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Ronan Persec, 41 ans, Lieutenant-colonel |
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Le vaccin protégeait d’une forte mortalité et d’effets secondaires à long terme, pouvant être graves, il ne les protégeait hélas pas d’attraper la maladie. Un constat se répétant souvent, trop souvent à son goût. L’amertume lui serra la gorge, en lisant le dernier rapport des médecins, debout près d’une large baie, dans l’une des salles de rencontre et réunions de la station spatiale. La maladie n’avait évidemment jamais quitté leurs pensées et ils devaient être les derniers à en subir les effets, à cause de leur travail. Fort heureusement, bien entendu, mais cela restait un poids considérable. Il ferma le rapport d’un petit geste, puis garda le pad contre lui, en observant l’extérieur. Ils étaient venus avec le croiseur, laissant bien sûr tous les destroyers en service autour des mondes infectés. Son second, le sous-lieutenant Siljor, l’accompagnait, pour cette rencontre-ci. A peine remis lui-même de la maladie, qu’il avait attrapé de nouveau en participant aux efforts de l’infirmerie.
« Vous pensez vraiment qu’on peut avoir confiance ? »
« Nightswan leur fait confiance. »
« Ça pourrait déboucher sur une guerre entre eux et nous. »
« S’ils avaient l’intention de nous voir disparaître, je pense qu’ils nous auraient attaqué depuis longtemps, » répondit Ronan d’un ton pensif. « J’ignore où ils sont basés mais ça ne doit pas être si loin, tant on croise régulièrement leurs propres patrouilles. J’apprécierai aussi si on pouvait poursuivre comme avant et faire semblant de ne pas les voir, mais étant donné les circonstances… On ne peut plus rester aussi isolés. »
« On ne sait pas s’ils peuvent agir concrètement avec nous. Ce n’est pas la Coalition mais une nation militaire. Ils se soucient vraiment du virus et de la recherche dessus ? Sans compter que s’ils réalisent quel est notre état réel, ça ne pourrait pas leur donner envie d’attaquer ? Malgré le nombre de vaisseaux de notre côté ? »
« Je ne les crois pas assez débiles pour s’en prendre à la seule force actuelle empêchant une seconde pandémie galactique. »
Son second fit la moue mais ne répondit rien à ça. Il s’énervait vite, avec l’épuisement, aussi le lieutenant-colonel n’en tint pas compte. Sans compter qu’il était en pleine convalescence… Il aurait dû être encore couché, mais avait voulu reprendre aussitôt, pour ne pas encore surcharger de travail ceux restant. C’était bien le plus dur, pallier aux effets négatifs du manque de repos sur l’humeur. Pour tout le monde. Assez vite, ils eurent la confirmation que leur rendez-vous arrivait. La porte s’ouvrit bientôt sur le colonel Yularen, des FID, accompagné d’une aide de camp, le lieutenant Rafan Tillo. Il alla à leur rencontre, pour les saluer, d’une poignée de main brève et formelle, en se présentant et en présentant également le sous-lieutenant Siljor. Ce dernier fit même l’effort de leur sourire. Enfin, un peu. Il fallait dire qu’aucun d’eux deux n’avait envie de sourire. Siljor était sous l’effet des médicaments donnés pour le virus Plaguesien et lui-même avait dû en avaler un assez fort, contre la migraine, avant de venir. Tant envie de dormir. C’est pour ça que se rasseoir, autour de la table de travail, sonna comme une bénédiction.
« Bien, pour une présentation plus formelle, je suis en charge des équipages impériaux en poste autour des planètes infectées, depuis que notre amiral s’est barré pour Coruscant, » ajouta-t-il pour compléter les saluts, alors que Siljor remplissait à ras-bord de gros mugs de café, pour eux quatre. « Pour la surveillance de ces mondes et la recherche mené dessus, afin de trouver un jour un moyen d’éradiquer ce virus pour de bon. Merci, sous-lieutenant. »
Il devait y avoir l’équivalent de deux ou trois cafés, en dosage, dans ce seul mug, mais c’était avec ça qu’ils carburaient. Brûlant et fort, c’est ce qui comptait.
« Nous sommes en train de mettre en place une nouvelle coopération et organisation avec la Coalition, » poursuivit-il après avoir bu une première gorgée, blanc comme un linge, tout comme son second. « Nightswan nous a incité à vous rencontrer également. Je souhaite savoir si nous devons officiellement établir une ignorance mutuelle entre nos deux groupes même en devant se croiser cette fois souvent, par la force des choses, ou bien si mes hommes pourront collaborer avec les vôtres. En ce qui concerne la recherche et ce virus, uniquement, entendons-nous bien. Ce que vous pouvez bien faire, au niveau militaire, contre nos collègues des Bordures ou on ne sait qui, ce n’est plus notre problème. »
Siljor hocha la tête, en buvant son café. Mais sans rien ajouter. Il devait être toujours méfiant. | Maître des PNJs Jeu 1 Aoû 2024 - 11:52 | | | Takara Organa-Hilts Reine rouge Takara Organa-Hilts Messages : 496 Takara Organa-Hilts Espèce : Humaine Takara Organa-Hilts Âge rp : 24 ans Takara Organa-Hilts Maître : (A son insu) Darth Vitiate Takara Organa-Hilts Apprenti / Padawan : Leia Organa, Isobel Mackay | |
Wullf Yularen, 73 ans, Colonel FID |
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Il y avait des affaires plus importantes que d’autres, mais certaines surpassaient toutes les autres et demandaient de laisser de côté tous les préjugés, toute la rancœur et toute la haine que l’on pouvait avoir pour l’autre, et ce uniquement dans l’intérêt commun ; dans le cadre de leur survie à tous. Ce que le colonel Persec arrivait à accomplir depuis des mois avec des effectifs largement amputés défiait toutes les statistiques et relevait presque du miracle. Les données que ses services avaient obtenus tout au long de la crise étaient affligeant. Là où trois à quatre hommes étaient requis pour faire fonctionner ses systèmes les plus critiques, le colonel disposait au mieux du sixième, pour ne pas dire du huitième des effectifs requis. Il était tout simplement incroyable qu’il soit parvenu à maintenir une surveillance permanente avec les moyens encore à sa disposition. Si les FID devaient parfois faire des choix, en comparaison leur marge de manœuvre restait allègrement confortable. S’il y avait bien des hommes et des femmes qui méritaient toutes son admiration dans cette galaxie, ce serait bien eux, loin devant ses propres hommes et tout ceux servant Thrawn.
Ce fut néanmoins las que le général quitta la navette une fois celle-ci amarrée à la station, non sans avoir jeté un dernier regard vers la planète qu’ils orbitaient. Wullf s’y était déjà résigné à passer les prochains jours, si ce n’est plus, en quarantaine. Une nécessité, malgré le vaccin, vu les rapports qu’il avait eu sur l’état de ses interlocuteurs. Tous étaient malades et exténués par ce travail incessant. Tous semblaient être à l’article de la mort, plus blancs les uns que les autres. Nerveux, également, de leur présence. Il en fallait peu pour que, sous le coup de la fatigue, de la lassitude ou de l’exaspération, l’un d’eux commettent une erreur malheureuse pour eux tous. Tous les rapports qui lui venaient de leurs agents dans la Coalition et au sein des forces de Persec pointaient vers une seule et unique conclusion : il fallait faire quelque chose au plus vite. La poignée de mains fut brève, vu comment Persec et son assistant semblaient fragiles, au point qu’un simple souffle semblait être en mesure de les briser en morceaux. Une véritable catastrophe en devenir. Il se présenta, bien que ce ne fut guère nécessaire, avant d’en faire de même pour son assistante.
Yularen prit place avec sa propre aide de camp, elle-même assez tendu, à l’autre extrémité de la salle. Allons, il n’y avait pas de quoi s’en faire. Ces gens-là ne leur ferait rien. Ce virus, ici-bas, en revanche…
« Bien, pour une présentation plus formelle, je suis en charge des équipages impériaux en poste autour des planètes infectées, depuis que notre amiral s’est barré pour Coruscant. »
Oh, de cela, il était bien au courant, oui. Le lieutenant Tillo, à sa droite, secoua même vigoureusement de la tête. En effet, de la part d’un officier général, c’était bien pathétique, pour ne pas dire honteusement inacceptable. Tout comme un capitaine n’abandonnait pratiquement jamais son navire, il était attendu d’un commandant de rester ferme et droit dans ses bottes face à la pire des adversités. Le moral de ses hommes en dépendait. Mais visiblement, l’amiral en question était plus attaché à ses gains et son influence dans le Noyau qu’à assurer la sécurité de la galaxie tout entière… Décidément, malgré les bouleversements, les méthodes de Sidious restaient les mêmes. La loyauté politique restait plus importante que l’intégrité et la compétence. Cet Empire filait droit au carnage, et risquait bien d’emmener tout le monde avec lui dans la tourmente qu’il laisserait sur son passage.
Filant les poils de sa moustache d’un doigt léger, Yularen avisa en même temps l’aide de camp du colonel, lequel s’approcha pour déposer deux énormes bassines de café fumant devant eux. Le général cligna des yeux, avant de lever son regard vers Persec. Bon sang, il y avait de quoi faire claquer un homme, là-dedans ! C’était normal qu’ils soient si nerveux s’ils passaient leur journée à voire un truc pareil… Pour une fois, il allait faire l’impasse sur le précieux liquide. Du moins, pour l’instant.
« Nous sommes en train de mettre en place une nouvelle coopération et organisation avec la Coalition. Nightswan nous a incité à vous rencontrer également. Je souhaite savoir si nous devons officiellement établir une ignorance mutuelle entre nos deux groupes même en devant se croiser cette fois souvent, par la force des choses, ou bien si mes hommes pourront collaborer avec les vôtres. En ce qui concerne la recherche et ce virus, uniquement, entendons-nous bien. Ce que vous pouvez bien faire, au niveau militaire, contre nos collègues des Bordures ou on ne sait qui, ce n’est plus notre problème. »
Yularen hocha doucement la tête. Là aussi, il n’y avait rien de secret. Les rapports qui s’étaient étalés sur son bureau ces dernières semaines allaient tous en ce sens. Il avait même pu avoir un rapport plus ou moins détaillé de la récente entrevue que Persec avait eu avec Nightswan, bien que dans ce dernier cas, il avait mis un peu d’eau dans son caf’. L’information avait été retranscrite, ce qui ne garantissait pas que les données soient formelles, ou parfaitement authentiques. Le fond, lui, l’était néanmoins. C’était là tout ce qui comptait. C’était encourageant, et peu surprenant. Le général, cependant, ne comprenait pas pourquoi Persec et ses hommes n’avaient pas purement et simplement changer de camp, depuis le temps. Il était clair que Sidious ne leur enverrait personne, si ce n’est pour les remplacer purement et simplement, avant de les faire disparaître sous le prétexte de la sédition. Allons bon…
« Etant donné votre état et celui de votre aide de camp, colonel, ce serait une faute grave que de vous ignorer vous et vos hommes, alors que vous constituez les derniers gardiens de ce virus encore debout, » finit-il par dire en se penchant légèrement en avant, les mains ramenées l’une dans l’autre sur la table.« Votre dévotion et votre abnégation, sur ce sujet, est admirable. Il serait également insensé de notre part de nous en prendre à vous, alors que vous représentez les seuls véritables experts en la matière. Le Grand Amiral Thrawn n’a pas d’intérêt à laisser cette pandémie se répandre à nouveau à travers la galaxie. Nos objectifs sont tout autres, et en parfaite adéquation avec les vôtres. Colonel, nous ne tenterons rien contre vous, ou vos hommes. »
Ce serait de la pure folie ; une stupidité sans nom. Ils avaient bien mieux à faire, et Persec leur était plus utile ici, avec ses experts, plutôt qu’ailleurs. Ils étaient les hommes et les femmes de la situation. Sans eux, ils courraient tous au désastre.
« Cependant, vous avez clairement besoin d’une relève, colonel. Une relève qui, je pense que nous sommes d’accord, ne viendra jamais, vos supérieurs vous ayant déjà oublié. » Leur amiral, partit pour toujours, ne faisait qu’appuyer ce constat. « C’est pourquoi, dans le pur respect des règles de quarantaine, nous sommes prêts à vous assister dans votre travail pour vous donner un peu de répit, et un repos tant mérité. Peut-être pas en agissant directement dans vos pattes, ce serait contre-productif, mais nous pourrions commencer par retirer de vos épaules d’autres tâches chronophages, telle la surveillance ou certaines patrouilles. Cela, ce sera à vous de nous le dire, et à nous de décider d la meilleure manière d’y répondre. Voyez cela comme une manière de tâter le terrain, de jauger la façon dont vos hommes et les nôtre peuvent interopérer, avant d’aller plus loin dans notre collaboration. »
~~~~~~~~~~~~ Takara Hilts
#C4370B | Takara Organa-Hilts Mar 27 Aoû 2024 - 12:20 | | | Maître des PNJs Ténor de la plume Maître des PNJs Messages : 992 | |
Ronan Persec, 41 ans, Lieutenant-colonel |
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Siljor devrait être quelque peu rassuré, lui s’attendant à une attaque alors même que les circonstances n’arrangeraient aucune des parties en place. Bien qu’il tiqua, Ronan le perçut du coin de l'œil, sur le « votre état ». Question de fierté, il n’aimait guère qu’on le lui rappelle, pas après tous les efforts menés et ceux encore en place aujourd’hui, qu’importe si cela se voyait ou non. Et surtout, ce n’était pas le sujet intéressant principalement Persec ni pourquoi il avait demandé cette rencontre. Il savait déjà que ni cette faction, ni la Coalition, ni même l’Empire ne comptaient les attaquer, pour la simple et bonne raison que ce serait relancer la pandémie avec brutalité. Ce dernier devait même ignorer les avancements de la recherche, car ils n’avaient pas non plus reçu de retour sur les rapports envoyés… Ni même un avertissement depuis qu’ils avaient cessé d’envoyer lesdits rapports pour tester la réaction de Coruscant sur le sujet… Un silence de mort, indiquant soit que la capitale ne croyait plus en la menace pandémique, soit qu’elle se foutait que ça reprenne ici.
Ou pire encore… Peut-être que Coruscant espérait que la pandémie reprenne ici, voire dans la Bordure Extérieure. Afin d’y éliminer à moindre frais ses opposants, la Rébellion, les mafias, les indépendantistes. Une idée horrible, qui le fit pâlir un peu plus sur le moment et qu’il s’efforça de chasser immédiatement. Ça ne pouvait décemment pas être la raison de leur abandon. Revenir à l’essentiel, plutôt que se perdre dans d’aussi écœurantes considérations. Effectivement, la relève ne viendra jamais, il se contenta de hocher la tête, n’ayant rien à ajouter sur ce sujet. Malgré la situation, in put s’empêcher d’être surpris que le général face à lui ne ferme pas immédiatement la porte à la moindre suggestion de coopération… Travailler avec des civils de la Coalition était une chose, le faire avec un groupe de déserteurs en était une autre, Ronan s’était plutôt dit qu’ils refuseraient net de collaborer avec des hommes sous bannière impériale. Au moins, leur propre amiral semblait moins stupide, ou lâche, que le leur… Quoi qu’en réalité, ce n’était hélas pas si difficile.
« Peut-être pas en agissant directement dans vos pattes, ce serait contre-productif, mais nous pourrions commencer par retirer de vos épaules d’autres tâches chronophages, telle la surveillance ou certaines patrouilles. Cela, ce sera à vous de nous le dire, et à nous de décider de la meilleure manière d’y répondre. Voyez cela comme une manière de tâter le terrain, de jauger la façon dont vos hommes et les nôtres peuvent interopérer, avant d’aller plus loin dans notre collaboration. »
« L’un des points, hors recherches menées et les blocus, prenant le plus de temps sont effectivement les patrouilles dans les secteurs de chacune des dix planètes, » hocha-t-il doucement la tête, tout en réfléchissant. « Mais le vrai problème est le m… »
Il s’interrompit avec un léger sursaut, lorsque le sous-lieutenant s’effondra tout à coup, sans crier gare, sur le côté, chutant au sol. Ronan bondit de sa chaise et se pencha sur lui, vérifiant en priorité s’il respirait toujours. Comme c’était toujours le cas, il commença par repousser la chaise, mettre son collègue en position latérale de sécurité, puis tira son comlink de sa poche, pour contacter leur croiseur. Et demander à ce qu’ils envoient deux personnes et un brancard. En attendant, il resta agenouillé près de son confrère, avec un soupir, en marmonnant un las « Désolé… » à ses deux interlocuteurs. L’équipe ne tarda pas à arriver, de toute manière. Ni à emmener le sous-lieutenant, rendus rapides par la force de l’habitude. Dès qu’ils furent repartis, le lieutenant-colonel se rassit doucement, avec un soupir.
« Je disais donc, le manque de médecins, » reprit-il en secouant légèrement la tête. « Entre ceux qui s’épuisent et ceux frappés par la peste de Plagueis à force de travailler dessus, c’est devenu plutôt tendu. Ce qui serait le plus utile serait un endroit neutre pour les malades, disons, ordinaires, loin des malades de la peste, pour se reposer et être soigné. La quasi-totalité de nos médecins sont occupés avec ceux ayant attrapé le virus et peuvent difficilement s’occuper de ceux en épuisement chronique et des maladies allant avec. J’ignore encore dans quelles limites la coopération peut être poussée, si cela peut rentrer dans ce cadre ou non. »
Un peu de café, avant de poursuivre… Ce n’était pas le moment de dormir. Ni de s’évanouir, il n’en avait pas le droit.
« A terme, le but sera de se fondre dans la Coalition, qui de toute manière est la seule force politique du coin légitime à prendre en charge ces mondes. Une fois l’Empire tombé, bien entendu. »
Autant que leurs intentions soient claires, puisqu’ils en étaient arrivés là. ce sujet était discuté depuis longtemps et il s’en était dégagé qu’à terme, leurs troupes, moyens, vaisseaux, tout cela ira rejoindre les rangs de la Coalition. Ils n’avaient plus aucune confiance en l’Empire et la rébellion n’avait pas encore d’identité politique solide et fiable à proposer, capable de prendre la relève aussitôt. Sans compter qu’aucun des deux ne se souciait plus de la situation ici. Mis à part la Coalition, il n’y avait aucune autre force entité vers laquelle se tourner. L’Espace Sauvage était devenu désespérément vide d’habitants. Les peuples ou gouvernements du Chaos ne s’aventuraient pas vers eux. Les FID étaient un groupe militaire, pas une nation. Le choix était ainsi vite réglé.
| Maître des PNJs Mer 28 Aoû 2024 - 14:09 | | | Takara Organa-Hilts Reine rouge Takara Organa-Hilts Messages : 496 Takara Organa-Hilts Espèce : Humaine Takara Organa-Hilts Âge rp : 24 ans Takara Organa-Hilts Maître : (A son insu) Darth Vitiate Takara Organa-Hilts Apprenti / Padawan : Leia Organa, Isobel Mackay | |
Wullf Yularen, 73 ans, Colonel FID |
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Il était bien triste de voir des hommes et des femmes aussi dévouées à leur travail laissés à l’abandon, sans la moindre once de gratitude. Qu’ils n’aient pas déserté plus tôt était tout à leur honneur, une preuve une fois de plus de leur dévouement, ainsi que de leur fiabilité à la cause. Beaucoup à leur place auraient suivi les traces de leur amiral et déguerpi à la première occasion venue. Après tout, que pouvait-il y avoir de pire que de travailler au maintien en quarantaine de cette peste qui avait dévasté pratiquement toute la galaxie ? Que valait le prix de la désertion, à côté de cela ? Pour les lâches et sans honneurs, probablement pas grand-chose. La tentation, elle, devait avoir été bien grande, pour eux tous, de juste jeter l’éponge et rentrer chez eux. Mais ils avaient décidé de rester fidèles à leur poste, quoi qu’il en coûte. Il était du devoir des FID des autres factions régionales de les aider, et de les protéger. Hélas, trop peu n’osait s’approcher pour leur tendre la main. Ou plutôt, heureusement que le pécore moyen ne venait pas leur donner encore plus de travail. De telles responsabilités nécessitaient de grands hommes. Des hommes de leur acabit. Yularen nota mentalement donc, de confirmer à Thrawn la nécessité de les suppléer dans leurs patrouilles, à commencer par celles qui les distrayaient de leur mission première.
Son attention, elle, glissa inconsciemment vers l’assistant de Persec qui, sans crier gare, tourna de l’œil sur sa chaise. Le regard du général suivit sa chute comme au ralentit, jusqu’à ce que le bruit sourd de son corps touchant le sol ne le fasse lui aussi réagir et se lever d’un seul coup, les deux mains appuyées sur le rebord de la table. Le lieutenant Tillo s’était elle-même levée, d’abord inquiète, puis un peu plus rassurée lorsque le colonel fit le nécessaire pour sécuriser son collègue. Aucun des deux ne fit de mouvements vers leurs hôtes, pour ne pas les gêner ou les oppresser mais Yularen balaya assez vite les excuses du Colonel, n’y trouvant vraiment pas de quoi. A vrai dire, ni Tillo ni lui n’étaient vraiment surpris pas la tournure des évènements, mais ce n’était pas une raison pour en remettre une couche.
Ils patientèrent donc, le temps que l’équipe n’arrive et ne prenne en charge le pauvre homme, un peu inquiet de voir leur interlocuteur chuter à son tour. Il était déjà tout pâle. Tillo ne lui donnait pas une heure, à ce rythme. Yularen, guère plus. Lui comme tous ces hommes avaient besoin de se reposer. Au lieu de ça, le lieutenant-colonel insista pour reprendre, comme si rien ne s’était passé… Ces types n’étaient rien d’autres que des morts-vivants en sursis…
« Je disais donc, le manque de médecins… Entre ceux qui s’épuisent et ceux frappés par la peste de Plagueis à force de travailler dessus, c’est devenu plutôt tendu. » C’était un euphémisme, ils en étaient tous au point de tomber dans les pommes à tout moment. « Ce qui serait le plus utile serait un endroit neutre pour les malades, disons, ordinaires, loin des malades de la peste, pour se reposer et être soigné. La quasi-totalité de nos médecins sont occupés avec ceux ayant attrapé le virus et peuvent difficilement s’occuper de ceux en épuisement chronique et des maladies allant avec. J’ignore encore dans quelles limites la coopération peut être poussée, si cela peut rentrer dans ce cadre ou non. »
Le général hocha doucement la tête, en se grattant légèrement la moustache. Puis il tourna la tête vers Tillo, pour être certain qu’elle en prenne bien note, même s’il n’y avait rien d’étonnant là-dedans. Avec Thrawn, ils en étaient arrivés aux mêmes conclusions en amont de leur départ. Il avait déjà une vague idée de quelle équipe mobiliser.
« A terme, le but sera de se fondre dans la Coalition, qui de toute manière est la seule force politique du coin légitime à prendre en charge ces mondes. Une fois l’Empire tombé, bien entendu. »
« Votre honnêteté vous honore, colonel, » dit-il, en hochant légèrement la tête. « Nous comprenons parfaitement cette décision, et je ne serais pas celui qui vous demandera de faire autrement. Vous aligner avant que le problème de l’Empire ne soit réglé ne ferait que vous désigner comme cible pour l’Empereur. L’Espace Sauvage n’a pas besoin de cela, il y a déjà suffisamment à y faire. »
Nul doute que Sidious profiterait de ce prétexte pour semer encore plus de chaos, et les détruire, quitte à laisser la peste sans surveillance. Il avait, après tout, la main mise sur les vaccins pour protéger son Empire. Il avait au contraire tout intérêt à garder leurs forces ainsi que la Rébellion occupées dans les Bordures et l’Espace Sauvage. Tout comme avec la menace que représentait le Triumvirat dans le Chaos, cette frontière-là ne devait pas être laissée sans surveillance. Tout comme il n’était pas surprenant que Persec et ses hommes décident, à terme, de se fondre dans la Coalition. L’Empire les avaient abandonnés, et ces régions étaient devenues, à force d’y rester, comme un nouveau foyer. Nevil travaillait déjà avec eux en toute discrétion. C’était le choix le plus logique, et cela arrangerait leurs affaires à l’avenir. Il n’y avait rien à y redire.
« Du reste, c’est là quelque chose d’envisageable. Ne pas le faire et vous laisser vous débrouiller seul serait une faute. Il me faudra consulter avec le Grand Amiral Thrawn pour définir dans quelle mesure nous pourrions vous fournir ce lieu d’accueil. Soit par l’intermédiaire d’un ou plusieurs navires transformés en hôpitaux, soit tout autre chose. De même, nous pourrions envisager de vous détacher des équipes médicales, notamment des médecins et des infirmiers pour vous décharger, notamment en ce qui concerne les malades non atteints de la peste. C’est quelque chose que nous pouvons être prêts à mettre en œuvre immédiatement. »
~~~~~~~~~~~~ Takara Hilts
#C4370B | Takara Organa-Hilts Mar 24 Sep 2024 - 21:59 | | | Maître des PNJs Ténor de la plume Maître des PNJs Messages : 992 | |
Ronan Persec, 41 ans, Lieutenant-colonel |
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« Votre honnêteté vous honore, colonel. Nous comprenons parfaitement cette décision, et je ne serais pas celui qui vous demandera de faire autrement. Vous aligner avant que le problème de l’Empire ne soit réglé ne ferait que vous désigner comme cible pour l’Empereur. L’Espace Sauvage n’a pas besoin de cela, il y a déjà suffisamment à y faire. »
Il hocha doucement la tête, le regard assombri en songeant à tout cela. Ils en avaient déjà énormément discuté, en interne, avant la rencontre avec Nightswan. Pesant le pour et le contre, débattant sur leurs possibilités, sur les conséquences d’une désertion massive et ce qui risquerait d’arriver dans ce secteur. La conclusion était rapide, ils étaient pieds et poings liés, tant que l’Empire tenait debout. Laisser la peste se répandre sur la Coalition et les Rebelles ne gêneraient pas Palpatine une seule seconde. En revanche, manœuvrer dans l’ombre avec leurs ennemis officiels pour conserver la situation sous contrôle, soit. « Ennemis », de toute façon… Plus personne ne considérait la Coalition comme des ennemis, parmi les membres d’équipages. Les FID, les opinions étaient partagées entre indifférence, résignation et méfiance. Pour sa part, il s’agissait de surtout de résignation. Il les connaissait mal, ignorait leurs intentions plus larges pour l’avenir et s’en foutait complètement tant ils avaient besoin d’aide. Même s’ils lui annonçaient demain avoir recréer un Empire, une Coalition ou une République dans le coin, ça ne lui ferait ni chaud ni froid.
« Du reste, c’est là quelque chose d’envisageable. Ne pas le faire et vous laisser vous débrouiller seul serait une faute. Il me faudra consulter avec le Grand Amiral Thrawn pour définir dans quelle mesure nous pourrions vous fournir ce lieu d’accueil. Soit par l’intermédiaire d’un ou plusieurs navires transformés en hôpitaux, soit tout autre chose. De même, nous pourrions envisager de vous détacher des équipes médicales, notamment des médecins et des infirmiers pour vous décharger, notamment en ce qui concerne les malades non atteints de la peste. C’est quelque chose que nous pouvons être prêts à mettre en œuvre immédiatement. »
« En ce qui concerne le lieu, j’ai obtenu un accord de Nightswan pour que cela soit sur l’un de leurs mondes. Les hôpitaux de campagne peuvent être créés en moins de deux semaines. La moitié de nos navires ont déjà été largement transformés, d’une part pour la recherche, d’autre part pour s’occuper de ceux contractant la maladie. Étant donné le contexte global, disons, ce ne serait pas une bonne idée de transformer vos propres bâtiments, définir une planète sera plus discret… »
Sa voix faiblit, sur la fin, alors qu’une volée de points noirs passait dans sa vision. Il se frotta un instant les yeux, puis le visage, pour se réveiller. Là, tout va bien. Bon, soit, si quelqu’un l’attaquait maintenant, il se ferait allumer en moins de cinq secondes mais tout allait bien. Un peu de concentration, on ne s’évanouissait pas au milieu d’un rendez-vous. Enfin, en tout cas, lui ne devait pas.
« Pour l’heure, nous n’avons pas grand-chose à proposer contre l’aide reçue, » poursuivit-il comme si de rien n’était. « On ne reçoit plus d’informations ou autres de la part de Coruscant. Qu’avez-vous comme attentes ? Faudra-t-il rencontrer l’ensemble de vos chefs pour finaliser tout cela ? »
Pour le court ou long terme, ça restait à voir, mais Ronan se faisait pas d’illusions, personne n’acceptait de fournir une aide sans contreparties. Restait à les connaître et à en discuter. Les seuls avec qui ils n’acceptaient ni discussions, ni négociations, de quelque nature que ce soit, c’était avec les pirates, contrebandiers et autres mafias du secteur. Et s’il devait rencontrer encore d’autres personnes et poursuivre ces discussions, avant toute décision, soit. Pas que ça l’enchantait, ignorant dans quoi il pourrait se fourrer. Mais cela resterait un moindre mal. Il se fichait d’en rencontrer certains pouvant vouloir rabaisser ou insulter, tant que ça aidait au final. | Maître des PNJs Mer 25 Sep 2024 - 9:59 | | | Takara Organa-Hilts Reine rouge Takara Organa-Hilts Messages : 496 Takara Organa-Hilts Espèce : Humaine Takara Organa-Hilts Âge rp : 24 ans Takara Organa-Hilts Maître : (A son insu) Darth Vitiate Takara Organa-Hilts Apprenti / Padawan : Leia Organa, Isobel Mackay | |
Wullf Yularen, 73 ans, Colonel FID |
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« En ce qui concerne le lieu, j’ai obtenu un accord de Nightswan pour que cela soit sur l’un de leurs mondes. Les hôpitaux de campagne peuvent être créés en moins de deux semaines. La moitié de nos navires ont déjà été largement transformés, d’une part pour la recherche, d’autre part pour s’occuper de ceux contractant la maladie. Étant donné le contexte global, disons, ce ne serait pas une bonne idée de transformer vos propres bâtiments, définir une planète sera plus discret… »
Wulff hocha très légèrement la tête, bien qu’il vît plutôt cette proposition comme un risque qu’il allait falloir contrôler. S’il n’avait rien contre le fait que Persec utilise ses propres vaisseaux déjà convertis en hôpitaux pour le transport et la transformation en hôpitaux de longues durées sur un monde de la coalition, il était beaucoup plus inquiet par le risque de transporter la maladie sur un autre monde non atteint par ce biais à la cause d’une erreur de diagnostic, ou simplement parce que l’appareil n’aurait pas été correctement désinfecté. Une telle chose serait une catastrophe, et forcerait à étendre la zone de quarantaine, ce qui forcerait les équipes de Persec à encore plus d’efforts alors que, justement, ses hommes étaient à bout de force. Quant à leurs forces, cela les étendrait plus que de raison alors qu’une nouvelle menace se profilait à l’horizon des Régions Inconnues. Non, il n’était pas contre, mais il allait falloir redoubler de prudence, chose qu’il expliqua calmement, pour être certain qu’ils ne commettaient pas une erreur grossière, et que les précautions seraient prises pour réduire les risques à leur maximum. Une fois ces doutes écartés, ce n’était pas plus mal que le Cygne prenne à sa charge ce genre d’affaires. La coalition ne pourrait en ressortir que plus légitime qu’elle ne l’était déjà dans ces régions.
« Pour l’heure, nous n’avons pas grand-chose à proposer contre l’aide reçue. On ne reçoit plus d’informations ou autres de la part de Coruscant. Qu’avez-vous comme attentes ? Faudra-t-il rencontrer l’ensemble de vos chefs pour finaliser tout cela ? »
Yularen échangea un regard entendu avec Tillo, qu’il avait informé des potentielles débouchées de cette entrevue. Des sujets qu’il avait abordés avec Thrawn, bien sûr, mais aussi d’autres têtes de chaines sur Nirauan. A commencer, bien sûr, par le service de santé. Il n’y avait de toute façon pas grand-chose à leur tirer d’un point de vue militaire, ou même du renseignement en général. Ils ne représentaient rien non plus d’un point de vue politique ou économique. Qui plus est, cette affaire dépassait de loin les affaires purement politiciennes. Du moins était-ce le cas à ses yeux. D’autres pouvaient aisément penser autrement.
« Ce ne sera pas nécessaire. J’ai toute latitude pour conclure un tel accord au nom des forces impériales dissidentes, Colonel, » répondit-il avec un très fin sourire, quelque peu amusé, au fond, de voir que les impériaux, du moins était-ce le cas pour la faction de Persec, n’avaient pas la moindre idée de la manière dont les FID s’organisaient. Ils devaient sans doute bien nombreux à penser que Thrawn était un pur chef de guerre, un dictateur autoritaire qui apposait sa vision à ses subordonnés. S’il y avait sans doute une part de vérité là-dedans, ils restaient une structure hiérarchique militaire cohérente, les choses étaient sur le fond bien plus nuancées que cela. Thrawn savait donner sa confiance, mais il fallait savoir la mériter avant toute chose, là où la plupart des impériaux encore loyaux à Sidious restaient des êtres paranoïaques ou particulièrement névrosés. Bref qui s’en intéressait vraiment, autour de cette table ? « L’accès complet et le partage de vos données sur la Pandémie avec nos chercheurs et notre service médical suffira amplement, Colonel. Les temps sont tels que nous ne pouvons plus nous contenter de garder ces informations uniquement entre vos mains. Vous avez besoin de toute l’aide possible, et nous avons les moyens d’intervenir plus vite et plus loin que vous en cas de rupture malencontreuse de la quarantaine ou, pire, si jamais Plagueis venait à réitérer autre part, sur un autre foyer. »
C’était sans compter que si le virus avait certes été complètement maitrisé et cloisonner aux mondes actuellement sous la surveillance de Persec, ils n’étaient pas à l’abri qu’ils ressurgissent un jour sur d’autres mondes, avec de nouvelles mutations, souches ou il ne savait trop quelles autres spécificités tordues que les médecins impériaux n’avaient cessé de marteler réunion après réunion du temps de la Pandémie. Parfois, même si les risques étaient simplement inexistants, il valait mieux prévenir que guérir. Surtout concernant de tels sujets.
« Est-ce que cela vous semble acceptable, Colonel ? Auquel cas nous ne souhaiterions pas vous accaparer plus de temps que nécessaire. Vous avez probablement fort à faire. »
A commencer par dormir une bonne semaine entière, tiens, ça lui ferait du bien. Il tourna la tête vers Tillo, car lui semblait bien l'avoir entendue murmurer quelque chose du genre, à voix-basse, pour elle-même.
~~~~~~~~~~~~ Takara Hilts
#C4370B | Takara Organa-Hilts Mar 15 Oct 2024 - 21:08 | | | Maître des PNJs Ténor de la plume Maître des PNJs Messages : 992 | |
Ronan Persec, 41 ans, Lieutenant-colonel |
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Ronan avait oublié qu’ils n’avaient sans doute pas dû conserver la même rigidité hiérarchique et décisionnelle au sein de cette nouvelle armée. Tant mieux, alors, si son seul interlocuteur pouvait prendre les choses en mains et ne l’obligeait pas à devoir en passer par six ou sept autres personnes, faire traîner l’affaire durant des semaines, voire des mois. Donc, ce qu’il voulait, un accès et un partage des données… Ils avaient également des chercheurs spécialisés en immunologie, en bactériologie, en infectiologie ? Mais aussi des spécialistes de la transmission, la transmission ? Pouvant participer à cette lutte ? Des personnes capables d’étudier l’évolution et l’adaptation du virus dans les eaux et la terre, chez les animaux, les humains et tant d’autres espèces ? L’entendre affirmer qu’ils pouvaient apporter ce soutien, tout en étant capable d’intervenir plus vite sur d’autres mondes en cas de retour du dingue, raviva brusquement son espoir qu’ils en finissent tous avec cette satané maladie. Une bonne fois pour toute.
« Est-ce que cela vous semble acceptable, Colonel ? Auquel cas nous ne souhaiterions pas vous accaparer plus de temps que nécessaire. Vous avez probablement fort à faire. »
« Bien entendu. Pour notre part, nous avons pas mal de spécialistes médicaux, en tous domaines dans nos rangs. Un tiers pour deux de soldats. Ils seront tous soulagés de recevoir du renfort. »
Ce « détail » aggravait la tension et la fatigue au sein des équipes en charge de la pure sécurité, des patrouilles et des combats, bien sûr, mais une telle répartition était essentielle, étant donné leurs missions particulières. Il ne servirait à rien de bloquer l’accès à ces planètes si rien n’était fait pour éradiquer le travail du Sith et s’occuper des prémices d’une nouvelle pandémie. Il restait à mettre tout cela par écrit, dorénavant, formaliser le tout, apposer les détails… Avant d’en finir avec cette rencontre. Il se leva doucement, alors que la tête lui tournait, faisant mine de rien. C’était habituel, en ce moment, il suffisait de ne pas brusquer et ça finissait par passer. Serrer la main de ses deux interlocuteurs, les remercier, leur souhaiter un bon trajet de retour… Les politesses habituelles. En sortant de la salle, il reprit son comlink pour contacter le croiseur, les prévenir qu’il fallait préparer le départ. C’est à ce moment qu’il vit un de ses hommes attendre plus loin dans le couloir, avec une expression soucieuse.
« Il y a eu un problème ? »
« Non mais le médecin-chef pensait que… »
« Ce n’est rien. Il est temps de partir. »
Il comptait aller voir comment se portait son second, dès le saut en hyper-espace effectué, puis s’être assuré que tout était prêt à bord. Le trajet sera court, ça permettra de commencer plus vite à revoir leur organisation puis à discuter avec la Coalition des modalités d’un hôpital d’urgence, à terre. | Maître des PNJs Sam 19 Oct 2024 - 11:06 | | |
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