Je chutais dans l'inconnu, me retrouvant éblouie en bousculant quelque chose, un genre de caisse ou de conteneur, difficile à dire pour le moment. J'entendis des voix alors que je commençais à me remettre de cette désorientation causé par cette expérience inattendue et inconnue. En tout cas, je n'avais qu'une seule certitude : je n'étais plus à bord de mon vaisseau, surtout que je ne reconnue aucune personne parmi celles qui s'exprimaient..

"Hé, c'est quoi ça ? Une fille ? Qui l'a laissé sortir ?"

"Pas moi chef, d'ailleurs je la reconnais pas. Et puis on en a aucune qui soit vêtue comme ça."

"Ouais maint'nant que tu le dis, on a aucune fille qui soit aussi habillée que ça."

Pendant qu'ils riaient grassement, je finis par arriver à poser une main sur la caisse que j'avais renversé, touchant quelque chose de similaire de l'autre. Je devais avoir atterri, je ne sais comment, sur une pile. Je me tournant dans la direction d'où venait le bruit insolent de ces individus.

"Hé, alors, t'es qui ? Une espionne ? Pour qui tu bosses, petite ?"

"C'est p't'être une impériale ? Visez sa t'nue les gars !"

"Pff y pense pas, ça se voit que non. C'est p't'être ressemblant mais j'en ai vu des impés et elle y r'ssemble pas du tout."

"Ouais, Frek, attrape la !"

Je commençais un peu à m'énerver d'être traitée ainsi. J'ai beau ne pas aimer la violence inutile, c'est crétins là avaient tort de me chercher. Je repoussais ce Frek quand il s'approcha, utilisant la colère pour m'aider à dépasser mon malaise, à me ragaillardir et reprendre des forces. Le twi'leck que j'ai poussé de mes mains trébucha et tomba sur les fesses, faisant rire les autres, que je dénombrais au nombre de quatre. Ils étaient donc cinq, en tout, enfin, dans cette pièce.  Peut-être y en avait-il d'autres ailleurs mais il y avait une chose que je ne comprenais pas : ma tenue était un uniforme impériale et mon sabrelaser devait leur permettre de m'identifier clairement. Alors pourquoi agissaient-ils ainsi ?

"Fais gaffe Frek, elle a des griffes, hahaha !"

"Et une langue aussi. Qui êtes vous ? De quel droit pensez vous avoir le moindre droit sur moi?"

"Tu t'es introduite chez moi et tu me demandes qui je suis ? Et j'ai tous les droits. C'est la loi du plus fort, ici."

Leur chef ria, imité par ses sbires. Pour ma part, je commençais à retrouver la vue. C'était une bande de la même race que le dénommé Frek.

"Quand as-tu prouvé être plus fort que moi ?

Le nouvel éclat de rire ne me surprit même pas.

"Ah oui, c'est vrai. Et si on faisait un jeu ? Tiens, on va tous te tirer dessus : tu appartiendras au premier qui te touchera, petite ! Il pourra faire ce qu'il veut de toi."

"Et moi ?"

"Toi ? Tu espères gagner ? Bah, si tu nous neutralises tous, tu seras libre de partir. Si tu y arrives bien sur. Frek, pose une arme sur la caisse. Voyons si cette idiote sait manier une arme."

"Cela me va."

Mon sourire assuré en troubla bien un ou deux mais pas leur chef. Je ne bougeais pas quand l'arme, un vulgaire pistolet, fut posé près de moi, à portée de main. Vu la posture des esclavagistes, si je levais la main vers lui, ils dégaineraient. Amusant et.. pathétique.

"Aren, lance une boîte de conserve. On  tire quand elle touchera le sol, pigé petite ?"

Je hochais la tête, regardant le vieux twi'leck prendre une boîte métallique et la lancer faiblement en l'air, pour ne pas qu'elle touche le plafond. Juste avant qu'elle n'atteigne le plancher, mon sabrelaser se trouva dans ma main. Je le lançais aussitôt, en même temps que résonna le *bling* provoqué par le métal rencontrant le sol. L'instant d'après, j'attrapais mon sabre de la main gauche pendant que huit moitiés de corps tombaient. Je m'avançais vers le survivant éberlué... et blanchissant. Bien, il semblait enfin comprendre qui je suis.

"Je t'ai posé des questions. Réponds maintenant."

"Vous vous êtes un une si sith ? Il devint tout blanc quand je hochais la tête. Visiblement, il y a des réputations qui se conservent bien. "Je je suis Rag Moran, je je revends de des esclaves pour les les hutts !! Jabba n'appréciera pas que qu'on me fasse du du mal !"

"Je me fiche de ton Jabba. Où sommes nous ? Qui d'autre est dans cette bâtisse ?"

"On-on est sur Nar Shaddaa bien sur. Et il il y a que nous et les les esclaves."

"Sais-tu comment je suis arrivée ici ?"

"N-non ! Il n'y a qu'une seule issue ici et et elle est là !" Il montra une porte fermée d'une main tremblante. "J'ignore comment vous avez pu pé-pénétrer chez nous sans la franchir !"

"Bien, merci."

L'instant suivant, il finit en deux morceaux à son tour. Je n'avais pas le choix : je ne voulais pas m'attirer les foudres d'un hutt inconnu, surtout s'il était responsable de ce qui m'était arrivé. Je fouillais un peu leurs poches, pour voir s'il y avait des trucs intéressants et instructifs et ce fut le cas. Des créditubes mais d'un format différent de mon époque. Mais que c'était-il passé, par Naga Sadow !

Je sortis de cette entrepôt, sans avoir été voir des esclaves qui m'auraient encombré plus qu'autre chose, allant voir dans un bar, que je trouvais facilement car cela ne manque pas ici, si je ne pouvais avoir plus d'information que cela. Lorsque j'entrais, personne ne fit attention à moi plus que les quelques secondes permettant aux gens d'identifier les nouveaux venus comme des menaces. J'allais au comptoir, découvrant qu'au moins, les corelliens font toujours du whisky.

Rentrée chez moi. Après tous ces mois passés au sein de la rébellion pour donner un dossier complet à Luke, j'avais enfin retrouvé mon chez moi et un travail beaucoup moins politisé, ce qui me convenait parfaitement. Tuer sur contrat, voler, rançonner. C'était quand même bien moins éreintant et tellement plus dans l'ombre, dans ma nature. D'ailleurs j'étais sur un petit contrat. Je devais me débarrasser d'une twi'lek qui avait eu la bêtise de voler son employeur et de ne pas avoir quitté la ville monde avec son butin. Le commanditaire souhaitait une mort publique, rapide et douloureuse mais sans coup de feu. J'avais donc étudié les faits et gestes de la péronnelle. Au lieu de se faire discrète, elle allait régulièrement dans des cantinas pour dilapider son butin et croquer quelques hommes. J'avais après l'avoir suivi un certain temps repéré une cantina où elle se rendait les Zhellday. J'avais préparé ma petite opération. D'abord empoisonner une serveuse les quelques jours auparavant, la rendre suffisamment malade pour ne pas aller travailler. Ensuite me faire embaucher à sa place le temps de son congé et enfin être au service le jour dit. rien de bien difficile. J'avais concocté un poison pour l'occasion. Jouer au petit chimiste était toujours un plaisir.

Le jour dit, j'étais prête. Dans ma tenue de serveuse, je naviguais du comptoir aux tables. Servant les clients, ramassant leur déchets et verres vides, nettoyant les tables qui se libéraient. Je gardais mes sens en alerte et je ne pus que sentir la sensitive qui franchit la porte. Le côté obscur était puissant en elle. Elle se dirigea vers le comptoir tandis que je servais une table dont les occupants étaient déjà bien touchés. Lorsque je revins vers le comptoir pour déposer les verres et bouteilles vides que j'avais récolté sur mon chemin je l'étudiais. Quelque chose, un instinct, me disait que j'avais déjà croisé cette personne mais rien ne me revenait. Cette impression ne me quittait pas. Je continuais néanmoins à jouer mon rôle.

Ma cible finit par arriver et commanda son premier verre. Je me fis un plaisir de prendre sa commande. En chemin je glissais discrètement quelques goutte de ma toxine. L'effet n'était pas immédiat. Selon sa corpulence, elle ressentirait une intense douleur dans les dix minutes suivant sa première gorgée. Je revins au bar et dit au barman que je prenais une pause et pour se faire je décidais de retirer mon tablier puis de prendre un soda au comptoir. Je m'assis sur le tabouret adjacent à la femme du côté de sa main directrice pour la gêner si elle avait quelques mouvements violents.

A peine cinq minutes après qu'elle eut but, elle se sentit mal. Le poison avait été effectif bien vite, cette cruche n'avait pas dû manger avant de venir se mettre une tête. Elle se leva de son fauteuil et après avoir fait quelques pas, un haut le coeur. Elle vomit ses tripes sur les chaussures d'un client. Puis elle fut prise de tremblements fiévreux. Elle se teint le vendre puis porta la main à ses lèvres. Son cœur lâcha quelques instant plus tard. Sa peur puis sa mort violente avaient envahi mes narines et je me m'en repaissais un peu. Je ne quittais pas ma voisine de mes yeux absents à travers la force, lisant ses réactions.

- Hé Krynn, va la ramasser et la foutre dehors et nettoyer.
- j'suis en pause Jubba, trouve quelqu'un d'autre. En plus, t'as cru que j'avais tes muscles ?

Hors de question que je pose mes mains sur le cadavre de la twi'lek, et puis quoi encore... Je n'allais pas laisser des traces...

- Prend le bar, soupira le barman.

Souriant intérieurement, je contournais le zinc pendant qu'il allait s'occuper de ma cible. Il allait l'abandonner dans une ou deux rues adjacente, personne n'aurait rien vu pour la police et elle serait une junkie morte d'overdose pour la "justice".

- J'vous r'ssert m'dame ? demadnais-je à la sensitive avec mon vieil accent de Nal Hutta que je ressortais parfois sous couverture.

Je dois l'admettre, je mis un petit instant à me rappeler qui était cette servause, dans ce bar. C'est quand ce client s'écroula à sa table, mort sans raison apparente, que je me souviens qui elle était exactement : une apprentie de Korriban, présente là-bas pendant la courte période où j'y ai étudié. Elle était réputée pour ses talents de discrétion, ce qui faisait d'elle une excellente assassin potentielle. Sarkiss la miraluka. Cela n'expliquait pas ce que je faisais là, sur ce monde grouillant de criminels, ni elle, d'ailleurs. Le type qui était mort ne me semblait guère une menace pour l'Empire et je ne voyais donc pas l'intérêt d'envoyer un assassin sith pour s'occuper de son cas. On était, certes, sur un monde neutre et j'imagine que si l'empire voulait la mort d'un gars ici, il fallait une personne discrète mais... de là à envoyer une tueuse sith, qui devait en plus se prostituer en se faisant passer pour une serveuse...

- J'vous r'ssert m'dame ?

"Krynn, c'est cela ?" J'avais, bien sur, entendu la manière dont le barman l'avait appelée. Si elle était sous couverture, je n'allais tout de même pas la griller. "Vous connaissez un cocktail appelé Sarkiss ? Il est rare, je n'ai connu qu'une seule personne capable de le faire, dans la ville de Korr, sur le monde Iban."

Bon, les allusions n'étaient pas franchement trèèès subtile mais au moins, elles sont claires et une personne qui nous espionnerait aurait peut-être du mal à faire le lien entre les deux, surtout que Korriban n'est pas un monde très connu. Seuls les sith et les impériaux le méritant y vont. Toutefois, quelqu'un de talentueux qui survit à l'académie de korriban est forcément intelligent : les idiots même ultrapuissant n'y font pas long feu.

"Oh, on m'appelle Neka, même si je ne suis pas très fan de ce surnom. Neka Darth."

En fait, normalement, je ne laisse que Vette, parce que l'en empêcher est aussi facile que de résister à l'attraction d'un trou noir, et Malavaï mais uniquement en privé dans son cas. Après tout, en public, il est incapable de m'appeler de façon "décontracté". Ah, un jour, j'arrivais à le décoincer entièrement lui. Bon, voyons si cette miraluka me remet et comment elle va réagir. Vous vous dites surement, pourquoi ne l'a-t-elle pas fait en voyant ma tenue mais c'est un peu normal : l'empire envoie des hommes sur ce monde, pour de rares permissions quand des bâtiments sont de passage ou pour escorter des dignitaires, sans parler de notre ambassade, bien sur. Peut-être, d'ailleurs, y ferais-je un saut tout à l'heure ?

~~~~~~~Jet pour savoir si je me souviens de Sarkiss = 1
Pour voir si je sens son aura  = 20 sur le dé - 1 du dé maître sith )> Echec~~~~~~~

La femme devant moi ne répondit pas à ma question. Par contre elle me répondit en code. Un code grossier et si on avait été à notre époque compréhensible pas beaucoup plus de gens qu'ici.

- Ouip, j'ai entendu parlé d'ça. Pas l'genre d'la boutique.

Je l'examinais plus avant. Cette voix, cette façon de se tenir. Puis je me forçais à relire sa signature énergétique. Ça ne pouvais pas être... Ah si. Je me retins de justesse de secouer la tête devant une telle... discrétion. Bon d'accord, je me souvenais aussi qu'elle était plutôt du genre brute de décoffrage que subtilité...

- Dame Neka, j'm'attendais pas à vous voir là. M'enfin avec tous ces gens qu'arrivent et qui r'partent...

J'attrapais un holojournal au coin du comptoir et lui glissais accompagné d'un whisky corellien. En tapotant l'endroit de la date je lui dis :

- Ça fait longtemps qu'vous êtes arrivée ? A peut prêt deux ans pour ma part.

Je m'éclipsais vers un client qui réclamait mon attention le temps. J'observais Nekaryss du coin de l'oeil, on voudrait pas qu'une furie de l'empereur pète un câble dans un bar bondé dans un temps qui n'était pas le sien... ça ferait mauvais genre bien que dans mes souvenirs, elle n'était pas trop du genre à se soucier de ce que les autres pensaient. D'ailleurs elle avait accepté le post de furie bien jeune. Oh mais ce serait marrant, il me semblait avoir eu vent de la présence de son prédécesseur ici...

Je servis le client qui commandait pour sa table entière puis revint vers elle. C'est alors que pénétrèrent un groupe de Niktos dans la cantina. Ça sentait les ennuis à plein nez. Jubba n'était pas revenu et c'était à lui de gérer ces brutes... Les niktos, au nombre de sept se dirigèrent vers une table juste devant la scène sur laquelle se trémoussait trois twi'lecks. A la table étaient assis trois humains et un deux gands. Je savais déjà que ça aller dégénérer...


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Reconnaitre Nekaryss : 1

- Ouip, j'ai entendu parlé d'ça. Pas l'genre d'la boutique.... Dame Neka, j'm'attendais pas à vous voir là. M'enfin avec tous ces gens qu'arrivent et qui r'partent...

Bien, elle m'avait, enfin, remise. Je comprenais que ce n'était pas forcément évident. Après tout, mon passage à Korriban fut très bref et il n'y eu pas plus de mort qu'avant pendant mon passage, enfin, il me semble. J'ai tué l'ancien chouchou de Baras, les deux toutous qui le suivaient, quelques autres aussi... Je n'ai pas l'impression d'avoir plus tué qu'un autre, même si c'était surtout des apprentis avec un gros potentiel, et que je n'ai pas spécialement cherché à le cacher non plus. Tuer un rival en le cachant est idiot dans la mentalité sith, même s'il est dangereux de le crier sur tous les toits. Par contre, je ne compris pas trop de quoi Sarkiss parlait à la fin de sa phrase.

- Ça fait longtemps qu'vous êtes arrivée ? A peut prêt deux ans pour ma part.

"Il me semble être arrivée sur Nar Shaddaa aujourd'hui."

Je jetais un oeil sur l'holojournal... faisant un gros effort pour paraître indifférente à ce que je lis. Rien que le gros titre "L'Empire Palpatine annonce le retour de la Princesse Leia au sein de l'empire lors que Bal anniversaire de sa création !". Nom d'un trou noir, qui est ce Palpatine ? La fille, vu l'image s'en est une, je n'en avais rien à faire mais son nom ne me disait absolument rien. Et puis, depuis quand fête-t-on l'anniversaire de la création de l'Empire Sith ?

Je pris mon verre, laissant l'assassin s'éloigner pour répondre à la demande d'un client, oubliant de m'amuser de voir une sith si puissante agir comme une vulgaire servante pour croiser nonchalamment mes jambes et prendre le journal de ma main gauche. Bien sur, tout en lisant, je restais sur mes gardes, les sens aux aguets même si mon regard restait fixé sur les écrits holographies. Je notais, déjà, la date. Cela ferait vingt-deux ans que l'empire existe, ce qui est absurde vu que Vitiate a toujours dirigé l'empire... Cela dit, la lecture se fit plus intéressante pour moi quand je débutais un article sur les "failles temporelles", accompagné d'une holophoto du même bal où l'on voyait une ribambelle de personne, sous-titrée ainsi "Quelques uns des sith ayant accepté de servir notre Glorieux Empereur". J'y reconnais deux têtes, enfin "tête" si l'on peut dire. Le premier était mon prédécesseur, Scourge le traître, la Furie qui a rejoint les jedi. J'ignore pourquoi il a fait cela mais je n'aime guère le fait qu'il ait trahi notre ordre pour se mettre au service des lumineux. Le second s'appelle Grodjirath, et je le reconnu à son regard et à sa carrure. ce n'était pas un sith très respecté pendant qu'il était sur Korriban, le seul moment où j'ai pu le voir en fait, qui se laissait malmener par les autres, incapable de comprendre qu'il aurait du les faire arrêter par la force, ou la ruse. Les autres ne me dirent absolument rien, même si le journal parlait d'un "seigneur Vador", le grand en armure noir qui ressemble presque à un droïd.

Cela dit, tout en lisant, je n'oubliais pas ce qui se passait dans la salle. Un apprenti qui veut survivre à Korriban doit savoir garder à l'esprit ce qui se déroule dans la pièce. Par exemple, il y avait ce groupe de Nikto qui semblait vouloir se placer près de la scène où dansait le trio de Twi'leck, ce qui ne plaisait guère aux occupants de la table convoités. C'est pour cela que j'avais reposé mon verre afin de garder ma main droite libre et que je faisais face à la salle, tournant le dos au comptoir peu fréquenté par la "servante". Saura-t-elle gérer la situation ? Je remarquais qu'un des humains, d'ailleurs, préféra se lever et se dirigeait vers moi, me lançant un regard "à faire tomber les coeurs". Il n'allait quand même pas tenter de me draguer, celui-là ?

~~~~~~~Jet pour cacher ma surprise : 7
Information données par le journal sur la période actuelle : 3
Jet pour savoir si j'ai croisé Ekath et si je la connais : 19
Même jet pour Grodjirath : 1~~~~~~~

Un des humains se leva et commença à se diriger vers Nekaryss en jouant les séducteurs. Je souris intérieurement, je lui souhaitais bon courage et de connaître un bon médecin. Je posais le torchon et attrapais un plateau et commençait à me diriger vers les ennuis. Celui qui semblait être le chef des nikto avait sorti un blaster. Je trottinais jusqu'aux groupes.

- Messieurs, s'il vous plaît. Nous avons de très bonnes tables par ici. Avec une estrade, le carré VIP.

Je leur fis un sourire. Le leader ne me regarda même et un de ses gars fit rouler ses muscles.

- Dégage la serveuse ou il va t'arriver des trucs.

Le calme se fit en moi. La lame mortelle en moi émergea mais le Nikto sentit le changement. Je ne sais pas comme ce fut possible mais soudain deux laser me percutèrent. Un tir dans le flanc gauche et un dans l'épaule. Je m'écroulais conter les clients qui était dos à nous. Le chef des Niktos dit :

- T'étais prévenue, je suis un Morgukai, je suis invincible !

Je crachais mon sang dans une quinte de toux. Putain que ça faisait mal.

- Les Morgukai hein. J'ai vaincu la Montagne de mon temps, crachais-je en même temps que mon sang.

Je me concentrais sur la Force. Tentant de puiser dans la douleur qui irradiait mon corps et dans la colère qui m'inondait contre cet enflure de Morgukai je tendis une main vers son sbire mais rien. La Force refusait que je me serve de lui pour me nourrir et soigner mes chairs.

Pendant ce temps là, les clients qui s'était figé au son du blaster avait commençait à se lever et courir pour fuir les lieux dans. Le groupe que j'avais tenté de protéger faisait profil bas, ne bougeant pas un cil. Peut-être se disaient-ils que s'ils ne bougeait pas, les Niktos les oublieraient.


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Détourner l'attention de manière pacifique : 16
Attaque à mains nues sur le Nikto : 20
Absorption de Vie : 19 = 17 + 2

"Alors, on est seule ?"

"Hélas, plus maintenant."

Je voyais dans son regard qu'il allait tenter de s'exprimer pour me faire ce qu'il jugeait être un compliment, bien vain et inutile de sa part d'ailleurs. Je n'aime pas les séducteurs et je préfère, largement, les timides qui se cachent derrière leur devoir et leur travail pour ne pas avoir leurs sentiments. Heureusement, j'échappais à cela grâce aux niktos et à Sarkiss. Celle-ci... me déçue. Pour une sith formée sur Korriban, elle agit bien stupidement.

Elle s'approcha du groupe, dont le chef avait déjà sorti son arme, pour tenter de les calmer, chose normal pour une servante. Hélas, elle n'était pas prête à se battre immédiatement et les niktos, comme moi, purent voir le moment où elle s'y prépara. Ce fut trois fois rien : un pied qui recule, une main qui se relève mais suffisant : leur chef tira aussitôt sur elle, la touchant à deux reprises. Je soupirais alors qu'elle s'effondra sur une table, avec un seul mot en tête : pathétique.

- T'étais prévenue, je suis un Morgukai, je suis invincible !

Les Morgukai hein. J'ai vaincu la Montagne de mon temps

Ah, elle aussi elle est tombée sur lui, ou plutôt sur eux ? Je connaissais ce groupe de Morgukai et en avait coupé plusieurs de leurs chefs. D'ailleurs, cela avait eu lieu sur ce même monde. Pour ma part, je décidais d'agir un peu. L'exercice est toujours une bonne chose pour réfléchir. Je me levais, posant ma main sur la poignée à ma hanche. A peine debout, je la lançais vers les cinq niktos qui se tournèrent, comme toutes les têtes, en entendant le bruit caractéristique d'un sabrelaser qui s'allume, en plein vol. Deux niktos tombèrent au sol, tranchés en deux, victime de la lame de rubis qui tournoyait et revint vers moi, guidée par ma volonté. Je récupérais mon sabre de ma main libre, souriant vers les survivants.

"Cela fait si longtemps que je n'ai pas tué de morgukai."

Je levais la main dans le but d'étrangler le meneur du groupe mais ses camarades décidèrent de  rester et levèrent leurs armes, oubliant la "serveuse" pour me tirer dessus, m'obligeant à délaisser leur chef qui se recula, titubant légèrement, se remettant vite de mon agression à son égard.

A ce moment là, les autres clients décidèrent qu'ils avaient autre chose à faire ailleurs. Je ne sais pas trop quoi : des courses, aller nourrir le kuzz du voisin, prendre un ticket pour un autre monde ou battre un record de vitesse à pieds. Qui sait mais, au moins, cela me permit de me débarrasser de mon "courtiseur".  Autre avantage, cela força mes adversaires de cesser de tirer un faible instant. Quand on se retrouva seuls, tous les cinq, j'étais en position de combat, les trois autres avec leurs blasers pointer vers moi.

"Je suis un Morgukai ! Je suis immortel et tu vas mourir femme !"

~~~~~~~
Lancer de sabrelaser : 4
Tentative d'étranglement : 12
Courage des nikto : 9
Les autres clients : fuire ou regarder ? : Fuite
~~~~~~~

Je m'agrippais aux fauteuils pour me redresser. Pendant ce temps Nekaryss se faisait plaisir. Elle était impressionnante. J'avais oublié la puissance d'une Furie et pourtant j'avais tout fait pour éviter de recroiser le chemin d'une d'elles. Les Niktos s'étaient tournés vers elle, m'oubliant totalement. La cantina se vidait, ce qui n'était pas plus mal. La douleur m'élançait et je tentais maladroitement de tirer sur la Force. J'essayais désespérément d'agripper les fils de vie du Morgukaï mais rien n'y faisait. Ma prise sur elle était trop faible. Elle se refusait à mon commandement. Laissant Nekaryss faire son boulot, je fis le mien. Je sortis de ma poche un dopant et le plantais dans ma cuisse. L'effet fut instantané. La douleur s'effaça et ce fut comme un électrochoc dans mon corps. L'adrénaline fusa dans mes veines. J'avais concocté ce petit mélange de la dernière chance et ne m'étais pas vraiment attendue à devoir 1-l'utiliser et 2- qu'il soit si efficace ! Un sourire mauvais s'afficha sur mon visage habituellement impassible. Je ramassais le plateau au sol sans un bruit puis j'évaluais rapidement la situation. La Furie avaient les sbires qui faisaient rempart devant leur chef lui faisant face. La cantina était vide, même mon "collègue" ne revenait pas. Soit il était parti comme un couard soit la cohue l’empêchait de rentrer.

Je soupesais le plateau puis visais. L'arme d'appoint vola. Un arc de cercle parfait. La tête du Morgukaï sauta sans un bruit dans une magnifique gerbe sang, éclaboussant les sbires devant lui, maculant le sol sale du bar. Son corps s'affaissa, tombant en avant. Le plateau revint dans ma main et je le rattrapais. Il était à peine taché du sang de l'ennemi.

Les Niktos restants tressaillirent. Pourtant ils ne fuirent pas. On aurait pu les respecter pour cela mais ils ne pouvaient vivre. Ils en avaient trop vu.

- Les Morgukaï doivent être exterminés, nous les tueront jusqu'aux derniers.



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Lancers de dés :
Absorption de vie : 17 (20-3/dé de chance)
Effet du dopant : 2
Attaque avec le plateau de serveuse : 1
Moral des sbires : 6

Et bien, finalement Sarkiss semblait se rappeler qu'elle était une sith : son plateau décapita "la Montagne". C'est dommage, j'aurais voulu m'occuper de lui mais pas immédiatement. J'ai une philosophie sur les combats : c'est comme un bon repas. D'abord, on s'occupe du menu fretin pour se mettre en appétit puis on attaque le chef, comme un bon plat principal. Et le dessert, c'est la satisfaction d'avoir battu l'ennemi.

Les survivants ne semblèrent même pas le remarquer, ni entendre la phrase de la "serveuse" et appuyèrent sur leur gâchette. Ils étaient de bons tireurs et je parais leur laser de justesse tout en m'approchant d'eux. Ils étaient aussi intelligents ou bien entraînés. Ils s'écartèrent, ignorant totalement la fille au sol, et je dus éliminer le premier tout en me dirigeant vers le second pour le découper à son tour. De rudes adversaires qui avaient gagné mon respect, pour ce que cela leur apporta. Je trouve toujours cela idiot, se battre quand on n'a rien à gagner derrière.

Le bar était maintenant en désordre, des tables avaient été renversée, une ou deux étaient coupées en deux et j'avais même du faire quelques cicatrices dans le mur. Bref, cet endroit restera marquée par mon passage.. et cela ne me chagrina pas. C'était fait et s'en émouvoir ne changera rien du tout.

Je me tournais vers mon ex-camarade d'académie, décidant de profiter du fait que nous soyons seules, ce qui sera très court je pense. Inutile de le préciser, mon sabrelaser est toujours allumé. J'ignore si je m'en servirais mais j'ai pu constater que cela incite souvent les gens à se montrer honnête envers moi. L'intimidation est une arme aussi efficace que la flatterie pour avoir des informations.

"Soyons bref : combien d'années se sont passés ? Est ce le même empire que nous servions ? Quelle est la place de notre Ordre en son sein ?"

~~combat contre les niktos : 10~~

La Furie se débarrasse sans trop de soucis des adversaires restants. Je me glisse sur une chaise avant que l'effet du dopant ne finisse. Je profite de ce moment de lucidité pour utiliser la force pour me soigner. Je soupire en sentant les picotements classiques. Je n'aime pas du tout ça. Être blessée, à la merci de la Furie de l'Empereur de mon temps. En tout cas, pour l'instant elle ne semble pas avoir l'envie de me découper en petit cubes.

- Plus ou moins 3 000 ans.

Le sang ne coule plus mais j'en ai quand même perdu beaucoup. Je reste assez faible et un peu de repos ne me fera pas de mal.

- D'après ce que j'en ai vu l'Ordre Sith n'est qu'un ordre fantôme et fantoche. Et non cet Empire n'a rien à voir avec celui de notre temps.

Je me relève doucement et me prends une boisson forte derrière le comptoir. J'en lance une bouteille à la Furie. Avec les mains occupées, elle sera toujours moins rapide.

- D'après ce que j'en ai vu et compris, l'Empereur actuel a réussi le tour de force de transformer la République en Empire pour une guerre des clones je crois mais il fait face à une résistance qui s'accroche comme un pou à son cheveu.

Je bois une longue rasade et mon corps engourdi se réchauffe. je fais signe à Nekaryss de me suivre. Nous allons dans la "salle" de sécurité et je pianote sur les machines pour effacer nos traces.

- Tu te feras ton idée mais si j'étais toi je n'aurais pas de grands espoirs pour les siths. Ah et il me semble que ton prédécesseur est là et qu'il siège dans cet ordre sith.

Autant l'aiguiller vers un autre traître que moi. Lord Scourge est un bien plus gros morceau et il a eu la bonne idée d'apparaître sur les holo de la réunion d'union de la pandémie.

- De notre temps se trouve aussi le Seigneur Grodjirah, directeur de l'académie de Korriban. Je pense qu'il y-en a d'autre mais je ne saurais te dire. La Force avale et recrache des sensitifs dans tous les sens. Ce qui était vrai il y-a 1 minute et peut-être déjà faux.

Je lui fais signe de me suivre à nouveau et la guide vers la porte de derrière, celle par laquelle se font les livraisons tandis que nous pouvons entendre des bruits de personnes qui entrent dans la cantina.

- Plus ou moins 3 000 ans.
D'après ce que j'en ai vu l'Ordre Sith n'est qu'un ordre fantôme et fantoche. Et non cet Empire n'a rien à voir avec celui de notre temps.

Comme elle accepte de répondre à mes questions, je la laissais se relever, éteignant même mon sabrelaser, mais sans le ranger. Il faut savoir rester un minimum prudente, et rappeler que la menace est toujours présente. Enfin, à moins qu'elle ne le cherche vraiment, je n'allais pas lui faire de mal. J'attrapais la bouteille de ma main libre, la posant sur une table sans y toucher. Je n'aime pas boire sauf pour me détendre, et ce n'était pas le lieu pour, et je préférais avoir la main libre s'il y avait encore des bagarreurs.

- D'après ce que j'en ai vu et compris, l'Empereur actuel a réussi le tour de force de transformer la République en Empire pour une guerre des clones je crois mais il fait face à une résistance qui s'accroche comme un pou à son cheveu.

Cela était logique. La république était un idéal et tant que l'esprit d'un idéal existait, il y en aurait pour se battre en son nom. Cela dit, pour un sith, ce n'était pas forcément une mauvaise chose : cela permettait de conserver une forte puissance militaire au prétexte qu'un ennemi cherche à détruire l'empire !

- Tu te feras ton idée mais si j'étais toi je n'aurais pas de grands espoirs pour les siths. Ah et il me semble que ton prédécesseur est là et qu'il siège dans cet ordre sith.

Cela, je l'avais déjà compris vu qu'il était sur la photo du journal qu'elle m'avait passé.

- De notre temps se trouve aussi le Seigneur Grodjirah, directeur de l'académie de Korriban. Je pense qu'il y-en a d'autre mais je ne saurais te dire. La Force avale et recrache des sensitifs dans tous les sens. Ce qui était vrai il y a 1 minute et peut-être déjà faux.

Je la laissais effacer ses traces, c'était une chose importante pour une personne suivant sa voie en rattachant mon sabrelaser, mais sans jamais éloigner ma main de lui. Un peu comme si je regrettais de ne pas pouvoir l'utiliser encore un peu. J'ignorais tout de ce Grodjirah, mais il y avait tellement de sith à notre époque aussi.

"Tu dis qu'il n'y a pas de grand espoir pour notre ordre, tu pourrais être plus claire ? Et a quel sith devrais-je m'adresser pour signaler mon arrivée ?"

Je n'avais pas que ces questions mais je n'étais sure qu'elle soit la personne à qui les poser et les autres, j'aurais probablement plus de réponse en les posant à d'autres. Tranquillement, je la suivis dehors, alors que les clients retrouvaient leur courage et entraient par la porte principale. Bien sur, je ne montrais à aucun moment mon dos à ma camarade. Cela ne se faisait tout simplement pas quand on avait une confiance un peu limite envers une personne.

Est-ce que j'ai entendu parler de Grodjirah ? non

De manière fortement étrange, la Furie me suivait et écoutait mes réponses en silence. Son attitude n'était pas agressive mais elle restait méfiante. En même temps, je me méfiais probablement autant d'elle qu'elle de moi. Nous sortons dans la petit ruelle et nous nous enfonçons entre les déchets matériels et humains.

- De ce que j'en ai vu l'ordre ici n'est rien. Si Palpatine est un sith et que son exécuteur en est un aussi, le reste des siths n'est rien pour lui. Je suis passée par Korriban et l'Académie n'avait pas son faste d'autrefois, la puissance des apprentis et la protection était risible. Même toi tu trouverais dégradant de tirer un sabre contre ça.

Je la guide à travers les ruelles les plus sombres.

- je pense que l'Empereur n'apprécie pas les remous de la Force. Il a ouvert une seconde Académie sur Coruscant.

Je tourne mon visage vers elle l'espace d'un instant :

- Oui Coruscant est le centre de l'Empire ici et ils ne connaissent même pas l'existence de Dromund Kaas.

Nous arrivons devant un homme avec un manteau long et un stetson. Son visage est à moitié recouvert d'implants. je m'approche et sort des crédits de ma poches. il me donne un paquet dont le son cliquette lorsque je l'empoche. Et nous repartons sans un mot. Une fois éloigné, je reprends :

- Tu ne trouveras personne ici qui t'intéresse. La Lune des Contrebandier est toujours celle qu'elle a été étrangement. Si tu veux plus d'infos, il te faudra embarquer pour Coruscant et soit te présenter à l'Académie soit au Palais.

Je me disais que son arrivée là-bas ne passerait pas inaperçue mais après tout ce n'était pas mes affaires.

- Je peux te payer un billet pour là-bas en échange d'une faveur future. Enfin c'est comme tu le sens.

Finalement nous débouchâmes sur le Grande Promenade. La sur-luminosité avait surgit d'un coup bien que je n'en étais pas génée. En tout cas, il était certain que je n'allais pas inviter Darth Nekaryss la Furie de l'empereur à mon domicile. Une seule personne connaissait ce lieu et c'était bien suffisant.

Je notais dans les flux de force qui la parcourait qu'elle avait enfin compris que je ne m'impliquerait pas dans l'ordre d'ici. En même temps, j'étais déjà une traitresse à l'Empire chez nous. Ce qui m'intriguait à ce sujet là était qu'elle ne soit pas au courant. ou peut-être étais-je partie depuis suffisamment longtemps pour que l'Empire me croit morte. Mê s'il était plus que probable que Theron ait demandé à Lana de lui faire une fleur et de m'effacer des listes de traîtres.

son agacement et sa surprise sur ma proposition me tirèrent un léger rictus.

- Fais donc. Sème le sang et les cadavres, ce n'est pas vraiment mon problème ni ma façon d'opérer.

Ces guerriers qui ne peuvent pas s’empêcher de prendre les choses par la force là où la finesse règle le problème bien plus vite et sans faire de vague. Je la regardais me tourner le dos.

- Que la Force soit avec toi.

Je me glissais en marchant en arrière puis disparue.