont impénétrables. Je ne sais pas pourquoi vous m’avez vu, mais… Pour le moment, je ne cherche pas à rejoindre d’autres Jedis ou que sais-je encore. Je peux vous aider aujourd’hui… Par contre, je ne suis pas le mieux indiqué pour faire plus.

Elle le rendait nerveux. Il reprit son souffle, après cette petite tirade, puis lui dit de le suivre, sans laisser le temps de répondre. Sur cette planète, quand on avait besoin de trouver quelqu’un, quelque chose ou de se déplacer rapidement, le mieux était, encore et toujours, de compter sur les ressources et l’aide locale. Les fermiers, surtout. C’était eux qu’il se mit à chercher, dans un petit marché non loin de là, pour en trouver un qui puisse les rapprocher de leur destination, sans avoir à marcher une heure sous le soleil brûlant. Il avait l’impression qu’Iyana allait tourner de l’œil, en réalité, s’il lui faisait faire ça, elle était déjà pas mal rouge. Il profita, au passage, d’acheter un peu d’eau supplémentaire. Il fallut un peu de temps mais il trouva finalement un fermier vieillissement, qui accepta de les conduire, moyennant quelques pièces. Ce qui était bien, ici, c’est qu’on ne vous posait aucune question, il trouvait ça très reposant.

Le fermier les emmena sur un vieux speeder « amélioré » avec une sorte de petite remorque qui y était attaché. L’attelage était si branlant, sur le trajet, que c’était un véritable miracle que ce machin avance encore. Après vingt minutes de trajet, il les laissa à proximité du lagon, aux pieds de la montagne. Presque aussitôt, Sanja fut sur ses gardes, il avait comme un… mauvais pressentiment. Même si l’endroit était magnifique, il le sentait mal, il y avait un danger, là, quelque part. Cette impression se confirma assez tôt… En se laissant guider par la Force, cette fois-ci ouvertement comme la blonde savait de toute façon ce qu’il était, il dénicha, un peu plus haut sur la montagne, une maison, dans un recoin discret. Et la dame qui en sortit, presque aussitôt, avait l’air elle aussi très nerveuse.

– Sans vouloir juger trop vite, elle n’a pas l’air super amicale, votre copine.

Il prit une petite inspiration, puis s’avança lentement vers cette femme, levant une main en signe de paix, et commença à lui parler pour calmer d’emblée de jeu, et lui faire comprendre qu’ils n’étaient pas venus là comme ennemis. Cette femme ne sembla pas l’écouter, sa colère augmenta même à mesure, et il sentit qu’il était temps de battre en retraite. Mais au moment elle sortait vivement son arme et l’activait, Iyana, elle, lui en lança un dans les mains, qu’il rattrapa par pu réflexe. Puis eut juste le temps de l’activer aussi et de parer un coup de la femme, quand elle bondit. Oh là ! Il recula dès qu’il put, se débarrasser rapidement de son sac et le laissa tomber par terre dans un coin, les mains serrées sur le sabre à la lame violette. Savoir dans quoi il s’embarquait, qu’elle disait. Besoin de vous, qu’elle disait. Il voulait juste que personne ne se fasse couper en deux !
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Ven 5 Mar 2021 - 23:44



Sanja ne nia pas sa sensibilité. Mieux il exprima le fait d'avoir eu un maître et d'avoir été formé mais il refusait de rencontrer d'autres jedis ? Pourquoi ? Il ne serait plus seul, et on pourrait l'aider à retrouver son maître, enfin ceux qui comme moi étaient en charge de ce dossier. En tout cas il accepta de me guider mais ne laissa pas en placer une. Je le suivais de plus en plus accablé par la chaleur humide qui tapait sur ma résistance. Je sentais déjà ma jambe se fatiguer. J'étais encore convalescente. les soins jedis m'avaient aidé mais il fallait reconnaître que je n'étais pas 100% de mes capacités. Je ne remerciais pas les impériaux pour avoir fait exploser ce bâtiments...

Je suivis l'homme qui nous dirigea vers un marché pittoresque. Il eut la présence d'esprit de nous acheter de quoi se désaltérer et cela me fit du bien. Je le remerciais chaleureusement pour son attention. J'écoutais d'une oreille distraite ses négociations avec les fermiers surveillant plutôt les alentours. Je n'avais pas regardé les primes offertes ces derniers temps mais après Mandalore, j'avais probablement un petit montant sur ma tête. J'avais ma capuche mais tout de même. Sanja finit par nous dégoter un transport. Nous prîmes place dans une antiquité mais ce fut avec un plaisir nous dissimulé que je m'assis, la jambe au repos. Je profitais du trajet pour sortir un onguent et masser mon poignet et ma jambe puis avalais un anti-douleur préventif. Enfin j'appréciais le trajet. En s'éloignant de la ville, l'air était plus frais plus respirable. Le silence s'était installé entre nous. Je me demandais à quoi il pouvait bien réfléchir.

Le fermier nous lâcha sur une petite route de terre au pied du lagon et de la montagne. Je lui donnais quelques crédits pour le remercier de son dérangement puis le regardais partir. Un sentiment de malaise s'empara de moi. Je regardais Sanja qui semblait l'avoir ressenti aussi.

- Un instant s'il vous plaît Mr Wen.

Là où nous étions, je pouvais laisser tomber les couches de vêtements et cesser de suffoquer. J’ôtais ma cape puis je défi ma veste de bure ne gardant qu'une tunique bleutée à manche courte que je réajustais. Mon sabre laser principal était visible à ma ceinture. Le second était comme d'habitude, caché dans les replis arrière de la ceinture. Je pliais consciencieusement mes affaires et les rangeais dans mon sac. Un pressentiment me fit positionner le sabre de Maître Maât'Atlane sur le dessus.

- C'est bon allons-y, merci.

Nous entreprîmes de gravir la montagne, guidés par la Force. SAns nous en rendre compte, nous arrivâmes devant une petite maison de laquelle sortie une femme. Elle avait la peau chocolat, des cheveux tressés tombant sur ses hanches et était vêtue d'une tunique légère, d'une short et de spartiates. Avant que je n'ai le temps de réagir, Sanja engagea la discussion, tentant de la calmer. Je sentis le moment où elle passa à l'attaque. en une fraction de seconde, ma main plongea dans mon sac et j'en retirais le sabre que je lançais à Sanja. Il le rattrapa et eut juste le temps de parer l'attaque de Kira Vantala avant de reculer. Il avait été bien formé.

- Chevalier Vantala, vous devez vous reprendre.

J'avais dégainer mon sabre principale et je plaquais mes deux mains face à invoquant la Force pour repousser la jedi déchue. Elle recula de quelques mètres mais recommença à charger. Je me concentrais et demandais son aide à la Force pour l’arrêter, il fallait que je l'immobilise, il le fallait ! Elle me répondit avec une facilité déconcertante. Kira s’arrêta net, suspendue dans sa charge. L'incrédulité passa dans ses yeux puis se posèrent sur moi, colérique.

- Chevalier Vantala, je vous en conjure, reprenez-vous. Je suis le chevalier Iyana Drien du Nouvel Ordre Jedi.

J'avançais prudemment vers elle. La connexion avec la Force était si douce et naturelle. J'avais l'impression de retrouver l'amie que j'avais sur Ilum, une amie proche, protectrice et bienfaisante. Une présence que je n'avais pas ressentie aussi clairement depuis l'assassinat de mon père par l'Empire. Etait-ce pour cela que la Force m'avait mené à elle ? Pour me montrer ce que le côté obscur pouvait nous faire ?

- Nous ne vous voulons aucun mal Kira. La Force nous a guidé jusqu'à vous pour vous faire revenir vers votre famille. Nous vous attendons, vous et tous les jedis perdus dans la Galaxie.

Je lui souris, peut-être naïve, peut-être trop confiante mais sincère.

- Kira, revenez à la Lumière et rentrez au temple avec nous. Nous vous aiderons. Il y-a toujours de l'espoir. Alors je vous en prie, acceptez la main que nous vous tendons.

Je terminais mon discours en m'approchant d'elle et je fis ce qui me sembla le plus naturel devant cette femme qui avait du se sentir si seule, si abandonnée, si perdue qu'elle avait finit par sombrer. Je la pris dans mes bras l’enlaçais pour lui apporter tout ce que l'ordre était censé représenter : apaisement, joie, amour, paix et sérénité et famille. je la sentis se détendre contre moi. Nous restâmes ainsi un moment. La Force nous entourait tous, aimante, bienveillante et chaleureuse, s'ajoutant à nos sentiments. Kira se laissa aller contre moi et je la sentis qui se mit à sangloter contre moi. Je ne la lâchais pas. j'entendis son sabre se rétracter et nous glissâmes sur le sol. Je la teint contre moi, la berçant. Ses mains finirent par s'accrocher à moi et elle laissa s'évacuer tout ce qu'elle avait au fond d'elle.

- Merci.
- Ce n'est rien. Ca va aller mieux.

Nous finîmes par nous relever et je la regardais dans les yeux. le liserais rouge s'était grandement atténué. Elle pouvait être sauvée.

- Allons faire vos bagages et rentrons au temple, ensemble.

Je me tournais et souris à Sanja.

- Ensemble ?

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Kira Vantala : Obscurité
Vague de Force : 7
Stase de Force : 1
Calmer et raisonner Kira : 2 (3-1)
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Jeu 11 Mar 2021 - 14:06
Le jeune homme s’était attendu à un combat sévère, mais heureusement, la Jedi blonde parvint à maîtriser la situation avant que ça ne parte trop loin. Tant mieux. Il resta quand même sur ses gardes, prêt à intervenir au cas où, même si ça semblait à peu près aller… Même si ça ne lui disait rien de bon, ça finit quand même par fonctionner et la femme sembla se calmer un peu. Faire un câlin à une personne qui vous avait sauté directement pour tenter de vous tuer, ce n’était franchement pas le premier truc auquel il aurait pensé, mais bon, peut-être que ça allait aider… Ou peut-être que toutes les deux se connaissaient déjà et étaient amies ? Il avait un peu tiqué sur le « revenir vers votre famille », car Malk lui avait dit que les Jedis laissaient leurs familles biologiques, pour ne se consacrer qu’à leur Devoir et à l’Ordre. A ses yeux, c’était surtout très cruel… Même s’il lui en avait expliqué les raisons, Sanja persistait à croire qu’il y avait un gros problème d’éducation, pour en arriver à ce point-là.

Constatant que la situation était effectivement maîtrisée, le temps que les deux femmes se câlinent, il désactiva le sabre que Iyana lui avait lancé toute à l’heure, avec un petit soupir. Pour lui, c’était comme un corps étranger, presque repoussant, à tenir en main. Il avait dû apprendre à s’en servir, s’entraîner avec, soit, mais c’était… il détestait ça, c’est tout. Tout en gardant les deux femmes dans son champ de vision, du coin de l’œil, il allait récupérer son sac, puis le repasser en bandoulière. Voilà qui était mieux… Plus jeune, il avait été presque dégoûté des leçons de combat mais les avaient suivi malgré tout, car il le fallait bien. Les leçons sur les soins étaient bien plus intéressants. Il se rapprocha avec lenteur du duo, toujours un peu méfiant. On ne pouvait pas savoir. Puis sourcilla un peu quand Iyana lui proposa de les suivre aussi, dans leur Temple. Sans vouloir se montrer terriblement pessimiste ou peu volontaire, il ne voyait pas très bien ce qu’il pourrait faire là-bas.

– Peut-être pour… voir, mais… je ne suis pas du tout un combattant. Et je ne souhaite pas le devenir.

Ça, que ce soit clair. Il ne voulait pas tuer ou blesser les autres, peu importe ce qui allait encore arriver. Il lui tendit le sabre qu’elle lui avait lancé toute à l’heure, pour qu’elle le reprenne. Une arme utile pour se défendre, comme toute à l’heure, mais qui lui brûlait presque la main.

– Tenez, merci, vous avez eu un beau réflexe. Simplement, en quoi ce serait utile que je vienne également ? Je vous le dis, je ne veux pas me lancer dans la guerre, je sais juste un peu soigner, dessiner, etc. C’est tout, ça s’arrête là. En plus, je suis un inconnu.
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Dim 28 Mar 2021 - 12:55



Sanja ne refusa pas la proposition. Je lui souris. C'était un premier pas. Il me tendit le sabre en expliquant que ça ne lui serait pas utile. Je serrais la main de Kira un petit coup et lui fit un signe de tête. La femme me le rendit et retraita dans sa maison pour faire ses bagages. Je reportais mon attention sur l'homme. Je pris sa main et la lui refermais sur le sabre.

- Gardez-le. La maître jedi qui l'utilisait à rejoint la Force et je pense que je commence à comprendre pourquoi il a finit dans vos mains.

Nos mains toujours fermées sur la garde du sabre je cherchais son regard.

- Maître Maât'Atlane était une guérisseuse et une diplomate. De ce que les archives disent, elle ne se battait pas souvent. Je me dis que si la Force m'a envoyé ici et qu'elle nous a fait agir ainsi c'est qu'il y-a une raison.

Je finis par lâcher sa main.

- Vous n'êtes peut-être pas encore prêt mais au fond vous êtes l'un des nôtres. Vous savez, nous ne tirons pas le sabre pour le plaisir de nous battre. Lorsque je sors mon arme c'est pour défendre et protéger. Si je peux éviter d'attaquer ou de blesser, je le fais mais parfois nous n'avons pas le choix. Quand à vos compétences, si je puis me permettre, nous aurions grand besoin d'un guérisseur. Vos compétences seraient vraiment appréciées.

Il n'était pas question de lui mettre la pression mais nous n'avions plus de guérisseur et si les derniers évènements nous avaient appris quelque chose c'est que ça nous faisait cruellement défaut. Mes propres blessures avaient mis du temps à se résorber et Ezra aura eu encore plus besoin d'aide. Un air triste passa brièvement sur mon visage concernant le jeune homme pour qui j'avais beaucoup d'estime.

- Venez avec Kira et moi au temple. Discutez avec nous et faites-vous votre idée. Si vraiment vous ne voulez pas rester avec nous, personne ne vous forcera à rester. Aussi, nous pourrons essayer de trouver des informations concernant votre Maître et vous aider dans vos recherches. Qu'en dites-vous ?

Kira de son côté faisait ses affaires, emballant ses maigres possessions. Nous l'entendions. Elle finit par sortir mais attendit à l'écart, le regard sur l'horizon, que nous ayons terminé.
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Mer 31 Mar 2021 - 16:03
Elle ne comprenait pas. Il ne pouvait pas garder éternellement ce sabre. Une arme, c’était conçu pour blesser et tuer, rien d’autre. Toutes les armes, y compris celles qu’on qualifiait de « spirituelle » comme celle-ci, rattachées à un Ordre ou un autre. Il retint une grimace quand elle força à ce qu’il garde ce sabre au lieu de le reprendre, surtout à la précision qu’il avait appartenu à une personne décédée. Au lieu d’une personne l’ayant juste abandonné. C’était une arme ayant servi à tuer, n’est-ce pas ? Et qui avait terminé jetée dans un coin lorsque sa propriétaire précédente était elle-même partie. Si elle était guérisseuse, comme disait Iyana, à quoi avoir une arme ? Il laissa retomber sa main quand elle le lâcha, une légère moue au coin des lèvres. Peut-être était-ce bien la Force qui l’avait envoyée ici… ou une douce ironie du destin. Qu’en savait-il… Au fond, il ne voulait pas croire que la Force guide également ce genre de chose, car pour lui, ça signifiait qu’ils étaient tous prisonniers dans une voie les dépassant. Quoi de plus angoissant que d’imaginer ça ? D’imaginer être liés complètement par la Force et de n’avoir aucune liberté ?

– Vous n'êtes peut-être pas encore prêt mais au fond vous êtes l'un des nôtres. Vous savez, nous ne tirons pas le sabre pour le plaisir de nous battre. Lorsque je sors mon arme c'est pour défendre et protéger. Si je peux éviter d'attaquer ou de blesser, je le fais mais parfois nous n'avons pas le choix. Quand à vos compétences, si je puis me permettre, nous aurions grand besoin d'un guérisseur. Vos compétences seraient vraiment appréciées.

Il possédait les bases mais ça ne faisait pas de lui l’expert brillant pouvant résoudre tous les cas les plus graves. Il avait envie de lui dire de ne pas avoir trop foi, et dans le même temps, il n’avait pas le cœur à engager un autre débat ou quoi que ce soit. Malk lui avait enseigné ce qu’il savait, sans être un expert lui non plus, car la vie sur sa planète natale était dangereuse. Car il pouvait aussi soutenir un peu sa mère lorsqu’elle traversant ses pires moments, à cause de ses addictions. Mais de là à pouvoir être qualifié, véritablement, de guérisseur, non. Peut-être avec le temps…

– Venez avec Kira et moi au temple. Discutez avec nous et faites-vous votre idée. Si vraiment vous ne voulez pas rester avec nous, personne ne vous forcera à rester. Aussi, nous pourrons essayer de trouver des informations concernant votre Maître et vous aider dans vos recherches. Qu'en dites-vous ?

Hésitant, il ne répondit pas immédiatement. Il craignait un peu de voir dans quoi il allait s’aventurer, mais d’un autre côté, il n’avait aussi nulle part où aller. Plus aucune piste à explorer. Plus rien à espérer, sinon à errer en attendant de trouver, un jour ou l’autre, une nouvelle piste, obtenir des nouvelles. Trouver d’autres Jedis en espérant qu’ils aient, eux, quelque chose de nouveau à apprendre, n’était pas plus idiot que le reste. Même si Malk lui avait un jour confié n’avoir plus eu aucun contact avec ses anciens compagnons depuis la fin de la guerre des clones. Enfin… Après tout, ça ne l’engageait à rien.

– Très bien… Je vous suis.

Pour le moment. Il ne l’ajouta pas mais ça devait se lire sans aucune difficulté dans son regard. Et puis, il était toujours un peu méfiant envers cette Kira, car même si elle semblait être revenue à la raison, on ne pouvait pas savoir ce qui allait lui passer par la tête bientôt. Tout en marchant avec les deux femmes, il laissa pour l’instant tomber le sabre dans le fond du sac qu’il portait en bandoulière. Ils avaient une longue marche devant eux en plein soleil, pour revenir vers la petite ville et son spatioport, à moins de trouver un peu d’aide, comme à l’aller. Une solution qu’il préférait, histoire d’éviter que l’un d’eux trois fasse une insolation. Cela prit du temps, en revanche, plus de temps qu’à l’aller, et la journée était déjà bien avancée lorsqu’il put dénicher un peu d’aide. Une fois de retour au spatioport, il se détendit un petit peu, plus à l’aise maintenant qu’ils n’étaient plus autant isolés et que la femme récupérée n’avait toujours pas l’air de vouloir leur sauter dessus pour les égorger.

Le pilote du vaisseau avait visiblement dû faire des réparations récentes… Il était pas mal sur les nerfs, lui aussi, et aussi agacé, les mains pleines de cambouis. Sanja proposa son aide pour régler les derniers détails, avant que tous puissent finalement partir d’ici. A partir de maintenant, c’était, un fois de plus, le grand saut dans l’inconnu. Il avait l’habitude, évidemment, mais c’était toujours assez stressant malgré tout. Il n’attendait… pas grand-chose. Pour ne pas dire rien du tout. Ne sachant rien de l’Ordre actuel, il ne pouvait savoir s’il y avait vraiment une place et pourquoi.
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