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Combat contre la pandémie

 :: Espace Sauvage :: Hémisphère Sud :: Indoumodo
Dim 10 Juin 2018 - 11:27
Selon les personnes qu’elle avait pu discrètement interroger ou qui laissaient aller leurs pensées et émotions sans prendre garde qu’on puisse les surprendre, on assistait là à une sorte de miracle auquel personne ne croyait et qui n’allait certainement pas rester sans conséquence. Tout se faisait officieusement et par des voies détournées, certes, mais combien de temps le camouflet allait encore tenir, combien de temps avant que les actes des Impériaux en poste dans l’Espace Sauvage n’éclatent au grand jour ? Même si la priorité n’était pas, la jeune femme doutait très fortement que l’Empereur, plus encore un Empereur Sith, apprécie que ses hommes passent au-dessus de toutes les lois pour s’allier ainsi avec toutes les personnes pouvant travailler contre la pandémie, sans aucune autorisation. Elle trouvait ça très bien, évidemment, par contre, elle supposait que des têtes allaient très vite voler, dès lors que l’affaire aura éclatée au grand jour. L’amiral Liafes n’avait pas l’air de trop s’en soucier, pour le moment, ou plutôt, il ne le montrait pas. Mise à part la tension visible émanant du moindre de ses gestes, il conservait une expression plutôt neutre et concentrée. Il ne portait même pas son uniforme, ayant adopté à la place une tenue plus adéquate pour le laboratoire dans lequel ils se trouvaient.

L’ambiance était particulièrement étrange, à bord de cette station orbitale, il y régnait en maître une tension certaine, à cause de la pandémie, mais aussi un mélange de méfiance et de confiance forcée, entre chacune des personnes présentes, ainsi qu’une certaine part de curiosité. Il était quand même amusant de découvrir comment des ennemis déclarés pouvaient agir une fois contraints de travailler ensemble et se découvrir les uns les autres, chacun avec ses propres capacités, ses peurs et ses espoirs. Les personnes présentes venaient de milieux très différents, il y avait quelques contrebandiers ayant amené des médicaments ou autres ressources aux origines douteuses, à qui personne ne posait la moindre question sur la façon dont ils avaient « récupéré » le tout, des Impériaux en tenue civile, très officiellement en permissions et censés être partis dans leurs familles pour prendre du repos, des médecins issus des différents mondes de l’Espace Sauvage ou d’autres régions de la galaxie, des chercheurs, des politiques locaux qui venaient aider à l’organisation des secours et du confinement, chacun pour une planète ou un secteur précis, puis des personnes sensibles à la Force, dont elle, et quelques autres qui devaient aussi arriver.

Même si au moins dans ces régions, les choses s’organisaient, dans l’urgence, Lorana ne pouvait pas dissiper malgré tout l’inquiétude qui la tenaillait. Elle ignorait si le nouveau gouvernement de Coruscant allait finalement leur envoyer quelques destroyers pour mettre fin à cette « belle collaboration » entre toutes les parties, dès lors qu’ils en seront avertis. Elle finit par faire part de ses doutes, après une réunion pour définir les normes de confinement dans un autre secteur, à l’amiral Liafes, au détour d’un couloir. Elle pensait que lui au moins allait écouter, officier impérial ou non, il n’était pas d’une mauvaise nature et était assez ouvert d’esprit. Sans doute dû au fait qu’il avait également connu la République et qu’il avait passé la majeure partie de sa carrière dans l’Espace Sauvage, au contact de dizaines d’espèces différentes. Il soupira légèrement lorsqu’elle termina de lui partager ce qui la travaillait, regardant de part et d’autres du couloir comme pour s’assurer que personne ne les espionne. Ils étaient bien seuls, oui, pour le moment, pas d’inquiétude à avoir sur ce sujet. A moins bien sûr qu’une escadre complète ne s’invite brusquement à la fête, en voulant savoir ce que fichaient autant d’impériaux à travailler en civils avec des Rebelles, des Jedis et des contrebandiers.


« L’Empire travaille déjà officiellement à contenir la maladie, » murmura l’amiral d’un ton gêné. « Pour ce qui est de collaborer avec d’autres factions… Pour le moment, c’est un cas d’urgence, mes confrères et moi-même, lorsque nous avons pris cette décision, l’avons fait pour le bien de l’Empire et pour lutter plus efficacement contre la pandémie. Si des problèmes se présentent, nous en assumerons les conséquences. »

Il émit un faible, très faible sourire, le regard chargé de résignation, avant de la laisser et repartir au travail. Lorana repartit de son côté, à son propre travail, la tête encore chargée de questions mais espérant qu’ils puissent progresser un maximum sans ennuis. Il y avait tellement à faire, l’éloignement des planètes entre elles et celles des communautés et villes sur chacune n’aidait pas vraiment à être rapides, à son grand dam. La journée passa vite, chacun plongé dans une activité qui ne cessait jamais, tout en suivant en temps réel l’évolution de la pandémie. Sur les premières planètes touchées, la majorité mises sous blocus par l’Empire, les morts commençaient à se faire nombreux. L’hécatombe était bien sûr plus violente encore sur Lysatra, première planète contaminée. Il commençait à se faire tard lorsque Lorana fut averti que deux de ses confrères de l’Ordre venaient d’arriver à leur tour. Elle se rendit aussitôt dans le troisième hangar d’arrivée de la station nomade, sur la plate-forme d’accès, pour les accueillir. Si elle connaissait déjà bien maître Kenobi et avait noué une dette de vie envers lui et son ancien apprenti, elle ne connaissait en revanche pas le jeune Padawan qui l’accompagnait. Elle ne savait pas que les Chiss acceptaient d’envoyer leurs enfants étudier la Force, tiens.

« Bonsoir, maître Kenobi. Merci d’être venus, nous avons besoin du plus de personnes possible. Savez-vous comment les diverses factions prennent la chose, ici, dans les autres régions de la galaxie ? D’autres coopérations se mettent en place ? »

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Dim 10 Juin 2018 - 12:54
La majeure partie des habitants de Coruscant, reclus dans les niveaux inférieurs depuis la naissance, n’avaient jamais dû voir au moins une fois le soleil… C’est sur cette pensée que Cygni avait quitté finalement le bar, pour repartir dans les rues perpétuellement animées de la ville, marchant en s’appuyant sur sa canne. Ni les passants ni les soldats ne lui prêtaient la moindre attention, dans une pareille ville, on ne s’occupe pas de qui on croise, surtout si la personne est visiblement handicapée ou blessée. Il ne pouvait menacer personne et savait donc qu’on lui fichera la paix, par ici, pour cette seule raison, seules les apparences comptaient. Il s’était pas mal éloigné du quartier du bar lorsqu’il dû s’arrêter, sur un petit banc de fer au passage, sur une large voie. Une fois assis, il releva le regard vers les hauteurs de la ville et l’hôpital imposant où il venait de passer presque deux ans de sa vie.

Il avait déjà essuyé plusieurs défaites ou échecs, au cours de sa vie, ce dernier était sans conteste le plus violent de tous. Évidemment, dans une pareille situation, il savait qu’il allait être vaincu, mais il n’avait pas imaginé pour autant un tel massacre de ses hommes et encore moins des civils réfugiés sous le bouclier. C’était surtout cela qui lui pesait, la mort de centaines de personnes innocentes, dans ce combat, alors qu’il avait juré de les protéger, de les tenir le plus à l’écart possible des représailles. Tu parles d’un chef… Le gouverneur Restos avait sûrement été ravi de la situation. Plus d’insurgés, plus de civils sympathisants, plus de chef pour les mener. Des centaines de personnes fauchées, juste comme ça. Problème réglé. Cygni détourna le regard pour le reposer sur les longues files de véhicules dans le ciel, plongé dans ses pensées.

Un sentiment nouveau, en tout cas pour lui, le prenait lorsqu’il songeait à Batonn, la haine. S’il n’avait pas été si habitué à garder la tête froide dans n’importe quelle situation et à réfléchir, il lui aurait très facile de se laisser dévorer par la haine et agir sans réfléchir au préalable. Il était tentant, pourtant, si tentant de simplement se plonger corps et âme dans la recherche du responsable puis aller s’en occuper en personne… Aucune justice pour les civils, simplement la mort et la destruction. Mais il devait rester concentré. Plus personne ne l’attendait, ni à Batonn ni ailleurs, il n’avait plus personne à protéger, plus personne qui compte sur lui. La seule chose qui le rappelait là-bas était l’envie de se venger, ça n’avait rien de rationnel. Or, il n’avait pas pour habitude d’agir en se laissant guider par ses émotions.

Mais que faire, aujourd’hui ?

La vengeance ne lui apportera rien et il le savait. Ce qui lui restait, c’était de poursuivre son combat contre l’Empire. Restait à déterminer la meilleure façon. S’il rejoignait finalement l’Alliance Rebelle, il ne pourra pas en être un combattant, même s’il était en meilleur état physique, ce n’était pas sur le terrain et fusil en mains qu’il pouvait exploiter au mieux ses capacités. Il ne pouvait pas, non plus, commander un jour un nouveau groupe d’insurgés, ayant prouvé qu’il n’en était pas capable. Tout ce qu’il pouvait était, à nouveau, d’offrir ses compétences tactiques et stratégiques à ceux qui en auront besoin, dans la lutte contre l’Empire. Comme lorsqu’il avait commencé la lutte, comme ce qu’il avait fait durant des années avant de croire qu’il pourrait mener les insurgés, sur Batonn.

Très bien, il avait quelques affaires à mener et à régler, puis il sera temps de reprendre ses activités. Il n’avait plus rien à faire sur Coruscant et ne comptait pas non plus attendre gentiment qu’un type du BSI passe par hasard et le reconnaisse. Ou même des hommes envoyés par Thrawn, si jamais il en avait de posté dans le coin à s’ennuyer. Le jeu du chat et la souris reprenait dès maintenant…

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Il était bon de savoir que vous aviez encore des alliés ou simplement des personnes qui ne vous avait pas oublié, même après presque deux ans. Cygni avait pris place en cours de route sur le cargo les emmenant vers l’Espace Sauvage, trouvant à bord d’anciens « amis » contrebandiers et deux Jedis, enfin, un maître et son apprenti. Un apprenti qui avait d’ailleurs pas mal surpris Cygni lorsqu’il l’avait vu, il ignorait qu’il y avait d’autres Chiss à se balader dans la galaxie à part l’amiral Thrawn, surtout de cet âge. En poussant un peu la conversation avec le gamin, un soir en cours de voyage, il avait compris qu’il venait de l’une de ces failles bizarres, là, ces trucs de la Force qui ramenaient des personnes à la vie ou bien d’autres qui n’étaient même pas encore nées.

Le petit avait donc été trouvé dans une capsule de sauvetage aux frontières des Régions Inconnues puis ensuite élevé et éduqué sur Coruscant, au Temple Jedi. Inutile d’être un génie pour comprendre ce qui avait pu arriver aux parents. Ce gamin ne parlait plus qu’à peine sa langue natale, même, se comportant comme un jeune humain, même s’il avait parfois des réflexions ou attitudes qui rappelaient celles de Thrawn. Comme quoi, essayez de chasser le naturel et il reviendra au grand galop. Lors des derniers jours de voyage, Nightswan s’était pris au jeu et avait commencé à enseigner quelques bases de tactiques et stratégies au jeune Chiss. Il aimait bien les enfants et ce n’était jamais du temps perdu que de leur apprendre deux ou trois trucs, même si ce n’était pas grand-chose.

Installé dans un coin du cargo, avec le petit à côté, il était occupé à lui donner les étapes essentielles à suivre pour bien cerner une situation donnée lorsqu’il leur fut signalé qu’ils arrivaient à la station orbitale. D’accord, parfait. Nightswan les laissa filer devant, le temps de reprendre sa canne de marche puis vérifier qu’il avait ce qu’il fallait sur lui. Lorsque la rampe d’accès fut ouverte, il descendit après les Jedis, à la rencontre d’une femme assez jeune, les cheveux très longs, un sabre laser à sa ceinture. Il se demandait si elle aussi venait d’un autre temps…

- Bonsoir, maître Kenobi. Merci d’être venus, nous avons besoin du plus de personnes possible. Savez-vous comment les diverses factions prennent la chose, ici, dans les autres régions de la galaxie ? D’autres coopérations se mettent en place ?

- Il y a des rumeurs, sur le sujet, glissa-t-il en s’approchant à leur hauteur. Rien encore de certain.

Il laissa ensuite passer les rapides présentations, leur pilote s’en chargeant et déclarant aussitôt qu’ils commençaient à décharger le matériel apporté et les ressources. Miss Jinzler, donc. Lui-même se contenta de donner son vrai nom, laissant son surnom de côté pour le moment.
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Dim 10 Juin 2018 - 17:19
On dirait bien que la situation commençait enfin à être prise au sérieux, dans les Mondes du Noyau, il était temps… Obi-Wan avait eu récemment quelques visions d’une union globale, entre toutes les factions, tout comme cela se faisait déjà dans l’Espace Sauvage, bien que ça n’ait encore rien d’officiel ni même, sans doute, d’autorisé. Pouvait-on vraiment espérer à un tel futur ? Et si oui, comment cela allait-il se dérouler, les tensions allaient être fortes, mais avec pas mal de diplomatie et de négociations, il devait être possible d’arrondir les angles et renforcer les liens entre chaque camp le temps de combattre la pandémie. Ce qui arrivera une fois la maladie bien éradiquée était une toute autre affaire, inutile de rêver, la guerre civile ne stoppera pas pour autant. Ce n’était qu’une trêve. Obi-Wan éteignit la console puis se rendit sur la passerelle de commandement du vaisseau, pour demander au capitaine dans combien de temps ils arriveront à la station. Ils avaient déjà pas mal de monde sur place, dont une membre de l’Ordre elle aussi issue des failles, Lorana. Elle était arrivée bien avant eux dans l’Espace Sauvage, après un passage au QG Rebelle et des contacts via holos avec le Temple.

Dans les circonstances présentes, Obi-Wan n’avait pas pris le temps de lui demander ce qui lui était arrivé, après que le Vol vers l’Infini ait perdu tout contact et disparu corps et bien, la façon dont elle était finalement décédée dans les Régions Inconnues, puis qui l’avait ensuite aiguillé pour qu’elle renoue contact avec l’Ordre Jedi et les Rebelles. Il faudra qu’il trouve un moment pour lui en parler. Dans l’immédiat, cependant, ce n’était pas une urgence, le passé était le passé, ils devaient avant tout se concentrer sur la pandémie. Il commença par aller récupérer son apprenti, qui avait passé les trois derniers jours en compagnie de Nightswan pour apprendre un peu de stratégie militaire, lorsqu’il sut qu’ils allaient arriver. La station orbitale où ils se rendaient était en orbite de Indoumodo, ce n’était pas la plus importante de toutes celles qui avaient été déployés mais elle se trouvait sur une route fréquentée et avait aussi, en son sein, un laboratoire de recherches très bien équipé. La faune locale de la planète était étudiée, le poison de ces bestioles pouvait peut-être servir dans la conception du remède, il n’était pas rare, loin de là, qu’un poison devienne une antidote, contre un autre poison.

Lorana les attendait déjà dans le hangar, lorsqu’ils descendirent de la rampe d’accès. Elle avait dû, effectivement, mourir très peu de temps après le départ vers les Régions Inconnues, étant donné l’âge qu’elle affichait. Moins d’un an, selon lui, voire quelques mois seulement. Il lui rendit son salut, puis hocha vaguement la tête lorsque Cygni, arrivé juste après eux dans le hangar, répondit à sa question sur une possible coalition entre les factions. Ce n’était que des rumeurs, en effet, rien de plus. Ils suivirent Lorana et Obi-Wan l’interrogea sur la situation actuelle, les dernières nouvelles qu’elle avait pu avoir sur les mondes les plus touchés, la progression de la maladie et ce qui était mis en place pour contrer l’avancement et soigner les infectés. D’autres Rebelles ou Jedis allaient venir les rejoindre, à mesure que tout se mettra en place, Yavin n’avait pas été épargné et la situation devenait très critique. Ça plus les « jeux » de course-poursuite avec les Impériaux n’arrangeaient pas leurs manœuvres, ils perdaient trop de temps et parfois des ressources importantes.

– Certains mondes refusent que des vaisseaux de l’Empire les approchent et ça peut se comprendre. Nous pouvons nous y rendre avec les cargos, les Rebelles ont prévu plusieurs transports et certains pilotes doivent venir. Quelqu’un sait si la pandémie est aussi passée dans les Régions Inconnues ? Il vaudrait mieux que des recherches débutent là-bas aussi, les prévenir, au minimum. Nuru, pourrais-tu leur adresser un message et les prévenir de l’urgence ? Ils t’écouteront sans doute plus.

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Dim 10 Juin 2018 - 18:21
Dans le fond, c’était simple, comme principe, et très évident, pourtant, selon ce que racontait Nevil, tout le monde n’appliquait pas les principes les plus simples ou les oubliaient en cours de route, ce qui revenait à donner l’avantage à son adversaire. Il se pencha un peu pour mieux voir le schéma que Cygni avait affiché, sur la tablette, tendant le doigt sur le coin droit en demandant des explications sur cette manière de procéder. Il ne comprenait pas très bien pourquoi mais l’humain s’était visiblement mis en tête de le former sur les bases de la stratégie militaire, pour ces quelques derniers jours de voyage vers l’Espace Sauvage, il estimait ça très important dans son éducation. On n’était pourtant pas toujours obligé d’en venir aux armes pour assurer la paix d’une nation, pas vrai ? Et la diplomatie, alors ?

On lui avait déjà répondu plus d’une fois que ça ne fonctionnait pas toujours, de juste discuter pour résoudre les conflits… Pourtant, soit poussé naturellement à ça, soit parce qu’il devait être encore naïf, il pensait qu’il était vraiment possible de tout régler avec de la diplomatie. En s’adressant aux bons interlocuteurs, il y avait des personnes qui ne pouvaient pas discuter ou le refusaient, d’accord, mais aucun dirigeant n’est éternel, après tout. Palpatine, entre autre, allait bien mourir un jour ou disparaître, non ? Et après ça, un autre le remplacera, plus vertueux, ou plus… Un dirigeant moins sanguinaire. Il souleva ce point avec Cygni, toutefois peu certain que le successeur d’un homme comme Palpatine soit vraiment meilleur.

Ce qui était sûr, par contre, c’est que le contrebandier réfléchissait beaucoup et savait de quoi il parlait, en termes de stratégie. Il l’avait un peu interrogé sur son passé, quelques jours plus tôt, sans lui expliquer pour autant en quoi ça pouvait bien l’intéresser. C’était très vite résumé, en plus. Un vaisseau attaqué, lui perdu dans l’espace avant d’être récupéré puis d’entrer dans l’Ordre, pour y mourir, une dizaine d’années plus tard. Il ne voyait toujours pas pourquoi Cygni s’était posé des questions là-dessus, il devait avoir une raison… En attendant, s’il devait y avoir d’autres leçons de ce style, ce sera plus tard, ils arrivaient à la station. Nuru se leva d’un bond puis suivit son maître, espérant de toutes ses forces que, tous ensemble, ils mettent en place des moyens sûrs pour bloquer la pandémie.

Il ne connaissait pas la Jedi qui les accueillit, la saluant avec politesse, en restant près de son maître. Il avait l’impression qu’il faisait plus chaud ici que dans le vaisseau, beaucoup plus chaud, c’était assez bizarre. Tout en observant les lieux, pendant qu’ils quittaient le hangar, il se demanda combien de personnes, parmi tout ce monde, travaillaient d’ordinaire pour l’Empire et combien il y avait de Rebelles. Les deux factions côte à côte contre un ennemi commun, voilà qui était… étrange. Si seulement ça pouvait se généraliser dans toute la galaxie ! Il retint un soupir, se frottant un peu le front, espérant qu’il fasse moins chaud, par la suite, ça devenait gênant.

– Certains mondes refusent que des vaisseaux de l’Empire les approchent et ça peut se comprendre. Nous pouvons nous y rendre avec les cargos, les Rebelles ont prévu plusieurs transports et certains pilotes doivent venir. Quelqu’un sait si la pandémie est aussi passée dans les Régions Inconnues ? Il vaudrait mieux que des recherches débutent là-bas aussi, les prévenir, au minimum. Nuru, pourrais-tu leur adresser un message et les prévenir de l’urgence ? Ils t’écouteront sans doute plus.

– Entendu, maître.

Il avait toujours moyen de leur adresser un message, enfin, si le moyen communiqué rapidement par Veeren avant qu’elle ne meure était toujours d’actualité. Et si près des frontières des Régions Inconnues, il avait quand même plus de chance de communiquer avec un des vaisseaux en patrouille, de la Flotte de Défense, ou une base. Il réfléchit sur d’autres manières de s’y prendre au cas où il rencontrait des difficultés. Dès qu’il eut accès à une petite salle avec le matériel nécessaire, il tenta par le premier moyen mais réalisa très vite que ça ne servait pas à grand-chose. Très bien, pas grave, donc… Il poursuivit d’autres façons, pour le moment seul. Les trois adultes étaient juste à côté, occupé à préparer leur action pour es prochains jours et faire un point sur la situation globale de la galaxie.

Il s’était écoulé presque une heure entière quand Nuru parvint enfin à entrer en contact avec un des vaisseaux en patrouille et ça grâce à un vieux code dont il se souvenait à peine et qu’il avait changé au hasard jusqu’à trouver la bonne fréquence. Il activa la vison holo quand il obtint un contact plus sûr, avec un officier dont il ne reconnut pas le grade mais qui haussa sensiblement les sourcils en le voyant. Il lui demanda d’un ton un peu sec son nom, son vrai nom lorsque Nuru lui répondit. Heu… Le Padawan eut un temps d’arrêt, puis se souvint, donnant son nom de naissance. Désolé, il y avait certains points dont il avait du mal à se souvenir, plus encore qu’avant sa mort. Ou bien il était juste un petit peu moins en forme.

– Nous devons contacter l’Aristocra des Nuruodo. Qui est-ce, actuellement ?

– Sev’eere’nuruodo, toujours.

– Mais… Elle est morte il y a trente ans. Non ?

Son ton était devenu confus, plus encore avec le silence de l’officier et son regard indiquant qu’il commençait à avoir de sérieux doutes sur la santé mentale de son interlocuteur. Minute, minute, l’Aristocra était en vie ? Mais… Il hocha la tête lorsque l’officier lui dit d’attendre puis s’éloigna, pour faire il ne savait quoi, sans doute contacter ses supérieurs. Durant ce temps, Nuru se laissa retomber contre le dossier de son siège, perturbé. Veeren lui aurait juste fait croire à sa mort ? Mais pourquoi ?! Elle ne… Il ferma un petit instant les yeux, une main contre son front. Brûlant. Il faisait si chaud, à l’intérieur de cette station. Une voix le réveilla avec un petit sursaut et il se redressa, faisant face à un autre homme. Il parla si vite que Nuru fut obligé de le faire répéter.

– Tu ne comprend pas ta propre langue ? siffla l’officier, d’un ton agacé.

– Si, bien sûr.

Enfin, plus vraiment, mais il n’était pas question de l’avouer. Il prit une inspiration discrète, puis expliqua la situation et ce qu’il voulait savoir. Il espérait que cette conversation ne dure pas des heures, par contre, il ne se sentait pas très bien.
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Lun 11 Juin 2018 - 19:31
Les rumeurs ne venaient jamais sans une raison, même faible, c’était donc malgré tout un signe encourageant, aux yeux de Lorana. Elle hocha donc la tête vers l’homme qui les avait rejoint et parlé. Ils firent ensuite de rapides présentations, avant de quitter le hangar à bon pas. Même si Lorana se sentait fatiguée de cette très longue journée, particulièrement bien remplie une fois encore, elle mit un point d’honneur à ne pas le montrer et à se tenir aussi éveillée que d’ordinaire. En chemin, jusqu’au bureau où elle avait laissé certains documents qu’elle devait leur montrer, elle répondit aux questions de maître Kenobi sur la situation dans l’Espace Sauvage. Dans certains secteurs, c’était plutôt désespéré, il fallait bien le reconnaître… Les morts s’accumulaient et ils ne pouvaient encore rien faire de mieux que contenir au maximum la maladie et essayer de soulager les infectés. Certains médicaments avaient une certaine efficacité, sans vraiment soigner, d’accord, mais ils repoussaient bien la fièvre et aidaient les personnes à tenir le coup. Du moins, pour être honnête, les personnes qui n’en étaient pas encore à un stade trop avancé de la maladie. Celui qui avait créé ce virus avait bien réussi son coup, force était de le reconnaître.

Elle tâcha de leur donner un premier aperçu de la progression de la maladie, tout en les faisant entrer dans le turbo-ascenseur, se basant sur les derniers rapports, datant de ce matin-même, qu’elle avait pu consulter, et de ce que les quelques gouverneurs rencontrés avaient fait remonter. Sur certains mondes, la maladie ne progressait qu’avec une très grande lenteur, les espèce non-humanoïdes n’étaient visiblement pas impactées non plus, une très bonne nouvelle car beaucoup pouvaient aider activement à la lutte. Sur d’autres planètes, en revanche…. Le pire était bien sûr sur Lysatra, là d’où le virus était parti. Les morts se comptaient par centaines et ça ne ralentissait pas. Les sources d’eau de la planète étaient tous infectés, les animaux aussi, beaucoup avaient dû être abattus, même l’air véhiculait la maladie. Plus personne ne pouvait débarquer sur la planète sans porter une combinaison complète, les morts ne pouvaient même pas être enterrés. Le gouverneur local avait mis en place un centre pour les faire brûler. Quelques amiraux mettaient leurs forces à disposition pour aider es populations, seulement, ils se heurtaient à pas mal de méfiance et de rejet, bien évidemment, comme l’ajouta maître Kenobi d’un ton sombre.


« Certains mondes refusent que des vaisseaux de l’Empire les approchent et ça peut se comprendre. Nous pouvons nous y rendre avec les cargos, les Rebelles ont prévu plusieurs transports et certains pilotes doivent venir. Quelqu’un sait si la pandémie est aussi passée dans les Régions Inconnues ? Il vaudrait mieux que des recherches débutent là-bas aussi, les prévenir, au minimum. Nuru, pourrais-tu leur adresser un message et les prévenir de l’urgence ? Ils t’écouteront sans doute plus. »

« Entendu, maître. »

Pour les Régions Inconnues, non, elle n’en savait rien. Son but initial était de s’y rendre et partir à la recherche du vaisseau, mais cette pandémie avait modifié tous ses plans. Elle n’était d’ailleurs sûrement pas la seule… Lorana marcha d’un rapide une fois au bon niveau pour les conduire dans le bureau. Il y avait, juste à côté, une pièce où le petit Nuru sera tranquille, pour contacter son peuple, tout le matériel dont il aura besoin était là. En attendant, elle proposa à maître Kenobi et au Rebelle Cygni s’ils voulaient boire quelque chose de chaud, puis passa sur un résumé plus précis et efficace de la situation, documents en mains. Elle commença par leur donner les courbes d’évolution de la maladie et les descriptions des planètes les plus touchées. Le virus ne supportait peut-être pas le froid mais dès qu’il y avait chaleur, humidité ou les deux… Comme sur Lysatra où l’eau avait été empoisonnée rapidement, les planètes de jungle souffraient aussi violemment. Très bien… Elle interrogea Cygni sur ses compétences et capacités, pour définir avec lui où il sera le plus utile. Ils avaient deux freins majeurs, le premier était la méfiance des uns et des autres, sur laquelle on allait travailler avec la diplomatie, le second étaient les actes de certains pirates sans scrupules qui profitaient du chaos ambiant pour piller et voler.

Lorana songeait que Nevil pourrait être un atout précieux pour ce qui concernait ces questions de sécurité, selon ses dires, il était originaire de ces régions, connaissaient bien les différents groupes de pirates et savait mener des tactiques poussées. Elle-même comptait travailler sur la partie diplomatique, en plus des soins à apporter autant que possible, renforcer la coopération entre les parties le temps de vaincre le virus. Maître Kenobi s’y connaissait également beaucoup en négociations, il l’avait déjà prouvé plus d’une fois. Les secteurs les plus isolés étaient ceux souffrant le plus des attaques, d’autant plus que la plupart des planètes concernées n’avaient jamais vu m’ombre de l’Empire, soit parce qu’elles étaient trop petites et isolées pour avoir été découvertes, soit parce qu’elles étaient jugées inintéressantes, y déployer des troupes ou ressources devenant alors du gâchis pour l’Empereur. Un autre problème allait vite se poser, par contre, celui des ressources. Ils n’avaient pas assez de vaisseaux et d’hommes pour aller sur chaque planète infectée et y apporter des soins, encore moins mettre des « barrages » de sécurité et désinfection dans toute la galaxie. Pour ça, il faudrait une véritable armée.


« Le mieux serait de pouvoir travailler dans des laboratoires plus grands, sur des planètes glaciaires, là où nous sommes sûrs que le virus ne pourra pas incuber. Dans un endroit où il n’y aura pas la menace permanente d’être dérangés par des groupes de pirates ou par un officier Impérial énervé qui n’apprécierait pas la collaboration. Ou même des Siths, on ne sait jamais. »

Elle se repassa mentalement la liste des planètes de ce type qu’elle connaissait ou dont elle avait déjà entendu parler, à travers la galaxie, sans en trouver une équipée comme il le faudrait et encore moins assez bien protégée. Le problème de ces planètes était justement qu’elles étaient inhabitables et donc on ne pouvait pas y trouver l’ombre d’un laboratoire.

« Si nous avions des personnes qui aient déjà subi ce genre de virus et qui aient développé des anticorps… Qui est le créateur de ce virus ? Avait-il déjà utilisé des personnes comme cobayes lors de la création en labo ? »

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Jeu 14 Juin 2018 - 18:22
L’Espace Sauvage n’avait jamais été très calme ou sécurisé, pourtant, on en risquait pas d’y mourir juste en sortant de chez soit pour respirer un grand coup après une journée de travail, autrefois. Cygni resta silencieux tout le long du trajet, le claquement régulier de sa canne contre le sol formant un bruit de fond continu pendant qu’il avançait. Comme à son habitude, il prenait le temps d’emmagasiner les informations avant de commencer à se forger une opinion puis un ordre de bataille, le cas échéant. Et ce qu’il aimait bien, avec les Jedis, était qu’ils avaient les idées claires et qu’ils exposaient bien les situations, ça faisait gagner du temps. Obi-Wan en était un exemple, cette fille en était un autre.

L’air, l’eau, le bétail… Le virus avait pris possession d’une multitude de voies de transmissions, maintenant, n’importe quel idiot pourrait sans doute comprendre qu’il était impossible que ce soit truc soit né naturellement. Un virus si rapide et fort dès les premiers temps d’incubation ne pouvait être né qu’en laboratoire. Lysatra comptait ses morts par centaine et la famine aurait en plus guetté la planète si les survivants ne recevaient aucune aide. Lorsqu’on en était rendu à brûler tous les cadavres, des hommes ou animaux, pour éviter la contagion, c’était rendu très loin. La planète avait beau être sous blocus, le mal était fait. Cygni grimaça en imaginant la situation sur place, le chaos et la peur qui devaient y régner. Quant aux autres planètes du secteur, elles n’étaient pas spécialement dans un meilleur état.

- Certains mondes refusent que des vaisseaux de l’Empire les approchent et ça peut se comprendre. Nous pouvons nous y rendre avec les cargos, les Rebelles ont prévu plusieurs transports et certains pilotes doivent venir. Quelqu’un sait si la pandémie est aussi passée dans les Régions Inconnues ? Il vaudrait mieux que des recherches débutent là-bas aussi, les prévenir, au minimum. Nuru, pourrais-tu leur adresser un message et les prévenir de l’urgence ? Ils t’écouteront sans doute plus.

- Entendu, maître.

Combien de temps encore le virus allait-il mettre pour évoluer assez et toucher des espèces non humanoïdes ? S’ils ne trouvaient pas un vaccin assez vite… Même si toute la galaxie s’y mettait, dans l’utopie d’une immense réunion et assemblée entre toutes les factions à large échelle, comme ça se faisait déjà ici, il faudra tout de même plusieurs mois avant d’obtenir un remède, une bonne année au pire. Les tests qu’il fallait mener ne pouvaient pas être trop raccourcis, en temps, au risque de mal faire et contribuer davantage à empoisonner et tuer ceux qu’on tentait de sauver. Il n’était pas biologiste, se doutant seulement du temps qu’il fallait pour ces choses-là. Enfin, passons, il y avait bien d’autres sujets sur lesquels travailler, d’ici là.

Ils s’installèrent autour d’un bureau, avec un thé brûlant, pour examiner la situation plus en détails. Evolution de la maladie selon les secteurs et les planètes touchées, certaines bien plus que d’autre, nombre de morts, blocus, mises en quarantaine, et problèmes annexes venant se greffer sur le tout, comme s’il n’y avait pas assez de bordel comme ça. Des groupes de pirates dégénérés profitant du chaos ambiant pour se faire plus d’argent ou piller, ce n’est pas ça qui manquait. Il discuta avec la jeune Jedi concernant ses propres capacités et compétences, lui donnant quelques exemples précis pour qu’elle se fasse une idée et commençant dans le même temps à réfléchir des plans d’actions. Après tout, si la diplomatie ne fonctionne pas…

Si le fait d’être peu nombreux n’était pas si gênant dans la plupart des actions militaires, on pouvait faire beaucoup avec très peu d’hommes et de moyens du moment que la stratégie employée était bien rodée, la question des ressources médicales et techniques se posait beaucoup plus pour les planètes infectées. La Rébellion n’avait clairement pas les ressources suffisantes, pas plus que les Jedis ou n’importe quel autre petit groupe indépendant, y compris les regroupements de trois ou quatre planètes. Quant à l’Empire, seul ceux de l’Espace Sauvage jouaient le jeu, ça ne suffisait pas plus. Les stations orbitales de désinfections étaient concentrées sur la frontière entre la Bordure Médiane et la Bordure Extérieure.

- Le mieux serait de pouvoir travailler dans des laboratoires plus grands, sur des planètes glaciaires, là où nous sommes sûrs que le virus ne pourra pas incuber. Dans un endroit où il n’y aura pas la menace permanente d’être dérangés par des groupes de pirates ou par un officier Impérial énervé qui n’apprécierait pas la collaboration. Ou même des Siths, on ne sait jamais.

- Les planètes glaciaires connues n’ont pas de labos.

Il voyait bien l’air pensif de la jeune femme, tandis qu’elle en cherchait une, mais c’était inutile. Ils n’avaient pas le temps d’installer un laboratoire performant sur une de ces planètes, ce qu’ils pouvaient, et devaient, faire était de parer au plus urgent et pouvoir utiliser les labos des planètes les plus avancées technologiquement. Coruscant n’était pas la seule place de ce type, très loin de là. Il tapota des doigts contre la table, pensif, puis jeta un bref regard vers la pièce où le petit Chiss essayait de joindre les siens. Les pièces du puzzle s’imbriquaient en un certains sens, puis se déplaçaient pour former une toute nouvelle image, dans son esprit.

- Si nous avions des personnes qui aient déjà subi ce genre de virus et qui aient développé des anticorps… Qui est le créateur de ce virus ? Avait-il déjà utilisé des personnes comme cobayes lors de la création en labo ?

- Oui… Maître Kenobi, votre Padawan m’a un peu parlé de votre mission, sur Coruscant, pour sauver une de ses compatriotes, qui avait été empoisonné. Pour moi, le type qui lui avait cherché des ennuis est le même que celui qui a créé ce virus. Les symptômes sont trop ressemblants pour que ce soit une coïncidence. Il me disait que c’était un… Un Sith, c’est ça ?

Il s’interrompit un bref instant en leur jetant un regard à tous les deux, pour être sûr de ne pas écorcher le nom et bien parler du bon sujet. La Force, les Jedis, les Siths, c’était là une grosse faille de son éducation qu’il allait devoir combler avec rapidité.

- Cette fille n’est pas humaine donc j’ignore si elle pourra aider. Mais ça ne doit pas être la première que ce type empoisonne comme ça.
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Jeu 21 Juin 2018 - 13:54
– Entendu, maître.

Merci. Obi-Wan lui adressa un petit signe de tête puis reporta le regard sur le chemin, avant qu’ils n’entrent dans un petit bureau. Nuru fila à côté pour essayer de contacter les siens et eux-mêmes passèrent à un débriefing plus complet, réfléchir à leur plan d’action. Comme on pouvait s’y attendre, des groupes annexes profitaient du chaos pour voler et s’enrichir, les autorités aussi bien locales qu’impériales étaient très souvent réduites à l’impuissance, soit par manque de moyens, soit parce que débordées par les événements et cette maladie. Il y avait aussi un autre problème… Obi-Wan était pratiquement sûr que la population évacue de la planète Ondéron était quelque part dans l’Espace Sauvage, tenue par ce qui restait des troupes Confédérés. Ce qui se rapprochait d’une prise d’otage à ses yeux mais là n’était plus le sujet principal. Comment allaient-ils faire, avec cette pandémie ? Il suffisait que la Confédération bloque encore plus tout accès ou tentative d’aide pour que la situation devienne intenable. Les planètes qui pouvaient recevoir un peu d’aide étaient toutes en très grandes difficultés, celles qui n’en avaient aucune étaient condamnées.

Le maître Jedi se demandait si les leaders Confédérés, qu’il considérait toujours ainsi malgré la « dissolution » de leur mouvement, allaient être capable de prendre assez vite en compte la situation et si oui, s’ils parviendront à freiner la maladie dans les rangs civils, à agir. Il ne portait aucune foi sur le sujet envers des leaders qui avaient été capables de piller une planète avant de la livrer en pâture à l’Empire, tout l’espoir reposait sur les civils eux-mêmes. Il devait y avoir, parmi eux, des docteurs et des personnes capables de freiner la pandémie et la propagation au maximum. Ce ne sera qu’un pis-aller, cependant, si la planète restait inconnue et isolée. Dans le cas où la reine et ses alliés douteux refusaient d’avouer où ce trouvait le peuple, il faudra user de moyens plus contraignants pour le découvrir et faire entrer la planète dans le cycle pour y apporter des soins, combattre la pandémie. Il grimaça un peu tout en discutant avec les autres, regrettant lui aussi qu’aucune planète glaciaire n’accueille de laboratoire assez bien équipé et performant. A moins que l’Empire n’en ait, quelque part, mais il ne participait pas officiellement encore à ce combat.

– Si nous avions des personnes qui aient déjà subi ce genre de virus et qui aient développé des anticorps… Qui est le créateur de ce virus ? Avait-il déjà utilisé des personnes comme cobayes lors de la création en labo ?

– Oui… Maître Kenobi, votre Padawan m’a un peu parlé de votre mission, sur Coruscant, pour sauver une de ses compatriotes, qui avait été empoisonnée. Pour moi, le type qui lui avait cherché des ennuis est le même que celui qui a créé ce virus. Les symptômes sont trop ressemblants pour que ce soit une coïncidence. Il me disait que c’était un… Un Sith, c’est ça ?

Oui, Plagueis… En effet, ce type de virus était tout à fait le genre de saloperies qu’il pouvait s’amuser à créer. Il hocha la tête pour lui confirmer, les bras croisés, le regard plus sombre. Ce type avait dû faire ça par pur sadisme, pour prouver qu’on ne pouvait pas le contrôler ni le faire obéir si facilement, qu’il avait le pouvoir de causer du mal à toute la galaxie et ce sans même faire appel aux pouvoirs du Côté Obscur. On pouvait même y voir une forme de vengeance à l’encontre de Palpatine. Depuis combien de temps le Muun travaillait-il à la création de cette pandémie… ? Car oui, son poison, il en avait déjà testé plusieurs versions, le plus ancien cas dont ils avaient eu connaissance remontait à plusieurs mois, un peu plus d’un an, soit juste au moment où les failles avaient commencé, Plagueis étant le tout premier sensitif à s’être retrouvé éjecté par là dans leur époque. Quel magnifique cadeau de départ, de la part de la Force ! A croire que c’était en voulant le vomir que ces failles s’étaient déclenchées.

– Cette fille n’est pas humaine donc j’ignore si elle pourra aider. Mais ça ne doit pas être la première que ce type empoisonne comme ça.

– Non, Luke aussi avait reçu une « version » de ce poison, il y a… deux mois, ou trois, à présent. Il est resté malade très longtemps et a failli y rester, mais vous avez raison, lui et la jeune Feesa peuvent avoir développés des anticorps, ça vaut le coup d’étudier cet axe, pour le vaccin.

Il poursuivit leur travail d’organisation, dans un premier temps, avec eux, avant de passer sur les tâches plus prioritaires. Il s’était écoulé un long moment, plus d’une heure, avant qu’il n’entende la voix de Nuru, dans la pièce d’à côté, il avait dû parvenir à contacter son peuple. Très bien. Il se remit au travail, durant encore un moment, définissant ce que chacun aura à faire à l’aube, pour commencer. Il avait envoyé un message à Luke, s’il pouvait venir ici pour les recherches… Ils devaient également voir avec Feesa, elle était avec les siens, en ce moment, comme Larin et Nat. Le maître Jedi avait été très surpris d’apprendre que l’ingénieur acceptait finalement de prendre une élève, c’était plutôt un bon signe. Se levant, il poussa la porte de la petite pièce, fronçant les sourcils en voyant son apprenti à moitié affalé dans son fauteuil et le regard rouge brillant de fièvre. Il fila vers lui en disant à peine bonjour à l’autre Chiss, dont l’image holographique vacillait un peu, posant une main sur le front de son apprenti.

– Tu tombes malade, toi aussi, maugréa-t-il. Depuis combien de temps te sens-tu mal ?

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Mer 27 Juin 2018 - 15:46
De ce que Nuru en comprit, ce type était le commandant du vaisseau, mais il ne put pas retenir son nom ni beaucoup de choses, on aurait vraiment dit qu’il faisait exprès de continuer à parler très vite en avalant la moitié de ses mots. Déjà que Nuru avait du mal à comprendre le Cheunh quand on lui parlait normalement, voire plus lentement que de coutume, autant dire que là, il n’arrivait à suivre que le quart de ce qui se disait et la fièvre n’arrangeait rien. Il finit par se perdre un peu dans ce qu’il racontait lui-même, s’efforçant de faire remonter dans sa mémoire les mots et la façon de les agencer, pour ne pas se tromper, il commençait à s’agacer, à son tour. Il ne les contactait pas pour leur nuire ou pour faire perdre du temps, c’était sérieux ! Il glissa un peu contre le dossier du siège, tout en soupirant, levant une main pour repousser les mèches noires collant à son front.

Son interlocuteur consentit enfin, cependant, à contacter l’Aristocra de la Huitième Famille. Nuru murmura un merci en se redressant un peu, restant là pendant qu’il s’y mettait, puis relevant juste le regard lorsque son maître entra dans la pièce. C’est bon, enfin, normalement, il allait pouvoir parler à Veeren. Peut-être. Il ouvrait la bouche pour le dire lorsque maître Kenobi courut à moitié vers lui et lui posa une main sur le front, l’autre sur l’épaule, avec à peine un mot pour le commandant qui avait lancé « Quoi encore ? » d’un ton agacé, en voyant l’humain arriver. Mais ça… ça va, il avait dû prendre un coup de froid ou… Un truc, comme ça, ça arrivait, tout va bien. Il avait un peu chaud, rien de plus. Nuru recula un peu dans son siège, relevant les yeux vers la mine maintenant inquiète de son maître. Il secoua un peu la tête lorsqu’il lui dit qu’il tombait malade, lui aussi. Non, ça va, il était un peu… fatigué, voilà tout.

– Je vais bien, assura-t-il comme il le put.


Il reprit son souffle puis ouvrit la bouche pour ensuite saluer Veeren, le choc de la voir en vie complètement passé par la chaleur qui lui montait de plus en plus à la tête. Il bafouilla un « bonjour » à peine audible puis eut comme l’impression de glisser sur le côté, sans pouvoir réagir. L’instant d’après, il sentit deux bras le rattraper, alors qu’il perdait conscience…
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