!!!Liberté sur trois notes de musique( maul) +18 ANS!!

 

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J'avais l'impression qu'avec lui, les deux prochains jours seraient riche en surprises et ce n'était pas pour me plaindre bien au contraire. Le voir sourire augmenta mon amusement propre. Donc clairement nous allions rester ici tout les deux? Pas de soucis pour moi

Oui, tu as raison c'est une pure perte de temps

L'embrassa sur la bouche légèrement, je me relevais et étira légèrement les muscles de mes jambes et de mon dos, puis lui pris la main avant de l'entraîner plus loin

Si Monsieur veut bien prendre la peine de me suivre

D'un pas vif, je l'entraînais un peu plus loin dans les rues et ruelles de la ville qui ne semblait jamais dormir, comme si le plaisir et le jeu était tout ce qui comptait. Ce n'est qu'après environ une demi heure de marche, que devant nous se dressa une élégante maison de bois. Elle n'était pas très grande, ni très luxueuse, à première vue et pourtant, elle proposait un réel confort et une vraie paix.

C'est voila, c'est ici. L'endroit n'est pas d'un grand luxe, mais il fait bon vivre. C'est calme, on y mange très bien, les gérants sont très gentils et le lieu possède de quoi se détendre sans être déranger à savoir une salle de sport, des sources chaudes artificielles, une piscine, et d'autres petites perles sympathique. J'espère que cela t'ira ?

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Sortir de cette boîte de nuit infâme aux odeurs de transpirations – entre autres choses – fut un immense soulagement pour le Zabrak. Il la suivit donc sans discuter à travers les dédales des nombreuses rues et ruelles de la lune, se faufilant parmi les badauds et autres vendeurs de rues sans compter les receleurs.

Ils débouchèrent alors devant un bâtiment qui jurait avec le reste des structures de métal et autres industries de Nar Shaddaa. Tout de bois avec une architecture qu’il n’avait jamais vu auparavant, sauf dans certains Temples Jedis perdu depuis des décennies.

La bâtisse lui inspirait une étrange sensation de calme et d’équilibre… et il comprit bien mieux pourquoi Rosas affectionnait ce lieu en particulier, en dehors du fait qu’il n’avait rien à voir avec le reste de la lune des contrebandiers.

Maul lui emboîta le pas lorsqu’elle s’approcha de ladite demeure, quelque peu méfiant mais aussi mué par une certaine curiosité. De ce qu’il en déduisait de ses paroles, ce n’était pas la première fois qu’elle venait en ces lieux. De toutes évidences, elle en était devenue une habituée.

Aussi préféra-t-il s’abstenir de tout commentaire et simplement se laisser porter par le cours des événements.

 

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Prenant son silence pour une affirmation, je lui fis signe de me suivre à l'intérieur de la bâtisse, inspirant longuement les odeurs boisés du lieu et floral. Rien n'a voir avec la boite de nuit que l'on avait quitté.

Un fin bouclier permet de protéger des odeurs infectes de la lune, mais aussi du bruit. Tu te rendras vite compte que nous sommes un peu couper du monde

C'est sur que le connaissait, il devait se retenir de sortir une réplique concernant un lieu calme, façon jedi. Je le laissais observer les lieux, pendant que je m'approchais d'une jeune Twi'lek pas très grande. La demoiselle à la peau verte et bleuté d'une dizaine d'années sauta de son fauteuil pour me serrer dans ses bras

Bonjour Tasha, tes grand parents sont là ?

Bien sur, je vais les chercher

Du coin de l’œil, j'observais mon cher Zabrak détailler les lieux.

Tasha est la petite fille des gérants. Ses parents ont été tué par l'Empire pour soit disant acte de rébellion. Il m'ont demander de récupérer leur petite fille seule survivante alors qu'elle n'était encore qu'un bébé, dans le reste de sa famille

J'adressais un sourire lumineux au vieux couple qui nous accueillit chaleureusement et leur parla à voix basse pour ne pas me faire entendre de Maul. Je voulais lui réserver quelques surprise concernant les lieux et ce que l'on pourra y faire.

Dit moi, le monsieur c'est ton amoureux ?

Ne dis pas de sottises Tasha, c'est juste un très bon ami à moi. Allez va au lit maintenant, il est tard pour les petites filles

Je reposais la petite fille sur le sol et lui sourit tendrement. J'adorais cette enfant, quand je le pouvais, je revenais la voir ici le plus possible.La jeune enfant fila droit dans un couloir à l'opposé, pendant que je fis signe à Maul de me suivre vers notre chambre.

Cette dernière était décoré de façon légère avec quelques plantes vertes, d'anciens meubles en boiserie noir et était séparer en deux pièces avec en son centre un petit salon

Ne sachant pas trop ce que tu voulais, j'ai ehum, pris cette petite suite pour toi et moi. Il y a deux chambres séparé, avec tout ce qu'il faut dedans. Donc une douche, un lit, une penderie avec des vêtements que l'on te prête. Nous avons aussi notre petite terrasse, avec vue sur le jardin.

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Il pénétra à l’intérieur du bâtiment, ses yeux balayèrent lentement la décoration tout autour d’eux. Il écouta d’une oreille les explications concernant le fin bouclier anti-bruit qui isolait l’endroit. Effectivement, c’était assez impressionnant : le bruit des nombreux speeders et des cris de la foule ne leur parvenaient plus. Comme s’il venait de pénétrer dans une « bulle » de stase et de calme. Ce qui devait sans doute être le but.

Le Zabrak porta son attention sur la petite Twi’lek qui venait à leur rencontre. Il la dévisagea un instant mais ne fit pas le moindre commentaire, écoutant ensuite les explications de Rosas.

Étrangement, cela lui rappelait la mission qu’il avait effectué en sa compagnie par le passé sur Nal Hutta : assassiner un Hutt pour elle, faire sortir les esclaves Twi’leks et les ramener dans leurs familles pour lui. Alors le fait d’avoir sauvé cette gamine pour la remettre à ses grands-parents... il pouvait le concevoir.

Laissant Rosas discuter avec les deux personnes âgées qui venaient d’arriver, Maul s’éloigna un instant pour observer davantage les lieux. De ce qu’il savait des traditions Twi’lek, ce lieu n’y ressemblait absolument pas. Au contraire, c’était le total opposé. Peut-être un héritage d’humains qui leur avaient légué un endroit ? Il savait l’espèce humaine très diversifiée à ce sujet, surtout dans leur propre culture.

En fait, ce genre d’endroit lui rappelait quelque peu la culture Falleen.

S’arrachant à ses pensées lorsque la jeune femme ordonna gentiment à la petite fille d’aller se coucher – et ne faisant pas de commentaire bien qu’il avait entendu la conversation au sujet de « l’amoureux » en se demandant ce dont il s’agissait – le Zabrak revint vers elle et la suivit jusqu’à ladite suite.

Il devait bien le concéder : l’endroit était très agréable. Par automatisme, il balaya longuement les lieux du regard pour chercher à discerner de possibles caméras ou micros. Fort heureusement, il n’y avait rien de tel.

- C’est parfait, dit-il pour seul commentaire tout en s’approchant de la terrasse pour observer ledit jardin, notant dans un coin ce qui semblait être des bains extérieurs dont la vapeur s’élevait. Qu’est-ce que c’est ?

 

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Je le laissais observer simplement les lieux et pris la première chambre à droite pour me changer et enfiler une simple serviette autour du corps et revenir dans le petit salon

Ravie que tu aimes

Je passais devant le zabrak et sortie sur la terrasse si peu vêtue , avec les pieds nus et me dirigea vers la bassin à vapeur.

Ceci, c'est la meilleure chose que je connaisse au monde, se sont des sources chaudes. De l'eau chauffé à une température d'une quarantaine de degrés environ. Celles de l'établissement sont communes aux clients avec les femmes d'un coté et les hommes de l'autre, mais celle ci est à nous

Je me glissait dans l'eau même avec la serviette et soupira d'aise tellement c'était agréablement bon et agréable

Tu trouveras dans la chambre tout ce qu'il te faut pour te changer, donc n'hésite pas à venir me tenir compagnie, sauf si tu préfères dormir étant donné qu'il est déjà tard

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Entendant la voix de la jeune femme, le Zabrak tourna légèrement la tête vers sa source… et resta un moment silencieux en l’observant. Plus particulièrement, en avisant sa tenue : une simple serviette autour de son corps pour seul rempart à sa nudité. Il ne comprit pas le pourquoi jusqu’à ce qu’elle passe devant lui tout en lui expliquant qu’il s’agissait de bains « presque » naturels alimentés directement en eaux chaudes.

Dans leur cas, il s’agissait donc de bain privé.

Maul s’ébroua mentalement avant de retourner à l’intérieur de la chambre pour aller les fameux vêtements d’emprunt dont elle lui avait fait mention. Il parvint à dénicher un ensemble anthracite qui ressemblait à ses anciens vêtements de Sith. Se pourrait-il que la culture s’en imprègne ? C’était possible.

Il se rendit ensuite dans ce qui servait de salle d’eau et préféra user de la douche sonique que de se baigner, ses implants ne supporteraient pas une longue immersion. Aussi profita-t-il un moment des puissantes vibrations de l’air de la douche qui le décrassèrent encore plus efficacement que l’eau, chassant l’odeur de la boîte de nuit qui lui avait collé à la peau.

Ayant revêtu les nouveau vêtements et se sentant bien mieux, le Zabrak retourna sur la terrasse où il prit place dans l’un des fauteuils de bois, observant la jeune femme dans l’eau.

- Cela fait longtemps que tu viens ici ?

 

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Allongé à moitié dans l'eau, je profitais tranquillement de sa chaleur pour me détendre, laissant le Zabrak découvrir notre petite suite. Les muscles dénouer, je profitais pour faire quelques brasses avant de me rapprocher de l'endroit où Maul s'était installé

Quelques années déjà. Avec mon premier maître quand j'étais petite pour des sortes vacances, puis je suis revenue assez souvent

La vapeur était une douce caresser et allonger sur le dos, je regardais la végétation qui nous entourait repensant un peu à la passion de cette soirée. Le détail qui ressortais le plus pour l'instant était le fait que lorsque j'avais laissé couler ma colère cela avait été tellement agréable et grisant.

Bougeant doucement par les remous de l'eau, j'en oubliais de tenir la serviette qui tomba au fond du bassin, mais bon avec la vapeur autour de moi, ce n'était pas si grave que cela.

Je ne connais que les deux propriétaire que tu as croisé et leur petite fille Tasha. Je n'ai jamais demandé à qui les lieux étaient avant, car ils ont toujours géré quand je venais ici

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Silencieusement, le Zabrak réfléchit longuement à ce qu’elle venait de lui dire. Son regard vague se perdit un instant dans la vapeur de l’eau où se trouvait la jeune femme, sans vraiment la voir et n’ayant donc pas noté le détail de la serviette qui s’était détachée, tandis qu’il songeait à tout ceci.

Ses yeux se levèrent un moment vers le ciel de la lune, constatant au passage qu’en plus du bouclier anti-bruit se trouvait une imagerie projetant un ciel d’un bleu nuit parsemé d’étoiles et de planètes proches. En somme, le ciel qu’aurait dû avoir Nar Shaddaa sans toute sa pollution et ses lumières. Pratique pour appuyer cette impression d’être coupé totalement du monde extérieur.

Maul revint à la réalité, reportant donc son attention sur Rosas dans l’eau.

- La gamine… Tasha, c’est ça ? Elle semble bien t’aimer. Que feras-tu lorsque ses grands-parents auront passé l’arme à gauche ? Elle reprendra le flambeau de ce lieu ?

Dans un endroit empli de dépravation et de dangers comme c’était le cas de la lune des contrebandiers, parvenir à garder la tête hors de l’eau sans finir dans l’esclavage ou pire était une bataille de tous les instants. Surtout pour les Twi’leks. Par conséquent, sa question était quelque peu… légitime.

Non pas qu’il s’inquiétait pour l’enfant, mais il avait quelques contacts sur cette lune qui pourrait toujours s’avérer être utile.

 

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Le silence s'installa doucement et le ciel, même s'il n'était pas vraiment réel était agréable à observé. Peut être que c'était ainsi avant que le lieu ne soit totalement polluer et brisé. Sa question était intéressante en soit et souleva hélas aussi le soucis des gens de son peuple à cause de l'Empire

Je la connais depuis qu'elle est bébé et je l'ai vue grandir. Ses parent à Tasha l'ont eus très jeune, donc ses grands parents pourraient être ses parents aussi, donc elle la le temps de grandir tranquillement et même s'il devait arriver quelque chose avant ce que je ne souhaite pas. Je demanderais à un proche ami de s'occuper d'elle tout simplement

Me redressant dans l'eau, je me rendis compte que la serviette était tombé au fond du bassin. Je récupérais la serviette avec la force et la posa sur le bord du bassin. Sortant de l'eau, je passais à coté du Zabrak et alla me chercher un thé fumant et posa une autre tasse sur le rebord de la chaise longue de Maul avant de retourner dans l'eau

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Vouloir le bien d’autrui était une chose. Parvenir à protéger ladite personne contre la cruauté et la dureté de la galaxie… c’en était une autre. Il y avait toujours – à un moment ou à un autre – la réalité qui se rappelait à son bon souvenir. Le plus souvent, comme la douleur d’une soudaine gifle lancée avec aplomb.

Maul s’arracha brutalement de ses pensées lorsqu’il vit la jeune femme se lever dans l’eau. Et il vit… tout. De la courbe de ses épaules, jusqu’au galbe de son fessier en passant par ses hanches. Il resta profondément silencieux, le regard fixé sur Rosas avant de le détourner pour ne pas paraître trop impoli.

Quand bien même son visage avait le masque le plus parfait de la neutralité, ses sens s’étaient brusquement emballés tel un ascenseur émotionnel. Une chaleur bien connu mais encore quelque peu étrangère se déversa brutalement dans ses veines, lui faisant l’effet inverse d’une douche froide.

Il fronça légèrement sourcils, plus contre lui-même que contre tout autre chose. Il avait vu de nombreuses femmes et espèces de sexe féminin nues. Cela avait fait partie de son entraînement de son endurance et résistance physique comme mentale. Alors pourquoi une seule femme humaine lui donnait autant d’embarras ? C’était à n’y rien comprendre.

- Merci, répondit le Zabrak d’une voix plus rauque qu’il ne l’aurait voulu lorsqu’elle déposa un thé sur rebord du fauteuil où il était installé.

Thé qu’il prit et dont il huma le parfum pour s’éclaircir l’esprit, notant toutefois les cicatrices présentes dans le dos de Rosas en plus de son tatouage dans le creux de ses reins. Dont une cicatrice particulièrement longue qui l'interpella quelque peu, se demandant brièvement si c'était le résultat de la bombe sur Alderaan.

 

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J'avais sentie son regard brûlant m'observé longuement pendant que je servais du thé pour nous deux et cela m'amusa beaucoup, mais je ne laissais rien paraître sur le sujet.

Avec plaisir murmurais-je à voix basse.

Je m'adossais à la paroi du bassin savourant le thé aux plantes qui était toujours servi dans les chambres. Parfait pour se détendre et se relaxer.

C'est dommage que tu ne puisses pas me rejoindre dans l'eau, c'est tellement chaud et agréable. En plus, c'est pratique, tu peux rajouter des huiles de bains pour parfumer le tout

Dans un petit coffret en bois poser sur un socle à coté du bassin, je farfouillais dedans à la recherche d'un flacon en particulier et sourit amusée lorsque je le trouvais enfin. Ce petit flacon était un mélange d'huiles essentiel qui avait pour effet non seulement de relaxer, mais aussi d'être légèrement aphrodisiaque et en versa plusieurs gouttes dans l'eau.

Rapidement une fine odeur de jasmin, une note d'ylang ylang, avec finement dosé une pointe de cannelle. L'odeur était vraiment des plus agréable

Hummm j'aime beaucoup l'odeur, pas toi?

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Le Zabrak secoua légèrement sa tête de droite à gauche.

- Je préfère éviter l’eau de manière générale... la mer ayant été une exception.

Exception qu’il avait amèrement regrettée par la suite. Le sel s’était introduit dans ses jointures – si l’on omettait le sable – et avait fait rouiller une partie du métal de ses jambes. Il lui avait fallu des heures de labeur pour parvenir à réparer son erreur. Bien évidemment, sa fierté l’avait empêché de demander de l’aide à ses hommes quand bien même certains d’entre eux s’étaient proposés à maintes reprises.

Certains lui avaient même soumis l’idée d’embaucher une servante qui s’occuperait de ce genre de désagrément – huiler ses jointures et s’occuper du métal en l’occurrence – pour lui permettre de continuer à travailler. Il avait catégoriquement refusé.

Revenant au moment présent, Maul plissa légèrement le nez lorsque les effluves lui parvinrent. Il discernait certaines odeurs qu’il connaissait, d’autres qui lui étaient parfaitement inconnus. C’était reposant, envoûtant même. Il se demanda un instant quel genre d’effet cela pouvait avoir sur les humains, connaissant leurs lubies des huiles parfumées et autres tout comme les Twi’leks.

- C’est très agréable, oui.

Au moins, cela lui permit-il d’avoir l’esprit bien plus clair.

 

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L'odeur emplissait les alentours du bassin c'était si bon. Je comprenais parfaitement qu'il ne voulait plus retenter l'expérience de Chandrilla et être ainsi à nouveau épuisé

Je me doute oui, ça t'avais d'ailleurs épuisé au bord de la plage

Oui l'odeur était agréable et reposante à la fois, mais pouvait tout aussi envoûté les sens. Hélas, il ne semblait pas être réactif à l'odeur, ou alors il avait vraiment une trop fort résistance. Dommage, j'aurais essayé.

A la place, je terminais mon thé tranquillement savourant les effluves parfumés avec un plaisir certain. M'étirant longue, je sortie de l'eau et pris une serviette sèche cette fois ci et m'allongea de tout mon long sur un transat

L'eau chaude relaxe à la perfection, mais il vaut mieux éviter d'y rester trop longtemps, pour ne pas faire un malaise

Étouffant un bâillement, je fermais les yeux et laissa mon esprit embrumé vagabonder plus loin, vers les souvenirs de cette soirée torride et si agréable

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Le Zabrak inclina légèrement sa tête lorsqu’elle mentionna l’usage excessif de la Force qu’il avait fait. Y étant fortement habitué, il en avait presque oublié ce petit point de détail.

Lorsqu’elle sortit de l’eau, il évita de la regarder directement mais la conserva cependant dans son champ de vision. Buvant une longue et lente gorgée de thé – il devait bien admettre que c’était délicieux – il ne fit pas le moindre commentaire lorsqu’elle mit une serviette propre pour dissimuler sa peau à sa vue.

Maul eut un léger sourire amusé en la voyant étouffer un bâillement. Cela n’avait rien d’étonnant.

Mine de rien, il était très tard – ou tôt… tout dépendant du point de vue – et malgré le fait que la lune des contrebandiers ne semblaient jamais dormir, il était normal d’avoir son corps qui finissait par céder suite à une longue journée sans se reposer. D’autant que ladite journée avait été riche en émotions.

Il déposa sa tasse de thé sur le rebord de son fauteuil, se penchant légèrement en avant ensuite.

- Puis-je te poser une question très personnelle et indiscrète ?

 

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Bercé par le bruit de l'eau qui coule et les odeurs florales, je commençais doucement à somnoler sur la chaise longue; La soirée avait été riche en émotions, en passion, en sensations nouvelles.

Pour la première fois de ma vie, j'avais vue la colère d'une nouvelle façon et cela était fortement agréable et même grisant. Sans savoir pourquoi, j'avais l'impression que c'était une partie de moi intégrante, logique.

Sa voix, me sortie de mon semi sommeil et je me tournais légèrement sur le coté pour fixer le Zabrak, me demandant bien ce qu'il voulait savoir. Plongeant mon regard azuré dans ses prunelles abyssale, je lui souris légèrement

Vas y, pose ta question

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Il vit sans mal la fatigue qui s’emparait d’elle dans une douce étreinte. L’eau chaude du bain l’avait détendue bien plus qu’en apparence, semblait-il. Étendant une main pour écarter quelques mèches des cheveux rosés de ses prunelles clairs, il eut un léger sourire.

Toutefois, il laissa ensuite reposer son bras sur l’accoudoir pour ne pas la gêner. Après tout, il ne savait pas comment la jeune femme allait réagir à sa question.

- J’ai… remarqué tes nombreuses cicatrices. L’une d’elle est plus importante que les autres. Plus longue et large.

Il savait que les cicatrices étaient l’apanage des guerriers, qu’ils aient un sabre-laser ou un blaster. Là-dessus, ils étaient tous égaux et lui-même ne dérogeait pas à cette règle. Néanmoins, la cicatrice qu’il avait remarquée était bien plus impressionnante que les autres.

- D’où vient-elle ?

Il avait prévenu : c’était une question indiscrète et personnelle.

- Tu n’es pas obligée de répondre si tu n’en as pas envie.

 

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J'aimais toujours autant sa main caressante, c'était un geste banal, mais pourtant si agréable que le voir s'amuser à déplacer mes cheveux

J'aime bien quand tu fais cela avec ta main

Il avait remarqué les cicatrices, en soit ce n'était pas grave après tout je m'étais baladé devant lui entièrement nue, mais je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me pose des questions sur le sujet. Celle ci, était lié à ma presque mort, celle ci, c'était le lien avec une ancienne vie terminé, et la chance de pouvoir commencer une autre vie

Celles cien pointant du doigt une cicatrice sur l'épaule droite, puis une autre sur le haut de la poitrine

Ses deux là, sont les marques faite en punition par mes parents, les autres sont lié au métier d'assassin puis je passais la main sur mon visage, là où se trouvait mon œil maintenant vide de vie

Quant à celle ci, et celle dans le dos, la très longue, sont en lien avec mon accident lorsque j'étais encore enfant. L'accident qui à coûter la vie de mes parents, et qui aurai du me tuer aussi. Un morceau de métal à transpercer entièrement mon visage crevant l’œil avec, sans toucher la boite crânienne, celle de mon dos? J'ai été éjecté du vaisseau lorsqu'il est tombé et je me suis empalé sur une plaque en métal qui s'était enfoncé sur plusieurs centimètres de profondeur manquant de peu de sectionné la moelle épinière.

Je posais ensuite une main sur la serviette au niveau du ventre

Et cette dernière, c'est un autre bout de métal qui m'as transpercé le ventre, à cause de ça, je ne pourrais jamais avoir d'enfant.  Les médecins ont dit que c'était un miracle que je sois encore vivante. Il s'est passé plusieurs semaines de coma, personne ne pensait que j'allais vivre...

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Maul l’écouta sans l’interrompre une seule fois.

Ce qu’elle lui expliqua… avec quelque chose d’extrêmement triste et beau à la fois. De même qu’il sentait la douleur dans ses paroles, peut-être aussi une certaine amertume. La jeune femme avait perdu bien plus qu’elle ne le laissait paraître au premier abord. Son corps était la toile de la peinture qu’avait été sa vie jusqu’à présent.

Tout comme le corps médical se l’était demandé à l’époque, le Zabrak se demanda bien comment elle avait fait pour survivre après autant de dommages physiques comme psychologiques… avant de se souvenir de son propre cas, qui paraissait bien moindre à côté du sien : il avait été tranché en deux par la lame d’un sabre-laser.

Pourtant, il avait survécu.

Grâce à la Force.

À nouveau, sa main se leva pour aller doucement effleurer la peau sous l’œil invalide de Rosas. Une caresse silencieuse et légère, sans qu’il ne désire la brusquer, tandis qu’il plongeait son regard incandescent dans le sien.

- Merci. De m’avoir dit tout cela.

 

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La force, elle faisait parfois de petits miracles, de vraie merveille sans en prendre conscience. Ma vie et ma survie en était la preuve. Mais par la suite, la vie avait été dur à nouveau. A peine remise sur pied, j'avais finis à la rue, n'ayant personne pour prendre soin de moi.

C'est la rue qui m'avais fait grandir, qui m'avais forgé à prendre un chemin pour devenir la personne que j'étais.

Une fois remise, enfin si l'on peut dire... On m'a laissé à la rue, n'ayant personne, j'ai due me débrouiller seule. Les premiers mois on été dur, j'aurais voulue mourir. Puis au final, j'ai décidé de prendre ma revanche sur la vie et de me battre pour vivre ma vie

Je fermais les yeux au contact de sa main, c'était agréablement doux et calmant. Chassant au long de mauvais souvenirs qui valaient mieux garder loin. La fatigue s'était éloigné pour le moment et je préférais me concentrer sur sa douceur

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Le Zabrak comprenait sans mal ce par quoi elle était passée. D’une certaine manière, l’enfant qu’elle avait été n’avait jamais eu d’enfance comme ses camarades. Très tôt, elle avait dû apprendre à survivre dans un monde hostile qui avait subi le contrecoup de l’Ordre 66 de Palpatine. Il pouvait comprendre sans le moindre mal : lui-même avait été privé d’une enfance comme les autres.

Lentement, il retira sa main du visage de la jeune femme sans la quitter des yeux. Un léger sourire passa dans l’ombre de son visage.

- La Force t’a sûrement aidé à te garder en vie. La Force et ton mental d’acier.

Beaucoup de gens avaient tendance à oublier que le mental jouait énormément sur leurs capacités. Tout comme beaucoup de gens blâmaient la Force lorsqu’ils ne réussissaient pas ce à quoi ils désiraient aspirer.

- Ensuite, tu as fini par croiser la route d’un maître versé dans le mercenariat pour survivre, c’est cela ? demanda-t-il ensuite en se souvenant de la gamine qu’elle était et qu’on lui avait recommandé à l’époque pour sa mission sur Nal Hutta.

 

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Il retira doucement la main, mais je la rattrapais pour la garder dans la mienne. Oui la force m'avait aider, avec la force de vivre et l'envie de prendre ma revanche sur le monde pour prouver que je n'étais pas faible

Mon envie de vivre et de prendre ma revanche sur le monde qui m'avais trouvé trop faible, mais surtout les jedi qui m'avais repoussé parce que j'étais trop sombre selon eux... grondais-je légèrement de colère sans le vouloir.

Puis j'avais rencontrer mon premier maître, j'avais juste 12 ans, je l'avais volé, mais lieu de me tuer, il avait sentie mon potentiel et m'avais offert une formation, un métier et une vie loin des rues

Le reste, je t'en ai parlé. Oui, mais cependant j'avais 12 ans et j'étais à la rue depuis l'âge de 7 ans. Depuis la sortie de l'hôpital. Privé de beaucoup de chose, il avait pensée que j'avais 8 ans. Comme tu l'as vue lors de notre première rencontre, je n'étais vraiment pas très grande. Une petite gamine, une crevette avec un sale caractère et n'ayant pas sa langue dans la pochesouriais-je amusée

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Il sentit de nouveau la colère en elle. Une colère à l’égard de cet Ordre Jedi qui l’avait rejeté sans même lui donner la moindre chance. Une colère qui le fit quelque peu sourire, bien qu’il ne fit pas le moindre commentaire à ce sujet tout en laissant sa main dans la sienne.

L’image de la gamine pas plus grande et maigrichonne à souhait le fit légèrement rire. Oh que oui, il s’en souvenait. Surtout de sa verve mordante tel un Nexu claquant des mâchoires avant de déchiqueter les chairs de ses proies. Au moins n’avait-il pas subi ce dernier point quand bien même la mission de l’époque avait été quelque peu houleuse.

- Tu en avais à peine seize ou dix-sept lorsqu’on a fait équipe la première fois, c’est ça ?

Le Zabrak fouilla un moment dans sa mémoire pour se souvenirs, visualisant de nouveau la jeune fille de l’époque dans cette tenue « habillée » qu’avait été son ensemble tailleurs lors de leur virée dans un des casinos de Nal Hutta pour se retrouver sur les toits, proche de leur victime. Elle avait été très « femme – enfant » comme disant les humains.

Et maintenant, elle était « femme » tout court. Comme quoi, des événements peuvent changer psychologiquement quelqu’un.

- Tout ce que tu voulais, c’était ne surtout pas m’avoir dans tes pattes et partir après avoir honoré ta part du contrat. C’était… amusant.

 

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Les choses avaient bien changé entre cette période et maintenant et pourtant, nos routes s'étaient retrouvé ne plus arriver à se séparer réellement. Je laissais couler simplement la colère, la laissant s'éloigner d'elle même

15 ans, je venais juste d'avoir 15 ans et tu étais ma seconde mission en fait

Il m'avait fallut deux bonne années de travail acharné après ma rencontre avec mon maître pour combler les lacunes et apprendre le métier. C'est à 14 ans, comme baptême du feu que j'avais eus ma première mission, la seconde avec lui à 15 et je les avais enchaîné les unes et après les autres.

Je n'avais jamais aimé le travail en équipe et cela n'avait pas changé le moins du monde à l'heure d'aujourd'hui

Et j'ai toujours horreur de devoir m'encombrer de quelqu'un durant une mission. Sauf que je ne regrette pas celle qui m'a remise sur ta route et permis de retrouver un bout du passé oublié

Je commençais à être épuisée par ma soirée, mais lui ne semblait pas dérangé par cela, c'était une de nos différences en plus. Je voulais rester encore avec lui, mais bon dormir sur cette chaise longue ne serait surement pas confortable. Je me relevais doucement et lui adressa un léger sourire avant de lui souhaiter une bonne nuit puis de m'éloigner en murmurant pour moi même...

I'shuree pelir'e sharee

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Quinze ans… dire qu’il avait cru qu’elle en avait un peu plus à l’époque. Et encore, comme elle le lui avait souligné, son apparence d’autrefois suggérait le contraire étant donné sa longue malnutrition et son enfance passé à survivre dans les bas-fonds de Coruscant.

La remarque concernant le travail d’équipe le fit quelque peu sourire. Donc, si jamais elle devait refaire une mission en solo, la réponse serait des plus négatives ? Intéressant.

Voyant la fatigue revenir sur ses traits au grand galop, le Zabrak se leva de sa chaise lorsqu’elle lui souhaita la bonne nuit. Il s’inclina légèrement pour la saluer en retour. Toutefois, les mots prononcés dans sa langue natale le firent tiquer. Abandonnant l’idée de la laisser aller s’allonger pour se reposer, il la suivit à l’intérieur de la suite.

- Rosas.

Doucement mais fermement, Maul attrapa son poignet pour la faire pivoter vers lui. Son regard se plongea dans le sien. Il n’en avait pas parlé au moment où il l’avait entendu faire les présentations avec cet Ash, mais maintenant qu’ils étaient seuls…

- Où as-tu appris à parler le zabraki ? Très peu de gens prennent la peine de le faire.

Pour des raisons assez évidentes : la langue n’était pas la plus répandue de la galaxie. Bien au contraire. La plupart des mercenaires et autres préféraient se concentrer sur le basic – comme de bien entendu – mais aussi le Huttesse ainsi que le Ryl, la langue des Twi’lek. D’autres préféraient se tourner vers des langues plus politiques.

Mais le zabraki, de par leur société si particulière et leur espèce si disparate… ce n’était pas tous les jours que l’on entendait des mots d’un passé lointain dans la bouche de quelqu’un. Qui plus est, une humaine.

 

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Feat. Pseudos des participants

Moi qui pensais pouvoir enfin m'allonger de tout mon long sur un lit bien confortable et moelleux, un certain Sith en avait décidé autrement semble t-il vue qu'il m'avait retenue. Je lui fis face et plongea mon regard dans ses prunelles hypnotique et sourit à la question.

Je me demandais même d'ailleurs pourquoi il ne me l'avait pas posé plutôt dans la soirée, ni fait de remarque sur le sujet. Avec mon métier, il fallait parler le plus de langue possible donc quand Ash m'avait proposé d'apprendre la sienne, où du moins quelques bases, j'avais sauté sur l'occasion

Tu me connais maintenant, j'aime apprendre. Dans notre milieu, on doit parler quelques langues possible, donc quand Ash m'a proposé de m'apprendre quelques notions de sa langue, j'ai accepté de me prêter au jeu, même si j'avoue c'est un peu compliqué parfois

Puis j'avais surtout envie de l'apprendre pour lui, pour Maul, pour avoir un simple petit lien avec son univers et pour penser à lui lorsque j'étais seule et que j'avais une baisse de moral

Je l'ai appris pour moi, parce que j'aime apprendre, mais je l'ai appris pour toi. Parce que ça me donnais l'impression d'être un peu plus proche, malgré la distance qui nous sépare et pour ne jamais t'oublier

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