!!!Liberté sur trois notes de musique( maul) +18 ANS!!

Il se surprit à trouver ce changement de lieu plutôt agréable. Non pas que l’ambiance du casino lui avait été déplaisante, loin de là – il avait plutôt trouvé cela agréable sans compter les crédits qu’il avait pu y gagner et si on mettait à part la bande de harpies charognards – mais se retrouver dans un autre endroit avait quelque chose de rafraîchissant. Si tant qu’une telle chose puisse exister dans un endroit comme Nar Shaddaa.

Bien sûr, parler de « jardin » était vite dit. Les Hutts avaient une conception toute particulière du confort et mieux valait éviter de trop y réfléchir. Toutefois, il fallait avouer que l’effort était bien visible : quelques arbres, un peu d’herbe synthétique et un banc et le tour était joué.

Il laissa Rosas prendre place sur l’herbe tandis que lui-même s’asseyait sur le banc. Maintenant qu’ils n’étaient plus dans le casino à devoir se tenir à un dress-code particulier, il tira sur le nœud de cette chose qu’elle avait nommé « cravate » et ouvrit quelques boutons sur le haut du col de sa chemise. Presque aussitôt, il se sentit mieux respirer et moins enfermé.

Son regard incandescent se reporta ensuite sur la jeune femme qui mettait en mots ses pensées. Difficile de dire s’il était ravi de ce qu’elle lui exposait ou non tant son visage conservait ce masque d’impassibilité.

- Mais ?

Il inclina légèrement sa tête sur le côté, attendant qu’elle continue. Au vu de la manière dont elle venait de lui parler de ce possible voyage, il semblait toutefois y avoir une condition. Ou plusieurs. Restait donc à savoir laquelle ou lesquelles.

 

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Mais, parce qu'il y avait quelques mais, enfin pas tellement, juste la demande de Sarkiss de ne pas rester trop loin de la lumière pour rester équilibrer

Mais... Mon mentor souhaite que je ne reste pas trop de temps sur Dathomir, et que j'aille de temps à autre sur une planète dite lumineuse pour garder mon équilibre... Sauf que... Cet équilibre est plus que précaire, je l'ai compris maintenant... Mais... J'ai peur aussi, de ne pas être à la hauteur de tes attentes, que tu te rendes compte au final que je te fait perdre ton temps... Puis, je me sent un peu perdue.. Tu m'as repousser de façon violente et pourtant depuis que l'on passe ce moment ensemble tout les deux pour se détendre, tu me montres une facette de toi que j'ai pris le temps d'apprécier, que se soit ton coté jaloux et possessif, mais aussi ton coté passionné, sensuel qui me rend totalement dingue de toi..

Je regardais le ciel plutôt que le Zabrak, je ne savais pas quoi ajouter de plus.

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Comme à son habitude maintenant, le Zabrak conserva le silence tandis qu’il laissa la jeune femme lui expliquer son ressentis. Sans la brusquer dans ses propos, sans la presser de continuer à lui exposer son point de vue. Calmement, il la laissa parler et mettre en forme ce qu’elle peinait à lui dire et qui semblait avoir longuement agité l’engrenage de ses pensées.

- Regarde-moi, Rosas.

Il ne savait pas s’il s’agissait d’un malaise qu’elle ressentait ou de tout autre chose pour qu’elle évite de le regarder directement comme elle le faisait si souvent. Une fois qu’il eut toute son attention, il put continuer :

- La peur est une chose normale, tu l’as dit toi-même de nombreuses fois depuis que l’on se côtoie : tu n’as jamais bénéficié d’un savoir digne de ce nom, c’est donc quelque chose de totalement inconnue pour toi. Seras-tu à la hauteur ? Je n’ai aucun doute à ce sujet, j’ai plusieurs fois eu l’occasion de voir d’apercevoir ce dont tu es réellement capable.

Maul se pencha légèrement vers elle sans la quitter des yeux, appuyant ses coudes sur ses genoux pour ne pas basculer en avant.

- Je ne serai pas aussi… insistant si je ne te pensais pas à la hauteur. Et je me trompe très rarement. Maintenant, c’est à toi de voir ce que tu désires vraiment : souhaites-tu apprendre ou préfères-tu rester là où tu es ?

Ce qui signifiait conserver cet équilibre précaire malgré tout, cette vie « facile » - si l’on pouvait dire – sur Chandrilla à ne s’occuper que de soi sans se préoccuper du monde et de la galaxie.

 

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Je finis pa m'appuyer dos au banc et le fixa dans les yeux, puis l'écouta parler. Il avait confiance en mon potentiel, mais cette confiance, je ne l'avais pas en moi. Certes Sarkiss m'apprenait beaucoup de chose, je ne pouvais pas le nier et j'adorer être en sa compagnie. Mais elle m'avais laissé le droit de partir apprendre avec lui, donc pourquoi se le refuser ?

J'aimais plus qu'apprendre, c'était un fait avéré et sérieux et c'est pour cela que j'avais longuement pesé le pour et le contre d'un apprentissage avec lui. C'était normal d'avoir peur de quelque chose dont on ignorait tout réellement.

Puis clairement, ce qu'il m'avais montré, m'avais tellement attisé dans ma curiosité naturelle, puis je ne voulais plus finir encore épuisé bêtement pour ne pas avoir réussis à me contrôler.

S'il était si insistant, malgré son rejet, il avait ses raisons, et j'avais pris le temps de les étudier pour comprendre. Cette vie me plaisais, mais bon, au fond de moi, je savais que j ne pourrais pas m'en contenter éternellement, ce n'était juste pas possible.

Je pourrais m'en contenter c'est vrai, mais il me manquerait toujours quelque chose d'important. Même si j'aime cette vie, je peux pas rester comme ça passive dans mon coin, surtout pour moi qui aime apprendre. Ce que tu m'as montré, m'a fait envie, envie d'aller plus loin, envie de repousser mes limites et pas juste de rester sur mes maigres acquis

Puis j'aimais passer du temps avec lui, j'avais aimé le laisser me guider, pas qu'au casino, mais écouter ses conseils avaient été tellement bénéfiques, que de tout laisser tomber de la sorte n'était pas possible. Pas en ayant effleuré du bout des doigts cela

Cela sera un réel gâchis de rester à cette vie

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Un léger sourire ourla les lèvres du Zabrak, visiblement ravi d’entendre les propos de Rosas. C’était une évidence : elle avait mûrement réfléchi sa décision. Il ne pouvait lui en tenir rigueur là-dessus, il s’agissait de quelque chose qui n’était pas anodin. Un véritable chamboulement de sa vie actuelle, si l’on pouvait dire.

- Je comprends.

Il n’ajouta rien de plus, elle avait pris sa décision. Maintenant, il fallait bien dire qu’il était « trop tard » pour reculer. Elle venait de franchir une limite qui serait bien difficile de passer en sens inverse.

Maul lui tendit la main pour l’aider à se relever et s’asseoir sur le banc, sans doute plus confortable que la verdure artificielle.

- Je te fournirai les coordonnées d’un lieu… particulier sur Dathomir en temps et en heure où tu devras te rendre par la suite le moment venu.

Mieux valait ne pas entrer dans les détails tout de suite. D’autant qu’elle découvrirait par elle-même en se rendant dans le lieu en question qu’il s’agissait du fameux Temple Sith où se trouvait son organisation… et donc qu’il était lui-même la tête pensante de l’Aube Écarlate qui l’avait déjà engagée.

En parlant de nouvelles venues, il se demanda un instant ce qu’il se passerait si Rosas croisait le chemin d’Opaline. Probablement quelque chose d’aussi électrique que la foudre Sith.

 

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C'était une nouvelle vie qui se dessinait doucement avec très peu de possibilité de retour en arrière, mais je n'en avais pas vraiment envie de toute façon. J'avais tellement apprendre avec lui, mais aussi de la force obscur que j'avais trop négliger par le passé.

Je m'assis sur le  banc à coté de lui et il m'expliqua qu'il me donnerait en temps et en heure le lieu pour le rejoindre.

D'accord

En attendant il nous restait encore quelques heures à passer ensemble tout simplement, sans se prendre la tête et je comptais bien en profiter pleinement. Je posais ma tête sur son épaule et lui adressa un léger sourire. J'aurais ainsi le temps de prévenir mon oncle de mon absence, de même que Sarkiss.

J'ai beaucoup aimé cette soirée au casino et grâce à tes conseils, j'ai une belle petite somme de crédits pour me faire plaisir et voyager. Que dirais-tu de faire un peu les boutiques de la promenade? Je n'y suis encore jamais allée  

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Tant de choses à prévoir… en particulier au niveau de l’organisation. Ce serait sans doute bien moins compliqué que cela avait été avec la jeune Sith Opaline – toutes ces commandes de matériel avaient été réalisées en un temps record – mais il n’en demeurait pas moins que cela allait représenter un nouveau défi. D’autant qu’il n’avait jamais été clairement explicite sur ses domaines de compétences à ce sujet.

Le Zabrak sortit de ses pensées en sentant la tête de la jeune femme se caler contre son épaule. Nul besoin de ressasser tout ça pour le moment. Il en aurait bien l’occasion plus tard quand il retournerait sur Dathomir.

- Faire les boutiques ?

Voilà un autre concept typiquement humain… qui ne lui disait absolument rien. Pourquoi auraient-ils besoin de « faire les boutiques » ? Il n’avait aucune utilité d’avoir un commerce… plusieurs encore moins. Mais apparemment, cela ne signifiait pas ce dont il pensait.

- Que veux-tu dire ?

 

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J'eus du mal à retenir mon rire face à la question du Zabrak. Il ne semblait absolument pas savoir ce que faire les boutiques voulait dire et je trouvais ce coté là amusant et touchant à la fois. Il ne semblait vraiment que très peu connaître les choses simples et bêtes de la vie, comme moi j'avais de grosses lacunes dans d'autres connaissances. C'était le bon moment pour avoir un peu plus de culture sur la façon de faire des gens.

Faire les boutiques, faire du shopping. Je m'en sert surtout en général plus pour comprendre les gens et me fondre parfaitement dans la masse pour mes contrats

Bon clairement, comment lui expliquer les concepts facilement ?

Cela veut dire que tu vas dans les commerces pour regarder ce qu'il propose plutôt que de passer commande. Cela permet de trouver des choses agréables, comme des vêtements, des armes, de la décoration, ou n'importe quoi qui te passe par la tête. C'est souvent plus un truc de femme, je te l'accorde, peut importe l'espèce. Mais là, tu vois les produits devant toi, tu peux toucher, tester, c'est comme quand tu vas au marché noir, mais en plus légal, même si je doute pour certain commerce

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Les termes de « Faire du shopping » ne l’aidèrent pas davantage à comprendre de quoi elle voulait parler, le faisant même froncer sourcils. Cependant, elle eut la bonté de l’éclairer davantage sur ce que cela signifiait vraiment… et le Zabrak ne put s’empêcher d’avoir une légère grimace.

Il comprenait bien mieux certaines espèces féminines de la galaxie qui se rendaient en groupe dans des endroits comme la place de Coruscant ou les marchés d’Alderaan sans leurs époux. Il n’avait jamais vraiment saisi l’intérêt de trouver plus de femmes que d’hommes mais maintenant qu’elle lui expliquait plus précisément pourquoi cette raison, il visualisait les choses d’une toute autre manière.

- Je vois.

Il se leva ensuite, lui proposant son bras pour qu’ils s’éloignent du jardin improvisé afin de « faire les boutiques » comme elle l’avait mentionné plus tôt. Il y voyait un point positif : étant donné que la soirée organisée au casino était assez impressionnante, il n’y aurait probablement pas beaucoup de monde dans lesdites boutiques.

Du moins, il l’espérait…

 

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Clairement, c'était plus pour passer du bon temps qu'acheté quelque chose, mais c'était toujours intéressant de voir d'autres lieux. Je lui pris le bas, et marcha en direction des commerces divers et variés.

Tu sais, je ne suis pas fan de ce genre de choses, mais c'est surtout un passe temps pour essayer de comprendre mes semblables.

Par chance, à cette heure ci, il n'y avait que peut de monde et tant mieux. Les foules étaient vraiment pas ma tasse de thé et même si cela avait été sympa le casino, j'étais plus qu'heureuse de partie.

Il y avait beaucoup de marchandises plus bizarres et étranges les unes que les autres. Mon regard se porta sur une paire de gant noir en cuir renforcé et différents petits objets de combats comme des couteaux de petites tailles, des couteaux pliants, des portes couteaux à fixé au bras, à la jambe et bien d'autres choses encore passe partout.

Mon choix s'arrêta sur un range couteaux à fixé au bras, ainsi que la paire de gants et bracelet de cuir noir

Il y a beaucoup de choses ici

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Le Zabrak se laissa volontiers guider vers et parmi les nombreuses boutiques en question. Comprendre ses semblables ? Si même une humaine ne parvenait pas à comprendre les humains… c’était assez paradoxale. Mais pas étonnant si elle avait grandi au sein d’autres espèces, ou s’était entraînée de cette manière.

Ils marchèrent – ou plutôt déambulèrent – un moment parmi les nombreux étalages. Il devait reconnaître que certains marchands avaient parfaitement bien ciblé leurs clients : quand d’autres proposaient des étoffes et tissus, peu d’entre eux mettaient l’accent sur la survie sur Nar Shaddaa. Des armes en tout genre, principalement aptes à être dissimulées, des breuvages douteux et des drogues… il eut même un sourire discret en apercevant des grenades.

Maul sortit de ses pensées en constatant que la jeune femme semblait avoir trouvé son bonheur parmi toutes ces marchandises. Il la rejoignit en quelques pas, posa son regard sur lesdits couteaux et brassard. Il plissa légèrement le nez, se permit de prendre le brassard pour le regarder sous tous les angles avant de s’adresser directement au marchand tout en lui lançant à moitié ledit brassard sur lui.

- Arnaquer vos clients est une marque de fabrique ? Ce brassard n’est pas renforcé, il n’arrêterait même pas une lame de mauvaise facture.

Le Rodien qui tenait l’étal récupéra maladroitement son bien avant d’avoir de grands gestes.

- Monsieur est connaisseur ? Attendez, attendez !!

Il se baissa pour sortir un caisson verrouillé qu’il ouvrit sous leurs yeux, dévoilant des brassards de cuir renforcé avec du métal léger mais impénétrable ainsi que de discrets couteaux de lancés et aiguillon empoisonné.

- Voilà qui est mieux.

 

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Je laissais Maul jeté un regard sur ce que j'avais trouver, cela ne sembla pas lui plaire le moins du monde. C'est sa remarque qui me mis la puce à l'oreille. Je ne pensais pas m'être trompé sur la marchandise, cela ne m'étais encore jamais arrivée, comme quoi, il y avait un début à tout.

Ho, comment tu as vue? Car, je ne l'avais pas remarqué du tout ?

Je laissais le rodien récupérer son bazar de mauvaise qualité, ce dernier sorti enfin un caisson fermé à clé et l'ouvris devant nous. J'esquissais un sourire légèrement sadique.

Tu penses qu'on peu tester la marchandise? J'ai bien envie de lui apprendre à ne pas truander les gens de la sorte

Je pris un couteau à la pointe parfaitement affûtée et l'observa sous toute les coutures, avant de le planter sur l'étal à coté de la main du Rodien qui perdit ses couleurs

Hum, que penses-tu de cela cette fois ci ?

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Le regard jaune et incandescent du Zabrak suivit les mouvements du Rodien qui continuait de balbutier des mots d’excuses, passant du basique au Huttesse sous le stress. D’une oreille, il écouta la question de Rosas. Question qui le fit d’ailleurs quelque peu sourire. Il attendit cependant que la nouvelle et « vraie » marchandise soit sous leurs yeux pour le lui expliquer.

- Avec de la pratique, pour commencer. Mais il y a aussi un autre moyen de s’en rendre compte en testant…

Suivant le geste à la parole, il prit le brassard non renforcé et l’une des lames affutées parmi lesquelles la jeune femme avait pris le couteau. Il enfonça soudainement la lame à travers le brassard, le métal traversa le cuir comme s’il s’était enfoncé dans une motte de beurre. De quoi blesser gravement le porteur dudit brassard soi-disant renforcé.

Maul reposa le brassard avec le couteau enfoncé dedans sur l’étal du marchand qui avait pris une couleur vert pâle en le voyant faire. Sans compter la lame proche de sa main que Rosas avait précédemment lancé. À en voir les traits de son visage aquatique, il s’en voulait d’avoir largement sous-estimé ses clients d’un soir quand bien même ceux-ci étaient élégamment habillés.

- Voyons voir.

Il prit l’un des nouveaux brassards et une des lames et répéta le même procédé que précédemment. Sauf que, cette fois, la lame ne s’enfonça que de quelques millimètres avant de buter et s’arrêter.

- Ceux-là sont renforcés, et même très bien. Du duracier ? demanda-t-il avec un regard au marchand qui acquiesça vivement de la tête de manière affirmative. Une lame de mauvaise qualité se briserait entre les plaques de ce brassard. Tu devrais en prendre un de ceux-là, ajouta-t-il à la jeune femme.

 

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Grâce à la présence du Zabrak, j'avais évité de me faire arnaquer en beauté, ce qui n'était pas plus mal en passant. Il faudrait que je pense à lui demander de me donner quelques cours là aussi pour ne pas me faire piéger de la sorte.

Je te laisse faire

Et là, totalement silencieuse, je le laissais simplement me montrer l'efficacité du matériel, mais aussi comment éviter les pièges en tout genre de marchant peut scrupuleux. C'était amusant aussi de faire peur un peu à ce petit marchand qui avait pensée à nous arnaquer

Déjà mieux en effet

Je pris les lames qu'ils m'indiqua, ainsi que les brassards, deux paires une noir et une marron et observa longuement notre vendeur

Il va nous faire un petit prix pour tout cela, n'est ce pas mon bon monsieur ?Surtout s'il ne veut pas des ennuis avec les autorités locales qui n'aiment vraiment pas la fausse marchandise

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Ledit vendeur – qui avait déjà des couleurs à en faire s’inquiéter ceux de son espèce – pâlit encore plus si cela était possible pour un Rodien. Il secoua les deux mains en signe de réédition avant d’hocher frénétiquement la tête de manière affirmative. Connaissant la « faune » locale, il avait d’excellentes raisons d’accepter : quand bien même les Hutts étaient des escrocs à part entière, mieux valait éviter de les contrarier.

Il annonça son prix à la baisse, somme toute raisonnable aux yeux du Zabrak. À défaut de dire quoique ce soit, il acquiesça affirmativement pour montrer qu’il était d’accord avec les propos du marchand. Pour une fois qu’il ne cherchait pas à marchander malgré tout.

Une fois les achats faits et éloignés suffisamment du marchand qui se souviendrait sans mal de cette soirée, Maul reporta son attention sur la jeune femme.

- Cela se passe toujours comme ça de…, il s'interrompit un instant pour chercher la formulation qu'elle avait usé pour lui en parler : faire les boutiques ?

Si devoir essayer des armes et protections pour en trouver les arnaques ou les bons plans, c’était bien plus amusant que ce dont il s’était imaginé quand elle lui en avait parlé. Surtout la partie concernant le « test de marchandise » pour discerner le vrai du faux.

 

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C'était au final très amusant de voir la tête du revendeur se changer en une toile multicolore et vivante. Ravie du prix, je payais le tout et suivie Maul plus loin

Se sont des choses qui arrivent parfois, même si cela reste rare tout de même. Au moins, tu peux voir la qualité des produits et les tester, cela évite en effet les surprises en combats

J'accrochais sous les manches de la robe les bracelet renforcé marron et les couteaux à la cuisse droite pour une totale discrétion. Quant aux noirs, j'avais décider de les offrir au Zabrak pour le remercier d'être rester avec moi

Attend une minute s'il te plait

J'attrapais ses bras l'un après l'autre pour y fixer les deux bracelets renforcés

Pour te remercier d'être resté avec moi, pour le temps que tu me consacres et parce que j'en ai simplement envie

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Rester rare… étrangement, il se doutait que leur apparence y était pour beaucoup. Il faut dire que personne n’aurait soupçonné un Zabrak et une Humaine habillée en tenue de soirée d’être des mercenaires et autres personnes fortement peu recommandables. Qui l’aurait cru, d’ailleurs ? Quant au fait de tester les produits, cela dépendait probablement de certains marchands. Surtout ceux qui ne se méfiaient pas.

Le Zabrak bien habillé allait pour reprendre le chemin de l’hôtel quand il se fit arrêter par la jeune femme. Il lui lança un regard interrogateur, comprit ensuite en la voyant attacher les pièces d’armure qu’elle venait d’acheter à ses poignets. Il serra et desserra un moment ses poings pour en tester l’efficacité.

- Merci.

Il n’ajouta rien de plus. Plus exactement, il ne voyait pas quoi ajouter. Après tout, il n’était pas très doué pour de faire de longs et beaux discours ou même pour manipuler les mots de manière générale. Il laissait plutôt cela à d’autres Siths qui privilégiaient le « poison » vocal aux armes létales.

- On y va ?

 

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Je lui souris simplement sans rien ajouter, car de toute façon il n'y avait rien à dire.

La soirée avait été riches en émotions aussi diverses que variés et je commençais à fatigué, c'est pour cela que je le suivi tranquillement pour retourner à l'hôtel. Tout le monde dormait déjà lorsque nous rentrâmes, mais je savais toujours comment faire pour rentrer tranquillement peut importe l'heure du jour et de la nuit.

Je l’embrassais légèrement au coin des lèvres, même si j'avais envie de bien plus.

Merci pour cette soirée

Il ne restait plus longtemps à passer ensemble et je voulais encore profité de sa présence, car il partirait surement le lendemain matin et moi je devrais préparer mon départ pour le rejoindre sur Dathomir.

Est-ce que je peux dormir avec toi ? lui demandais-je sans la moindre arrière pensées, car j'aimais tout simplement être dans ses bras, cela me faisais toujours beaucoup de bien sans comprendre pourquoi, mais Sarkiss avait raison, trop réfléchir n'était pas forcément bon

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Emboîtant le pas de la rose noire, le Zabrak la suivit à travers le dédale des rues. Bien sûr, ils auraient pu reprendre un taxi aérien pour rentrer comme ils s’étaient rendus au casino pour la soirée mais marcher de la sorte au milieu de l’éternelle foule cosmopolite de la lune des contrebandiers avait quelque chose d’agréable en soit. Il suffisait de ne penser à rien, de suivre le mouvement de cette « marée » vivante sans perdre des yeux la jeune femme qui lui servait de guide.

Une fois revenu à leur hôtel, le contraste entre le bruit extérieur et le silence de l’endroit était assez saisissant. Il retira cette « cravate » non sans un certain plaisir, soulagé de se débarrasser de ce morceau de tissus qui avait enserré son cou comme une entrave, et déboutonna sa chemise pour mieux respirer.

Pendant de brèves secondes, la surprise passa dans son regard jaune quand Rosas le remercia pour la soirée. Il inclina légèrement la tête vers elle, lui faisant silencieusement comprendre qu’il acceptait ses remerciements. Sa question lui fit arquer légèrement une arcade sourcilière, bien que cela ne demeurait guère visible par ses tatouages.

- Oui, bien sûr.

Quand bien même il ne dormait que très peu et souvent dans des positions assises, que ce soit sur une chaise ou dans un fauteuil ou – plus rarement – allongé dans un canapé, il n’allait tout de même pas la mettre à la porte. Les deux jours touchaient certes à leur fin, mais il restait encore quelques heures avant que ne sonne le glas.

- Tu devrais aller te doucher. Je promets de ne pas partir à l’improviste.

Maul retira ensuite les brassards renforcés qu’il posa soigneusement sur la table de la chambre qu’il occupait, fit de même avec les vêtements qu’il portait mais conserva toutefois le pantalon. Après tout, il ne voyait aucune différence avec ses jambes cybernétiques et cela l’habillait un minimum.

 

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J'étais contente qu'il accepte, qu'il me laisse profiter un peu  de sa présence pour quelques heureuse.

Mes pieds faisaient souffrir et je retirais les ballerines avec un réelle plaisir avant de rire à sa déclaration

Surtout que tu es très doué pour cela

Je filais ensuite vers ma chambre, plus que ravie de retirer ma tenue de soirée et de me glisser sous un jet bien chaud. Certes, c'était une très belle robe, mais je n'étais absolument pas à l'aise avec.  Rester sous la douche me fis un bien fou et soulagea les muscles légèrement tendue.

Enfilant une simple chemise de nuit courte, je regagnais la chambre du Zabrak et lui sourit espiègle. Je m'allongeais ensuite à ses cotés

Je vois que tu as retiré ta corde au cou ? En tout cas, tu étais très beau et séduisant ce soir, je comprend pourquoi les chipies voulaient t'avoir à leur coté et pourquoi elles m'ont jalousé de t'avoir pour moi

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En attendant que Rosas se détende de son côté, le Zabrak s’était emparé d’un des brassards renforcés et s’occupait à y ajouter quelques composants électroniques afin de le rendre plus pratique. Assis sur le lit qu’il n’avait pas utilisé depuis qu’il avait mis le pied dans l’hôtel, il resta un moment à manipuler les petits éléments jusqu’à être satisfait.

Ce n’est que lorsqu’il entendit que l’eau s’était arrêtée de couler qu’il reposa le tout.

La voyant revenir dans sa chambre, il s’allongea et ouvrit un bras pour qu’elle puisse faire de même. Il la laissa se blottir contre lui, posant sa main sur son épaule nue. Par réflexe et aux propos concernant la fameuse « corde » au cou, il passa sa main sur sa gorge non sans une légère grimace.

- Je n’en suis pas mécontent.

Il resta un moment songeur, se rappelant du comportement plus qu’étrange des femmes qu’il avait croisé à maintes reprises au casino. Jalousie ? Il comprenait mieux certaines réactions, dans ce cas. Cependant, il ne voyait toujours pas pourquoi une telle jalousie. Le mystère de la gente féminine, peut-être ?

- Je n’ai pas fait attention.

Plutôt qu’il s’en était assez désintéressé rapidement, à dire vrai.

 

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Je me glissais à ses cotés et posa ma tête sur son torse et mon bras en travers de son torse, tout à l'écoutant être ravie d'avoir retirer enfin la cravate et cela me fis rire

Tu sais, on peut s'en servir de bien des façons murmurais-je d'une voix sensuelle à son oreille, un sourire coquin sur le visage.

C'est vrai, ce genre de petit accessoire pouvait avoir bien des utilités quand ont avait les idées allant avec que se soit de façon coquine, ou pour se battre, ou tout autre chose du moment qu'on avait un peu d'imagination.

Il avait du mal à comprendre cette jalousie féminine, enfin c'était compliqué sans l'être et même moi j'avais du mal à parfois comprendre cela

Les non humains, surtout les Zabracks, sont un des fantasme féminin très répandu, car ils font partie des hommes très séduisant de la galaxie et exotique aussi, car les gens de ton peuple sont rares en général donc me voir à ton bras, ravie de l'être les a rendu folle de jalousie, de rage et de colère. C'est comme si tu étais une belle arme de très bon calibre, d'excellence, mais produit à très très faible pourcentage et dont les qualités ne sont plus à démontré, ce qui fait qu'on te voudrait à tout prix. Je n sais pas si tu comprends mieux d'une façon ou de l'autre

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Il baissa un instant ses yeux vers elle lorsque la jeune femme mentionna le fait d’user de ce morceau de tissus d’une autre manière. Oh, il savait d’expérience que certains éléments du quotidien pouvaient révéler une autre utilité dans bien des situations mais concernant cette « corde » au cou fort peu agréable… il préféra ne pas approfondir le sujet. La voix sensuelle dont elle avait usé à son oreille lui donnait suffisamment de savoir à ce sujet.

Le Zabrak écouta ensuite son explication concernant ceux de son espèce, ainsi que d’autres. Vraiment ? Les humains étaient assez étranges de penser de cette manière. Cela dit et comme la majeure partie de la galaxie était composée d’Humains, ce n’était pas plus étonnant que cela au final.

Surtout que l’analogie avec les armes était on ne plus parlante, et lui arracha même un sourire.

- Je vois.

Son regard se posa un moment sur le plafond de la chambre plongée dans l’obscurité, même si la faible lueur de l’extérieur tentait tant bien que mal de filtrer à travers la fenêtre ouverte.

- Vous êtes vraiment étranges, vous, les humains…

 

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Il avait compris mon sous entendu coquin et cela m'amusa légèrement, mais je n'ajoutais rien sur le sujet. J'étais de toute façon trop épuisé pour penser à autre chose que dormir et me reposer. Même si je n'aurais pas été contre un certain amusement plaisant, il fallait faire la part des choses à un moment où l'autre

Oui le genre humain était étrange et même moi j'avais parfois du mal à comprendre mes semblables et c'est pour cela qu'au final je restais le plus souvent avec des non-humains

Tu l'aimes bien mon étrangeté de toute façon murmurais-je
d'une voix fatiguée
Je raffermis légèrement mon étreinte sur le torse du Zabrak avant de fermer les yeux et de me laisser bercer par les battements de son cœur pour finir par m'endormir.

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Maul eut un léger sourire amusé aux propos de la jeune femme mais ne répondit rien. Il sentit son corps s’affaisser doucement, ses muscles se détendre, signe qu’elle sombrait peu à peu dans le sommeil. Il attendit quelques longues minutes puis heures avant de bouger enfin.

Avec précaution, il retira le bras que Rosas avait passé autour de son torse et, soutenant sa tête, la déposa sur l’oreiller juste à côté de lui. Chose faite, il se remit debout et s’habilla avec les vêtements qu’il avait portés pour se rendre sur cette lune. Il rangea soigneusement la tenue de soirée dans la housse prévue à cet effet. Chose faite, il sortit de la suite pour se rendre dans le hall principal où il déposa ladite housse aux propriétaires de l’endroit.

Il retourna ensuite à la civilisation moderne, se mêlant au reste de la populace jusqu’au spatioport. Là, il monta à bord du vaisseau qu’il avait utilisé pour l’aller et retourna dans un environnement plus… propice à sa personne : Dathomir.

Ses hommes l’y accueillirent avec un certain soulagement, ayant craint qu’il ait disparu une seconde fois. Il les rassura au mieux, puis leur parla d’une nouvelle venue prochaine. Personne ne posa la moindre question, tout comme personne n’avait questionné la présence de cette Sith – Opaline – mais ils comprirent aisément que les prochains jours seraient voués à de nouveaux préparatifs.

Quant au Zabrak, il retourna à ses nombreux datapads et autres données qui n’attendaient que lui.





HJ : Fin du RP pour moi ! Et les Zabraks ont deux cœurs ;b