Pourquoi lui…

Pourquoi maintenant…

Pourquoi la vie se moquait-elle de lui à ce point-là…

Qu’avait-il bien pu faire au ciel pour se retrouver dans ce genre de situation…

La crise que traversait l’Ascendance avait fait bouger les choses bien plus vite qu’ils ne l’auraient tous cru. Simplement car un nombre considérablement élevé de citoyens s’était associé à la pression exercée et avait débuté à déterrer d’autres scandales, grands ou non, liés directement à la politique, au monde des finances et, forcément, au milieu médical. L’affaire explosait de partout et Mitth'ras'safis en rajoutait chaque jour un peu plus, dans les médias. On n’avait pas assisté à un tel bouleversement depuis des siècles ! Tout à ça à cause de ce… Pas seulement à cause de lui, certes, il n’avait pas démarré la guerre mais c’était lui qui la menait ! Thurfian ne l’en aurait jamais cru capable, il l’avait toujours considéré comme un grand naïf un peu bête, trop mou et incapable d’évoluer dans les hautes sphères de la politique. Trop sensible, finalement. Un pion utile pour certaines tâches, qui savait s’attirer la sympathie des autres et rien de plus.

Quelle erreur…

Et cette… Il grimaça, les bras croisés, yeux clos, l’humeur de plus en plus massacrante. Cette hystérique de… Il ne pouvait plus la saquer pour un sou, mais ne pouvait plus lui répondre aussi vertement qu’il le voudrait car son mari n’était pas fin non plus. Tss… Il grommela encore plus fort en recevant la confirmation qu’ils étaient arrivés, repensant en boucle à la longue discussion eue avec ses confrères avant d’entreprendre ce voyage. Pourquoi lui… Ils auraient pu envoyer littéralement n’importe qui, de la Famille. Le temps qu’il arrive sur la passerelle du Grayshrike, la capitaine Irizi’in’daro avait déjà pris contact avec la base, pour faire part de leur demande de rencontre urgente. Bon sang… Il lâcha un nouveau soupir, rêvant de se retrouver ailleurs, très loin, même loin de l’Ascendance, pour un temps… C’est encore plus à reculons qu’il se rendit ensuite à la navette, puis vers la base, maudissant copieusement tous ceux à cause de qui il se retrouvait là.

Revoir finalement Mitth'raw'nuruodo face à face suffit quasiment à lui filer des boutons. Ce qui ne l’empêcha évidemment pas de le saluer comme si de rien n’était, la politesse restant de rigueur, même dans une situation pareille. Quoi que, et même s’il l’admettait avec une immense difficulté aujourd’hui, il ne pouvait qu’admettre l’avoir considéré comme plus dangereux qu’il ne l’était sincèrement, à l’époque. Il s’assit avec le plus de calme possible, face à lui, tendu comme jamais. Son seul objectif était que cette situation ne s’éternise pas… Surtout pas alors que l’Ascendance continuait de brûler de tous les côtés durant ce temps-là.

"Je vais aller droit au but, si vous le voulez bien."

Les formalités et autres politesses que celles de base, on s’en passera pour aujourd’hui. Thurfian était déjà exaspéré de le savoir dans les parages, surtout avec une force militaire pareille, depuis longtemps mais ce n’était pas le sujet. Ce n’était plus le sujet.

"Votre frère a réussi l’exploit de provoquer des émeutes virulentes sur tous nos mondes, le même soir, en à peine une heure," siffla-t-il en parvenant mal à cacher son effarement. "Avec l’aide de sa femme, qui ne l’a pas freiné une seule seconde. Lors de mon départ, l’agitation était si forte que plusieurs services publics étaient paralysés et pour ne rien arranger, il en rajoute ponctuellement. A titre de comparaison, vous apparaissez très raisonnable."

Qu’est-ce que ça lui donnait mal au cœur d’avouer ça… Il en avait des palpitations…

"Notre Clan est si agité que je ne serais même pas étonné que le Patriarche finisse par démissionner. La pression est très forte. De fait, avec nos confrères, nous avons discuté des solutions envisageables. Et l’une d’elles vous concerne directement. Le Conseil propose de lever votre exil, si vous accepter de calmer votre frère… Ou du moins, l’aider à en finir au plus vite avec cette association, afin que le calme revienne. Et avant que ça ne finisse en guerre civile."

Il eut sincèrement envie de se réjouir face à ce début de réponse, avant de perdre presque aussitôt tout enthousiasme en se souvenant à la fois de toutes les raisons de cette venue ainsi que de la… colère de certaines personnes. Jugeant que si on arrivait là, c’était également de sa faute. Humph. Et la suite lui plut encore moins, lorsqu’il l’entendit déclarer que cette organisation serait en plus responsable de la mort de leurs parents. Ah… D’accord, il n’avait pas su qu’il y avait en plus ces… événements survenus encore plus tôt que ces tentatives d’assassinat. Voilà qui compliquait encore plus les choses. Il parvint à retenir un long, très long soupir fatigué. Pourquoi, mais pourquoi… Pourquoi, surtout, pourquoi cette affaire n’avait pas été réglée avant et dans l’ombre si leurs Patriarches le savaient… ?

"De plus, je doute que le peuple prenne cela bien, que vous annuliez mon exil, le premier exil d'un chiss depuis plus de mille ans, juste pour préserver les postes de certains. Il faudrait une raison plus légitime, non ? Enfin, même si j'acceptais, que pourrais-je faire de plus que Thrass ? En revenant, je ne serais qu'un simple civil, à la limite vu comme le chef de guerre d'une flotte non-chiss, sans le moindre pouvoir au sein de l'Ascendance. Je ne serais donc nullement en situation d'aider Thrass à éradiquer l'Association... A moins que vous n'ayez quelque chose de plus concret à me proposer ?"

"Il ne s’agit pas de préserver des postes ou une simple question de pouvoir," s’agaça Thurfian en agitant la main comme pour balayer cette idée. "Des personnes vont sauter, quoi qu’il arrive et si ce n’était que ça le problème, il n’y aurait pas tant de raisons de s’en faire."

Et honnêtement, s’il était prouvé que leur patriarche était au courant de tout depuis longtemps et n’avait rien fait pour lutter contre… Alors Thurfian ne voyait aucune raison de le défendre ou militer pour qu’il reste à son poste. Il ne s’était jamais bien entendu avec le précédent, ni avec l’actuel. Ni avec… En réalité, il s’entendait avec peu de monde.

"C’est justement car le problème est très ancien et que les responsables au courant n’ont jamais rien fait qui amplifie la colère de la population. Et ce sont pas seulement les décisions et cachotteries des instances dirigeantes qui sont remises actuellement en doute mais bien toute la société. La manière de protéger les membres de son Clan, d’étouffer certains scandales, de mener les affaires politiques. Ainsi que les relations entre les différents clans et les familles. Vous savez comment ce genre de mouvement de foule se brise à chaque fois ? En allumant des contre-feux. Détourner l’attention pour la concentrer sur d’autres aspects, plus mineurs mais qui font parler, à « régler » pour de bon. Et vous faites partie de la manœuvre, en ce moment, que vous aimiez ça ou non, peu importe."

Cette fois, il ne put retenir le soupir, mêlant exaspération et fatigue. Les FID faisaient bel et bien partie de ces cibles faciles dont une partie de la classe politique comptait bien s’emparer, avant de lancer leurs coups. Lorsqu’il était parti, ça avait déjà débuté.

"Vous êtes, justement, le chef d’une faction voisine, avec des liens peut-être solides avec la Flotte de Défense mais pas avec la classe politique. Ce qui fait de vous une cible évidente comme contre-feu, à l’heure actuelle. Le fait que vous soyez un exilé est du pain béni pour les plus virulents. Alors, soyons honnête. Oui, j’ai tout fait pour que vous disparaissiez du décor. Non, je ne souhaite absolument pas revenir en arrière. Mais je n’ai plus le choix, comme l’a fait comprendre cette c… Cette charmante dame. Car je ne peux pas laisser ces affaires ruiner ce qui a été mis en place pour la sécurité de tous, ni laisser faire ceux voulant profiter de toutes les failles disponibles pour réduire notre Clan à rien."

Obliger de discuter politique et de l’expliquer à un type qu’il détestait de toute son âme… Les palpitations devenaient de plus en plus sévères.

"Enfin, en ce qui concerne les membres de la Flotte de Défense engagés ici, ou la ci… Les civils vivant sur cette base, aucun d’entre eux n’est à l’abri des ennuis futurs, étant donné votre propre cas, actuellement. Mes opinions personnelles sur vous n’ont que peu d’importance, face à ce qui est engagé. Vous me comprenez ?"

Maigre espoir qu'il réponde oui... Car ce type et la politique...

Oh, cela, bien sûr qu’il le prenait en compte, contrairement à ce que ce nuisible songeait et bien sûr que Thurfian avait agit ainsi par le passé et ne regrettait toujours rien à ce jour. Enfin, du moins, par sur ce sujet précis, plutôt pour les conséquences actuelles, en elles-même. Et s’il n’y avait pas eu cette affaire, s’il n’y avait pas eu ces bouleversements, s’il n’y avait pas eu cette… Bref, il ne serait certainement pas là aujourd’hui. C’était de la politique, rien de plus, rien moins. Thrawn raisonnait comme le militaire qu’il était. Étouffer ce type d’erreurs avait toujours été crucial pour la stabilité sociale de l’Ascendance et c’était bien cela que Mitth’ras’safis remettait en cause aujourd’hui… Psst… Thurfian avait beau détester Thrawn, il reconnaissait que lui, au moins, avait eu le bon goût de la fermer et ne pas réagir contre tout cela, c’est bien vrai. Il lui reconnaissait sans peine cette qualité-là, cette capacité à la fermer, dans de telles situations. Sans doute justement car il n’y connaissait rien, ce qui était hélas pas le cas du grand frère.

"De plus, je ne trouve pas cela très amical de votre part d'agiter un bâton à l’encontre de tous les chiss ayant rejoint ma faction en cas de refus de ma part. Même si j'imagine que vous utiliserez cet annonce d'exil massif, une première dans l'histoire de notre peuple, pour essayer de contrer les efforts de mon frère ?"

Mais d’où avait-il changé « menaces à l’encontre de ceux venus ici » en « exil massif »… Thurfian ne put même pas dissimuler à quel point cela le blasa, immédiatement, tandis qu’il se retenait de se frapper le front du plat de la main. C’était bien un militaire, aucune mesure, aucune nuance politique, aucune imagination quant à la manière dont les responsables politiciens pouvaient procéder et manœuvrer. Bon, soit, peu importe, il savait avant de venir ici qu’il passera certainement plus de temps à expliquer ce qui se tramait qu’à parler du sujet initial. Il s’apprêtait donc à poser le tout, le plus tranquillement possible, lorsque l’amiral enchaîna en mêlant à tout cela crise politique et militaire du moment, à savoir le Triumvirat. Ce n’était pas encore le moment de… Bon, soit, d’accord, respirer, c’était un militaire, il pensait en militaire, il ne pouvait pas sortir de ce schéma de pensée, donc patience.

"J'imagine que vous ne prenez pas au sérieux les rapports de l' flotte de défense et d'expansion mais vous devriez, Syndic Majeur. Le sith Vitiate est probablement derrière la création de ce triumvirat, et son but est clairement de vous attaquer, car l'Ascendance est la plus grande puissance du Chaos, avec les grysks. Hors ceux-ci ne sont pas dans ce secteur, nous le saurions sinon. Et si vous doutez de cela, songez que Vitiate était l'Empereur sith avec qui notre peuple avait passé un accord, il y a plus de trois mille six cents années. Il est aussi celui qui dirigea Zakel et menaça l'Ascendance comme l'Empire et la République. Cet homme ne sous-estime pas le danger que vous pouvez représenter. En condamnant à l'exil tout chiss travaillant avec les FID, vous perdriez le meilleur et unique allié de l'Ascendance, Syndic Majeur."

"Vous n’êtes toujours pas assez fourbe, sur ce plan, pour comprendre où cela mène," secoua-t-il légèrement la tête, le ton plus apaisé car il s’était enfin fait une raison. "Il n’a jamais été question d’un exil massif mais bien d’une série de manœuvres et mesures visant à pénaliser et durcir la vie de ceux présents ici. Je pourrai même vous en détailler toute une liste, de possibilités diverses, avant de partir. Tout cela non seulement dans le but de détourner l’attention mais aussi d’affaiblir, à terme, les Clans jugés comme problématiques, qui mettent ou soutiennent la zone, ou qu’on rêve de remplacer. Dont le nôtre, évidemment."

Il admettait avoir du mal avec les affaires militaires, son interlocuteur ne le suivait définitivement pas dans la compréhension politique, alors cette discussion se compliquait de minute en minute. Bref. Détendons-nous.

"Le fait est qu’entre ces manœuvres et les menaces internes comme externes amassées actuellement… Une majorité des dirigeants actuels vont préférer, comme par le passé, risquer un étouffement plutôt que les changements sociaux exigés par l’autre partie. Tout ce qui pourra le faciliter sera utilisé, dont votre situation et par conséquence, celle des Chiss engagés ici. Tous les rapatrier d’un bloc servirait, à nos adversaires, pour déclarer qu’ils ont été manipulés, influencés, etc, qu’ils représentent donc une menace pour la sécurité de la Flotte, cette fois. Ce que je voudrai éviter, car la Flotte de Défense est encore bien le dernier organe à ne pas être touché par le chaos ambiant. Lever votre exil permettra de déclarer officiellement qu’un membre de l’Ascendance a simplement pu créer une force alliée à la Flotte et non plus qu’il s’agit d’une poudrière en sursis, bonne à viser. En ce qui concerne la partie politique, vous pouvez lier vos forces à vos anciens soutiens, ainsi que le b… Vous… Non, en fait, c’est tout, Mitth'ras'safis gérera le reste."

Thurfian venait tout juste d’imaginer l’immense connerie que l’amiral sera capable de faire en se mêlant à ce qu’il avait songé, donc non, merci, là-dessus, ça ira. Certes, Thrass allait en rajouter profondément, mais au moins, il savait ce qu’il faisait.

"Enfin, j’espère que normaliser la présence des sensitifs dans la société ou dans l’armée, pour ce qui concerne votre propre faction, va pousser à une traque plus rapide de l’association dans les autres Clans et donc se débarrasser des dangers internes, pour concentrer la pleine attention sur les dangers extérieurs. Je ne sous-estime pas ce Triumvirat."

"Ce qui est une bonne chose, même si j'imagine que d'autres n'ont pas la même vision des choses. Concernant l'Association, on vous l'a sûrement déjà dit mais je préfère le confirmer : cherchez au sein de la prison où Plagueis était détenu. La seule façon dont il a pu s'échapper, en parasitant un autre corps, était parce qu'on l'a sorti de sa cellule. Seule l'Association a pu faire cela, afin de tester des drogues sur lui. Ce qui implique que quelqu'un au sein du dispositif travaille pour eux, voir en est même un membre actif."

Il hocha vaguement la tête, n’étant pas en personne sur ce dossier mais toute information restait bonne à prendre, même si elle venait de ce type. Le nombre de hauts responsables impliqués était sans doute plus conséquent que ce qu’il avait imaginé et cela lui tordait le ventre. La suite, cela dit, faillit lui arracher un rire, mélangeant nervosité, agacement, résignation et étonnement qu’il comprenne enfin mieux comment cela fonctionnait. Tout arrivait, décidément, aussi se contenta-t-il d’un nouvel hochement de tête pour approuver. Toutefois, il ne s’était pas attendu à ce que le premier sujet abordé soit cette histoire d’école avortée. Étant donné le contexte actuel, cela passera mieux auprès de la population… Et le Conseil, cela restait à discuter, quoi qu’il serait capable d’accepter facilement dans l’espoir d’apaiser la colère populaire. Enfin, du moins, en apparence, car tant qu’il restait des ennemis farouches à ces changements et autres… Le problème était encore bien loin d’être réglé, cela dit, il serait plus difficile d’attaquer un symbole pareil. Peut-être avait-il déjà existé une telle école par le passé, d’ailleurs…

Il était tout aussi surprenant qu’il pense à l’ex-conseiller et ami proche de Chaf'orm'bintrano comme moyen de restaurer l’honneur des Chaf et donc renforcer la position d’un clan moins traditionaliste que d’autres, leur permettant de re-balancer les pouvoirs et influences. Thurfian ne pensait pas qu’il comprendrait aussi vite quels leviers utiliser pour couper court à certains conflits entre les Chaf et les Clans les plus conservateurs… A moins qu’il n’ait une toute autre raison d’y songer et si tel était le cas, alors Thurfian ne voyait pas ce que ce serait. Un détail, rendu à ce stade, et puis, tant que ça servait des intérêts plus pressants… Le syndic n’avait que très peu d’opinions sur cette école et son devenir, tant que ça n’apportait aucun ennuis supplémentaires, en tout cas. Ce qui l’intéressait était de retrouver la stabilité et protéger les siens. Et les Chaf étaient, étrangement, devenus peu à peu des alliés, ces dernières années.

"Je pense qu'il serait, aussi, de bon ton d'organiser une cérémonie pour mon retour d'exil. Afin de rendre cela plus "politique", je vous demanderais d'y inviter aussi une délégation de chacun des peuples ayant rejoint l'alliance défensive que je suis en train de monter, en plus des personnes de mon groupe qui viendront avec moi bien sûr. N'y voyez aucun objectif politique personnel, ni une volonté de revanche, mais bien un outil pour consolider cette alliance, syndic majeur."

Au fond, Thurfian ne se serait pas offusqué que ce ne soit qu’une simple histoire de vengeance, ce serait de bonne guerre, après tout ce qui s’était passé. Ce qui ne signifiait pas pour autant que cette demande était plus facile à avaler. Il parvint tout de même à répondre au sourire poli, sans dévoiler ses ressentis, car on ne pouvait évoluer en politique sans pouvoir encaisser en secret ce genre de choses. Au fond, il éprouvait surtout une pointe de soulagement, que ce ne soit « que ça » exigé en retour. Il s’était imaginé bien pire… Et n’avait pas le temps ni l’envie de ferrailler durant des jours entiers dans ce type de négociations. Surtout avec ce type. Son dégoût à son encontre n’ayant évidemment pas diminué d’un pouce, toujours reconnaissait-il aujourd’hui qu’il n’était pas le destructeur de société qu’il avait cru autrefois.

"Tout cela est raisonnable," finit-il par répondre. "Je pense que le Conseil acceptera."

Il avait vraiment poussé à l’exil le mauvais frère… Tellement de temps perdu contre la mauvaise cible, à l’époque… Car il était certain que les « méthodes » dont on soupçonnait lourdement Mitth’ras’safis aujourd’hui, pour sa capacité à récoler beaucoup d’informations en peu de temps, ne dataient pas d’hier.

"Une dernière chose, puisque nous en sommes à la franchise… Vous aviez envoyé votre ancien subordonné dans l’Ascendance sans arrière-pensées ou vous pensiez vraiment qu’il allait pouvoir aider à en détendre autant sur ce genre de sujets ?"

Pour le coup, aucun mépris ou colère ne se reflétait dans sa voix, car même s’il s’agissait d’un Humain et l’ami d’un type qu’il haïssait, Thurfian ne le détestait pas pour autant. Il était… Bon, cela allait, avec son attitude et… Bref, sa présence ne le gênait pas.

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