Voici le Mag estival
Magazine créé avec Madmagz.
- Les BD par Papy Framboise:
- Les Pub détournés par Mamie Framboise:
Xian Zhao Chume Ta’ Djo , Reine Mère"1 ) Parle-nous de toi ( ton personnage)
Quelle curieuse requête ! À s’y méprendre, l’on pourrait supputer que vous désirez obtenir des informations sur moi afin de mieux pouvoir me manipuler si ce n’est me tuer… Enfin, il doit s’agir de ma paranoïa coutumière. Veuillez donc m'en excuser. Je m’en vais satisfaire votre demande, soyez-en rassuré.
Je me présente, je me prénomme Xian Zhao Chume Ta’ Djo et je suis actuellement la Reine Mère du Consortium de Hapès. Contrairement à l’Empereur Palpatine ou aux aristocra de l’Ascendance Chiss, en dépit de ce que pourrait laisser supposer mon titre, je ne viens pas de cette époque, mais de l’avenir. Très précisément, je ne verrais le jour que dans environ 115 ans. Je suis, de facto, originaire d’une époque assez différente de la vôtre bien qu’elle ait aussi des similitudes. C’est d’ailleurs non sans une certaine ironique que j’aie pu les noter. Pour que vous puissiez le comprendre, sachez qu’à mon époque, à un moment donné, il y avait un Empire Sith qui régnait sur la galaxie et qui affrontait des forces impériales renégates, un ordre jedi qui avait subi une épuration et enfin une alliance rebelle. Je suppute que ce bref exposé n’est pas sans vous rappeler quelque chose que vous connaissez bien. Mais je m’égare.
Outre mon titre, je suis une héritière des héritières de la dynastie Skywalker. Très précisément, je suis la descendante de Leia Organa Solo, si le nom vous dit quelque chose. Par conséquent, je suis, moi également, sensible à la Force ce qui devrait vous paraitre évident, étant donné que seuls les sensitifs peuvent se targuer de voyager dans le temps d’une manière aussi inopinée. Vous n’êtes pas un imbécile, du moins je l’espère. Il serait fâcheux que la personne ayant le privilège d’avoir eu l’occasion de m’interviewer soit en fait un sot auquel cas il pourrait très bien rencontrer un terrain favorable à un décès prématuré. J’ai horreur de perdre mon temps, sachez-le ! Il m’est extrêmement précieux pour une raison simple : je suis obsédée par l’avenir funeste que connaitra mon peuple et suis bien déterminée à le lui éviter, quitte à devoir modifier le cours même de l’histoire. Eh oui ! À l’instar de nombreuses têtes couronnées, il semblerait que j’ai quelque peu la folie des grandeurs ce qui n’est pas sans m’attirer des ennuis!
Bref, je vous disais donc que je savais manier la Force. Cependant, je n’ai rien en commun avec les Jedi ou avec les Sith. J’ai été formé aux arcanes des sœurs de la Nuit et ai su maitriser certains de leurs pouvoirs dont un qui n’est pas sans rappeler celui dont se servait le Seigneur Vador en certaines occasions. Ne vous inquiétez pas, je n’en ferais…peut-être pas usage sur vous. Du fait de cet enseignement et de mon parcours quelque peu chaotique, je n’ai aucune forme d’affection pour les deux cultes que j’ai mentionnés plus haut. À vrai dire, je pourrais même vous dire que je les méprise quand bien même l’histoire de mon ascendance est liée à ces deux ordres.
Outre mes capacités, je pourrais très certainement vous faire un portrait élogieux de ma personne, mais cela serait souligné une évidence. Je suis la Reine-Mère du Consortium de Hapès. Par conséquent, j’incarne le summum de la perfection même si en l’occurrence, je dois bien être la seule à avoir dû être couronné par deux fois. Est-ce que cela signifierait que je suis deux fois plus parfaite que mes homologues couronnés ? Probablement ! Est-ce que cela veut également dire que la Force a un drôle de sens de l’humour ? Sans aucun doute. En deux occurrences, il m’a fallu faire des pieds et des mains pour obtenir ce qui me revenait de droit. Je n’ai reculé devant rien ni devant personne pour y parvenir même si mon arrivée à votre époque fut quelque peu chaotique. Je suis, pour ainsi dire, tombée nez à nez avec une Amiral xénophobe et hostile aux sensitifs. Si mes gênes n’avaient pas attesté de mon lignage, je ne serais très certainement pas devant vous.
Depuis mon accession au trône, il y a de cela quelque temps, je m’évertue à améliorer les structures hapiennes et à régler les quelques soucis causés par le règne bref, mais non pas moins problématique d’une usurpatrice. Je suis une personne extrêmement soucieuse de son Royaume et c’est d’ailleurs pour le préserver que j’essaie de me familiariser avec cette époque ainsi que ses acteurs que j’aimerais beaucoup rencontrer ou mieux connaitre. C’est d’ailleurs là la raison de cet interview. J’ai daigné accepter un acte aussi prosaïque afin que tous soient au fait de mon existence et sachent qu’une rencontre est possible à condition de se montrer civiliser. Nous autres membres du Consortium requérons qu’un certain standing soit de vigueur !
2) Parle-nous du consortium d'Hapès
Il y aurait tant à dire sur cette civilisation qui est bien la seule à pouvoir prétendre toucher du doigt la perfection. Ce gouvernement, dont les fondations furent posées il y a de cela quatre millénaire et comportant pas moins de soixante-trois systèmes stellaires, est une monarchie héréditaire dont le centre se situe sur l’astre du même nom que le régime: Hapès. Bien que dirigés d’une main de fer par une unique Reine Mère, certains observateurs galactiques ont osé affirmer, du fait de la présence de 62 matriarches représentant chaque fief, que mon régime correspondait à une monarchie constitutionnelle. Quelle aberration ! Je confesse volontiers que certaines de mes prédécesseures ne furent pas à la hauteur au point que certaines nobles purent ainsi influer sur la direction des affaires du Consortium. Cependant, en dépit de l’existence de cette assemblée, c’est moi, autrement dit la Reine, qui détiens le dernier mot dans tous les domaines ayant attrait à la direction de mon Royaume. Ma parole fait office de loi. N’en doutez point.
Outre l’aspect gouvernemental, je puis vous révéler que cette société est profondément isolationniste. Nous n’appréciions, au demeurant, qu’assez peu les étrangers. En vérité, nous sommes même xénophobes tant et si bien que certaines espèces galactiques ont plus à voir à nos yeux avec des animaux qu’avec des êtres conscients. L’Empereur Palpatine a eu une brillante idée en instaurant des lois raciales, mais il n’est, malheureusement, allé pas assez loin dans sa démarche. Si cela n’avait tenu qu’à moi, j’aurais promulgué une épuration en bonne et due forme. Néanmoins, je suppute que l’on ne peut en attendre autant de la part d’un faible vieillard, de sexe masculin qui plus est. Bien évidemment, nous avons nous aussi, au sein du Consortium, quelques espèces aux physiques disgracieux, mais elles sont natives de l’Amas et ont accepté depuis bien longtemps leur juste place dans la société hapienne.
En effet, le Consortium de Hapès est une civilisation reposant sur une hiérarchie stricte. Au sommet de cette échelle, comme vous l’aurez sans doute deviné, se situe l’Ereneda, soit la « sans égale » dans votre langue ce qui est, sans doute, une traduction des plus appropriées. Après tout, mon peuple m’assimile à une déesse dont je mérite amplement le titre au regard de ma beauté et de la perfection qui me caractérise. Vinrent ensuite mon héritière et les matriarches. Par la suite, nous avons des chefs d’entreprises, des bourgeois, des artistes et enfin les membres du bas peuple dont sont originaires, par exemple, mes servantes. De même, au sein de cette hiérarchisation, une femme, et ce en dépit de son rang, sera toujours mieux traitée qu’un homme dont la place équivaut à celle d’un simple colifichet en général. Nous sommes une société matriarcale après tout. Ne l’oubliez pas. Ces individus ne sont que des reproducteurs et des objets dont nous pouvons faire la collection, nous autres nobles, au sein de nos harems. J’exclus volontairement les xénos, pour une raison évidente. Ils ne disposent d’aucun droit et d’aucune légitimité au sein du Consortium. Qui plus est, dites-vous bien qu’une telle structure peut paraitre complexe aux yeux d’un étranger telle que vous si l’on rajoute au calcul le fait que jamais au grand jamais une hapienne ne traitera une personne inférieure à son rang, fût-elle une femme, comme son égal. C’est tout bonnement impossible même si j’admets qu’il y a toujours quelques excentriques au sein d’une civilisation.
Je pourrais également vous révéler que les Hapiens, surtout depuis le règne de la Mère de mon ancêtre à savoir Ni’Korish, éprouvent un sentiment de répulsion à l’égard des Jedi. Je vous confesserais volontiers partager cette émotion pour des motifs qui me sont propres et que mon peuple n’a pas encore connus cela dit. Cette haine est si présente qu’elle en est devenue le leitmotiv de certains partis politiques au sein de la Cour Royale Hapienne. Non que cela me gêne même si je redoute qu’en certaines circonstances ces « nobles » ne finissent par associer ma sensibilité à la Force à ces pacifistes incompétents.
Au-delà de ces considérations pour le moins prosaïques, mon Royaume a su s’illustrer par la splendeur de ses concitoyens et par ses œuvres artistiques. Grâce à des siècles d’eugénisme, nous sommes devenus des maîtres dans l’art et la manière de faire disparaitre en un clin d’œil toute forme d’imperfection chez un fœtus qu’elle fût physique ou génétique. De ces prouesses technologiques sont nés un profond narcissisme et un amour immodéré envers la notion même de beauté chez quantité de hapiens au point que, moi y compris, nous considérons que détenir une cicatrice ou être défiguré par un stigmate quelconque est un sort bien pire que la mort. Fort heureusement, la chirurgie réparatrice hapienne de ce siècle semble avoir fait d’étonnant progrès en la matière !
D’autre part, cette nation a su aussi se distinguer par son pseudo-militarisme et l’attachement de son peuple à son autonomie ou, devrais-je dire, à son isolationnisme. En effet, bien que vous l’ignoriez, nous étions l’une des rares puissances galactiques avec l’Ascendance Chiss à avoir su résister aux tendances suprématistes de l’Empereur Palpatine. Ce ne fut pas aisé bien évidemment au regard des flottes que possède l’Empire. Cependant, de par notre Histoire, nous savons que la galaxie n’est pas un endroit des plus paisibles. Aussi, l’un des préceptes de la fondation du Consortium fut de pérenniser l’entretien d’une force militaire suffisamment puissante qui nous permettrait de défendre nos frontières bec et ongles avec diligence et de nous prémunir de toute forme d’agression qui pourrait mettre en péril notre nation.
Convaincre mon peuple de conserver ce dogme ne fut guère difficile. En effet, les individus de sexe masculin, bien souvent mécontents de leur position au sein du Consortium, finissent, pour certains, à rejoindre les Pirates qui circulent des les Brumes transitoires et qui n’hésitent pas à attaquer les convois de marchandises reliant les différents mondes de l’Amas. Car, oui, malgré notre isolationnisme, nous sommes une société de marchands et nous avons une solide tradition en la matière. Du fait de la nature de l’espace que je dirige, nous avons nous résoudre à devenir un peuple de navigateur expérimenté pour parvenir à éviter les trous noirs et les astéroïdes qui entourent et composent aussi le Consortium. Aussi, afin que les affaires demeurent florissantes, paraissait-il normal pour tous que la flotte de guerre hapienne soit entretenue et demeure opérationnelle. Il aurait été fort regrettable que certaines voient leurs capitaux être entamés par un abordage pirate sous prétexte que la monarchie ne disposait pas de navires ou, pire encore, car ladite personne avait commis un affront envers l’Ereneda…
Car oui, j’ai bien omis un élément central au sein de mon exposé, car celui-ci est inhérent à l’une des questions que vous m’avez posées. Ce « détail » devrait quelque peu éclairer votre lanterne quant à la dimension que prennent les rapports entre certains individus au sein de la société hapienne, ou devrais-je dire plutôt, au sein de la royauté…
3 ) Parle-nous de la royauté matriarcale ?
Je vous en ai détaillé une bonne partie quelques instants auparavant. La Reine détient un pouvoir absolu et est assimilée, par son peuple, à une figure divine. Elle demeure sans égale et la moindre parole fait office d’Évangile. Il est évident que chaque Reine a incarné, à travers les âges, une forme différente d’autorité. Par exemple, mon ancêtre Ta’a Chume estimait qu’apercevoir son visage était en soi un privilège. Aussi, elle n’hésitait pas à le voiler en permanence sauf auprès de quelques individus. Pour ma part, bien que je comprenne un tel stratagème, je vous confesserais avoir une attitude opposée à la sienne. Faire étalage des charmes de ma divinité ne me pose aucun cas de conscience tant j’estime qu’il me permet d’affirmer si ce n’est de légitimer mon statut. Je désire susciter l’émerveillement auprès de mes sujets et souhaite éclipser par ma « présence » toutes les autres prétendantes, mais là n’est pas le sujet.
Comme vous devez probablement vous en doutez, le titre de Reine-Mère est par essence héréditaire et, bien évidemment, matrilinéaire. Seule une femme peut obtenir une telle autorité. Cependant, même si le Beau Sexe est au sommet de la hiérarchie hapienne. Il n’en demeure pas moins qu’il est nécessaire de disposer d’un homme pour concevoir une fille. De ce fait, les figures de l’aristocratie ont eu pour habitude d’avoir recours à des consorts choisis au sein de leur Harem, parfois. Or, dans une société eugéniste, le choix du « compagnon » de la Reine revêt une importance cruciale. En effet, dans une monarchie traditionnelle, il est de coutume de négocier diverses alliances pour un mariage. Dans ma culture, il est « crucial » de parvenir à faire en sorte qu’un homme issu du sang de la noblesse parvienne à devenir l’époux de la Reine et le père de la future héritière, car cela voudrait de facto dire que celle-ci aurait en elle, en partie, le sang et les gênes de cette famille noble. Dès lors, celle-ci se distinguerait plus que toutes les autres et aurait bien plus d’influence. Autant vous dire que pour parvenir à accomplir un tel exploit, les matriarches de ma Cour Royale ne reculent devant aucun stratagème. Elles sont même prêtes à assassiner une membre de leur propre famille si cela permettait de faire avancer leur cause.
Hélas ! Si seulement, leur ambition pouvait s’arrêter là… L’identité même de la royauté et de la société hapienne gravite autour de cette culture de l’assassinat, de la lutte pour le pouvoir et de l’art du complot. Même moi, je ne suis pas à l’abri des ambitions de mes consœurs tant l’autorité dont je dispose m’est jalousée par certaines nobles. L’on pourrait aisément affirmer que la civilisation hapienne, dans ses hautes sphères, est hypocrite par nature et dans son essence, car nous faisons mine de nous conformer, en public, à des traditions auxquelles nous tenons et à une figure royale que nous respectons grandement alors qu’en fait il n’en est rien. Je ne vous dévoilerais pas le nombre de conspirations, à mon encontre, que mes gardes ont réussi à empêcher. Le nombre vous effraierait probablement. Il ne se passe pas une journée sans que l’une d’entre nous, y compris moi-même, n’affutions nos couteaux dans l’ombre, et ce aux noms de nos intérêts. En somme, bien que nous soyons sans doute un brin trop maniéré, sachez que derrière chaque parole se cache une menace ou un mensonge et que si d’une main, une noble ou moi-même vous caressons, de l’autre nous tenons une lame que nous sommes prêtes à plonger dans votre dos sans éprouver la moindre hésitation. En cela, nous sommes bien plus redoutables que les Sith qui, contrairement à nous, sont bien peu imaginatifs.
4 ) Pourquoi éloignez-vous les hommes ?
Les fondements de cette coutume, qui pour nous autres hapiennes, fait office de jurisprudence, remontent à l’aube de notre civilisation. L’Amas de Hapès et la planète du même nom furent découverts, il y a plus de quatre millénaires par un groupe de malandrins plus connus sous le nom de Pirates Lorell. Ils établirent leur centre opérationnel au sein même de cet espace, qui au regard de ses particularités, leur assurait une certaine forme d’immunité contre toute tentative d’agression extérieure. Comme leur nom l’indique, ces flibustiers de l’espace s’adonnèrent au pillage en abordant les navires de commerce républicains qui naviguaient sur les voies commerciales de l’époque. Mieux encore ! Ils n’hésitèrent pas à enlever toutes les femmes qu’ils jugeaient suffisamment belles pour les transformer en esclaves une fois de retour sur Hapes où ils purent soulager leur humeur licencieuse au sein des Harems qu’ils étaient parvenus à se constituer.
En somme, au regard de leur condition, les membres du Beau Sexe de cette ère durent faire face à de multiples sévices qui n’étaient guère consentis. Ces muses, que ces hommes avaient enchainées, n’étaient là que pour satisfaire les fantaisies décadentes de leurs maîtres et pour leur octroyer une descendance. De mémoire, bien que les archives de cette époque soient particulièrement obscures, cette situation dura au bas mot deux cents ans jusqu’à ce que la République Galactique et l’Ordre Jedi ne daignassent agir.
Contrairement à ce que vous pourriez croire, ces entités n’intervinrent pas par « bonté d’âme » même si elles aimeraient le faire croire. Nos anciens propriétaires s’étaient enhardis au point de s’enfoncer plus profondément dans le territoire républicain pour aborder, sans vergogne, des navires commerciaux d’un tonnage bien plus conséquent. Dès lors que pouvait-il bien se passer ? Je vous le demande. Lorsqu’un sénateur ou un industriel, dont l’influence permet l’octroi de charges politiques, voient son business être fortement amoindri, que fait-il ? Il use de toute son influence au sein du Sénat pour obtenir réparation et « négocie » en sous main pour que s’il n’obtient pas gain de cause, la République ou certains de ses représentants en fassent les frais. Additionner ensuite les propriétaires des vaisseaux pillés, et vous verrez ces mécontents croitre de manière exponentielle. C’est ainsi, et non au nom d’idéaux désuets, que les Pirates Lorell s’attirèrent l’ire de la République.
En effet, aux environs de 4030 avant la bataille de Yavin, pour ceux qui seraient issus de ma temporalité, que cette hyperpuissance galactique déploya une force de combat dirigé par le Jedi Arca Jeth soit un homme une fois encore, xénos de surcroit ! Celui-ci eut tôt fait de les surprendre en dehors des Brumes transitoires de l’Amas de Hapès, de régler le problème en les exterminant et de repartir vers Coruscant sans se soucier une seule seconde du sort des femmes qui avaient pu être enlevées et qui désormais se retrouvaient quasiment dans le dénuement le plus complet.
Cet abandon, les sévices subis durant des décennies, l’extermination du fruit de leurs entrailles qui se trouvaient à bord des navires des Pirates Lorell associés à la quasi-disparition de ces derniers poussèrent mes ancêtres à se révolter et à prendre le pouvoir. Elles jurèrent que plus jamais elles ne laisseraient un individu de sexe masculin les gouverner. Ce pacte donna d’ailleurs naissance à l’adage suivant, toujours en vigueur au sein du Consortim : « Il ne faut jamais laisser un homme croire qu’il est l’égal intellectuel d’une femme. Cela ne le conduirait qu’à commettre l’irréparable ». Quand bien même, les siècles auraient passés, cette maxime n’en demeure pas moins véridique. Les individus de sexe masculin ont démontré à plus d’une reprise dans cette galaxie qu’ils n’étaient pas capables de voir plus loin que le bout de leur nez ou de leur appendice sexuel. Ce ne sont que des êtres rustres et barbares qui, tels des enfants, ne sauraient être matures du fait de leur condition. À l’inverse, les membres du Beau Sexe ne sont pas aussi influençables et inexpérimentés. C’est un fait que nul ne peut contester. Il serait irresponsable et fort peu judicieux que de laisser la gouvernance d’affaires politique, militaire et économique à des êtres aussi défaillants, ne croyez-vous pas ?
Toutefois, en dépit des apparences, il arrive que certains d’entre eux, tel mon ancêtre Isolder, soient des exceptions et parviennent à obtenir des positions avantageuses au sein du Consortium même si leur appartenance à ce sexe ne saurait être ignorée. De même, bien que les hommes, en général, soient traités comme des citoyens de seconde classe, il n’en demeure pas moins qu’ils sont indispensables pour la reproduction. Certains sont même des accessoires que les membres de la royauté et de la noblesse s’arrachent pour différentes raisons notamment récréatives au point que moi-même, je détienne un harem constitué de magnifiques spécimens de cette engeance. Aussi, ne sont-ils pas tous éloignés des cercles de pouvoir à l’inverse de ce que la propagande impériale du Noyau pourrait bien vous faire croire. Croyez-moi, lorsque je vous dis que le Harem n’est pas qu’un endroit où l’on peut se délecter des plaisirs simples de la vie, mais bel et bien un Etat dans l’État. Quantité de nobles se sont fait assassiner par leur « colifichet » sous prétexte qu’il était acquis à la « cause » d’une autre noble. Je ne mentionnerais même pas les luttes qui agitent ledit lieu lorsque l’un de ses membres désire devenir le favori de sa propriétaire.
Ne soyez donc pas prompt à dispenser des jugements, surtout vis-à-vis d’une société qui à l’inverse d’une certaine République Galactique a survécu à Palpatine.
5) Le petit mot de la fin :
À celles et ceux qui oseraient menacer la souveraineté de notre Espace Vital, je rappellerais qu’en dépit du décès de Ta’a Chume et du chaos qui s’en est suivi, nous sommes de nouveau tout à fait capable de nous repaître de ceux qui chercheraient à nous soumettre. En revanche, si vous désirez établir des relations diplomatiques avec le Consortium, nous saurons vous démontrer notre grand sens de l’hospitalité si, du moins, tel est mon bon plaisir."
Accueil 
et les bd étaient très plaisant à lire