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L'entraînement Jedi

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Mar 22 Mai 2018 - 21:44
– Ahnah ? murmura Nat en rouvrant brusquement les yeux.

Son regard tomba sur une autre couchette, vide, puis un sac posé à son pied, dans le silence et une certaine obscurité. Quelques bruits lui parvenaient, au loin, ainsi qu’une voix ou deux. Mais pas le rire d’enfant qui avait résonné de façon si réelle à ses oreilles à peine une minute plus tôt. Un instant complètement immobile, il reprit lentement contact avec la réalité, revoyant presque passer juste devant lui sa fille adoptive, toujours aussi souriante, comme sa mère. Ahnah… Droo… Tous leurs enfants. Nat referma les yeux et se passa une main sur le visage, accompagné d’un très long et lourd soupir. Quand pourra-t-il enfin les revoir ? Combien de temps encore coincé dans cette époque qui n’était même pas la sienne ? Combien de temps encore à devoir assister ou participer à des événements qui étaient déjà censés appartenir aux livres d’Histoire ? C’était à vous rendre complètement dingue et il commençait à en avoir plus qu’assez de la Force, si occupée à mettre tant de bazar là où il y en avait pourtant bien assez. Ce n’était pas drôle, loin de là, ces failles leur pourrissaient la vie, Nat estimait qu’ils avaient pourtant déjà eu leur lot de problèmes, génération après génération.

Il se leva puis alla prendre une douche rapide, enfilant ensuite des vêtements plus chauds que de coutume, tout en repensant à sa famille. Qu’était devenu le temps qu’il avait quitté, n’existait-il plus ou bien si mais sur une autre ligne temporelle ? Et si c’était le cas, que faisait Droo en ce moment-même ? Peut-être poursuivait-elle son travail de guérisseuse, chez une famille ou une autre… Pendant qu’il était là à faire joujou dans un temps passé et des pouvoirs qu’il ne comptait plus utiliser, après son départ de l’Ordre. Kol lui avait dit un jour que c’était idiot, qu’il ne pouvait pas juste laisser tomber la Force, comme ça, si simplement, qu’elle était trop liée à lui pour qu’il puisse espérer s’en couper. Il aura eu raison. Nat récupéra son sabre au fond de son sac, le considérant un bref instant puis serra le poing dessus à s’en faire mal, activant la lame d’un jaune soutenu. Il fit quelques mouvements souples avant de la désactiver, puis accrocher le sabre à sa ceinture. Même depuis son arrivée dans cette époque, il ne s’était pas réellement servi de cette arme, lui préférant les blasters lorsqu’il devait combattre. Soupirant à nouveau, il quitta la cabine, allant voir où les choses en étaient.

Il écouta un instant Larin s’occuper des manœuvres d’approche puis de la communication avec la Flotte de Défense Chiss, avant de reculer un peu et se préparer à la suite. Il méditait lorsqu’il ressentit une nouvelle déchirure dans la Force, mais cette fois-ci, ni béante ni douloureuse, plutôt comme un long bruissement, à peine audible. Une page se tournant puis ne laissant que le silence derrière elle, un souffle imperceptible pour celui qui ne serait pas concentré sur lui. Nat s’immobilisa, les yeux fermés, concentré sur cette sensation, puis il comprit. Comme lorsque Kol était parti, il avait également ressenti cela… Un nouvel adieu, une fois de plus, sa mission, quelle qu’elle ait pu être, était donc terminée, selon la volonté de la Force. Comment ? Ils ne le sauront sans doute jamais… Continuant ainsi eux-même à hanter cette galaxie, fantômes du passé et du futur qui n’avaient rien à faire là. Il rouvrit les yeux, portant une main à son sabre, tiraillé entre l’envie de l’enfermer de nouveau dans une boîte pour mieux l’y oublier et l’envie d’assumer pleinement, par fierté ou lassitude, qui il était. Cette seconde option qui finit par l’emporter, lorsqu’il jeta un regard en biais à Feesa.

– Anakin vient de repartir, lui aussi, annonça-t-il à haute voix. Il a retrouvé la Force, je l’ai ressenti.

Il y en a qui avaient de la chance. Il retint un nouveau soupir puis se rapprocha un peu du cockpit, attendant qu’ils puissent atterrir et finalement rencontrer le cher oncle de la jeune Feesa. Allez, assez ruminé, maintenant, il avait un devoir à accomplir.
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Sam 26 Mai 2018 - 22:28
Ça faisait du bien de rentrer chez soi. Feesa se rapprocha un peu puis s’assit juste derrière le fauteuil du pilote, en veillant bien à ne pas déranger Larin, pour observer les étoiles familières des Régions Inconnues, puis les vaisseaux de la Flotte de Défense Chiss. Techniquement, elle n’était pas partie depuis si longtemps que cela, un mois, un peu plus, elle ne savait pas, pourtant, elle avait le sentiment d’avoir quitté les Régions Inconnues depuis une éternité. Mais ce sentiment de bien-être était aussi mêlé à un certain stress. Elle était chez elle… Sans être chez elle. Elle ne devrait pas même être née, en réalité. Peut-être ne naîtra-t-elle pas, sur cette ligne de temps. Et comment cela allait-il se passer ? Son oncle acceptera-t-il de croire qu’elle était vraiment sa nièce, qu’elle venait d’un autre temps ? Comment allait-il le prendre ? Et allait-elle pouvoir rencontrer sa mère ? Dans quel état exact se trouvait l’Ascendance, aujourd’hui ? Tant de questions, les réponses à portée de main, enfin. Feesa se demandait qui allait accepter de croire à une histoire pareille, après tout les bonds dans le temps, c’était gros à avaler.

Derrière eux, son nouveau maître se préparait, lui aussi. Il lança tout à coup d’un ton plus bas et raque que Anakin venait de retrouver la Force, qu’il était reparti. C’était qui, Anakin ? Feesa ouvrait la bouche pour poser la question puis la referma presque aussitôt, en voyant l’air du maître Jedi. Un mélange de… d’envie et de lassitude, ainsi qu’une part de détermination. Elle avait définitivement bien du mal à le comprendre, enfin, c’était normal, elle ne le connaissait pas assez, il fallait du temps avant « d’apprivoiser » un caractère et apprendre à connaître une personne. Elle reporta plutôt le regard sur l’extérieur, écoutant vaguement les échanges à la radio, entre Larin et les vaisseaux en patrouille, au cours de leur avancée. En fait, elle ne s’était plus rendue sur Csilla depuis un moment, son travail principal se faisait sur Nirauan. Une planète où il ne devait encore rien y avoir, pour le moment, elle avait pu comprendre que l’amiral Thrawn était encore bien occupé, sous les ordres de l’Empereur. Malgré tout, elle comptait s’y rendre. Elle avait l’espoir secret qu’en revenant à l’endroit d’où elle était « partie » de son époque, ça provoquerait une sorte de signal, qui la renverrait dans le futur.

Un espoir sans doute inutile, mais bon, peu importe, ça ne lui coûtait rien d’essayer et elle ne risquait rien non plus en se rendant sur place. D’ici là, elle avait un autre « problème » auquel penser, à savoir la réaction de son oncle, face à cette histoire. Pensive, elle fronça un peu les sourcils en observant par le cockpit les vaisseaux qui passaient à leur portée, ils étaient un peu… bizarres, non ? Ou, non, c’est vrai que certaines améliorations n’avaient pas encore été apportés, toujours ce foutu saut dans le temps. Ce qui lui fit penser qu’elle n’avait même plus son uniforme, d’ailleurs, même si ça n’avait rien à voir… Le temps qu’ils arrivent, elle se répéta les arguments à donner à son oncle, rassemblant ses maigres connaissance sur la Force dans le même temps, même si elle laissera cette partie-là à Nat. Rester sereine, tout ira bien, Formbi pouvait être raisonnable, compréhensif et écouter tranquillement, il l’avait approuvé plus d’une fois. En arrivant à Csaplar, elle sourit sans y penser, appréciant autant cet endroit que Nirauan.

– Je crains que Formbi n’ai des difficultés à croire à cette histoire, par contre, avoua-t-elle lorsque Larin les fit atterrir en douceur. Un bond dans le passé, c’est gros à avaler.

A ses yeux, c’était l’une des plus grosses difficultés, s ‘il n’y croyait pas, il n’écoutera pas la suite, et ce voyage aura été fait pour rien. Enfin, d’un autre côté, s’il n’y croyait pas, elle sera « libérée » de toute obligation. Elle ne voulait lui parler que parce qu’il était à la fois son oncle et son tuteur, qu’elle avait confiance en lui et que son avis comptait, à ses yeux. Mais s’il repoussait tout ça… N’étant pas de cette époque, elle n’avait aucune existence officielle aux yeux de l’Ascendance et donc aucun lien, aucune attache, aucune obligation. Il lui suffirait de repartir et continuer sa vie en s’efforçant d’oublier qu’elle n’était pas de là et attendre que la Force cesse ses conneries. Si elle voulait bien les cesser vite, d’ailleurs, ce serait bien aimable… Feesa poussa un juron mental, en quittant le vaisseau, toujours malade d’avoir à passer par là alors qu’elle ne savait même pas, il y a u ou deux mois, qu’elle était sensible à ce truc. Dès qu’elle posa le pied au sol, elle vit les regards converger vers l’humain les accompagnant, puis se poser ensuite sur Larin et elle.

Ils ne marchèrent pas longtemps avant de tomber sur le comité d’accueil. Quelques gardes en faction, avec leur capitaine, qui les arrêtèrent avant même la sortie du spatioport. Avant même qu’ils n’ouvrent la bouche, Feesa sentit que ça allait très mal se passer. Oh, ils restèrent tout à fait poli et courtois, mais il n’y avait nul besoin de hurler pour faire comprendre qu’une situation vous déplaisait. Un humain sur leur planète, Larin qui revenait ainsi après être « partie avec un Jedi », et elle-même qui sortait d’on ne sait où, tout cela ne plaisait pas, et ça plut encore moins lorsqu’elle leur donna son nom, aucun d’eux ne la croyait. Elle n’avait plus de moyens de prouver son identité depuis son passage entre les mains du fou donc comment s’y prendre ? Ou… Non, pas l’avis de recherche, il y était collé qu’elle était Jedi, ce qui était faux au passage, ça ne ferait que les refroidir encore plus.

– Pourriez-vous au moins prévenir Chaf’orm’bintrano de notre arrivée ? C’est une affaire qui le concerne en premier lieu.

Le capitaine la toisa un instant, semblant réfléchir, puis fit signe à un de ses gardes, pour qu’il parte porter le message. Ou bien pour qu’il aille leur faire ouvrir une cellule, elle n’était pas certaine, pour le coup.

____

Dés
Comité d'accueil : 19
Aller prévenir Formbi : Réussite
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Sam 26 Mai 2018 - 23:45
Le voyage à travers le territoire de l'Ascendance ne fut pas trop difficile. Ayant aidé la flotte de Défense pendant près de vingt ans, j'en connaissais la plupart des officiers supérieurs qui eu-même me connaissaient. Et puis, comme je l'expliquais honnêtement à chaque rencontre, je ramenais "au pays" une jeune chiss qui avait été la victime des sith. Certains, un peu soupçonneux, avaient tenu à faire une inspection du Poisson Volant et j'avais toujours accepté, doutant que maître Skywalker leur refuse de toute façon. J'avais, alors, fait une présentation de mon petit cargo sur-armé.

Ce qui me surprit, alors que nous étions sortis de notre dernier saut et que nous nous dirigions vers la blanche Csilla, ce fut d'entendre Nat dire qu'Anakin était reparti dans les brumes de la Force, happé probablement par une de ses fameuses failles. J'eus une pointe de tristesse et d'amertume en l'entendant le dire. Je regrettais les choix de mon jeune ami mais il avait eu une chance, une opportunité de faire oublier les crimes de Vador, ses crimes, en luttant pour le bien général. Et l'en voici privé. J'ai confiance en la Force mais parfois je me demande si elle sait réellement ce qu'elle fait, comme maintenant.

Alors que nous nous posions sur la plateforme qui m'avait été désignée, je repérais le comité d'accueil à l'extérieur. Nous étions en bordure de la capitale Csaplar, une partie de l'astroport réservé pour l'accueil des étrangers, lieu où j'avais croisé maître Jinn et le jeune Ben. Je coupais les circuits avant de rejoindre Nat et Feesa qui descendaient la rampe, arrivant devant le groupe de chiss. Je grimaçais en reconnaissant le capitaine. Ce n'était pas un ennemi mais pas un ami non plus et plutôt du genre à penser que tous les non-chiss ne méritaient pas de franchir notre frontière. Pour bien le montrer, il refusa de s'exprimer en sy Bisti et parla uniquement dans notre langue natale, le cheun. Feesa parvint à le convaincre de contacter son oncle mais il refusa, sans autorisation, que l'on quitte le spatioport.


"Bon, on peut toujours patienter chez moi. J'ai une petite maison ici, sur le spatioport. Chaf’orm’bintrano pourra nous y faire parvenir son envie de nous voir ou sa demande de quitter la planète."

Le capitaine hocha la tête, semblant satisfait par cette décision qui évitait qu'il nous conduise dans la prison, qui se trouve hors de l'astroport. Je conduisis mes deux camarades dans mon petit logement. Il n'est pas bien grande : un salon avec un petit coin cuisine, une chambre et une salle de bain. Le minimum en somme mais mon entraînement jedi m'a permis de m'en contenter aisément. Je dis à mes invités de faire chez eux avant de contacter ma famille. Hélas, ma mère ignorait où se trouvait l'aristocra de la cinquième famille, "toujours en vadrouille" disait ma mère à son sujet. Quand à Formbi, elle préférait éviter de le contacter. J'éteignis l'appareil avant de m'asseoir sur une chaise, retirant le manteau que je portais : mon de rien, il faisait assez bon en ce moment, à l'extérieur. Au moins trois degré au dessus du zéro ! Heureusement pour Nat, le chauffage s'était lancé à notre arrivé et avait amené une température plus dans son goût.
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Dim 27 Mai 2018 - 10:54
Voilà au moins une affaire bien réglée, c’était déjà ça. Formbi se rencogna un peu dans son siège en relisant avec rapidité la conclusion du rapport, soulagé que tout se soit terminé assez vite, cette fois-ci. Il y avait régulièrement des querelles dans ce secteur, sa jeune sœur devait s’y rendre pratiquement tous les mois ou tous les deux mois. Ils étaient installés dans son bureau, seulement tous les deux pour une fois, tout à fait tranquillement. Une fois n’est pas coutume, Formbi se sentait tout aussi détendu que sa sœur l’était, souriant parfois, même, un état qui lui était tout sauf familier. Il comptait terminer son travail chez lui, aujourd’hui, pour se concentrer sur une affaire en particulier et ne pas être dérangé par des visites impromptues ou par des appels pour il ne savait quoi. Justement lorsqu’il pensait ça, on vint demander à le voir, comme si le monde s’était ligué pour l’empêcher de rentrer plus tôt.

– Oui, sergent ?

Le soldat semblait un peu effaré, gardant cependant un ton professionnel lorsqu’il expliqua ce qui l’amenait. Formbi interrompit net son geste en le fixant à son tour, reposant la tasse presque vide sur son bureau, puis lui fit répéter, espérant avoir mal entendu la première fois. Si c’était une blague, il ne…. Mais le jeune homme répéta mot pour mot ce qu’il avait annoncé, qu’un groupe de trois personnes venait d’arriver et désirait le rencontrer. Un groupe comprenant un Humain Jedi, Nat Skywalker, une Chiss qui avait quitté l’Ascendance une seconde fois pour ce même Ordre, Learel’ari’nuruodo, et une autre Chiss, celle qui avait débarqué de ces failles, et qui prétendait se nommer Chaf’ees’aklaio. C’était une énorme blague, c’est ça ?! Il y aurait une Jedi dans sa Famille ?! Une… Et qu’elle soit venue avec Larin, il trouvait ça assez logique, mais pourquoi l’humain était là ?!

– Monsieur ?

– Faites-les venir ici.


Il profita du temps à disposition, le temps qu’ils arrivent, pour respirer un grand coup et faire le point, silencieux, ne parlant même pas à Ewime. Donc une petite de leur peuple était passée par ces sortes de failles bizarres ou peu importe comment on les appelait, elle avait été torturée par un Sith, puis s’était visiblement échappée avant d’être ramenée ici par Learel’ari’nuruodo, accompagnée aussi d’un humain, et il s’avérait que cette fille faisait parti de son clan… Pour être parfaitement honnête, il avait cru jusqu’ici que les seuls Jedis de leur société, et les têtes brûlées rebelles, appartenaient tous à la Famille Nuruodo et aurait apprécié que ce soit le cas, laissant ainsi Veeren régler ce genre de problème. Après tout, Mitth’raw’nuruodo, Learel’ari’nuruodo, Kung’urama’nuruodo, il y avait de quoi se poser des questions.

Il se leva lorsqu’on fit entrer le petit groupe dans son bureau, concentré sur l’idée que l’Ascendance devait nouer des premiers contacts avec l’Ordre Jedi et sur le fait que cette petite était de a Famille pour demeurer calme, poli, courtois et ne pas se focaliser immédiatement sur le problème de la Force. Quand bien même ils devaient… « coopérer » avec l’Ordre Jedi, ça ne signifiait pas qu’il appréciait les utilisateurs de la Force, pas plus que les Humains. Formbi était profondément xénophobe, depuis toujours, ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait tout à coup changer. Néanmoins, il les salua poliment, en utilisant le Basic, même l’Humain, puis les invita à s’asseoir. Très bien, très bien, très bien… Les mains croisées devant lui, sur son bureau, il échangea un bref regard avec Ewime, puisant de la force dans son air serein pour lui-même conserver son calme.

– Je vous remercie, Learel’ari’nuruodo, pour avoir ramené cette jeune enfant ici. Donc… Vous venez d’une « faille », l’Aristocra Sev’eere’nuruodo nous a fait part du problème lorsqu’elle est revenue parmi nous, et de ce qu’avait commis ce Sith. De quelle époque venez-vous, plus exactement, qui sont vos parents ?

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Dim 27 Mai 2018 - 12:03
– Bon, on peut toujours patienter chez moi. J'ai une petite maison ici, sur le spatioport. Chaf’orm’bintrano pourra nous y faire parvenir son envie de nous voir ou sa demande de quitter la planète.

Un accord qui sembla convenir au capitaine, enfin. Au moins, le message allait être transmis, c’était déjà ça de gagné. Larin les guida ensuite jusqu’à chez elle, une maison toute simple et classique, bien entretenue, apprenant au passage à Feesa qu’elle vivait seule, selon ce qu’elle voyait. Elle n’avait pas eu le sentiment que beaucoup de membres de l’Ordre étaient en couple, d’ailleurs, peut-être voulaient-ils éviter d’avoir un conjoint ou des enfants s’ils devaient partir si souvent en mission, parfois pour des mois entiers. Ou bien pour une autre raison, c’était là un point dont elle ne savait rien. En attendant d’avoir des nouvelles, elle s’assit dans un coin, patientant. Larin, de son côté, était occupée à communiquer avec une autre personne mais Feesa ne s’amusa pas à espionner la conversation, ayant autre chose en tête.

Si jamais son oncle ne pouvait ou ne voulait pas les recevoir aujourd’hui ou au moins dans les prochains jours, elle devrait en profiter pour faire un saut sur Nirauan, afin de vérifier sa théorie. Le regard tournée vers Nat, en coin, elle hésita à lui en parler d’abord, il pourra sans doute lui dire si c’était stupide ou non, à moins que la Force fasse tellement n’importe quoi en ce moment que lui non plus ne soit pas sûr. Néanmoins, ils n’eurent pas à atteindre si longtemps que cela avant qu’on ne vienne les chercher, pour les avertir que l’Aristocra avait demandé à ce qu’ils viennent le rencontrer dans son bureau. Le regard du capitaine, à cette annonce, ne trompait pas, il était clairement dégoûté à ce qu’un Humain soit ainsi admis à passer, pour rencontrer Formbi. Effectivement, l’Ascendance était bien plus fermée d’esprit dans cette époque…

Leur petit groupe fut escorté jusqu’au parlement, où son oncle avait un bureau de travail, tout comme les autres Aristocras. Elle connaissait bien les lieux, petite, son oncle l’emmenait toujours avec lui et elle jouait dans un coin de son bureau pendant qu’il travaillait. Lorsqu’on les fit entrer, son oncle se leva et les salua en Basic, avec un accent prononcé. Une femme était aussi présente et Feesa sentit son coeur se serrer douloureusement en reconnaissant ce visage, vu cent fois sur des holos et décrit des centaines de fois également par Formbi. Elle s’assit entre Larin et Nat, face au bureau, comptant aussi sur eux pour aider à expliquer qu’elle venait vraiment d’une autre époque, que ce n’était pas une simple blague ou elle ne savait quoi. A sa place, elle n’y croirait pas non plus, pour être honnête… Jamais, auparavant, elle n’avait entendu parler d’un tel pouvoir, pas que la Force puisse avoir des influences aussi énormes. Il y avait quand même une sacré différence entre soigner quelqu’un avec et faire un bond de plus de vingt ans dans le passé.

– Je vous remercie, Learel’ari’nuruodo, pour avoir ramené cette jeune enfant ici. Donc… Vous venez d’une « faille », l’Aristocra Sev’eere’nuruodo nous a fait part du problème lorsqu’elle est revenue parmi nous, et de ce qu’avait commis ce Sith. De quelle époque venez-vous, plus exactement, qui sont vos parents ?

Feesa fut d’abord surprise d’entendre qu’il était déjà au courant pour ces failles et que Veeren leur en avait parlé, même avec l’avis de recherche, elle n’avait pas songé que ça pourrait remonter aux oreilles des Aristocras. Après tout, Coruscant était extrêmement loin et ce genre d’avis n’était pas diffusé jusque dans l’Ascendance, comment Veeren avait-elle bien pu être mise au fait de ça ? Elle se reprit assez vite, laissant de côté ces questions pour plus tard. Elle passa aussi sur le « jeune enfant », légèrement vexatoire. Elle était déjà adulte, après tout, enfin presque. On n’allait pas chipoter pour quelques années.

– Je viens d’un temps assez proche, une vingtaine d’années, un peu plus, sans doute. Je me trouvais sur Nirauan, près de la base, lorsque j’ai « glissé » dans votre époque. Quant à mes parents, et bien… J’ignore qui est mon père. Et ma mère est… Et bien, c’était vous. Je veux dire, ce sera vous.

Elle avait dit cela en regardant la femme assise de Formbi, réussissant à se contrôler pour ne laisser transparaître aucun tremblement dans sa voix, ce dont elle était très fière. Par contre, elle espérait que personne ne fasse attention au « c’était », débuter une conversation par souligner qu’une personne était morte prématurément n’était pas la meilleure méthode au monde.

– Et je ne suis pas une Jedi, ajouta-t-elle en regardant son oncle. C’est ce Sith qui avait diffusé ça. Je cherchais à sortir du Palais quand des membres de l’Ordre sont arrivés à leur tour pour m’y aider, sur Coruscant.

Voilà pour la version courte de l’Histoire, arrivée dans cette époque puis échappatoire de Coruscant. Elle préférait passer sur les petits détails que personne n’avait besoin de savoir, comme l’empoisonnement, par exemple, ou le temps passé en compagnie du Sith, lorsqu’il était entré dans sa tête en violant son esprit. Sachant que Formbi était très protecteur envers sa famille proche, elle préférait encore qu’il n’apprenne pas cette partie de l’histoire. Vouloir la protéger plus que nécessaire était assez agaçant, elle était capable de se débrouiller et être indépendante.
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Dim 27 Mai 2018 - 15:25
« Oui, sergent ? »

Ewime salua le soldat d’un signe de tête lorsqu’il avança près du bureau, tout en rangeant les documents qu’elle venait de faire signer à son frère, dans une petite pochette, avec soin. Elle s’apprêtait à se lever et les laisser discuter lorsque le jeune homme expliqua ce qui l’amenait, l’incitant à retomber légèrement sur son siège, le dossier serré contre elle, dans ses bras. La petite qui avait été torturée était donc enfin revenue parmi les siens, c’était une très bonne nouvelle ! Et elle était donc de leur Clan. Il était un peu surprenant de voir d’un seul coup leur Famille être liée à une jeune femme sensible à la Force, mais après tout, pourquoi pas ? Ewime n’entendait pas grand-chose à ce genre de pouvoirs, en revanche, elle souhaitait ardemment en apprendre plus, dévorée par la curiosité, à ce sujet, comme sur beaucoup d’autres choses. Elle sourire à son frère lorsqu’il demanda à les faire venir ici, terminant de ranger les papiers durant ce temps. Lui restait silencieux, plongé dans ses pensées, qu’elle supposait peu enjouées. Il détestait ce genre de pouvoirs… Il détestait beaucoup de choses, en fait, elle devait bien l’admettre, même en ayant parfois bien peu de raisons.

Elle se leva elle aussi pour saluer leurs hôtes lorsqu’ils entrèrent, avant que chacun ne prenne place. L’Humain, le maître Skywalker donc, semblait à peine plus pagé qu’elle, si elle jaugeait bien l’âge des Humains à leurs traits physiques. Larin, de son côté, avait environ le même âge qu’elle, peut-être un ou deux ans de plus. Elle n’avait jamais vraiment eu d’occasions de discuter avec elle, d’autant plus depuis son second départ de l’Ascendance. Il était heureux qu’elle et le maître Jedi soient là aujourd’hui, après la récente décision d’une collaboration avec l’Ordre, du moins de discussions à mener sur ce sujet pour définir les bases et conditions, les autres Aristocras seront sûrement satisfaits de pouvoir voir cela directement avec des membres de l’Ordre. Quant à la jeune femme qu’ils ramenaient, Ewime lui trouvait toujours cet air familier à la fois perturbant et très curieux, comme si elle la connaissait déjà. Son frère lui lança un bref regard et elle lui sourit à nouveau, détendue et sereine. Ils avaient deux Jedis face à eux pour détailler ce qu’étaient ces failles et comment ils en étaient arrivés là, c’était un très bon point.

« Je vous remercie, Learel’ari’nuruodo, pour avoir ramené cette jeune enfant ici. Donc… Vous venez d’une « faille », l’Aristocra Sev’eere’nuruodo nous a fait part du problème lorsqu’elle est revenue parmi nous, et de ce qu’avait commis ce Sith. De quelle époque venez-vous, plus exactement, qui sont vos parents ? »

« Je viens d’un temps assez proche, une vingtaine d’années, un peu plus, sans doute. Je me trouvais sur Nirauan, près de la base, lorsque j’ai « glissé » dans votre époque. Quant à mes parents, et bien… J’ignore qui est mon père. Et ma mère est… Et bien, c’était vous. Je veux dire, ce sera vous. »


Quoi ? Ewime perdit son sourire, durant un moment, la bouche entrouverte, la surprise et le choc envahissant ses traits. Sa… Elle… Ils… C’était… Son cœur rata brusquement un battement, avant de repartir de plus belle, alors que l’information se frayait un chemin jusqu’à son cerveau, sous l’emprise du choc. Elle… Sa mère ?! Mais, elle ne… Elle avait… Des sentiments contradictoires la prirent, dévisageant cette jeune femme avec ébahissement, tout en réfléchissant à qui pouvait bien être son père. Alors certes, Ewime avait déjà rencontré quelques hommes, avait partagé une aventure avec deux d’entre eux, mais elle ne les voyait plus depuis bien longtemps, ni l’un ni l’autre. Et en ce moment… Avec qui aurait-elle pu avoir un enfant ? Elle ne voyait pas, dans l’Ascendance, qui pourrait l’aimer assez pour cela, c’était tout de même un acte assez fort, que de désirer une descendance. Il fallait être sûr de soi, comme être sûr de son conjoint.

« Et je ne suis pas une Jedi. C’est ce Sith qui avait diffusé ça. Je cherchais à sortir du Palais quand des membres de l’Ordre sont arrivés à leur tour pour m’y aider, sur Coruscant. »

Machinalement, Ewime chercha des traces de rire sur les visages de leurs invités, prête à les entendre s’écrier que c’était une blague, mais rien ne transparaissait d’un tel genre. C’était donc sérieux, sa… Sa fille était arrivée du futur par un étrange pouvoir de la Force ? Un autre détail la frappa à cet instant, la petite avait précisé qu’elle « était » sa mère, pas « est sa mère ». Devait-elle en conclure qu’elle ne l’avait pas connue, d’où elle venait ? Donc qu’elle serait morte, comme sa propre mère, à cause de sa santé assez fragile ? Ou d’encore une autre raison. Si apprendre qu’elle allait mourir jeune ne la bouleversa pas tant que ça, préparée déjà à cette idée, elle supportait en revanche mal l’idée qu’elle ait pu laisser derrière elle une petite fille déjà privée de père. Un père dont elle ignorait l’identité, comment était-ce possible ?

« C’est… C’est très… Donc je suppose qu’une personne peut être sensible à la Force même si les parents ne le sont pas ? »

A moins que le futur père ne le soit, lui, elle n’en savait rien. On ne parlait pas de la Force, dans l’Ascendance, et ceux qui en étaient atteints, enfin ceux qui y étaient sensibles, n’en faisaient jamais mention non plus en public, bien qu’elle se doute que certains l’utilisent tout de même discrètement chez eux.

« Vous êtes venu pour cela, maître Jedi, pour expliquer ce genre de… de dons ? »

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Dim 27 Mai 2018 - 17:44
Il fut, dans un premier temps, hors de question qu’ils puissent quitter le spatioport ainsi, pas sans autorisation, même si au moins un des soldats alla prévenir l’Aristocra qu’ils désiraient lui parler. En attendant sa réponse, Larin les emmena chez elle, dans une petite maison à proximité du spatioport, pour patienter. Il s’attendait à recevoir tout bonnement un ordre de dégager d’ici, ce qu’il comptait bien évidemment ne pas faire tant qu’il n’aura pas au minimum laisser un message d’explications à cet homme, concernant sa nièce et concernant la Force. Dans la petite maison, il trouva déjà le chauffage plus agréable, même s’il pouvait se réchauffer grâce à la Force, il n’était pas autant à l’aise avec le froid ambiant que ce peuple. En attendant de recevoir une réponse, il médita un peu, les yeux fermés, vidant son esprit et respirant doucement, mains croisées contre lui. Il ne s’écoula pas une heure avant qu’on ne revienne les chercher, toujours avec ce même capitaine si ravi de voir un humain se balader dans cette ville. Pas de panique, mon cher, il n’aura pas à s’y habituer, Nat ne comptait pas rester plus de temps que nécessaire et n’avait aucune envie de faire du tourisme. D’autant plus chez un peuple aussi xénophobe.

Après un court trajet, qui les emmena dans l’un des bâtiments les plus imposants de la ville, ils furent conduits dans un bureau dans les tons clairs et assez sobre, où se tenaient l’Aristocra ainsi qu’une femme, dont il ne pouvait évaluer l’âge bien qu’il pensait que cela se rapproche de Larin, et qui devait probablement être une amie, une assistante ou bien un membre de la famille de Formbi. Cette dernière option fut validée après de rapides présentations, faites en Basic, avant qu’ils ne s’installent. Curieux, d’ailleurs, Nat aurait cru que le chef de Famille allait afficher la même attitude que le capitaine les ayant arrêté à la sortie du spatioport. Il lança un bref regard en biais à Feesa, dont il avait ressenti le trouble, quand bien même elle n’en affichait rien. N’avait-elle donc pas connu sa mère, dans sa propre époque ? C’était bien possible. Une autre « surprise » fut que l’Aristocra sache déjà, pour les failles, et surtout pour le problème causé par le Sith. Sa consœur, de la Famille Nuruodo, avait donc été récemment se balader dans le reste de la galaxie, voir un tel avis de recherche n’avait pas dû être à son goût. Retour dans l’Ascendance manu militari pour préparer la frappe de réponse, ça ne devait pas être triste.

– Je viens d’un temps assez proche, une vingtaine d’années, un peu plus, sans doute. Je me trouvais sur Nirauan, près de la base, lorsque j’ai « glissé » dans votre époque. Quant à mes parents, et bien… J’ignore qui est mon père. Et ma mère est… Et bien, c’était vous. Je veux dire, ce sera vous.

Maintenant qu’elle parlait de Nirauan, Nat songeait qu’il ne serait pas plus mal d’aller voir où en était cette fameuse base, si sa construction avait déjà débuté, si elle était terminée, même, qui la dirigeait en ce moment puisque Soontir Fel, à sa connaissance, était dans les rangs rebelles en ce moment. Il n’avait pas déserté depuis bien longtemps, d’ailleurs… Enfin, rien n’indiquait que Thrawn allait aussi se servir de lui, dans cette ligne temporelle, tout était tellement bouleversé, il n’était même pas certain qu’ils se soient déjà rencontrés ou juste parlés. Nat nota mentalement de vérifier ce point, appuyé contre le dossier de sa chaise, les bras croisés. Quant au reste, les histoires de famille, tout cela, il laissait Feesa gérer, ça ne le concernait pas et avait assez à gérer avec sa propre famille pour se soucier des problèmes dans celles des autres. Feesa avait donné la version raccourcie, en tout cas, ne parlant pas de l’emprisonnement plus en détails dans Coruscant et encore moins du fait qu’elle avait été à deux doigts de mourir empoisonnée, dans ce fichu palais impérial. Peu envie d’être couvée ou protégée ? Il lui adressa un bref regard, avant de le reporter sur sa famille. Même s’ils n’affichaient pas aussi aisément leurs émotions que les humains, la surprise et le choc étaient faciles à déceler.

– C’est… C’est très… Donc je suppose qu’une personne peut être sensible à la Force même si les parents ne le sont pas ?

Exact. Nat hocha la tête pour confirmer ce point, tranquillement. Il y avait, en quelque sorte, plus de « chance » pour qu’une personne soit sensible à la Force si un des deux parents l’était ou si on avait déjà vu ça dans la famille, mais ce n’était pas une condition essentielle, très loin de là. La Force pouvait se révéler plus vive chez tout le monde, peu importe le lieu de naissance ou l’espèce, et chez certaines familles, elle était malheureusement plus sensible que chez d’autres. Comme une sorte de maladie génétique transmise de génération en génération, si on voulait aller par là. Une maladie, ou une malédiction, au choix, qui s’attachait à chacun de vos pas et hantait votre vie à la façon d’un ange de la mort, attendant le moment propice pour vous broyer. C’était ainsi, il fallait apprendre les règles du jeu puis composer avec, si on voulait s’en sortir.

– Vous êtes venu pour cela, maître Jedi, pour expliquer ce genre de… de dons ?

– En partie, madame. La Force est une entité qui peut avoir une influence plus ou moins importante sur les personnes qui y sont sensibles. Il existe deux philosophies majoritaires, pour son usage, et le Sith dont vous parliez au début, qui a agressé votre nièce, suit une philosophie plus agressive. Des idées qui ne s’emboîteront, de toute manière, jamais avec celles de l’Ascendance.


Il lança un petit regard à Larin, pour qu’elle puisse confirmer ce point, avant de reporter le regard sur l’Aristocra et sur sa sœur. Larin et Nuru étaient des exemples, par ailleurs, qu’on pouvait difficilement imaginer un Chiss intégrer l’Ordre Sith. Ce ne serait pas impossible, bien entendu, mais peu envisageable malgré tout.

– Il est important pour une personne découvrant la Force et ses usages d’en apprendre les bases, au minimum, ne serait-ce que pour éviter les accidents, sans même parler d’éviter de perdre la tête. Votre nièce désire apprendre ces bases, et en tant que maître Jedi, je vais les lui enseigner. La politesse veut néanmoins que vous en soyez averti, car ce n’est pas un apprentissage qui se fera en restant sur Csilla.
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Dim 27 Mai 2018 - 19:09
– Je viens d’un temps assez proche, une vingtaine d’années, un peu plus, sans doute. Je me trouvais sur Nirauan, près de la base, lorsque j’ai « glissé » dans votre époque. Quant à mes parents, et bien… J’ignore qui est mon père. Et ma mère est… Et bien, c’était vous. Je veux dire, ce sera vous.

L’Aristocra serra si vivement son verre de thé qu’il en brisa un bout, laissant tomber les quelques gouttes de thé restantes sur un document près de lui, fixant alternativement sa sœur et cette fille, le choc lui serrant la gorge. Une Jedi, de son clan, et sa… propre nièce ?! Mais bon sang ! Et qui était le pur salaud qui… Enfin, qui était l’homme qui avait fait un enfant à sa sœur, elle l’ignorait réellement ou ne voulait juste pas l’avouer ?! Il avait une Jedi dans sa famille ?! Sa propre nièce, c’était sa propre nièce, atteinte par ce pur parasite qu’était la Force ?! Formbi était littéralement horrifié d’apprendre un désastre pareil, peinant à croire que ça puisse arriver à sa jeune sœur, avoir une enfant pouvant manier la Force, c’était pire que tout ! Cette honte… Sa nièce, il avait une nièce Jedi… Il avait une nièce atteinte de cette tare…

L’autre point ne le frappant qu’après coup fut la mention de la planète Nirauan, revoyant devant lui Thrawn leur annoncer qu’il comptait y faire construire une base. Donc non seulement une fille de leur propre sang allait être une Jedi, mais en plus, ça signifiait qu’un membre de leur famille allait participer au projet mené par Thrawn ?! Mais qu’avait-il fait pour mériter ça ?! Toutes ses bonnes résolutions venaient de partir en fumée, le besoin de se rapprocher de l’Ordre Jedi, le calme à conserver, absolument tout, il ne pouvait juste pas accepter cette horreur. Sa sœur avait eu une fille sensible à la Force, une fille qui était liée à cette base de Nirauan, d’une manière ou d’une autre, pourquoi, mais pourquoi ?! De quoi leur famille était-elle coupable pour devoir endurer ça ?! Qu’avaient-ils fait ?!

– Et je ne suis pas une Jedi. C’est ce Sith qui avait diffusé ça. Je cherchais à sortir du Palais quand des membres de l’Ordre sont arrivés à leur tour pour m’y aider, sur Coruscant.

– C’est… C’est très… Donc je suppose qu’une personne peut être sensible à la Force même si les parents ne le sont pas ?


C’était sans doute un cauchemar, il allait se réveiller d’ici une minute ou deux. Par acquis de conscience, il se pinça fortement le bras, pour vérifier qu’il ne rêvait pas, la petite douleur lui rappelant qu’il se trouvait bel et bien dans le monde réel. Bon sang… Est-ce que cela pouvait encore être pire ? Il regarda Ewime un court instant, lèvres pincées, en se disant que oui, ça pouvait être pire, si jamais elle tombait amoureuse d’un parfait abruti ou bien d’un homme inconscient, tête brûlée ou qui l’entraînera dans des situations dangereuses alors qu’elle avait une santé délicate. Il faillit gémir en imaginant ce scénario catastrophe, tapotant rapidement du bout des doigts sur le bureau en s’efforçant de reprendre son calme. On inspire, on expire, doucement, tout va bien. Après tout, elle venait d’affirmer qu’elle n’était pas une Jedi, donc c’était moins affreux que ce qu’il songeait de prime abord.

– Vous êtes venu pour cela, maître Jedi, pour expliquer ce genre de… de dons ?

– En partie, madame. La Force est une entité qui peut avoir une influence plus ou moins importante sur les personnes qui y sont sensibles. Il existe deux philosophies majoritaires, pour son usage, et le Sith dont vous parliez au début, qui a agressé votre nièce, suit une philosophie plus agressive. Des idées qui ne s’emboîteront, de toute manière, jamais avec celles de l’Ascendance.


Aucune importance, les philosophies de la Force, ce n’était pas ce qui les intéressait et pour parler d’une collaboration avec l’Ordre, il faudra voir cela avec le Conseil des Familles au grand complet, ce n’était pas un sujet dont ils devaient débattre ici. Il comptait plutôt envoyer la petite chez un médecin, dans un premier temps, pour s’assurer qu’elle leur était revenue en parfaite santé, puis reprendre cette discussion à tête reposée, avec elle et Ewime, afin de connaître les détails de cette affaire. Il commença à rédiger un message à l’attention de l’hôpital central de la ville, pour les avertir qu’il allait leur envoyer une jeune fille pour passer un bilan de santé complet, dans la journée, au plus tard le lendemain. Elle semblait en bonne forme, cela dit, ce n’était vraiment que pour se rassurer et prévenir tout incident.

– Il est important pour une personne découvrant la Force et ses usages d’en apprendre les bases, au minimum, ne serait-ce que pour éviter les accidents, sans même parler d’éviter de perdre la tête. Votre nièce désire apprendre ces bases, et en tant que maître Jedi, je vais les lui enseigner. La politesse veut néanmoins que vous en soyez averti, car ce n’est pas un apprentissage qui se fera en restant sur Csilla.

L’Aristocra lâcha un drôle de son, mélange entre le grognement d’ours et le rire étranglé, stoppant l’écriture du message pour lancer un long regard au Jedi. Quelques instants plus tôt, la petite affirmait ne pas être une Jedi, ce qui l’avait considérablement rassuré, pour être honnête. Et maintenant, il lui balançait qu’elle voulait être entraînée et que c’était lui, cet humain sorti de nulle part, qui allait se charger de cet entraînement ? Et loin de Csilla, soit à portée de tous les Siths tarés de l’univers, sans la protection de son peuple ?!

– Vous saurez maintenant, « maître », que ce n’est pas qu’une simple politesse. En tant que chef de cette Famille, j’ai mon mot à dire plus clairement sur le sujet, et la réponse est non. Non, il n’est pas question qu’un membre de mon Clan développe encore plus cette tare qu’est la Force ! Qu’est-ce que vous croyez, que c’est un don merveilleux qu’il fait bon entraîner ?! Non, vous ne l’entraînerez pas, ni vous ni personne ! Il n’est pas question qu’un Humain s’amuse à corrompre l’esprit de ma propre nièce avec ces conneries, vous m’entendez ?! Jamais ! Alors maintenant, foutez-moi le camp d’ici !

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Dim 27 Mai 2018 - 21:18
*Un, deux, trois… Nat cessa de compter mentalement à tout juste trois secondes après la fin de sa phrase lorsque Formbi lâcha une sorte de rire bizarre, à moitié grommelé. Tiens, trois secondes entières avant de manifester tout son mépris ? Il était bien moins rapide que ce que le maître Jedi avait cru, quelle déception. Il lui rendit son regard très tranquillement, toujours les bras croisés et retenant un rictus narquois, tant la suite était prévisible, il pouvait presque lire dans la tête du Chiss pour prédire ce qu’il allait lui sortir d’ici une ou deux secondes. Même sans la Force, ressentir les ondes de colère qui émanaient de lui ne présentait aucune difficulté majeure, même un enfant pourrait le ressentir. Las pour lui, Nat pourrait bien le prévenir en avance, il n’avait aucune intention de dégager de cette pièce dès que l’Aristocra aura fini de hurler et encore moins de s’avouer vaincu dès la première salve. Outre le fait que ce ne serait pas bon pour Feesa, le caractère très légèrement merdique de l’ingénieur l’empêchait corps et âme de tranquillement la boucler, dans ce genre de situations.

– Vous saurez maintenant, « maître », que ce n’est pas qu’une simple politesse. En tant que chef de cette Famille, j’ai mon mot à dire plus clairement sur le sujet, et la réponse est non. Non, il n’est pas question qu’un membre de mon Clan développe encore plus cette tare qu’est la Force ! Qu’est-ce que vous croyez, que c’est un don merveilleux qu’il fait bon entraîner ?! Non, vous ne l’entraînerez pas, ni vous ni personne ! Il n’est pas question qu’un Humain s’amuse à corrompre l’esprit de ma propre nièce avec ces conneries, vous m’entendez ?! Jamais ! Alors maintenant, foutez-moi le camp d’ici !

– Je vous entends très bien, « Aristocra », je pense même que tout le bâtiment vous a entendu. Encore un petit effort supplémentaire et vous vous ferez entendre par la ville entière. Et malgré mon envie de quitter votre planète si accueillante, j’ai encore un mot à vous dire.


Il leva très vite la main pour faire signe à Feesa de ne rien dire, pour le moment, on arrondira les angles plus tard, si elle voulait bien. La vérité plate et crue d’abord, la diplomatie ensuite. D’accord ? De toute manière, il ne lui laissait pas le choix. Rapprochant un peu sa chaise du bureau, il sourit calmement à l’Aristocra, le même sourire grinçant qu’il adressait à des clients idiots ou agressifs, histoire de les énerver un peu plus tout en restant parfaitement poli et courtois. Rien de plus amusant que d’agacer plus encore ceux qui se mettaient dans de ces états, au lieu de garder la tête froide et réfléchir calmement.

– Essayez de réfléchir à ce qu’est la Force, si vous en êtes capable, siffla-t-il. Ce n’est pas une entité à prendre à la légère, si votre nièce n’en apprend pas les bases, elle peut se mettre en danger elle-même ou les autres sans le vouloir, sans compter le risque de perdre la raison ou glisser vers le Côté Obscur. Ce n’est ni un don merveilleux ni une tare, c’est un lien qu’on ne peut pas briser et avec lequel il faut apprendre à vivre, qu’on le veuille ou non. Jusque là, vous me suivez, ce n’est pas encore trop compliqué ? Tout Aristocra ou chef de je ne sais quoi que vous êtes, vous n’avez aucun droit d’interdire à une personne de s’entraîner si ne pas le faire met sa stabilité mentale en danger.

Il s’interrompit une brève seconde, juste pour que cette donnée-là puisse traverser le crâne épais de son interlocuteur, puis reprit aussitôt, mourant d’envie de lui demander s’il était vraiment né colérique et obtus ou si ces traits de caractère ne lui étaient venus que plus tard, au cours de sa vie.

– Que vous faut-il pour comprendre que les Jedis n’utilisant pas la Force pour torturer les gens, au juste, une démonstration ? Je peux vous en faire une, à moins bien sûr que vous n’ayez trop peur que vos convictions vacillent.
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Dim 27 Mai 2018 - 22:27
« En partie, madame. La Force est une entité qui peut avoir une influence plus ou moins importante sur les personnes qui y sont sensibles. Il existe deux philosophies majoritaires, pour son usage, et le Sith dont vous parliez au début, qui a agressé votre nièce, suit une philosophie plus agressive. Des idées qui ne s’emboîteront, de toute manière, jamais avec celles de l’Ascendance. »

Oui, elle s’en doutait bien. Ewime hocha un peu la tête, imaginant de toute manière très mal l’un des leurs rejoindre les Siths après une histoire pareille. Dans le même temps, elle posa un regard pensif sur la jeune fille, visualisant ce que le Sith avait dû lui faire subir, prise d’une soudaine impulsion, une envie de la prendre dans ses bras et la serrer contre elle, la rassurer, lui assurer qu’elle ne risquera plus jamais rien et qu’elle la protégera. Elle revint à la réalité lorsque le maître Jedi ajouta que Feesa voulait s’entraîner et qu’il comptait la prendre comme élève, mais que cet apprentissage ne se fera pas sur Csilla. Quel était cet apprentissage, plus précisément, en quoi consistait l’entraînement qu’elle comptait suivre ? Était-ce ressemblant à ce qu’on pouvait trouver à l’académie, par exemple, ou bien cela n’avait rien à voir ? Elle s’apprêtait à poser la question, et une foule d’autres lui arrivant dans la même minute à propos des Jedis, de la Force et de ses usages, lorsque Formbi émit son reniflement caractéristique numéro quatre, celui qui signifiait « Dans moins d’une seconde, quelqu’un dans cette pièce va se retrouver dans de gros ennuis ». Mais, Formbi, une minute, ils n’avaient même pas encore vraiment commencé à discuter, et ils ne…

« Vous saurez maintenant, « maître », que ce n’est pas qu’une simple politesse. En tant que chef de cette Famille, j’ai mon mot à dire plus clairement sur le sujet, et la réponse est non. Non, il n’est pas question qu’un membre de mon Clan développe encore plus cette tare qu’est la Force ! Qu’est-ce que vous croyez, que c’est un don merveilleux qu’il fait bon entraîner ?! Non, vous ne l’entraînerez pas, ni vous ni personne ! Il n’est pas question qu’un Humain s’amuse à corrompre l’esprit de ma propre nièce avec ces conneries, vous m’entendez ?! Jamais ! Alors maintenant, foutez-moi le camp d’ici ! »

« Je vous entends très bien, « Aristocra », je pense même que tout le bâtiment vous a entendu. Encore un petit effort supplémentaire et vous vous ferez entendre par la ville entière. Et malgré mon envie de quitter votre planète si accueillante, j’ai encore un mot à vous dire. »


Effectivement, l’étage tout entier avait dû les entendre et elle en eut la confirmation en moins d’une minute, recevant un message de la part de Thrans, qui était juste à côté, sur le canal du bureau, demandant si tout allait bien. Oui, très bien, oui. Elle s’occupa de répondre avec rapidité, son frère n’ayant visiblement pas même fait attention à la réception du message. Et répondre qu’ils… expliqueront plus tard, là, ce n’était pas le moment. Le maître Jedi avait enchaîné d’un tel ton qu’elle crut vraiment que son frère allait le faire jeter en prison dans la seconde. La diplomatie venait de se prendre un coup particulièrement violent en pleine tête et gisait au sol dans son propre sang… Ce que disait le Jedi ne la rassurait pas du tout, par ailleurs, même si elle y croyait, si la Force pouvait modifier le temps, imaginer qu’elle puisse faire perdre la raison à une personne était très simple à croire. Par contre, si les deux hommes pouvaient juste, l’un comme l’autre, prendre une petite minute pour respirer profondément, faire le vide, puis parler calmement, ce ne serait pas un mal. S’il vous plaît, tous les deux. L’écran de l’ordinateur remua à nouveau et deux autres messages succédèrent à celui de Thrans, dont un tout particulièrement las, de la part de Blecu'doz'csapla, qui voulait « savoir ce qui se passait encore ».

« Que vous faut-il pour comprendre que les Jedis n’utilisant pas la Force pour torturer les gens, au juste, une démonstration ? Je peux vous en faire une, à moins bien sûr que vous n’ayez trop peur que vos convictions vacillent. »

« Ce serait une bonne idée, en effet, mais pas maintenant. Formbi… Tout l’étage est alerté. Reprenons les choses calmement, nous n’en savons pas assez sur la Force pour définir s’il s’agit d’un danger réel ou non. Le Conseil des Familles aimerait nouer un premier contact avec l’Ordre, Learel’ari’nuruodo, maître Skywalker, à ce sujet. Et cela permettra également d’éclairer certains points. Dans un premier temps, avant de décider de toute chose, il serait bon de faire un peu connaissance. Toi aussi, mon frère, tu seras plus rassuré si tu connais un peu mieux les personnes dont Feesa sera entourée. »


Elle lui dédia son plus beau sourire en lui posant une main sur l’épaule, pressant un peu autant en signe d’affection qu’en signe d’apaisement. Elle savait qu’il se calmait toujours lorsqu’elle lui adressait cet air-là, c’était un peu de chantage affectif, mais il en fallait bien. Elle se leva ensuite et invita Feesa à faire de même, la rapprochant un peu mieux d’elle pour bien la regarder, toujours aussi étonnée mais aussi heureuse qu’il lui soit donnée la chance de rencontrer son enfant, puisqu’il apparaissait qu’elle ne vivra pas assez âgée pour la voir grandir et évoluer. Voilà déjà un moment que Ewime rêvait d’avoir un enfant, un garçon ou une fille, savoir que ce sera bien le cas suffisait à la rendre heureuse.

« Veeren va être soulagée de te savoir revenue et en bonne santé. Votre voyage a été très long, il vaut mieux se reposer et s’éclaircir les idées, avant de reprendre cette discussion. Ainsi que voir avec le Conseil pour le message adressé à l’Ordre. D’ici là, je vous invite chez moi, vous pourrez vous y reposer à l’aise. Vous êtes la bienvenue également, Learel’ari’nuruodo, à moins que vous ne préfériez rentrer chez votre famille. »

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Lun 28 Mai 2018 - 14:03
En venant assister à cette réunion de famille, j'avais précisé à maître Skywalker que je ne souhaitais pas y participer. Il y avait plusieurs raisons à cela, notamment le fait que j'ai quitté l'Ascendance pour l'ordre jedi il y a quelques mois encore. Je savais déjà que cela était mal pris par certains, surtout par ceux qui n'apprécient pas la cinquième famille régnante dont je faisais partie. Sachant combien Formbi n'appréciait pas les Nuruodo faisait aussi parti de ces raisons bien sur.

L'Aristocra se révéla aussi désagréable que je le pensais et même plus. Oubliant la maîtrise de ses émotions, il alla jusqu'à crier après maître Skywalker qui démontra son manque de diplomatie à son tour. J'en vins presque à me demander s'il ne valait pas mieux que je me mette entre eux deux avant qu'ils ne décident d'en venir aux mains ! Surtout qu'ils avaient tort tous les deux, au moins dans la manière d'exprimer les choses. Heureusement, Ewime intervint pour essayer de ramener un minimum de civilité dans cette pièce. Je ne sais même pas comment elle fait pour ramener son frère à la raison, peut-être un pouvoir de la Force utilisé de manière inconsciente ? Changer de sujet de conversation était aussi une bonne idée car maître Skywalker se révélait être un piètre avocat à mon goût.


"Je vous remercie pour votre invitation, Chaf'Ewime'Asu. Je viendrais, si vous le souhaitez, afin de répondre à vos questions sur la Force et la manière dont on doit gérer l'entraînement d'une personne sensible à son influence, après avoir rendu une petite visite auprès de mes parents bien sur."

Peut-être prendront-ils plus au sérieux mes propos. Après tout, j'étais une chiss et, tout comme Feesa, j'avais débuté ma formation jedi à un âge avancé. J'avais dix-sept ans quand mes parents avaient croisé la route des jedi et accepté que je les accompagne pour être formée. Et puis, je savais mieux garder mon calme que les deux hommes présents dans la pièce..
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Lun 28 Mai 2018 - 16:24
– Je vous entends très bien, « Aristocra », je pense même que tout le bâtiment vous a entendu. Encore un petit effort supplémentaire et vous vous ferez entendre par la ville entière. Et malgré mon envie de quitter votre planète si accueillante, j’ai encore un mot à vous dire.

– Pour qui vous prenez-vous ?!


Le sourire qu’il lui rendait avait le don incroyable de l’énerver encore plus, si c’était possible ! Formbi serra les poings et les dents, ne prêtant aucune attention aux messages qu’il venait de recevoir sur l’ordinateur et laissant le soin à sa sœur de s’en soucier, sans même lui accorder un regard. Et ce crétin d’Humain qui continuait ! Comme si ne pas apprendre les « bases » de cette fichue Force pouvait si facilement vous faire perdre la raison, c’était si absurde ! S’il comptait l’effrayer avec ça, c’était raté, complètement raté, Formbi ne pouvait définitivement pas accorder un seul crédit à de telles aberrations et ne voyait pas non plus l’importance de s’occuper de ce « lien ». Non seulement il avait parfaitement le droit d’interdire à sa nièce de s’entraîner mais il n’avait en plus pas de leçons à recevoir d’un simple Humain, qui osait venir chez lui pour donner ses prétendus conseils ! Fallait-il qu’il soit culotté, pour se déplacer jusqu’ici juste pour chercher des ennuis et lui tenir tête !

– Que vous faut-il pour comprendre que les Jedis n’utilisant pas la Force pour torturer les gens, au juste, une démonstration ? Je peux vous en faire une, à moins bien sûr que vous n’ayez trop peur que vos convictions vacillent.

– Ce serait une bonne idée, en effet, mais pas maintenant. Formbi… Tout l’étage est alerté. Reprenons les choses calmement, nous n’en savons pas assez sur la Force pour définir s’il s’agit d’un danger réel ou non. Le Conseil des Familles aimerait nouer un premier contact avec l’Ordre, Learel’ari’nuruodo, maître Skywalker, à ce sujet. Et cela permettra également d’éclairer certains points. Dans un premier temps, avant de décider de toute chose, il serait bon de faire un peu connaissance. Toi aussi, mon frère, tu seras plus rassuré si tu connais un peu mieux les personnes dont Feesa sera entourée.


Formbi lança un regard incrédule à sa petite sœur, n’arrivant pas à croire qu’elle venait de lui lancer ça. Faire « connaissance » avec ce type, sérieusement ?! Il n’en était pas question, de cela non plus ! Il retint la réplique lui brûlant les les lèvres lorsqu’elle posa une main sur son épaule avec un grand sourire, sentant une partie de sa colère le quitter malgré lui. Ewime ne tournait pas rond, elle non plus, elle ne voyait donc pas l’aberration qu’il y avait à seulement imaginer que sa fille puisse s’entraîner avec ce type ? Et devenir une Jedi ? Enfin ! Il soupira lorsqu’elle se leva puis se rapprocher sa fille d’elle pour mieux la regarder, passant une main sur son front avec lassitude. Reprenons les choses calmement, oui… Plus ou moins… Tous les Humains étaient-ils aussi gonflés ou bien était-ce un trait spécifique à ce Skywalker ?

– Veeren va être soulagée de te savoir revenue et en bonne santé. Votre voyage a été très long, il vaut mieux se reposer et s’éclaircir les idées, avant de reprendre cette discussion. Ainsi que voir avec le Conseil pour le message adressé à l’Ordre. D’ici là, je vous invite chez moi, vous pourrez vous y reposer à l’aise. Vous êtes la bienvenue également, Learel’ari’nuruodo, à moins que vous ne préfériez rentrer chez votre famille.

– Je vous remercie pour votre invitation, Chaf'Ewime'Asu. Je viendrais, si vous le souhaitez, afin de répondre à vos questions sur la Force et la manière dont on doit gérer l'entraînement d'une personne sensible à son influence, après avoir rendu une petite visite auprès de mes parents bien sûr.

– Sortez de là, toutes les trois.


Il fit signe à sa sœur que ça ira, il s’était un peu calmé, il fera attention de ne plus trop crier, tout va bien. Mais allez hop, dehors ! Il attendit que les trois femmes quittent cette pièce, très raide contre son dossier, lançant juste à Ewime, avant que la porte ne se referme, de dire aux autres Aristocras que tout allait bien. Il venait de voir, du coin de l’œil, le message de son confrère et n’avait pas envie de trouver en sortant un autre débat lassant. Bref. Dès qu’il fut seul avec le Jedi, il prit une profonde inspiration, fermant les yeux un bref instant, les mains serrées l’une dans l’autre. Du calme, du calme… Il rouvrit les yeux avec lenteur, se répétant de conserver son calme, s’il voulait que cette discussion serve à quelque chose. Il y avait des points qu’il devait éclairer dès maintenant, et non pas atteindre des lustres ou réunir le Conseil pour ça.

– Vous avez fait le trajet jusqu’ici en espérant vraiment qu’il soit accepté si facilement que Feesa devienne une Jedi ? Ou n’apprenne « que les bases » ? Un tel voyage basé sur de simples espoirs ou avez-vous des raisons plus solides de croire que pourrai accepter ? Pourquoi vous ferai-je confiance pour former une personne de ma propre famille ?

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Mer 30 Mai 2018 - 12:47
– Ce serait une bonne idée, en effet, mais pas maintenant. Formbi… Tout l’étage est alerté. Reprenons les choses calmement, nous n’en savons pas assez sur la Force pour définir s’il s’agit d’un danger réel ou non. Le Conseil des Familles aimerait nouer un premier contact avec l’Ordre, Learel’ari’nuruodo, maître Skywalker, à ce sujet. Et cela permettra également d’éclairer certains points. Dans un premier temps, avant de décider de toute chose, il serait bon de faire un peu connaissance. Toi aussi, mon frère, tu seras plus rassuré si tu connais un peu mieux les personnes dont Feesa sera entourée.

Oh, ça semblait très mal parti, mais ça n’en était pas terminé pour autant. Quant à « apprendre à faire connaissance », il faudrait, pour que cela se passe bien, que Formbi accepte de considérer les choses sous un nouvel angle et que Nat, de son côté, laisse faire une autre personne s’il fallait discuter avec plus de diplomatie car c’était un point dont il ignorait tout. Le tact était une notion inconnue, dans son univers, et il savait que ça ne faisait que contribuer à agacer ou lasser son entourage. Il lança un regard à la mère de Feesa lorsqu’elle les invita tous trois chez elle, pour une pause avant de reprendre cette discussion, et surtout, rencontrer le Conseil. Que ce dernier veuille déjà prendre contact avec l’Ordre était surprenant, d’ailleurs, ce qui était arrivé à Feesa était définitivement un bon vecteur pour inciter à l’action, il était dit que les Chiss étaient profondément loyaux les uns envers les autres. Larin accepta poliment, lui-même n’émettant qu’un début de réponse avant que l’Aristocra ne reprenne la parole et ne demande aux trois femmes de sortir. Nat haussa un peu les sourcils, attendant tranquillement la suite dans son siège, sans lâcher le Chiss du regard. Le silence revint tout à coup, il s’écoula trois bonnes minutes avant que l’Aristocra se redresse un peu.

– Vous avez fait le trajet jusqu’ici en espérant vraiment qu’il soit accepté si facilement que Feesa devienne une Jedi ? Ou n’apprenne « que les bases » ? Un tel voyage basé sur de simples espoirs ou avez-vous des raisons plus solides de croire que pourrai accepter ? Pourquoi vous ferai-je confiance pour former une personne de ma propre famille ?

– Facilement ? sourit-il. Non, loin de là. Mais j’ai bien des raisons plus solides que de simples espoirs. Pour la petite histoire, je viens moi-même d’un temps plus éloigné que celui-ci et de cette époque, il y a deux Chiss dont j’ai vu passer les noms régulièrement. Thrawn, bien sûr, et le vôtre. Je sais que vous le trouvez trop extrémiste, mais il y a tout de même des idées que vous avez en commun.


Une idée qui allait sans doute le faire bondir, difficile d’entendre qu’on pouvait avoir quoi que ce soit en commun avec un homme qu’on haïssait depuis plus de trente ans et qu’on ne pouvait avoir non plus face à soi sans avoir envie de lui crier dessus ou l’envoyer balader. Cela dit, les vieilles histoires n’avaient pas encore lieu d’être remises sur la table, il laissera Feesa se charger de cette partie-là étant donné qu’elle l’avait vécu en direct, avant de glisser dans cette époque. D’ailleurs, concernant la jeune fille, le voyage vers l’Ascendance écoulé en sa compagnie lui avait donné pas mal de doutes, sur l’identité de son père. Dommage qu’il ne puisse évaluer les deux côte à côte pour se faire une idée plus précise.

– Vous avez à cœur de protéger l’Ascendance, vous devriez donc voir l’intérêt à avoir dans votre famille proche une personne maîtrisant certains dons, un complément intéressant aux méthodes de combat plus classiques. Elle est déjà fichée, quoi qu’il arrive, comme une Jedi, grâce au seigneur Sith qui l’a agressée. En restant non entraînée, elle fera une proie facile, ou pire, ils pourront tenter d’en faire une des leurs. L’Histoire vous a retenu comme un de ceux ayant le plus travaillé à ouvrir l’Ascendance aux échanges, parallèlement à ce qu’a fait Thrawn. J’ignore si vous allez également terminer son travail dans cette ligne de temps, nous verrons bien. Enfin, pourquoi moi ? Car je peux comprendre ce qu’elle a vécu, connu, et comment m’y adapter. L’Ascendance aujourd’hui est bien loin d’être la même que celle qu’elle a connu.
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Mer 30 Mai 2018 - 20:47
– Facilement ? sourit-il. Non, loin de là. Mais j’ai bien des raisons plus solides que de simples espoirs. Pour la petite histoire, je viens moi-même d’un temps plus éloigné que celui-ci et de cette époque, il y a deux Chiss dont j’ai vu passer les noms régulièrement. Thrawn, bien sûr, et le vôtre. Je sais que vous le trouvez trop extrémiste, mais il y a tout de même des idées que vous avez en commun.

Avec ce type ? Ah ah ! Formbi faillit éclater de rire, à cette phrase, souriant toutefois largement avec un air ironique, sans pouvoir s’en empêcher. Des idées en commun avec Thrawn, elle n’était pas mal, celle-là ! Et lesquelles, pouvait-on savoir ? Car contrairement à ce bien-aimé amiral, l’Aristocra, lui, ne se mêlait pas des affaires des autres et ne violait pas non plus les lois de l’Ascendance ! Pas plus qu’il n’avait la moindre intention de pousser les siens dans de multiples combats ou il ne savait quoi encore. Formbi marmonna une réponse intelligible, entre ses dents, trouvant bien agaçant cette manie que Thrawn avait de revenir dans pas mal de conversations, ces derniers temps. Il avait pu l’oublier durant des années, des années de paix ! Pourquoi tout leur revenait, maintenant ? La paix était-elle vraiment terminée… ?

Il plissa un peu les yeux lorsque le maître Jedi poursuivit sur sa lancée, arguant que Feesa pouvait être un « complément » utile, pour eux et leur armée, avec des méthodes plus spécifique, et qu’elle était de toute façon déjà désignée comme une ennemie, pour les Siths. Humph, ce n’est pas ici qu’ils pourront l’atteindre malgré tout ! Quand au fait qu’elle risque de perdre la raison ou non, il préférait ne plus relancer le débat et attendre d’avoir plusieurs avis, vérifier si chacun pensait la même chose. Se calmer, ne plus hurler, ne plus alerter ses confrères, il s’en sortait bien, pour le moment. Sa jeune sœur n’avait vraiment pas besoin de s’inquiéter, il pouvait discuter tout à fait tranquillement avec ce type, cet humain, ce Jedi.

– L’Histoire vous a retenu comme un de ceux ayant le plus travaillé à ouvrir l’Ascendance aux échanges, parallèlement à ce qu’a fait Thrawn. J’ignore si vous allez également terminer son travail dans cette ligne de temps, nous verrons bien. Enfin, pourquoi moi ? Car je peux comprendre ce qu’elle a vécu, connu, et comment m’y adapter. L’Ascendance aujourd’hui est bien loin d’être la même que celle qu’elle a connu.

« Terminer son travail »… L’esprit de Formbi fut comme brusquement arrêté sur cette phrase, butant dessus et oubliant aussitôt tout ce qui avait suivi derrière. « Terminer son travail », avait-il lancé. Quel… travail ? Les Vagaari ? Ouvrir l’Ascendance aux échanges ? Lui ?! C’était une énorme blague ! Il ouvrit la bouche pour traiter le Jedi de cinglé puis la referma avec un brusque frisson, repensant soudain aux vagues plans qu’il avait commencé à concevoir sans jamais les terminer, toujours freiné par les lois des Chiss qu’il refusait catégoriquement de violer, des plans qu’il avait caché, comme un secret honteux. Il ne voyait que cela, que cette explication là, retenant un petit juron. Jamais il n’aurait cédé à la tentation et brisé les lois de son peuple à son tour ! Jamais ! Il ne pouvait agir aussi… Jamais !

– L’Histoire peut… évoluer, dit-il finalement. L’Ascendance changer d’une manière ou d’une autre, ou bien demeurer la même. Qui pourrait le prédire, maintenant que tant de choses ont été modifiées ?

Il n’aimait pas du tout non plus ce qu’il ressentait, sous ces paroles, que ce type en sache bien plus sur l’Ascendance qu’il ne voulait bien le dire, qu’il avait même sans doute dû avoir des contacts avec leur peuple, dans son propre temps. Une nation plus ouverte, réellement ? Penser que lui aurait pu y contribuer lui soulevait le cœur, autant que de s’entendre dire qu’il aurait pu, d’une façon ou d’une autre, suivre les traces d’un type qu’il haïssait.

– Que savez-vous, sur l’Ascendance ou les Régions Inconnues ? demanda-t-il ensuite d’un ton méfiant.

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Jeu 31 Mai 2018 - 11:26
Il y eut un silence, suite à sa prise de parole, un silence assez lourd, seulement percé par quelques bruits venant parfois du couloir. Des échos de conversations ou bruits de pas, avant que le calme ne revienne. Nat avait un peu reculé, contre le dossier de son siège, croisant les mains contre lui et laissant tout le temps dont l’Aristocra avait besoin pour avaler le choc. Dire les choses autrement et avec tact ? Une notion inconnue au bataillon, pour le maître Jedi. Cette histoire-là sera différente mais cela n’empêchait pas Feesa d’avoir connu la même que Nat, donc l’argument « je peux mieux la comprendre que d’autres » fonctionnait plus que jamais. Il avait déjà posé les limites mentales sur ce dont il pouvait parler librement avec elle, ou même avec les Chiss, et sur ce qu’il valait mieux garder sous silence, en espérant que cela n’arrive jamais dans cette temporalité. Ce qu’il craignait le plus était d’attirer certains ennuis en tentant justement de les éviter, ce serait le pire scénario possible. Il s’écoula presque cinq minutes entières dans un silence parfait, avant que son interlocuteur ne revienne de ses pensées, peu joyeuses, étant donné la tête qu’il tirait. Peut-être ne le croyait-il pas. Ou il le croyait mais ne voulait pas voir ce futur devenir une réalité, quoi qu’il arrive.

– L’Histoire peut… évoluer, dit-il finalement. L’Ascendance changer d’une manière ou d’une autre, ou bien demeurer la même. Qui pourrait le prédire, maintenant que tant de choses ont été modifiées ?

Oui, c’est juste. Nat hocha simplement la tête, sans faire plus de commentaires, sentant bien toute la réticence se dégageant de ces propos. Et c’est qu’il attendait de voir, avec beaucoup de curiosité, il l’admettait. L’Aristocra reprit la parole d’un ton beaucoup plus méfiant pour lui demander ce qu’il savait de l’Ascendance ou des Régions Inconnues. Peur qu’il ne soit qu’un espion ou peur de ce futur probable ? Comme il le disait, tout pouvait encore changer et c’était très heureux. Si l’Histoire devait se dérouler telle qu’il l’avait connue, cette galaxie allait souffrir. Il commença par dire à l’Aristocra, « si ça pouvait le rassurer un peu », que lui-même n’avait pas eu affaire tant que ça à l’Ascendance et que cette partie-là concernait plutôt son ancêtre. Ce qu’il en savait, il le devait aux archives, aux holocrons, à l’histoire familiale et pour avoir côtoyé quelques Chiss au cours de sa vie. Qu’il se détende, donc, Nat ne s’était jamais amusé en personne à travailler ou se battre aux côtés de l’Ascendance et n’avait aucune intention de le faire non plus. Il fallait bien avouer que la présence de Fehlaaur'aitel'loro au Conseil des Moffs avait aussi refroidi les relations diplomatiques, quand bien même Roan Fel s’était caché durant sept ans sur Csilla.

– Quant aux Régions Inconnues en elles-mêmes, je connais bien la plupart des peuples les plus importants qui y vivent et j’ai travaillé avec certains d’entre eux. J’ai pu participer à des projets, dont un que mon frère menait, pour restaurer des planètes ravagées par différentes guerre. Évidemment, il y a des coopérations qui ne seraient malheureusement pas possibles aujourd’hui, dans l’état actuel des choses, même si je ne désespère pas. Dans tous les cas, il va falloir vous rendre à l’évidence. Se couper de la Force est difficile, j’ai moi-même essayé pour être honnête, et il vaut mieux, pour le bien de votre nièce, qu’elle apprenne à se défendre.
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Ven 1 Juin 2018 - 11:58
S’il espérait vraiment le « rassurer un peu », il allait devoir mettre les bouchées double… Même si ce type n’avait pas lui-même eu de contacts directs avec l’Ascendance, ou dans une mesure extrêmement réduite, son ancêtre en avait eu, comme il disait. C’était donc lui et ce jeune, là, Luke, qui avaient travaillé ensemble et amené les Chiss à avoir plus de contacts avec les Jedis… ? Il serait devenu ami avec un humain, lui ?! L’incrédulité ressortait par tous les portes de sa peau, tant il trouvait ça complètement insensé et improbable. Devenir ami avec un humain… Pire encore, avec un Jedi ! Un Jedi dont les descendants aussi arrivaient par ces foutues failles et venaient se promener dans la galaxie en toute quiétude. L’Aristocra n’était pas certain de savoir s’il devait en rire ou en pleurer.

– Quant aux Régions Inconnues en elles-mêmes, je connais bien la plupart des peuples les plus importants qui y vivent et j’ai travaillé avec certains d’entre eux. J’ai pu participer à des projets, dont un que mon frère menait, pour restaurer des planètes ravagées par différentes guerre. Évidemment, il y a des coopérations qui ne seraient malheureusement pas possibles aujourd’hui, dans l’état actuel des choses, même si je ne désespère pas. Dans tous les cas, il va falloir vous rendre à l’évidence. Se couper de la Force est difficile, j’ai moi-même essayé pour être honnête, et il vaut mieux, pour le bien de votre nièce, qu’elle apprenne à se défendre.

Travaillé avec certains d’entre eux, n’est-ce pas… En dehors de l’Ascendance, il n’y avait que très peu de peuples possédant une grande population, dans les régions Inconnues et aucun, aujourd’hui du moins, qu’il n’imaginait travailler main dans la main avec l’Ordre Jedi. Quoi qu’il n’avait pas pensé ça non plus pour les Chiss, et pourtant, ils allaient bel et bien nouer un contact avec les Jedis, donc pourquoi pas d’autres peuples à l’avenir ? Cela voulait-il dire que des guerres et conflits avaient définitivement été écartés ? Même avec les peuples les plus agressifs ? Etait-il donc possible de pacifier en partie les Régions Inconnues ? L’Aristocra se surprit à le rêver, à l’espérer ardemment, imaginant un futur possible où les siens n’auraient plus à se préparer à des guerres et attaques de masse.

– Je vois… finit-il par murmurer.

Deux sentiments se battaient en lui, contradictoires, lui retournant complètement la tête et l’estomac. D’un côté, l’espoir d’un futur meilleur pour son peuple, de dangers enfin écartés, même si ça devait prendre bien des années à se réaliser, d’un autre côté, le dégoût qu’ils puissent avoir de l’aide des humains au lieu de se débrouiller entre eux, comme depuis toujours. Et quel genre d’humain fallait-il être pour comprendre leur nation ? Surtout lui, il était conscient d’avoir un sale caractère, beaucoup de ses pairs peinaient déjà à le supporter, alors un humain… ? S’il était déjà né, adulte, quelque part dans cette galaxie, il serait curieux de le rencontrer. Ne serait-ce que pour voir à quoi il ressemblait.

– Qu’a fait ce Sith à ma nièce, exactement ? voulut-il savoir ensuite. L’a-t-il blessée, rendue malade ?

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Sam 2 Juin 2018 - 12:27
– Je vois…

La colère semblait entièrement passée, maintenant, laissant place à une point de tristesse et une certaine résignation, au-delà d’un faible espoir à peine voilé. Il avait baissé la voix de plusieurs tons, finissant par murmurer, le regard plus sombre. Nat se demandait maintenant quels étaient les freins principaux restant à cet homme, en ce qui concernait l’éducation à la Force de sa nièce, et s’il était vraiment si outré que ça à l’idée de la laisser s’exercer avec un humain. Après tout, ça pourrait être bien pire encore, en la laissant juste passer du temps à expérimenter toute seule, puis un beau jour, provoquer un accident au pire moment qui soit. Dommage que Nat ne puisse pas lui montrer quelques images de ce genre d’accident, il en avait vu plus souvent qu’à son tour. Souvent car ceux qui les provoquaient étaient un peu trop impatients et enthousiastes. Nat en avait provoqué pas mal, aussi, lorsqu’il était plus jeune et beaucoup plus débordant qu’aujourd’hui… Ceci étant, en débutant une formation en étant plus âgé, on contrôlait déjà mieux ses émotions qu’un enfant.

– Qu’a fait ce Sith à ma nièce, exactement ? voulut-il savoir ensuite. L’a-t-il blessée, rendue malade ?

– Malade, oui, gravement…


Cade lui avait tout expliqué dans le détail, lorsqu’il était rentré au temple, et Nat put donc raconter à l’Aristocra la façon dont cela s’était passé. Il lui parla un peu de Coruscant et de son palais, tout d’abord, pour qu’il situe le « décor », puis lui fit le déroulement de cette malheureuse histoire. La capture de la petite et ce qu’on pouvait supposer que le Sith lui avait fait, connaissant les antécédents de ce horrible type. Puis son évasion des cellules, avant que le groupe de Jedis ne la retrouve. Elle s’était, d’ailleurs, très bien débrouillée sur ce coup-là, pensant à utiliser ses pouvoirs jusqu’alors inconscients, avec assez de sang-froid. On arrivait ensuite à la partie plus délicate à expliquer. Feesa était vraiment passer à deux doigts de la mort, à cause de ce que lui avait fait avaler le Sith. Nat expliqua au Chiss que les Jedis avaient des pouvoirs de guérison et que son neveu, entre autre, était né avec un talent bien supérieur à la moyenne dans ce domaine-là. C’était grâce à ce pouvoir qu’il avait pu soigner la jeune femme et la purger du poison courant dans ses veines. Aujourd’hui, elle ne craignait plus rien.

– Vous avez une vison encore très négative sur la Force, pourtant, c’est là le genre de dons qui peuvent être des plus utiles. Comme le disait votre sœur, il suffirait, tout bonnement, de prendre le temps d’en apprendre plus. Larin sera sûrement ravie de vous en détailler plus. Elle est de votre peuple, sa parole comptera plus à vos yeux, n’est-ce pas ?

En tout cas, lui-même n’avait aucune intention de se fatiguer plus que nécessaire avec un type méfiant à ce point-là et qui remettra en cause chacun des mots pouvant sortir de sa bouche sous le seul prétexte qu’il était Humain. Que l’Ascendance et l’Empire soient si xénophobes le fatiguait, il n’avait pas envie de perdre du temps et de l’énergie pour rien. Surtout avec ce Chiss-là, dans le genre pénible, ça devait être délicat de trouver mieux. Son caractère avait en effet sacrément évolué, entre aujourd’hui et les jours où il s’était décidé à se détacher des lois chères à son Ascendance, agir d’une manière plus expéditive.

– Que vous faudrait-il, pour être sûr que la Force n’est pas une « tare » ?
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Lun 4 Juin 2018 - 9:21
La jeune fille ne l’avait pas mentionné, bien évidemment, il était pourtant clair qu’elle en avait subi plus que ce qu’elle l’avait raconté, et le maître Jedi le lui conforma en indiquant qu’elle était tombée gravement malade. Gravement… Si c’était le cas, comment avait-elle pu guérir en un laps de temps aussi court ? Dans un silence parfait, il l’écouta tout d’abord parler de Coruscant, imaginant assez mal à quoi pouvait vraiment ressembler une planète entièrement recouverte par une ville et n’osant pas non plus imaginer la pollution qui devait aller avec, mais ce détail-là n’avait aucune importance. Son regard brûla au récit qui lui était fait, la colère contre ce seigneur Sith augmentant plus encore.

Elle avait possédé un très bon sang-froid, impossible de le nier. En revanche, la façon dont il décrit commet elle s’était effondrée… Tel qu’il le racontait, Feesa avait été mourante, pourtant, aujourd’hui… L’explication vint juste après, cet homme avait un neveu, dans le groupe ce jour-là, qui avait pu sauver la vie de la jeune fille grâce à ses incroyables pouvoirs de Guérison de Force, comme elle pourra le confirmer. Un pouvoir assez grand pour arracher une personne des griffes de la mort ? Cette fois, même l’admiration était plus forte que la colère, vis à vis de ce genre de dons, et il ne put s’empêcher de se sentir également assez honteux. Sa nièce aurait pu mourir des mains de ce cinglé avant même de pouvoir les rejoindre ou bien agoniser durant des jours avant d’y rester. Ces Jedis, et Cade surtout, lui avaient sauvé la vie.

– Vous avez une vison encore très négative sur la Force, pourtant, c’est là le genre de dons qui peuvent être des plus utiles. Comme le disait votre sœur, il suffirait, tout bonnement, de prendre le temps d’en apprendre plus. Larin sera sûrement ravie de vous en détailler plus. Elle est de votre peuple, sa parole comptera plus à vos yeux, n’est-ce pas ?

Pardon ? Heu, oui, la parole de Learel’ari’nuruodo, en effet Oui, bien sûr, la parole d’une Chiss. A ce moment précis, il en avait même oublié le retour de leur compatriote, l’esprit trop occupé par ce qu’il venait d’apprendre et par la scène qu’il visualisait, avec une certaine horreur. Il jeta un très vague coup d’œil aux messages, sur son ordinateur, arrivés ces dernières minutes et auxquels il n’avait toujours pas répondu. Certains s’étonnaient visiblement qu’il discute avec un maître Jedi et qu’on n’entende plus de cris ni rien venir de son bureau, sans oublier que l’Ascendance devait aussi en profiter pour transmettre son message. Le message pouvait bien attendre cinq minutes de plus, Formbi s’occupait d’abord de sa famille.

– Que vous faudrait-il, pour être sûr que la Force n’est pas une « tare » ?

– Rien… Je suis redevable à votre Famille, maître Skywalker. Je vous soutiendrai à mon tour dès que le besoin se fera sentir.


Une part de lui continuait à vouer rejet et méfiance aux utilisateurs de la Force, l’autre part ne pouvait pas fermer les yeux et nier la profonde reconnaissance qu’il avait envers ceux ayant aidé et sauvé sa nièce. Cet homme avait sa parole, il les aidera, soutiendra, sera pour eux un allié des plus sûrs lorsque le temps viendra, qu’ils auront besoin d’aide, d’une façon ou d’une autre. Il se leva et invita le Jedi à faire de même, sortant enfin de son bureau pour trouver assez vite quelques uns de ses confrères, avec des airs assez étonnés, pour la plupart. Il leur présenta le Jedi d’un ton très calme, en disant qu’il était invité quelques temps, s’attirant des regards encore plus étonnés, voire choqués. Quel était le problème ? Ils allaient plutôt pouvoir transmettre leur message et ceux qui voulaient en discuter avec des représentants de l’Ordre avaient enfin une occasion de le faire.

Il emmena ensuite le Jedi jusque chez Ewime. Learel’ari’nuruodo y sera également, en toute logique, elle avait accepté de s’y rendre, après être passée saluer ses parents. Décidément, les choses prenaient une tournure des plus étranges… D’abord les attaques contre l’Ascendance qui se multipliaient, le retour de l’exilé dans les Régions inconnues, sa propre sœur qui voulait l’aider, l’arrivée de ce groupe hétéroclite, une nièce débarquée tout droit d’une faille puis ce Jedi. Il se frotta un peu les yeux, pendant que la petite navette survolait la ville en douceur, un peu perturbé. Le dernier Jedi à avoir fait parler de lui, ou plutôt d’elle, dans l’Ascendance était Jinzler. Depuis, rien ne les avait perturbé, concernant la Force. Il fallait croire que les changements arrivaient toujours en cascade.

A leur arrivée, il trouva effectivement les trois femmes ensemble, dans le petit salon qu’avait amené sa sœur, chez elle, une sorte de jardin d’intérieur où elle passait beaucoup de temps car l’air y était pur, bon pour elle et sa santé irrégulière. Il lui adressa un faible sourire puis tourna la tête vers Feesa en lui disant qu’il acceptait qu’elle se forme avec Skywalker. Cependant, il ne parla pas des raisons ayant fait sauter ses réticences, pas devant Ewime. Il s’assit à son tour, à côté du Jedi, se servant une petite tasse d’un thé qu’il laissait infuser très longtemps, comme à son habitude, à moitié plongé dans ses pensées.

– D’ailleurs, dit-il en tournant la tête vers Larin. Où est Nuru et que lui est-il arrivé ? Sev’eere’nuruodo a pu apprendre qu’il était de retour, lui aussi, nous nous attendions à ce qu’il revienne ici.

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Ven 15 Juin 2018 - 17:23
Revoir ma famille fut assez agréable, bien que seule ma mère fut présente dans notre demeure. Celle-ci se trouvait dans une immense grotte sous les glaces, là où la lumière naturelle n'arrive jamais. L'endroit n'est pas glauque, au contraire. Vivre dans les profondeurs n'a rien à voir avec ce qui se passe sur Coruscant : ce n'est pas parce que l'on habite là qu'on est défavorisé, socialement parlant. Non, ma famille vit ici depuis de nombreuses générations, tout simplement. Après tout, les villes chiss sont très peu sur la surface glacée de notre planète. Cette grotte, d'ailleurs, abrite une exploitation agricole où une partie de ma famille travaille, principalement des cousins. Mes parents sont membre, eux, des troupes de la huitième famille régnante, en tant que pilote de chasse mais à tour de rôle, afin qu'il y ait toujours quelqu'un au foyer. Sauf, bien sur, en situation de crise où quand ils partent en mission diplomatique au delà de nos frontières, comme leur mission d'exploration il y a plus de trente ans.

La discussion avec ma mère fut brève, et reprendra surement plus tard car elle m'invita à loger chez elle le temps de notre séjour sur Csilla. Après une heure passée en sa compagnie, j'empruntais un véhicule familial, celui de ma cousine et pilote Laraln, et je me rendis à la demeure de Chaf'Orm'Bintrano où un serviteur me conduisit auprès de la soeur de l'aristocra et de Feesa. Maître Skywalker et Formbi arrivèrent à peine une dizaine de minutes plus tard.


– D’ailleurs. Où est Nuru et que lui est-il arrivé ? Sev’eere’nuruodo a pu apprendre qu’il était de retour, lui aussi, nous nous attendions à ce qu’il revienne ici.

"Nuru nous a rejoint très récemment."

Bien sur, par "nous" j'entends l'ordre jedi et non pas l'ascendance.

"Ce fut déjà difficile pour lui car ce sont les failles qui l'ont ramené. Les dix-neuf dernières années n'ont jamais eu lieu et il reste un jeune enfant. Lui et moi avons pu discuter et je n'ai pas senti en lui l'envie de revenir ici mais plus de continuer sa formation de jedi. Il est maintenant l'apprenti d'un des plus grands maîtres de notre Ordre."

Ma réponse à sa question fut brève et j'espérais qu'il comprenne que c'était son souhait de ne pas revenir ici. Je n'avais d'ailleurs jamais interrogé mon jeune compatriote sur les raisons le poussant à ce choix, car je pensais en deviner au moins une d'entre elles. Tout ce que j'espérais, c'était que l'aristocra au sang chaud ne s'énerve pas parce qu'un, autre, jeune chiss décide de continuer sa formation plutôt que de revenir au sein de sa famille. Enfin, comme Nuru ne fait pas parti de la cinquième famille, je doute qu'il en arrive là.
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Sam 16 Juin 2018 - 14:50
C’était sans doute la situation la plus étrange qu’il lui était donnée de voir, même s’il était bon, en un sens, d’avoir une chance de voir sa descendance. Ewime préférait encore ne pas savoir si elle était bel et bien morte en donnant naissance à sa fille, dans une époque plus lointaine, ou si elle était décédée quelques années après cette naissance. Elle reléguait toute question importune sur le sujet et se contentait, simplement, de traiter Feesa avec le plus de douceur possible, pour qu’elle se sente chez elle, même si loin de son temps. Difficile d’imaginer ce qu’on pouvait vraiment ressentir en faisant un tel bond dans le temps… Perdu, déboussolé, loin des siens et de tout ce qu’on avait connu, coincé dans le passé, c’était encore pire que d’être exilé, à son sens. Elle veillait donc à ne pas évoquer le futur, parlant dans un premier temps de tout et de rien, pour initier un début de relation, avec cette jeune femme. Elle essayait surtout de cerner son caractère, pour le moment, les motivations la poussant à vouloir apprendre à manier la Force. Il faudra sans doute plusieurs jours, pour cela, mais si le jeune fille voulait bien, elle pouvait rester quelques jours encore. N’est-ce pas ?

Elles étaient installées dans le salon d’hiver, rempli de fleurs très blanches de toutes sortes, il y avait un bon air ici. Lorsque Larin revint les trouver, Ewime se leva pour l’accueillir puis lui proposa à elle aussi une tasse de thé et des fruits à grignoter, si elle en avait envie. Contrairement à ce qu’elle avait cru, cependant, son frère arriva vite, à son tour, et accompagné par le maître Jedi. Ils avaient u discuter ? Réellement ? Cacher son choc et sa surprise lui fut d’une difficulté des plus extrêmes lorsqu’il annonça – tranquillement en plus ! - qu’il acceptait que Feesa soit formée par cet homme. Elle ne put pas masquer entièrement son étonnement, même si elle fit de son mieux, son regard faisant la navette entre Formbi et Skywalker. Qu’avait-il bien pu lui dire pour… Il y avait-il un élément qu’on leur aurait caché ? Ou bien se connaissaient-ils déjà par avance… ? Non, non, c’était idiot, mais peut-être que son frère avait-il déjà entendu parler du maître Jedi auparavant ou de sa famille, elle ne voyait aucune autre explication logique. Elle leur fit donner à eux aussi une tasse de thé, gardant ses questions pour elle, pour le moment en tout cas.

« D’ailleurs, dit-il en tournant la tête vers Larin. Où est Nuru et que lui est-il arrivé ? Sev’eere’nuruodo a pu apprendre qu’il était de retour, lui aussi, nous nous attendions à ce qu’il revienne ici. »

« Nuru nous a rejoint très récemment. Ce fut déjà difficile pour lui car ce sont les failles qui l'ont ramené. Les dix-neuf dernières années n'ont jamais eu lieu et il reste un jeune enfant. Lui et moi avons pu discuter et je n'ai pas senti en lui l'envie de revenir ici mais plus de continuer sa formation de jedi. Il est maintenant l'apprenti d'un des plus grands maîtres de notre Ordre. »


Il y avait eu des premiers signes d’ouverture entre Humains et Chiss avec le projet de Thrawn, que des jeunes de leur peuple soient intégré aux Jedis était un autre signe très encourageant, aux yeux de la jeune femme. Elle ne désespérait pas de voir une entente plus poussée un jour… Quoi qu’il en soit, en attendant d’y arriver, il restait des plus surprenants que Formbi ait fini par accepter cette situation. De tous les Aristocras, il était sans aucun doute possible le dernier que chacun puisse imaginer accepter de tendre la main à d’autres espèces. Cela restait encore très… particulier. Larin n’avait peut-être pas choisie délibérément d’entrer dans l’Ordre, ses parents avaient surtout voulu la préserver, et le jeune Nuru n’avait pas eu plus le choix. Perdu loin de son peuple, il avait eu l’opportunité d’être recueilli. Mais tous deux avaient ensuite choisi en pleine conscience de combattre aujourd’hui dans les rangs de l’Ordre, tout comme Feesa. La jeune femme retourna le regard sur cette dernière, il y au moins une chose qu’elle voudrait savoir sur son temps.

« Où te trouvais-tu, lorsque ces failles t’ont… amenée ici, si nous pouvons décrire les choses ainsi ? Tu faisais partie de la Flotte de Défense et tu as été entraînée, juste comme ça ? Connaissais-tu déjà des Jedis ? »

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Sam 16 Juin 2018 - 15:49
Rester quelques jours, si elle le pouvait, lui ferait plaisir, oui, Feesa mourrait d’envie d’apprendre à connaître cette mère dont elle ne possédait que quelques rares souvenirs. Mais ça dépendait aussi de tant de paramètres… La discussion avec son oncle avait très mal commencé et elle n’avait qu’un maigre espoir que ça se termine mieux. Elle s’attendait à ce qu’il les fasse chasser de Csilla, nièce ou pas nièce, le dégoût encore actuel des Jedis et du reste de la galaxie l’emportant. D’un côté, elle pourra s’occuper de son entraînement librement, d’un autre côté, elle pourrait perdre à la fois famille et patrie, dans cette époque, et qui sait comment cela influencera sur son futur ? A moins qu’elle ne puisse retourner sur Nirauan un jour… Non, même pas, pas avec l’amiral Thrawn en vie.

Larin vint les rejoindre quelques temps plus tard, alors qu’elles bavardaient de tout et de rien autour d’une boisson chaude. Enfin, c’était surtout sa mère qui menait l’essentiel de la conversation, Feesa avait l’estomac un peu trop noué pour vraiment profiter de ce moment, même avec sa mère, même si elle ne la voyait enfin que maintenant. Dix minutes s’écoulèrent encore avant que son oncle et Nat reviennent, ensemble. Un bon signe ou… ? En arrivant à portée, il leur dit alors d’un ton tranquille qu’il voulait bien qu’elle parte avec le maître Jedi et s’entraîne avec lui. Feesa sentit s abouche se décrocher sous le choc et elle en resta coite un moment. Il acceptait vraiment ? Mais que s’étaient-ils dits pour que… Bouche bée, elle ne put rien dire sur le moment, renfoncée dans son siège en cherchant à comprendre.

La conversation arrive ensuite sur Nuru, son jeune compatriote de Coruscant, enfin plutôt de l’Ordre Jedi. Voilà qui répondait à une question qu’elle s’était posée à son sujet, il avait donc fait parti de l’ancien Ordre Jedi, avant qu’il ne soit détruit et lui tué avec. Elle se demandait s’il n’était pas, avec Larin, le seul représentant de leur peuple à faire parti des Jedis… Feesa parvint enfin à sourire un peu, soulagée de la façon dont tournait la situation. Elle n’allait pas perdre les siens, pourra s’entraîner, et avec de la chance, elle sera vite de retour dans sa propre époque, poursuivre sa vie comme elle l’avait débuté. Elle croisa après ça le regard de sa mère, les deux mains serrées contre la tasse brûlante en attendant que le thé refroidisse un peu. Tiens, en y regardant bien, elle trouvait pas mal de ressemblances physiques avec Formbi.

– Où te trouvais-tu, lorsque ces failles t’ont… amenée ici, si nous pouvons décrire les choses ainsi ? Tu faisais partie de la Flotte de Défense et tu as été entraînée, juste comme ça ? Connaissais-tu déjà des Jedis ?

– Oui, Luke et Mara Skywalker, un couple de Jedis. Luke avait recréé l’Ordre depuis quelques temps, lui et sa femme étaient venus dans l’Ascendance pour aider à régler une très vieille affaire. J’étais du voyage et j’ai passé un peu de temps avec eux.

Sa connaissance du Basic lui avait permis de nouer un premier contact avec facilité, même si Luke n’était, de toute façon, pas difficile à aborder, il parlait à tout le monde facilement. Sa femme était déjà plus réservée, en tout cas, de ce que Feesa avait eu le temps d’en voir. Le voyage avait été secoué d’un peu d’agitation mais ce n’était encore rien par rapport à ce qui les avait attendu à l’arrivée… Elle sourit malgré tout, faiblement, en pensant à ces événements. C’était le point final d’une affaire qui avait trop longtemps duré, et surtout, une bonne occasion de nouer des liens avec des factions très différentes.

– Lorsque j’ai disparu, j’étais sur Nirauan. Je ne fais pas vraiment parti de la Flotte de Défense, plutôt de… Enfin, un autre groupe qui travaille en coopération avec la Flotte de Défense, contre certaines menaces des Régions Inconnues. A son époque, l’amiral Thrawn avait fait construire une base sur la planète. Dans cette époque, je veux dire. Je ne sais pas si c’est déjà le cas ou non. S’il est vivant, elle doit déjà y être, n’est-ce pas ? Je me demandais si je ne pourrais pas rentrer dans mon époque, en retournant à l’endroit exact où j’ai disparu ?
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Sam 16 Juin 2018 - 18:45
– Rien… Je suis redevable à votre Famille, maître Skywalker. Je vous soutiendrai à mon tour dès que le besoin se fera sentir.

La loyauté envers la famille proche était décidément un moyen très puissant pour convaincre les gens, ça l’étonnera toujours. Nat n’en attendait certes pas autant et fut donc agréablement surpris en percevant la reconnaissance qui perçait dans la voix de l’Aristocra. Bien, si les choses étaient arrangées, tant mieux, ils allaient tous pouvoir se consacrer à d’autres affaires. Il avait donc officiellement une élève, maintenant, lui qui avait une nette tendance depuis des années à tourner le dos à toutes les responsabilités qu’il pourrait, et devrait, prendre au sein de l’Ordre Jedi. Il se leva à son tour et suivit Formbi dehors, où il discuta brièvement avec les autres Aristocras pour faire les présentations. Le Jedi se contenta de trois mots et brefs signes de tête, avant qu’ils ne quittent le Parlement pour prendre un transport. Il n’était pas spécialement enclin à nouer plus de relations sociales que nécessaire et encore moins avec les dirigeants Chiss, époque différente ou pas. Sur le trajet, il ne sortit pas un seul mot, tout comme l’Aristocra. Il ne fit que très vaguement observer l’immense ville, le regard sombre. La Force savait-elle vraiment ce qu’elle faisait ? Ou bien était-il si chamboulée et torturée que tout cela n’était qu’une immense plaie ouverte, suintante de sang ?

Il ne parla pas beaucoup plus en arrivant chez l’Aristocra et en retrouvant les trois femmes. Il était l’intrus, ici, seul Humain avec quatre Chiss, sur une planète où il n’avait eu l’intention de mettre les pieds sans un cas de force majeure. La Force, ces failles, tous ceux qui revenaient ou arrivaient, comme Nuru, Feesa, lui-même… On ne savait pas même pourquoi cette époque, plus précisément, pourquoi maintenant, dans un Empire Sith. Il baissa le regard sur le thé brûlant et trouble, observant en silence les légères volutes de fumée qui s’en dégageaient, en un ballet aérien très léger et éphémère. Il se demandait si la Force pouvait disparaître définitivement, ne plus jamais parcourir la galaxie, laissant Siths et Jedis devenir de simples souvenirs, des éléments d’une Histoire passée… Cette idée en horrifierait sûrement beaucoup, trop attachés à ces pouvoirs. Lui-même prendrait cela comme une libération. Sans la Force, tant de problèmes ne pourraient plus arriver, ils seraient libres et l’équilibre entre deux pouvoirs opposés ne serait plus une menace permanente. Sans la Force, sans doute ne serait-il jamais venu au monde, ni lui ni ses ancêtres. Si ces failles étaient un prémisse à sa disparition définitive, ils seront enfin libres.

– Où te trouvais-tu, lorsque ces failles t’ont… amenée ici, si nous pouvons décrire les choses ainsi ? Tu faisais partie de la Flotte de Défense et tu as été entraînée, juste comme ça ? Connaissais-tu déjà des Jedis ?

– Oui, Luke et Mara Skywalker, un couple de Jedis. Luke avait recréé l’Ordre depuis quelques temps, lui et sa femme étaient venus dans l’Ascendance pour aider à régler une très vieille affaire. J’étais du voyage et j’ai passé un peu de temps avec eux.


Ce n’était sans doute qu’un rêve, la Force était une entité très particulière, trop particulière, imaginer qu’elle puisse quitter la galaxie n’était qu’un espoir utopique. Il plissa un peu les yeux en laissant s’échapper ce vague rêve de son esprit puis but enfin un peu de thé, regardant Feesa et sa mère discuter. Au moins ces failles leur avaient-elles permis de se rencontrer, c’était une bonne chose. La famille restait importante, le cœur même d’une personne. Nat ne rêvait que de retrouver la sienne, sa femme et ses enfants, partir en oubliant ce temps qui appartenait pourtant déjà au passé. Évidemment, il avait presque tout le reste de sa famille, ici. Cade, ses ancêtres, même ce cher Vador avait fait un petit bonjour, mais ce n’était pas pareil. Il reposa sa tasse puis releva un peu les yeux vers Fessa lorsqu’elle expliqua, sans entrer dans les détails, venir de Nirauan et d’un « groupe travaillant en coopération » avec la Flotte de Défense, contre les menaces des Régions Inconnues. Les menaces, hein… Elle avait été éjectée de son temps avant de pouvoir connaître les plus grosses menaces et ce n’était pas plus mal. Comparé au reste, les Vagaari, ou ce qui en avait resté plutôt, étaient des amuses-bouches.

– A son époque, l’amiral Thrawn avait fait construire une base sur la planète. Dans cette époque, je veux dire. Je ne sais pas si c’est déjà le cas ou non. S’il est vivant, elle doit déjà y être, n’est-ce pas ? Je me demandais si je ne pourrais pas rentrer dans mon époque, en retournant à l’endroit exact où j’ai disparu ?

– Ça peut se tenter…. Je n’y crois pas, personnellement. De toute façon, si la base est déjà construite ou commencée, l’endroit sera farci par les Impériaux. Tu es sur leurs listes de recherche, pour rappel.


Ce point-là ferait bien de lui rester en tête, si elle comptait vraiment s’y rendre. Ou bien, s’y rendre avec sa mère ou son oncle, voire les deux, ce qu’il ajouta aussitôt après. Elle pouvait essayer, si la Force était assez dérangée, après tout, pourquoi pas ?
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Sam 16 Juin 2018 - 22:14
– Nuru nous a rejoint très récemment. Ce fut déjà difficile pour lui car ce sont les failles qui l'ont ramené. Les dix-neuf dernières années n'ont jamais eu lieu et il reste un jeune enfant. Lui et moi avons pu discuter et je n'ai pas senti en lui l'envie de revenir ici mais plus de continuer sa formation de jedi. Il est maintenant l'apprenti d'un des plus grands maîtres de notre Ordre.

Mmh… Formbi se contenta d’un léger signe de tête en guise de réponse, préférant ne rien ajouter de plus sur le sujet. Les circonstances ayant fait entrer cet enfant dans l’Ordre Jedi étaient très particulières, il avait même été élevé comme un humain, c’était donc finalement assez compréhensible qu’il veuille rester là-bas et achever sa formation, même si Formbi ne comprenait pas, malgré tout, qu’il ne cherche pas au moins à savoir s’il avait de la famille encore en vie, ici. A moins qu’il n’ait demandé à Larin de la vérifier pour lui ? Possible ici. Lèvres pincées, il but un peu de thé, méditant sur cette question durant un instant. Ces recherches-là, Veeren les avait sans doute déjà menées, l’enfant était techniquement de son clan et donc sous sa responsabilité. Du moins il l’était autrefois.

– Où te trouvais-tu, lorsque ces failles t’ont… amenée ici, si nous pouvons décrire les choses ainsi ? Tu faisais partie de la Flotte de Défense et tu as été entraînée, juste comme ça ? Connaissais-tu déjà des Jedis ?

– Oui, Luke et Mara Skywalker, un couple de Jedis. Luke avait recréé l’Ordre depuis quelques temps, lui et sa femme étaient venus dans l’Ascendance pour aider à régler une très vieille affaire. J’étais du voyage et j’ai passé un peu de temps avec eux.


Formbi sourcilla d’une façon très visible, avec un bref regard en direction du maître Jedi. Décidément, le nom de cette famille prenait une place croissante dans ce qu’il entendait, ces dernières heures. De quelle « vieille affaire » s’agissait-il…. ? Et pourquoi l’Ascendance aurait fait appel à un couple de Jedis, les deux les avaient déjà rencontré ou aidé par le passé ? Formbi s’efforçait de rester ouvert d’esprit, surtout si cela concernait cette famille car sa nièce avait visiblement déjà un lien bien établi avec, mais c’était dur. Très dur. Il prit une longue et légère inspiration en promenant le regard sur les fleurs blanches emplissant la pièce, puis fermant les yeux une micro-seconde. Là, tout va bien. L’Ascendance avait donc des « chances » d’avoir des liens avec l’Ordre Jedi, donc… Pourquoi pas… C’était toujours mieux, à son goût, que des liens avec un certain type qu’il ne pouvait supporter.

– Lorsque j’ai disparu, j’étais sur Nirauan. Je ne fais pas vraiment parti de la Flotte de Défense, plutôt de… Enfin, un autre groupe qui travaille en coopération avec la Flotte de Défense, contre certaines menaces des Régions Inconnues. A son époque, l’amiral Thrawn avait fait construire une base sur la planète. Dans cette époque, je veux dire. Je ne sais pas si c’est déjà le cas ou non. S’il est vivant, elle doit déjà y être, n’est-ce pas ? Je me demandais si je ne pourrais pas rentrer dans mon époque, en retournant à l’endroit exact où j’ai disparu ?

Formbi faillit perde à nouveau son sang-froid et n’écouta rien de la réponse du Jedi, s’étranglant à moitié en buvant une gorgée de thé, mais réussissant à faire passer ça pour un raclement de gorge. Il reposa sa tasse en s’essuyant d’un geste de main une goutte de thé restée au coin des lèvres, comptant mentalement avec lenteur jusqu’à trente pour se donner le temps de réfléchir et retenir la remarque acide lui brûlant les lèvres. Sa propre sœur avait déjà émis le souhait d’aller travailler un temps là-bas pour renforcer les relations entre les peuples et maintenant sa nièce ?! Il lança un regard noir au maître Jedi qui dit tranquillement qu’elle pouvait y aller avec lui ou sa mère, voire les deux. Si ça se trouve, c’était bel et bien sur cette fichue base que Ewime avait rencontré le père de Feesa. Et donc que le père était une des têtes brûlées ayant voulu partir là-bas.

– Il n’y a presque rien de fait, encore, sur Nirauan, maugréa-t-il. Mais oui, cette base est débutée, quand bien même il faudra encore du temps pour l’achever.

Un suprême effort de volonté lui fut nécessaire pour ne pas cracher à sa nièce qu’elle était parfaitement dingue pour avoir travaillé là-bas, même si son expression devait parler pour lui. Thrawn… Il ne haïssait personne autant que ce type. Sauf peut-être, seule exception, le Sith Plagueis.

– Feesa, dans tous les cas, il n’est pas question que tu approches seule ce type, de près ou de loin ! Je n’ai pas envie que tu t’attires encore de graves ennuis !

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Dim 17 Juin 2018 - 21:54
– Ça peut se tenter…. Je n’y crois pas, personnellement. De toute façon, si la base est déjà construite ou commencée, l’endroit sera farci par les Impériaux. Tu es sur leurs listes de recherche, pour rappel.

Oui, oui, elle le savait. Recherchée à cause d’un dingue complet, sur les listes de l’Empire… Mais Nirauan, ce n’était pas exactement l’Empire, ce projet-là n’avait jamais été crié sous tous les toits dans le reste de la galaxie, c’était une coopération entre Humains et Chiss pour un but donné, pas non plus un projet militaire à la gloire de Palpatine ! Et elle ne voulait que vérifier une théorie, rien de plus, elle en aura à peine pour quelques minutes, sur place, c’est tout. Une théorie qui n’avait d’ailleurs pas l’air de plaire du tout à son oncle, à en juger par sa soudaine réaction. Feesa se crispa un peu, dans l’attente du retour des cris. Elle savait bien sûr que Formbi détestait profondément l’amiral depuis bien longtemps, même si ça s’était un peu atténué dans le futur, mais n’avait pas pensé que la simple mention du nom lui ferait cet effet… Surtout qu’elle ne savait même pas, au final, pourquoi il le haïssait autant, il ne le lui avait jamais réellement expliqué.

– Il n’y a presque rien de fait, encore, sur Nirauan, maugréa-t-il. Mais oui, cette base est débutée, quand bien même il faudra encore du temps pour l’achever.

L’expression qu’il tirait dissuada Feesa de répondre immédiatement, elle était un peu choquée, à vrai dire. Cet air de colère et dégoût, elle l’avait déjà vu lorsque son oncle parlait de certains ennemis de l’Ascendance ou d’une personne l’ayant profondément agacé mais jamais, jamais elle ne l’avait vu adressé à elle ! Qu’avait-elle bien pu dire de si grave, avec ça ?! D’accord, la base n’était qu’à peine commencée dans cette époque, mais dans son temps, elle avait juste agi pour le bien des siens et de l’Ascendance, jamais comme une traître ou elle ne savait quoi. Même si certaines idées ne plaisaient pas à tout le monde, et sûrement pas encore à son oncle dans l’état actuel des choses, elle n’avait jamais pensé à mal ni à faire du mal à son propre peuple, bien au contraire.

– Feesa, dans tous les cas, il n’est pas question que tu approches seule ce type, de près ou de loin ! Je n’ai pas envie que tu t’attires encore de graves ennuis !

– Je ne suis plus une petite fille de quatre ans qui a besoin de ses parents pour être défendue ! Je sais me battre en cas de besoin et je suis aussi capable de monter des plans valables pour m’en sortir. Je ne risque pas autant à aller dix minutes sur Nirauan qu’en me battant contre les Vagaari.

Pour le coup, c’était une réaction épidermique, si elle ne supportait pas une chose, c’était bien qu’on la traite comme une fillette fragile qui ne pouvait pas agir sans l’aval des autres et qu’il fallait forcément faire escorter pour ne pas prendre le moindre risque. Et puis, avoir de graves ennuis si jamais elle croisait Thrawn, sérieusement ? Si elle croisait le chef des Yuuzhan Vong, là oui, elle pourrait en avoir, mais un des leurs ? Elle s’en était sortie, dans la mission du Vol vers l’Infini, contrairement à son oncle, et s’était aussi sortie toute seule de sa cellule avant que les Jedis ne la retrouvent, abattue aussi par le poison.

– Je sais bien que tu détestes « ce type », mais soyons sérieux. Vu ce qui arrive, il n’y a pratiquement aucune chance que je le croise vraiment. Et même si c’est le cas, que veux-tu qu’il me fasse ? Vos histoires et vieilles rancunes ne me concernent pas, je ne suis même pas censée être née donc ne me mêlez pas à ça. Au point où nous en sommes, avec la Force et toutes ces histoires, ça vaut la peine d’essayer toutes les théories possibles. Je connais cette planète et sais comment m’y débrouiller, j’y ai passé presque la moitié de ma vie. Il n’y a pas besoin d’escorte ou de nounous, j’ai l’habitude de côtoyer des Humains.
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Lun 18 Juin 2018 - 7:06
– Il n’y a presque rien de fait, encore, sur Nirauan, maugréa-t-il. Mais oui, cette base est débutée, quand bien même il faudra encore du temps pour l’achever.

Et c’était reparti pour un tour, l’air se chargeait à nouveau d’agressivité, de méfiance et de tout ce qui va avec. Nat repoussa un peu sa tasse, vide, puis croisa tranquillement les bras, l’expression intéressée et le regard un peu plus amusé. Il avait la posture de l’homme attendant un duel, regardant alternativement sa nouvelle élève et l’Aristocra, face à face. Nirauan, toute une histoire, le pauvre Chiss ne pouvait pas imaginer ce qui allait s’y passer et comment cette nouvelle force de frappe allait influencer l’équilibre de leur société, que cela ait été voulu ou non lors de sa création. Il se demanda vaguement ce qui pouvait bien motiver Formbi à vouer une telle haine à l’amirale avant de laisser cette question couler de son esprit sans plus s’y intéresser. Quelle importance, après tout ? Ce qui comptait pour le moment était de voir à quel point cette haine influençait son jugement et ses motivations. Dommage que l’Aristocra n’ait pas déjà entamé ses changements d’esprit, ça leur aurait tellement facilité la tâche, à la fois pour l’organisation de cette affaire que pour les relations diplomatiques de façon plus globale. Il ne manquerait plus que Roan Fel s’invite à la fête, pour que ce soit plus complet.

– Feesa, dans tous les cas, il n’est pas question que tu approches seule ce type, de près ou de loin ! Je n’ai pas envie que tu t’attires encore de graves ennuis !

– Je ne suis plus une petite fille de quatre ans qui a besoin de ses parents pour être défendue ! Je sais me battre en cas de besoin et je suis aussi capable de monter des plans valables pour m’en sortir. Je ne risque pas autant à aller dix minutes sur Nirauan qu’en me battant contre les Vagaari.


Oh, ces derniers étaient juste l’apéritif, qu’on soit bien d’accord là-dessus. Nat retint un très léger soupir, en se demandant ce que Formbi craignait vraiment, dans le fond. Peur que sa nièce adhère aux idées de l’amiral ? Crainte inutile puisque c’était déjà le cas et que pour couronner le tout, c’était lui, et personne d’autre, qui l’avait élevée dans cette optique. Un peu tard pour tout effacer et recommencer son éducation, mine de rien. Il notait, en tout cas, que sa nouvelle élève n’aimait pas qu’on la traite comme une enfant et ça tombait bien, il n’aimait pas spécialement couver les autres, au contraire, il était assez « braque » dans sa façon de faire. Au moins s’entendra-t-elle avec ce genre de méthodes. Il promena un petit instant le regard sur la pièce avant de le reposer sur l’oncle et la nièce, espérant simplement que sa théorie précédente soit fausse car sinon, Formbi en aurait une crise cardiaque. Ah, la famille…

– Je sais bien que tu détestes « ce type », mais soyons sérieux. Vu ce qui arrive, il n’y a pratiquement aucune chance que je le croise vraiment. Et même si c’est le cas, que veux-tu qu’il me fasse ? Vos histoires et vieilles rancunes ne me concernent pas, je ne suis même pas censée être née donc ne me mêlez pas à ça. Au point où nous en sommes, avec la Force et toutes ces histoires, ça vaut la peine d’essayer toutes les théories possibles. Je connais cette planète et sais comment m’y débrouiller, j’y ai passé presque la moitié de ma vie. Il n’y a pas besoin d’escorte ou de nounous, j’ai l’habitude de côtoyer des Humains.

– De tous les ennemis ou adversaires qui peuvent causer des ennuis, ce n’est pas l’amiral qui devrait vous poser problème,
glissa-t-il calmement. On ne peut pas comparer cet Empire avec les Yuuzhan Vong.

L’amiral Chiss pouvait causer des ennuis, bien entendu, il ne niait pas ce fait, mais enfin, si on comparait, Palpatine, lui et d’autres types de cette époque n’étaient pas « grand-chose », si on comparait avec le niveau d’emmerdement maximal que pouvaient amener d’autres peuples ou nations. Relativisons donc un peu, s’il vous plaît. Nat ne pouvait que prier la Force pour que les peuples de ces régions n’aient jamais l’idée d’attaquer, dans cette ligne de temps, tout en faisant son possible pour préparer la galaxie à ce qui allait lui tomber dessus. Et ça commençait par participer à l’entraînement des uns et des autres, aussi bien physiquement que mentalement. Enfin bref, s’il fallait laisser l’oncle et la nièce discuter de ça tranquillement, en tête à tête, il comptait les laisser là.
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