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Jeu 14 Juil 2022 - 16:09
J'entrais dans la zone d'habitation que j'avais loué. C'était une zone circulaire, cinq étages entier se trouvant autour d'un des piliers soutenant la ville au-dessus des terres de Taris. On pouvait, à chaque étage, trouver neuf appartements et la sécurité locale, convaincus par quelques milliers de crédits, avait accepté généreusement de laisser mes hommes gérer les caméras de sécurité et autres alarmes de ces étages, mais aussi de ceux au-dessus et au-dessous, soyons un brin paranoïaque. J'avais aussi fait installer d'autres caméras, bien sur, surveillées par mes propres hommes depuis l'appartement où je me trouvais. Qui n'était pas celui où officiellement je devais être, d'ailleurs.

Il devait y avoir théoriquement des patrouilles impériales bien sur, car nous étions dans la zone centrale, celle où vit le citoyen lambda, mais quand on sait à qui s'adresser, on peut s'assurer que les-dites patrouilles feront une pause le temps normalement nécessaire à cette promenade. Il faut penser à leur santé, bien sur. Et puis, cela éviterait de devoir s'en occuper autrement s'ils voient des choses normalement interdites aux gens de leur métier.

Pourquoi une telle sécurité ? Mais c'est que nous sommes accueillir un conseil du Soleil Noir ici, voyons ! Le Prince Noir a lancé des convocations à tous ses vigos et m'a chargé, comme c'est mon rôle, d'en préparer la sécurité, avec ses hommes. Bon, je suis sur que lors d'un tel événement, Xizor fait aussi installer ses propres sécurités, bien sur, sans me le dire et je ne lui en voudrais pas. Je ferais pareillement à sa place. Et ce n'est pas tout : si aucun vigo, à part moi, ni le Prince ne sont arrivés, nos principaux collaborateurs sont là. Chacun avait été fouillé avec minutie, à l'aide de senseurs, de droids trafiqués pour et manuellement. Il y en avait pour se plaindre mais tous se sont laissés faire : ils connaissent tous les règles du jeu, surtout s'il y a la présence du Prince Noir. Aucun d'entre eux ne connait son identité et je suis prêt à parier un gros magot que, tous, ils espèrent tomber sur lui pour tenter de grimper à l'échelon supérieur : devenir un de ses vigos. C'est totalement compréhensible. Et de fait, tous comprenait la raison pour laquelle les armes étaient interdites dans ce lieu. Seuls ceux à l'entrée des étages avaient le droit d'en avoir, et c'était tous des hommes du Prince. Ils n'étaient pas nombreux : une dizaine par étages mais c'était suffisant : plus ça ne serait pas discret et moins cela aurait été ridicule.

Seulement, voilà, tout cela, c'était pas tout à fait vrai : aucune réunion n'est prévue. Les Vigos devaient bien venir, et, de fait, leurs vaisseaux étaient tous posés quelque part sur la planète, la majorité avait envoyé leur doublure rejoindre leur quartiers désignés. Oui, des doublures, sur ordre personnel du Prince. Les vrais attendaient les instructions dans leur vaisseau, croyant à une manoeuvre de sécurité du Prince. Et là, ordre avait été donné à tous de gagner ses appartements : le Prince arrivait. De fait, une demi-douzaine de garde du corps avançait, devançant une groupe d'une dizaine d'individus comprenant la secrétaire personnel du Prince, l'humaine Guri, et une arrière garde  suivait aussi, dans l'étage central. L'un ds individus du groupe central n'était pas visible, sous une tenue ample et couvrante, avec une capuche rabattue sur sa tête, pour d'éventuelles caméras cachées, comme celle par laquelle je les fixais.

Soyons clair : ce n'était pas le Prince. Il n'était même pas de son espèce. Tout cela n'était qu'un  vaste piège. Un piège cher et coûteux. Une cage avec des barreaux en or massif. Tout cela pour piéger celui qui tentait de lancer son organisation secrète, ainsi que ses éventuels complices. Une idée du Prince lui-même, d'ailleurs.


"Chef, ça bouge dans les cantinas."

Je hochais la tête pour celui qui avait parlé, mon second. J'avais quelques agents, parmi les plus fiables de mes hommes, qui surveillaient discrètement les bars, et ayant noté dans certains un afflux surprenant de mercenaires. Et bien, j'ignore ce qu'il va en ressortir, comment vont se débrouiller mes collaborateurs, ceux de mes collègues vigos, mais on le saura bientôt. Je souris, faisant rouler ma cigarette entre mes lèvres, surveillant les nombreux écrans montrant ce qui se passe dans l'appartement de chacun d'entre eux, les couloirs circulaires et déserts des sept étages surveillés.

Aucune chance que l'empire s'en mêle : on est très loin de l'heure de passage d'une patrouille. et leur commandant a reçu des instructions claires : en cas de grabuges, il nous laisse régler ça. Il n'a pas envie de finir vendu comme esclave comme tous ceux qu'il kidnappe.

Je me tournais vers la trentaine de mes meilleurs hommes, mon groupe d'élite. Eux aussi ne savaient pas pourquoi ils étaient là. Ils pensaient avoir été appelé au cas ou, par prudence de ma part. Je le faisais toujours, après tout, de venir avec eux dans ce genre de moment. C'était le maximum qu'on était autorisé à amener de toute façon, pour un vigo. Nos collaborateurs avaient le droit à dix hommes ou serviteurs. J'allais vers un placard de l'appartement et je l'ouvris, dévoilant une belle collection d'armes. Je pris mes deux pistolets, à la crosse doté d'un dragon gravé, les installant dans mon dos, à leur place. Je leur souris, de mon sourire de bataille comme certains l'appellent.


"Cela va être l'heure du show, les gars. Préparez-vous : on va avoir de la vermine à éliminer."

Oui, ça va être l'heure de faire un peu de nettoyage dans l'organisation.

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Sagara Soyoku
Le dragon
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Sagara Soyoku
Mar 8 Nov 2022 - 19:00
Grâce à la préparation adéquate, il est facile de canaliser l'ennemi. Ainsi, sachant où allait avoir lieu la réunion, il avait été aisé de prendre le contrôle des turbolifts de la tour, afin, le cas échéant, d'introduire un programme interdisant qu'ils aillent à certains étages. En clair, de s'arrêter à un seul étage parmi ceux où avaient lieu la rencontre : le plus bas. Ainsi, l'ennemi serait obligé de prendre l'escalier pour aller aux autres. Et pour moi, cela aiderait à canaliser l'attaque et à y résister plus facilement. Aussi, fis-je enclencher le piège avant de sortir de la salle. Oh, j'aurais pu aussi détruire les turbolifts mais mes collègues n'auraient pas tous apprécié de devoir descendre des dizaines d'étages à pieds. Pour ceux qui ont des pieds.

On arriva devant la zone des ascenseurs au moment où ils s'ouvrirent pour les mercenaires : trois accès pour eux, qui ne montrèrent nullement leur surprise de tomber sur une trentaine de personnes, alors qu'ils n'étaient qu'une dizaine : ils ouvrirent le feu aussitôt, un tir ne me manquant que de peu, m'obligeant à me mettra à couverts derrière le croisement du couloir, pendant que mes hommes ripostaient. L'échange fut bref et intense : les dix-huits mercenaires moururent mais non sans avoir blessé ou tué dix de mes hommes.

Je secouais la tête : cela débutait plus mal que prévu. J'avais espéré pouvoir surprendre la première vague passant par les ascenseurs mais ceux-ci avaient été bien meilleurs que prévu. Et les suivant sauront qu'on les attend, maintenant. Adieu l'effet de surprise.

J'ordonnais qu'on mette les blessés dans une pièce proche et qu'on en ramène les meubles pour faire des barricades de fortune. Les autres, on prenait position pour avoir une bonne position de tir, en utilisant les coins des couloirs et portes, en attendant. Ceux apportant tables et canapés s'arrêtèrent quand je leur signe signe et prirent position, comme les chiffres signalèrent l'approchent des appareils. On ouvrit le feu aussitôt que les portes s'ouvrirent : ils furent éliminer en un rien de temps, ayant à peine eu la possibilité de riposter, tuant un autre de mes hommes. Bon, ça allait mieux. Je fis signe à mes gars de placer les meubles, prenant mon comlink pour signaler aux observateurs, ceux étant dans les cantinas des alentour, de se diriger vers la tour. Il était temps de verrouiller la cage.


~~~~~~~ Jets de dés ~~~~~~~
Première vague :
Jet pour Sagara
)> 10
Jet pour ses hommes
)> 5
Jet pour les mercenaires
)> 3
Installer une barricade de fortune ?
)> 11
Seconde vague :
Jet pour Sagara
)> 0 (2-2)
Jet pour ses hommes
)> 6
Jet pour les mercenaires
)> 10

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Sagara Soyoku
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Sagara Soyoku
Jeu 26 Jan 2023 - 13:51
Les tables furent rapidement installées, et correctement afin que nous soyons un minimum à couvert. Il est dommage que ce ne soit pas le mobilier de mon agence, car il est prévu pour ce genre d'occasion, alors que celui-ci non. Je ne pouvais donc être assuré qu'il tienne solidement, ni sur la durée, alors qu'il y avait du monde qui montait pour nous assaillir. D'ailleurs, une nouvelle vague arriva, avec un gamorréen à sa tête. Il se prit tous les tirs et chuta en arrière, bousculant ceux dans l'escalier. Sa vibrohache fut projeté en l'air et me percuta, heureusement avec le manche et non la lame, car j'aurais alors été découpé en deux.

Je secouais la tête, me relevant dans une pièce voisine, alors que j'entendais toujours les tirs venir du couloir. Un de mes hommes, blessés, sourit un peu en me tendant un verre d'eau.


"Vous avez été inconscient un quart d'heure, chef."

"Me***. Quelle est la situation ?"

"On tient toujours mais surtout parce que ceux-là, ce sont des manches."

"Et au-dessus ?"

"Tout est calme.  Janus nous a dit qu'il était en position."

Je hochais la tête, notant que mon agent 'nétait pas certain d'avoir bien compris le pourquoi de ce message ni la raison pour laquelle le chef du groupe assurant la sécurité de "Xizor" n'envoyait pas de renfort. Bon, il va être temps de faire bouger un peu les choses.

"Bon, on va se déplacer en arrière.

"On se replie ? Mais on tient la position, chef."

"Je sais mais le Prince attend un truc et on est là pour le déclencher."

Je sortis la tête dans le couloir, pour donner mes instructions, afin que mes hommes se séparent en trois groupes. Sauf que la moitié partie en arrière, avec moi, sur le couloir central et les deux autres quart vers les deux couloirs latéraux, au lieu de se diviser en trois groupes égaux. Il allait falloir que je leur donne des cours de replis, moi ! Ils vont en manger grave, jusqu'à ce qu'ils le fassent correctement. Heureusement, en face, ils n'ont pas l'air d'avoir compris et ils nous laissent faire sans la moindre réaction.

Le plan a encore une chance de réussir. C'est le principal. Je pris mon comlink, le branchant sur les haut-parleurs des étages supérieurs.


"Envoie un message à tous : les assaillants ont défait la sécurité et vont s'enfoncer dans le périmètre. Que tous les gardes du corps se regroupent aux ascenseurs pour sécuriser les étages."

Plus qu'à espérer que le traître réagisse : il n'aura jamais une meilleure occasion. Enfin, en apparence. Nous, on ne pourra jamais lui proposer meilleur moment, en tout cas, de frapper la tête du Soleil Noir.

~~~~~~~ Jets de dés ~~~~~~~
Troisième vague
Jet pour Sagara (bonus de barricade de 2)
)> 20 nat
Jet pour ses hommes (même bonus)
)> 17
Jet pour les mercenaires
)> 19
Est-ce que le traître bouge ?
)> échec
Repli
)> 15
Les mercenaires en profitent-ils ?
)> 19

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