[Event] Troubles dans la Vallée des Seigneurs Sombres

Situation actuelle

Korriban a toujours su demeurer discrète, ces derniers siècles, et même depuis l’apogée de l’Empire, peu de personnes sont au courant de l’existence de cet endroit. La présence impériale, bien que non négligeable, est surtout concentrée sur la dernière ville restante et ses quelques milliers d’habitants. Des habitants qui, pour la plupart, préfèrent rester sourds et aveugles à toutes les choses étranges pouvant se passer en-dehors de la ville et plus encore aux visiteurs particuliers passant de temps à autre par le spatioport. Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien écouter, tel est la loi officieuse des locaux.

L’autre lieu très actif de la planète est l’académie Sith, ancestrale et dirigée par le directeur Grodjirah. Durant la pandémie, cette académie, comme la ville voisine, a été très violemment touchée. La totalité des apprentis, par manque de précautions pour la majorité, sont morts de maladie. Les instructeurs ont eu plus de chance, se protégeant dès le début. Ces derniers ont ainsi pu, une fois la terrible vague passée, s’atteler à remplir de nouveau leurs rangs et trouver de nouveaux adeptes. Si l’académie n’est pas revenue à son niveau d’autrefois, elle compte tout de même une quarantaine de nouveaux adeptes, plus ou moins doués. La maladie a cependant laissé des traces profondes et de nombreuses rumeurs circulent dans les couloirs. Notamment sur une des pièces de l’institution, curieusement scellée et interdite de toute accès, dont les instructeurs parlent avec un certain effroi.

Les révélations faites sur la maladie sont arrivées assez tard aux oreilles des étudiants et de leurs instructeurs. Mais contrairement à bien d’autres régions galactiques ou planètes, personne n’a osé douter une seule seconde de la véracité de ces dires. Un seul doute subsiste, dans les esprits, le Sith désigné comme responsable est-il bel et bien l’auteur de ces faits ou bien est-ce un autre ? Pour le vérifier, deux étudiants décident de se rendre dans la Vallée des Seigneurs Sombres, afin de s’assurer eux-mêmes que le sombre scientifique est toujours bien enfermé dans son caveau.

– Directeur de l’académie Sith : Grodjirah
– Intendant impérial de la cité : Emrack Egnarys
– Nombre d’habitants : 8 milliers d’habitants, depuis la pandémie

Joueurs actifs

– Opaline
– Sarkiss Shan
– Darth Marr
– Darth Nekaryss

L’académie Sith de Korriban subissait une certaine effervescence, ces derniers temps. L’instructeur en chef, un homme solide d’une quarantaine d’années nommé Gojei, mais que tous les étudiants surnommaient le serpent, faisait sa ronde habituelle, en attendant de rencontrer ses « invités ». Il était vêtu d’une longue tunique noire, bordé d’un rouge léger, avec des manches assez larges. Son sabre laser était attaché à sa ceinture, prêt à servir, bien que personne ici n’aurait l’idée de l’attaquer. Parvenant au second étage de l’académie, il stoppa dans le couloir, face à une porte scellée, en fer, et bardée de sortilèges Siths empêchant qu’elle soit ouverte par accident ou encore forcée. Sourcils froncés par le dégoût, il soupira légèrement, tout particulièrement agacé dès qu’il passait à portée de cette pièce. De ces pièces, d’ailleurs, il y en avait en réalité trois, derrière cette lourde porte. Leurs étudiants avaient très vite compris de ne pas s’en approcher, après avoir vu quelles sanctions étaient tombées sur ceux ayant essayé. Il y a des sujets avec lesquels on ne plaisantait pas.

Gojei lui-même ne voudrait plus rentrer là-dedans, pour rien au monde. Et pourtant, il en avait vu d’autre. Il baignait dans le Côté Obscur depuis des années, maintenant, il avait suivi un entraînement spécial sur Coruscant, avant d’être envoyé ici pour superviser les instructeurs de l’académie et les étudiants avec. Il est vrai qu’ils avaient… sous-estimé le danger, lors de la pandémie. Ils n’avaient pas forcé leurs étudiants à prendre des mesures de sécurité, même les plus élémentaires, pensant qu’ils s’en soucieront assez bien seuls. Résultat, plusieurs d’entre eux avaient été touchés puis avaient contaminés les autres. En peu de temps, le virus avait dévasté leurs rangs et il avait vite été trop tard pour espérer stopper le fléau. Quelle ironie, prendre le temps et le soin de former tant d’apprentis pour les voir ensuite périr si stupidement, d’un virus qu’on ne voyait même pas à l’œil nu. L’instructeur en chef était était encore dégoûté de la façon dont tout s’était passé. Ils ne reproduiront plus la même erreur avec les nouveaux sujets de l’académie.

Hélas, il se trouvait que la bêtise de certains était infinie… Gojei avait très vite su où les deux crétins manquant à l’appel étaient partis, en « interrogeant » leurs amis. Et ce, bien sûr, au pire moment qui soit ! Précisément quand on leur avait rapporté des incidents étranges et que tous ici avaient ressenti des troubles venir de la Vallée des Seigneurs Sombres. Déjà, il y a bien des mois, un de leurs instructeurs était parti vers ce même tombeau et n’en était jamais revenu. Enfin, si, il était revenu, ils l’avaient vu au bal, mais… Bref… Qui sait ce qui pouvait bien se tramer en plus dans la Vallée, désormais… Il tourna les talons, puis partit vers le Hall, où des membres de l’Ordre Sith avaient dû être conduits. Le directeur de l’académie étant absent, c’était à lui de prendre les choses en mains. Il avait fait passer un appel, appelant les Siths le pouvant à venir sur Korriban pour une affaire des plus préoccupantes. L’heure était venue à plus de coopération, pour une fois dans leur longue Histoire.

Trois Siths seulement, de tout l’Ordre, avaient répondu à l’appel, un homme et deux femmes. Gojei ne prit même pas la peine de cacher sa déception en voyant cela, lorsqu’il arriva au-devant d’eux. Beaucoup trop de leurs confrères se désintéressaient de Korriban… Certes, il n’y avait plus tant d’étudiants ici, certes, la population de la ville avait baissé de moitié, certes, il ne restait plus que peu à voir, et pourtant, cette planète était si liée à eux tous ! L’instructeur ne prit que le bref temps d’un salut, ne voulant pas gaspiller son temps dans les ronds de jambes. Il les invita plutôt rapidement à le suivre dans un petit salon tout près, prévu pour ce genre de discussions tranquilles et discrètes. A l’abri des oreilles traînantes.

"Allons directement au vif du sujet," déclara-t-il une fois la porte refermée. "Nous ne nous attarderons pas dans les débats inutiles, sur la petite vidéo en circulation, il est évident qu’elle est véridique. Le seigneur Plagueis est passé à de multiples reprises sur cette planète pour son travail et nous savons qu’il a possédé le corps de l’un de nos instructeurs plutôt que rester confiné dans son tombeau. Bien sûr qu’il est le responsable de la pandémie, ça ne fait aucun doute."

Il eut un reniflement lourd de mépris, haïssant les nihilistes d’un tel type, ceux qui ne savaient que détruire et aspirer toute vie sans rechercher plus loin.

"Deux abrutis qui étudiaient ici ont eu l’idée de partir dans la Vallée pour aller vérifier eux-mêmes que ce cinglé ne se trouve effectivement plus dans sa tombe. Ça ne m’aurait pas posé un si gros problème s’il n’y avait pas eu autant de troubles de la Force signalés dans les tombeaux. Nous pensons que, durant son passage, Plagueis ait pu, disons, « discuter » avec certains des anciens, voire qu’il aurait pu provoquer lui-même certains de ces troubles. Cela dure depuis des mois et tout s’est amplifié plus récemment. Il faut découvrir ce qui se passe réellement et y mettre un terme. Korriban ne doit pas devenir le théâtre d’une nouvelle catastrophe."

Ni laisser échapper le moindre esprit, ni laisser les éventuelles combines mises en place par le scientifique fou dégénérer à nouveau… Alors qu’ils partent ! Et règlent tout cela au plus tôt.

"Restez à bord de la navette."

"Dame Nekaryss, nous devons.."

"Non, lieutenant. Korriban est un monde dangereux et aucun de vous n'est prêt à ce qui se trouve ici. Restez à bord, vous me gêneriez plus qu'autre chose."

Et vous vous feriez tuer inutilement, achevais-je en pensée, descendant la rampe de la navette lambda qui m'avait été allouée. Je n'aimais pas tellement cet appareil : il a beau être bien armée, solide, j'avais quand même l'impression de piloter une enclume incapable de tourner. Sincèrement, je me voyais mal me lancer dans une bataille avec et je regrettais fortement mon vaisseau. Au moins, on savait faire de bons appareils de mon temps ! Concernant ma décision de laisser mon équipe à bord, elle était logique. Cette époque a oublié combien certains aspects de la Force sont dangereux, combien il faut être prudent. Je préférais qu'il reste à l'abri plutôt que de les amener et les voir mourir bêtement, comme l'auraient fait certains de mes confrères. Ce serait un gâchis pur et simple à mes yeux !

J'attendis que Darth Marr descende de sa propre navette avant de le suivre dans les couloirs de cette nouvelle académie. Les lieux avaient bien changé, ce qui était normal après trois mille six cents ans, mais je n'étais pas sure d'apprécier. Cette académie n'avait pas le charme imposant de celle que j'avais connue, il n'y avait pas la présence de nombreux élèves et de leurs maîtres. Pire : ils avaient laissé une colonie être construite, laissant n'importe qui venir dans ces lieux aux risquent qu'ils découvrent des secrets perdus ou cachés et disparaissent avec ou qu'ils réveillent un esprit sith. Les gens de cette époque n'ont aucune idée de ce qui peut se trouver ici et je ne comprend pas comment on peut se comporter de façon aussi stupide !

Je finis par m'arrêter, aux côtés du seigneur Marr, devant celui qui semble être l'un des principaux instructeurs des lieux, un nommé Gojei. Il y avait une autre sith avec nous, une jeune femme que je ne connaissais pas mais qui avait l'air d'être ici pour la même raison que nous.  Je hochais la tête à l'instructeur, appréciant qu'il choisisse de passer directement aux choses importantes. Comme j'avais détesté quand Baras tournait autour du pot avant de commencer à parler de la tache qu'il voulait me confier !

"Allons directement au vif du sujet. Nous ne nous attarderons pas dans les débats inutiles, sur la petite vidéo en circulation, il est évident qu’elle est véridique. Le seigneur Plagueis est passé à de multiples reprises sur cette planète pour son travail et nous savons qu’il a possédé le corps de l’un de nos instructeurs plutôt que rester confiné dans son tombeau. Bien sûr qu’il est le responsable de la pandémie, ça ne fait aucun doute."

Je hochais la tête, m'agaçant un peu sur ce Plagueis. Pourquoi certains étaient incapable d'accepter le fait qu'ils soient morts et veulent toujours continuer leurs plans après leur décès ? Et cela tournait toujours mal pour les sith vivant derrière !

"Deux abrutis qui étudiaient ici ont eu l’idée de partir dans la Vallée pour aller vérifier eux-mêmes que ce cinglé ne se trouve effectivement plus dans sa tombe. Ça ne m’aurait pas posé un si gros problème s’il n’y avait pas eu autant de troubles de la Force signalés dans les tombeaux. Nous pensons que, durant son passage, Plagueis ait pu, disons, « discuter » avec certains des anciens, voire qu’il aurait pu provoquer lui-même certains de ces troubles. Cela dure depuis des mois et tout s’est amplifié plus récemment. Il faut découvrir ce qui se passe réellement et y mettre un terme. Korriban ne doit pas devenir le théâtre d’une nouvelle catastrophe."

Je ricanais un petit peu. Il y avait des esprits qui n'avaient pas besoin d'aide pour semer le chaos, juste d'une opportunité. Et certains aiment aussi à s'amuser avec les étudiants pour jauger leur potentiel. D'ailleurs, on n'hésitait pas à envoyer des élèves dans les tombeaux à mon époque, et j'en avais visité plusieurs quand j'étais une apprentie.e me tournais vers les deux autres "anciens" sith.

"Je suis Nekaryss," débutais-je en me présentant à la jeune sith, "Je n'ai que peu d'expérience contre des esprits mais je propose que nous allions déjà discuter avec eux. Qu'en pensez vous seigneur Marr ?"

Je m'étirais un peu, faisant craquer légèrement mes doigts et en m'assurant que mon sabre était facile d'accès. Je ne craignais pas d'avoir à me battre contre des esprits, doutant qu'ils veuillent s'en prendre à une personne aussi puissante que Marr, mais les tukatas ne sont pas intelligents et je me doute qu'il faudra en éliminer quelques-uns avant d'atteindre la vallée des tombes. Ce ne sera qu'une formalité pour nous deux, et permettra de jauger un peu la jeune sith avant que l'on n'aille papoter avec les esprits des morts.

Arriver sur Dreshdae n'avait pas été la partie la plus difficile. Je m'étais faite engager comme mercenaire par un contrebandier qui faisait du business avec les locaux. Le marché noir était partout dans la galaxie et même une planète comme Korriban n'y coupait pas. Déjà de mon temps, les Acolytes n'avaient d'autres choix que d'y recourir pour améliorer un peu leur quotidien, du moins ceux qui ne venaient pas de riches familles siths. Non le plus dur était maintenant. J'étais accoudé au comptoir de la cantina du spatioport avec les autres membres de "mon" équipe. Nous n'avions pas grand chose d'autre à faire en attendant que notre employeur ait fait ce qu'il avait à faire. Mais de toute manière je n'étais pas vraiment là pour ça. Protéger la cargaison n'était qu'un bonus financier et j'avais saboté le petit vaisseau pour m'assurer qu'il ne reparte pas sans moi. Car oui j'étais là parce que j'avais été attirée ici. Je faisais confiance à la Force et la Force m'avait guidé sur Korriban. Je méditais face à la mer du nouvel ordre Révanite quand des flashs de Dreshdae, de l'Académie et de la Vallée des Seigneurs Noirs m'étaient apparus. J'avais fait part à Revan de cela et lui avait signalé que j'allais m'y rendre et que je ne pourrais pas l'accompagner sur Trelor. Suivre la Force était important, c'était le chemin que je m'étais choisi et je n'avais pas l'intention d'en dévier. La Force était mon alliée, mon amie, mon maître et mon esclave. Je lui obéissais autant qu'elle me servait. J'avais donc quitté Ashash pour Nar Shadda où j'avais cherché un contrat qui me rapprocherais de Dreshdae petit à petit. La lune des contrebandiers restait le meilleur endroit de la galaxie pour ça. Grâce à mes contacts sur place j'avais pu trouver ce petit boulot, payer correctement et dont la destination finale était ma destination. Le voyage avait pris un peu de temps car il fallait éviter les douanes impériales et les pirates et nous avions fait un certains nombre d'escale pour récupérer la cargaison au fil de la route.

Cela faisait maintenant 3 jours que j'étais sur cette planète obscure et je sentais son affiliation me titiller. Entre résister au côté obscur et rester drapée dans mon manteau de Force permettant de cacher mon affiliation en me faisant passer pour un citoyen lambda, j'avais fort à faire. Heureusement, les troupes impériales ne s'intéressaient pas de trop près aux marchands, bénéficiant eux-aussi du marché noir sur cette planète que la plupart n'aimait pas. En sus, il était rare que je croise un acolyte ou un instructeur mais savait-on jamais. Cependant, quelque chose me disait que cela n'allait pas tarder à évoluer. Je signaler au gars que j'allais me reposer un peu avant de prendre le chemin du vaisseau. J’avançais dans les couloirs du spatioport mais quelque chose m'attirait ailleurs. Je décidais de quitter l'abri du spatioport de Dreshdae et regardais vers les cieux. La chaleur m'enveloppa mais je compris ce qui me titillais. 2 navettes descendaient vers l'Académie. Les évènements commençaient. Je décidais qu'il était temps pour moi de rejoindre la Vallée des Seigneurs Noirs. Mes visions avaient été suffisamment claires et je de toute manière mes sens ne m'envoyaient pas de signal particulier vis à vis de l'Académie. Je me glissais dans une ruelle et appelais la Force à moi comme j'avais vu Revan le faire. Je tirais sur les fils me rendant parfaitement invisible que ce soit à l'oeil nu ou via à la Force. Je quittais la ville et empruntais les chemin sablonneux de Korriban. Je connaissais bien le secteur, c'est ici que j'avais étudié le côté obscur. C'est ici que la Force m'avait envoyée à mon arrivée dans ce temps. C'est ici que j'avais rencontré Revan pour la première fois. C'est ici que j'avais appris la technique complète du camouflage de Force et dans la Force. C'est ici que j'avais pénétré l'Académie pour sauver quelqu'un. Faire le bien était possible au milieu de l'insidieux côté obscur qui tentait de percer mes défenses.

* Ne t'inquiète pas. Je t’appellerais si j'ai besoin de toi.* pensais-je à son intention et j'eux la sensation que son étau se desserrait un peu.

je progressais longuement et contournais l'Académie pour arriver sur les falaises surplombant la sortie de l'Académie donnant sur la Vallée des Seigneurs Noirs. C'était ici que je devais être. Je le savais. Je m'assis et attendis.

Animation

Alors que vous êtes arrivés à l'académie et qu'une visiteuse non-prévue se positionne sur la planète, vous pouvez tous, soudainement, percevoir comme un lourd choc sourd, au lointain. Durant un instant, tout semble comme suspendu dans l'air, plus rien ne bouge, plus rien ne vous parvient. Puis, tout à coup, tous les Siths et sensitifs présents sur la planète perçoivent une lourde plainte, au travers de la Force, comme une lamentation profonde...

La plainte vous laisse une drôle de sensation et un pressentiment qu'un danger imminent se rapproche de plus en plus. Telle une nouvelle catastrophe sur le point de survenir. En sondant les alentours avec la Force, vous sentez que cette plainte vient de l'immense cimetière, dans la Vallée. Au loin, vous pouvez également apercevoir une sorte de brume se glisser sur les tombeaux.

- "Il est désolant de voir ce qu’est devenue Korriban. Voilà ce qui arrive quand des insoucieux prennent les rênes. Contrairement à certaines personnes, je ne laisserais pas Korriban devenir l’ombre d’elle-même ! Vos méthodes sont obsolètes et inefficaces ! Je suis d’accord avec Darth Nekaryss. Nous devons avant tout leur parler. Il est temps que de véritables Sith reprennent les rênes de Korriban !"

Je hochais la tête mais j'avais un léger doute. L'empereur Palpatine laissera-t-il réellement un sith assez compétent diriger cette académie ? Ce serait même une arme redoutable entre les mains d'un ennemi potentiel, surtout si cette personne était aussi puissante que Darth Marr. Enfin, il faudra quand même que je jauge un peu celui qui dirige ici. Peut-être irais-je le "saluer" une fois que nous aurons discuté et calmé un peu les vieux esprits qui hantent encore leurs tombes.

C'est laors que je ressenti ce malaise dans la Force, cette sensation qu'une catastrophe allait survenir, que ce... cri se fit entendre ? Je ne saurais comment nommer un tel bruit, une telle plaine qui ne me semblait pas du tout naturel. Je regardais en direction de la Vallée des Tombes avant de regarder Gojel et de lui lâcher

"Dites au directeur que je viendrais le voir à mon retour. Il va avoir des comptes à rendre !"

A mon époque, m'entendre prononcer ce genre de parole ne devait pas être rassurant mais ici, de nos jours ? Ce sith ne doit même pas savoir qui je fus jadis mais cela n'avait pas d'importance. Il fallait que quelqu'un secoue un peu celui qui est responsable de l'académie de Korriban, et de facto de la surveillance des tombes. J'ignore qui il est et pourquoi il ose donner une armure rouge aux gardes de l'académie, la couleur de la garde impériale rien que cela, mais j'avais envie de le rencontrer. Je suivis Marr en passant entre deux de ces gardes, les ignorant royalement, comme je n'aurais jamais osé le faire quand j'étais une simple apprentie ici, jadis, en sortant de cette académie quasi-déserte.

Une fois dehors, je descendis le "corridor" entre les deux parois rocheuse, arrivant devant l'entrée de la grande et longue vallée, voyant les restes de ce qui était jadis des tombeaux riches et ornées mais que le vent et la planète ont peu à peu caché sous la terre et dans la roche. Je me concentrais, utilisant mon agacement pour chercher à travers la Force l'origine exacte de la plainte qui s'élevait encore, de cette brume qui montait doucement, en indiquant la localisation à Darth Marr.

1) Repérer l'origine du la plainte avec l'aide de la Force )> 6
2) Repérer ce qui est à l'origine de la brume avec l'aide de la Force )> 9

J'observe la Vallée de ma vue très spécifique. La Force a toujours était très présente ici et le désert n'empêche en rien la puissance qu'elle émet dans le côté obscur. A la différence de Ziost après que l'empereur l'ait dévoré, le côté obscur est vibrant, chaud, bouillonnant. Je le vois et le ressens à travers chaque fils qui me traverse et relie la planète. Je détecte des points que je connais bien et dont la puissance ne s'est pas altéré au fil des siècles. Je détecte aussi le tombeau dans lequel je suis arrivée ainsi qu'un tombeau dans lequel la Force est une plaie béante, comme absente.

* Que s'est-il passé là-bas?! *

Tandis que j'observe et m'immerge dans les fils de Force e que je la suis, elle me prévient, se replie. Je remonte rapidement. A peine mes pensées réintègrent mon esprit qu'une lamentation profonde remonte à travers la Force et me submerge. Je me sens mal et je frissonne. Un manteau de tension et de danger s'impose sur mes épaules. Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits et ne pas laisser échapper mon manteau d'invisibilité. Je déglutis et me frotte le bras pour tenter de faire passer cette sensation mais cela ne fait que provoquer des petits grésillements dans la Force.

* Qui s'en prend à toi. *

Alors que j'interroge la Force, qui bien sûr reste muette à ce moment, mes sens perçoivent une nouvelle chose. La Force frémit et une masse étrange s'élève des tombeaux et commence à avancer.

* Je dois me concentrer. Montre-moi le chemin. *

Nous sommes sur Korriban. Ici la Force est une esclave plus qu'une amie. J'attrape les fils de Force et je lui intime mon commandement, elle se tortille puis, telle une matriarche tukata en laisse, elle me guide jusqu'à l'origine de la source. Ma position en surplomb me permet de voir clairement les obstacles et les chemins les plus sécurisés. Tandis que je suis dans l'analyse d'une route plutôt sécurisée, j'aperçois 2 présence puissantes et une plus petite qui émergent du corridor. Un coup d'oeil me permet de reconnaître les trois nouveaux arrivants. Nekaryss, bien entendu que j'avais récupéré à son arrivée, oOpaline qui était avec moi à mon arrivée et... Je me concentre quelques instants. Darth Marr ! Ainsi donc lui aussi a été projeté ici. Je n'avais pas eu l'occasion de travailler avec lui mais j'avais déjà croisé sa présence et je pouvais reconnaître son empreinte caractéristique. Il était un des membres les plus puissants du Conseil Noir de mon temps. Ma surprise est de courte durée car la Force me tire vers l'origine de la brume. Un dilemme s'insinue en moi : dois-je signaler le chemin sécurisé aux trois nouveaux arrivants ou pas ? Le côté obscur oppressant me souffle de les laisser. Seuls les forts doivent survivre à Korriban. Ils n'ont pas besoin d'aide. La brume les engloutira et ils disparaitront à jamais. Des images des trois siths se tortillant, suffocant, agonisant dans la brume flatte mon côté obscur. Ses bras bouillants m'enlacent d'un nouveau manteau. Sa flamme coule dans mes veines. Une odeur de souffre imaginaire s'insinue dans mes narines. Je me repais de ces images, alimentant le côté obscur. Je me lève, prête à m'engager sur mon chemin en les laissant se débrouiller. Et puis je me souviens. Je me souviens de Opaline, cette jeune sith étrange qui aime les bonbons et qui malgré son tempérament porté sur les expériences reste tellement innocente. Je me souviens de Nekaryss, qui a combattu à mes côtés et ne m'a pas dénoncé à l'Empire, qui ne m'a pas recherché dans notre temps. Le brouillard qui obscurcissait mes sens reflue un peu. Je me concentre sur ces pensées. J'inspire et je réfléchis. Je suis venue en observatrice mais je ne peux pas les laisser s'engager sur des chemins mortels alors que j'ai repéré une route à peu prés sûre. Je soupire. J'aurais préféré rester observatrice mais je vais devoir m'impliquer. Je regarde les trois sith qui passent dans sous moi. C'est le moment. Je projette mon esprit vers Nekaryss. Je la choisis car c'est celle que je connais le plus et celle qui me connais le plus dans les trois. La distance ne facilite pas ce contact, j'ai du mal à l'approcher et j'arrive probablement plus violemment que je ne le souhaite sur ses boucliers mentaux. Malheureusement pour moi, cette tentative n'est pas aussi discrète que je l'aurais souhaité et il est probable que Marr et Opaline repère cette utilisation de la Force. J'indique en quelques mots à la Furie comment rejoindre le chemin que j'ai repéré. De mon côté je me mets en marche.


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Observation de la Vallée à travers la Force avant le cri : 5
Déterminer d'où provient la brume : 4
Déterminer un chemin "safe" pour y-accéder + dé de chance : 1 non-crit (3-3)
Signaler le bon chemin à Marr, Opa et Neka : Lumière
Contacter par télépathie Nekaryss : 9
Discrétion par rapport à Marr et Opaline : 16

Solrey Cavquin, 23 ans

La situation était critique. Affreusement critique. Tant et si bien que le jeune homme regrettait maintenant de ne pas avoir été tué lui aussi. C’était comme un cauchemar… Un de ces songes où vous voyez le danger arriver lentement sur vous mais où vous ne pouviez rien faire, vos jambes étaient trop lourdes. Autour de lui, le chaos était presque complet. Le corps sans vie de son ami gisait au sol, dans une véritable mare de sang, s’échappant de toutes les plaies de son corps et s’écoulant sur le sable rougeâtre. Autour de ça, les corps de dizaines de ces bêtes qui leur avaient sauté dessus et qui avaient tué l’autre étudiant, avant que lui-même ne s’en débarrasse. A genoux dans un mélange de poussière et de sang, son sabre encore activé entre les mains, il trouvait presque improbable d’être toujours vivant. Oui, il était doué au sabre et au combat, si doué, un des meilleurs étudiants de cette académie, mais il avait aussi un très gros défaut, ne pas savoir mesurer le danger. Or, ce défaut, jusque là assez peu douloureux à supporter, avait peut-être, aujourd’hui, provoqué une catastrophe bien plus énorme qu’il n’aurait pu l’imaginer. La Tombe… la Tombe…

Solrey n‘était pas du genre à s’effrayer pour rien, ses actions au quotidien le prouvait. Très fier de son travail ici, très fier tout court d’ailleurs, il se plaisait à écraser les autres lors des entraînements et aimait le pouvoir que lui procurait son entraînement ici. Avec son ami, ils avaient simplement voulu vérifier si le Sith accusé d’être le responsable de la pandémie était bien toujours dans son tombeau. Ils y étaient entrés, mais avant même d’avoir pu vérifier quoi que ce soit, ces bêtes leur avaient foncé dessus. Durant le combat, le jeune homme avait accidentellement brisé, par des coups de sabre, deux sortes de plaques étranges, enterrées là avec d’autres objets, les fendant, les brisant, et suite à ça, il avait nettement entendu, dans le fond de son esprit, un lourd et noir ricanement. Un rire venu d’outre-tombe, qui lui avait envahi toutes les pensées, le rendant presque fou de terreur sur le moment. Puis un fort trouble de la Force les avaient violemment secoué. Son ami était tombé, mort. Mais maintenant…

Voilà déjà longtemps que la Force était très troublée, dans la vallée, plus que troublée, mais aujourd’hui, c’était bien pire. Il tremblait, suffoquait presque. Sentait que la danger s’amoncelait, de plus en plus pressant. Il n’était pas seul… Un lourd frisson le secoua avec violence et une sueur froide lui coula le long du dos, alors que son cœur se mettait à battre avec une ardeur rare. Il se leva d’un bond, serrant les deux mains sur la poignée de son sabre, et sortit avec une extrême lenteur du tombeau, sans demander son reste. A la sortie, un craquement soudain se fit entendre, puis une odeur étrange envahit l’air. Puis, surgit du tombeau, une sorte de brume blanche et très épaisse commença à se répandre. Solrey hurla, reculant puis se mit à courir à toutes jambes. Lorsque la brume atteignit les autres tombeaux à proximité, il entendit nettement un long et douloureux cri déchirer la Force, une plainte à la fois pleine de haine et de douleur. Il tomba à nouveau à genoux, lâcha son sabre, plaqua les mains contre ses oreilles pour échapper à ça. Même le sol avait tremblé, un choc sourd avait déchiré le ciel…

Rendu presque fou par la terreur, Solrey craqua. Il reprit son sabre, et dans un dernier geste de désespoir, l’enfonça dans son propre cœur… Son corps sans vie chuta lentement aux portes même du tombeau de Darth Bane. Au même instant, à l’intérieur du tombeau, un grondement sourd se fit entendre, puis il en fut de même dans le tombeau voisin.

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Animation

De votre côté, votre petit groupe suit donc le chemin indiqué par Sarkiss, avec toutefois beaucoup de prudence. En descendant dans la vallée, et en observant la brume de plus près, vous pouvez sentir une odeur à la fois rance et piquante en provenir. Même de loin, cette brume embrouille les sens, ceux qui s’en approchent se sentent pris dans une nasse mentale, perdant conscience pour être emmenés vers un « ailleurs ». Plonger dedans ne vous semble pas être une bonne idée, dans tous les cas. A force de progresser, vous pouvez réaliser que cette brume vient d’un tombeau, ouvert, et placé à l‘écart des autres, comme on l’aurait fait pour un pestiféré. Ce tombeau est également très récent, à première vue, bien plus récent que n’importe quelle autre tombe de la vallée.

Non loin de là, un tombeau connu et facilement identifiable, celui de Darth Bane, attire aisément l’attention. Devant, le corps sans vie d’un jeune homme trône, avec un sabre éteint. Il s’est visiblement suicidé. Vous pouvez ressentir l’agitation, et l’agressivité, croissante des esprits Siths présents en ces lieux. Pour une fois ouverts dans la Force et très actifs. Peut-être un moyen de discuter ?

J'avais des affaires à récupérer ici lorsque j'ai reçu cet appel étrange. Sinon, je m'appelle Opaline et bien que je sois très jeune, je suis spécialisé dans la recherche en tout genre pour son Altesse. Ce lieu n'a plus rien à voir avec celui de mon époque, c'est clairement une catastrophe. Il m'est arrivé à mon époque de croiser des esprits et j'en garde un souvenir peu agréable.
Quelqu'un peu me dire ce qu'il viens de se passer ? Ne me dite pas que se sont ces deux crétins qui ont fait cela ?

"Qui peut le dire ? Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas réveiller, ici. Enfin, vous en savez plus que nous là-dessus, n'est-ce pas seigneur Marr ?"

Il n'y a nul doute qu'un membre du conseil noir connaît davantage Korriban que des sith aussi jeune que moi ou Opaline, quand bien même je suis une Furie. Le fait que mon ascension dans l'ordre fut à la hauteur de mes talents et de ma puissance n'a pas que de bons côtés : je n'ai pu étudier autant qu'une personne comme Darth Marr. C'était une faiblesse mais elle était compensée par le savoir du vieux sith et je pouvais toujours améliorer mon savoir, tant que je serais en vie.

Alors que nous sortions de l'académie et prenions le chemin vers la Vallée des Seigneurs Sombes, je sentis une personne tenter de me contacter par télépathie. Je reconnue Sarkiss, cette assassin qui a choisi une carrière de chasseuse de prime en cette période, enfin c'est ce qu'elle a dit en tout cas et sa présence ici n'en est que plus surprenante. Ce n'était pas un hasard si elle était sur ce monde à ce moment et je me demandais si elle était aussi neutre qu'elle voulait le laisser croire. Enfin, tant qu'elle n'agit pas contre nous, contre les sith, je lui laisserais le bénéfice du doute, mais qu'elle craigne ma colère si elle se tourne contre nous.

"On dirait que nous ne seront pas que trois à tâcher de résoudre cela. Elle nous montre un chemin, suivez moi."

Bien sur, j'avais cherché à localiser l'assassin mais si son talent de combattante m'avait semblé rouillé sur Nar Shadda, ceux de discrétion ne l'était nullement. Son chemin nous permis d'éviter les prédateurs de ce monde, mis à part un trio de Shyrack qui furent faciles à tuer. En fait, les seuls prédateurs dangereux ici sont les tukatas, voir peut-être un tentarek même si j'ignore s'il y en a encore sur ce monde. Enfin, entre Marr et moi, aucun animal n'était de taille de toute façon.

Nous traversâmes la longue vallée, parsemée de nombreuses tombes pour nous arrêter à distance du brouillard. Celui-ci semblait mortel mais de quelle façon ? Je préférais ne pas le découvrir. Il sortait d'une tombe récente, peut-être celle de ce Plagueis qui avait été enterré ici récemment. Si c'était vrai et s'il était bien responsable de cette pandémie, j'imagine que son brouillard devait regorger de bactéries mortelles. Il faudra envoyer des hommes en combinaisons intégrales si l'on doit agir à l'intérieur. Les cris venaient d'une tombe proche et récente, enfin pour moi, car n'existant pas à notre époque.

Quand aux morts, ils étaient bien réveillés, effrayants les gardiens naturels des lieux. Un avantage qui nous permettait de ne pas perdre de temps et de l'énergie à des combats futils.

"Les cris viennent de cette tombe-ci, seigneur Marr. Je vais ouvrir la voie, si vous me le permettez. Jeune Opaline, restez derrière nous. Ce genre de lieu est toujours piégé."

Et l'endroit était en effet bien piégé. De vieux droids, principalement, mais que je pus terrasser sans avoir besoin d'aide, même si je fus légèrement blessée au bras gauche par l'un d'eux. Ce n'était rien de bien grave, à peine gênant, et je posais un patch de bacta dessus sans m'arrêter. Je ne suis pas le genre à succomber comme cela et puis, je tiens à ma réputation de tête brulée et de dure à cuire. Laissons les gens estimer que je ne suis qu'une brute, cela a toujours été ma ligne de conduite et cela a toujours marché. J'imagine que Sarkiss a du nous suivre à l'intérieur, profitant du fait que j'ouvre la voie mais je ne cherchais pas à m'en assurer, principalement parce que cela ne servira surement à rien.

Finalement, nous arrivâmes devant la tombe du sith enterré ici, son esprit bien visible au centre de la grande pièce. Il était impressionnant : grand dans son armure solide. On devinait le guerrier en lui. Je remis mon sabrelaser à ma ceinture, me décalant pour laisser Darth Marr s'occuper de parler avec lui. Je n'ai guère l'habitude des fantômes après tout.

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Localiser Sarkiss : 8, échec
Croisons nous des tukata : non
difficulté contre les pièges : 13

J'entreprends la descente dans la Vallée. Un reste de mon éducation me fait frissonner. Je me souviens avoir du récupérer un holocron et avoir du tuer pour réussir cette épreuve. Des souvenirs de mon apprentissage remontent, le sang versé, la haine attisée. Je progresse par un chemin qui rejoint celui sur lequel j'ai envoyé les 3 siths. Je repère facilement les trois paires de traces de pas. Ils sont devant. Je m'avance et arrive devant le corps sans vie d' l'apprenti. Je tend la main vers lui et son cadavre glisse vers moi. Je ramasse le sabre et le range précieusement dans ma besace, je connais un disciple qui aura besoin d'un sabre en récompense de son entrainement. Puis j'examine le corps. La mort est récente, le corps est chaud. La cause de la mort est évidente. Je ressens encore un peu de la terreur indicible qui a poussé l'apprenti à ce geste. Je me relève et soupire. La Force est différente ici comme si quelque chose avait été levée. Une malédiction ? Un seau ? Mon regard se pose sur l'apprenti. Quel abruti d'être venu ici en faisant n'importe quoi. La Force s'agite et rougeoie. Les esprits siths n'aiment pas être réveillés et ennuyés. Il va falloir trouver une solution pour corriger les idioties de l'apprenti.

Je ferme un peu mon esprit pour contenir l'agressivité croissante des êtres qui ne reposent plus. Il m'est déjà suffisamment compliqué de gérer les pulsions obscures de Korriban.

* Bon rattrapons les autres. *

J'entre dans le tombeau. C'est un tombeau plutôt récent. Enfin par récent, j'entends qu'il n'était pas là il y-a 3 000 ans. J'entre et parcoure les couloirs à la suite des trois siths. Il y-a des restes de droïdes taillés par un sabre laser. L'odeur caractéristique de métal fondu imprégnait l'air rance du tombeau. J'arrivais à une intersection et trébuchait sur une stèle. Je passais la main dessus et déchiffrait un nom et quelques mots comme règle et code mais le reste était trop usé.

* Bane, qui es-tu ? *

Je m'enveloppais à nouveau dans mon manteau de Force et rejoignit une salle imposante au centre de laquelle trone un esprit stih puissant. Les lignes de Force obscures qui le parcourent crépitent. Un véritable régal visuel. Seul Darth Marr possède le même genre de puissance mais la Force obscure est plus tranquille en lui comme un flux permanent. A côté, Nekaryss, Opaline et moi faisons pâle figure mais nous sommes les éléments qui, si combat il devait y-avoir, Pourrais faire pencher balance en notre faveur. J'envoie ce que je suppose être le nom du Sith dans l'esprit de Nekaryss, une façon aussi de lui faire savoir que je suis là.

Je contourne la pièce de telle manière à être dans le dos de l'esprit, la main sur la garde de mon sabre double.

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éléments gravés permettant d'identifier Bane : 10

Il ne faisait jamais bon de perturber le repos des Esprit de la Vallée… Jamais bon de déranger le sommeil profond des anciens Siths enterrés ici… A moins, bien sûr, d’être capable de riposter ou encore d’avoir quelque chose de valable à offrir… Or, depuis de longs mois, leur repos ne cessait d’être perturbé et la colère grandissait dans la Vallée. Même les esprits les moins enclins à s’ouvrir à ce monde étaient maintenant très éveillés et dans une fureur des plus noires. Tout avait commencé lors de la renaissance de l’académie de Korriban, puis d’un flux de quelques idiots venant dans la Vallée comme s’il s’agissait d’un centre de vacances. C’était bien ce fait qui avait éveillé le seigneur Bane, son repos perturbé par un premier idiot, qui n’était d’ailleurs jamais ressorti vivant d’ici, puis par quelques autres. La fureur de savoir que le passé honteux se répétait et qu’un semblant d’Ordre trop empli se reformait le rendit de plus en plus rempli de rage et d’envie de vengeance… Puis un autre événement, aussi étonnant, se produisit. L’enterrement d’un Sith dans la Vallée. Ça ne s’était plus produit depuis longtemps…

Un nouveau venu qui s’était révélé, plus tard encore, encore plus empoisonnant que les quelques imbéciles venant de temps à autre déranger leur repos ancestral. Au sens propre comme au figuré. Bane ne haïssait pas leur nouveau voisin simplement car ils avaient découvert qu’il était responsable du nettoyage de l’académie et de la disparition de ces misérables apprentis sans valeur, grâce au dernier d’entre eux venus se perdre ici. Ceci étant, depuis des jours, sa tombe n’était qu’un problème de plus. Bane et d’autres en étaient d’autant plus énervés qu’il y avait tout de même des moyens plus propres et moins dégradants, pour assurer la protection d’une tombe et écarter les curieux. Même les bêtes fuyaient. Cette situation ne pouvait plus durer ! La Force elle-même était agitée, perturbée, plus aucun Seigneur ne trouvait plus le repos, et leur colère pourrait exploser à tout moment, dans une vague de Force obscure que personne ne voudrait découvrir. Comme si tous ces problèmes ne suffisait pas, il sentit alors l’ingérence, cette fois à l’intérieur même de son tombeau, d’autres êtres du côté obscur.

Le colosse de deux mètres les « accueillit » sans un mot, glaçant et toujours empli d’une fureur dévastatrice. Seul changement, ceux-là étaient plus âgés, et mieux armés, que les imbéciles vus trop souvent dans cette Vallée. Dont les deux plus récents avaient eu la brillante idée d’entrer dans le tombeau certes vide mais toujours un peu trop bien défendu de leur plus récent confrère décédé. Il se dit alors que, peut-être, ces rats pouvaient servir à quelque chose, en ramenant le calme dans cette Vallée et en empêchant, à l’avenir, d’autres de déranger leurs repos. Il était loin d’être le seul Esprit dans cet état de fureur avancé, ceux-là pouvaient sans doute le ressentir facilement. La Vallée entière était une bombe sur le point d’exploser.

« Faites-vous partie des abrutis ayant décidé de reformer une académie ici… ? Ou de ceux ayant enterré un si agréable voisin dans la Vallée ? »

Il ne se retenait qu’à très grande-peine de ne pas simplement les combattre aussitôt, chacun d’entre eux, car ils pouvaient avoir au moins une petite utilité. C’était dur, car sa fureur était si élevée qu’elle en débordait, en crépitait, fonçait par vagues intense tout autour de lui, alimentée depuis maintenant trop longtemps. Alimentée surtout par les fureurs de voir les égarements et erreurs du passé se répéter.

« Tous… Vous perturbez tous l’équilibre que j’avais ramené aux Siths. Par vos actions stupides et incontrôlées, par le chaos pur là où le secret était la clé pour vaincre nos ennemis ! Vous enflammez cette Vallée, vous attisez plus encore de chaos ! Qu’êtes-vous donc capables de faire, aujourd’hui, pour ne pas être lamentablement vaincus et éradiqués ? »

Nekaryss avait choisi la position de la détente apparente. Apparemment elle savait qui était Bane ce qui n'était absolument pas mon cas. Un sith qui avait instauré une règle de deux ? C'était... risible à tout le moins. Les siths chercheront toujours plus de puissance et un seul apprenti c'est être faible. Ca ne motive pas à se surpasser, ça rester au somment de la chaine alimentaire en alimentant la paranoïa. De plus, si ce monsieur avait fait ses devoir correctement, il aurait su que cette règle était stupide puisque que les siths et les jedis ne sont pas les seuls utilisateurs de la Force. Pour exemple, on peut trouver les sorcières qui vivent sur Dathomir mais ce ne sont pas les seules, sans compter toutes les cultures des régions inconnues... Je soupirais intérieurement à la bêtise de ce sith qui comme beaucoup pensait détenir la vérité.

Nekaryss décide alors d'expliquer le contexte actuel à ce Bane. Il devrait le savoir, s'il est si puissant. Des sensitifs, dont moi, sommes apparus ici à travers les failles. C'était d'ailleurs Opaline et son paquet de bonbons qui m'avaient trouvé. Nous nous étions battues contre un autre esprit. La jeune fille avait l'air d'avoir muri un peu. Ce n'était pas un mal. Elle était vraiment trop innocente pour son propre bien. J'écoute silencieusement, tapie, à l'affût du moindre geste agressif que l'esprit pourrait faire contre les 3 siths face à lui. La Furie finit en se présentant et en tendant une perche à Darth Marr qui reste étrangement silencieux. Est-il en train de calculer quelle est la meilleure stratégie à adopter ou est-il toucher par le germe ?

Opaline prend la parole à la suite de la sith que j'ai connue il y-a fort longtemps. Bien plus franche et moins arrondie que Nekaryss.

Marr restait quand à lui immobile, les bras croisés. On ne pouvait déterminer ses pensées ni rien caché qu'il était derrière son masque. Cela était inquiétant. Et s'il avait été touché par la brume et qu'il se mettait à déchainer sa puissance contre nous ?

Je renforçait ma couverture d'ombre, ajoutant des mailles à mon tissage pour être parfaitement invisible à l'oeil nu comme à celui de la Force. Le côté obscur tapait par vague sur mes boucliers mentaux, cherchant à remontent à la surface les épreuves vécues sur cette planète qui lui appartenait. Pour l'instant ils tenaient. Cela dit, si je devais recourir au Juyyo, il me submergerait et ce serait difficile d'en revenir. J'espérais que nous n'aurions pas besoin d'en arriver à cette extrémité. Pour l'instant, l'esprit semblait ouvert à la discussion mais il bouillonnait de colère...

Autour du Tombeau, la brume s’était peu à peu épaissie. Désormais, il était impossible de sortir du tombeau sans devoir la toucher ou l’affronter. Elle s’étendait et prenait parfois des formes étranges, toujours accompagnée d’une odeur très lourde, donnant la nausée. Une odeur de végétaux en décomposition, avec un soupçon particulièrement acide.Cette brume avait d’abord flâné à l’extérieur et entrait maintenant lentement à l’intérieur même du tombeau grand ouvert, dont personne n’avait pris soin de bloquer en partie l’accès derrière soi. Cette menace sinueuse ne risquait cependant pas d’inquiéter le moindre des Esprits noirs réveillés dans cette vallée, surtout pas Bane, dont la colère éclipsait tout le reste. Pour les vivants, la situation était bien plus inquiétante. La brume se déplaçait avec lenteur, lourde et viciée. Mais l’odeur, elle, se répandait déjà peu à peu dans tout le Tombeau. Une « simple » odeur dont les effets pouvaient amener à une mort rapide les étudiants peu entraînés, mais qui n’avait pas un effet aussi immédiat sur les personnes plus entraînées. L’odeur se diffusait tel un poison, alors que la brume progressait dans l’entrée du Tombeau, encore sans heurts.

« Jamais les sith n'ont été aussi puissant... quand la Force a choisi de jouer les trouble-fête il y quatre ou cinq ans. Elle invoque, depuis, des jedi et des sith de toutes les époques, causant la fin de votre "règle des deux". D'ailleurs, celui qui s'amuse avec sa brume a aussi été rappelé par ces failles temporelles, avant d'être enterré ici. Si vous en doutez, je suis Nekaryss, deuxième furie de l'histoire des sith mais vous devez plus avoir entendu parler du grand gaillard : Darth Màrr qui prit le contrôle du conseil noir à la mort de Vitiate, et voici Opaline, dont j'ignore de quand elle vient. »

« Moi ? Je viens de l'époque où les sith étaient nombreux et puissants. Je viens de l'époque du Seigneur sith Naga Sadow maître de l'Empire Sith et ma spécialité sont les poisons. Celui qui à refait une académie ici n'est qu'un sombre et sinistre idiot j'en ai bien peur. Aucun d'entre nous n'est responsable du voisinage j'en ai bien peur, ni de ceux qui viennent à réveiller les esprits. »

Bien que Bane fut le seul visible et le plus en colère, il n’était pas le seul Esprit éveillé par l’agitation croissante. A mesure que les secondes passent, vous tous pouvez sentir d’autres présences, sans toutefois pouvoir deviner quels esprits se rapprochent. Pourtant, le pressentiment de danger ne vient pas de ces esprits. Il est plus diffus, plus oppressant, et malgré le fait que tous soyez entraînés, plus ou moins correctement, vous pouvez sentir que ce ne sera pas une bataille très classique. La brume n’est pas encore si proche de vous, mais l’odeur, elle, imprègne maintenant complètement l’atmosphère ambiante. Elle ne donne guère la nausée mais rend la langue plus pâteuse et lourde. Pour le moment, Opaline, vous êtes la seule à ressentir en plus une lourdeur dans tout le corps. Vos jambes semblent peser plusieurs tonnes chacune et vous avez plus de peine à bouger. Une envie de dormir vous assaille, plus pesante à chaque instant. Les autres n’ont pas l’air de ressentir cette même lourdeur et somnolence. Du moins, pas encore.

« Vous n’avez aucune idée de ce que vous êtes en train d’éveiller sur cette planète, vous, les quatre idiots, » déclara Bane durant ce temps, toujours aussi furieux. « Vous devez stopper ce phénomène et ramener le calme dans la Vallée avant qu’il ne soit trop tard. »

Il continua de parler de plus en plus vite, dans un flot devenant vite assez incompréhensible. Bien sûr, vous, les vivants, ne pouviez pas tout percevoir de ce que les Esprits, eux, pouvaient percevoir. La Force vous apparaissait très perturbée, même blessée, souffrante d’une longue agonie, mais aucun de vos pouvoirs, à chacun d’entre vous, ne peut vous aider encore à comprendre l’origine exact du problème et surtout ses effets.

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Tout à coup, alors que l’Esprit de Bane s’efface soudainement, votre vue du Tombeau se trouble fortement, Opaline. Vous ne discernez plus aucun des murs du tombeau et les quelques débris rocheux tombés sur les dalles au fil du temps. L’odeur vous a envahi toute entière et alourdir vos sens. A la place d’une vision normale, vous distinguez d’abord des formes longilignes non loin de vous et des silhouettes noirs et vaporeuses des trois autres personnes présentes avec vous. Le monde est désormais un monde de brouillard, blanc, évaporé, et les silhouettes des vivants forment de vagues formes humaines très sombres.

Mais plus que tout, vous entendez la Force hurler. Hurler de souffrance, en continu, si fort que même vous boucher les oreilles ne servirait à rien. Elle hurle dans votre tête.

Vous pouvez tenter d’utiliser la Force mais elle ne vous répondra pas. D’un coup, vous êtes comme mise à nue, sans armes, sinon votre propre corps. Votre sabre refuse de s’activer, la Force ne obéit plus, mais la lourdeur de vos membres, elle, s’estompe enfin. Les silhouettes blanchâtres dans la brume, autour de vous, se précisent, vous pouvez distinguer des sortes de très gros lézards. Vous êtes en danger, vous le sentez, mais vous ne pouvez pas combattre…

– Vous pourriez tenter d’apaiser ces étranges créatures, quelle qu’elles soient, en leur parlant ou par toute autre méthode vous venant à l’esprit. En sachant que vous risquez aussi de provoquer leur agressivité à votre égard.

– Vous pouvez tenter de fuir loin de ces lézards étranges, à travers la brume, il vous semble apercevoir certains chemins. Avec de la chance, vous pourriez leur échapper, mais vous pourriez aussi tomber sur bien pire encore.

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De votre côté, Darth Marr, Darth Nekaryss et Sarkiss Shan, vous ne pouvez pas comprendre tout de suite ce qui se passe. Bane a disparu subitement, les autres Esprits se tiennent à l’écart et la jeune Opaline est littéralement perdue dans une sorte de rêve éveillée, s’agitant un peu sur place, incapable de vous entendre. L’idée de sortir d’ici pourrait être tentante, mais vous vous rendez compte que la brume bloque désormais tout le chemin de sortie, vous êtes tous piégés dans le tombeau.

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L’ambiance de plus en plus oppressante vous agresse de toutes parts, Sarkiss Shan,. Vous étouffez… Si vous parvenez à résister à l’odeur, vous ne pouvez résister au ressenti brutal du côté obscur. Puis brutalement, une dalle se dérobe soudainement sous vos pieds et vous faites une longue chute tumultueuse dans un conduit étroit, avant de vous écraser contre le sol, trois mètres plus bas. Vous vous brisez tout net une côte au passage, dans un craquement sonore. Une fois le choc passé, vous pouvez vite réaliser que vous ne pourrez pas remonter à la surface si facilement, tombée dans un réseau de galeries. Curieuse installation, sous un tombeau Sith. Le plafond rocheux est bas, mais au moins, ni l’odeur ni la brume ne sont présents ici.

Vous êtes très perturbée par ce que vous pouvez ressentir. Pire encore, comme pour Opaline, la Force ne vous répond plus… Elle vous échappe, se soustrait à vous, même soulever un simple caillou grâce à elle devient impossible. Vous avez mal à cause de choc et de la côte brisée, malgré tout, vous devez vous mettre en route, sortir de là et vite. Ces galeries sont chaudes, l’air vicié et à peine respirable.

– A votre droite, un couloir de pierre très tortueux, d’où un air encore plus vicié flotte jusqu’à vous. Il vous impossible de savoir ce qui vous y attend sans la Force et sans pouvoir vous en approcher plus que cela. Vous pouvez décider de vous y engager, à vos risques et périls.

– A votre gauche, l’air semble plus pur, même si le chemin est tout aussi tortueux. Cependant, il vous semble, en tendant bien l’oreille, y percevoir des bruits assez étranges. On ne dirait pas forcément des bruits de bête, ou en tout cas, ça ne ressemble pas à grand-chose de connu. Les galeries sont très étroites, vous devrez vous aider de vos mains pour progresser.

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Vous ne restez pas sans soucis bien longtemps Darth Nekaryss.. Opaline est coincée dans son monde, vous ne pouvez pas la réveiller. Sarkiss vient de disparaître à cause d’une dalle piégée pivotante, refermée derrière elle. Et alors que vous auriez pu vous rapprocher de Marr, vous vous sentez d’un seul prise d’une très forte et très violente douleur au ventre, à vous en plier en deux, voire en tomber à genoux. Vous chutez ensuite lourdement au sol, de toute votre long, et la conscience vous quitte.

Ce n’est pas cependant pas la mort, ni la simple inconscience. Votre corps est hors-jeu, pas votre esprit. Vous vous réveillez dans un monde d’abord très trouble, sombre. La Force ne vous répond plus du tout, vous avez beau tenter de faire appel à elle, rien ne se passe. Votre sabre laser n’est même plus à vos côtés, pas plus qu’aucune arme. Vous n’êtes cependant pas dans un monde bien effrayant, une fois que les contours se précisent. Cela ressemble plutôt à une salle d’examen médical… Une grande salle, remplie d’instruments, mais vide d’autres personnes. La seule porte d’accès est grande ouverte, toute proche de vous. En sortant, vous êtes alors dans un petit hall d’accueil, là encore vide, et plusieurs autres couloirs se dressent au loin. Tout est très calme… Un peu trop calme. Vous ne ressentez plus aucune douleur physique, mais une oppression mentale très forte.

– Il vous semble vaguement apercevoir une lointaine silhouette humaine, dans le couloir du milieu, à six mètres de votre position. Une silhouette sombre, qui disparaissait alors dans les ténèbres de long couloir d’hôpital. Vous pouvez choisir de la poursuivre ou peut-être de l’appeler.

– Cette silhouette n’est pas la seule étrangeté, dans cet hôpital bien trop silencieux. Sur votre gauche, dans un autre couloir, le premier bruit de la scène se fait entendre. Un bruit de roulettes, contre un sol un peu dégradé. Puis un souffle très rauque et lourd. Vous pourriez tenter de découvrir la source de ces deux bruits, dans ce couloir à peine plus éclairé que l’autre mais qui semble bien plus long et oppressant encore.

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Votre situation actuelle, Darth Marr, n’est pas très brillante. Opaline est toujours coincée dans son monde, debout et le regard vitreux, Nekaryss est étalée au sol, complètement immobile, et Sarkiss a complètement disparu. Grâce à votre masque, vous êtes le seul à ne pas être affecté par l’odeur.

Mais vous êtes tout autant privé de la Force.

Vous ne pouvez rien faire pour les trois autres. Mais vous pouvez franchir la brume et échapper à l’odeur sans en être trop affecté. Une fois au-dehors, vous pouvez alors réaliser que toute la Vallée est maintenant prise dans ce piège mortel. Privé de la Force, il vous est impossible de sonder les environs ou simplement de sentir les bestioles locales approcher.

– Vous pourriez courir au plus vite à l’académie, en espérant y trouver de l’aide ou appeler des renforts. Tout en sachant que l’école, elle aussi, est peut-être actuellement aux prises de quelques problèmes.

– Vous pouvez aussi choisir de pénétrer dans le tombeau de Plagueis, d’où a émergé la brume en premier lieu, pour faire face à la source du problème. Puis tenter de le régler seul. A vos risques et périls.

L'empreinte de Bane dans la Force rougit avec des étincelles sombres. Sa colère est palpable tournée vers ses interlocuteurs. Comment ose-t'il s'en prendre à nous comme ça ? Je serre les dents, l'obscurité est de plus en plus palpable. Serait-ce un effet de la brume ? Je perds le fil des élucubrations de l'esprit et me concentre sur moi-même. Je lutte contre l'obscurité et lorsque je reprends le fil de la conversation, la jeune Opaline est à terre et convulse tandis que Ban disparaît. Quel malotru ! il nous insulte en disant que c'est de notre faute et ne donne même pas un seul indice pour réparer le phénomène ! Je m’apprête à sortir des ombres et rejoindre la jeune fille une main dans ma sacoche quand tout bascule. Un voile rouge s’abat sur moi. L'Obscurité plante ses griffes profondément dans ma tête. je vois tous les fils d'ombre qui m'enserre. La colère des esprits me submerge et une rage telle que je n'en avais pas connu depuis longtemps s'abat sur mes digues en pleine tempête. Je porte mes mains à mes tempes dans l'espoir vain de repousser le tsunami. Je suffoque. Il faut que je quitte cet endroit. Des impressions se rappellent à moi sous la pression du côté obscur. Une odeur de hutt grillé. La jouissance de la torture. Le plaisir de donner la mort. L'abandon de faire souffrir. Le sang qui brille sur mes mains. Le cœur palpitant et le regard de terreur de mon maître. Que c'est bon. Par réflexe je caresse une fiole dans ma sacoche. Servir un thé aromatisé à la mort. Le visage de Theron, ses caresses, son amour me reviennent à l'esprit. Je suffoque tandis que mon esprit essaie de surnager dans le marasme des Ténèbres ensorcelantes, tentantes et mortelles.

Tandis que je lutte contre mes souvenirs et la noirceur, le sol se dérobe sous mes pieds. Je n'ai pas le temps d'agripper quoi que ce soit. La chute est longue et courte à la fois et surtout l’atterrissage est rude. J'ai enserré ma tête dans mes bras pour la protéger et replié mes genoux. Une vive douleur irradie de mon torse. J'inspire doucement et grimace. Ma bure d'assassin constituée de multiple couche à encaisser une partie du choc mais pas suffisamment. Je me relève et porte mon regard autour de moi. Le noir. Les Ténèbres. Je ne vois pas la Force. Qu'est-ce que ? Je tente de l'appeler à moi mais elle ne répond pas. Je déglutis. Pour la première fois depuis longtemps je me sens nue, désarmée, seule. Je serre instinctivement les bras autour de moi et ce mouvement rappelle à moi la douleur.

* First things first. *

J'ouvre ma sacoche et sort mon kit de soin. C'est pas le top, j'avais pas prévu de me casser un truc. Je cherche la seringue et les doses d'anti-douleur. J'ai l'impression d'avoir les doigts gourds dans ce noir total. Je finis par arriver à préparer le tout et à me l'injecter. Je remets le tout dans la boîte. Ca tiendra le temps que ca tiendra.

J'enlève un de mes gants, m'accroupit et passe la main sur le sol. Beaucoup de poussière, inégale puis je cherche les parois verticales. Je tâte les roches détermine leur largeur approximative et la hauteur. un réseau de galeries souterraines. Étrange, je n'avais jamais encore rencontré ce type d'installations ici. Pourtant lors de ma formation, j'avais plus d'une fois visitée la Vallée des Seigneurs Noirs. Je ne me souvenais pas non plus avoir lu qu'un réseau souterrain parcourait la planète. Je pouvais compter plusieurs raisons pour que ce réseau existe notamment des pilleurs de tombe ou des siths voulant s'approprier secrètement les biens, connaissances et puissances de leurs prédécesseurs. Cela signifiait que ce n'était pas sans risque. L'air était ici vicié. J'ouvris ma veste et arrachais une partie de ma tunique que j'enroulais autour de mon visage de manière à protéger un peu mes voix respiratoires. Je n'avais plus de vue, je ne souhaitais pas perdre le reste.

Je commençais alors à progresser dans le tunnel. J'avais remis mon gant et remisé mon bâton-sabre. Sans la Force, il m'était inutile. J'avais l'impression d'être de retour dans le palais sur Hutta. Chaleur, odeur viciée, oppression... J'allais doucement, les main posées sur les paroi pour ne pas me faire plus de mal que nécessaire. Je ne pouvais plus voir mais j'avais d'autres sens : le toucher, l'ouïe, l'odorat et le goût même si ce dernier n'était pas le plus utile. Après un temps que je n'aurais pas su évaluer j'arrivais à un croisement. Je fis quelque pas dans chaque tunnel et il semblait que l'un avait un air plus respirable que l'autre mais mes oreilles me firent percevoir des bruits que je n'identifiais pas. Les éléments à ma disposition et mes handicaps actuels ne permettaient pas vraiment d'élaborer de stratégie gagnante dans un cas comme dans l'autre. C'était l'inconnu. Soit je choisissais de comprendre d'où venait l'odeur infecte de ce labyrinthe soit je me dirigeais vers des bruits indéfinis. Dans le premier cas, j'avais ma sacoche de parfait petit assassin pour pouvoir au pire contrer des poisons et infections. Dans le second cas je n'avais aucune information. Dans les deux cas, je n'avais pas l'avantage au combat du fait de l'absence de la Force, de ma cécité et de mon absence d'arme utilisable. J'avais néanmoins mon long entrainement d'assassin derrière moi me permettant tout de même d'agir avec discrétion. Pour l'instant, l'injection éloignant la douleur de ma cote cassée faisait encore effet.

- Où es-tu ma vieille amie, j'aurais vraiment besoin de tes conseils, soupirais-je.

La Force me manquait. C'était une part de moi. Intrinsèquement je savais ne pas en avoir été coupée complètement, sinon j'aurais déjà basculé dans la folie et probablement la mort. Mon peuple était bien trop proche d'elle pour supporter d'en être coupée. La brume devait contenir une sorte d'inhibiteur qui m'empêchait de la voir et de la ressentir mais elle devait être toujours là. Et si c'était un tour de ce Plaguéis ? Ce type auquel Revan et moi avions soustrait Alek et qui serait à l'origine de la pandémie ? Et si ces souterrains lui avait servi de laboratoire caché ? A mesure que mon cerveau cheminait sur ce chemin, je décidais d'emprunter la voie qui paraissait la moins sûre : le tunnel sans bruit mais à l'odeur insoutenable. Je me souvenais de l'odeur du laboratoire de Plaguéis et de celle de son vaisseau que nous avions volé. Si c'était de sa faute, tout ça, suivre la voie la plus folle me paraissait la meilleure chose à faire. Et si je me trompais et que je mourrais ici et bien je mourrais. C'est que c'était mon destin. Je baissais mon masque de fortune et pris une grande goulée d'air pur dans le boyau que je n'emprunterais pas. Je remis en place le tissus et entamais ma progression dans le l'intestin du diable.

Troubles dans la vallée des seigneurs Sombres
Ft. Nekaryss, Opaline, Sarkiss Shan

 

La visite battait son plein. Voir Korriban dans un tel état, cela montrait bien l'état d'âme de l'Empereur actuel. Ce dernier n'avait que faire des Sith et de leurs traditions les plus anciennes et les plus sacrées. Il était évident que quelqu'un devait reprendre les choses en mains concernant Korriban. Mais j'étais persuadé d'une chose, Palpatine ne laisserait jamais une telle chose se produire, et Nekaryss devait probablement penser de même. Mais soudainement, un phénomène se produisit. Nous l'avions tous ressentit. Une perturbation de la Force, mais différentes de celles des failles. Plutôt comme un malaise. Une sorte de cri se fit entendre, un cri semblable à une lourde plainte, au travers de la Force, comme une lamentation profonde. Mes poings se serrèrent, j'avais un très mauvais pressentiment, mes sens, mon instinct me le disait. Korriban n'était plus sûr, je le pressentais. Sondant les alentours à l'aide de la Force, je vis que ce phénomène venait de l'immense cimetière, dans la Vallée. Mon regard se porta très vers les quelques soldats de l'académie. Et le Directeur qui n'était pas encore là.., bref un détail à se préoccuper plus tard. Sortant de l'académie je fus suivi de prêt par Nekaryss et Opaline. Descendant le corridor, nous finîmes par arriver devant l'entrée de la vallée des Seigneurs Sith. On y apercevait au loin, une sorte de brume se glisser sur les tombeaux. Nekaryss m'interpella en me montrant la direction à prendre.  

- "Quelqu'un peu me dire ce qu'il viens de se passer ? Ne me dite pas que se sont ces deux crétins qui ont fait cela ?"

"Qui peut le dire ? Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas réveiller, ici. Enfin, vous en savez plus que nous là-dessus, n'est-ce pas seigneur Marr ?"

- "Voilà ce qui arrive à donner les rênes à un incapable ! ... Et oui, il subsiste des choses qui ne faut pas s'amuser à réveiller .."

Cette affaire me préoccupait vraiment du plus haut point. Je n'aimais pas du tout ce qui se passait en ce moment même. Continuant notre chemin, Nekaryss mentionna qu'une autre personne était sur cette affaire. Sondant à nouveau les alentours, je ne parvins pas à percevoir cette autre personne, mais si l'ex-furie le disait, elle n'avait pas de raison à mentir. Nos pas nous menèrent devant cette brume qui semblait provenir de ce tombeau, un tombeau récent. Par conséquent, j'ignorais totalement de quel Seigneur Sith appartenait ce tombeau. Bien sûr, le nom de ce Plagueis me vint à l'esprit, lui qui était originaire de la pandémie. Cette brume était différente et très dangereuse, je le ressentais. Les morts étaient bien réveillés. Nekaryss se proposa d'ouvrir la marche en conseillant Opaline de rester nous. Je luis fis un signe de tête pour montrer mon accord avec elle. De vieux droïdes se mirent sur notre route. Activant mon sabre laser et usant de la Foudre Sith, nous parvînmes à en venir à bout. Nekarys fut très légèrement blessée mais il en fallait plus pour venir à bout de l'ex-furie.  

Et c'est devant un esprit Sith imposant et puissant que nos pas nous menèrent. De sa stature, il s'agissait sans aucun doute d'un ancien guerrier, et fut-il peut-être aussi un grand Seigneur Sith. Mais qui cela pouvait-il être ? Hm, cet être arrogant venait-il vraiment de nous comparer aux imbéciles de l'académie ? Il mentionna qu'on perturbait l'équilibre qu'il avait apparemment jadis mit au sein des Sith. Nekaryss prit la parole, lui répondant sur les évènements de ces dernières années. La règle des deux ? Çà serait donc lui qui aurait mit cette règle que j'ai entendu parler à mon arrivée dans cette époque. Celle qui avait l'apparence d'une enfant mentionna à son tour de venir de l'époque de Naga Sadow. Je la comprenais mieux maintenant que je savais d'où elle venait. Je restais là, bras croisés à regarder et à entendre. Mon regard pointa derrière moi, ressentant d'autres esprits. Mais je n'arrivais pas à déterminer à qui ils appartenaient. Cette vallée regorgeait de tombes de bien des Sith, tous aussi puissants et dangereux les uns des autres. L'esprit nous réattribua le titre d'idiots et cela commençait sérieusement à m'énerver. Mais je devais rester calme. L'esprit nous conseilla vivement de stopper ce phénomène et ramener le calme dans la Vallée avant qu’il ne soit trop tard.

C'est alors que l'esprit disparu soudainement. Me retournant, la brume bloquait maintenant la seule et unique sortie de ce tombeau. Et la jeune Opaline se comportait très bizarrement. C'était un fait, nous étions tous en danger et nous avions tous commis la même erreur, avoir sous-estimé la situation. Puis, se fut le tout de Nekaryss, je la vis se tendre de douleur au ventre puis tomber inconsciente par terre. L'ex-furie tombée aussi facilement ? Je semblais être le seul à rester éveillé, serait-ce dû au fait que je portais un masque ? Mais quelque chose n'allait pas. J'étais privé de la Force, comme si une barrière m'empêchait de l'utiliser. Mon masque me donnait pour l'instant un léger avantage mais pour combien de temps ? Je devais faire quelque chose, mais en restant ici je finirais par connaitre le même sort. Sortant du tombeau, je vis que la brume avait piégé toute la Vallée. La situation était plus que critique. Je ne pouvais toujours utiliser la Force. Impossible pour moi de sonder les alentours ou de ressentir une quelconque bestiole. J'avais peu de temps et peu de solutions en main. Soit je retournais à l'académie en espérant quérir de l'aide ou appeler des renforts. Mais rien ne me certifiait que la brume n'avait pas aussi piégée l'académie. Si c'était le cas, non seulement j'aurai perdu du temps à y aller et cela aurait été du temps précieux pour une autre solution. L'autre solution serait d'agir directement, soit se rendre à l'endroit même où est apparu cette brume : le tombeau de Darth Plagueis et de tenter de régler ce problème seul. Je prenais en compte aussi le fait que je pouvais aussi très fortement nourrir les risques qui se présentaient déjà en face de moi.

Le temps était compté et je pris la décision de me rendre dans le tombeau de Darth Plagueis. Sabre en main, quelques bestioles se mirent sur ma route et périrent sous ma lame. Finalement, je me trouvais devant le dit tombeau. Pas à pas, tout en restant sur mes gardes, j'entrais dans la dernière demeure de Darth Plagueis.

:copyright:️️ Belzébuth

Jet des dés

[i]Que fera Marr ?[/i] => obscur
Lumière : Marr se dirige au plus vite à l’académie, en espérant y trouver de l’aide ou appeler des renforts.
Obscur : Marr décide de pénétrer dans le tombeau de Plagueis, d’où a émergé la brume en premier lieu, pour faire face à la source du problème, afin d'essayer de régler le problème seul

Vous avez choisi de tenter la fuite, Opaline.

Le chemin que vous empruntez est très sinueux, bien que plongé entièrement dans une brume épaisse, vous pouvez sentir sous vos pas un sol très rocailleux et instable. Ce sol qui même se dérobe tout à coup sous vos pieds avant de revenir sur un niveau plus égal. Vous pouvez entendre, derrière vous, les feulements de ces lézards étranges. Ils vous poursuivent. Vous les entendez. Leurs cris ne sont jamais loin. Le bruit de leurs pas se rapproche de vous. Lentement, la distance entre vous et ces créatures se raccourcit.

Tout à coup, le décor change brutalement. Vous vous retrouvez dans une pièce familière, une pièce de votre enfance, où vous avez déjà passé plusieurs heures à vous entraîner. Vide, aussi oppressante que la brume, elle est pourtant plus nette et d’apparence plus accueillante que ce que vous venez de traverser. Vous n’entendez plus les lézards vous poursuivent mais vous savez qu’ils ne sont pas loin, sans pouvoir dire pourquoi. Le silence est désormais total. De prime abord, rien d’étrange ne se dévoile sous vos yeux. Puis, dans l’angle droit de cette pièce, au fond, une lumière se dessine soudainement. Une lumière douce, tranquillisante, telle un feu follet dansant sous vos yeux, sans jamais vous approcher.

Au même moment, une autre lumière, cette fois d’un rouge éclatante, apparaît sur l’angle gauche de la pièce. Là encore, une lumière douce, aussi éclatante et rassurante qu’est la lumière blanche. Vous pouvez sentir à quel point ces deux chemins semblent très importants. Que chacun d’entre eux peut vous apporter quelque chose de nouveau, même si vous ne pouvez pas encore savoir quoi. Aucun des deux ne bouge ou n’a plus d’intensité que l’autre. Ce sont deux lumières de forces égales, belles à leurs façon.

Vous pourriez avancer vers l’une des deux lumières. Vous pourriez décider de ne pas céder à ces deux appels et faire demi-tour. Tenter cette fois d’affronter les lézards vous poursuivant, quitte à devoir le faire à mains nues. Explorer cette troisième fois et affronter les conséquences, plutôt que de tenter l’expérience en choisissant l’une des deux forces face à vous.

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Vous avez choisi de suivre la sombre silhouette, Nekaryss.

Le couloir semblait d’abord court, mais plus vous avancez, plus il s’allonge, au point que vous ne parvenez plus à en voir la fin. La silhouette marche à quelques mètres droit devant vous, sans que vous ne puissiez l’atteindre. Le couloir est devenu infini. Vous passez devant des dizaines de portes, de chaque côté du couloir, et sous des sortes d’arches lumineuses tous les deux mètres, au plafond. Vous ne pouvez pas courir plus vite. La silhouette ne répond à aucune injonction ni même aux bruits nouveaux fluctuant votre parcours. Derrière et devant vous, vous ne pouvez plus apercevoir que couloir infini, cette succession de portes et de lumières identiques. Une lumière bleue et pâle, presque fantomatique.

Soudain, vous pouvez voir la silhouette se retourner en partie vers vous. On ne dirait pas un homme mais une femme, même si vous ne pouvez pas voir son visage. Cette femme porte quelque chose dans ses bras, comme un petit paquet. Un tas de couvertures, dirait-on. Ce tas bouge tout à coup et une main minuscule en surgit, suivit du cri de détresse d’un bébé. La femme disparaît par l’une des portes du couloir infini avec le bébé. La porte claque derrière elle puis disparaît à son tour. Vous vous retrouvez seule dans ce couloir mais vous entendez encore les cris du nouveau-né s’éloigner. Comme si c’était bien vous que l’enfant appelait.

Brutalement, la lumière vacille. Un terrible souffle glacé frappe le couloir et vous avec. Toutes les portes s’ouvrent en même temps et se mettent à sauvagement claquer. Vous entendez les cris de l’enfant sur votre gauche. Seules trois portes ne claquent pas comme les autres.

La première porte donne sur un court escalier, vous pouvez voir au bout une lumière froide, très crue, et un peu de la salle en contrebas. Une salle vous rappelant vaguement une morgue, vu d’ici.

La seconde porte vous envoie vers un autre couloir, au bout duquel vous pouvez voir ce qui ressemble à une autre salle médicale. Ce chemin-là semble calme d’apparence.

La troisième porte ne débouche que sur une obscurité complète, si noire qu’il vous est impossible de distinguer quoi que ce soit. Même les pleurs d’enfant semblent disparaître dans cette obscurité. Une odeur s’en dégage, la même odeur que celle de la brume dans la vallée. Vous ne pouvez rien apercevoir avant d’être entrée pour de bon.

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Vous avez choisi d’emprunter le tunnel de droite, Sarkiss.

Le tunnel tourne à de multiples reprises, et parfois, se rétrécit au point que vous peiniez à passer, en rasant les parois au plus près. L’odeur est insoutenable, au point de faire vomir. Les minutes défilent, la progression est longue et difficile. Puis le chemin s’élargit de nouveau, alors que l’odeur s’élève encore un peu plus. Vous pouvez sentir que vous êtes arrivé dans une plus grande salle souterraine. Surtout, vous sentez que vous marchez sur quelque chose de bien plus mou qu’un sol rocailleux et volcanique de roche… Le sol est devenu presque gélatineux, un bruit immonde résonne lorsque vous vous déplacez, comme si vous marchiez dans des flaques d’immondices. Mais l’odeur… L’odeur est pire que tout. Atroce, terrible, envahissant la moindre particule d’air disponible. Une odeur de pourriture, de décomposition avancée, comme si des tripes avaient été laissées des heures au soleil, à baigner dans leur propre jus.

D’un coup, alors que vous progressez, votre pied s’enfonce un peu plus. Le sol descend, le jus terrible dans lequel vous marchez vous arrive maintenant jusqu’à la cheville. Qui sait jusqu’à quel profondeur la salle descend et à quel point cette marasme envahit tout ? En écoutant attentivement, vous pouvez entendre le bruit discret d’une machine. Des cliquetis réguliers, le ronronnement familier d’un petit moteur. A seulement quelques mètres devant vous, selon ce que vous entendez. Impossible, cependant, d’évaluer la taille de cette machine ou même simplement à quoi elle ressemble sans pouvoir l’approcher et la toucher. Pas plus que vous ne pouvez encore deviner à quoi elle peut servir. Surtout ici, profondément sous terre, dans un tel endroit.

Vus pourriez avancer directement vers elle, en risquant de découvrir par des moyens peu glorieux jusqu’où cette masse liquide et écœurante peut monter ou prendre le risque de vous faire prendre dans un nouveau piège et vous y perdre. Ou bien vous pourriez reculer et chercher un autre moyen d’atteindre cette machine sans vous noyer dans ce jus du diable. Peut-être existe-il autre chose, que vous pourriez trouver à tâtons, pour vous aider, plutôt que tenter la grande traversée par vos forces seules.

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Vous avez choisi de pénétrer dans le tombeau, Marr.

Le tombeau était récent, c’était bien visible. Et surtout, il était grand ouvert. Grâce à votre masque, vous n’êtes pour le moment pas affecté par la brume. Une fois à l’intérieur, vous remarquez très vite la différence avec les autres tombeaux de la vallée. Il y a ici un désordre très particulier et bien plus d’amas d’objets divers que dans n’importe quelle tombe. Des objets qui ne devraient pas se trouver ici. Ce n’étaient même pas des artefacts, mais plutôt des caisses remplis de matériel médical visiblement utilisés et d’autres ustensiles technologiques de pointes. En regardant de plus près, vous pouvez même voir des dates griffonnées sur certaines caisses, qui remontent, pour les plus récentes, à deux mois avant le début de la pandémie. On ne dirait pas du tout le tombeau d’un seigneur Sith mais plutôt les restes d’un laboratoire de fortune désaffecté.

La brume sort bien du tombeau. Vous pouvez identifier une sorte de bouche d’aération, ou plutôt la sortie d’un tunnel minuscule, à peine de quoi faire passer le bras, d’où sort la brume épaisse. Impossible de voir d’où ce tunnel arrive, exactement, vous pouvez simplement deviner qu’il doit exister sous les roches et sous ce tombeau, bien plus que ce que vous voyez ici. Et qui sait s’il n’existe pas, en plus de cette sortie-là, d’autres minuscules tunnels déversant leur brume dans toute la vallée. Vous savez qu’il faut à la fois détruire la source et tous les relais jetant cette brume dans la vallée. Avant que la colère des esprits ne déclenche une catastrophe supplémentaire, plus puissante encore.

Un des injecteurs de cette brume se trouve face à vous. Vous devez tous les retrouver et les détruire. Mais aussi trouver la source même de ce problème, d’où il provient, vous assurer qu’il n’existe pas, quelque part dans la vallée, un réservoir de poison pouvant causer de nouveaux problèmes…

Autant pour moi, mon hypothèse voulant que cette silhouette soit Plagueis était forcément erronée : la démarche de cette personne m'était par trop familière pour que ce soit un sith inconnu ! Du coup, je continuais à suivre cette personne par curiosité, intriguée de découvrir de qui il s'agit. Je ne cherchais pas à me rapprocher pour l'heure, car cela pouvait être un ennemi autant qu'une connaissance "amicale". Je m'étais fait mon lot d'ennemis comme tout bon sith, en mon temps.

Le couloir était réellement une preuve que tout ceci n'était pars réel : un couloir un instant court et le suivant sans fin, comme si l'on rajoutait sans arrêt la même section, indéfiniment. Les portes étaient toutes fermées, ou bien uniquement celles que je tentais d'ouvrir en passant ? C'était bizarre et... agaçant. C'est à ce moment que l'être se tourna, à peine, et que le cri d'un bébé se fit entendre du paquet qu'elle portait. Me surprendre n'est pas si difficile que cela, personne ne peut prétendre pouvoir tout anticiper mais là, je le fus plus que d'ordinaire car je compris aussitôt qui est cette femme, même sans avoir pu voir son visage. Jaessa ! Ce ne pouvait qu'être mon apprentie jedi, mon assistante et l'unique personne à connaître mon but, mon souhait de transformer l'ordre sith chaotique et auto-destructeur en un ordre soudé, en liant la Lumière du coeur aux pouvoir de l'Obscurité ! Mais ce qui me choqua le plus était l'impression que cet enfant, ce bébé, pouvait être le mien, sauf que cela n'était pas possible !

Jaessa ne l'avait jamais tenu dans ses mains ! Jamais ! Seules moi et Vette l'avons tenues, et moi juste une minute, à peine le temps de lui souffler le nom que je voulais lui donner, avant que ma servante twi'leck ne parte définitivement avec lui. Je me resaissis vite mais avec toutes ces portes qui se mettaient à s'ouvrir et se claquer, je n'avais pas vu par laquelle cette "Jaessa" était passée. Cela dit, je commençais à me demander si tout cela n'était qu'un songe, un truc que le nuage me faisait voir et qui n'était qu'un délire sorti tout droit de mon esprit, ou si quelqu'un n'était pas en train de me manipuler en puisant dans mon esprit une personne qui était l'une des plus proches de moi et l'enfant que j'avais eu mais que j'avais caché pour note sécurité à tous deux ?

Après avoir pris quelques dizaines de secondes pour y réfléchir, je me dis que non, ce n'était pas une manipulation. Si quelqu'un était assez intelligent et puissant pour cela, il aurait utilisé Vette, ce qui aurait été plus logique et surtout aurait puisé dans la aprtie en moi qui aurait souhaité découvrir ce qu'était devenu mon fils. Hors cette vision ne pouvait me l'apprendre vu que c'était Jaessa qui le portait !

Je m'avançais donc vers les trois seuls portes à rester ouvertes, franchissant la seconde sans hésitation. La première était de mauvais goût et la troisième puait le côté Obscur. Franchement, il fallait manquer de jugeote pour oser en franchir le seul en n'ayant pas la Force, surtout que je voyais mal cette idéaliste de Jaessa passer par là. Je m'avançais dans ce couloir, entrant, avec un zeste de prudence, dans cette salle médicale.

"Bien, voyons où mon esprit me mène," chuchotais-je pour moi même.

~~~~~~~Jets de dés~~~~~~~

Réaction de Nekaryss :
Lumière )> Estimer que c'est une espèce de vision et continuer à suivre Jaessa
Obscurité )> Estimer qu'on la manipule et décider de poursuivre sa route dans le couloir