• Lieu : Coruscant
• Difficulté : Facile
• Méthode : Classique
• Participant : Ajunta Pall

Ce n’est pas un des endroits les plus malfamés de Coruscant, bien au contraire, vous êtes somme toute proche de la surface de la planète, à seulement une centaine de niveau dessous. Le niveau de vie moyen y est élevé, bien que moins que les hautes tours d’habitation. On y trouve même des parcs construits de toutes pièces, sous cloche, aux côtés des nombreux magasins, de leurs multiples enseignes lumineuses, de bars, de casinos ici et là, de bibliothèques et de galeries d’arts. Une des différences notables est la plus forte présence alien, bien plus conséquente qu’aux riches niveaux supérieurs de la planète. Le niveau de vie global semble varié du moyen-à l’aise jusqu’à plus élevé. Pas le genre d’endroits où on s’attend à trouver des affaires louches.

C’est pourtant à l’entrée d’un café-bibliothèque qu’un type vous a fait signe, en vous appelant joyeusement monsieur Alennera, déclarant être ravi de vous revoir et vous invitant à entrer. A l’intérieur, tout d’abord, une grande salle, très chaleureuse et accueillante, où des clients sont installés un peu partout dans des sièges et fauteuils, à lire et savourer leurs boissons. Vous êtes invité directement près du large compteur, au fond, où le patron, un certain Josaf Delkan, vous salue lui aussi tranquillement, vous parlant comme si vous étiez son fournisseur, avant de vous inviter à le suivre à l’étage, à son bureau.

"Vous arrivez très tôt, cette fois," lança-t-il une fois la porte refermée avec soin. "Installez-vous, je vais nous faire du caf’. Vous avez entendu les histoires, aux informations ? Le sénateur Organa a été capturé par l’Empire, il va sans doute finir exécuté atrocement. Mais passons. Je vous ai fait venir car nous avons besoin de vos talents particuliers. Un de nos plus estimés et vieux clients a décidé de se faire la malle avec un objet nous appartenant. Vous êtes toujours sur le marché ?"

Ah, Coruscant, cela faisait six milles neuf cants ans que je n'étais venu sur ce monde, à une dizaine d'années près. La planète n'avait pas tellement changé. Peut-être un chouia plus construite qu'à mon époque. Il ne restait, selon ce que j'ai lu, plus qu'nue seule colline qui ne le soit pas. Même les pôles et les océans étaient totalement recouvert. J'imagine qu'il ne doit rester aucune carte de la topographie nature de cette planète. Franchement, Coruscant était comme l'ordre sith : un fiasco. Cette planète avait été industrialisée à outrance et se révélait incapable d'assurer sa propre survie maintenant. Choisir cet endroit comme centre politique d'une République ou d'un Empire était la preuve non d'un pouvoir mais d'une incompétence à mes yeux. Il suffirait d'instaurer nu blocus d'un mois pour que la population meure de faim et se soulève pour renverser le pouvoir en place et offrir cet endroit. Je le sais, déjà à l'époque j'avais préparé un plan dans ce but, sans jamais avoir hélas eu les moyens de le mettre en place, faute d'avoir jamais eu une base opérationnelle suffisamment proche.

Je me promenais dans ce qui était à mon époque le quartier des puissants et maintenant celui de la classe plutôt moyenne. Les murs n'étaient plus les mêmes, les immeubles avaient été reconstruits, modernisés. Il ne devait rien rester de mon époque sur nu tel monde, à moins d'aller tout en bas, au niveau des fondations et du vrai sol de la planète. Finalement, je regrettais d'être venu ici, au coeur de l'empire sith actuel, même si je cachais ma présence dans la Force aussi efficacement que je le pouvais.

Je me dirigeais vers une bibliothèque café, où je venais livre des ouvrages "historiques" officiels de l'Empire. Il y a beaucoup d choses certainement fausses dedans mais si on arrive à lire entre les lignes effacées, on peut apprendre. Et c'est plus facile à obtenir sans se faire remarquer que des ouvrages prohibés. J'étais là, tranquillement assis, à lire quand un Josaf Delkan m'a abordé, semblant me prendre pour quelqu'un d'autre. C'était le soucis d'avoir un profil physique très passe-partout. Plus d'une fois, il a fallu que je me fâche auprès de mes propres hommes qui refusaient de voir en moi leur imposant et terrible chef. Comme s'il fallait mesure deux mètres vingt et peser cent cinquante kilos pour être invincible !

"Vous arrivez très tôt, cette fois. Installez-vous, je vais nous faire du caf’. Vous avez entendu les histoires, aux informations ? Le sénateur Organa a été capturé par l’Empire, il va sans doute finir exécuté atrocement. Mais passons. Je vous ai fait venir car nous avons besoin de vos talents particuliers. Un de nos plus estimés et vieux clients a décidé de se faire la malle avec un objet nous appartenant. Vous êtes toujours sur le marché ?"

"Sénateur, il n'était pas vice-roi ?"

Répondis-je en m'installant confortablement, croisant les jambes, mon pardessus ouvert, pour le cas funeste où mon interlocuteur se rende compte que je ne suis pas celui qu'il croit que je suis.

"Mais plus sérieusement, tout dépend de qui il s'agit et de ce qu'il a volé. Je n'ai pas envie de courir après n'importe qui.. ni pour rien."

Je fis un sourire tout en agitant la main discrètement, alors qu'elle se déplaçait de mon genou vers l'autre cuisse mais senti une résistance et je n'insistais pas. Chercher à passer au-delà de sa volonté ne serait pas productif, et nécessiterait trop de "puissance" alors que je devais me montrer discret, avec Palpatine qui ne se trouve qu'à un peu plus d'un millier de kilomètre. Tant pis, je n'en saurais donc que ce qu'il est déjà près à me dire.


Tentative d'influence via la Force
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