Bien que beaucoup des mondes connus soient officiellement sous le contrôle impérial, la Loi de Coruscant n’a jamais été fermement appliquée et les contrôles de l’Empire n’ont jamais été réguliers, encore moins très marquants. Laissé de côté durant des années, avec une présence faible et non impactant, plus symbolique qu’autre chose, L’Espace Sauvage a toujours été, depuis la naissance de l’Empire, une région idéale pour les rebelles ou criminels en fuite. Très vaste, il offre de nombreuses cachettes et beaucoup de planètes n’ont jamais été recensées, bien qu’elles soient habitées. Cette situation géographique et politique a fait que, depuis plus de vingt ans, les habitants de l’Espace Sauvage sont restés en majorité indifférents à l’existence même de l’Empire.
La situation a brutalement changé depuis les révélations faites sur la pandémie. Cette région galactique étant celle qui a payé le plus lourd tribut à la maladie, la révolte et la colère n’en ont été que plus grandes encore. Les patrouilles impériales présentes sur place ont été facilement repoussées, car elles étaient peu nombreuses et peu équipées, mais cela ne signifie guère pour autant que les différentes communautés ont de quoi repousser un assaut en règle.
Le principal chef influenceur, et finalement le chef vers qui les communautés de l’Espace Sauvage se retournent, est Nevil Cygni, surnommé Nightswan. C’est un homme travaillant contre l’Empire depuis ses débuts, il connaît très bien les réseaux de contrebande, de pirates, en a armé et conseillé beaucoup, avant de prendre la tête d’un large réseau d’insurgés. Depuis le début des révoltes, Cygni a pris contact avec ces insurgés, pour les conseiller, dans un premier temps, puis les organiser, afin de contrer l’Empire déjà présent. Il est la figure principale vers qui les nouveaux venus doivent se tourner pour aider les locaux dans leur lutte.
Planètes interdites d’accès
Les seules patrouilles impériales de l’Espace Sauvage n’ayant jamais été attaquées ou inquiétées sont celles imposant un blocus autour des planètes formellement interdites d’accès, à savoir : Odessen, Lysatra, Kamar, Pochi, Teth, Kalee, Farana, Mytus, Lira San et Aeten II.
Ces planètes sont sous blocus suite à la pandémie, le virus n’a jamais disparu sur leurs terres. Personne ne doit y accéder, sous aucun prétexte, sous peine de graves conséquences. Les patrouilles impériales elles-mêmes sont surveillées et protégées par les insurgés dirigés par Nightswan. Les ordres sont très clairs, quiconque fait mine d’approcher une de ces planètes pour s’y poser sera purement et simplement atomisé sur le champ, sans aucun avertissement.
Joueurs actifs
– Arès Fird – Bogan Mortis – Lord Scourge – Darth Noctifer – Dinht Roven
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Situation actuelle
Espolia est une planète méconnu, voire insignifiante, pour la majeure partie de la galaxie, qui ne s’intéresse pas à l’Espace Sauvage ni à ceux qui y vivent. Elle est tant méconnue que même l’Empire n’a pas vent de son existence. Pourtant, elle a toujours été une plaque tournante très importance pour le commerce entre planètes, dans sa région galactique, et se trouve sur une voie hyper-spatiale très fréquentées par les commerçants de l’Espace Sauvage et aussi par quelques contrebandiers et pirates locaux. Autrefois peuplée de plus de 5 milliards d’habitants, la planète, elle aussi gravement touchée par la pandémie, a vu sa population réduite drastiquement à un peu plus de 6 millions d’habitants. L’hécatombe a laissé des traces profondes et aujourd’hui, la planète est devenue l’ombre d’elle-même. Comme tant d’autres mondes, Espolia est sinistrée, toujours à genoux malgré tous les efforts menés pour se relever, depuis la pandémie.
Sur la planète, les nombreuses villes, plus ou moins grandes, sont maintenant désertes, vidées de leurs habitants, et les survivants se sont rassemblés dans une ville moins exposée, dans le creux d’une vallée, entourée par de hautes montagnes. Le paysage n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui d’Alderaan, pour un visiteur de passage, si ce n’est toutes ces anciennes cités complètement abandonnées à la végétation. Cependant, contrairement à d’autres mondes, Espolia n’a jamais été habitée par de simples fermiers ou des locaux se contentant de mener leurs petites vies dans leurs coins. Au contraire, il s’agit d’un monde avancé féru de technologies et de vaisseaux, poussant toujours plus loin leurs recherches et investigations, et dont les habitants sont à la fois fiers et très têtus. Lors des révélations faites sur la pandémie, tous ont aussitôt décidés de s’engager fermement dans une lutte armée, derrière Nightswan, pour libérer pour de bon leur région et faire payer à l’Empire ce qui s’est produit.
La population a beau avoir été affreusement réduite, les Espoliens ont toujours leurs vaisseaux et leurs armes. Et surtout, ils ont une très grande fierté, leur interdisant de baisser la tête face à l’adversité. Organisés et très déterminés, il sont prêts à recevoir tout ce qui pourra se présenter à eux. Leur chef est Melly Zokarof, un Humain, venant d’atteindre les 60 ans, mais encore très revendicatif. Autrefois chef d’une florissante entreprise d’ingénierie spatiale, il mène aujourd’hui une résistance farouche contre l’Empire. Il a connu Nightswan de nom il y a déjà des années, l’homme étant une des figures bien connues de l’Espace Sauvage, et a commencé à travailler secrètement avec lui il y a quelques années, pour aider des groupes d’insurgés dispersés dans toute la galaxie. Depuis la fin de la pandémie, ce travail secret et discret est devenu un travail à plein temps. Il fait désormais partie des personnes de confiance du Cygne.
– Chef en poste : Lelly Zokarof – Nombre d’habitants : 6 millions depuis la pandémie
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Suivre les Révanites est, dans ce temps comme dans un autre, un choix plutôt risqué, pour celui qui souhaite vivre longtemps. Mais cela, cher Dihnt Roven, êtes-vous seulement au courant ? Peut-être que si vous aviez su l’entièreté, dans ses moindres détails, de la vie de Revan, peut-être ne vous seriez-vous pas fourré dans cette situation. Ni avec lui, ni avec le moindre membre de son groupe. Les faits sont là, cependant, vous avez fourré le doigt dans une histoire plus importante que prévu et cette histoire menace désormais votre survie même. Vous n’aviez pas prévu de vous arrêter sur cette planète en particulier, mais un trouble vous y a attiré, sans que vous ne puissiez définir quoi. Il y a quelque chose, ici, quelque chose de différent. Vous le sentez au travers de la Force. Mais quoi ? Maintenant que vous êtes posé, il va bien falloir le découvrir ! Cependant, vous vous rendez vite compte que les locaux ne sont pas enchantés de voir arriver des étrangers sans prévenir près de leur ville…
Attirer des ennuis à qui que ce soit n’était pas, en tout cas, votre intention première, Bogan Mortis. Bien au contraire, vous étiez arrivé sur cette planète depuis déjà plusieurs jours et vous ne vous étiez pas du tout fait remarquer par les habitants restants. Une vision vous avait attiré ici, montrant votre Sœur marchant seule dans les montagnes entourant la dernière cité encore active de la planète, mais une fois sur place, vous n’avez rien trouvé. En revanche, vous pouvez très vite ressentir l’afflux soudain de colère et de ressentiment tout proche de vous. Quelqu’un a attiré sans le vouloir la colère des Espoliens. Mais irez-vous voir ce qui se passe ou vous intéresserez-vous à toute autre chose ? Car l’agitation grandissante aux abords de la ville n’est qu’une partie des troubles que vous pouvez ressentir. Dans le ciel, vous pouvez voir des éclats vifs. Un combat vient de s’engager.
Ce combat, c’est le vôtre, capitaine Ares Fird, et le moins qu’on puisse dire, c’est que celui-là, vous ne l’aviez pas vu venir. Car ceux qui vont attaqué sont précisément ceux-là mêmes que vous deviez aider à défendre ! Hélas pour vous, personne n’a dû les prévenir que vous arriveriez à bord d’un vaisseau dont la douce silhouette rappelle un peu trop l’Impérialisme honni et haï dans le secteur. Les Espoliens en poste en orbite vous ont aussitôt attaqué, à bord de chasseurs puissants, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont très efficaces, même contre un vaisseau vingt fois plus gros. Les premières torpilles ont touché de plein fouet le hangar principal où sont abrités vos propres chasseurs et navettes, vous n’avez eu que le temps de refermer les sas pour contenir les dégâts, et l’attaque suivante a touché en partie la passerelle de commandement. Là encore, si vous avez été protégé par la réaction rapide de vos hommes et que vous n’avez pas été blessé dans l’affaire, le choc a été rude.
C’est votre commandant en second, Lase Andell, qui a pu atteindre le poste de communication et littéralement hurler à plein poumons à vos adversaires les codes que vous deviez transmettre pour confirmer votre identité. Après un moment de flottement, vos adversaires du moment ont cessé le combat et vous avez clairement pu entendre quelqu’un marmonner à la radio que « qui est l’imbécile qui a décidé de ramener un vaisseau impérial comme ça dans le coin ?! ». Cependant, personne n’a le temps de souffler car un nouvel ennemi vient de surgir d’hyper-espace, à bord d’un destroyer de classe imperial II. Et celui-ci ne compte pas s’indentifier aussi facilement. Il s’agit de votre vaisseau, Lord Scourge et Darth Noctifer, et vous avez face à vous deux cibles. Non seulement ces rebelles qui vous font face, mais aussi, et surtout, une présence très étonnante, sur la planète…
La Force
Sam 29 Aoû 2020 - 19:40
Ares Fird
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Codes couleurs : RED – Escadron Rouge, Lieutenant Larran YELLOW– Escadron Bleu, Capitaine Mallix LIGHTGREEN – Escadron Vert, Lieutenant Beesstan #F07392 - Pilote de l’Aspiration, Lieutenant Drapall #A79CE0 – Responsable des communications de l’Aspiration, Enseigne Beawin #EBE6DB – Ares Fird GREEN – Commandeur Lase Andell
« … Dernier rappel des règles d’engagement. Nous avons potentiellement des alliés sur place. Attaque et riposte sont donc autorisées uniquement après identification électromagnétique ou visuelle, dans un but de sécurisation et d’interdiction d’accès du périmètre de défense préétabli. »
La voix calme mais forte, Ares vérifiait une dernière fois sur les écrans que son groupe était en position, ses chasseurs et bombardiers en formation autour de l’Aspiration, à moins de cinq minutes lumière de leur objectif final, Espolia. Chacun de ses officiers avaient déjà été briefé au préalable, avant le départ, à se préparer à ce qui pourrait les attendre une fois sur place, dans cette zone reculée et meurtrie de la galaxie. Les récents évènements et révélations n’avaient rien arrangé, si bien que l’Espace Sauvage, par endroit, ressemblait de plus en plus à une poudrière. Les Impériaux n’avaient jamais été bien présent dans ces régions, préférant se concentrer sur des espaces plus peuplés et d’intérêt d’abord, ce qui n’était pas bien surprenant. Avec la pandémie, leur présence s’était forcément faite encore moins visible, sauf pour les planètes encore placées sous zone interdite. Pourtant, penser que l’Empire n’était plus capable d’agir dans cette zone de la galaxie serait ignorer les capacités de la machine de guerre impériale. Sans mouvement cohérent entre les mondes désireux d’indépendance, aucun d’entre eux ne seront capable à l’avenir de conserver cette indépendance. Et encore, même avec une cohérence dans leurs actions, rien n’était garanti. Les vestiges de la CSI, à l’époque de l’avènement de l’Empire, n’y était pas parvenu et la situation actuelle dans l’Espace Sauvage ressemblait de plus en plus à celle floue de la fin de la Guerre des Clones. Ares avait participé à la pacification des anciennes régions séparatistes de l’époque. Il espérait simplement pour eux que les choses se dérouleraient différemment. Le capitaine baissa son regard vers son second, qui se tenait non loin, attendant les ordres. Un léger mouvement de menton et il prit la parole à son tour :
« Les opérations de chasse sont à la discrétion des chefs de patrouille, conformément aux règles d’engagement et d’opérations préétablies. Pas de loups solitaires, il s’agit d’une mission de guerre. Enseigne ? »
« Aspiration prêt pour le saut. A toutes les unités, collationnez. » rétorqua Beawin, responsable des communications tactiques et des systèmes de détection du bord, s’adressant non pas au commandeur mais aux trois escadrons déployés autour de l’Aspiration.
A savoir, deux groupes de X-Wing, Bleu et Rouge, et un escadron composé majoritairement de Y-Wing, Vert. C’était la première véritable opération de combat hors simulations que l’Aspiration menait sans chasseurs TIE. La transformation des pilotes avait pris du temps mais les atouts offerts par des ailes de chasse disposant de leur propre capacité de projection surpassaient largement ces quelques contreparties. Rien que le fait de ne pas avoir à lancer ses chasseurs après être sortis de vitesse-lumière représentait à la fois un gain de temps considérable ainsi qu’un atout tactique non-négligeable.
« Bleu, paré pour le saut. »
La voix du premier chef d’escadron grésilla et fut suivit d’un bref silence.
« Rouge, paré pour le saut. »
« Vert, nous restons en attente conformément aux ordres. »
Ares hocha doucement la tête, tout était prêt. Rouge et Bleu allaient effectivement effectuer le saut avec eux jusqu’à Espolia, et Vert resterait ici en attente tel un atout dans son jeu. La prudence était de mise et un vol de bombardiers pouvait faire des ravages si bien employé. Deux X-Wing leur servirait de couverture en attendant, bien qu’autant isolé, à cinq minutes d’Espolia, les chances de tomber sur une force hostile était pratiquement nulle.
Le capitaine donna finalement l’ordre et Lase entama la séquence de saut. Bientôt, toute la petite flottille s’élança dans l’hyperespace, pour parcourir à toute vitesse les cinq minutes lumières qui les séparaient d’Espolia. Pas le temps de souffler, la force émergea presque aussitôt le long de la courbure de la planète, dans une altitude volontairement basse et à la limite de l’atmosphère, comme le ferait toute force soit alliée, soit désireuse de dépasser un éventuel blocus. Offensivement, c’était aussi une bonne méthode pour passer directement à une phase d’assaut…
« Sortie de vitesse-lumière ! »
« Plusieurs contacts non-identifiés !»
Le destroyer fut aussitôt violemment secoué une première fois, remuant fortement l’équipage de passerelle avant que des alertes sonores et visuelles ne se déclenchent. Ares s’accrocha au mieux à la console située devant lui, son regard s’abaissant aussitôt vers un des écrans pour tenter d’y voir plus clair. Il n’eut cependant pas le temps de donner le moindre ordre avant qu’un des officiers de passerelle ne s’époumone pour crier au danger. Une nouvelle secousse, bien plus puissante celle-ci, frappa la passerelle de plein fouet et projeta plusieurs de ses hommes, les plus chanceux, par-dessus les rambardes de sécurité directement dans les fosses. D’autres n’eurent pas cette chance. La déflagration, suivit d’un silence et d’une froideur aussi intense que bref, venait de les happer dans le vide de l’espace avant que les systèmes de cloisonnement et d’étanchéité ne se déclenche pour rétablir l’intégrité de la passerelle. Hagard, le capitaine resté bloqué sur cette vision d’horreur, laissant à Andell, ce brave Andell qui avait lui aussi été projeté contre les consoles de communication, la tâche de faire cesser cette attaque gratuite et fratricide.
Les mains encore crispés et els avant-bras tremblants, il projeta son regard vers les écrans des senseurs, qui affichaient leurs assaillants comme alliés et non comme hostiles, talonnés de près par ses deux escadrons qui s’étaient probablement préparés à une frappe punitive contre les miliciens d’Espolia. A leur différence cependant, leur professionnalisme et leur discipline faisait que, eux, n’avaient pas perdu leur sang-froid. Ces miliciens, mercenaires, ou peu importe ce qu’étaient ces gens, n’en avait visiblement aucun. Et il fallait que ce soit lui qui hérite de cette racaille…
Super…
« Je veux un rapport d’avaries. Tout de suite. » grinça-t-il pour son second, à qui il devrait offrir une bouteille plus tard pour avoir réussi à désamorcer aussi vite la situation.
Une bouteille ou un pot de peinture, pour peindre un gros blason rebelle sur la coque de leur vaisseau, lorsqu’ils en auront le temps, vu que certains dehors n’étaient visiblement pas capables de faire la différence, ou même de se retenir d’appuyer sur la détente avant de s’être assuré de leur objectif et de leur environnement. A cause d’eux des gens venaient de mourir, voir pire…
« Dégâts majeurs au niveau des hangars, tirs directs et décompressions majeures sur les sections adjacentes, les sas ont été scellées, pertes inconnues. La tour a également été sévèrement impactées à notre niveau… »
Ares passa son regard sur le visage de Lase un instant et déglutit péniblement. Le hangar était inutilisable, et le personnel présent à l’intérieur probablement aspiré dans l’espace lui aussi. Ce genre de pertes faisaient hélas parti du contrat lorsque l’on s’engageait dans l’armée, tant Impériale que Rebelle. Se redressant, il ne put s’empêcher de serrer les poings avant de porter son attention sur la partie de la baie vitrée en transparacier qui avait été colmatée par les panneaux de secours en duracier. Là où quelques-uns de ses hommes s’étaient tenus quelques instants plus tôt, avant d’être balayé par des tirs amis, et non ennemis.
« Je sais. J’ai vu. Heureusement que nos chasseurs et pilotes étaient déjà dehors… Voyez ce que vous pouvez faire pour y rétablir les opérations. » lâcha-t-il, quelque peu amer.
Et dire qu’ils étaient venus les aider ! Voilà à présent qu’ils se retrouvaient à évaluer et réparer des dégâts que leurs propres alliés avaient provoqué au lieu de se coordonner avec eux pour préparer leur défense. D’où l’idée d’Ares de déléguer les réparations à son second, de sorte que lui puisse s’occuper de la partie tactique avec les espoliens pour rattraper le temps perdu et tenter de trouver un terrain d’entente avec ces fortes têtes.
Il ne manquerait plus que l’ennemi débarque maintenant pour que la situation ne soit totalement hors de contrôle…
« Nouveau contact en approche par deux-cinq-zéro, distance deux-cent-trente-deux kilomètres ! Identification, Imperial-II… pas d’IFF. »
Ares eut à peine le temps de relever la tête vers les écrans des senseurs pour observer l’apparition du destroyer stellaire dans le cône de détection de leur senseur, hors de portée de leurs armements respectifs. Un Imperial Mark Deux. Parfait, c’était absolument parfait ! Aucune coordination, un allié incapable de distinguer ami et ennemi, un adversaire sur le papier fort supérieur à eux…
Le capitaine grinça des dents et posa son regard sur l’horizon le temps d’une seconde, peut-être deux. Il fallait bouleverser le tempo initial, chercher à reprendre l’initiative ou ils finiraient tous rampants d’ici la fin de la journée. Les réparations allaient devoir attendre, et le briefing des espoliens, si ces derniers voulaient bien écouter, devrait se faire sur le tas. Leur adversaire était bien plus fort, mais l’Aspiration disposait de quelques atouts.
« Aux postes de combat commandeur, déflecteurs au maximum ! Préparez turbolasers et canons ioniques pour des tirs de salves, en riposte uniquement sur le hangar adverse. » A commencer par le fait de ne pas avoir, ni pouvoir, faire décoller de chasseurs supplémentaires ses appareils étant déjà prêts au combat. Ce n’était pas le cas de leur adversaire, dont les TIEs devaient encore être lancés. En pointant l’artillerie dans leur direction, Ares espérait pouvoir au pire gêner leur déploiement, au mieux pulvériser la chasse adverse, si l’ennemi choisissait de le faire. « Pilote, virez au deux-quatre-cinq pour faire face à l’ennemi, puis plongez de cinq, pleine puissance. » Pour aider ses artilleurs, et surtout pour profiter des principaux avantages d’un Victoire sur un Imperial, à savoir la vitesse et la manœuvre, Ares comptait agir de manière assez classique, en venant se glisser sous l’adversaire là où son armement était moindre, et venir chercher un de ses angles morts en le débordant sur un côté, ici tribord, pour venir réduire les risques de dommage sur l’Aspiration et gagner l’avantage de la puissance. « Capitaine Thorin, que Bleu aille reconnaître leurs intentions. Rouge reste en protection. » Le tout en déployant sa chasse vers l’avant, pour se préparer à faire écran aux chasseurs TIE qui, éventuellement, partiraient dans leur direction. En envoyant Bleu vers l’avant, Ares offrait une cible menaçante à leur adversaire : ses X-Wings et leurs torpilles à proton, sans pour autant ordonner à ses hommes d’attaquer. Restait le problème majeur… « Enseigne, dîtes à nos « amis » de ne pas engager et d’attendre nos instructions. Mettez leur réponse sur les haut-parleurs, puis brouillez les fréquences impériales. Ah… Et contactez Zokarof, il nous faut nous coordonner avec les espoliens. On règlera nos comptes plus tard… »
Il soupira et prit une grande inspiration alors que ses hommes exécutaient ses ordres, puis souffla à Lase :
« Nous avons un rancor à abattre, ce ne sera pas facile. »
PS : Je n'ai pas lancé de dés, je les ferais en fonction des réactions de ces chers rouges et de notre adorable MJ, si ça convient !
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Ares Fird
Lun 31 Aoû 2020 - 15:30
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Combats et bourdes à Espolia
Une petite semaine s'était passée depuis les évènements sur Yavin IV. Qui aurait pu croire que tout ce petit comité qui nous unit, se serait justement tous unis dans un seul et même lieu. Finalement, tout s'est bien terminé comme on dit, la vieille a récupéré sa mémoire et la peau rouge a part la suite mentionné ses sentiments pour ma mère. Ok, ce passage je ne m'y étais pas attendu. Scourge et moi-même avions dû nous opposer à l'Empire nous aider Revan et l'Étrangère. l'arrivée de Scourge a été une surprise, mais on avait la chance que ces idiots d'impériaux aient fait en sorte qu'aucunes communications ne sortent de Yavin. Pour dire vrai, j'ignore totalement ce qui se passera prochainement concernant mon avenir dans l'Empire. Je verrai çà et j'aviserai au moment venu. A ce moment, la seule chose qui m'intéressait était d'avoir une longue conversation avec une certaine personne. Il me fallait des réponses et je comptais bien en avoir. Mais voilà, il fallait rapidement quitter Yavin IV avant que les renforts impériaux n'interviennent. Durant notre fuite .. non notre repli, je ne fuis que très rarement, ce terme me conviens mieux. Pendant notre repli, ma mère décida de rejoint Revan et son nouvel ordre, l'Ordre Revanite. Pff comme si l'Ordre Sith et l'Ordre Jedi ne suffisaient pas dans la galaxie. On m'a proposé d'ailleurs de les rejoindre. J'ai vu cette proposition et je lui ai fais coucou. Mais j'ai quand même eu un petit moment en tête à tête avec ma mère. Je me suis toujours vu la tuer quand je la verrai pour la première fois. Mais ses réponses m'avaient amplement suffit, sans compter du fait qu'elle avait aussi bien souffert dans son existence. Une semaine s'était passée. Je n'avais pas rejoins pas rejoins les révanites. Mais avec Scourge, nous étions à bord d'un destroyer de classe impérial II. Nous faisions route vers une planète nommée Espolia. Notre mission était liée avec l'Empire, mais disons que secrètement nous étions véritablement liés avec les revanites. Enfin pou rma part la raison était ma mère uniquement. J'étais sur le pont de commandement avec Scourge. Comme à son habitude, il n'était pas très causant. C'était d'un ennui, il fallait lui donner un bâton de la mort, ou qu'il pète un bon coup que diable. Un rictus moqueur se dessina sur mes lèvres.
- "Sérieux Scourgounet, arrête de penser à maman, t'es encore tout rouge, passe au vert un peu."
Et aucun sourire sur son visage, mais comment ma mère a-t-elle pu dire oui. Quelques soldats et hommes d'équipages du pont avaient ricané gentiment. Au moins çà m'a soulagé, je commençais à penser que je faisais que des blagues foireuses. Une alerte annonça que le vaisseau s'apprêtait à sortir de l'hyperespace. Mais qu'avions-nous là ?? Un vaisseau impérial qui se prenait une branlée par un petit troupeau d'autres vaisseaux. Un spectacle improvisé, au moins, je n'étais pas venu pour rien. Et dire qu'on a loupé le début du film, c'était un peu rageant. Je regardais avec enthousiasme, voyant que le combat venait de cesser et qu'ils semblaient se réunir entre eux pour venir nous voir.
- "Mais qu'avons-nous là ? De vrais gentlemen bien éduqués. Regarde Scourgounet, ils viennent nous dire bonjour. J'aurai su, j'aurai préparé le thé."
Je vivais sans cesse dans la plaisanterie, qu'importent les situations. C'était ma façon de vivre. Cela était peut-être dû au traumatisme d'avoir dans mon enfance assisté à la destruction de l'Alliance Éternelle, d'avoir vu tous nos alliés de faire massacrer comme de vulgaires jawas. Allez savoir. Rare étaient les fois où je devenais sérieux. Et cette rareté venait à l'instant de se produire. Mon sourire habituel s'effaça de mon visage. Je déconnais trop souvent, il est vrai. Mais je remarquais rapidement quand une situation devenait dangereuse, voir critique. On était pas encore en zone rouge, mais cela ne serait tarder. Nos hôtes étaient bel et bien hostiles à notre arrivée. Une arrivée déplaisante pour eux. Bien sûr, avec le vaisseau que nous avions, nous partions déjà avantagé. Mais je ne voulais pas prendre le risque qu'on soit prit au dépourvu trop rapidement. Cela faisait un petit moment que je ne l'avais pas fait. J'espérais ne pas être trop rouillé pour l'utiliser.
- "Le combat semble inévitable, et les pourparler voués à l'échec. Nos accueillants ont l'air déterminé .. Je ne vais prendre aucun risque pour l'équipage .. Je vais me retirer dans ma chambre et utiliser ma Méditation de Combat. J'ignore si cela prendra du temps, mais j'essaierai de faire au mieux. Je compte sur toi pour le reste Scourge.."
La méditation de combat .. un don que peu de Jedi, comme Sith pouvait utiliser. J'avais la chance d'avori ce don, même si je l'utilisais que rarement. Un don capable de galvaniser les troupes en leur donnant du courage, alors que chez les troupes ennemies ce pouvoir permet de réduire leur volonté de combattre pratiquement à néant. A un haut niveau, on pouvait coordonner des flottes entières de vaisseaux spatiaux et ce afin d'optimiser au maximum leur capacité, de rendre leurs mouvements plus fluides, de pouvoir anticiper tout mouvement de l'ennemi. Mais j'étais loin d'avoir un tel niveau. Par contre, cela nécessitait une concentration absolue, je ne devais être absolument pas être dérangé dans le cas de rompre cette technique. C'est pour cela, que je me dirigeais vers une chambre close ou je pourrais méditer et me concentrer. J'avais ordonné à une troupe d'impériaux de protéger la chambre, qu'on ne me dérange sous aucun prétexte.
J'étais donc dans ma chambre, positionné comme il le fallait en train de méditer, de me concentrer à utiliser ma Méditation de Combat. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas utiliser, et il me fallut un peu de temps avant de l'enclencher. j'avais confiance en Scourge pour gérer le reste. Contrairement de ce que j'avais entendu sur ma mère, il était limite le contraire.
. Première tentative pour user de la Méditation de Combat. Efficacité de cette première tentative. (lancé jet des dés + dés bonus maitre sith) => 12 (13 +1 bonus maître sith)
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Lun 31 Aoû 2020 - 20:00
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Une légère confusion s’est répandue dans les rangs des Espoliens après que le commandant Lase leur ait hurlé leurs codes. Le capitaine de l’escadrille a fait désengager ses hommes, tout en restant à proximité, t a aussitôt contacté leur chef au sol pour obtenir de nouvelles instructions. Zokarof, de son côté, n’a pas été particulièrement ravi d’apprendre que ses propres hommes avaient tiré sur leurs alliés, mais peu le temps de faire grand-chose, de toute manière, car un nouveau participant venait juste de surgir en orbite d’Espolia.
Au sol, aussitôt, un grand bouclier fut déployé au-dessus de la ville pour la protéger de tout bombardement orbital. Seul un système spécifique, avec relais, permettait aux hommes sur la planète de communiquer avec leurs hommes en orbite. Espolia a beau être considérée comme une planète mineure et arriérée par beaucoup d’autres régions galactiques, ayant eu vent de son existence, il est notoire dans l’Espace Sauvage qu’elle possède une technologie bien plus avancée que dans d’autres régions. Ses chasseurs sont notamment à la pointe et aptes à faire des dégâts mêmes à des vaisseaux lourds. Entre les mains de soldats, les ravages pourraient être grands. Entre les mains de miliciens formés sur le tas et du genre nerveux, la situation se compliquait, au très grand dam de Zokarof.
Cela dit, il n’avait pas de soldats sous la main, seulement des citoyens lambdas voulant à tout prix défendre leur monde quoi qu’il leur en coûte et il faudra bien faire avec. Depuis son poste, il reçut plus d’informations de la part de son capitaine, là-haut, et on lui transmit le contact avec les rebelles. Zokarof retint un très grand soupir, même si intérieurement, il en voulait à l’Alliance Rebelle de ne pas les avoir prévenus que leurs troupes allaient arriver à bord d’un vaisseau impérial. En plein milieu de l’Espace Sauvage. Précisément dans la zone où la haine avait le plus fleurie.
« Ici Zokarof. Cinq de mes pilotes peuvent vous couvrir en renforts. Le restant peut attaquer sous les directives de vos capitaines d’escadrilles. Prenez les TIE, laissez-leur les cibles comme les turbolasers et dégâts lourds, ils sont aptes à en faire sur les vaisseaux de cette taille. »
Précision certes inutile après leur avoir démoli leur hangar et un bout de passerelle, certes, mais Zoakrof ne songeait plus à ça pour le moment. Ils en reparleront plus tard. Maintenant, peut-être que cet ennemi-là allait accepter de discuter ?
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Wei Nishi
Mar 1 Sep 2020 - 8:25
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Codes Couleurs : green - Capitaine de notre destroyer orange - Lord Scourge red - Darth Noctifer
Scourge a connu très peu de personnes ayant les capacités de mettre sa patience à l'épreuve, en général elles ne le pouvaient le faire guère bien longtemps car ils finissaient tous par mourir dans d'étranges circonstances. Et ce Noctifer ne dérogeait visiblement à la règle pour certaines raisons que Scourge avait apprises aux détours de sa dernière mission sur Yavin IV. Depuis qu'il était arrivé à proximité du système il n'avait eu de cesse de tomber de surprise en surprise, on lui avait menti au sujet véritable de sa mission pour commencer, puis après quelques péripéties, il avait appris que ce jeune homme est dans un autre temps le fils de Jade et de quelqu'un d'autre. De plus ce serait apparemment Scourge, dans ce passé qui en aurait été le mentor, cela confirme une nouvelle fois les théorie qu'il avait songé à propos des multiples temporalités, ou plutôt à ce stade des univers alternatifs, dont chaque être plus ou moins sensible à la Force peuvent être transporter et ramener dans le temps actuel... Cela ouvre nettement plus de perspective mais rend pas moins nébuleux les mystères qui entourent la grande question d'un tel comportement au sein de la Force... En outre, c'est à Opaline qui incombe la tâche ingrate de se verser dans la philosophie et la science pour résoudre ce casse-tête.
Cependant, des évènements engendrés par la diffusion d'un message venant d'un ancien grand amiral nommé Thrawn sont venu interrompre une nouvelle fois l'huile de la machinerie impériale. Surtout que les accusations lancé furent assez convaincante pour réveiller la rancœur que maints mondes ont contre l'Empire de Palpatine, car quoi de mieux que des témoignages venant d'anciens officiers, mais surtout d'un Sith travaillant directement pour Sidious qui fut sans aucun doute à l'origine de la dernière grande pandémie galactique. Cependant même si une poignée mondes avaient pris pour argent comptant ce qui avait été diffusé et avait réellement manifester leur animosité, il est aisément visible de remarquer l'absence de preuves un minimum tangible. Scourge après rétro analyse, avec son habitude des interrogatoires et de la lecture des langages corporelles, il se doutait que même si les témoignages d'anciens officiers semblaient authentique et sans aucune réelle pression par derrière d'une manipulation, tout ce qui aurait pu corroborer ses témoignages avait sans aucun doute disparu. Disparu en amas poussière, cloisonné par les services secrets impériaux, brulé, détruit, autant de qualificatifs pour décrire les affres d'une propagande brutale mais toutefois invisible par ses plus discrets acteur qui auront sévit dans la finalité adéquat d'instiller une réprimande muette à toute forme d'hérésie de belligérants désigné contre la prétendue justice ou sécurité qu'un Empire puisse apporter à ses peuplades.
Enfin, le témoignage d'un humain prétendu comme le Seigneur Plagueis se détachait complètement par une première raison simple, de nombreux témoignages et attestation pourront aisément rappeler que ce dernier a clairement été tué par Leia Organa et fut enterré en grandes pompes sous les yeux des plusieurs centaines de gens y compris des soldats et des officiers. La seconde raison qui soit encore de moindre difficulté c'était que Plagueis avait été connu comme de l'espèce des Muun... Rien que pour ces deux raison on pouvait amener à la déduction que le témoignant n'était rien d'autres qu'une pauvre âme dont l'esprit avait subi de terribles lésions jusqu'au bord de la folie où l'on lui avait instillé un rôle pour se faire passer pour quelqu'un d'autre... La réalité même si elle avait été énoncé était trop improbable surtout face la méconnaissance des pouvoirs que peut recéler un utilisateur de la Force, même un jedi ou un sith n'ayant jamais appris l'existence de certains pouvoir qui ont été relégué aux limites des savoir perdu ou des légendes peuvent très bien s'y méprendre. Scourge en sait quelque chose par sa longue expérience personnelle mais concrètement pour conserver sa couverture au sein de l'Empire, et par habitude il n'extériorise guère de réactions vis à vis du message du Chiss qui circule partout depuis quelque temps maintenant.
Pour en revenir à ces mondes qui ont choisi de manifester leur opposition de vivre sous le joug impériale, des missions furent établis en urgence pour rétablir le désordre qui en émergea. Et sans presque de surprise on confia l'un de ses objectif à Scourge, mais aussi à Noctifer, Scourge comprit que l'on chercha à éprouver la fiabilité de ce dernier quant à servir les intérets de l'Empire, même si cela était tout autant couvert par une énième mise à l'épreuve de Scourge lui-même par Ysanne Isard. C'est donc dans le système inconnu jusque-là de Espolia que les Sith se rendent, leur mission avant tout c'est d'amener ce monde à rallier l'Empire, et il est avisé de tenter avant tout une approche des plus diplomatique en réservant l'emploie des méthodes militaires qu'en ultime recours, et si aucune issues finit par aboutir, Scourge craint qu'une probable intervention de Tarkin et son arme destructrice de planètes ne soit déployé en guise de répression absolue.
C'est ainsi que Scourge se retrouva sur la passerelle de commandement d'un Destroyer impérial de classe II, flanqué à ses côtés un jeune Sith dont il connait à peine et en guise de conversation il avait le droit à des répliques assez douteuses sur sa relation avec Jade. C'était apparemment une forme quelconque d'humour mais Scourge semblait plus déconcerté qu'amusé, surtout que derrière son dos il surprit du coin de l'œil des officiers voire des soldats s'esclaffer discrètement de ce que ce jeune diable sortait souvent de vive voix.
- "Sérieux Scourgounet, arrête de penser à maman, t'es encore tout rouge, passe au vert un peu."
Scourge lui renvoya un regard en biais lui indiquant que ce n'était pas le moment... Étaient-ils aussi proche auparavant pour que ce gringalet l'affuble d'un surnom ? Scourge n'en n'était pas sûr, il n'aurait pas manqué de lui donner quelques corrections appropriés, même encore aujourd'hui, cependant ce n'était ni le moment ni le lieu de montrer devant l'équipage une animosité inapproprié.
- Restez concentré ! rétorqua Scourge autant à Noctifer qu'à l'équipage dont il perçu les ricanements étouffés.
L'alerte de proximité retentit soudainement, le capitaine aboya des ordres rapidement, tout le monde ou presque se raidit à lorsque les traits étoilé cédèrent au spectacle du système espolien et d'un autre vaisseau impériale qui semble avoir été mis à mal par ce qui semble être une flottille de vaisseau espolien qui tournoie à proximité. Un instant de doute... Scourge était sûr qu'aucun autre vaisseau impérial ne devait pour le moment venir en renfort, ni même que ce soit le destroyer dans lequel il se trouve, les renforts, puis avec observation il aperçu clairement le symbole de l'alliance rebelle apposé sur certaines parois, il se ressaisit et sorti de ses pensées.
- Capitaine !
- Monseigneur ?
- Il nous faut rapidement un rapport situationnel, je veux connaître l'identité de ce vaisseau de la rébellion et savoir pourquoi il se trouve ici-bas en mauvais état, il faut vite repérer ses point faible etc... Une analyse de forces espoliennes ainsi que celle que les rebelles vont peut-être mettre en place ! Aussi on s'en tient au plan initial, que tous les pilotes se tiennent prêt, que les batteries de turbolasers, canons ioniques et autres tourelles soit en état de charge et prêt à contre-attaquer en cas de menace. Mais seulement pour une contre-attaque, en aucun cas on ne lance d'assauts si les pour-parler que nous allons engager viennent à aboutir. Auquel cas si on nous attaque on se défendra, pas besoin de se lancer dans une bataille pour mourir sous prétexte de chercher la gloire ou de répondre simplement à des provocations. Suis-je bien clair ?
- Parfaitement Seigneur Scourge !
- Bien... Engager les boucliers déflecteurs et énergétiques à faible puissance pour le moment, nous n'avons pas encore besoin de gaspiller nos cellules d'énergies... et dernière chose capitaine... Scourge s'approcha de lui et lui murmura pour que lui seul puisse entendre. Donner l'ordre aux opérateurs informatique de lancer l'opération de désinformation que le Bureau nous a ordonné et qu’ils se tiennent prêt si tout se passe mal de tenter une entrée et de maîtriser les systèmes de nos adversaires, juste au cas où.
Puis Scourge s'écarta du capitaine qui opina de la tête, ce dernier s'éloigna puis expédia ensuite à la volée tous les ordres nécessaires. L'opération que le Bureau avait demandé était pour le moins un classique de déstabilisation, des informations à peine voir pas du tout crypté et reléguer sur des ondes accessible même par presque tout le monde qui contiennent à la fois de vrai mais aussi les fausse informations à propos de la volonté de leur gouvernorat qui crée des problème volontairement à ne pas coopérer avec l'Empire etc, ainsi que sur les membres rebelles ou les déserteur, puis encore plus récemment à l'encontre du message diffusé dans toute la galaxie par l'ancien grand amiral. En effet, l'Empire n'avait pas non plus perdu de temps à voir ce que Scourge avait tout autant perçu parmi les failles des témoignages qu'il n'auront pas manqué d'exploiter puis trouver voire maquiller des preuve ou en ajouter des faits pouvant accabler les déserteurs.
Il s'écoula plusieurs minutes avant de constater que le vaisseau rebelle commença à avancer dans leur direction, les espoliens semblèrent également y aller de concert.
- "Mais qu'avons-nous là ? De vrais gentlemen bien éduqués. Regarde Scourgounet, ils viennent nous dire bonjour. J'aurai su, j'aurai préparé le thé."
Scourge allait lui répliqué qu'il n'avait qu'à aller le faire s'il le tenait vraiment mais il fut interrompu avant de ne dire qu'un mot.
- Monseigneur ! Les troupes rebelles et epoliens sont en mouvement, les rebelles se dirigent vraisemblablement pour se placer sous notre ventre et ils ont neutraliser nos fréquences principales pour nous empêcher d'appeler des renforts !
- Ils veulent nous montrer qu’ils connaissent bien les vaisseaux de l'Empire, et visez les hangars... Eh bien qu'attendez-vous ? Virez tout de suite de bord, déplaçons nous de manière à ce que le destroyer adverse reste que sur nos côté, mais surtout gardons le entre nous et la planète. Avez-vous sinon des réponses à mes précédentes questions ?
- Oui monseigneur, nous avons espionné la plupart des ondes radio qui selon toute vraisemblance nous laisse supposer que les espolien aurait été pris de panique à l'arrivée de leur allié et l'ayant pris pour un des nôtres l'auraient attaqué avec sa flotte. Quant à l'identité justement des rebelles Seigneur Scourge nous avons pu établir qu'il s'agissait de l'Aspiration, c'est un Destroyer de classe Victoire II commandé par un déserteur, le capitaine Arès Fird, tenez voici son dossier.
- "Le combat semble inévitable, et les pourparlers voués à l'échec. Nos accueillants ont l'air déterminé.. Je ne vais prendre aucun risque pour l’équipage.. Je vais me retirer dans ma chambre et utiliser ma Méditation de Combat. J'ignore si cela prendra du temps, mais j'essaierai de faire au mieux. Je compte sur toi pour le reste Scourge.."
Scourge leva les yeux du datapad qu'il venait tout juste de recevoir.
- Mais je n'ai même pas encore entamé les...
Mais Scourge le vit effectivement se retirer.
-... pourparlers. Acheva-t-il pour lui-même en soupirant.
Puis il reprit rapidement la lecture des quelques donnée que l'on lui avait fourni.
- Nous avons donc affaire à un vétéran des champs de bataille... depuis les guerres cloniques... Alsakan... hum ça me rappel un truc mais je ne sais plus quoi... hum... Vous avez bien dit que son destroyer est un modèle Victoire si ne m'abuse... Comparé à notre modèle qui est plus récent, si je ne me trompe pas les Victoire ont plus de difficulté de manœuvres et de vitesse du à leurs système de propulsion... est-ce exacte ?
- En effet Seigneur Scourge, nos modèles Impériales II ont été conçu pour contrer les vaisseaux rebelles qui restaient jusque-là bien plus rapide pour nous distancer.
- D'accord... et c'est donc vrai que c'est uniquement cette flotte d'espolien qui ont fait de telle dégâts ?
- Ma foi, c'est le plus probable, rien n'indique qu'une autre forme de défense ai pu intervenir.
- Hum... je vois.
Scourge vit en effet à présent se dessiner les schémas probables dans son esprit.
- Ce n'est pas un hasard... si jamais un bataille doit avoir lieu, les rebelles ont l'intention de s'en prendre à nos chasseurs tie... ils comptent laisser les espolien s'en prendre directement à notre Destroyer...
- Monseigneur ?
- Changement pour les boucliers d'énergie et déflecteurs... Augmenter les puissances pour la passerelle de commandement, nos hyper-propulseurs et nos systèmes de défenses. Continuer à analyser la flotte espolien, je veux savoir si on peut identifier tout type de formations. Si jamais nos négociation échoué et qu'il y a une bataille alors que je ne suis pas en état d'être présent... je vous conseille d'avance que soixante pour-cent de nos chasseur Tie soit dirigé contre les espoliens, le reste devra s'occuper des rebelles, puis vous utiliserez le même fort ratio cette fois pour notre armement mais contre les rebelles et le petit contre les espoliens... je pense que ces dernier bien qu'ils seront redoutable, ils n'ont peut-être pas encore fais face à un affrontement d'envergure contre l'Empire... Vous pourrez employer à intervalle bien précis nos rayon tracteur contre les espoliens, cela pourrait bien les déstabiliser.
- Bien reçu Seigneur scourge.
- Bien... je vais maintenant passer aux pour-parler... Demande de contact avec les espolien et l'Aspiration immédiate peut importe la fréquence.
Il tourna le dos aux vitres en transparacier et attendis qu'on lui donne le feu vert pour entamer une quelconque phrase, seule Scourge s'en occupera avec son apparence qui en dirait long que des mots, cela fera dire implicitement qu'un alien et non un humain était aux commande d'un vaisseau impériale.
- Peuples et gouvernants d'espolia, Capitaine Fird de l'Aspiration, je me nomme Lord Scourge, j'ai été mandaté en tant que représentant par l'Empire pour entamer des pour-parler et des négociations avec le Système Espolien étant donné que les précédentes tentatives pour entrer en contact avaient manifestement échoué. Je vous invite donc à réfléchir de quelques manières vous souhaitez entamer ses négociations et le profit que vous envisageriez. Nous ne sommes pas ici pour nous battre, cependant si hostilité il y a, sachez que nous nous défendrons. La vie de n'importe quel équipage est précieuse, ils espèrent rentrer sans que leur famille ne déplorent leur perte, il en doit être ainsi de votre côté n'est-ce pas ? ... je vais me faire préparer une navette dans l'attente de votre réponse.
Et scourge attendis, peut-être que personne en face ne pouvait s'attendre d'un tel message, ont-ils seulement déjà pensé que si l'Empire souhaitait vraiment leur répressions, on ne leur envoie pas simplement un Seigneur Sith aux commandes d'un destroyer mais cela aurait été un face à face avec l'étoile de la Mort ?
Les Revanites, petit groupe que Dinht a involontairement accepté comme nouvelle famille en acceptant d'être l'apprenti du grand Revan. Ce moment même où il a accepté d'être son disciple, aillant encore pas mal de lacune dans le contrôle de la force. Il était loin de s'imaginer d'être dans une situation pareille... Des chasseurs de primes ''convertie'' en revanite. Dinht n'avait pas confiance, il a dû mal à leur faire confiance et malgré les dires de la nouvelle novice revanite, qui ironiquement voulait aussi de base le capturer, ne suffit pas toujours pour le convaincre qu'il a fait un bon choix. Seul, il s'en sortait bien, il se sortait tout seul dans les situations difficiles. Mais depuis qu'il fait partie d'un groupe de CE groupe, il a cette désagréable impression que les ennuis s’enchaîne et que comme par hasard il ne peut pas s'en sortir sans son maître. Une Jouvencelle en détresse, voilà comment Dinht se voit depuis qu'il les a rejoints. La solitude le manque, malgré sa conscience de prise de risque, être seul est redevenue un besoin pour lui. Mais avant de prendre de nouveau des risques, il a bien entendue terminé ses ajustements de son étui à vibrolame. Cet étui maintenant a la possibilité de tirer des laser, il pourra donc se défendre à distance, plus qu'à espérer que ça lui permettra de se défendre seul comme autrefois. Bien entendue, il n'écarte pas les imprévus et possibilité qu'il soit encore en état de crise, il emmène donc avec lui et laisse allumer son hologramme. Il décide donc de prendre son moment de solitude après avoir prévenue son maître et part dans l'espoir d'avoir les idées plus clair.
Dinht est alors dans son vaisseau ne réussissant pas à s’empêcher de se ressasser ces pensées qui le perturbe au plus haut point. Qu'est-ce qu'il fallait faire ? Est-ce qu'il devait se confier à Revan ? Ou alors tout garder pour lui et partir ? Veut-il vraiment être de nouveau seul ? Est-ce qu'il peut l'être déjà ? Les revanites accepteront-ils son départ ? Plus il y réfléchis et plus il se rend compte qu'il ne connaissait rien de cette organisation et qu'il n'a pas cherché à la connaître plus que ça. Une grave erreur de sa part, ce qui le conforte dans l'idée qu'il n'aurait pas dû accepté aussi rapidement d'être le disciple de Revan. Il ne sait pourquoi il l'a fait, c'était par espoir et ressenti d'avoir enfin la paix et une maîtrise de la force complète. Et ce désir d'obtenir enfin son propre sabre, vaincre ce qui a fait qu'il est dans cette époque et subis tout ces martyrs en tant qu'esclave. Ce sont ses émotions qui l'ont poussé à accepter, réagir par ses émotions... Il se l'était pourtant interdis, agir de cette façon ne lui a apporté que des problèmes. Il comprend bien mieux pourquoi les jedis leur enseigne cette évidence : ne jamais agir par ses émotions. Afin d'avoir la certitude d'avoir la paix, Dinht voyage dans une partie bien reculé de la galaxie et pourtant... Le novice fronce les sourcils, il ressentait quelque chose... Une sensation étrange qu'il ressent habituellement que lorsqu'il médite. Se serait-il déjà amélioré à ce point ? Un trouble dans la force, sur cette planète. Pourquoi ? Comment ? Il devait le savoir.
Il prend soin de se poser idéalement loin de la civilisation à vu d’œil sans avoir la certitude d'être vraiment isolé. Une fois posé, il entreprend dans son appareil une méditation dans l'espoir de pouvoir sentir les personnes présente sur cette planète et idéalement avoir plus de précision sur ce trouble qu'il a ressentie. Malheureusement, ses troubles le dominent et il ne parvient pas à se concentrer, il ressent encore ce trouble qui commence presque à l'écraser, mais rien de plus. Il peste et frappe alors sur la paroi du vaisseau. Un incapable, il n'était qu'un incapable pas foutu de maîtriser la force et d'avoir son propre sabre laser ! À se demander ce qui à pousser Revan à la prendre comme apprentie et qu'est-ce que la force a imaginer quand il a fait de lui un sensitif. Et comme si ça ne suffisait pas, alors qu'il relève la tête essayant de garder son calme, il constate rapidement qu'il est entouré. Entouré par des personnes peu heureuse de le voir ici, et pas besoin de la force pour le savoir. Il se répète les dires de son maître, l'équilibre, il doit marcher dans l'équilibre de la force. Cependant, il ne pouvait pas s’empêcher de s'en prendre à lui-même, se poser sur une planète sans se déclarer et ne pas avoir vu ce village pas loin était stupide de sa part. Et la colère de toutes ces personnes étaient plus que légitimes à ses yeux. Il fallait rattraper le coup, les calmer, leur prouver qu'il ne leur veut aucun mal. Il garde la vibrolame sur lui, mais dans son étui en cas que ça ne se passe pas comme il l'espère. Il sort de son vaisseau les mains en l'air pour montrer qu'il vient en paix et sans aucune intention d'utiliser la violence.
« Pardonnez cette irruption près de votre village... C'était involontaire. Je ne vous veux aucun mal. Je peux repartir de ce pas si vous le désirez. »
Il s'exprime calmement et lentement afin de ne montrer aucune agressivité. Il espère qu'ils comprendront sa langue et surtout ses intentions et il ne veut pas se battre. Au pire des cas, il reste proche de son vaisseau pour, si la situation le lui permet, de vite repartir. Ces personnes n'ont rien demandé à personne, il les voit comme des personnes innocentes qui défend tout simplement et légitimement leur territoire. C'est pour cette raison qu'il ne veut pas se battre et encore moins blesser qui que ce soit.
Lancés de dé : Dinht va t-il réussir à sentir toute les présences par la force à l'aide de sa méditation? Réponse : échec
si oui, avec quel précision? Réponse : 3
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Dim 13 Sep 2020 - 0:10
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EVENT: Combats et Bourdes à Espolia
Espolia... Il s'agit de ma première destination une fois sorti du monolithe de Mortis. Ma chère Rose a contacté le chef de sa faction, Revan, sans lui parler de moi pour l'instant, et pour cause, il lui a instantanément invectivée à le rejoindre sur la planète Trelor. Elle me promit de rester après m'avoir expliqué la situation. La dernière vision que j'ai eue avant de quitter Mortis montrait ma Sœur sur cette planète, j'ai donc demandé à Rose de m'y déposer en chemin. Elle m'a par ailleurs laissé un comlink afin de la contacter lorsque je le souhaiterai, puisqu'étant hors de la planète prison, je me dois d'économiser mon pouvoir, et si je pouvais éviter de la contacter à travers la Force, cela constituerait un bon gain de temps.
Alors que Rose pénétrait dans l'atmosphère de la planète, j'ai décidé, justement, de gagner du temps en ouvrant sa passerelle en plein vol, puis prenant ma forme de Gargouille, j'ai sauté dans le vide, déployant mes ailes afin d'effectuer un atterrissage contrôlé. Rose est ensuite repartie sans même avoir atterri. Je l'ai regardée s'éloigner avec un léger pincement au cœur.
Nous nous reverrons quand nos deux histoires seront réglées, ma très chère Rose.
J'ai alors commencé à enquêter sur la vision que j'ai eue durant plusieurs jours, passant mes journées à chercher dans le monde physique, et mes nuits en méditation afin de clarifier de plus en plus ma vision à travers la Force. Je me suis établi dans une caverne de montagne à l'extérieur de la ville afin de rester discret.
Au bout de deux jours, cependant, les habitants m'ont repéré et sont venus à ma rencontre, visiblement peu enclins à accueillir un étranger sur leurs terres. Ces fous ne se doutaient pas de la personne qu'ils s'apprêtaient à rencontrer. Ils ont pénétré dans "ma" grotte, armes à la main, mais ils n'ont rien trouvé de visible. Cependant, j'ai utilisé la Force pour amplifier le son de ma voix à travers la grotte.
Laissez-moi accomplir ma quête en paix... Vous vous exposez à quelque chose de bien plus grand et fort que votre peuple tout entier... Restez en dehors de ma route et il ne vous arrivera rien, je vous le garantis.
Sortant de l'ombre, je me suis approché du chef du groupe qui se tenait face à moi en souriant, plantant mon regard dans le sien, le dominant de ma taille naturelle.
Qu'en dites-vous? Laissez-moi faire ce que je dois faire, et je vous laisserai en paix, je vous protégerai même, s'il le faut, tant que je serai là.
A ce moment, un rocher a commencé à dégringoler du haut de la montagne, descendant droit sur les habitants restés à l'entrée de la grotte. J'ai alors simplement tendu une main en direction du rocher avant qu'il n'écrase les habitants, l'arrêtant instantanément. Après l'avoir envoyé au loin d'un revers de la main, je me suis retourné vers le chef.
Vous voyez à présent, je n'ai qu'une parole. Laissez-moi et je vous aiderai tant que je serai là.
Quelques jours plus tard, je commence à sentir la colère grandir dans le cœur des locaux, étrange, et je n'ai senti parmi eux aucun être en mesure d'utiliser la Force. Cependant, je peux même voir aux alentours de la seule ville active de la planète que les habitants s'agitent, et lorsque je lève les yeux, je peux voir des explosions, des combats se déroulent dans l'espace. Personne d'autre ne peut voir cela depuis le sol. Je sens le côté obscur là-haut également, plutôt fort d'ailleurs, deux utilisateurs des ténèbres, des Sith, sans aucun doute. Je fronce les sourcils: que fait le conflit ici? Cette planète n'a aucune importance stratégique, à moins que je fusse isolé suffisamment longtemps pour qu'elle le devienne...
Je décide de suivre la colère et les habitants, sous ma forme de Gargouille. Une fois en l'air, j'aperçois un vaisseau atterri suffisamment loin de la ville, mais près d'un petit village. Un type issu du conflit qui implique les Sith ou un simple inconscient? En tout cas, je ressens que cet étranger maîtrise la Force. Je m'approche furtivement et je vois un homme qui tente tant bien que mal de calmer un groupe de locaux en colère.
Je décide de me poser non loin, hors de la vue de tous, afin de reprendre ma forme humanoïde, puis je m'approche, prenant une voix forte mais neutre.
Allons, allons, calmons-nous tous, cela ne sert à rien d'en venir aux armes, pour une fois.
Alors que les habitants s'écartent, je m'approche de l'homme qu'ils cherchaient à chasser. Il ne s'agit pas d'un humain mortel de base, bien que son apparence le laisse apparaître.
Dis-moi, qui es-tu? Tu n'as pas l'air d'avoir quelque chose à voir avec ce qu'il se passe là-haut, au-dessus de cette planète. Que fais-tu sur cette planète reculée, mon ami?
Résumé des dés: J'ai apaisé les habitants sans en venir à la violence.
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Lun 14 Sep 2020 - 1:05
Ares Fird
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Espèce : Humaine
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Âge rp : 42 ans
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Grade : Commodore
Codes couleurs : RED – Escadron Rouge, Lieutenant Larran YELLOW– Escadron Bleu, Capitaine Mallix LIGHTGREEN – Escadron Vert, Lieutenant Beesstan #F07392 - Pilote de l’Aspiration, Lieutenant Drapall #A79CE0 – Responsable des communications de l’Aspiration, Enseigne Beawin #EBE6DB – Ares Fird GREEN – Commandeur Lase Andell
Ares se retourna d’un quart pour observer à la fois son officier et son second. Il ne s’était pas attendu à avoir directement le responsable des espoliens en ligne, mais il n’allait pas s’en plaindre. D’un geste de la main, il fit signe de faire afficher la communication sur un des holomoniteurs avant de s’approcher de l’appareil. Lase n’était pas loin, à moins d’un mètre. Tendu, stressé, mais alerte.
« Ce fut rapide. » lança le capitaine à son attention avant que l’holomoniteur se mette à clignoter.
Zokarof apparu peu après et Ares le salua d’un signe de tête, sans prendre la parole. Lase avait déjà transmis sa demande, aussi se contenta-t-il d’écouter la réponse de l’espolien. Réponse qui l’étonna quelque peu, d’ailleurs. Il s’était attendu à devoir convaincre un individu obtus, au lieu de ça Zokarof lui donnait pratiquement carte blanche pour utiliser ses atouts contre les impériaux. Non pas que le capitaine allait se plaindre de cette décision… Peut-être l’espolien était-il magnanime, après ce qu’il avait fait à son vaisseau, et avait décidé de lui faire une faveur pour montrer sa bonne volonté. Peut-être. Une fois encore, ils s’expliqueraient plus tard, une fois l’ennemi commun défait. S’ils y parvenaient. Aussi Ares décroisa-t-il les bras de son dos et appuya sur un des nombreux boutons de l’holomoniteur, celui permettant de répondre.
« Ici Fird. C’est bien pris, et je vous en remercie. Nous prenons la situation en main. Terminé. »
Puis il relâcha, avant d’attendre la confirmation de son allié de circonstance. Une fois fait, il s’écarta de l’appareil pour revenir vers le centre de la passerelle et y analyser la situation. L’Aspiration avançait toujours, le nez légèrement incliné dans une trajectoire plongeante conformément à ses instructions. Sur sa gauche et sa droite, les deux groupes de X-Wing en escorte de part et d’autre, bien que Bleu fût quelque peu en avant, là encore en accord avec ses ordres, pour mener l’attaque. Les espoliens, avec leur groupe, offrait une puissance de feu supérieure et un atout supplémentaire. Une chose que Lase avait également remarqué.
« Ordonnez aux Espoliens de s’échelonner avec nos escadrilles pour une frappe parallèle. »
Ares approuva d’un léger hochement de la tête, bien que son second n’eût pas besoin de son accord pour donner des ordres dans une situation de combat. C’était là aussi son rôle, de récupérer une partie du fardeau du commandement pour rendre celui-ci plus fluide et efficace. Une chose que les gringalets impériaux sortis tout droit de l’académie avaient toujours eu du mal à comprendre. La compétition ne faisait que diviser. Elle ne renforçait jamais.
« Le Destroyer maintient sa vitesse mais manœuvre pour nous offrir son flanc. Cap constant, distance décroissante. »
Ares ne répondit pas immédiatement, bien qu’il eût lui aussi vu les mouvements de leur adversaire sur les différents moniteurs, ou encore au loin, bien que le destroyer stellaire ne fût encore qu’une silhouette encore bien trop floue pour définir clairement ses mouvements par une seule observation visuelle. Lase, qui avait toujours été plus expressif que lui, ne manqua pas cette occasion pour énoncer à voix haute ce que son capitaine avait, au début, pensé de cette manœuvre :
« Son flanc ? Ça n’a pas de sens. »
Oui, pour un destroyer stellaire, ce n’était clairement pas la meilleure manœuvre à faire. Ils avaient surement leurs raisons, raisons qui leur était pour le moment inconnu. Ce pouvait être n’importe quoi, d’un stratagème visant à les conforter dans leur approche jusqu’à la simple panne les forçant à retarder le rapprochement au maximum sans pour autant refuser le combat.
« On dirait qu’ils veulent retarder l’affrontement. »
« Quel intérêt ? Ils ont un navire qui nous surclasse en atouts offensif comme en défensif. Ils auraient dû maintenir position et nous bombarder pendant notre approche. En se mettant de flanc, ils sacrifient la moitié de leur armement… »
« Ne nous plaignons pas, ça joue en notre faveur. »
Lase n’avait pas tort. Ares aussi trouvait ça étrange mais il n’allait pas se plaindre. En offrant leur flanc, ils ne pourraient utiliser que la moitié de leur armement contre son vaisseau et lui facilitait son approche tout en la retardant, ce qui lui permettait de se focaliser sur d’autres affaires, comme les premiers retours des équipes de contrôles des dommages envoyés dans les secteurs inférieurs de l’Aspiration, plus particulièrement au niveau des hangars supposés pulvérisés par les espoliens. Son attention resta un instant sur le nombre de morts et de blessés comptabilisés à ce stade, bien qu’il ne s’attarda pas sur leurs noms, pour ne pas risquer de se laisser influencer parce qu’il pourrait y trouver.
« Est-ce que c’est possible de réparer ça ? Si oui, en combien de temps ? »
La réponse qu’il reçut fut laconique, bien qu’inacceptable. Les dégâts occasionnés étaient bien trop importants pour mener des réparations de combat, sans assistance extérieures, ce qui voulait dire que non seulement il ne pourrait pas récupérer ses appareils pour les réarmer en torpilles si nécessaires, mais il venait également de perdre un atout qui aurait pu un peu plus compliquer la situation pour leurs adversaires. Les espoliens allaient devoir rendre des comptes s’ils se sortent tous indemnes de ce merdier. Pour les dégâts occasionnés autant que pour les morts inutiles qu’ils avaient occasionnés.
« Des TIEs ? » demanda-t-il à voix haute, pour se recentrer sur le combat à venir.
« Négatif monsieur. Nous serons dans leurs arc de tir dans deux minutes trente-cinq seconds. A portée de tir dans trois minutes. »
Toujours pas de TIEs, alors qu’ils avançaient agressivement sur leur adversaire, lequel leur présentait toujours leur flanc. Quelque chose lui échappait…
« Tout ça n’a pas de sens, Ares. On devrait leur tirer dessus dès que l’on en a l’occasion. »
« Je suis bien d’accord, ils cherchent à nous garder sur leur flanc, rien de plus. Sois nous avons affaire à des amateurs… Soit j’ignore ce qui se passe à bord. » Tant pis pour eux. La guerre était ce qu’elle était. S’ils ne voulaient pas se battre, ils n’auraient pas dû venir se présenter au-dessus d’un monde en rébellion avec un instrument de peur et de mort. « Pilote ! Continuez de manœuvrer pour nous garder au maximum dans leur angle mort ! Préparez une trajectoire de fuite en vitesse-lumière, au cas où nous aurions à quitter le système. »
Le temps continuait de filer, et il ne restait plus que quelques dizaines de secondes avant que leurs armes respectives ne soient à portée et que l’échange de tirs ne commence. Pour l’instant, leur position n’était pas parfaite mais restait favorable aux yeux d’Ares. Les impériaux ne pouvaient pas utiliser tout leur armement, ce qui permettrait à ses déflecteurs de tenir sans peine. L’Aspiration était bien plus rapide et manœuvrant, il pourrait donc également prendre la fuite si nécessaire, à condition que l’ennemi n’appelle pas de renforts et lui en laisse simplement l’occasion.
« Nous sommes à portée de tir, monsieur ! »
Ares fronça le nez et jeta pour la première fois le regard vers l’extérieur, là où c’était encore possible. Le destroyer stellaire impérial était désormais bien visible, bien qu’encore loin. Leurs groupes de chasse, un peu en avant, seraient quant à eux bien plus vite au contact avec l’ennemi.
« Toujours pas de TIEs ? »
Il reçut une réponse négative, ce qui suffit à semer le doute une fois de plus dans sa compréhension des intentions de leur adversaire. Que voulait-il, se faire abattre sans combattre ? Se rendre ?
« Capitaine, les impériaux… Ils nous contactent. »
L’alsakani ouvrit de grands yeux en entendant les paroles de son officier, et Lase lui rendit un air parfaitement similaire. Quoi, tout ça, c’était seulement pour leur parler ? Non, ce n’était pas sérieux, pas à quelques secondes d’échanger les premiers coups de feu. Ce n’était en rien professionnel, et revenait à jouer avec le feu dans une situation déjà particulièrement explosive. Mais soit. Ils n’avaient toujours pas tiré, et gagner encore un peu de temps allait jouer en sa faveur : ses escadrilles seraient définitivement sur l’ennemi pour le meurtrir, et lui serait alors bien mieux positionné pour en finir. Ils voulaient parler ? Soit !
« Sur haut-parleurs. » répondit-il donc fermement, avant d’ordonner à son troisième homme de gérer la situation tactique en attendant, en suivant les instructions déjà données.
Son officier réagit aussitôt et diffusa l’annonce des impériaux sur les hauts parleurs uniquement. La passerelle tout entière pouvait entendre les paroles de ce fameux Lord Scourge, bien que tous ici ignoraient qui pouvaient bien être cet individu. Son titre, néanmoins, ne laissait que peu de place à l’interprétation, puisse qu’un seul autre individu, à leur connaissance, le portait au sein de la machine impériale. Ses demandes, cependant, étaient à des parsecs de ce qu’un homme comme Vader aurait fait en arrivant dans le système, ce qui rendait la situation encore plus floue, donc suspecte.
« C’est un piège, c’est évident. »
La parole de Lase était partagée. Ares aussi n’y croyait pas un mot. Pourtant, l’ennemi n’avait toujours pas engagé le combat malgré qu’il aurait pu, et n’avait pas fait preuve d’agressivité. Et puis, il y avait la situation politique…
« Rappelez nos ailes d’attaques. Que Rouge assure leur retrait. »
Lase sembla s’étrangler sous ses yeux, et Ares comprenait bien pourquoi. Ils tenaient leur ennemi pratiquement à la gorge, et pourtant il ordonnait à ses atouts de revenir dans sa main. C’était néanmoins nécessaire, du moins politiquement.
« Ares ? C’est un piège, ce n’est pas dans leurs habitudes et tu le sais... Surtout si ce type est un sorcier, comme Vader. »
« Oui, peut-être. Certainement, même. Mais ce combat est avant tout celui des espoliens. Il s’agit de leur monde, leur sort. S’ils veulent négocier, qui sommes-nous pour leur retirer cette opportunité, piège ou pas ? »
Ils étaient membre de l’Alliance, pas de l’Empire. Ce n’était pas à eux d’imposer leurs conditions à un peuple qui n’avait pas encore officiellement rejoint le mouvement, un mouvement qui d’ailleurs offrait énormément d’indépendance à ses membres. Si les espoliens souhaitaient écouter ce que cet homme, fut-il sith ou simple clown, alors c’était leur droit de le faire. Ils n’étaient là qu’en appui, à leur demande, et rien d’autre. Ares n’avait peut-être jamais apprécié pleinement la politique, il savait que la diplomatie pouvait, quand elle était bien utilisée, régler des situations bien mieux que la guerre et le conflit.
« Ouvrez un canal, audio uniquement, et mettez Zokarof dans la boucle. »
Pas de vidéo, pas d’hologramme. Si cet individu était en sensitif, il n’était pas prêt à prendre des risques, compte tenu du pouvoir que certains possédaient. La Guerre des Clones, sur ce point, avait été instructive. Ça, et les rumeurs sur Vader…
Il attendit que ce soit fait, et ce sans changer les ordres qu’il avait donné à ses hommes, à l’exception de ses pilotes. Il était prêt à discuter, mais pas prêt à retirer la pression qu’il avait mit sur leur adversaire, leur montrant ainsi qu’il ne se laisserait pas duper par de simples paroles. Si l’on prenait les chiffres uniquement, son équipage et lui n’était pas en position de force. Il ne laisserait donc pas leur ennemi profiter de cette force sans s’y opposer. Il ne retirerait pas tous les atouts de sa main. Pas encore. Pas sans garanties concrètes et sincères.
« Ici le capitaine Fird. Nous sommes ici uniquement à la demande du gouvernement d’Espolia et la décision leur revient. Sachez néanmoins que mes hommes étaient parfaitement conscients des risques lorsqu’ils se sont engagés, et ce tout autant que les vôtres, Lord Scourge. Nous tiendrons nos engagements envers les Espoliens, mais je doute que la gouvernance menée par l’Empire, basée sur la peur et la menace, ne soit très appréciée dans ce secteur de la galaxie. Je préfèrerais cependant, si négociation il y avait, que cela se fasse par holocommunicateur interposé. Je suppose que vous comprendrez pourquoi, Lord Scourge. Monsieur Zokarof ? »
Cette main tendue aux espoliens visaient d’abord à les conforter dans le fait qu’il était déterminé à les aider, bien qu’il doutât encore, au fond, de la capacité d’un seul monde à se défendre contre la machine impériale, si celle-ci se décidait à vraiment mettre les moyens pour s’en emparer. Mais si battre l’empire aujourd’hui suffisait à leur faire prendre conscience de la gravité de la situation ; à leur donner un sursis, alors il était prêt à le faire. Ensuite, c’était un moyen de les introduire dans la discussion, en espérant que cela joue en leur faveur. Chaque minute passée à discuter leur faisait gagner du temps, mais pouvait, aussi, jouer en leur faveur si l’ennemi attendait du renfort…
Faisant signe à son officier des communications, il fit couper le micro pour pouvoir donner ses instructions à ses hommes, puis enfin à son second :
« Pilote, continuez de manœuvrer, les ordres restent inchangés. Lase ? »
Lase opina du chef et s’écarta, comprenant qu’Ares allait se charger des négociations, si négociations il y avait. Ce qui le laissait en charge de la partie tactique, donc du combat à venir. Si là encore, combat il y avait. Cette situation était vraiment merdique !
« Au moindre signe suspect, au moindre TIE quittant ces hangars, vous ouvrez le feu. Que Rouge reprenne sa position d’escorte, et que Bleu et les espoliens prennent des positions d’attentes de part et d’autre de notre position, pour forcer l’ennemi à faire un choix tout en l’exposant à des vecteurs d’attaques multiples, à l’appréciation des chefs d’escadrilles. »
La curiosité de Dinht n'est pas aussi grande que ce que la situations peu laisser croire. Si partir est l'option la plus raisonnable pour éviter les conflits, il le fera. Il se surprend déjà lui-même d'avoir écouté cette sorte d'instinct... Un peu comme si c'était la force elle-même qui avait décider de le mener jusqu'ici. Mais dans quel but ? Si Dinht doit vraiment rester sur cette planète, il se dit que la force l'y poussera. Alors que tout semblait lui indiquer qu'il est plus sage de partir, et bien... Disons que la force se manifeste de nouveau, mais absolument pas de la manière qu'il a pu s'imaginer. C'était pour lui impossible, voir irréalisable qu'une rencontre pareil puisse se faire.
Petit lorsqu'il vivait au temple jedi, une histoire le passionnait, ceux des Vecteur de la Force. Il dévorait tous les ouvrages possible les concernant, il voulait tout savoir sur eux et rêvait même d'avoir un jour la possibilité de venir sur la planète Mortis pour ainsi avoir l'honneur de rencontrer, le Père, le Fils et la Fille. Le père était celui qui maintenait l'équilibre tandis que le fils représentait le côté obscur et la fille le côté lumineux de la force. Maintenant qu'il y repense, peut-être que le père est comme un revanite ? Il n'avait jamais été notion de ça dans les livres, mais l'hypothèse reste intéressante... Car quoi de mieux que de maîtrisé ces deux formes de force pour faire office de balance entre ses deux enfants ? Pour Dinht et d'après ses connaissances, leur puissance est si grand qu'ils ont dû se retirer du royaume temporel pour préserver la galaxie. Et en voyant son nouvel interlocuteur, tous son savoir les concernant refait surface y compris leur apparence bestiale et humaine. Et il reconnaît là juste en face de lui le Fils en personne, celui qui représente le côté obscur de la force.
Son éternel masque aux yeux empêches de voir ses yeux écarquillés par la venue d'une personne comme lui. Jamais il ne se serait imaginé de rencontrer un des Vecteur de la force. Est-ce que c'est lui qui lui a donné cette sensation de devoir se poser sur cette planète ? Dinht baisse enfin les bras lorsque les habitants de l'île s'éloignaient de quelques pas de lui. Apparemment, il aurait réussi à gagner leur confiance, rien d'étonnant en soit, quand on sait qu'il est la force du côté obscur en personne. Il fronce les sourcils et regarde instinctivement le ciel pour voir le combat dont il parle. Ça doit sans doute se passer plus loin, car s'il avait vu qu'une bataille était en cours sur cette planète, il ne se serait certainement pas posé !
« J'ignorais, qu'il y avait une bataille plus haut... »
Il pesta intérieurement, si sa maîtrise de la force aurait été plus grande, il aurait pu sentir cela. Il devient urgent pour lui de mieux maîtriser la force afin que ce genre d'erreur ne se reproduise plus. Il comprenait à présent encore plus la colère des villageois. Rapidement, Dinht ce fait un topo, est-ce qu'il fallait qu'il soit entièrement honnête avec ce presque inconnue ? Il n'a connu son interlocuteur que par les bouquins et illustration. C'est cependant la toute première fois qu'ils se rencontrent et il préfère ne pas se fier totalement au grimoire qu'il a dévoré plus jeune. Il a l'air amical au premier abord, tentons donc de conserver ce ton amical. Car en cas de combat, il n'aura clairement aucune chance contre lui. Il sera mort d'avance, et il ne tient pas à mourir maintenant.
« Je m'appelle Dinht, j'étais en quête de solitude quand j'ai ressenti une perturbation dans la force sur cette planète, un trouble, quelque chose de différent que je n'avais jamais ressentie avant... Je me suis donc posé pour découvrir de quoi il s'agissait. »
Mais il pense savoir à présent, c'était soit la présence du fils de la Force, ou alors cette bataille qui doit faire rage à peine plus loin. Et il ignore totalement ce qu'il pourrait bien y faire. Il n'était d'un disciple de Revan, et son expérience de survie en fuyant tous les chasseurs de primes sont pour lui, largement pas assez suffisant pour faire quoi que ce soit. Il attirera juste plus d’ennuis qu'autre chose et attirer plus d'ennuis à son maître, chose qu'il ne souhaite pas.
« Mais je pense savoir d'où provient ce trouble maintenant, et je doute pouvoir y faire quelque chose. »
Il n'a jamais été du genre bon samaritain de toute façon, car ce genre d'action donne juste des occasions pour le trahir et ainsi se faire capturer et ramener en tant qu'esclave à la famille Stien. Rien qu'à ce moment précis, il reste méfiant comme à son habitude. Il a dit un minimum d'information par rapport à ce qu'on lui a demandé.
Lancés de dé : Est-ce que Dinht connait la légende des Mortis ainsi que l'histoire raconter sur Bogan et de ce qu'il est? Réponse : réussite Si oui, a quel point? Réponse : 3
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Ven 2 Oct 2020 - 1:17
Wei Nishi
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Le message envoyé par le destroyer impérial a tout d’abord semé une certaine confusion, dans les rangs des Espoliens, et nombreux sont ceux à penser qu’il s’agit d’un piège, pur et simple. Au sol, à l’abri sous le bouclier, les responsables sont assez hésitants. Zokarof conserve son calme mais ne répond pas immédiatement au message, prenant le temps de la réflexion. C’est là un coup qu’il n’avait pas vu venir, trop habitué aux habituelles manœuvres de l’Empire et à leurs attaques directes.
La réponse faite, en premier, par les rebelles de l’Alliance suffit à peine à calmer la tension ambiante, autour du chef de la planète, et là encore, un temps de silence se tient avant toute réponse. En orbite, les pilotes attendent les ordres de leur responsable et ne bougent pas en attendant. Tous ont envie d’en découdre et sont prêts à le faire, sans crainte d’affronter un vaisseau de cette taille ou ce qu’il peut contenir. Finalement, Zokarof prend la parole à son tour.
« Ici Zokarof. Le précédent contact que nous avons tous eu, dans nos régions, avec un seigneur Sith s’est affreusement mal terminé. Vous comprendrez donc très facilement que de nouveaux contacts avec un Empire ayant accepté de laisser ce malade travailler en liberté n’est pas une idée très plaisante. Nous trouvons, par ailleurs, plutôt aberrant que vous jugiez d’un seul coup la vie de votre équipage soit précieuse, là où un autre équipage, pourtant impérial, a été complètement sacrifié sans retenu par vos mêmes employeurs. Admettons, cependant, que vous soyez d’une nature différente que certains de vos confrères. Que proposez-vous, dans ce cas ? »
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Wei Nishi
Mar 24 Nov 2020 - 12:22
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Combats et Bourdes à Espoliaft. event
Sans que Bogan puisse avoir le temps de lui répondre, Dinht entend le bip caractéristique venant de son vaisseau. Il fait un léger signe à son interlocuteur pour s'excuser et va vers son petit vaisseau pour s'y enfermer et constater le problème de l'appareil. Il tente de comprendre d'où venait ce bruit sans vraiment comprendre il fronce les sourcils quand il constate quelques coupures inhabituel de l'appareil quand il tente d'allumer l'écran de bord. Ce n'était pas normal, il décide tout de même d'en faire abstraction préférant ne pas faire plus attendre son interlocuteur.
Une fois la vérification terminé, Dinht décide de voir une dernière fois le possible problème. Ce n'était rien de bien méchant, car au final,il ne compte pas partir de suite, mais il préfère en avoir le cœur net. Cependant, l'espace un peu étroit de son vaisseau ne lui permet pas de faire une analyse correcte. Par contre, il ne peut s'empêcher de pester contre lui-même de ne pas avoir pris cette initiative plus tôt, s'il faut, il est déjà trop tard, et il ne pourra peut-être plus partir de cette planète. Il sort alors du vaisseau sans rien dire de plus
Lancés de dé : Dinht va-t'il repérer la puce de Shira quand il vérifiera son hologramme? Réponse : échec (annulé vu avec le staff)
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Jeu 11 Fév 2021 - 18:11
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Combats et bourdes à Espolia
Il est vrai qu'en général j'ai une attitude d'un gars qui se fout de tout mais royalement. Le genre de gars qui prend pratiquement tout à la légère. Mais il m'arrivait des fois à être sérieux, en fonction de la situation dans laquelle je me trouvais. Et aujourd'hui, je me trouvais dans l'une de ces situations. En compagnie de Scourge, nous étions à bord d'un destroyer stellaire II en direction de la planète Espolia afin de la rallier à l'Empire. Mais notre arrivée ne fut pas sans surprise en voyant la présence des forces du Capitaine Fird. Un ancien capitaine impériale ayant déserté pour la Rébellion. Rapidement les forces de cet ancien impérial et celle des forces d'Espolia se dirigèrent vers nous. A mes yeux, le combat semblait inévitable. Et se fut l'un de ces moments où je redevenais sérieux. Scourge voulait user dans un premier temps de la diplomatie. Non pas que je mettais en doute ses talents légendaire de diplomate, je pris en considération, ou plutôt j'anticipais le fait que les pourparlers allaient tomber à l'eau. Si cela devait être le cas alors il nous faudrait toutes les chances de notre côté. J'étais un utilisateur de la méditation de combat et cela pourrait nous être très utile pour le combat à venir. J’avais donc averti Scourge que je me retirais dans mes quartiers afin de me concentrer pour pratiquer la méditation de combat.
Ma première tentative fut disons un échec. Peut-être avais-je été un peu trop hâtif. Il faut dire que cela faisait un long moment que je n’avais pas pratiquer ce don de la Force. Employer cette méthode serait donc un peu plus long que prévue. Agenouiller au sol, au centre de ma chambre, mes yeux s'ouvrirent à nouveau. Je ne ressentais aucune once de combat à l'extérieur. Le combat n'avait donc pas débuté. Apparemment, les talents de négociateur de Scourge n'étaient plus à prouver. Scourge n'avait aucun souvenir du fait d'avoir été mon mentor. Ce qui signifiait que ce Scourge était antérieur à celui que j'avais connu. Des paroles de mon mentor me revinrent à l'esprit. Ne jamais se fier à une situation en cours et ne jamais baisser sa garde. Il fallait anticiper au maximum, prévoir les pires évènements qui pourraient nous arriver. Et actuellement, je n'en voyais que deux. Qu'on se fasse pulvériser avec le vaisseau, ou qu'on se fasse aborder et que la situation nous dépasse. je voyais mal nos adversaires vouloir nous pulvériser dans un premier temps. Non, cela serait une option qu'ils utiliseront en dernier recours. Ils voudront faire des prisonnier, nous interroger. Et peut-être même ont-ils en tête d'essayer de s'approprier ce vaisseau. L’abordage.. l'ennemi n'était certes pas à prendre à la légère mais je doutais fortement qu'ils aient des modules qui puissent pénétrer la coque du vaisseau. Et il leur faudra être rapide. Les hangars seront probablement leur cible à atteindre.
Quelques troupes de stormtroopers m'avaient été attitrés. Me relevant, je sortis de ma chambre pour leur faire face. Regardant leurs commandants, j'émis donc mes ordres. Celles de se positionner aux issues menant aux hangars. Dans un combat contre l'ennemi dans le hangar, les pertes seraient trop importantes. Alors qu’en dehors du hangar, l’étau serait très serré, l'ennemi ne pourrait combattre qu'en petit comité, donc plus facile à neutraliser. Je ne dis pas que cela les stopperaient net. Non, mais cela aura au moins l'aisance de les ralentir, de me donner plus de temps pour pratiquer ma méditation. J'avais donc envoyé les trois quarts d'entre eux se positionner. Quand au reste, leur mission était simple, ne laisser rentrer personne pour venir me déranger. Suite de quoi, je retournais dans ma chambre, sortant mon holo afin d'entrer en contact avec Scourge.
- "Scourge ?! Je vois que le combat n'a pas encore commencé. Tu t'en sors bien dis donc. J'ai anticipé le fait que l'ennemi puisse arriver à nous aborder. J'ai positionné mes hommes à certaines positions clés du vaisseau pour une meilleure défense. Quant à moi, je reste sur place afin d'entrer à tout moment dans la méditation de combat. J'attendrai juste ton signal"
Après avoir fait mon bref rapport, je me mis de nouveau à genou pour me concentrer, attendant l'appel de Scourge pour me donner le feu d'entrer en méditation de combat. plus je serais concentré, meilleures seront mes chances d'entreprendre la méditation.
. nouvelle tentative pour la méditation de combat, quand noct aura à l’utiliser (lancé jet des dés + dés bonus maitre sith) => 12 (14 +2 bonus maître sith)
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Sam 27 Fév 2021 - 19:00
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EVENT: Combats et Bourdes à Espolia
Le jeune homme masqué semble me connaître, ce qui m'étonne de prime abord, mais je n'ai pas le temps de réagir avant qu'il se précipite à l'intérieur de son vaisseau et ne referme la passerelle derrière lui. Il est très étrange, mais ce dont je peux être sûr, c'est que ce Dinht est un allié. J'attends patiemment qu'il finisse et qu'il ressorte de son vaisseau en faisant rentrer les locaux chez eux.
Pendant ce temps, en haut, je sens que la Force s'agite, quelqu'un semble sur le point d'entrer en méditation de combat, une pratique assez dangereuse à la fois pour son utilisateur et ses cibles. Je serais bien curieux de voir de quoi il s'agit, mais j'ai autre chose à faire malheureusement. Lorsque Dinht ressort de son vaisseau, je lui souris amicalement.
Rien de grave j'espère, l'ami. Tu as vu juste en ce qui concerne la perturbation dans la Force. Il y en a effectivement une ici, mais quelqu'un en crée une autre au-dessus de cette planète, la balance penche vers le côté obscur d'ailleurs. J'omets volontairement de lui dire que cela me "nourrit" et augmente ma puissance. Si tu souhaites rester ici le temps que je découvre ce qu'il se passe réellement, libre à toi, mais je te serais reconnaissant de ne pas te mettre sur ma route, je te prie. Tu sembles savoir qui je suis, alors tu dois aussi savoir que je suis on ne peut plus sérieux.
Je recule alors de quelques pas puis, prenant une impulsion au sol, je saute très haut dans le ciel, prenant ma forme de Gargouille et volant en direction de la montagne la plus proche, celle où Ashla se trouvait dans ma vision. Certes, j'y suis déjà venu plusieurs fois ces derniers jours sans résultat, mais cette fois, peut-être y aura-t-il un changement. Une fois sur place, je reprends ma forme humanoïde et, me remémorant ma vision, je fais affluer la Force afin de découvrir la raison de cette vision.
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Lun 1 Mar 2021 - 22:27
Wei Nishi
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Dans la ville, malgré les maigres informations encore disponibles en ce qui concerne la situation en orbite, l’agitation est à son comble et les force s’organisent. Espolia, loin d’être une petite planète de fermiers sans défense, a eu des années pour se préparer à une journée telle que celle-ci. Bien avant la pandémie, la communauté était déjà apte à faire face sans difficulté aux agressions grâce à ses productions d’armes et surtout, de chasseurs très performants, des modèles qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Toute la ville semble se changer en un vaste campement militaire,e t vous pouvez voir tout autour de vous, Dinht, les habitants se préparer et s’armer. Même si le bouclier protégeant la vallée est encore actif, et que vous auriez du temps devant vous pour résister à toute attaque spatiale avant qu’il ne cède, vous pouvez clairement sentir que personne ici ne s’attend à la moindre solution diplomatique.
Impossible de savoir si les autorités locales souhaitent éviter le combat et tenter une approche plus douce, de négocier, tout ce qui est certain, c’est que quelque que soit l’attaquant pouvant bien se trouver là-haut, la population locale est prête à mordre. La colère et l’envie d’en découdre sont si fortes que vous pouvez le ressentir jusqu’au plus profond de votre chair, au cœur de votre âme. Vous commencez à vous sentir mal… Le trouble ressenti est de plus en plus fort… Pas seulement en orbite mais bien sur cette planète même. Il y a quelque chose, caché au cœur des montagnes. Vous avez vu Bogan y partir, vous savez qu’il pourrait être dangereux de vous mettre sur son chemin, et pourtant, c’est bien là-bas que vous vous sentez appelé. Quelque chose, là-bas, semble nourrir plus encore la colère des habitants de la ville.
La lutte est presque impossible. Malgré vous, vous vous sentez emporté, appelé vers les montagnes, loin de la ville. Votre intuition vous souffle qu’il s’agit d’une très mauvaise idée, et pourtant, l’appel est si fort que vous ne pourriez pas faire demi-tour. Vous finissez par trouver une entrée étroite, une grotte mince, donnant à son bout un accès à ce qui semble être de très vieilles galeries minières. L’air y est chaud, étouffant. Un peu trop chaud, même, ce qui pourrait vous faire douter qu’il s’agisse d’une simple montagne. Qui sait ce qui peut se cacher là-dedans. Vous pourriez vous y enfoncer, mais aussi chercher malgré tout à retrouver Bogan et explorer les entrailles de la montagne à ses côtés.
Quoi qu’il en soit, l’origine des troubles se trouve dans les profondeurs de la terre.
Wei Nishi
Mar 27 Avr 2021 - 9:32
Lord Scourge
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Tandis que les vaisseaux se croisèrent, qu'aucun tirs ne se manifestèrent à leur approche, qu'aucun des escadrons se montrèrent agressifs. Scourge su bien quel trouble doit bien parcourir les rangs des rebelles et des espoliens. Un membre de l'Empire qui n'attaque pas directement ses ennemis, même mieux, un Sith qui pour eux ne rien être d'autre que des êtres complètement aliénés et brutaux, qui tente le dialogue il y a de quoi être perturbé. Et à propos de perturbations, Scourge sentait depuis peu qu'il y avait quelque chose qui n'allais pas, il ne ignorait de quoi il s'agissait, seulement que cela n'avait rien à avoir avec le pouvoir du jeune Noctifer qui l'effleurait sans le laisser entré. Il y a très certainement quelqu'un ou quelque chose sur cette planète qui possède une sombre et gigantesque aura, il ne cherche même pas à se dissimuler... Puis un signal retentit subitement qui vint interrompre ses pensées, celui de l'holocom personnel de Scourge, il regarda le nom de l'auteur de l'appel, fronça des sourcils en se demandant ce que le jeune Noctifer peut bien avoir d'important pour le déranger, puis décrocha.
- Scourge ?! Je vois que le combat n'a pas encore commencé. Tu t'en sors bien dis donc. J'ai anticipé le fait que l'ennemi puisse arriver à nous aborder. J'ai positionné mes hommes à certaines positions clés du vaisseau pour une meilleure défense. Quant à moi, je reste sur place afin d'entrer à tout moment dans la méditation de combat. J'attendrai juste ton signal.
Ces hommes ? Ah oui ceux que Isard avait recommandé à Scourge de placer sous les ordres du jeunot, cela permettra de voir en lui s'il sait bien mieux commander que ce qui s'était passé sur Yavin. Il repensa plus particulièrement du moment lorsqu'il s'était brièvement retourner contre les officiers et soldats même si c'était pour éviter que ces derniers exécutent les ordres déviant de leur capitaine qui était jusqu'alors encore en poste. Jusqu'à ce que Scourge bien sûr ne reprennes la situation bien en main... Il avait même eu l'audace de soumettre directement à sa froide patronne, l'excès de zèle du capitaine qui l'avait conduit à ne pas pouvoir lui éviter le châtiment funeste d'avoir enfreint les ordres de l'Empereur Palpatine. Scourge avait pu succinctement mais surement, remarquer un court trait de frustration passer fugacement sur le visage d'Isard, visiblement cela ne lui avait pas plus mais elle n'en avait rien dit ou démontré plus que nécessaire. De plus elle ne pouvait rien réfuté à ce sujet, puisque si elle donnait raison aux actes du capitaine, elle se serait posé inévitablement comme celle qui avait assuré entièrement l'opération avec les conséquences derrière où Scourge aurait pu prendre le risque d'en profiter. Enfin maintenant la situation était tout autre.
- C'est que j'ai dû adapter en voyant les rapports de forces, les Espoliens dispose de technologies de combats bien plus avancé que nous le pouvions le savoir. Je te conseil vivement de lire les derniers rapports. Aussi tu as raison, si les négociations échouent tu as raison de te tenir prêt. Et une dernière chose, évite de laisser déconcentré par ce qu'il y a sur la planète, je ne jamais senti une telle présence aussi incroyable, de cela même venant de Vitiate et je peux t'assurer que ce n'est pas lui... Enfin bref, tâche de ne pas faire défaut et attends comme tu l'as dit un signal. Lord Scourge terminé.
Scourge n'eut pas le temps de soupirer que le capitaine vint attirer son attention.
- Monseigneur on a une réponse, mais ils ont décidé de ne pas se mettre en holographique, seulement en holocommunication vocale.
Tiens, tiens, on dirait que cela ne veut pas montrer son visage contrairement à ce qu'il avait fait lui-même pensa Scourge. Il est évident que le capitaine fird a eu vent de la manière dont le Seigneur Vader devait occire certains officiers qui devaient le décevoir. Cependant il ne pouvait guère savoir toute l'étendue des pouvoirs de la Force, on a pas forcément besoin d'avoir la vision même par écran de quelqu'un pour le faire souffrir voire même le tuer à l'autre bout de la galaxie. Scourge ayant vécu aux crochets du viocque pendant très longtemps en sait long sur le sujet, et il ne fera pas la bêtise de l'évoquer afin de ne pas provoquer chez eux le moindre mouvement de panique.
- Bien on ne va pas leur en vouloir pour si peu, basculer donc sur haut-parleur.
- Ici le capitaine Fird. Nous sommes ici uniquement à la demande du gouvernement d’Espolia et la décision leur revient. Sachez néanmoins que mes hommes étaient parfaitement conscients des risques lorsqu’ils se sont engagés, et ce tout autant que les vôtres, Lord Scourge. Nous tiendrons nos engagements envers les Espoliens, mais je doute que la gouvernance menée par l’Empire, basée sur la peur et la menace, ne soit très appréciée dans ce secteur de la galaxie. Je préfèrerais cependant, si négociation il y avait, que cela se fasse par holocommunicateur interposé. Je suppose que vous comprendrez pourquoi, Lord Scourge. Monsieur Zokarof ?
Sans laisser un instant à Scourge d'envisager une réponse, le Capitaine Fird interpella ce qui devait être sans doute un dirigeant Espolien.
- Ici Zokarof. Le précédent contact que nous avons tous eu, dans nos régions, avec un seigneur Sith s’est affreusement mal terminé. Vous comprendrez donc très facilement que de nouveaux contacts avec un Empire ayant accepté de laisser ce malade travailler en liberté n’est pas une idée très plaisante. Nous trouvons, par ailleurs, plutôt aberrant que vous jugiez d’un seul coup la vie de votre équipage soit précieuse, là où un autre équipage, pourtant impérial, a été complètement sacrifié sans retenu par vos mêmes employeurs. Admettons, cependant, que vous soyez d’une nature différente que certains de vos confrères. Que proposez-vous, dans ce cas ?
Décidément, l'effet de surprise de ne pas les attaquer directement les avait plus que dérouté, voilà qu’ils n’avaient pas écouté ce que Scourge leur a dit ou pas complètement apparemment... Malgré tout Scourge a déjà cette habitude de ne pas être entendu de prime abord parce qu'il est simplement un Sith. Mais là maintenant, il y a aussi la réputation de tout ce que l'Empire faisait dans la galaxie depuis déjà deux décennies, y compris les actes de ses collègues qu'il ne voit pratiquement jamais, qui lui sont à présent reproché bien qu'il n'a rien à y avoir avec tout cela. Quoi de mieux que de devoir convaincre un capitaine arrogant adverse, dont l'hypocrisie lui fait oublier tous les actes qu'il a lui-même commis, en ayant servis auparavant et successivement l'ancienne république puis l'Empire, et enfin un leader d'une planète inconnue de l'Empire, puis possiblement endoctriné par leur opposant dans la guerre civile.
- Ici Lord Scourge, Bien... Je vous prie de me pardonnez messieurs d'avoir manqué autant de tact, je me rends bien compte à quel point je vous ai troublé, cependant aussi aberrant que cela vous puisse paraître, ce n'est que la stricte vérité. Au risque de vous contredire cher monsieur Zokarof, non personne dans ce système n'a croisé la route d'un vrai Sith jusqu'à maintenant, oui, oui je sais sans nulle doute que vous évoquiez bien de cette fameuse holotransmission galactique, où l'on peut voir cet humain, un pseudo Sith complètement fou se faisant passer pour un Muun mort et enterré depuis plus d'un année standard, tué par une ancienne cheffe de l'Alliance Rebelle. Je comprends cependant votre animosité, la pandémie fut effroyable, elle a touché pratiquement tous les systèmes connus, forcément avec de tels drame, on a tendance à chercher un bouc-émissaire, le plus souvent ce sont ceux considéré comme ennemis ou indésirable les premiers visées. En tout cas moi personnellement je ne suis pas le vôtre. Quant à vous Capitaine Fird, bien que d'après ce que j'ai pu lire à votre sujet, que vous soyez un traitre à l'Empire, et que vous ayez ordonné la mise à mort de la partie d'équipage qui a refusé de vous suivre lors de votre désertion... Si les Espoliens tiennent effectivement à vous avoir comme garant de nos négociations, alors je ne m'y opposerai pas, il y aura nuls tirs, nuls vaisseaux de combats déployés, nuls appels de renforts situés à quelques parsecs de ce secteur, je n'ai qu'une parole et je la tiendrai.
Certes il y avait des vaisseaux impériaux mobilisé un peu partout dans la galaxie, mais il est inutile de dire qu'aucuns même à proximité ne tenterai de se manifester pour venir porter un appuie ici même, Isard n'est pas clairement du genre a éparpiller inutilement la flotte dont elle dispose ni à envoyer untel à un endroit sans avoir réfléchit malgré toute les variables inconnues que peuvent receler un système tout juste découvert.
- En revenant donc à ces négociations, bien qu'il sera compliqué d'un certains point de vue pour le bon suivie, les paperasses administratives et j'en passe, si vous souhaitez derechef un déroulement par holocommunicateur interposé, j'en conviendrai, autrement j'aurais tendance à privilégier une rencontre autour d'un table face à face, seulement moi et une poignée de soldats qui patienteront en extérieur rien que pour la forme.
Cette dernière phrase peut très bien s'ils y réfléchissent quelques secondes que Scourge souhaite les rencontrer même en privé pour éviter quelques oreilles indiscrète, dans un lieu autre dont les larbin de Isard ne puissent avoir l'occasion d'y fureter. Il avait l'occasion pour la première fois de rencontrer un leader rebelle, nulle doute que Revan ou le viocque auraient souhaité qu'il réussisse à arracher la moindre petite occasion de discuter avec eux.
- La teneur de ces négociations, comme le Capitaine Fird en saura peut-être en la matière, il ne s'agit là bien entendu que ce qui suit en matière de procédure lorsqu'un système est découvert et que s'il dispose d'un gouvernement, l'Empire entreprend une mise en contact au moyens d'intermédiaires nommée par les parties. Surtout quand ce système en question se situe bien sûr dans l'espace Impériale. Monsieur Zokarof, L'Empire m'a donc envoyé vous faire part, de diverse propositions en vue d'obtenir des accords commerciaux, militaires et cetera, et cetera, dans le but de soit un intégration complète ou partielle à l'Empire, voire à une possible indépendance, avec quelques propositions non contraignante. J'ai conscience que de telles décisions ne peut être pris à la va-vite, j'attends avec patience votre réponse.
Scourge se tourna vers le capitaine lui fit un geste pour lui signifier de couper le micro, ce dernier compris et transmit aussitôt l'ordre discrètement et l'équipage dédié s'exécuta. Scourge soupira, regardant l'espace qui avait été céder par le destroyer ennemi dont ils avaient entre-temps dépassé sans qu'il n'en fasse attention avec son discours. Tout en triturant les mandibules de son menton, il ne pouvait s'empêcher de penser à ce que pouvait bien faire un individu aussi puissant dans la Force sur cette planète, et comment cela pouvait se faire qu'il soit passé inaperçu jusque-là. Une telle aura non dissimulé peut être très vite repéré et ou avoir des conséquences sur ce qui l'entoure, plus ou moins directement, si ce n'est pas déjà le cas, les civils de cette planète pourront bien se sentir mal à l'aise sans comprendre, être apeuré sans raison apparente, ou tout autre émotions lié au côté Obscur de la Force voire pour certain au néant. Scourge aperçu le capitaine qui s'était approché de lui, interrompant ses songes.
- J'ai la vague impression que quelque chose vous tracasse, Seigneur Scourge si je puis me permettre.
- Effectivement, Capitaine...
Doit-il en parler ouvertement de ce sujet ? Il en avait passablement parlé au jeune Noctifer sans avertir personne d'autre, mais oui, cela semble inévitable, puis si quelque chose se produit au moins on ne pourra lui reprocher de ne pas avoir prévenu, même si seule la Force sait ce qui pourra advenir.
- Veuillez faire consigner une alerte à tous les niveaux je vous prie, immédiatement.
- Euh... Très bien monseigneur... De quoi s'agit-il ?
- Sur la planète principale du système d'Espolia, il se trouve qu'un individu puissamment doué dans la Force s'y pavane. Selon mes sens et je suis catégorique là-dessus, il ne cherche pas à se cacher, il ne s'agit pas d'un Jedi et il est impossible pour le moment d'établir son identité.
- Vous... Vous avez comment vous dites... Appris avec vos pouvoirs qu'il est là ?
Scourge hocha de la tête sans plus d'explications.
- Depuis combien de temps à peu près vous êtes au courant ?
- Depuis que j'ai fini d'engager le premier la discussion, pourquoi ?
- Pourquoi vous n'avez pas jugez utile de nous en informez dès cet instant alors ? Et pourquoi n'avoir pas informé aussi ce Monsieur Zogartoff ? C'est sa planète qui est concerné après tout !
- Pour quelque simples raisons capitaine, je ne sais toujours pas à qui on a affaire, je ne mettrai pas les pouvoir du Seigneur Noctifer à ce dessein au risque de lui causer plus que de simple dommage psychique. Et concernant Espolia, je ne suis pas certains qu'ils me croiront à ce sujet, ils penseront que je tente de nous imposer sur la planète par un piètre subterfuge, quand bien même ils me croiront, si sur tout leur récepteur publique viendront à l'apprendre, il s’en suivra probablement une panique. Et ce n'est pas souhaitable.
- Ah, je comprends mieux, cela ne fera que nous desservir et nous embourber dans les négociations voir nous rejeter agressivement, d'après nos relevé sur le destroyer de ce traitre de Fird, leur puissance de feu pourrait nous balayer tout autant.
Scourge acquiesça encore d'un mouvement de tête.
- En effet, restons sur nos gardes.
- C'est ce que je pense aussi. Si cela devait ainsi se produire, par précaution je nous suggère d'envisager un repli stratégique jusqu'à ce que la situation se calme voire la fuite.
- Tablez plutôt sur la fuite, il est hors de question de rester dans cette région, si vous avez écouté ce monsieur Zokaroff, j'ai un doute mais il est possible que bien d'autre système à proximité soit tout autant rétif à se lier à notre Empire.
La conversation était diffusée sur hauts-parleurs à l’ensemble de leur équipe, dans la salle servant de salle de commandement. Ils y avaient la contrôle du bouclier protégeant la vallée et c’était également d’ici que partaient les ordres, pour leurs pilotes. Une quinzaine de personnes en tout, dont le commandant actuel de la planète, Zokarof, installé dans un petit fauteuil au bout de table, face au appareils de communication. Il attendait, bras croisés sur la table, mains contre le menton, le regard assez sombre. Lord Scourge, donc, nouvel envoyé de l’Empire. Ses premières phrases firent soulever plus d’un sourcil, dans la salle, car personne ici ne s’attendait vraiment à ce type d’entrée en matière. Tous avaient pour habitude de commandants impériaux arrogants, très sûrs de leur force, ne souhaitant aucune négociation, se contentant de venir tout écraser sur leur passage, en se moquant bien des familles entières qu’ils liquidaient tour à tour. Comme si la guerre était un prétexte suffisant pour justifier le massacre des civils.
Pour ce qui était de la vidéo, ce type ignorait à quel point elle avait fiat vif débat sur leur monde… Pour sa part, il avait une pleine et entière confiance en Cygni, si l’homme disait avoir foi, alors il avait foi aussi en ces déclarations. Mais d’autres pointaient du doigt que ces déclarations avaient été enregistrées par un ex-amiral impérial, qui avait longtemps combattu les hommes de l’Espace Sauvage comme les rebelles dans le reste de la galaxie, et donc qu’ils avaient peu de garanties sur le sujet. Qui croire ? Et pourquoi ? Le fait que le Muun fou ait effectivement été tué par une ancienne chef rebelle de l’Alliance n’était pas étranger dans les doutes planant, c’était certain. Pour autant, ce n’était pas ni le lieu ni le moment pour relancer le débat, tout le monde dans la salle attendait plutôt la suite de l’affaire. La pandémie était une chose, les griefs accumulés et explosant ici en étaient une autre.
Ils ignoraient s’ils pouvaient avoir confiance dans la promesse qu’aucun combat ne sera déclenché, bien entendu. Ils ne pouvaient pas avoir confiance d’emblée non plus. Et dans tous les cas, les leurs se préparaient malgré tout au combat. L’atmosphère était lourde, pas seulement ici mais dans toute la ville, ils en avaient des échos jusqu’ici. La population se préparait, il y avait comme une forte colère planant sur tous, combattants ou non. Lui-même se sentait… plus… Comment dire cela… Plus oppressé, moins prompt au calme, comme il en avait pourtant eu l’habitude tout au long de sa vie. Il ne lui vint pourtant pas à l’esprit une seconde que c’était bien étrange et quelque chose de grave se tramait sur son monde. Ni personne d’autre ici. Il ne pouvait savoir que leurs esprits à tous se tentaient d’un noir de plus en plus appuyé, depuis maintenant plus d’un mois. Tel un poison se répandant sans contrôle sur toute la planète et sur le point d’exploser au visage de tous.
Personne non plus ne réalisait que ce poison prenait de l’ampleur, à seulement quelques kilomètres d’eux. Ils écoutaient l’échange en silence, pour le moment, échangeant des regards et quelques signes pour se communiquer leurs impressions. Certains hésitaient à accepter un échange face à face, d’autres étaient farouchement opposés et le faisaient d’ores et déjà savoir. Zokarof hésitait encore, pour sa part. Plongé dans ses pensées, il sentit tout à coup comme un léger tremblement. Lointain et diffus. Un tremblement de terre ? Personne ne semblait n’avoir rien remarqué, aussi l’oublia-t-il presque instantanément.
La teneur de ces négociations, comme le Capitaine Fird en saura peut-être en la matière, il ne s'agit là bien entendu que ce qui suit en matière de procédure lorsqu'un système est découvert et que s'il dispose d'un gouvernement, l'Empire entreprend une mise en contact au moyens d'intermédiaires nommée par les parties. Surtout quand ce système en question se situe bien sûr dans l'espace Impériale. Monsieur Zokarof, L'Empire m'a donc envoyé vous faire part, de diverse propositions en vue d'obtenir des accords commerciaux, militaires et cetera, et cetera, dans le but de soit un intégration complète ou partielle à l'Empire, voire à une possible indépendance, avec quelques propositions non contraignante. J'ai conscience que de telles décisions ne peut être pris à la va-vite, j'attends avec patience votre réponse.
Une fois la communication coupée, Zokarof prit le temps de se concerter avec ses hommes. Une rencontre face à face devint vite exclue, par simple méfiance, ils ne pouvaient pas se permettre de relâcher leur garde. Par ailleurs, même s’ils le voulaient, la noirceur envahissant leurs âmes ne leur auraient pas permis de le faire. Au bout d’un bon quart d’heure d’une longue et pénible conversation, ils finirent néanmoins pas accepter d’entamer des négociations, avec les rebelles comme médiateur. Ils reprirent contact avec les deux autres parties pour faire part de cette décision, en actant bien que cela devait se faire par holocommunicateur interposés.
Durant ce temps, Bogan et Dinht Roven, vous avez tout deux pu progresser au cœur de la montagne, là où le phénomène est le plus important. Mais très vite, tous les deux pouvez vous rendre compte qu’il sera impossible d’aller plus loin. La montagne est comme « habitée ». Aucune lumière, aucune lampe ne peut plus percer la masse noire de plus en plus importante et surtout, la détruire ou l’analyser devient impossible. Le Côté Obscur est à la fois terriblement puissant, vous pouvez le ressentir dans votre chair, mais aussi vicié. Déréglé. Vous pouvez sentir un danger très important. Vous pourriez rester là, à tenter de combattre cette masse grossissant de plus en plus vite, mais vous pouvez aussi fuir. Maintenant. Et le plus vite qui soit.
Les personnes sensibles à la Force, sur la planète ou dans l’espace proche, peuvent également sentir que les choses ne vont pas bien du tout. La masse devient si importante qu’elle en éclipse tout le reste. Tel un énorme monstre déployant peu à peu ses mandibules. Un monstre à la fois puissant et terriblement instable. Au sol, de légers tremblements de terre se poursuivent, encore trop faibles pour que les personnes sur la planète en tiennent vraiment compte.
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Maître des PNJs
Dim 9 Mai 2021 - 13:10
Ares Fird
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Un long moment de silence se répandit parmi les officiers de passerelle de l’Aspiration, alors que les paroles fallacieuses accusatrices du Sith résonnaient par l’intermédiaire des haut-parleurs. Si certains ici ne pouvaient s’avancer quant à l’authenticité de l’holotransmission vue par beaucoup à travers la galaxie, d’autres ne doutaient pas qu’il puisse y avoir ne serait-ce qu’une once de vérité dans les origines de la Pandémie. Ares, sur ce point, restait encore indécis. La propagande était devenue un outil très puissant en ces temps troublés, pour les vies de bons nombres de gens ne sont guidés que par la peur, la tristesse et la surprise. Il n’a jamais été aussi facile d’inventer un mensonge et de le regarder se propager comme une trainée de poudre des mondes du Noyau jusqu’à ceux reculés de la Bordure. L’Alliance Rebelle elle-même, n’était pas étrangère à ces méthodes qui représentaient une facette importante de la guerre politique actuelle entre l’Empire et le reste de la galaxie. En revanche, le capitaine ne put s’empêcher de lever une main pour venir se gratter la tête, tout en baissant le regard de dépit lorsqu’il entendit la partie qui le concernait lui, et tout le reste de son équipage, alors que devant lui, Lase ne put s’empêcher un bref rire nerveux tout en levant les yeux au plafond.
« Les impériaux devraient travailler un peu mieux leur baratin, s’ils veulent vraiment qu’on leur fasse de nouveau confiance un jour. » lâcha-t-il d’ailleurs amèrement.
Ares se contenta d’un léger haussement des épaules, et ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire devant la bassesse de ce mouvement qui, au fond, ne le surprenait pas vraiment. Il était au courant des accusations que l’Empire avait distillé à son encontre, suite à leur désertion.
« On ne peut pas leur en vouloir de faire un peu de propagande de temps en temps pour tenter de sauver le peu de crédibilité qui leur reste. » dit-il, en se tournant pour poser son regard sur chacun de ces hommes.
Chacun de ces soldats qu’il aurait soi-disant jetés de lui-même par le sas, un par un, et qui étaient tous témoins du sort, bien plus clément que celui placardé sur tous les murs des mondes impériaux. Agitant très légèrement la tête, il chassa de lui cette envie de retourner la question, pour demander à ce type ce que le BSI avait fait de ces gens qu’il avait relâché avant de prendre la fuite aux commandes de l’Aspiration. Le Bureau avait-il fait preuve de cette même clémence, ou les avait-il tous fait exécuter, pour la forme et l’exemple, gâchant par la même occasion des vies innocentes et extrêmement compétentes ?
« Espérons seulement que les Espoliens ne tombent pas dans le panneau. »
Ce fut à Ares d’avoir un bref rire nerveux et discret. C’était si peu crédible… Qui irait croire une chose pareille, alors que les principes mêmes de l’Alliance reposaient sur une moralité abhorrant ce genre de comportement ? Qui pouvait croire, à part l’Empire lui-même, que la Rébellion puisse être réellement constitué de meurtiers sanguinaires et de génocidaires, alors que ce même Empire ne se cachait même pas de vouloir d’exterminer le moindre peuple qui oserait lever le petit doigt pour remettre en question son autorité ? Ares avait de la peine pour ces jeunes gens pour qui l’Empire avait offert une vie là où il n’y avait aucun espoir sous la République, au détriment d’un endoctrinement digne d’une lobotomisation en bonne et due forme. Lui avait eu la chance de connaître la Guerre des Clones en tant que combattant. Il avait pu réellement voir ce qu’était réellement la République avant sa chute. Cette Empire n’était en rien mieux, au final. Il était pire, et il se devait d’être stoppé.
« Ce sont des gens intelligents, Lase. L’Alliance n’a pas une réputation de meurtrier sanguinaire. Laissons-les réfléchir tranquillement. Ça reste dans notre intérêt d’éviter un bain de sang. »
Un long moment d’attente s’installa ensuite, car réfléchir, les Espoliens le firent, longuement, laissant les deux équipages ennemis dans l’expectative. Bien que les impériaux ne tentaient rien et se laissaient même déborder par les manœuvres de l’Aspiration, la tension restait palpable sur la passerelle. Chaque visage était rivé sur l’écran qu’il était sensé monitorer. Chaque petite main s’agitait pour s’assurer du bon fonctionnement de tous les systèmes. Lase ne tenait pas en place, et enchainait les vas-et-viens sur la coursive principale en marmonnant des choses inintelligibles, Ares reconnaissant bien là son ami, et son caractère opposé au sien. Il avait toujours été celui qui s’agitait, qui disait profondément ce qu’il pensait. Lui avait toujours été plus réservé, plus maitrisé.
« Toujours aucun signe d’activité de la part des impériaux ? » finit-il tout de même par demander au bout de quelques minutes, trouvant le temps long.
La question, lancée à l’intention de l’enseigne Beawin, ne tarda pas à trouver une réponse laconique qui ne le rassurait guère :
« Rien du tout capitaine. »
Lase revînt à ce moment-là, posant ses mains sur la rambarde toute proche, le dos courbé, le visage tourné en direction du capitaine.
« Tiendrait-il vraiment parole alors ? »
Ça, Ares n’en était pas sûr. Le comportement des impériaux était définitivement suspect, pour ne pas dire inquiétant, car il n’était pas dans leur habitude d’attendre patiemment que quelque chose se produise pour intervenir. Ils adoptaient souvent une approche directe, pour s’imposer et tenter de donner le tempo des négociations, quand négociations il y avait.
« Peut-être. Attendons de voir ce que répondent les espoliens. »
Attendre. Encore et encore. Il n’y avait pas que sur l’Aspiration que l’attente se faisait longue. Très longue. Dans les chasseurs déployés aux-côtes des Espoliens aussi, la situation semblait étrange. Le fait que les impériaux n’aient pas déployé de TIEs dès leur entrée dans le système, ne serait-ce que pour couvrir leur destroyer stellaire, représentait une erreur monumentale, ou un choix murement réfléchi.
« Ici Rouge Un à Aspiration, demandons instructions. »
La voix du lieutenant Larran résonna fortement sur la passerelle brisant un silence jusqu’à alors seulement interrompus par le cliquetis des machines et les bruits de pas des officiers de pont. Ares leva le regard vers le plafond, puis vers les moniteurs qui retranscrivaient la situation dans laquelle ils se trouvaient tous, avant de porter son regard vers l’extérieur, songeur. Devait-il maintenir ce niveau de vigilance, ou devait-il prendre le risque de prendre le parti de la désescalade ?
« Qu’ils maintiennent leur trajectoire et passe à côté du destroyer ennemi pour venir se positionner sur notre bâbord. Interdiction d’engager le combat. » lâcha-t-il, après s’être tourné une nouvelle fois vers l’enseigne.
« Bien capitaine. Rouge Un ici Aspiration, vous avez ordre de maintenir votre trajectoire jusqu’à avoir dépasser le destroyer stellaire ennemi pour venir se positionner sur notre bâbord. Confirmez réception. »
Lase haussa un sourcil, avant d’aussitôt se rapprocher de son ami, et supérieur.
« Est-ce bien judicieux, Ares ? » murmura-t-il, pour ne pas se faire entendre du reste de l’équipage.
« Il faut que quelqu’un fasse le premier pas. Nous avons déjà l’avantage de la position. Inutile d’en rajouter pour rien. »
Leur vaisseau était effectivement déjà derrière le celui Impérial, sur un échelon inférieur, de sorte à ne pas se retrouver la cible des barbettes surarmées du destroyer stellaire adverse. Ares n’avait qu’à lever le petit doigt pour potentiellement faire des ravages, tout en s’assurant de pouvoir garder l’initiative pendant quelques instants.
« De Rouge Un, bien reçu. »
« Et pour le groupe de Beesstan ? »
Beesstan et le reste de l’escadron Vert était resté en retrait, à quelques secondes lumières du système Espolien et hors de portée des capteurs. Essentiellement composé de bombardiers, et protégé par une paire de X-Wing. Même Zokaroff ignorait leur présence.
« C’est notre atout. On les garde en réserve pour le moment. »
Ares fut interpellé peu de temps après par Beawin, lequel s’annonça d’une voix forte malgré son apparent jeune âge :
« Monsieur Zokaroff confirme son souhait de parlementer uniquement par holocommunicateur interposé. »
Bien, pensa Ares. Au moins avaient-ils pris une décision, et selon lui la bonne. Celle de parlementer, et d’éviter un bain de sang inutile dans une région de l’espace où plus personne n’avait réellement le contrôle sur ce qu’il s’y passait. Les impériaux devaient l’admettre, même s’ils prenaient cette planète, ils ne pourraient jamais assurer un train logistique sûr et fiable au milieu du foutoir qu’était en train de devenir l’Espace Sauvage.
« C’est partit pour le grand jeu. » rétorqua Ares, avant de s’écarter des consoles, levant son visage pour fixer Lase dans le blanc des yeux. « Commandeur, vous avez la passerelle. »
Ce à quoi Lase répondit par l’affirmative, avant de se tourner pour donner ses instructions de sa voix grave et portante. Ares, lui, s’éloigna encore un peu plus du centre du pont pour se diriger vers ls consoles de l’enseigne Beawin, à qui il fit signe de se lever de son poste, avant de se tourner vers lui, le fixant un instant, tandis que sa dextre venait machinalement se saisir de l’agrafe de son holster, pour ensuite dégainer le pistolet de son fourreau. Son index passa sur le modulateur de tir, passant l’arme en mode paralysant, avant d’en retourner la poignée pistolet vers le responsable des communications de l’Aspiration. Sous le regard surpris de l’équipage de passerelle proche, il fourra l’arme dans la main de l’enseigne, tout en posant une main chaleureuse sur son épaule.
« Fiston. Il n’y aura pas d’hésitation. Si jamais vous estimez que mon jugement est altéré, vous tirez. Si vous estimez que ma vie est en danger, vous tirez. Si jamais vous estimez que je mets en danger la vie de cet équipage, vous tirez. »
Retirant sa main de l’épaule de l’enseigne, dont le regard s’était figé par incrédulité, le capitaine lui fit signe de se tenir hors du champ de la caméra de l’holocommunicateur, de sorte qu’il ne puisse pas être vu par ses interlocuteurs. Puis Ares appuya lui-même sur les boutons de la console. L’appareil de communication prit vie, cette fois-ci avec une image de lui-même, et potentiellement de Zokaroff et de ce fameux seigneur Scourge.
« Seigneur Scourge. » commença-t-il, tout en se raclant la gorge. « Le gouvernement Espolien a fait part de son souhait de poursuivre ces négociations par holocommunicateurs interposés. Il a également expressément demandé que l’Alliance, par mon intermédiaire, joue le rôle de médiateur dans ces négociations. Dans une volonté de désescalade, j’ai ordonné à mes pilotes de quitter leurs positions offensives. Je vous demanderais en échange de maintenir votre position, hors de portée de tir d’Espolia. Si vous êtes d’accord avec cet accord de principe, nous sommes prêts à écouter les demandes de l’Empire concernant ce secteur de l’Espace Sauvage. »
Il marqua une brève pause, de tout juste une seconde. Les bras croisés devant lui, debout devant la caméra, il reprit :
« Sachez tout de même que le gouvernement d’Espolia n’a pas le désir d’intégrer pleinement l’Empire. La population locale n’est pas encline à se soumettre au code de vie impérial, et aux exigences que les gouverneurs impériaux pourraient avoir, une fois installés sur leur planète. Vous pouvez déjà exclure cette hypothèse de la table des négociations, ce point étant non négociable. »
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Ares Fird
Dim 30 Mai 2021 - 10:18
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Combats et Bourdes à Espoliaft. event
On pouvait penser que le départ de monsieur côté obscur en personne l'aiderai à partir tranquillement d'ici avant de s’empêtrer dans un problème qui le dépasse sans doute. Si seulement ça pouvait être aussi simple. Et dire qu'il a parfois entendue, certaines personnes envier ceux qui ont un lien et la possibilité d'utiliser la force... Dans le cas de Dinht, on pouvait pratiquement dire que c'est en fin de compte une malédiction. Sans cette sensibilité à la force, il n'aurait pas senti ce malaise, ce malaise si insupportable qu'il lui en bouffe le crâne. Il se serait cacher, mieux, il ne se saurait même pas posé ici, poussé par la force . Il en réussit pas à remarquer les habitants se préparer à la guerre tellement que cette force se veut insistante. Une douleur abominable raisonne dans son crâne pour descendre sur tout son corps, la seule solution pour soulager cela était de prendre le vaisseau et d'aller en direction de la montagne, ce même endroit où la gargouille s'est envolée. Il ne voulait pas le suivre, mais la force en à décider autrement. Il se déplace donc afin de vite soulager son mal se promettant de faire cavalier seul et de laisser tranquille le côté obscur. Il connaît sa force et sa légende, cependant, il ne l'affectionnait pas pour autant. Le côté obscur est quelque chose qu'il a toujours préféré fuir, bien que celle-ci a l'air de toujours le rattraper quoi qu'il face. Est-ce que c'était ce que la force lui réserver ? Est-ce qu'il était, malgré lui, destiné au côté obscur pour que celle-ci lui colle autant à la peau ? Il vient tout de même de rencontrer le côté obscur en personne !
Il se souvient alors de sa rencontre mouvementée avec Rosas, il ne voulait pas la croire lorsqu'elle lui avait annoncé que son poignard a été donné par cette personne. Il n'y croyait pas, car pour lui, personne ne pouvait le rencontrer et encore moins lui parler. Sa rencontre il y a un petit moment maintenant lui refait voir son jugement. Mais il n'était pas l'heure de réfléchir à la sincérité d'une personne de toute façon absente. Une fois arrivé à la montagne, il descend de son petit vaisseau et reste ouvert à la force. Pour la toute première fois, elle se voulait insistante et il doit savoir pourquoi. Quel est son but, qu'est-ce que la force attend de lui ? Il frissonne d'horreur quand il sent que l'énergie qui émane de cette montagne est obscure. Impossible de savoir s'il s'agissait de celui qu'il a rencontré plus tôt ou d'autre chose.
Il s'enfonce alors dans la montagne à pas lent, méfiant. L'obscurité l'engloutie et bientôt seule la force l'aide à se guider pour savoir où il va. Il s'enfonce et ses sens et analyse sont dramatique. Il fonce droit dans un danger et ce côté obscur qu'il a ressentie avant d'entrer était différent que celle de son interlocuteur. Une chose se terre dans cette montagne, Dinht en vient à se demander si cette chose ne serait pas la montagne elle-même. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi la force l'a mener ici, pour lui, il est évident qu'il ne fait pas le poids. Malheureusement fuir n'était pas une option, si la force l'a mener ici, c'est qu'il y a quelque chose à accomplir. Ses douleurs qu'il a ressenties, seulement parce qu'il avait décidé de ne pas s'en mêler, de ne pas bouger, il sait que s'il part ça recommencera.
Il a quelque chose à faire ici, mais il ne sait pas quoi.
Apaiser la bête ? La tuer pour réduire cette puissance du côté obscur ?
Comment le savoir ?
Il s'arrête un moment et prend une grande inspiration. Intérieurement, il se dit qu'il va mourir, mais il n'a plus rien à perdre à présent. Il n'a pas vraiment d'issus, il doit croire à l'équilibre et se convaincre qu'il peut apaiser la bête qui baigne dans ce côté obscur. C'est la seule solution qu'il voit pour le moment. Essayer d'abattre cette masse sera du suicide, il n'a aucune chance et ça la force ne peut que le savoir n'est-ce pas ? Une fois qu'il a bien contrôlé sa respiration, la main sur sa vibrolame en cas. Il s'enfonce encore dans l'espoir de rencontrer cette chose de pouvoir communiquer avec lui. Il garde ses sens en alerte et fait en sorte de rester le plus solidement possible en lien avec la force. Espérant tout de même que le sort qu'on lui réserve n'est pas purement et simplement la mort. Il finit par ressentie une masse qui a l'air de grossir, il fronce les sourcils. Pour que ça grossisse de la sorte, c'est qu'en fin de compte il y a plusieurs créatures qui se rassemblent non ? Il tente tout de même un contact par télépathie jugeant que la parole ne sera pas utile pour le moment. Il tente de dégager des sensations tel un insecte plutôt que des paroles, voulant faire ressentir qu'il ne compte par leur faire de mal et qu'il souhaiterai simplement communiquer avec eux. Il reste concentré sur ces ressenties espérant qu'il a vu juste, et que la violence ne soit pas toujours la solution à tout problème comme il a eu tendance à le faire par le passé.
Invité
Dim 27 Juin 2021 - 23:50
Lord Scourge
Lord Scourge
Petite nature fleur bleue
Lord Scourge
Messages : 833
Lord Scourge
Espèce : Sith pur sang
Lord Scourge
Âge rp : plus de 300 ans
Lord Scourge
Dés Bonus : Maître Sith
Le Capitaine Jevdari Scobes du Destroyer le Judiciar restait pas moins surpris par la tournure des événements, ce Lord Scourge ne collait définitivement pas aux idées qu'il s'était fait sur les Sith. Au contraire de les lancers dans une offensive, il avait surpris tout le monde en privilégiant le dialogue, une méthode certes peu habituelle mais le Capitaine avait jusque-là appuyé positivement cette stratégie. L'équipage suivait bien également, pourtant, bien avant que l'on les envoie sur cette mission, l'histoire aurait pu prendre une toute autre tournure. Lorsque dans un premier temps le BRI obtint la réquisition de leur vaisseau, puis ensuite lorsque l'on leur imposa à leur tête deux Seigneurs Sith, dont l'un ayant l'autorité le plus supérieur sur le Destroyer. Jevdari se souvient bien de ce moment, avec surtout la conversation qu'il a dû avoir avec son commandeur sur la passerelle.
- Vous êtes sérieux Capitaine ? Comment pouviez-vous être d'accord pour accueillir ces dangereux individus à notre bord ?
- Ai-je l'air de plaisanter Commandeur ? Les ordres sont les ordres, puis dois-je vous rappelez que l'on est tous sur la sellette depuis que le Grand Amiral Thranw a choisi de se rebeller ouvertement.
En effet, jusqu'à la pandémie galactique soit déclarée, ils avaient appartenu à la septième flotte, et ils avaient été mutés à la sixième flotte. Puis bien que les deux fils aînés de Jevdari ayant choisi la sédition au même moment que Thrawn, le Capitaine avait tout de même pris le parti de rester au sein de l'Empire ne serait-ce que pour protéger sa femme et sa fille, qui vivent encore sur Coruscant. S'il ne tenait pas à leur vie, il aurait sans doute déjà adhéré à l'idée de partir quel qu'en soit les conséquences, ce qui était aussi possiblement le cas pour beaucoup de ses hommes, en tout cas il pouvait compter sur son Commandeur qui comprenait tout autant cette nécessité.
- Vous vous doutez bien que ces derniers temps je ne suis plus du tout en position d'avoir mes propres exigences, y compris refuser le moindre invité estimé dans l'Empire.
- Je comprends... avait-répondu le commandeur en soupirant. Mais et pour le reste de l'équipage... Vous croyez qu'il ne se passera rien de fâcheux pour eux ? Je veux dire... Vous savez... Comme avec l'autre fou et ce qu'il a fait ?!
Le capitaine savait pertinemment à quoi le commandeur faisait référence, ce qui ne manqua pas de lui faire tirer un léger rictus.
- À ce sujet, malheureusement je n’en sais foutrement rien. La seule chose qu'il m'a été donné au briefing, c'est simplement leur nom et une brève description, tenez ils figurent aussi dans l'ordre de mission. lui dit-il en lui transmettant le dit ordre.
- Hum... Cet humain ne m'évoque rien, par contre l'autre... Je crois en avoir déjà entendu parler quelque part mais je ne sais plus où.
- J'ai fait ma petite enquête, bien entendu toute les informations sur eux sont classé à trop haut niveau pour nous, cependant je sais que l'humain est arrivé dans l'Empire que très récemment. Enfin l'autre comme vous dîtes, est apparemment un membre du cercle des Sith déjà présent depuis quelques années déjà.
- D'accord... Dois-je prendre des dispositions particulières au cas où, Capitaine ?
- Je ne vous demanderai que de faire surveiller seulement l'humain, mais ne faites pas prendre des risques inutiles à nos hommes. Quant à l'alien, il est évident que c'est lui qui exercera la tâche de mener les opérations sur... euh... Espolia, il va de soi que j'en ferai donc mon affaire.
- Donc... Une mission en territoire inconnu avec d'autres inconnus à notre bord... Formidable... Quand-est-ce que nous devrons appareiller ?
- Demain matin à la première heure, dès que les Sith accosteront. Faites rappeler tous nos hommes. Toutes les permissions sont annulées. Puis engager les procédures de routines pour préparer le voyage hyperspatiale.
- À vos Ordres !
- Ah et Commandeur, je ne veux pas entendre le moindre esclandre au sujet des Sith de la part de l'équipage sinon on aura des ennuis, suis-je bien clair ?
- Parfaitement Capitaine.
- Bien, la passerelle est à vous.
Cette discussion remontais maintenant à plusieurs jours, depuis le Commandeur n'avait rapporté aucun incident, les Sith se tenait surprenamment tranquille. Si ce n'est que l'humain qui c'était présenté comme le Seigneur Noctifer, était un jeune adulte qui avait un peu de mal à tenir en place, et se trouvait avoir un certain attrait pour des plaisanteries à en faire défriser plus d'un. Quant au Seigneur Scourge, c'était une tout autre paire de manche, déjà parce que personne ne pouvait manquer de vue ce géant rouge en armure lourde de combat au regard incandescent et inquisiteur, mais aussi le fait que l'on pourrait le prendre presque pour une statue lorsqu'il ne parle pas. Le peu de discussions qu'ils avaient entretenu laissait entre-apercevoir qu'il avait soit beaucoup d'expérience de combats, beaucoup plus que ne pouvais laisser penser. Ces deux êtres ne sont définitivement pas comme les autres, mais jusqu'à présent tout se passe pour le mieux. Le capitaine fut tiré de ses songes par le Commandeur qui attira son attention sur la réponse d'Espolia sur leur envie positive d'entamer les négociations à leurs conditions.
- Pardonnez-moi, Seigneur Scourge ?
- Oui qu'y a-t-il ? Vous avez reçu une réponse ?
- En effet, Monsieur Zokarof nous a confirmé son souhait de parlementer et insiste bien pour être par holocommunicateur interposé.
Scourge eue un petite moue à moitié emprunte à la déception, il aurait préféré une rencontre face à face, ces humains sont têtus mais il les comprenait.
- Très bien Capitaine, je vous remets la passerelle le temps des négociations, soyez cependant à l'affut de tout ce qui pourrait se passer durant cela.
Le capitaine s'écarta donc en répondant positivement. Scourge alla donc ensuite se replacer au niveau de la caméra de l'holocommunicateur et réenclencha la mise en route de la communication. Cette fois si, il put enfin voir l'image de ce monsieur Zokarof puis successivement celle du Capitaine Fird. Pour tout Sith souhaitant que la mort de leurs adversaires en utilisant la Force, ceci aurait passé pour un occasion en or, surtout pour ceux ayant besoin de tels expositions visuelles de leurs victimes, mais là Scourge était venu seulement en diplomate.
- Seigneur Scourge. Commença le Capitaine Fird en se raclant la gorge. Le gouvernement Espolien a fait part de son souhait de poursuivre ces négociations par holocommunicateurs interposés. Il a également expressément demandé que l’Alliance, par mon intermédiaire, joue le rôle de médiateur dans ces négociations. Dans une volonté de désescalade, j’ai ordonné à mes pilotes de quitter leurs positions offensives. Je vous demanderais en échange de maintenir votre position, hors de portée de tir d’Espolia. Si vous êtes d’accord avec cet accord de principe, nous sommes prêts à écouter les demandes de l’Empire concernant ce secteur de l’Espace Sauvage.
Le Capitaine marque une brève pause d'à peine une seconde sans laisser le temps à Scourge de répondre avant de reprendre.
- Sachez tout de même que le gouvernement d’Espolia n’a pas le désir d’intégrer pleinement l’Empire. La population locale n’est pas encline à se soumettre au code de vie impérial, et aux exigences que les gouverneurs impériaux pourraient avoir, une fois installée sur leur planète. Vous pouvez déjà exclure cette hypothèse de la table des négociations, ce point étant non négociable.
- Monsieur Zokarof, Capitaine Fird, je tiens encore la promesse de mes précédentes paroles, et bien entendu, je ne vois guère d'inconvénients à adhérer avec cet accord de principe que vous nous demander.
Scourge marqua une pause également, le temps de lancer un regard vers le Capitaine qui avait bien reçu le message.
- Notre Destroyer va donc dans quelques instants se détourner, pour rester à grand distance comme convenu. Maintenant, en ce qui concerne vos contre-propositions, j'en conclus que nous allons donc nous diriger dans la direction où Espolia souhaite bien garder une indépendance de l'Empire Galactique.
Ce que Scourge impliquait n'était pas une question mais une affirmation.
- Fort bien si cela est effectivement votre choix monsieur Zokarof, je tiens pour la procédure à vous entendre le dire vous-même de vive-voix au nom de votre système. Mais avant que vous ne répondiez, je tiens d'abord à préciser les premières conditions qui vous sont proposé, liés à votre offre d'indépendance qui sont les suivantes. Primo un pacte de non-agression définitif ratifié entre nos gouvernements, cela va de soi. Deuxièmement, il ne vous sera demandé de céder une parcelle de terre sur votre planète en vue de l'installation d'un petit poste avancé ainsi que d'un consulat impérial, ce faisant pour assurer la continuité et la communication de nos futures relations intergalactiques. Conséquemment, il sera souhaitable qu'un vaisseau de patrouille puisse circuler dans votre espace, afin d'effectuer à certaines dates, le relèvement de ceux qui seront en poste dans votre système. Et il me vient à l'idée que pour plus de clarté dans ces procédures, nous pourrons vous transmettre l'identité ainsi que les dossiers de chaque membre du personnel impérial, qui sera envoyé pour séjourner sur votre monde.
Scourge marqua une pause pour leur laisser un bref instant de tout assimiler.
- Messieurs, voici donc tout ce qui figurera de prime abord dans ce qui est un minimum demandé par l'Empire Galactique, dans le cadre l'indépendance du Système Espolien. Et il vous sera garanti qu'aucun code impérial ne vous sera soumis, nuls gouverneurs ne seront mobilisés sur votre sol. Maintenant si vous voulez bien je vais aborder un tout autre registre, celui du commer...
Scourge ne put sortir la fin de sa phrase, ce n'était pas parce qu'il ne voulait plus négocier loin de là, cependant il venait subitement sentir un bouleversement majeur dans la Force, à proximité. Il cligna des yeux et se tourna vivement vers les fenêtres de bâbord, celle-ci montrait au loin la planète Espolia.
- Mais qu'est-ce que c'est que ce...
Scourge ne prêtait plus pour le moment attention à Zokaroff et Fird, une nouvelle immense source de préoccupation venait de germer dans son esprit. Il se concentra pendant un instant en fermant les yeux. Il est en train de se passer quelque chose de très dangereux sur Espolia, il l'avait déjà senti, il l'avait même déjà vécu. Il se focalisa sur ce qui était survenu sur le néant de Nathema, puis Ziost avec le cataclysme rituel, puis sur Voss avec la corruption planétaire d'une entité obscur... Puis la lumière de sa conviction devint plus forte, il n'y avait plus de doute ce qui était en train de s'étendre et le seul signataire de cette infâme créature venant poindre n'est autre que le même être qui tournait autour de son existence depuis des siècles. Oh bordel, Vitiate tu es incorrigible. Scourge rouvrit les yeux.
- Seigneur Scourge ? Que se passe-t-il ? Il y a un problème ? Dit le Capitaine Jevdari qui venait de s'apercevoir que Scourge avait subitement cessé les négociations.
- En effet capitaine... et un très gros je le crains... Allez voir l'équipage voulez-vous, faites des relevés planétaire en continu et avertissez moi au moindre changement.
- Euh... je... Très bien monseigneur. répondit-il troublé mais volontaire.
Le holotransmetteur personnel de Scourge se mit à sonner, sans même regarder il savait déjà que c'était Noctifer qui le contactait, il décrocha et sans lui laisser le temps d'émettre le moindre son.
- Oui Noctifer, monte me rejoindre immédiatement à la passerelle de commandement !
Puis Scourge éteignit aussitôt et fit l'effort de se retourner d'un air contrit vers la caméra de holocommunication qui émettait toujours vers le Capitaine Fird et Zokarof.
- Messieurs, je suis sincèrement navré pour cette interruption spontanée, mais nous allons devoir suspendre les négociations. J'ai une très mauvaise nouvelle, pour nous tous, et quand je dis tous, c'est tout le monde dans le système Espolien, ceux dans l'espace proche inclut. Et non il n'est absolument pas question d'un stratagème avec une quelconque super-arme. Je vais essayer d'être bref et limpide Monsieur Zokarof votre planète... Il y a une anomalie qui est en train de l'anéantir peu à peu. Une catastrophe planétaire pour le moment indétectable à tous nos capteurs ici dans l'espace, seul un utilisateur de la Force peut la sentir même à cette distance. Je suis catégorique, Capitaine Fird si vous aviez un Jedi sous la main il pourrait lui aussi le dire. Le temps est compté, jusqu'ici il n'y avait rien d'anormale et depuis quelques instants, je ne sens plus rien d'autre, pas même la planète, et dans les heures qui vont suivre ou même plus tôt, Espolia et son peuple vont disparaître.
Scourge marque une brève pause pour leur laisser le temps d'assimiler ce qu'il venait de dire, mais surtout parce que Scourge venait de comprendre quelque chose qui pourrait appuyer ses dire.
- Capitaine Fird, je suis le seul ici présent à avoir vécu ce genre de catastrophe, l'anomalie cherche avant tout à corrompre l'environnement et ses habitants avant de tout absorber, pour s'en nourrir ou pire s'ouvrir au néant. Comme preuves voyez-vous il y a quelqu'un, même plusieurs personnes ici présente qui ont déjà côtoyé cette anomalie depuis peut-être bien longtemps... N'est-ce pas monsieur Zokarof ? Cela fait combien de temps que vous ne vous sentez plus vraiment vous-même ? Comme ressentir inhabituellement de la colère, de la tristesse, de la haine, ou encore être agressif pour un rien, ne plus trop savoir ce que vous faites ses derniers temps, comme si d'un coup vous ne vous rappeliez pu ce que vous avez fait pendant un laps de temps ? Ai-je raison ? Était-ce cela même pourquoi vous et vos hommes ont subitement attaqué l'Aspiration ?
Scourge entendit le sas de la salle s'ouvrir, Noctifer était enfin arrivé.
- Messieurs, je sais hélas qu'il y a une faible chance immédiate de pouvoir enrayer cette anomalie. Non je ne peux pas me proposer, ni aucun acte militaire ne pourrait y remédier. Scourge se tourna vers Noctifer et l'incita à venir se mettre dans le champ de la caméra. Il n'y a qu'une poignée de gens dans la galaxie qui ont les 'bons' pouvoirs pour mettre un terme à cela. Scourge avait bien accentué le mot bon afin que le jeune noctifer puisse comprendre de quel côté de la Force il aura besoin de manifester dans cette épreuve si jamais il voulait et pouvait y aller. Et cet homme-là en a le potentiel. Si tu le désire Noctifer bien entendu, vu l'ampleur de ce que tu pourrais affronter, je ne te forcerai pas. Et si vous êtes d'accord monsieur Zokarof, Capitaine Fird, je vous le mettrai à disposition... Lui tout seul avec mes conseils rien d'autre. Réfléchissez vite et bien, quand tous nos instruments de mesure commenceront à détecter quelque-chose, cette chance va très vite s'estomper.
_________________________________ Jets de dé : Réussite pour déterminer exactement ce qu'est exactement la catastrophe. Et il y a au moins 6 agents du BSI présent dans notre destroyer, juste présent passivement pour surveiller l'équipage et son capitaine. (Personne ne peut les repérer)
- "C'est que j'ai dû adapter en voyant les rapports de forces, les Espoliens dispose de technologies de combats bien plus avancé que nous le pouvions le savoir. Je te conseil vivement de lire les derniers rapports. Aussi tu as raison, si les négociations échouent tu as raison de te tenir prêt. Et une dernière chose, évite de laisser déconcentré par ce qu'il y a sur la planète, je ne jamais senti une telle présence aussi incroyable, de cela même venant de Vitiate et je peux t'assurer que ce n'est pas lui... Enfin bref, tâche de ne pas faire défaut et attends comme tu l'as dit un signal. Lord Scourge terminé."
Les Espoliens possédant une technologie plus avancée que prévue ? Fascinant ! J'haussais un sourcil à sa mention de ne pas me préoccuper de la présence qu'il y avait sur la planète. Bien sûr que j'avais ressenti cette présence. Oui en général j'en faisais cas ma tête. Mais je n'étais pas aussi stupide que çà malgré les apparences. Des milliers d'années me séparaient de mon époque. Je n'avais plus aucune emprise. En quelque sorte c'est un peu comme si je devais repartir à zéro. Je savais donc où était ma place. Du moins pour l'instant. Et puis, je venais juste de LA retrouver, je n'avais pas l'intention e tout gâcher, elle avait encore beaucoup de réponses à me fournir. Mais concernant cette présence, j'avoue que je n'avais jamais rien ressenti de tel. Une partie de moi était comme intimidée par cette présence, mais l'autre partie frissonnait à l'idée d'en découdre. Mais je mis cette dernière partie de moi-même de côté. Pourquoi ? Je n'étais plus chez moi, je n'avais plus mes repères, ni mes ressources personnelles. Suite aux ordres de Scourge, je me mis à nouveau en position de méditation afin de me tenir prêt au cas de lancer ma méditation de combat. Cette maîtrise, j'avais eut le don de l'utiliser, mais j'étais loin de pouvoir la maitriser très facilement. je reconnais avoir sécher pas mal de cours à ce sujet. De ma négligence passée, il me fallait donc beaucoup plus de temps et de concentration pour y parvenir. Tss, quelle plaie.
Tout en restant concentré à ma tâche, je ne pu m'empêcher d'un court moment de nostalgie. Je me remis en mémoire l'un de mes cours avec Scourge, le Scourge qui fut à mon époque mon mentor. Autoritaire et sévère, il n'en restait pas moins juste et correct. Frère d'arme de ma mère, il m'apprit énormément à son sujet, sa façon de se comporter, de se battre. Dans les moments où je venais à douter de moi-même, il n'hésitait pas à me foudroyer en me sermonnent de cesser de me comporter ainsi. Me disant par la suite que j'étais son fils, et que son sang coulait dans mes veines. N'ayant jamais connu ma mère et ayant entendu tant d'éloge à son sujet, j'avais dû mal à croire que je pouvais être comme elle, voilà ce que je lui répondais. Cette réponse me valut un coup de poing en pleine figure de sa part. Imbécile ! Tu ne dois pas devenir ce qu'elle était ! Tu dois te forger toi-même ! En y repensant, je pouvais ressentir la douleur de ce coup à ce moment. Cette leçon, je ne l'avais compris que récemment. Bien que je fusse son fils, je ne devais pas me considérer comme son ombre. Le fait de ne l'avoir pas connu, peut-être avais-je commis cette erreur de me considérer comme tel. Ressortant de mes pensées j'étais fin prêt et concentrer à utiliser la méditation de combat au signal de Scourge. Quand soudainement, je ressenti une très forte perturbation dans la Force provenant d'Espolia. Pour être honnête, je n'avais jamais rien ressenti de telle. Je fis de grands yeux, j'y ressentais même de grandes sueurs froides coulant le long de mon visage. Un léger sourire d'inquiétude se dessina sur mon visage. Bordel, mais qu'est ce qui se passait ? Peu importe de quoi il s'agissait, je ne le sentais pas du tout. Abandonnant ma méditation, je m'étais relevé en allumant mon comlink afin de contacter Scourge. Mais avant que je ne puisse sortir un seul mot, ce dernier me devança.
- " Oui Noctifer, monte me rejoindre immédiatement à la passerelle de commandement !"
Un léger ricanement sortit de ma bouche. Décidément, Scourge avait toujours ce potentiel d'avoir une réaction très hâtive. Coupant mon comlink, je le remis dans ma poche. Ce qui allait se passait, aucun d'entre nous n'aurait pu le prévoir. On m'avait toujours dit que ma mère avait le don de s'attirer des emmerdes. Je confirme. A peine ai-je eus le temps de la retrouver que sa merde me colle déjà au cul. J'étais sûr d'une sorte, à son époque et à ses côtés on ne devait jamais s'ennuyer. Sans déconner, si j'en viens à crever, je jure de la hanter jusqu'à tant qu'elle crève à son tour. Putain, si je n'avais pas été aussi borné de vouloir la retrouver, à cette heure-ci je serais au bord d'une plage, dans un transat, en maillot au soleil, cocktail à la main, entouré de plein de jolies demoiselles. Bah, si je m'en sors, je pourrais me prendre des vacances et me faire ce plaisir. Sortant de la pièce, je regardais les deux trois soldats qui étaient là pour ma protection. Bah, autant qu'ils me suivent. Rejoignant le pont de commandement, je vis Scourge en communication avec Espolia. Je m'avançais donc vers lui, Scourge m'invitant dans le champs de la caméra. Ainsi maintenant je prenais part à la conversation
- "Il n'y a qu'une poignée de gens dans la galaxie qui ont les 'bons' pouvoirs pour mettre un terme à cela. Et cet homme-là en a le potentiel. Si tu le désire Noctifer bien entendu, vu l'ampleur de ce que tu pourrais affronter, je ne te forcerai pas. Et si vous êtes d'accord monsieur Zokarof, Capitaine Fird, je vous le mettrai à disposition... Lui tout seul avec mes conseils rien d'autre. Réfléchissez vite et bien, quand tous nos instruments de mesure commenceront à détecter quelque-chose, cette chance va très vite s'estomper."
Mais ma parole ! J'avais l’impression d'entendre un Hutt parler. M'envoyer au casse pipe ? Sérieux ?! Mais si seulement j'étais doté d'un saint d'esprit, je me serais déjà barré d'ici. Heureusement pour ma réputation, je n’en avais pas. Un danger sans pareil ! On me propose le premier rôle ?! Mais je n'ai qu'un mot à dire ! Action ! Hm ? Pardon, Sado maso ? On vit qu'une fois, autant en profiter, même si çà fait mal. Mon scourgounet, je le connaissais que trop bien. Après même si lui ne me connaissait pas, moi je ne connaissais bien. Après tout il a été mon mentor. Et la vieille était ma mère. Sa folie était en moi. Et puis, une mission sans en connaitre la fin était beaucoup plus exaltante qu'une mission où on en connaissait la fin. Je m'approchais de l'oreille de Scourge afin que seul lui puisse entendre.
- "Mon ptit scourgounet, t'es conscient que si j'y passe, elle te tuera à la seconde qu'elle l'apprendra hein ?"
Je le regardais avec ce sourire diabolique, mais je m'étais mis de façon à ce que seul mon petit scourgounet puisse voir. Reprenant mon sérieux rapidement, je fis face de nouveau à la camera holographique, faisant face à nos interlocuteurs. Mettant ma main et mon avant-bras gauche sur mon torse, je m'inclinais légèrement.
- "Messieurs, je ferais mon possible pour nous sortir de ce péril, et cela de ma propre vie si c'est nécessaire."
Un sourire honnête. La raison s’expliquait peut-être que j'étais son fils, que j'aimais ce genre de situation au fond de moi. Une situation où la fin serait complètement inenvisageable. Darth Noctifer, était le nom que je portais. Mais derrière ce masque, j'étais Lucius Nerys, rejeton de l'Étrangère. J'étais persuadé que malgré la situation elle aurait agit d'une manière ou d'une autre. Et ne rien faire ici, serait la déshonorer. A cet instant, mon sentiment à ce propos était plus que sincère, un sentiment que pouvait peut-être ressentir Scourge.
Vous réalisez très vite, Dinht Roven, que la chose face à vous n’est pas très amicale et n’a pas non plus la moindre envie de discuter. Même si elle aurait pu, par miracle, en être capable. Un grondement sourd jaillit des entrailles de la planète, juste sous vos pieds. Puis sous vos yeux, la masse explose, littéralement. Vous avez juste le temps de vous abriter mais vous ressentez une force obscure, puissante, fondre sur vous et vous envahir tout entier. Une haine qui vous empoigne, sans explication, comme vous n’avez jamais pu en connaître d’une telle intensité, dans votre vie entière. Vous êtes submergé et vous suffoquez. Le Côté Obscur vous emporte dans sa puissance au point que toute trace de lumière et de bonté semble avoir disparu à jamais de votre être…
Tout à coup, une voix. Une sensation. Comme si une main vous tirait en arrière en vous répétant de vous reprendre. Il vous est difficile de savoir si c’est réel ou non, au vu de la gravité de la situation et de la tourmente qui vous emporte. Vous sentez néanmoins que vous avez la possibilité d’agir, maintenant. Vous pouvez tenter de retrouver votre connexion avec le côté lumineux et combattre cette masse violente ou vous laisser succomber à elle… Vous pouvez aussi tenter de vous enfuir, si vous le pouvez encore.
---- Instructions Mj pour Dinht : [HJ : A toi de décider quel nouveau piment tu veux goûter. ^^]
Option une, calmer la masse : Faites un jet de dé lumière/obscurité. Si le résultat est lumière, vous parvenez à reprendre le contrôle de vous-même et vous tenez bon en attendant l’arrivée des renforts. Si le résultat est obscurité, vous perdez complètement pied et la masse commence à sucer votre énergie vitale.
Option deux, vous laisser succomber : Vous décidez de vous laisser entraîner dans le fin fond des ténèbres. Jetez un dé de combat. De 1 à 8, vous gardez le contrôle de vous-même mais vous êtes prêt à accueillir les renforts à coup de sabre dans la tête. De 9 à 14, vous devenez très instable et vous joignez vos forces à celle de la masse. De 15 à 20, vous perdez toute conscience de qui vous êtes et quittez la montagne pour aller massacrer les habitants locaux.
Option trois, tenter de fuir : jetez un dé de combat. Entre 1 et 8, vous quittez la montagne sans difficulté et vous pouvez tenter de vous tirer de là le plus vite possible avant la catastrophe. Entre 9 et 14, vous partez mais vous vous perdez dans montagne. La masse vous fonce dessus et vous devez lutter pour votre survie et votre santé mentale. Entre 15 et 20, vous échouez à fuir, la masse vous attrape et commence à sucer votre énergie vitale.
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Maître des PNJs
Dim 15 Aoû 2021 - 20:29
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Ténor de la plume
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Les visages autour de la table étaient de plus en plus tendus et crispés… Même Melly se sentait assez mal. Et ce n’était même pas à cause des présences indésirables au-dessus de leurs têtes… Il commençait même à peiner à suivre les échanges par holotransmetteurs, alors que c’était important. Il n’était pas le seul. Il lui fallut des efforts supplémentaires considérables pour se ressaisir et être attentif à ce qu’il se déroulait. Conditions d’indépendance… Non-agression mutuelle… Patrouille… Impérial… Si le discours en lui-même semblait cohérent, et honnêtement débutait pour le moment bien, personne dans la salle n’avait l’air de se détendre. Bien au contraire. Melly se sentait de plus en plus agité et agressif, au point d’en avoir du mal à tenir assis sur son siège. Il avait même envie de jeter brutalement quelque chose contre le transmetteur et ensuite, dans une envie si furieuse, ordonner à ses hommes de reprendre l’attaque.
Il remarqua avec un lourd temps de retard l’interruption soudaine du grand sith rouge, trop occupé qu’il était à calmer ces violentes pulsions. Lui qui n’avait pourtant jamais été enclin à la violence, il était pris d’irrésistibles envies de frapper, de faire du mal. C’était hallucinant ! Espolia, penser à Espolia avant tout. De nouveau, il sentit un grondement de leur monde, la planète tremblait encore. Instinctivement, plusieurs regards se tournèrent vers l’horizon, mais à leur grande surprise, aucun des deux volcans lointains ne crachaient la moindre fumée. Endormis depuis des milliers d’années, ils étaient toujours aussi calme. C’est le moment que choisit le grand rouge pour interrompre les négociations et leur annoncer, platement, qu’une anomalie était en train de dévorer leur planète. Rien que ça ! Une volée de soupirs et grognements incrédules et agacés suivit cette réplique. Qu’est-ce que c’était que cette nouvelle histoire, encore ?!
Capitaine Fird, je suis le seul ici présent à avoir vécu ce genre de catastrophe, l'anomalie cherche avant tout à corrompre l'environnement et ses habitants avant de tout absorber, pour s'en nourrir ou pire s'ouvrir au néant. Comme preuves voyez-vous il y a quelqu'un, même plusieurs personnes ici présente qui ont déjà côtoyé cette anomalie depuis peut-être bien longtemps... N'est-ce pas monsieur Zokarof ? Cela fait combien de temps que vous ne vous sentez plus vraiment vous-même ? Comme ressentir inhabituellement de la colère, de la tristesse, de la haine, ou encore être agressif pour un rien, ne plus trop savoir ce que vous faites ses derniers temps, comme si d'un coup vous ne vous rappeliez pu ce que vous avez fait pendant un laps de temps ? Ai-je raison ? Était-ce cela même pourquoi vous et vos hommes ont subitement attaqué l'Aspiration ?
Melly ne répondit pas. D’une part parce qu’il ne pouvait pas nier ce que l’impérial voulait dire, d’autre part parce que les tremblements de terre s’accentuaient anormalement alors que ça venait définitivement pas des volcans, enfin car il sentait qu’ouvrir la bouche ne donnerait qu’une réponse agressive, sans contrôle ni fondements. Un air lointain, presque hébété, avait envahi son visage, depuis le début des tremblements, la pression sur son crâne s’accentuait. La douleur montait. Par ailleurs, il ne pouvait le voir ou juste le réaliser, mais une pâleur mortelle s’était emparée de son teint, comme de ceux de tous ses confrères. Un sourire incontrôlée et mauvais, fou, se dessina sur ses lèvres. A ce moment, un autre type arriva dans le champ de la caméra. Pour les aider ? Mais les aider de quoi ? Ils allaient tous très bien ! Parfaitement bien, même, ils étaient… Tant l’envie… De détruire…
Son bras droit, assis à côté et le seul qui n’avait pas l’air aussi atteint qu’eux, lui fila tout à coup un violent coup de pied sous la table. Zokarof sursauta, retrouvant un bref éclair de lucidité. Il regarda les autres, essaya de se reprendre lui-même, puis regarda ses interlocuteurs dans les écrans. Une goutte de sueur perla sur sa tempe, tandis qu’il s’obligeait à conserver le contrôle, au moins quelques instants.
Très… Très bien, vous pouvez passer… mes hommes ne vous feront rien, je vais leur ordonner de s’écarter du chemin. Mais à une condition. Évitez le… les contacts physiques avec les nôtres. Ne vous approchez pas des citoyens, des ci… civils.
Il ne parvenait plus à tenir. Sa conscience… s’évaporait… presque affalé devant la caméra, ses yeux se teintèrent d’un jaune luisant qui n’avait rien de naturel. Perdant le fil de la conversation, perdant tout, il s’effondra lentement sur le côté, à terre, sans pouvoir couper la communication.
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Maître des PNJs
Dim 15 Aoû 2021 - 21:01
Invité
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Une très longue chute… Une chute éternelle et angoissante… Où toutes les sensations de la vie lui revenaient en force… Les battements vifs du corps, l’air emplissant les poumons, les fourmillements agitant les mains et les jambes, le sang recommençant à circuler, la vue recouvrée, les oreilles percevant le son. Il vivait et tombait. C’était très étrange. Si la surprise fut évidemment le sentiment dominant, elle finit par lui disparaître, le long de la chute. Remplacée par cette sensation de vie nouvelle, tout de même agréable ! Et ce malgré le gouffre sans fin où il était entraîné. Comment lutter, seulement lutter ? Il chuta encore et encore, ballotté en tous sens. Il retrouvait les sensations de la vie. Il pouvait même bouger les doigts, essayer d’accrocher quelque chose, sans rien trouver d’autre que le vide. Une fontaine incroyable de couleurs merveilleuse, de défilées de lumière intense et de sensations exceptionnelles passaient sous ses yeux éblouis. La Force, si grande, si belle ! Que lui arrivait-il ?! La chute prit encore plus de vitesse. Il entendait comme des cris, à son passage, des voix très lointaines. Puis tout à coup, un grand froid. Le son bruyant d’un déchirement brutal. Un nouveau cri, perçu dans la Force, puis plus rien. La déchirure se referma sèchement.
Pour laisser place à un air cette fois tout à fait respirable et la plus pure sensation de gravité qu’il ait jamais connu. Odan tomba très brutalement et quelque chose fut écrasé juste sous lui, sous son poids, avec un cri de surprise et de douleur. Hébété, sonné par la chute, il ne put comprendre tout de suite ce qui venait de lui arriver. Sous lui, un homme. Humain. Écrasé au sol et lui aussi un peu assommé. Autour d’eux, des cris de surprise et de panique. Odan ne bougea pas immédiatement. Était-il… Vivant… ? Et plus important encore, quelle était cette menace, cet immense danger qu’il ressentit, si proche ? Que se passait-il ? Enfin, il remua un peu, assez pour se laisser tomber de côté et libérer l’homme de son poids. L’avait-il involontairement écrasé ? Le malheureux gémissait un peu. Même si Odan était lui-même douloureux et engourdi, il n’en fit cure et posa sa main sur le dos de l’homme à terre. Une douce lumière verte en jaillit, alors qu’il usait de la guérison de Force pour soigner le malheureux. Navré, mon enfant. Une fois ce geste réflexe accompli, Odan se redressa, pour se mettre assis au sol, une main se soutenant, l’autre contre sa tête. Ce devait être un vaisseau. Il y avait beaucoup de personnes ici. Une bonne partie lui pointaient des fusils vers la tête. Allons, allons, enfants… Il ne comptait pas leur faire du mal et n’avait pas prévu de chuter sur la tête de ce brave garçon non plus.
"Messieurs, bonjour," dit-il enfin en se frottant la nuque. "Navré de cette entrée brutale, je n’ai rien pu contrôler. Je me nomme Odan Urr, Maître Jedi."
Il ignorait complètement où il était et avec qui. Rien de ce qu’il avait étudié durant sa longue vie n’aurait pu le préparer à ça ! Il était tout à fait persuadé d’être bel et bien mort, alors comment cette mort pouvait se concilier avec un cœur battant si fort et si vite ? Surtout, surtout, quelle était cette menace qu’il ressentait ?! C’était bien ça le plus urgent, présentement, il ne pouvait pas détourner son esprit de cette lourdeur intense.
"Les Siths attaquent-ils de nouveau ? Quelle est cette ombre ?"
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Lun 16 Aoû 2021 - 20:27
Ares Fird
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Grade : Commodore
Ares avait un mauvais pressentiment. Les discussions se passaient étrangement trop bien pour paraître parfaitement sincères. Les impériaux, ce sith en tête, faisait de bien trop grosses concessions, ce qui les rendaient d’autant plus suspects à ses yeux. Ce n’était pas là la méthode impériale qu’il avait connue, et depuis qu’il avait déserté, celle-ci avait continué à dévier. C’était déjà bien étrange qu’ils aient laissé un alien diriger de telles négociations, à moins bien sûr de vouloir le voir échouer, pour justifier les actes qu’ils comptaient prendre pour le mettre définitivement sur la touche. Ou alors toute cette histoire, toutes ces concessions étaient bien réelles, et en disaient long sur la déliquescence d’un gouvernement de plus en plus exsangue depuis la grande pandémie. Silencieux, le militaire garda sa posture, bien droite, les mains croisées dans le dos, le regard scrutateur. Les premiers gestes de ce « seigneur » avaient rapidement été suivis par des actes, Lase le lui avait confirmé d’un signe de tête que le destroyer stellaire avait entamé un changement de trajectoire conforme aux propos du sith. Ce à quoi le commandeur avait ordonné à l’équipage de passerelle de suivre le vaisseau impérial en gardant cette position avantageuse en cas d’ouverture des hostilités.
Les espoliens semblaient méfiants, mais ouvert aux propositions faites par les impériaux. Ares n’avait pas son mot à dire sur les décisions qu’ils prendraient concernant leur monde et l’espace environnant. Ce n’était pas de son ressort de décider ce qu’une planète et son peuple, indépendants, devaient faire. Il n’était là qu’en soutien, pour les protéger d’une attaque impériale. S’ils concluaient un accord avec l’Empire, quel qu’il soit, il le respecterait. C’était ça, aussi, l’esprit qu’il avait de l’Alliance.
D’une oreille, il entendit que les chasseurs de l’Aspiration avaient finit leur approche, que les impériaux n’avaient rien tenté, et que désormais, les X-Wings encadraient le Victoire, laissant les espoliens seuls de leur côté, tout en prenant si besoin le vaisseau impérial en tenaille. De l’autre, il suivait le fil des discussions, et les dernières propositions du sith, toujours aussi engageantes. Trop, à son avis. Son regard glissa sur le conseil espolien, pour tenter de discerner des réactions, mais leurs visages étaient trop fermés et durs, sans parler que la qualité de la transmission n’était pas optimale pour en tirer quoi que ce soit. C’est alors que Scourge s’interrompit brutalement, en pleine phrase, pour tourner son attention ailleurs. Il fallut une seconde ou deux à Fird pour réagir, pour que son esprit sorte de sa réflexion intérieure. Haussant un sourcil de surprise, il pivota d’un quart pour jeter un regard à Lase, qui depuis sa position, au cœur de la passerelle, se contenta d’hausser les épaules. Ramenant ses iris sur la projection, il vit que le sith portait toujours son attention ailleurs, et que les membres du conseil espoliens se faisaient plus tendus, crispés. En entendant les propos de la voix contrite de l’alien, à l’intention de son équipage, le militaire quitta finalement sa posture attentiste et appuya d’un de ses doigts de sa dextre sur un des boutons de la console, pour couper le son de sa transmission.
« Commandeur ? » lâcha-t-il, d’une voix forte, à l’intention de son second.
« On est dessus. Lieutenant, faites un balayage complet et continu de la surface et de l’atmosphère d’Espolia. Recherchez des anomalies, des choses qui sortent de l’ordinaire. »
L’officier en charge des capteurs répondit par l’affirmative, et Ares rappuya sur l’interrupteur pour réactiver le son de sa transmission. Il n’était pas certain de la finalité des actions du sith, mais il ne pouvait pas mettre de côté une possibilité pour la seule raison qu’il n’avait absolument aucune confiance en ce type. Le comportement des espoliens, aussi, commençait à paraître étrange. Evidemment, lorsque le sith reprit la parole, daignant de nouveau leur porter une attention particulière, pour faire son annonce apocalyptique. Ares poussa un profond soupir. Le visage las, il n’était pas vraiment surpris. Voilà, était enfin venu le temps de la comédie… Le coup de la catastrophe planétaire, de la peur et de la terreur, avec, bien sûr, la facette d’un Empire bienveillant, et bien décidé à offrir son aide…
Une catastrophe, bien sûr, que seuls des sensitifs pouvaient avoir conscience… Sensitifs qui se trouvaient uniquement à bord d’un navire impérial… Comme c’est commode ! Si les espoliens n’avaient pas paru inquiet en regardant autour d’eux avec incrédulité, il aurait sans doute aussitôt envoyé paître le sith et ses paroles insensées. Ça, et le fait, avec un peu de recul, qu’ils paraissaient de moins en moins eux-mêmes. Ils tremblaient… suaient… pâlissaient… au fur et à mesure que le grand rouge focalisait son attention sur eux, et posaient des questions qui, visiblement, les dérangeaient franchement. Les choses commencèrent à déraper, si bien que tout perdait son sens… Voilà maintenant qu’un autre type venait d’apparaître dans la projection impériale. Que les espoliens commençaient vraiment à s’agiter, en bas… Que Zokaroff venait de s’approcher franchement de la caméra, si bien que son visage blafard obstruait le champ de vision, pour donner son accord à la proposition, dangereuse, des deux sith…
Ares eut un mouvement de recul incontrôlé lorsque, finalement, les yeux de l’espoliens s’allumèrent d’un jaune inhumain, avant que son corps ne chute lourdement à terre, dévoilant alors une salle couverte de corps étalés, certains pris de convulsions incontrôlées…
« Par la Force… comment… »
Ares jeta un regard incrédule aux deux siths, ne pouvant s’empêcher de douter quant à l’origine et la nature de ce qui venait d’arriver aux espoliens, là-bas, en bas. Était-ce de leur fait ? Avaient-ils lancé quelque chose à la surface ? Non, les senseurs de bord n’avaient rien détectés… Ou alors ils l’avaient bien masqué… Était-ce leurs pouvoirs psychiques ? Une démonstration de leurs capacités, visant à le terroriser, lui, et les hommes de son vaisseau ?
A vrai dire, il n’eut pas le temps d’y réfléchir bien longtemps, la Force ayant visiblement décidé de ne pas lui laisser une seule seconde pour respirer. En effet, derrière-lui, un puissant sifflement, suivit bruit sourd se firent entendre, accompagné d’un gémissement de douleur. Il ne fut pas le seul à se retourner en sursaut, pour découvrir qu’un des fusiliers qui gardait la lourde porte blindée donnant accès à la passerelle venait de s’écraser au sol, sous le poids d’un individu que personne n’avait jamais vu, et qui sortait tout simplement de nulle part. Instinctivement, l’autre garde avait braqué son fusil blaster sur l’intru, rapidement imité par les officiers de passerelle en arme les plus proches. Lase était resté stupéfait, et Ares, passé l’instant de la surprise, s’était rapidement emparé du pistolet qu’il avait donné à l’enseigne Beawin, et se dépêcha rapidement sur le périmètre formé par ses hommes, oubliant par la même occasion de couper la communication.
« Ne tirez pas ! » fit-il d’une voix forte et grave, le canon de son arme pointé vers le bas, le dos droit, alors que devant eux l’intru remuait, le garde aussi. Le capitaine souffla longuement. Il avait du mal à réfléchir. La situation, qui était déjà compliqué à comprendre, devenait insensée. « Caporal, veuillez accompagner le sergent jusqu’à l’infirmerie. »
L’intru, dont il ignorait l’espèce, se redressa assis, tandis qu’à côté de lui le garde sonné reprenait vie, et roulait sur le côté, encore choqué. Ares lui jeta un bref regard, il avait l’air d’aller bien. Le caporal se dépêcha de prendre son camarade par le bras, l’aidant à se relever. On n’était jamais sûr de rien, il fallait tout de même s’assurer qu’il n’avait rien de casser. Au même moment l’intru se présenta comme un Maitre Jedi, ce qui ne fit pas réagir le capitaine outre-mesure. Rien ne le lui prouvait que ce fût bien vrai, la Force aurait un drôle de sens de l’humour à lui balancer un Jedi dans les pattes au moment précis où il en aurait bien besoin, et alors que l’autre sith rouge avait affirmé que l’un d’entre eux pourrait corroborer ses dires. Evidemment, c’était aussi cet instant que choisirent les chefs d’escadrons pour demander des nouvelles, et des instructions…
Ares resta stoïque un moment, quelques dizaines de secondes tout au plus, alors que toute la passerelle attendait de connaître sa réaction, et sa décision. Il avait juste besoin de réfléchir, partitionner les informations, pour parer au plus urgent.
Les escadrons, et le problème avec les espoliens, d’abord…
« Commandeur Andell. Informez les escadrons Rouge et Bleu de passer sur la fréquence de secours. »
Fréquence de secours que les espoliens ignoraient. Cela leur permettrait de se coordonner entre eux, au cas où la folie les prendrait eux aussi.
« Puis informez-les que nos alliés espoliens ne sont pas fiables, et qu’ils doivent se tenir prêt à porter l’attaque contre eux si nécessaire. Ensuite, assurez-vous que les espoliens ont bien compris qu’ils devaient laisser passer une navette impériale, sur ordre de leur gouvernement. »
Même s’il avait encore du mal à croire ce que le sith rouge lui avait dit, Ares devait admettre que la situation prenait une tournure étrange, et qui semblait aller dans son sens. Néanmoins, il ne pouvait pas exclure totalement la machination vouée à semer chaos et désordre dans leurs rangs.
Bien, à présent, ce soi-disant Jedi… Par où commencer…
« Quand à vous, Monsieur, il m’est difficile de vous croire sur parole, tant vous venez littéralement d’apparaître du plafond. Tout comme il sera peut-être difficile pour vous d’adhérer à l’explication de ce qui vous est arrivé. » dit-il plus calmement, bien que sa voix continuait de porter, dans le silence de la passerelle. Il jeta un regard autour de lui, et d’un signe de tête, fit comprendre au personnel essentiel de retourner à son poste, alors que d’autres fusiliers-marins s’étaient rapidement porté sur le lieu de l’incident, l’alerte ayant sans doute été donné sur le moment par un des officiers. « Le fait est que je n’ai aucune preuve, ni aucune information me permettant de prouver que vous êtes bien un Maitre Jedi, et que la situation actuelle appelle à la plus grande vigilance de ma part, et de a part de tout mon équipage. »
Il marqua une pause, rangeant son arme dans son holster de cuisse, sans pour autant intimer l’ordre aux soldats d’en faire de même. Dans son dos, Lase relayait déjà les instructions aux pilotes.
« Je suis le capitaine Fird, commandant de ce vaisseau, membre de l’Alliance pour la Restauration de la République. Beaucoup se contentent de parler d’Alliance Rebelle, si cela vous dit quelque chose… »
Il pouvait toujours amener le soi-disant Jedi devant les deux siths, pour jauger leurs réactions… Mais même là, il ne pourrait que faire confiance à son instinct. Ce type, il venait d’une de ces failles dont il avait entendu parler, ce qui signifiait qu’il venait soit du passé, soit du futur. Dans les deux cas, il fallait donc envisager que personne, ici, ne pourrait le reconnaître, ou l’identifier formellement. Quand aux siths, pouvait-il seulement leur faire confiance pour quoi que ce soit ?
« Si vous voulez bien me suivre. » fit-il, en tendant le bras en direction de la console d’holoprojection, son regard glissant sur un garde, suffisant pour faire comprendre qu’ils devaient les suivre. « Je vous propose donc de vous réserver l’explication de votre arrivée ici, sur mon vaisseau, à plus tard. Actuellement, j’ai besoin que vous me prouviez votre bonne foi, car il se pourrait que j’ai besoin d’un Jedi, car je suis effectivement en pleine discussion avec deux siths, et que cette ombre que vous signalez mais que nous ne pouvons détecter, pourrait être bien réelle… »
Il ne cacha pas sa suspicion en arrivant avec le Jedi devant l’holocommunicateur. Tout comme il ne pensa pas à faire une petite plaisanterie sur la prédiction que le sith rouge avait fait, en parlant de Jedi…
« Quant à savoir si cette chose est de leur fait, je ne possède pas de réponses… » conclu-t-il, en pointant du doigt la transmission vidéo d’Espolia…
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Ares Fird
Ven 10 Sep 2021 - 10:55
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Combats et Bourdes à Espoliaft. event
Dinht prend sur lui et contrôle sa peur à mesure qu'il s'enfonce dans les ténèbres. Malgré sa tentative de faire comprendre qu'il ne sera pas une rencontre hostile très vite, trop vite même la chose qu'il n'arrive pas à voir tremble et ce monstre plus que menaçante. Le jeune revanite peste, décidément la force lui donne des épreuves qui de jour en jour à l'air d'être dans le seul but de le tuer. Pourquoi ? Sur ce point, il a arrêté d'essayer de comprendre depuis qu'il a reçu la marque au fer rouge au visage. Une explosion d'ombre s'en suit avec le tremblement, par réflexe Dinht ce protège le visage de son bras en baissant la tête. Une fois encore, il peste, pour le peu de fois qu'il décide de faire confiance en la force, c'est pour le contrarier ! Oui bon enfin faire confiance... Vu la douleur qu'il a ressentie au simple fait d'ignorer l'appel dans la montagne, on ne peut pas trop appeler ça complètement un... Choix.
Dinht serre les dents, sans qu'il ne sache pourquoi, alors qu'une ombre se pose contre lui. Une haine bien plus féroce que d'habitude l'envahi, incapable de résister toutes ces pensées ne deviens que noirceurs. La Force... Qu'elle aille se faire voir la force ! Elle vient de prouver qu'elle veut purement et simplement sa mort ! Et pourquoi hein ?! Qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour mériter autant de haine de la part de celle-ci ?! Si c'est comme ça, il tuera tout le monde... La force se trouve en chaque être vivant ? Et bien, il les éliminera tous ! Tous jusqu'au dernier ! Son corps tremble de colère, tuer, tous les tuer et mettre fin à cette croyance toxique !
* Dinht... *
Cette voie féminine surgie de nul part, elle raisonne en lui, donnant l'impression qu'une lumière se met soudainement à briller dans un coin. Il croit reconnaître cette voix, mais préfère ne pas trop s'y attarder lui remontant un souvenir et une erreur trop douloureuse.
* Dinht ressaisie toi. Tu n'es pas comme ça, je le sais. *
Malgré ses remords envers la possible propriétaire de cette voix, Dinht s'apaise assez pour être de nouveau maître de lui-même. Une partie de lui veut se laisser consumer dans l'espoir de l'entendre de nouveau, mais deux autres solutions lui viennent à l'esprit : fuir ou tenter de calmer cette masse. Il n'eut pas longtemps pour réfléchir de nouveau. La force l'a mener ici dans un but et il doute que ce soit pour une fuite, il a assez fuit. Et la fuite ne lui a apporté que malheur et souffrance. Non, cette fois, il va affronter le problème. Il est venu pour tenter d'apaiser ce côté obscur omniprésent ? Alors il le fera ! Il inspire un bon coup et se concentre le plus possible avec le côté lumineux de la force. L'ombre reste à lui comme bloqué, il garde le contrôle de lui-même malgré la douleur qui se balade dans chacun de ses membres. Il tient bon et s'accroche à la lumière, essayant le plus possible d'apaiser ce qui semble vouloir lui aspirer son énergie. Il tient bon et espère avoir fait le bon choix, la force l'a mener ici, c'est pour y faire quelque chose. Il garde sa respiration calme, et réussis à garder le contrôle, il parvient à bouger un peu, mais reste concentré sur la masse sombre, il faut la calmer, elle est dangereuse, il en est certain. Il faut qu'il y arrive, la survie de cette planète en dépend.
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