Am I forgivable ?

Quelques mois s'étaient déroulés depuis le départ de Rosas. Elle m'avait invité à rejoindre les révanites et j'ai accepté. Mais j'étais resté sur Qeeli, désirant faire quelque chose pour ma planète. Dans un premier temps, j'avais en tête de libérer ma terre natale de cet Empire. Mais libérer de qui, de quoi ? Les citoyens de Qeeli ne semblaient pas si terrorisés que çà. Après il n'y avait qu'une petite garnison impériale sur la planète, et un de leur vaisseau qui passait tous les trois quatre mois. Une petite garnison n'était rien pour moi, mais je ne devais pas me précipité dans mes choix. Après tout chaque action amène son lot de conséquence. En ce qui concerne la corvette, j'avais trouver une belle petite cache dans les montagnes, dans une grotte derrière une gigantesque cascade. Par la suite, j'avais donc passé les semaines qui suivirent à rassembler autant d'information que possible. J'y ai donc découvert l'existence d'une petite cellule de résistance, des anti-impériaux. Par ailleurs, mis à part cette petite garnison impériale, il y avait un Gouverneur impérial, qui dirigeait Qeeli. Un homme d'une soixantaine d'année prénommé Cloris Rushlam. Sa demeure était relativement bien gardée. Et des rumeurs mentionnèrent la présence d'un prisonnier assez important dans l'enceinte de cette demeure.

J'avais réussi à entrer en contact assez facilement avec cette petite cellule de résistant. J'avais appris qu'ils cherchaient à libérer ce prisonnier et le remettre à l'armée rebelle. D'ailleurs, il s'agissait d'une prisonnière nommée Elsa Kent, un soldat de la rébellion d'une quarantaine d'années. J'avais fais en sorte de traiter directement avec le leader de cette cellule de résistance, Lissanna Mormoss. Une jeune femme de trente deux ans issue de Qeeli et haïssant l'Empire. Décidant de jouer carte sur table, j'avais expliqué qui j'étais. Venu entre les failles, j'étais un natif de Qeeli devenu Jedi. Ayant participé aux guerres mandaloriennes et étant devenu un Seigneur Sith par la suite. Sith que je n'étais plus depuis mon arrivée dans cette époque. Elle semblait savoir ce qu'était les Jedi et les Sith. Franche de caractère, elle me dit de ne pas pouvoir me faire confiance aussi aisément. Trahir les Jedi, puis les Sith, comment faire confiance à une telle personne m'avait-elle lancé. Ce franc parlé me fit apparaitre un léger sourire sur mes lèvres. Je comprenais son raisonnement, mais pour l'instant elle n'avait pas vraiment le choix, lui avais-je lancé. C'est donc à contrecœur pour l'instant, qu'elle accepta mon aide.

D'après Lissanna, cette rebelle ne semblait pas encore avoir dit la moindre information, du moins concernant l'existence de la cellule. Mais pour combien de temps encore. Il fallait donc établir un plan de sauvetage, mais ils manquaient de moyen. Oui ils en manquaient, mais maintenant, ils avaient un utilisateur de la Force avec eux. Durant les deux semaines qui suivirent, avec les informations que j'avais, j'aidais Lissanna à concevoir un plan.

- "Toute la cellule est prête à agir, mais le Gouverneur n'hésitera pas à faire appel à la garnison impériale comme renfort.."

- "La guerre est un domaine très complexe .. lors des guerres mandaloriennes j'ai appris au côté du meilleur.. Nous allons user de leurres. J'ai repéré en ville un repère de jeunes malfrats. il me sera aisé de les convaincre d'attaquer la garnison et donc d'occuper les impériaux. Toi et tes hommes joueront aussi un leurre en attirant les forces du Gouverneur à l'entrée de sa demeure. Les impériaux seront occupé et ne pourront pas venir en renfort. Quant à leur vaisseau, il est passé il y a peu, il ne reviendra pas avant deux bons mois. Ce genre de bâtisse a forcément des souterrains. Je passerai par-là. Il nous reste plus que deux choses à effectuer. Me trouver les plans des souterrains de la demeure, ceux de la demeure pour y déterminer la position de votre rebelle".

- "Les plans devraient se trouver à la bibliothèque de la ville. Quant à ces malfrats, ils ne seront pas assez fou pour entreprendre une telle folie."

- "Oh mais ils le feront .. de leur plein gré ou de force. Je m'occuperai de les .. convaincre. On a juste besoin d'eux pour qu'ils occupent un minimum de temps les impériaux. Et le fait qu'il n'y a qu'une petite garnison va jouer en notre faveur. Et aussi il faudra qu'un petit groupe parmi tes hommes s'occupent de saboter le centre d'énergie qui alimente la garnison et la demeure du Gouverneur. Ainsi ni l'un ni l'autre ne pourra quémander de suite une quelconque aide.

Dans un premier temps, fait en sorte d'obtenir les plans. De mon côté, je m'occupe de convaincre nos amis qui serviront de leurre."

- "..peut-on vraiment te faire confiance ? .."

- "Celui que j'étais aurait déjà agit en détruisant tout sur son passage .. Et je ne suis plus cet homme.. Aujourd'hui, ma seule attache est Qeeli."

De ces mots, je partis trouver ces jeunes malfrats. Il ne me fallu pas très longtemps pour les trouver. Je leur exposais donc le projet d'aller titiller la garnison impériale. Comme je m'y attendais, leur réponse furent des rires et un refus de leur part. Dans ma corvette j'avais trouvé un petit caisson avec un peu de crédit. Je sorti de ma poche un bourse de 1 000 crédits que je mis sur leur table.

- "Ces milles crédits sont à vous si vous acceptez. Je ne vous demande pas de tuer ces impériaux ou même de prendre possession de leur garnison. Je veux juste que vous les occupiez. J'ai une tâche à accomplir et j'aimerai ne pas les avoir dans les pattes. Gagnez autant de temps que nécessaire pour que je puisse accomplir ma mission et mes partenaires vous récompenseront généreusement avec le triple de cette somme. Et si vous parvenez par une quelconque chance à vous introduire dans leur complexe, servez-vous, voyez cela comme un bonus pour votre rémunération."

Deux milles autres crédits facilement à gagner pour occuper une bonne trentaine d'impériaux. Quant au bonus, libre à eux de prendre ce risque ou pas. Ma main leur fit face, et le petit boss de cet adorable troupe vint me serrer la main pour finaliser le deal. Avant de partir, je pris soin de leur donner l'information du jour où cela commencera, soit dans trois jours. Rejoignant la cellule plusieurs heures après, Lissanna me confirma l'acquisition des plans. Quant à moi, je pu lui confirmer que les impériaux seront bien occupés. Nous n'avions maintenant plus que deux ou trois jours pour finaliser notre plan.

mes jets de dés

* Concernant le Gouverneur de Qeeli
- Est un homme ? => Réussite
- Quel âge a-t-il (elle) ? => 19
Entre 20 et 30 ans : 1 à 4
Entre 30 et 40 ans : 5 à 8
Entre 40 et 50 ans : 9 à 12
Entre 50 et 60 ans : 13 à 16
Plus de 60 ans : 17 à 20

* Concernant le prisonnier
- Est un homme ? => Échec
- Quel âge a-t-il (elle) ? => 12
Entre 20 et 30 ans : 1 à 4
Entre 30 et 40 ans : 5 à 8
Entre 40 et 50 ans : 9 à 12
Entre 50 et 60 ans : 13 à 16
Plus de 60 ans : 17 à 20
- Qui est-il (elle) ? => 13
Politicien :  1 à 5
Militaire impériale (traître) haut gradé : 6 à 10
Militaire rebelle : 11 à 15
Scientifique : 16 à 20

Spoiler:

- Alek est-il parvenu facilement à prendre contact avec la cellule de résistance ? => 1

- Leur a-t-il révélé qui il était ? => Réussite

- Degré de confiance de la cellule envers Alek ? => 15

- Quelle méthode va utiliser Alek pour convaincre ces jeunes ? => Lumière

Malak.

Par la Force et le vent du large, pourquoi Lui ? Pourquoi est-ce lui que la Force a envoyé à cette époque ? Pourquoi, parmi tous els candidats possibles, ces milliards de sensitifs ayant vécus ou vivront a-t-il fallu que ce soit lui ? Ce sale... Je fis violence pour me calmer, car ce n'était pas le moment d'être distraite alors que la navette allait entrer dans l'atmosphère de la planète. J'avais de bonne raison de lui en vouloir, pour le sort qu'i a fait subir à Alanaïs, ma planète natale, celle de tout mon équipage aussi. J'avais encore la vision dans ma mémoire de mon monde, ravagé, la croûte terrestre ouverte par endroit, alors que l'un des anciens dirigeants des revanchistes avait ordonné un bombardement spatiale, car mon gouvernement avait refusé de lui céder, alors qu'on venait tout juste d'annoncer le décès de Darth Revan. Telos IV avait connu un sort similaire mais personne n'aurait cru qu'il referait cela sur Alanaïs. Surtout pas quand notre maigre force spatiale était occupée à protéger un autre monde. Non que nous aurions pu faire grande chose, avec quatre frégates, contre ce qu'il avait amené.

Mais on n'était pas là pour nous venger. Il y avait deux raisons pour lesquelles j'étais à bord de ma navette d'assaut, aux commandes, avec une dizaine de fusiliers et de droids de combat : d'une part, on devait aider les résistants de Quelii à faire évader un officier de l'Alliance, détenue par le gouverneur local, qui devait chercher à se faire bien voir en l'interrogeant lui-même plutôt qu'en la livrant au BSI comme il aurait du le faire. D'une autre, vérifier l'identité réel de cet "ancien jedi et sith" dont ils ont parlé dans leur demande. ors, le Poséidon n'avait eu qu'un léger détour à faire pour passer par Quelii, un des rares mondes de la Bordure Extérieure encore sous contrôle impérial, en revenant de Myrkr. Et comme il était fait mention des guerres mandaloriennes par cet individu venu des failles, on était les miens placé pour l'identifier. Et s'il était bien un sensitif, j'étais censée le convaincre d'aller voir les jedi. Je préférais le tuer, bien sur, ainsi que les personnes m'accompagnant mais les jedi... je doute qu'ils apprécient. Et pas mal viennent de cette époque, donc on doit faire avec. Bon, si jamais Malak me donne la moindre raison de le faire, par contre.

Lui, j'ignore s'il se rappelle de cette pilote qui a servi -avec le reste des volontaires d'Alanaïs- sous les ordres de Revan contre les mandaloriens et qui, ensuite, a combattu darth Revan puis Malak, devenant au passage amirale à la mort de ntore unique officier commandant, lorsque nous avons capturé un des croiseurs lourds de classe Interdictor de l'armée des sith, mon actuel Poséidon.

Ma navette était sortie d'hyper loin de la planète, à l'opposé du principal lieu de peuplement, donc en théorie hors de portée des détecteurs, en tout cas l'espérions nous. Par précaution, nous n'avions pas utilisé les propulseurs, jouant le rôle d'une comète qui va s'écraser sur ce caillou géant, comme cela arrive plus souvent qu'on ne le croit. Je reconcentrais sur les commandes, pendant que mon co-pilote énumérait la distance du sol, qui se rapprochait rapidement. A quelques kilomètres, on ralluma progressivement la propulsion, pour commencer à contrôler la chute et l'on parvins à redresser à la limite des arbres. On avait été un peu trop distrait par nos pensées visiblement, ou avons-nous sous-estimé la gravité locale ?

Toujours est-il que nous étions sur place. On fit le reste du trajet en rase-motte, évitant la couverture avec succès et nous posant non loin de la capitale planétaire, dans une clairière. Le vaisseau fut rapidement recouvert par un filet de camouflage, qui protège aussi des détecteurs, et je pus me rendre en ville, avec un seul garde du corps. Les autres ne sont censés intervenir que lorsque nous passerons à l'action, et le Poséidon ne viendra que pour couvrir notre fuite de la planète. Par contre, retrouver le contact fut plus ardu que prévu. Combien y a-t-il de tavernes dans cette ville ? On a du en visiter une dizaine avant de trouver le serveur qui reconnu notre phrase de reconnaissance. A un moment, j'ai même cru que cela devenait trop dangereux, qu'on finirait par se faire repérer, et peut-être était-ce le cas, je 'n'en sais rien, mais finalement, nous fûmes conduit à la planque des rebelles.

En y entrant, j'y vis la chef, qui se faisait appeler "Ermite", par ironie de faire partie d'une minorité désireuse de libérer son monde de la domination impériale, mais aussi un homme dont la vue me fit serrer les poings, car je le reconnus immédiatement, malgré l'absence de sa mâchoire métallique inférieure. Je levais la main, après l'avoir rouverte, stoppant le réflexe de mon fusilier qui avait amorcé la levée du canon de son fusil, dissimulé jusque là sous un ample manteau. J'entrais, allant m'asseoir de façon à pouvoir aisément garder dans mon champs de vision l'ancien sith, ou l'est-il encore ?

"Amirale Démétriès ? Je ne pensais pas qu'ils enverraient quelqu'un comme vous ici."

"Hormis certains jedi, je suis la plus à même d'identifier ce triste sire," dis-je enfixant Malak des yeux, la main droite posée sur le pommeau de ma rapière. "Vous avez demandé de l'aide pour libérer la colonelle Kent. Je suis là pour ça, entre autre. Et mon premier conseil, c'est de ne pas laisser Malak agir seul, quelque soit votre plan."

Je vis le regard suspicieux de la dame vers le sensitif, signe qu'elle n'était pas totalement en confiance avec lui.

"Il souhaiterait payer des malfrats pour qu'ils fassent diversion, pendant qu'il s'occuper de l'évasion seul."

"Ah, je vois." Je vis l'argent posé sur la table et soupirais. Je n'étais pas sure de savoir si j'avais envi que ce Malak ait sincèrement rejeté son passé de sith mais je me contins. Je le regardais, les yeux dans les siens. "Bon, imaginons que vous ayez à vos côtés une dizaine de fusiliers bien entraînés, d'une navette d'assaut et d'une couverture pour aider à l'évacuation. Quel serait votre plan, général ?"

Cette appellation était légèrement sarcastique. Je n'étais pas sure de vouloir suivre son plan mais elle et "Ermite" en savait plus sur la situation locale que moi, qui débarquait juste et n'avait pas le temps d'étudier cela posément. Je comptais écouter ce qu'il avait à proposer et modifier ce qui ne me plaira pas. Par exemple, s'il me demande si je peux organiser une attaque depuis l'espace, avec bombardier ou un simple bombardement orbital, ça sera non.

Arriver sur la planète sans se faire repérer ?
)> 8
Facilité à trouver la planque des rebelles
)> 17
Rester calme
)> 4
Avoir eu une vision
)> Echec

Am I forgivable ?

H -24 avant le début de l'opération pour tenter de libérer cette femme appartenant à cette Alliance Rebelle. Au départ je voulais agir pour libérer Qeeli du joug impérial. Mais je me suis vite rendu compte que j'aurai fais plus de mal que de bien. Pourquoi ? Car la population tolérait pleinement cette présence minimale impériale. Et ayant apprit l'existence de cette cellule de résistant, j'avais donc décidé de les aider. Jouant carte sur table, je leur avais dévoilé qui j'étais, qui j'avais été. Comme je m'y attendais, leur confiance était minime à mon égard. J'étais donc dans la salle de commandement avec Lissanna entrain de finaliser notre plan. De plus, il semblerait que de potentiels Alliés de la rébellion devaient nous rejoindre. D'ailleurs, en parlant d'eux, ils venaient d'arriver. J'haussais un sourcil lorsque j'entendis Lissanna mentionner le nom de l'officier qui venait d'entrer : Julia Démétriès. Mon regard fit face au sien. Bizarre, j'avais l'impression de la connaitre, et j'avais beau fouiller dans mes souvenirs, j'ignorais qui elle était. J'ignorais donc, ou plutôt je ne me rappelais plus qu'elle était l'un des officiers de la République qui était sous nos ordres à Revan et moi lors des guerres mandaloriennes. Un officier très talentueux à cette époque déjà. Et je ne pouvais donc pas faire le lien avec elle et son monde que j'avais détruit.

- "Hormis certains Jedi, je suis la plus à même d'identifier ce triste sire. Vous avez demandé de l'aide pour libérer la colonelle Kent. Je suis là pour ça, entre autre. Et mon premier conseil, c'est de ne pas laisser Malak agir seul, quelque soit votre plan."

Un léger rictus apparut sur mon visage. Celui que je fus, Darth Malak, aurait prit cela pour de l'insolence et n'aurait pas laisser passer une telle attitude à son égard. Je ressentais leur mépris vis à vis de moi. Mais je m'étonnais d'une chose, je ne la connaissais pas mais elle semblait me connaitre. Cela signifierait donc qu'elle serait non seulement une utilisatrice de la Force mais qu'elle viendrait de la même époque que moi ? Démétriès avait sa main posée sur le pommeau de son arme. Une attitude des plus compréhensives au vue de mon passif. Au moindre faux pas de ma part, ces nouveaux arrivant n'auront aucune hésitation à m'attaquer. A leur place je ferai pareil. Même si je n'avais aucun souvenir d'elle, elle semblait très bien me connaître, ou plutôt connaitre Darth Malak.

- "Il souhaiterait payer des malfrats pour qu'ils fassent diversion, pendant qu'il s'occuper de l'évasion seul."

- "Ah, je vois. Bon, imaginons que vous ayez à vos côtés une dizaine de fusiliers bien entraînés, d'une navette d'assaut et d'une couverture pour aider à l'évacuation. Quel serait votre plan, général ?"

Lissanna mit au parfum rapidement Démétriès concernant les malfrats. Et je ne fus que légèrement étonné de la voir soupirer. Peut-être s'attendait-elle a un plan plus destructeur ? D'un sens, c'est ce qu'aurait fait Darth Malak. Et l'étonnement me gagna à nouveau lorsque je l'entendais m’appeler Général. Une Jedi qui aurait fait les guerres mandaloriennes à mes côtés et aux côtés de Revan ? Je notais que même en face de moi aujourd'hui, elle gardait son professionnalisme de militaire. J'en vins à la regarder dans les yeux.

- "Général ? .. Cela fait bien longtemps qu'on ne m'a plus nommé ainsi. Amirale Démétriès, je vous prierai de ne plus me nommer ainsi. J'ai perdu le privilège de porter ce titre depuis bien longtemps.. Sans vous offenser, je n'ai pas de souvenir de vous, mais vous semblez me connaitre et vous m'avez connu. Seuls celles et ceux qui ont participé aux guerres mandaloriennes nous appelaient par ce titre ...

Et concernant Malak, il n'est plus. Il a succombé sous la lame du sabre laser de Revan. Il le considérait comme son meilleur ami, comme son propre frère, et Malak.. non, je l'ai trahi. J'ai eu l'audace de croire de je lui étais supérieur, l'audace de croire que je pouvais m'approprier sa destinée.

Hm ! Je pensais mourir, et au lieu de ça, la Force a osé me faire venir ici, dans une époque qui n'est pas la mienne. Moi, Alek Squint, un Jedi dont la faiblesse a permit au côté obscur de me corrompre dans son entièreté... quelle déplaisante ironie.

Je ne cherchais pas le pardon, pour la simple raison que mes actions passées ne pouvaient être pardonnées. Et je devais assumer mes actes jusqu'à la fin de ma vie et peut-être même au delà de la Force. A ne pas en douter, Darth Malak a dû lui faire subir un grave traumatisme pour que je puisse sentir autant de rancœur à mon égard.
Je m'approchais de Julia, me tenant face à elle. Prenant mon sabre laser, je le lui mis dans ses mains, côté activation de la lame vers mon torse. Je continuais à la regarder dans les yeux.

- "Vous le désirez n'est ce pas ? Quand j'étais Malak, j'ai dû vous faire une chose impardonnable, comme tant d'autres ..., je le ressens. Votre rancœur et votre haine envers qui j'étais, je le conçois et c'est légitime. Rien ne pourra pardonner ce que j'ai fais, ce que je vous ai fais jadis. Activez mon sabre et libérez-vous de votre haine, votre colère envers moi. Ou décidez de mon sort lorsque votre officier sera libérée, Amirale Démétriès."

- "Mais qu'est ce que vous faites ?"

- "N'intervenez pas Lissanna ! C'est un acte légitime dont l'Amirale a le droit.. Même si je n'en ai plus les souvenirs, quand j'étais Malak, j'ai fais des actes impardonnables, et l'un de ces actes l'a profondément touché, je le sens. Lissanna, je vous ai établi un plan pour que vous puissiez libérer l'officier Kent. Et ce plan peut tout aussi bien se dérouler sans ma présence !" regardant Julia "Mais avant, je vais vous répondre Amirale. Il ne fait aucun doute que le Gouverneur fera appelle à la garnison impériale pour du renfort. Ils sont entre 30 et 40 soldats au grand maximum. J'ai en effet fais appel au service de malfrats dans le seul but qu'ils servent de leurre en les occupants. Ce temps qu'ils gagneront sera le temps qu'on aura pour libérer l'officier Kent sans à avoir à affronter cet Empire.

Par la suite, j'ai demandé à Lissanna de former un petit groupe dont la mission sera de saboter le centre de générateur qui permet d'alimenter à la fois la garnison et le demeure du Gouverneur. Il est situé à 3 kilomètres à l'Est de la garnison. Ce centre est gardé par une petite poignet de stromtrooper.

Pendant ce temps, Lissanna et ses hommes joueront aussi le rôle de leurre en appâtant les forces du gouverneur à la porte principale de sa demeure. Une carte d'anciens souterrains en dessous de la demeure a été trouvée par la résistance, je l'ai étudié et je passerai en ce lieu pour infiltrer la demeure, trouver votre officier et la libérer.

En sommes Amirale, si vous mettez fin à mes jours maintenant, vous pourrez agir comme bon vous semble. Le cas contraire, je vous laisse le soin de disperser vos forces comme vous l'entendez. A moins que vous ayez des modifications à apporter à ce plan ?"

Malak n'était plus pour l'instant et je n'avais donc aucune raison de combattre Julia et ses hommes. Mais ce n'est pas pour autant que je devais me défiler de mes responsabilités.

mes jets de dés

- Souvenir concernant Julia et la destruction de son monde ? => 15

- Alek accepte-t-il son ancien titre de Général ? => Échec

- "Général ? .. Cela fait bien longtemps qu'on ne m'a plus nommé ainsi. Amirale Démétriès, je vous prierai de ne plus me nommer ainsi. J'ai perdu le privilège de porter ce titre depuis bien longtemps.. Sans vous offenser, je n'ai pas de souvenir de vous, mais vous semblez me connaitre et vous m'avez connu. Seuls celles et ceux qui ont participé aux guerres mandaloriennes nous appelaient par ce titre

Je me retins de lui demander s'il préférait le titre de "seigneur de guerre", vu que c'est ce qu'il est devenu après ces guerres-là, quand il revint en sith avec Revan puis quand il a pris sa place. Mais je suis trop polie : je n'aime pas interrompre les gens.

Et concernant Malak, il n'est plus. Il a succombé sous la lame du sabre laser de Revan. Il le considérait comme son meilleur ami, comme son propre frère, et Malak.. non, je l'ai trahi. J'ai eu l'audace de croire de je lui étais supérieur, l'audace de croire que je pouvais m'approprier sa destinée.

Hm ! Je pensais mourir, et au lieu de ça, la Force a osé me faire venir ici, dans une époque qui n'est pas la mienne. Moi, Alek Squint, un Jedi dont la faiblesse a permit au côté obscur de me corrompre dans son entièreté... quelle déplaisante ironie.

Cela, il peut le dire, le penser même, mais les mots se suffisent pas à calmer ma colère. Elle est trop forte, en moi, pour s'apaiser par si peu, surtout que mon rôle dans la mort de Malak reste bien faible : moi et mes hommes n'étions que trois vaisseaux lors de la bataille de Rakata Prime. Trois au sein de la grande flotte réunie par maître Vandar pour aider Revan à mettre un terme à cette menace.

- "Vous le désirez n'est ce pas ? Quand j'étais Malak, j'ai dû vous faire une chose impardonnable, comme tant d'autres ..., je le ressens. Votre rancœur et votre haine envers qui j'étais, je le conçois et c'est légitime. Rien ne pourra pardonner ce que j'ai fais, ce que je vous ai fais jadis. Activez mon sabre et libérez-vous de votre haine, votre colère envers moi. Ou décidez de mon sort lorsque votre officier sera libérée, Amirale Démétriès."

- "Mais qu'est ce que vous faites ?"

- "N'intervenez pas Lissanna ! C'est un acte légitime dont l'Amirale a le droit.. Même si je n'en ai plus les souvenirs, quand j'étais Malak, j'ai fais des actes impardonnables, et l'un de ces actes l'a profondément touché, je le sens. Lissanna, je vous ai établi un plan pour que vous puissiez libérer l'officier Kent. Et ce plan peut tout aussi bien se dérouler sans ma présence !" regardant Julia "Mais avant, je vais vous répondre Amirale. Il ne fait aucun doute que le Gouverneur fera appelle à la garnison impériale pour du renfort. Ils sont entre 30 et 40 soldats au grand maximum. J'ai en effet fais appel au service de malfrats dans le seul but qu'ils servent de leurre en les occupants. Ce temps qu'ils gagneront sera le temps qu'on aura pour libérer l'officier Kent sans à avoir à affronter cet Empire.

Par la suite, j'ai demandé à Lissanna de former un petit groupe dont la mission sera de saboter le centre de générateur qui permet d'alimenter à la fois la garnison et le demeure du Gouverneur. Il est situé à 3 kilomètres à l'Est de la garnison. Ce centre est gardé par une petite poignet de stromtrooper.

Pendant ce temps, Lissanna et ses hommes joueront aussi le rôle de leurre en appâtant les forces du gouverneur à la porte principale de sa demeure. Une carte d'anciens souterrains en dessous de la demeure a été trouvée par la résistance, je l'ai étudié et je passerai en ce lieu pour infiltrer la demeure, trouver votre officier et la libérer.

En sommes Amirale, si vous mettez fin à mes jours maintenant, vous pourrez agir comme bon vous semble. Le cas contraire, je vous laisse le soin de disperser vos forces comme vous l'entendez. A moins que vous ayez des modifications à apporter à ce plan ?"

Je soupirais grandement, regrettant qu'il n'y ait pas une tasse de café six étoiles sur cette table, et doutant qu'on puisse m'en offrir une tasse ici. La rébellion n'a jamais eu bon goût pour ce genre de chose, alors qu'un bon café pourrait m'aider à me changer les idées, à me faire oublier la présence de ce criminel de guerre.

"Oui, je vous ai, Malak ou quelque soit le nom que vous voulez qu'on vous donne maintenant. J'ai d'excellentes raisons pour cela, comme l'entièreté de mon équipage. Mais non, vous tuer... Cela ne ramènera personne, cela ne rachètera  pas vos fautes. Parce que, justement, vous l'avez déjà été. Non, ce serait bien trop facile."

Je le regardais un peu puis je tournais la tête, n'en pouvant plus de voir la sienne, de sentir ses yeux dans les miens, et heureusement pas ailleurs. Je me tournais vers  Lissanna, essayant, difficilement, de prendre un ton moins chargé, plus calme et en phase avec mon statut militaire. Je m'exprimais à elle mais il n'était pas bien sorcier de comprendre que c'était à l'autre que je répondais.

"Ce plan est intéressant mais il y a trop d'incertitude. Rien ne dit que vos malfrats ne vont pas prendre vos crédits pour vous dénoncer ensuite et tout faire capoter. Non, si vous voulez une diversion, il y a d'autres moyens de vous la procurer. J'ai des hommes pour ça. Le second point, c'est le générateur : vous ne pouvez le savoir mais les bases modernes ont toutes, au minimum, un générateur secondaire. Cela ne rallumerait pas un bouclier mais alimenterait toujours la base. Enfin, pas question que vous y alliez seul." Je tournais brièvement mon regard glacial vers Malak, avant de continuer.  Je ne vous fais pas assez confiance pour ça  : je viendrais avec vous, ainsi que des membres de cette cellule, pour nous guider dans les souterrains."

Je n'avais aucune confiance en lui, donc j'aurais au moins un "garde" en plus avec moi, et même deux. S'il trahit, je veux être là pour le voir faire. S'il ne le fait pas, pareil.

"Pour la diversion, j'ai une escouade de fusiliers, entraînés et équipé. Ils peuvent simuler une attaque contre une patrouille, sur le bord de la cité, ce qui pourrait convaincre le gouverneur d'envoyer une forte partie de ses troupes à leur poursuite. Mes hommes pourront s'enfuir avec ma navette d'assaut. On a déjà fait des combats de ce type. Genre sur Vena, quand on harcelait le ravitaillement des mandaloriens."

Cela avait fait parti de la stratégie de Revan, pendant les combats sur Dxun. Frapper sur base arrière, dans le système Vena, à deux ou trois reprises pour diminuer l'efficacité des troupes ennemies. Ce serait possible ici, aussi, et plus facile. Là, il s'agissait juste d'attirer l'attention, pendant qu'on passe par les vieux souterrains. Malak, moi, deux droids de combat et un ou deux représentants des rebelles locaux. Pour l'évacuation, ensuite, le Poséidon enverrait ses chasseurs et une autre navette. Très faisable, surtout qu'une garnison de cette taille doit, au mieux, posséder seulement douze tie.

"Cela vous convient, Lissanna ?"

Am I forgivable ?

- "Oui, je vous haï, Malak ou quelque soit le nom que vous voulez qu'on vous donne maintenant. J'ai d'excellentes raisons pour cela, comme l'entièreté de mon équipage. Mais non, vous tuer... Cela ne ramènera personne, cela ne rachètera  pas vos fautes. Parce que, justement, vous l'avez déjà été. Non, ce serait bien trop facile."

J'avais mentionné mon plan, et le fait d'avoir compter l'usage de malfrats. Oui je les utiliserai pour augmenter nos chances de succès pour cette mission. Mais je doutais fortement que l'Amirale veuille les utiliser au vu de ce qu'ils étaient. Ce qui d'une certaine manière était compréhensible. Mais dans ce cas, il faudrait les mettre hors jeux. A leur place, si j'étais un des leurs, c'est ce que j'aurai fais. Ensuite, concernant le petit vaisseau que je m'étais approprié d'une façon pas très Jedi, je pris la décision de ne rien dire. Il fallait quand même je garde un joker sous ma manche. Quant à sa remarque, oui d'une certaine manière, j'avais déjà été tué. Malak n'était plus, pour l'instant. J'avais déjà succombé au côté obscur, et je pouvais tout aussi bien y replonger. Mais personnellement, si je pouvais éviter, çà m'arrangerait.

Je continuai à écouter Julia qui tout en regardant Lissanna s'adressait à moi. Il était inutile d'être un être sensible à la Force pour remarquer la haine que l'Amirale et ses hommes me portaient. Des incertitudes ? Oui, rien ne pouvait prédire qu'ils tiendraient paroles, sauf qu'ils n'avaient touché qu'une toute petite part de ce que je leur avais promis. Quant au fait de nous trahir, je leur avais vivement déconseiller de le faire, au prix de le regretter amèrement. Bien sûr, je n'en dis aucun mots à ce sujet, mais l'Amirale devient bien se douter ce que je serais capable de faire si ces malfrats devaient nous trahir. Après je reconnais que des soldats entrainés pour ce genre de missions était une meilleure idée plus sûre, de cela, je ne le nierai. J'haussais un sourcil à l'entente de la remarque concernant les générateurs. Des générateurs de secours ? Oui très ingénieux. Je reconnais, que je n'avais pas ces informations entre les mains. D'un signe de tête, je remerciais l'Amirale pour cette précision. Une information très utiles à savoir pour des gens d'une époque révolue comme nous. Puis elle me regarda à nouveau avec ce même regard.

- "Enfin, pas question que vous y alliez seul. Je ne vous fais pas assez confiance pour ça : je viendrais avec vous, ainsi que des membres de cette cellule, pour nous guider dans les souterrains."

- "Même si des millénaires sont passés, je suis né ici sur Quelii. Quand j'ai pris la décision d'agir, j'eus maintes façons d'agir. Dont la plus rapide, m'attaquer à la garnison impériale. La plus rapide, mais pas la plus sage. J'ai observé le peuple de Quelii, et en aucun cas j'y ai vu un peuple asservi ou apeuré. J'aurai agis ainsi, j'aurai fais plus de dégâts au final qu'autre chose. Et au final, j'en suis venu à rencontrer cette cellule de la résistance quelienne. Même s'il vous est impossible de me croire Amirale, ce que je conçois, je ne compte pas trahir cette cellule. Et si Malak était encore là .." détourne le regard, acceptant ce fait "oui .. tout aurait déjà été à feu et à sang"

L'Amirale expliqua ensuite les détails qu'elle avait en tête concernant la diversion. Le même principe qu'avait utilisé Revan. une stratégie durant nos combat sur Dxun, oui je m'en rappel parfaitement. Donc en tant qu'Amirale, elle continuait à se baser sur les stratégie de Revan. A ne pas en douter, Julia était devenue de la même trempe que Revan, un leader hors pair, un chef incontestée. Julia finie par demander à Lissanna si cela lui convenait.

- "Oui, cela me convient Amiral." me regardant "Et vous Alek ?"

Si cela me convenait ? Pourquoi me demander mon avis ? J'avais établi ce plan avec les moyens du bord qui m'étaient à disposition. L'Amirale Démétriès est venue ici avec des moyens bien plus supérieurs. Cela ne faisait aucun doute que les modifications de Démétriès faisaient de ce plan un bien meilleur plan qu'au départ.

- "Je n'ai rien à redire aux propos de l'Amirale. Nous ferons selon ces modifications apportées. Et tant bien même si j'étais encore Général,  Julia a le grade le plus élevé. Et .. je ne suis plus un Jedi. S'adressant à Julia "Et concernant ces ... malfrats dont j'ai fais appel à leur service.. Si nous les écartons, nul doute qu'ils iront voir les impériaux ou le Gouverneur. L'idéal serait de s'occuper d'eux en premier. Les arrêter je sous-entends bien sûr... Amirale.. A moins que vous ne préfériez les compter parmi nous tout de même ? Pour ma part, ils auraient leur utilités, mais, je vous laisse la décision finale .."

Oui, je n'étais plus un Jedi et par conséquent je n'avais plus le droit d'émettre mes conditions. Et puis, la confiance n'était pas du tout au rendez-vous. D'ailleurs, j'ignorais même si un Jedi de cette époque avait encore un certain pouvoir envers des hauts gradés de la République, enfin de cette rébellion. Quoi qu'il en soit, la ou les décisions pour parfaire cette mission de sauvetage, reviendrait à Julia. Je lui avais tout précisé. Concernant mon petit vaisseau, j'avais omis de le mentionner volontairement à Julia. Elle serait libre de décider de mon sort lorsque cette mission serait finie. Mais à y penser, je préfèrerai vivre et donc utiliser ma carte pour fuir. La Force ne m'avait pas donné une second chance pour me faire tuer ainsi, si cela serait la décision finale de l'Amirale. Non, si j'étais ici, c'était pour une raison bien précise. J'ignorais encore laquelle, mais pour l'instant cette raison pour moi s'appelait Revan. J'en vins encore à regarder l'Amirale.

- "Amirale .. j'aurai une faveur à vous demander, une faveur qui vous serait gré. J'ai déjà succombé une fois au côté obscur, créant ainsi Malak. Même s'il n'est plus, pour l'instant, il pourrait revenir ... S'il devait revenir .. tuez moi sur le champ. Je préfèrerai plutôt mourir que je redevenir celui que j'étais .."

mes jets de dés

- Alek évoque-t-il à Julia le vaisseau en sa possession ? => Échec

- "Même si des millénaires sont passés, je suis né ici sur Quelii. Quand j'ai pris la décision d'agir, j'eus maintes façons d'agir. Dont la plus rapide, m'attaquer à la garnison impériale. La plus rapide, mais pas la plus sage. J'ai observé le peuple de Quelii, et en aucun cas j'y ai vu un peuple asservi ou apeuré. J'aurai agis ainsi, j'aurai fais plus de dégâts au final qu'autre chose. Et au final, j'en suis venu à rencontrer cette cellule de la résistance quelienne. Même s'il vous est impossible de me croire Amirale, ce que je conçois, je ne compte pas trahir cette cellule. Et si Malak était encore là .. oui .. tout aurait déjà été à feu et à sang"

Je soupirais un peu, détournant un peu le regard.

"Noni. Cela m'agace un peu de le dire mais vous n'auriez pas été à lancer un assaut suicide et sanglant tout seul. Vous n'étiez pas si téméraire."

Oui, cela m'énervait mais je devais me montrer honnête un peu quand même, envers la responsable de la cellule locale. Cela mettait en colère mon subordonné mais il se tue, parcce qu'hélas j'avais raison. Malak avait causé des désastre, peut-être joué un rôle dans la destruction de Malachor V même si on estime que les principaux responsables restent Revan et Surik. Mais en dehors de ses bombardements orbitaux, il n'était pas plus sanguinaire qu'un chef de guerre ou que les mandaloriens ne l'avaient été. On ne pouvait donc lui reprocher cela. J'aurais aimé le voir se morfondre en auto-flagellation mais e serait injuste pour ce monde et pour la prisonnière qu'il fallait délivrer.

- "Oui, cela me convient Amiral." me regardant "Et vous Alek ?" dit Lissanna, visiblement très gênée de notre mésentente évidente. Elle soutenait Malak, c'était évident et pas si surprenant. Il avait eu un certain charisme, avant de devenir un pur sith et de prendre la place de Revan, devenant alors un chef qui dirige par la peur qu'il inspire plutôt que par sa présence, comme le faisant son ancien ami.

- "Je n'ai rien à redire aux propos de l'Amirale. Nous ferons selon ces modifications apportées. Et tant bien même si j'étais encore Général, Julia a le grade le plus élevé. Et .. je ne suis plus un Jedi. Et concernant ces ... malfrats dont j'ai fais appel à leur service.. Si nous les écartons, nul doute qu'ils iront voir les impériaux ou le Gouverneur. L'idéal serait de s'occuper d'eux en premier. Les arrêter je sous-entends bien sûr... Amirale.. A moins que vous ne préfériez les compter parmi nous tout de même ? Pour ma part, ils auraient leur utilités, mais, je vous laisse la décision finale .."

Ah, et bien c'était agréable de se sentir considérer ainsi. Cela étant, cela n'empêchait pas que le mal était peut-être déjà fait. Et de toute façon, j'espérais que nous pourrions agir autrement, sans avoir à faire ce détour suggéré, qui rappelait un peu le Malak que je haïssais.

"On peut aussi éviter ce soucis en agissant dès maintenant. Cela m'arrangerait aussi pour deux raisons : un plus on reste sans agir plus ma navette d'assaut risque de se faire repérer et deuxièmement parce qu'on a besoin de moi et du Poséidon ailleurs. Mais, amirale ou pas, c'est votre secteur, Lissanna, et selon les règles de l'Alliance, c'est à vous de choisir."

Je me levais, parce qu'il n'y avait rien de plus à ajouter, et que j'allais devoir donner mes instructions à mes hommes, en fonction du choix de la chef de la cellule locale.

- "Amirale .. j'aurai une faveur à vous demander, une faveur qui vous serait gré. J'ai déjà succombé une fois au côté obscur, créant ainsi Malak. Même s'il n'est plus, pour l'instant, il pourrait revenir ... S'il devait revenir .. tuez moi sur le champ. Je préfèrerai plutôt mourir que je redevenir celui que j'étais .."

"Entendez moi bien," dis-je en tournant vers lui, mes yeux à la limite de lancer des rayons lasers. "Je ne vous crois déjà pas repenti. Alors ne ma faites plus jamais, vous m'entendez, plus jamais une demande pareille ! Vous tuer serait une sanction trop douce par rapport à ce que j'ai rêvé de vous faire subir. D'ailleurs, ne me demandez rien tout court. Cela vous mieux pour vous et moi. Maintenant, excusez-moi, j'ai des ordres à transmettre !"

J'étais à la limite de hurler, tellement sa demande, incongrue, me mettait en colère. On ne demande pas le pardon ainsi, pas à moi. Pas après ce qu'il a fait. D'ailleurs, si on n'avait pas été dans le qg de Lissanna, je crois que je l'aurais tué séance tenante. Je sortis pour aller dans une autre pièce, pour transmettre mes instructions et surtout éviter de succomber à la tentation.

Alors que mon garde du corps attendit nerveusement à côté de moi, pendant les dix bonnes minutes nécessaires pour que je sois assez calme pour transmettre mes ordres sans crier, et d'autres à faire transmettre au Poséidon, je pris le temps de me calmer, assise sur un tabouret, attendant que Lissanna vienne nous chercher et nous dire que l'opération peut débuter.

réaction de Julia
premières paroles
)> Lumière
dernières
)> Obscurité