Revan

Je ne sais rien de mon passé, ou plutôt je ne me souviens plus de rien. Mes souvenirs les plus lointains remontent dans ma jeunesse lorsque j'étais padawan au sein de l'Ordre Jedi. Je n'ai plus aucun souvenir de ma famille, fût-il que j'en ai eu une. Même mon arrivée au sein de l'Ordre s'est volatilisée au fin fond de ma mémoire. Ce que je me rappel, c'est que dès mon plus jeune âge, j'avais un talent inouï pour la maîtrise de la Force, mais aussi pour le combat au sabre laser. Mon tout premier Maître fut une jeune femme répondant au nom de Maître Arren Kae. Elle fut d'ailleurs le premier Jedi à avoir remarqué mon potentiel. Elle disait elle-même que me regarder c'était comme regarder le cœur de la Force. J'avais cette capacité à apprendre très facilement, qu'il s'agissait de la Force ou bien de la maîtrise du sabre. Mon temps libre, je le passais à nourrir ma soif de connaissance et de savoir, il me fallait tout apprendre, tout savoir. Mais cela me fit un tord, je n'avais pas d'amis, pas de lien avec quiconque. Enfin si, une seule personne. Un jeune garçon de mon âge répondant au nom d'Alek Squinquargesimus. Il semblait m'admirer. Il prétendait que j'étais son modèle à suivre. Pourquoi pas, s'il avait que çà à faire. Quand Maître Kae n'eut plus rien à m'enseigner, je pris la décision d'aller voir d'autres Maîtres. J'estimais que j'avais encore beaucoup à apprendre. C'est ainsi que d'autres Jedi devinrent mes Maîtres, comme Maître Zhar Lestin, ou encore Maître Dorak. Ce qui me différenciais des enfants de mon âge, était ma maturité très avancé.

Durant mes missions avec mes maîtres et avec d'autres padawan, J'avais démontré que j'étais aussi tactique que charismatique. J'étais observateur, calculateur, et je mettais en œuvre des stratagèmes avec une certaine facilité. Lorsque j'eus dix huit ans, une rumeur commençait à circuler, selon laquelle une armée de mandalorien commençait à s'attaquer à des mondes de la République. Mais le Conseil Jedi ne semblait pas réagir face à ces troubles. L'année qui suivit fut celle où je devins Chevalier Jedi. J'avais maintenant un peu plus de pouvoir dans le sens que je pouvais émettre mes opinions au Conseil. A mes yeux l'armée Mandalorienne représentait une menace plus grande qu'elle n'y paraissait. Et ce n'était pas fautes d'essayer de convaincre le Conseil Jedi qu'il était de notre devoir d'agir. Mais rien n'y faisait, le Conseil restait sourd à mes avertissements. Et leur comportement commençait à me sembler indigne d'un Jedi. Mais je savais garder mon calme et mon sang-froid, après tout j'étais un Chevalier Jedi. Ceux que je chérissais depuis longtemps, n'étaient plus devenus que simples déceptions. J'avais vite compris que je n'arriverai à rien avec le Conseil. Mais le Jedi était le garant de la paix et je me devais d'agir. Sortant de la salle du Conseil Jedi de Coruscant, je fis rassembler tous les Jedi qui étaient présent, et je pris la parole. Je pris soin de rappeler à tous que nous étions les protecteurs, les gardiens de la paix dans la galaxie et que ces mandaloriens étaient entrain de non seulement détruire cette paix qui nous était si chère, mais aussi de réduire la République à néant.

Ma détermination, mon charisme suffirent à convaincre bien des Jedi de rejoindre ma cause. Des padawans, comme des Chevaliers, mais aussi des Maîtres Jedi. D'ailleurs, mon premier Maître Arren Kae fut l'un de ces Maîtres à m'avoir rejoint. Bien sûr, Alek fut le premier à me suivre. Le Conseil intervint et m’interdit d'entrer en guerre. Mais leur faiblesse et leur lâcheté ne fit que de renforcer ma détermination à protéger la République. C'est ainsi que moi-même et mes frères et sœurs Jedi qui m'avaient suivi, partîmes dans la bordure extérieure. Je ne comptais pas enter en guerre. Mon but était juste de collecter assez d'informations et de preuves pour justement convaincre le Conseil Jedi d'aider la République et la secourir. Mais ces collectes nous amenèrent bien au delà de la bordure extérieure. Cela nous mena jusqu'à  la planète Cathar où même moi je ne m'étais pas attendu à cela. Un génocide planétaire. Tout un peuple exterminé par ces mandaloriens. Comment pouvait-on faire subir pareil atrocité ? Ces mandaloriens n'avaient aucun honneur, aucune fierté. Se fut à cet instant et sans le savoir à ce moment, que les premières onces du côtés obscurs m'envahirent. Mais nous fûmes rapidement rejoint par un membre du Conseil Jedi, Maître Lamar. il était accompagné par une poignet de Jedi qui avait refusé de me suivre, et qui était en faveur du Conseil. Maître Lamar nous ordonna de rentrer, nous disant que nous faisions honte à l'Ordre Jedi. Comment pouvait-il dire pareil chose en ce lieu de désolation. C'est alors que je fus attiré par un masque mandalorien, se trouvant à mes pieds. Mon instinct me fit prendre ce masque en main.

Mais lorsque j'eus le masque en main, la Force intervint, nous montrant à tous la même vision. Une vision de ce qui s'était passé ici-même. Ce masque avait appartenu à une guerrière mandalorienne, qui supplia le commandant mandalorien Cassus Fett, d’épargner le peuple Cathar qui s'était rendu. La guerrière fut rassemblée avec tous les cathars encore en vie et furent tous exécutés sans l'once d'une hésitation. Assistant impuissant à cette vision, des larmes s’échappèrent de mes yeux pour la première fois de mon existence. Pendant un instant de mutisme, je me fis le serment de rendre hommage à cette guerrière mandalorienne. Mais au moment où je m'apprêtais à mettre ce masque qui deviendrait le symbole de ma détermination, une nouvelle perturbation de la Force se fit sentir. Elle fut très violente et différente. A vrai dire, je n'avais encore jamais ressenti pareil chose, j'en étais déstabilisé. Le masque me tomba des main et une sorte de faille  apparue derrière et m'absorba avant de disparaitre aussitôt. Sans le savoir, la Force me mena donc à une nouvelle destinée, différentes de celle que j'aurai dû avoir.