Le destin nous met à l'épreuve [Pv Nekaryss]

Bien qu'il soit toujours autant perdu dans cette ville avec tant de choses qu'il ne connaissait pas, il ne cherchait pas non plus à se presser. Après tout, le fait de vouloir savoir est une chose, mais mériter de connaître les choses en ai une autre. Tout chose qui mérite d'être apprise arrive à qui sait attendre. Comme dirais l'une de ses connaissances: "Un ranger je'daii n'arrive jamais à l'heure, ni en retard d'ailleurs, il arrive précisément à l'heure prévue." Cette remarque l'avait fait rire et le fait toujours sourire. Car il arrive parfois qu'il soit en retard ou en avance.

Aujourd'hui, là où il travaille depuis peu, son patron avait besoin de lui pour qu'il fasse du rangement. Il sera sous la surveillance d'un droïde. Enfin... Lui il appelle cela un robot doué d'intelligence. C'est plus cohérant. Car si on appelle droïde tout les robots qui marchent, il doit en avoir une sacrée dose. Sans qu'il n'ai besoin de poser des questions, chaque phrase ou parole qu'il peut entendre lui permet d'apprendre des choses, anodines ou non. N'ayant pas beaucoup de chemin à parcourir entre l'endroit où il dormait et son lieu de travail, il mit peu de temps avant d'y arriver. Dès qu'il passa le seuil de la porte, le "droïde" en question le prit en charge pendant que le patron s'occupait des clients.

Le robot lui montrait des pièces en les citant une à une en lui disant où les placer. Ce qui l'arrangeait bien. Certaines pièces étaient bizarres et il n'en connaissait pas pour la plupart. Enregistrant tout cela dans un coin de sa tête, il souriait. Apprendre autant de choses en si peu de temps sur la mécanique et les pièces servant à celle-ci, il n'y avait rien de mieux. Le droïde le regardait fait et le chahutait lorsque quelque chose n'allait pas ou s'il faisait mal un rangement. Ce qui arrivait par moment. Certains moment était difficilement compréhensible pour lui. Surtout de la part d'un robot.

A la fin de cette tâche qui était plus que fastidieuse qu'il ne l'aurait penser, Sylas pouvait se reposer à l'arrière boutique. Cependant, pas question pour lui de se reposer. Il s'y était rendu pour se poser en s'asseyant en croisant les jambes. Puis, il ferma les yeux pour se remémorer les leçons de son maître et méditer pour un temps. La première chose qu'il eut comme réflexe de faire est de réciter à voix basse le code Je'daii.

- Il n'y a pas d'Ignorance, il y a le Savoir.
Il n'y a pas de Peur, il y a le Pouvoir.
Je suis le Cœur de la Force.
Je suis le Feu révélateur de Lumière.
Je suis le Mystère de l'Obscurité.
En équilibre avec le Chaos et l'Harmonie.
Immortel dans la Force.

Une fois le code récité, Sylas se concentrait sur le moment présent et cherchait une leçon que son maître lui aurait dite pour en tirer profil et comprendre le sens de celle-ci. Il se demande pas s'il pourra le revoir un jour. La raison a cela était simple. Pour lui, le fait d'être arrivé à cette époque était nul autre qu'une épreuve. Et aussi dur soit elle, il devra la réussir. Qu'il y ai des échecs ou réussite importe peu. Tant qu'il n'en vient pas à oublier les préceptes des je'daii et qu'il garde cette harmonie, il s'en sortira. Cette conviction s'ancrait en lui et il continuait de méditer sans se douter de ce qu'il pouvait arriver.

Et bien, le moins qu'on puisse dire c'est que le retour d'Apatros n'a pas été très glorieux. La bataille ne s'est pas bien passé pour l'Empire de Palpatine, quoi que nous autres, les Furie, on ne s'en est pas trop mal sorti. Franchement, j'ai rarement vu une pareille déculotté pendant la guerre contre la République. Je pense que cela montre à quel point la flotte impériale manque d'habitude à faire de vraies batailles, et aussi la méfiance des officiers envers notre ordre. Non que je ne les comprenne pas. Après tout, je sais très bien que la trahison est l'un des sports préférés de nombreux sith, comme l'a d'ailleurs prouvé le seigneur Vader lors de cet affrontement. Le code sith n'incite pas à la loyauté, au contraire, vu que c'est une "chaîne" qui vous retient. Trahir, que ce soit son maître, son apprenti, son voisin, son amour, son poisson rouge, c'est juste une façon de gagner du pouvoir ou d'écarter une faiblesse et donc d'être plus puissant.

En apparence.

Moi, je n'ai jamais vraiment adhéré à cette notion de "chaînes à briser". Je ne crois pas vraiment en ce code sith, qui mériterait d'être modifié pour éviter que l'ordre sith ne s'auto-détruise pour de bon un jour. Parce que, ironiquement, j'estime que notre ordre a un rôle à jouer dans la galaxie, qu'il doit apporter une paix et une stabilité même si c'est pas la force. Les jedi n'apporte ni l'un ni l'autre, juste des trêves qui ne durent qu'un temps et une stabilité de façade, car toujours il y a un conflit ou un trouble qui apparaît ailleurs.

Enfin, après ce désastre, j'étais revenue sur Coruscant, espérant pouvoir expliquer la bataille auprès de l'Empereur, et voir si c'était bien lui qui nous avait soutenu avec sa méditation de bataille, mais il ne m'avait jamais convoquée, bien que me sachant sur place. Cela je le sais car il m'a été demandée de rester sur la planète, en prévision d'une future réunion entre seigneurs sith mais dont on ne m'a pas donné la date, surement pour me montrer que je ne suis qu'une simple sith même pas de cette époque et aussi que c'est Palpatine qui dirige.

Bref, parce que c'est pas marrant de rester à ne rien faire dans un salon, je suis allée faire des tours dans les "souterrains" de la planète, histoire de visiter ce monde "phare" de l'ennemi, à mon époque. Je voulais aussi en profiter pour garder la main et réduire un peu cette pseudo criminalité gang-esque qui se trouve là. C'est, d'ailleurs, lors d'une de ces vadrouilles que j'ai senti une vague dans la Force.. une personne en train de méditer de façon assez intense... mais qui ne sentait ni la Lumière ni l'Obscurité. En tout cas, c'était une personne entraînée, formée, donc je ne pouvais l'ignorer. Je décidais de ne pas foncer droit sur lui dans mon mode "furie" mais de voir ce que je pouvais en retirer avant. Je tentais donc de cacher ma présence dans la Force, domaine dont je suis peu coutumière, et masquais mon empreinte" obscure" pour le cas où il -ou elle ?- était doué pour sentir les autres. Si j'étais peu entraînée pour "disparaître" dans la Force, cacher mon "allégeance" envers la Lumière ou l'Obscurité était un jeu d'enfant, grâce à mon entraînement dans ce domaine avec mon assistante jedi.

La piste me mena à un petit garage, non loin de l'étape considéré comme le "rez de chaussé" sur ce monde bizarre. Je rentrais et avisais un individu s'avançant vers moi, sans être celui que je cherchais.

"On est débordé, on prend plus de client, ma p'tite dame !"

"La p'tite dame cherche quelqu'un. Qui d'autre est là ?" lui demandais-je en souriant, et en sortant un jeton de dix crédits, le lui lançant.

"Ici ? Oh, il n'y a que moi et Zylak," répondit-il en attrapant le crédit avec dextérité.

Je sortis d'autres crédits, de quoi aligner une bonne centaine, ce qui reste un joli chiffre même dans cette époque. Je lui fis mon sourire un brin enjoleur, celui qui faisait rougir Malavai jusqu'aux oreilles, et me permet en général de convaincre autrui d'accéder à ma requête.

"Vous semblez un brin stressé, que diriez-vous d'aller vous détendre dans un bar ? Disons, une heure ou deux ?"

Il hocha et récupéra l'argent, disparaissant en fermant le rideau de son atelier. Bien, une chose de faire. Je retirais ma veste, la pliant en boule parce que me présenter avec elle m'aurait donné un petit air de mercenaire-soldat et j'aimerais discuter avec ce Zylak, dans un premier temps. Je gardais mon sabrelaser, toutefois, afin de montrer que je suis une sensitive. Après tout, un sabre ne peut vous trahir qu'une fois allumée, non ? Puis je rejoignis la seule autre personne présente, à l'arrière de la boutique.

"Zylak ? Je me nomme Nekaryss. Accepteriez vous de discuter un peu avec moi ?" Lui dis-je en m'avançant, en pantalon et débardeur court, les bras totalement nus. Je n'avais pas l'intention de le séduire mais, étrangement, les mâles sont parfois perturbés par les filles ayant le nombril à l'air. Et une personne perturbée est souvent plus facile à convaincre, influencer ou interroger, ce qui faisait que cette méthode d'approche était parfois intéressante, même si je ne l'utilise guère. Toutefois, avec ces failles et l'ignorance totale d'où et quand vient ce gusse, et son allégeance, cela ne me fera pas de mal de tenter ce que je peux pour en savoir plus, avant de tenter de le capturer.

ce que je ressens de l'aura de Sylas
)>11
est-ce que j'y vais en mode furie fine ou en monde furie pas fine ?
)> Lumière
Comment je m'occupe du patron pour qu'il nous laisse discuter ?
)> 2
cacher ma présence dans la Force pour ne pas me faire repérer par Sylas
)> 13

Sylas médite afin de tenter de percevoir quelque chose dans sa vie passée qui pourrait l'aider. Sa concentration ne faillit pas une seconde, mais bizarrement, il n'avait réussit qu'à entendre que quelques brides de phrases de son maître. Rien que le fait de les entendre lui faisait chaud au coeur. Bien qu'il n'était pas très loquace avec son maître, ils avaient noués un lien dans la force qui relatait plus d'une amitié qu'autre chose. **Si Ashla ne peut t'aider dans sa voie, parfois celle de Bogan peut apporter le salut. Mais sache retrouver l'équilibre afin de ne pas te retrouver en perdition.**

Ce souvenir de cette phrase avec le peut de brides qu'il avait pu entendre durant sa méditation profonde n'avait pas été chose aisée. Toujours concentré dans sa méditation, il ne s'aperçoit pas de la présence d'une personne étant arrivé sur le lieu de travail de son patron ni de ce qu'elle pouvait faire. Ce n'était qu'une fois qu'elle se trouvait non loin de lui et qu'elle lui parlait qu'il émergeait de sa méditation pour ouvrir les yeux. Gêné, n'ayant pas l'habitude qu'on vienne le déranger lorsqu'il médite, il ne savait pas trop quoi dire.

Ne sachant pas qui elle était et étant sur sa réserve, il avait des doutes, mais ne cherchait pas à le démontrer pour autant. Restant passif vis à vis de tout le monde, il pourrait s'en doute en apprendre plus sur certains lieux. Et puisqu'elle avait ouvert la discussion autant en profiter. "Ravi de vous connaître Nekaryss. Vous semblez savoir qui je suis, je suppose donc que vous me cherchiez en particulier. Quant à cette raison, je ne saurais le deviner. Ce sera avec plaisir que de discuter."

Acceptant sa requête, il se levait et lui montrait d'un signe de bras le banc non loin. Le lieu n'était pas très convivial ou même sujet pour aborder un sujet autre que la mécanique, mais bon. Qu'à cela ne tienne. Il s'y rendait et laissait Nekaryss s'y installer ou non. Pour sa part, venant tout juste de se remettre debout, il ne comptait pas s'asseoir à nouveau pour le moment. " De quoi souhaitez-vous me parler ?" Demande t-il en restant vigilent.


Perception d'un évènement passé: 10
Perception de Nekaryss au travers de la force: 14
Perception d'intention néfaste: 10

**J'ai juste senti votre présence dans la force...** Ces mots résonnaient dans sa tête. Elle était donc bien une utilisatrice de la force. Cependant était-elle en harmonie avec celle-ci ou au contraire penchait-elle du côté d'Ashla ou Bogan... Ne sachant pas dans quelle tranche elle se trouvait, il restait méfiant et ne s'engageait à rien. Mais ayant accepté d'engager la conversation, il n'allait pas fuir. Loin de lui cette idée saugrenue. En revanche, s'il devait s'enfuir, il connaissait l'ensemble des entrées et sorties possible de ce lieu.

Ne souhaitant pas s'asseoir et remarquant qu'elle ne souhaitait pas se poser sur le banc, il lui faisait face en écoutant ce qu'elle souhaitait lui dire. Si ce n'était que de la curiosité, il n'y avait rien de mal à l'assouvir. Lui-même se trouvait souvent dans des situations plus ou moins assez cocasse. Mais lorsqu'elle lui parlait enfin, ce qu'elle venait de lui dire ne le laissait pas indifférent. Il se doutait qu'il n'était pas le seul, mais il n'en était pas sûr pour autant. Or, avec ce qu'elle venait de lui dire, maintenant Sylas en était persuadé.

- Je ne saurais dire depuis quelle époque je viens. Mais je peux vous dire ceci. J'ai été formé sur Tython auprès des maître de temple. Je suis un rôdeur je'daii. Et pour ce que je compte faire, j'ai déjà plusieurs idées assez précise pour l'heure. Pour autant cela ne mérite pas d'être dévoilé ainsi. Après tout, je ne sais rien de vous me permettant de vous faire confiance aveuglément.

Bien qu'il pourrait lui en dire plus, Sylas restait pour l'heure méfiant avec une certaine distance raisonnable pour la discussion. Il sait bien que ce lieu était loin d'être un endroit indiqué pour lui, mais personne jusqu'à maintenant n'était venu l'embêter sur le fait qu'il possède la force. Et il ne voyait pas non plus l'intérêt de caché celle-ci. C'est un don qu'il a, alors autant qu'il puisse l'utiliser dans le sens et la voie qu'on lui a enseigné.

- Je ne saurais dire depuis quelle époque je viens. Mais je peux vous dire ceci. J'ai été formé sur Tython auprès des maître de temple. Je suis un rôdeur je'daii. Et pour ce que je compte faire, j'ai déjà plusieurs idées assez précise pour l'heure. Pour autant cela ne mérite pas d'être dévoilé ainsi. Après tout, je ne sais rien de vous me permettant de vous faire confiance aveuglément.

Le terme "je'daii" ne me disait rien mais Tython était bien plus clair : c'était un monde jedi ! Je le sais bien, j'ai participé à son sac, en mon temps. Peut-être ce type faisait-il parti d'un sous-ordre ou bien était-ce un titre honorifique ? Cela, je l'ignore totalement. Mes connaissances sur les jedi ne sont pas les plus complètes qui soit et de plus, les us et coutumes peuvent changer avec le temps. L'autre option était qu'il prononçait mal le nom de son ordre ou bien que son accent le déforme. Bah, quelle importance au final ? C'était un jedi, donc un ennemi. Ce n'était pas plus compliqué que cela, au fond : la vieille lutte entre nos deux ordres, entre une république et un empire, une démocratie et une monarchie impériale. Ce qui allait arriver n'avait rien de personnel, c'était juste la continuation d'une lutte millénaire.

Je soupirais donc, me décollant tranquillement du mur en étirant mes bras vers le plafond.

"Je vois, vous êtes donc un jedi. Je vais donc vous demander de bien vouloir vous rendre."

Je baissais mon bras vers lui, et mon sabre monta directement se placer dans ma paume, mon doigt appuyant pour faire apparaître la lame rouge qui pointe vers lui. Geste menaçant mais pas si agressif que cela pour une sith. J'en connais qui n'aurait rien demandé et frappé directement. Ce n'est pas mon style, surtout qu'il paraît qu'il faut ramener les jedi vivant. C'est déjà compliqué de les tuer, parfois, alors en plus les vaincre sans les tuer... En tout cas, ce pauvre gars n'a pas eu de chance de tomber sur moi.

"Ce n'est pas personnel, hein, mais les jedi sont des criminels qui doivent être livrés à la justice impériale."

Non que j'approuve toutes les accusations portées contre eux mais c'était aussi une histoire de propagande. Enfin, j'étais certaine qu'il n'allait pas se laisser faire. Après tout, depuis quand un jedi accepte-t-il de se rendre, même quand la situation est coincée pour lui ?

Nekaryss a-t-elle entendu parler des Je'daii ?
)> Non

Ne cachant pas qu'il soit un utilisateur de la force ni qu'il puisse s'en servir à tout moment. Sylas observait avec attention son interlocutrice qui n'était pas méchante en soit. Cela était un fait qu'il lui semblait vrai. Tout du moins au premier abord. Car sous chaque joli minois, on peut trouver un rancor. Ce qu'elle disait par la suite ne l'énervait pas, mais l'intriguait relativement. En revanche, dès qu'elle sortait cette torche rouge qui semblait être une arme, plus rien n'avait d'importance pour lui.

Fasciné par cette arme, mais ne perdant rien de ce qu'ils venaient de se dire aussi court cela a été, Sylas regardait avec curiosité l'arme en tournant autour voulant l'observer dans les moindres détails. Néanmoins, il ne voyait pas très bien de là où il était et ne voulant pas paraître impoli ni dangereux pour elle, il tentait de lui subtiliser cet objet afin de regarder celui-ci d'aussi prêt que faire ce peut.

S'aidant de la force en tendant le bras pour tenter de le saisir, il n'y arrivait pas. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, Sylas regardait ses mains complètement paumé. Toutefois, pas désarçonné pour autant, il regardait Nekaryss avant de lui parler. " Vous semblez assez forte pour utiliser la force... ou alors la mienne ce serait quelque peu émoussé depuis ce phénomène ? Je ne saurais me l'expliquer..." Se reprenant en respirant un bon coup. "Pourquoi vous m'avez appelez Jedi et c'est quoi cet objet dans votre main?" Demande t-il complètement fasciné par cette arme. Il n'avait jamais rien vu de tel.

--- Lancer de dé ---

Option 1: Il est fasciné par le sabre laser, chose qu'il n'a jamais vu
Option 2: Il s'énerve et s'attaque à elle
Option 3: Il est intrigué et tente de discuter.

--- Deuxième lancé de dé ---

Il tente de lui subtiliser son sabre pour l'observer de plus prêt (chose qu'il n'a pas réussi)

Houlà, il a tenté quoi, lui, là ? Dès que j'ai senti sa tentative pour me subtiliser mon sabre par la Force, j'ai resserré ma poigne sur le manche de mon sabrelaser et utilisé ma propre maîtrise de la Force pour retenir mon arme. Fallait-il être un novice pour tenter un tel truc, connu de tous : tenter de subtiliser une arme à son adversaire alors que celui-ci le menace ?

" Vous semblez assez forte pour utiliser la force... ou alors la mienne ce serait quelque peu émoussé depuis ce phénomène ? Je ne saurais me l'expliquer..."Pourquoi vous m'avez appelez Jedi et c'est quoi cet objet dans votre main?"

Ce fut tout ce qu'il put dire avant que je ne lève la paume de ma main gauche et que je la poussais vers lui, lui balançant une vague de Force qui l'envoya contre le mur, soit à deux mètres et demi, environ, de là où il était. Non mais ! Un peu de respect, quoi !

Bon par contre, ce type semblait croire ce qu'il dit. C'était un peu embêtant parce que soit ce gusse n'est pas un jedi, ce qui est étrange alors qu'il dit venir de Tython, soit les failles lui ont bousillé le cerveau. Bah, peut-importe, au final. Les interrogateurs de l'empereur sauront bien tirer le vrai du faux.

"Je'daii, jedi, ça se ressemble beaucoup. Il y a surement un lien de parenté. Je n'y connais pas grand chose en histoire mais mes supérieurs seront ravis de t'interroger, et ils répondront peut-être à tes questions au passage.""

Histoire de lui montrer de quoi est capable un sabrelaser, et qu'il prenne la menace au sérieux, je levais ma lame et l'abatis sur le banc, le sectionnant sans aucun effort. Après tout, il n'y avait aucune protection et couper ce meuble, c'était comme couper du beurre avec un fil, la facilité même. Le banc s'effondra en deux, avec les parties centrales rouges de la brulure de ma lame d'énergie.

"Et ceci est la seconde plus puissante arme qui soit. Bon, maintenant, cessons ce petit jeu : tu es mon prisonnier, mon gars."

Projeter Sylas dans le mur )> 6 (défense 10)
Sentir la sincérité de ses paroles )> 2

Le fait d'avoir raté à lui prendre cet objet le dérangeait, c'est vrai. Cependant, il ne s'attendait pas à ce qu'elle se montre aussi remonté que ça... Projeté contre un mur... Ce qui est sûr est qu'elle est sur la voie de Bogan sans aucun doute. En revanche, il ne pensait pas qu'elle voudrait faire de lui son prisonnier ni qu'elle soit aussi remontée. Voulant en savoir davantage, il hésitait un moment à prendre son arme caché sur le toit. Néanmoins, il n'en faisait rien. Pas question de l'énerver plus qu'elle ne l'ait. Si elle est énervée. Si ce n'est pas le cas, alors autant rester sur la prudence.

Ayant toujours été sincère bien que prudent, Sylas s'avançait vers elle en ayant vu sa démonstration. N'utilisant pas la force bien qu'il ne cachait pas le fait d'être sensitif, il se mit prêt de son arme avant de rester aussi sérieux que possible. "Prisonnier, je ne sais pas. Mais le fait que vous me compariez à ce que vous appelez Jedi ne me plaît pas. Je ne vois pas bien pourquoi. Et si vos maîtres peuvent m'aider à y voir plus clair, je ne vois pas de raisons de refuser."

Ne faisant rien d'autres et patientant, il l'a regardait droit dans les yeux depuis qu'il lui parlait. Il ne détournait pas son regard et n'était pas impressionné par l'efficacité de cette arme. Et bien qu'il aimerait en apprendre plus sur celle-ci ce n'était clairement pas le moment. Il y avait un temps pour tout. "Votre arme à t'elle été crée par l'alchimie de force ? Je n'en ai jamais vu auparavant. Si c'est le cas, j'aimerais apprendre à en créer. C'est... Impressionnant en tout cas. Merci de m'avoir montré son efficacité. Si vous souhaitez me parler, je suis à votre écoute, mais si votre but premier était de m'inviter à aller voir vos maîtres et que rien d'autres ne vous viens à l'esprit, je vous suis."

--- Lancé de dé ---

Sylas parle un peu de lui ou non : 13 (Oui, il parlera de lui)
D'évènement ou de ses talents: 15 (De ses talents)

Alors qu'il lui parlait pour tenter d'en savoir davantage sur son arme, elle ne lui répondait pas de suite. Dans un premier temps, elle semblait le menacer avec celle-ci avant de lui parler. Cela ne lui plaisait pas du tout. Il avait accepter de la suivre, mais au vu de la façon dont elle voulait s'y prendre, il n'était pas question pour lui de la suivre à sa guise. Il se montre aimable et voilà comment on lui répond... A croire que la volonté de bogan est plus puissante sur cette planète. Une chose est sûre, pas question qu'il reste ici.

Il tentait de faire un saut, mais en vain. A croire qu'il était trop curieux ou qu'il n'avait pas la foi de partir. Devant se résigner, il décida non sans avoir besoin de trop réfléchir de suivre la demoiselle. Et puisqu'elle semblait aussi froide que son arme autant ne plus parler. Cela lui fera économiser de la salive et puis, il en dira moins sur lui. Enfin, il devait bien dire au moins une phrase avant de la suivre.

- Je vous suis.

Suite à cela, plus un mot de sa part. Il ne connaissait pas le chemin ni ce qu'elle souhaitait faire. Et puis, bien qu'il venait d'arriver depuis peu dans ce temps sans savoir le pourquoi du comment autant essayer de glaner des informations où il peut.


--- dé ---

Il a tenté de fuir, mais les dé on décidé qu'il restait sur place. xd

Euh, j'ai la berlue ou il a tenté de sauter en s'aidant avec la Force. Il a échoué, ce qui est un brin pitoyable à mes yeux quand même car c'est la base, une des premières choses qu'un guerrier sith apprend. Mais tenter de fuir et lâcher un "je vous suis" juste derrière... Je soupirais mentalement en me disant que ce je'daii est très particulier. Je tendis la main pour le soulever par le col, sans le toucher, un peu comme si j'avais voulu lui faire un étranglement de Force, ce que je préférais éviter vu qu'on est censés capturer les sensitifs et non les tuer, mais, à ma surprise, il réussi à se dégager rapidement. Il n'est donc pas si nul que cela, finalement ? Peut-être juste maladroit ?

"Pas mal, pour un débutant. Qui sait si tu ne deviendrais pas meilleur en étudiant auprès de l'Ordre Sith ? Mais je reste celle qui tient l'arme ici : la prochaine fois que tu tentes de fuir, tu y perdras un bras. Passe devant."

Je n'allais pas le laisser marcher derrière moi, pas avec sa tentative d'évasion. D'où, aussi, mon avertissement poli, sans même une trace de menace dans la voix. Non, il a su se dégager d'une technique similaire à un étranglement ce qui dénote une certaine maîtrise de la Force tout de même.

Je fus aussi surprise qu'il ne tente pas de fuir durant le trajet. Soit il préférait éviter l'affrontement ou soit espérait-il mieux s'en sortir avec quelqu'un d'autre ? Ou bien était-ce pour une autre raison ? Allez savoir. Comme il ne semblait pas connaître le chemin, je lui dis où tourner, quel chemin prendre, en marchant deux mètres derrière lui, mon arme remis à la ceinture, histoire d'éviter de créer une hystérie collective en me baladant avec la lame rubis sortie. Enfin, il était tard et il n'y avait pas une trop grosse foule, heureusement.

Une fois arrivé devant le gigantesque palais impérial, qui n'avait rien à envier à celui de Dromund Kaas, au contraire, je confiais mon prisonnier aux gardes de l'entrée, leur recommandant la prudence avec ce je'daii. Puis je parti en lâchant un "bonne chance", sans préciser si je m'adressais aux soldats en armures blanches ou au gars venu d'une autre époque, et à qui un sergent passait une paire de menottes sur ses poignets.

Soulement de Sylas par son col de chemise (jet en opposé) : 18 contre 16